Etude de Cohorte HIV Suisse chez la femme enceinte (MoCHiV) . RESUME L’Etude de Cohorte HIV (virus de l’immunodéficience humaine) Suisse documente l’évolution de la maladie chez des adultes et des enfants infectés par le HIV, ainsi que la grossesse et l’accouchement de femmes infectées par le HIV et le développement d’enfants non infectés, mais nés de mères infectées par ce virus, jusqu’à l’âge scolaire. Le but des études est d’obtenir des connaissances sur le taux de transmission mère-enfant du HIV, l’état de santé d’enfants sains, nés de mères infectées par le HIV, ainsi que sur l’évolution de la maladie chez des enfants, adolescents et adultes infectés par le HIV. Pour les nouveaux médicaments et thérapies, les effets bénéfiques ou indésirables, immédiats ou à long terme, sont en plus recensés et la relation entre des facteurs sociaux et l’évolution de la maladie est étudiée. Les participant(e)s aux études sont des personnes de tout âge avec une infection à HIV, ainsi que les enfants non infectés, nés de mères infectées par le HIV. Jusqu’à présent, 12'000 patient(e)s HIV adultes, environ 200 enfants et adolescents infectés par le HIV et plus de 1'200 enfants sains nés de mère infectée par le HIV ont été inclus dans l’étude. Déroulement de l’étude : Les femmes enceintes infectées par le HIV sont suivies et traitées dans le cadre de l’étude par une équipe pluridisciplinaire, qui inclus les infectiologues, les obstétriciens, les sage-femmes, les pédiatres, les psychologues et les assistants sociaux. La prise en charge pendant la grossesse et le déroulement de l’accouchement sont documentés. Les enfants non infectés, nés de mères infectées par le HIV, sont suivis au début 4 fois par an. Dès la 3ème année de vie jusqu’à l’âge scolaire, ils ne sont suivis plus qu’une fois par an. Pour les enfants et adolescents infectés par le HIV, 4 contrôles sont prévus par an. Toutes les données seront rendues anonymes, centralisées et analysées. Lors des prises de sang de routine (chez l’enfant non infecté seulement nécessaire lors du bilan de base) des échantillons de sang supplémentaires seront prélevés et conservés pour des examens ultérieurs qui serviront à la meilleure compréhension de l’infection HIV et de son traitement. Les résultats des prises de sang sont aussi traités de manière anonyme.