CORRECTION BAC BLANC Exercice 1 (3 points): b. Soit g une fonction définie et dérivable sur . 2g ’(x)-2f ’(x)+g(x)-f(x) = 0 2(g-f)’(x)+(g-f)(x) = 0 g-f solution de (E). g solution de (E’) g-f solution de (E) (d’après le raisonnement précédent) Exercice 2 (5 points): 1. Voir ci-contre. 2. p(E) = 0,1 0,2 = 0,02 et p(F) = 0,1 0,8+0,9 0,1 = 0,08+0,09 = 0,17. 0,1 3. a. Les valeurs prises par X sont 9, 1 et -1. xi -1 1 9 p(X = xi) 0,81 0,17 0,02 0,9 0,2 R2 0,8 N2 0,1 R2 0,9 N2 R1 N1 L’espérance est négative donc le jeu est défavorable au joueur. 4. a. Appelons D l’évènement « Lancer au moins une fois la roue B » (sous entendu, lors des n parties), alors D est aussi « Obtenir au moins une fois une case rouge ». C’est donc l’évènement contraire de « N’obtenir que des cases noires » dont la probabilité est p( ) = p(N)n = 0,9n. Donc la probabilité de lancer au moins une fois la roue B, est p(D) = pn = 1-0,9n. (car 0,9 1, donc ln0,9 0) ce qui donne n 22. Exercice 3 (5 points): 3. OB = = 4, BD = et OD = =2 Donc OBD est isocèle en D, et comme OB²+BD² = (2 )²+ (2 = 16 = 4² = OB², d’après la réciproque de Pythagore OBD est rectangle en D. Donc OBD est rectangle isocèle en D. 4. = f = 1+i , = a-e = 2-(1-i ) = 1+ i = . )² . Donc = , et OEAF est un parallélogramme. D’après le 2., OF = OE, donc OEAF est un parallélogramme avec deux côtés consécutifs de même longueur : OEAF est un losange. On peut remarquer que ses diagonales n’ont pas la même longueur, donc ce n’est pas un carré : OA = 2, et EF = 2 . est z’ = iz. Donc e’ = ie = +i. b. A’E’ = = = 2, donc E’ appartient au cercle de centre A’ est de rayon 2, soit Γ’. c. e-d = -1-i(2+ +2)(e’-d) = ( ) et ( +2)( -2-i) = ( +2)( -2)-i( +2) = -1-i(2+ ) = e-d. Cette égalité se traduit géométriquement par le fait que les vecteurs et sont colinéaires ou encore que E’ est l’image de E par l’homothétie de centre D et de rapport +2, donc E’, D, E sont bien alignés. 6. E’ = r(E) et D’ = r(D), donc (D’E’) est l’image de (DE) par la rotation r, d’angle π/2, donc (D’E’) est perpendiculaire à (DE), c’est-à-dire (E’E) puisque E, E’, D sont alignés (d’après 5. c.). Autrement dit, le triangle EE’D’ est rectangle en E’. Exercice 4 (7 points): Partie A - Etude du signe d’une fonction f est donc strictement croissante sur ]0 ; +∞[. De plus, on a par simple application des limites de la fonction ln et des règles opératoires : x f’(x) 0 +∞ + +∞ f -∞ corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation f(x) = 0 admet une unique solution sur ]0 ; +∞[, notée α. 3. Comme f est strictement croissante sur ]0 ; +∞[ et s’annule en α, alors f(x) ]α ; +∞[. 0 sur ]0 ; α[, f(α) = 0 et f(x) 0 sur Partie B – Une valeur approchée du réel α défini dans la partie A α étant l’unique solution de l’équation f(x) = 0, c’est aussi l’unique solution de l’équation g(x) = x. 2. Voir graphique. La suite semble converger vers l’abscisse du point d’intersection de la courbe ( ) et de la droite d’équation y = x, qui correspond à la solution de l’équation g(x) = x, soit α. ( ) 3. On appelle Pn la propriété : « 0 un 1 ». Initialisation : u0 = 0,5, donc 0 u0 1 et P0 est vraie. Hérédité : Supposons Pp vraie pour un entier p 0 fixé. Donc : 0 up 1 la fonction carrée étant croissante sur [0 ; +∞[. Conclusion : Pn est vraie pour tout n 0, c’est-à-dire, 0 un 1 pour tout n 0. 4. La table de valeurs de la calculatrice donne : n 0 1 2 3 4 5 6 7 un 0,5 0,9394 0,802 0,8515 0,8342 0,8403 0,8382 0,8389 A partir de n = 6, les trois premières décimales des termes de (un) sont identiques. On a admit que u2n α u2n+1, alors pour n = 3, on obtient u6 α u7, ce qui montre à l’aide du tableau qu’une valeur approchée à 10-3 près de α est 0,838. 1. M Partie C – Un problème de distance (Γ) donc a pour coordonnées (x ; 2lnx), et OM = . Comme x 0, h’(x) est du signe de f(x), et donc d’après la partie A, h’(x) 0 sur ]0 ; α[, h’(α) = 0 et h’(x) 0 sur ]α ; +∞[. Donc h est strictement décroissante sur ]0 ; α] et strictement croissante sur [α ; +∞[. Elle admet un minimum en x = α. b. On a donc pour tout x de ]0 ; +∞[\ , h(x) h(α) et par stricte croissance de la fonction racine carrée, , c’est-à-dire d’après 1. OM OA, où A est le point de la courbe (Γ) d’abscisse α. Il existe donc un unique point A de coordonnées (α ; 2lnα) de la courbe (Γ) tel que pour tout point M de (Γ), distinct de A, on ait OM OA. La tangente TA à la courbe (Γ) au point A a pour équation y = φ’(α)(x-α)+φ(α), avec φ’(α) = 2/α et φ(α) = 2lnα, soit y = 2x/α-2+2lnα ou encore 2x/α-2+2lnα-y = 0. Les vecteurs normaux à (OA) et TA sont orthogonaux, donc (OA) et TA sont perpendiculaires.