n°270 – 4 décembre 2010 Communiqué de presse Mouvement E

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n°270 – 4 décembre 2010
Communiqué de presse Mouvement Européen International:
la conférence de Cancún doit aboutir à des décisions pour la
protection du climat
Après l’échec de la conférence de Copenhague sur le changement climatique, le COP16 de
Cancún/Mexique doit parvenir à des décisions. Peu de progrès ont été faits au cours de cette
dernière année et aucun consensus n’apparaît sur les problématiques majeures :
financement, réduction des émissions, surveillance, déclaration et vérification. Afin de limiter
le réchauffement climatique, le Mouvement Européen International demande :
Que des résultats substantiels soient atteints à Cancún. Les catastrophes
naturelles de cette année nous ont donné un avant-goût des conséquences du réchauffement
climatique telles que prédites par les scientifiques. Si davantage de temps s’écoule avant
qu’un nouvel accord sur le climat ne soit ratifié, les coûts de modération et d’adaptation
augmenteront considérablement.
Que l’Union Européenne joue un rôle de leader. La Commission et la présidence
belge doivent s’assurer que la position de l’Union Européenne sera communiquée d’une seule
voix. Les ministres nationaux devront représenter la position commune de l’Union
Européenne, et non leurs intérêts nationaux.
Que l’Union Européenne prouve sa crédibilité au sujet du financement à mise
en œuvre rapide et qu’elle soit totalement transparente dans le déblocage des 7.2
milliards d’Euro promis. Cet argent doit être « nouveau et additionnel » et doit être
délivré à Cancún au plus tard.
Que l’Union Européenne augmente à 30% son objectif de réduction pour 2020.
Selon le PICC (panel intergouvernemental sur le changement climatique), les pays industriels
devraient réduire leurs émissions de 25-40% pour 2020 si l’on veut atteindre l’objectif des
2°C.
Que l’Union Européenne montre qu’elle est prête pour la seconde période
d’engagements du protocole de Kyoto pour la réduction des gaz à effet de serre. Les efforts
en vue de la protection climatique doivent se poursuivre, même après 2012.
Que les négociations pour réduire les émissions liées à la déforestation et la
dégradation de la forêt soient conclues à Cancún. Ces négociations avaient déjà atteint un
stade avancé à Copenhague et doivent donc aboutir à un résultat cette année. Le plan
stratégique de la conférence de Nagoya pour lutter contre la perte de la biodiversité inclut
l’objectif de mettre fin à la déforestation d’ici 2020, cette échéance doit également être
intégrée dans l’accord sur le climat.
Que les termes et les mécanismes du transfert de technologies soient plus
substantiels. Il existe déjà de nombreuses initiatives européennes efficaces qui devraient faire
avancer les négociations internationales sur le sujet.
Etablir les conditions adéquates pour un système efficace de surveillance,
déclaration et vérification. Les mesures pour un renforcement des capacités dans le
contrôle des émissions ainsi que le mécanisme pour la déclaration doivent être approuvés.
Que l’architecture du financement (échelle, source et gouvernance) de la
protection climatique de 2013-2020 et au-delà soit fixée. Les pays en développement ont
besoin d’une perspective fiable sur le long terme pour soutenir leurs efforts
d’adaptation et de modération.
Que des accords plus ambitieux soient conclus au COP17 en Afrique du Sud à la
fin 2011, en particulier l’engagement global pour réduire les gaz à effet de serre et
une vision commune sur le long-terme jusqu’à 2050 pour une lutte efficace contre le
changement climatique. Pour l’Union Européenne, cela signifie une réduction des gaz
à effet de serre d’au moins 80% (comparé aux niveaux de 1990) d’ici le milieu du siècle.
Le ME-International soutient des initatives à tous les niveaux (européen, national, régional,
local) pour une société et une économie sobres en carbone. L’Union Européenne doit être un
modèle dans l’effort mondial pour sauver la planète
 « EUROMYTHE » 
« Des fonctionnaires européens à l’abri de la loi ? »
L’article : Quel pot! Les eurocrates chargés des plantes peuvent échapper à la loi. Les
humbles fonctionnaires de l'Union Européenne responsables des PLANTES ont été
officiellement déclarés ainsi que leur famille au dessus de la loi. Les eurocrates se sont vu
accorder l'immunité diplomatique normalement réservée aux émissaires étrangers de haut
rang. Le personnel chargé de l'alimentation, des trains et de la traduction peut lui aussi
esquiver la punition pour les infractions commises… Ces concessions permettent aux
fonctionnaires d'échapper aux poursuites pour des infractions mineures, liées à la circulation
routière par exemple … Le député du parti pour l'indépendance du Royaume Uni (UKIP)
Jeffrey Titford a déclaré à ce sujet: "Imaginez qu'un voyou quelconque lance une brique dans
votre fenêtre et que la police l'arrête. Qu'est-ce que vous diriez si elle était obligée de le
relâcher parce que papa travaille pour l'Union européenne?" (The Sun, 7 mars 2005)
Les faits : Encore une bonne du Sun, et bien sûr totalement stupide. Si un voyou lance une
brique dans une fenêtre, pour reprendre l'exemple du député Jeffrey Titford, il ne peut pas
échapper à la punition "parce que papa travaille pour l'Union Européenne", ni d'ailleurs
parce que maman travaille pour l'Union Européenne ou que lui-même y est employé. En fait,
tout "eurocrate", comme le dit le Sun, qui envoie une brique dans une vitre, commet une
infraction à la circulation routière ou tout autre délit dans sa vie privée est soumis à la loi
dans toute sa rigueur, exactement comme tout le monde.
Commentaire des Brèves Européennes : on peut dire qu’une nouvelle fois le Sun et le
fameux député UKIP se sont « plantés » mais ce genre d’articles fait toujours récolter de
« l’oseille » à leurs auteurs alors que ce devrait plutôt être « la fin des haricots » pour eux…
du côté de l’UKIP, les écarts de langage et la provocation sont monnaie courante le dernier
étant les propos inqualifiables tenus lors de la séance plénière de fin décembre du Parlement
Européen.
Sources : http://ec.europa.eu/dgs/communication/take_part/myths_fr.htm
Lettre ouverte aux instances éducatives de l’Union Européenne
et des Etats membres
De la nécessité d’une éducation à la culture de la citoyenneté
européenne
(Communiqué du 1er décembre 2010)
L’Association Européenne De l’Education-France (AEDE-France) souhaite attirer l’attention
des décideurs politiques des Etats Membres de l’Union européenne sur la nécessité d’intégrer
une formation à la culture de la citoyenneté européenne dans les cursus des futurs
enseignants, chefs d’établissement et autres personnels de la communauté éducative.
Il est urgent que les jeunes qui grandissent dans nos différents pays prennent conscience de
leur appartenance à l’Union européenne.
Il est urgent que se construise l’Europe de la connaissance, l’Europe de l’excellence, l’Europe
de l’innovation…
Cela ne peut se faire sans la médiation de tous les personnels de la communauté éducative.
Une formation appropriée est indispensable, afin que les générations qui seront appelées à
vivre, à travailler, à assumer leur citoyenneté européenne dans les années qui viennent aient
acquis les savoirs et développé les compétences nécessaires pour que l’Union européenne
défende ses valeurs, affirme sa place parmi les puissances mondiales et puisse faire entendre
sa voix sur la scène internationale.
Pour plus d’informations : www.aede-france.org [email protected]
AEDE-France, 10 Place du Parlement de Bretagne, 35000 RENNES
Communiqué de presse de l’AEDE-France (Association
Européenne des Enseignants)
« Eutopia, un désir d’Europe »
Eutopia, un désir d’Europe…
C’est le titre de l’un des projets européens présentés dans le cadre du colloque « L’école,
avenir de l’Europe ? L’Europe, avenir de l’école ? » qui s’est tenu les 20 et 21 novembre à
Paris, au Foyer des Lycéennes à l’initiative de l’Association Européenne de l’ÉducationFrance (AEDE-France).
« Eutopia, un désir d’Europe », résume bien les aspirations des 80 enseignants, chercheurs et
experts européens de 7 pays de l’Union (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Hongrie,
Italie, Luxembourg) réunis ce week-end à Paris pour débattre de l’éducation à la citoyenneté
européenne.
Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin d’Europe. Aujourd’hui, plus que jamais, les
jeunes ont besoin d’une éducation qui les prépare à vivre, à travailler, à assumer leur rôle de
citoyens dans une Union européenne qui doit affirmer ses valeurs et faire entendre sa voix
dans un environnement globalisé impitoyable.
Deux questions ont nourri les débats : Comment l’école peut-elle permettre aux enfants de
grandir avec l’Europe ? Comment l’Europe peut-elle insuffler un nouvel élan à notre école ?
Les intervenants ont répondu par des analyses, des études, des témoignages et des échanges
de bonnes pratiques. L’unanimité s’est faite sur la nécessité d’introduire un minimum
d’études européennes dans la formation des enseignants qui doivent apprivoiser eux-mêmes
la culture de la citoyenneté européenne pour pouvoir la développer chez leurs élèves. Et cela,
dans toute l’Union européenne.
Des projets éducatifs européens existent et quelques expériences exemplaires ont été
exposées pendant ces deux jours : Eutopia, projet Comenius, auquel ont participé des élèves
et des enseignants du Lycée Maillol de Perpignan, TransEuropéen, qui a permis à 30 élèves
du lycée professionnel de Chenôve de découvrir les capitales européennes, la découverte des
réalités de l’enseignement secondaire dans 4 autres pays de l’Union par les délégués lycéens
de l’académie de Rennes, Tandem pour se familiariser avec les langues d’Europe,
EuroCulture pour apprendre en jouant, Regards croisés entre Lille et Freiburg, modules de
formation initiale d’enseignants à Cordoue, Kecksemét, Milan, Rennes, St Brieuc ou
Quimper… mais ils ne touchent pour l’instant qu’une minorité d’élèves, d’enseignants et de
futurs enseignants.
Toutes ces actions doivent s’inscrire dans la durée et se généraliser : il est urgent de poser
l’éducation à l’Europe comme priorité !
L’AEDE-France se félicite de la qualité des travaux de ces deux journées et espère que le
travail en réseau avec les autres sections nationales de l’AEDE, implantées à travers l’Union
contribuera au développement de la culture de la citoyenneté européenne. « Ce sont autant
d’encouragements pour notre association. Nous souhaitons fédérer les bonnes volontés,
soutenir des projets, donner des idées aux enseignants qui veulent introduire un peu plus
d’Europe dans leurs classes… »
L’AEDE-France sera présente au Salon de l’Education aux côtés de la Fondation Hippocrène
et de la Maison de l’Europe de Paris, du 25 au 28 novembre, Pavillon 7, niveau 2 et
participera à une conférence, samedi 27 novembre, de 10h à 11h30 au Forum Jean Macé :
« L’éducation à l’Europe au cœur de la citoyenneté européenne ».
Marie-France Mailhos, présidente de l’AEDE-France
Pour plus d’informations : www.aede-france.org [email protected]
AEDE-France, 10 Place du Parlement de Bretagne, 35000 RENNES
Du nouveau au Conseil de l’Europe
Le 25 novembre, le Monténégro a ratifié la Convention du Conseil de l’Europe sur la
protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels.
Le 29 novembre, l’Italie, Saint-Marin et l’Ukraine ont ratifié la Convention du Conseil de
l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains. La Convention signée le 26 mai 2005
à Varsovie est entrée en vigueur le 1er février 2008. A ce jour, 33 Etats membres du Conseil de
l’Europe ont ratifié la Convention (dont la France le 9 janvier 2008) et 10 l’ont signée. Les 4
Etats membres qui ne sont pas signataires de la Convention sont : Liechtenstein, Monaco,
République tchèque et Russie.
Le 29 novembre, la Hongrie a signé :
La Convention européenne sur l’exercice des droits des enfants.
La Convention du Conseil de l’Europe sur la protection des enfants contre
l’exploitation et les abus sexuels. La Convention signée le 25 octobre 2007 est entrée en
vigueur le 1er juillet 2010. A ce jour, 10 Etats membres ont ratifié la Convention (dont la
France le 27 septembre 2010) et 32 l’ont signée. Les 5 Etats membres du Conseil de l’Europe
non signataires de la Convention sont : Andorre, Bosnie-Herzégovine, Lettonie, République
tchèque et Russie. Il est regrettable que parmi les 5 Etats membres du Conseil de l’Europe
non encore signataires de cette importance Convention se trouvent 2 Etats membres de
l’Union Européenne.
La Convention européenne révisée en matière d’adoption des enfants. La Convention
révisée signée le 27 novembre 2008 à Strasbourg nécessite 3 ratifications pour entrer en
vigueur. A ce jour, seule l’Espagne a ratifié la Convention révisée et 14 Etats membres en sont
signataires. La France n’est pas signataire de la Convention révisée.
Le 29 novembre, la Finlande a ratifié la Convention européenne sur l’exercice des droits des
enfants. La Convention signée le 25 janvier 1996 à Strasbourg est entrée en vigueur le 1 er
juillet 2000. A ce jour, 16 Etats membres ont ratifié la Convention (dont la France le 19
septembre 1997) et 11 en sont signataires.
Le 1er décembre, le Monténégro a signé la Convention européenne sur l’imprescriptibilité
des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre. La Convention signée le 25 janvier 1974
à Strasbourg est entrée en vigueur le 27 juin 2003. A ce jour, 5 Etats membres ont ratifié la
Convention (Belgique, Bosnie-Herzégovine, Pays-Bas, Roumanie et Ukraine) et 3 en sont
signataires : Monténégro, Serbie et France signataire dès le 25 janvier 1974.
Pour plus d’informations : http://conventions.coe.int/Treaty/FR/v3News.asp
Rappel : 47 pays européens sont membres du Conseil de l’Europe
Du nouveau aux Nations Unies pour les pays européens
Le 26 novembre, la Hongrie a approuvé le Protocole à la Convention sur l’évaluation de
l’impact sur l’environnement dans un contexte transfrontalière, relatif à l’évaluation
stratégique environnementale. Le Protocole signé le 21 mai 2003 à Kiev est entré en vigueur
le 11 juillet 2010.
Compléments aux jumelages de MEAUX
HEILIGENHAUS (Allemagne) : Heiligenhaus est aussi jumelée avec Zwönitz (Allemagne),
Basildon (Royaume-Uni) et Mansfield (Royaume-Uni).
BASILDON (Royaume-Uni) : Basildon est aussi jumelée avec Heiligenhaus (Allemagne)
Les EUROLECTURES
Le groupe interparlementaire d’amitié avec la Hongrie du Sénat vient de publier un rapport
d’information sous le titre de « la Hongrie : difficultés, défis et détermination dans les
réformes » suite à sa visite effectuée à Budapest en septembre dernier.
Pour plus d’informations : www.senat.fr/notice-rapport/2010/ga93-notice.html
Les Editions du Conseil de l’Europe viennent de publier un ouvrage de Martyn Bond sur « le
Conseil de l’Europe et les droits de l’homme – une introduction à la Convention européenne
des droits de l’homme ». Après avoir rappelé les origines et le contenu de la Convention
européenne des droits de l’homme (CEDH), l’auteur rappelle des affaires exemplaires de la
jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme et fait une présentation de la
Cour. Pour finir, Martyn Bond dresse des perspectives pour l’avenir des droits de l’homme
notamment la question de l’adhésion de l’Union Européenne à la CEDH qui est l’une des
priorités des deux organisations.
Pour plus d’informations :
http://book.coe.int/FR/ficheouvrage.php?PAGEID=36&lang=FR&produit_aliasid=2507
Les Députés Bernard Deflesselles (UMP – Bouches-du-Rhône) et Jérôme Lambert (SCR –
Charente) membres de la Commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale
viennent de déposer un rapport d’information au nom de la Commission des affaires
européennes sur le thème : « Conférence de Cancun sur le changement climatique : une étape
à réussir ».
Pour plus d’informations : www.assemblee-nationale.fr/13/europe/rap-info/i2979.asp
Jean-Claude Mignon, Député (UMP –Seine-et-Marne), Président de la délégation de
l’Assemblée nationale à l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) vient de
déposer un rapport d’information au nom de la délégation sur l’activité de l’APCE au cours de
la 4ème partie de la session ordinaire de 2010.
Pour plus d’informations : www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i2928.asp
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