Solutions Geneviève Savard Solutions des exercices d’introduction aux nombres complexes Question 1 ( + − × ÷) Calculez à la main, puis vérifiez avec la TI. (a) Les deux racines du polynôme p(z) = z2 − 6z + 10 sont calculées à l’aide de la formule quadratique avec a = 1, b = −6 et c = 10. On trouve z1 = 3 + i et z2 = 3 − i OU VICE VERSA. (b) La somme est un nombre réel car les parties imaginaires s’annullent. z1 + z2 = 6 + 0i = 6 (c) Le produit est lui aussi un nombre rééel : z1 z2 = 10. (d) Le quotient est z1 3+i 4 3 = = + i z2 3−i 5 5 ou, si les valeurs de z1 et z2 sont choisies à l’inverse z1 3−i 4 3 = = − i z2 3+i 5 5 (e) Sur le plan, on constate que la courbe qui relie les points z1 , z2 et z3 forme une spirale qui s’éloigne de l’origine. (z1 )1 = 3+i 1 (a) Est-il possible qu’un polynôme de degré 2 à coefficients réels p(x) = ax2 + bx + c possède une racine réelle et une racine complexe ? Pourquoi ? Non. Les racines complexes viennent par paires a ± bi comme nous l’avons vu au cours. Il est donc impossible que le polynôme p possède une seule racine complexe. (b) Est-il possible qu’un polynôme de degré 2 à coefficients réels p(x) = ax2 + bx + c ne possède aucune racine réelle ni aucune racine complexe ? Pourquoi ? Non. Selon le théorème fondamentqal de l’algèbre, un polynôme de degré 2 possède 2 racines dans l’ensemble des nombres complexes, si l’on tient compte de la multiplicité. (c) Est-il possible qu’un polynôme de degré 3 à coefficients réels p(x) = ax3 + bx2 + cx + d possède trois racines complexes (non réelles) ? Non. Les racines complexes viennent par paires a ± bi comme nous l’avons vu au cours. Ainsi, voici les possibilités de racines pour le polynôme p. A) 3 racines réelles discintes (c’est-à-dire 3 racines de multiplicité 1). B) 1 racine réelle de multiplicité 2 et une autre racine réelle de multiplicité 1. C) Une seule racine réelle et 2 racines complexes. D) Une racine réelle de multiplicité 3 et aucune racine complexe. (z1 )2 = 8+6i (z1 )3 = 18+26i (z1 )2 = 8−6i (z1 )3 = 18−26i Question 4 (L’ensemble de Mandelbrot ) ou (z1 )1 = 3−i ÉTS Question 2 (Voir section 1.8 du résumé) Avec la formule ³ ´ e(a+bi) = ea cos(b) + isin(b) on trouve ez3 = −i et ez4 = −e2 Ainsi ln(−i) = 0 − π2 i et ln(−e2 ) = 2 + πi. Question 3 (Racines de polynômes) Pensez au théorème fondamental de l’algèbre et à la formule quadratique. (a) La suite n’est pas bornée. On peut constater en calculant les zn avec la TI que ceux-ci deviennent de plus en plus "grands". (b) Le point 0.2 + i du plan complexe n’appartient pas à l’ensemble M. (c) Le point 0.2 + 0.1i appartient à M. On peut constater en calculant les zn que ceux-ci semblent converger vers −0.1748989639 − 0.07408516337i. Remarque. En Maple, le nombre i est désigné par I. Ainsi, le nombre 0.2 + 0.1i devient 0.2 + 0.1 ∗ I.