Tortue Léopard - Accueil

publicité
Numéro 50
Mars 2016
http://symar.togo.free.fr/
Le magazine des animaux
Numéro Spécial
TORTUES
Expertises maritime et industrielle
Agréages
Inspections & contrôles
Zone portuaire - Face à SAGA-TOGO
Boîte Postale 742 - LOME (TOGO)
Tél. : (228) 22 71 44 45 / 22 27 93 68
Cel. :(228) 90 08 60 31 Fax :(228) 22 71 44 46
E.mail : [email protected]
MAGAZINE
D’INFORMATION
DE SYMAR
(TRIMESTRIEL GRATUIT)
N° 50 MARS 2016
Sommaire
4 Éditorial
5 A la découverte des tortues
10 Allez ! Détendez-vous !
11 Tortue Léopard
NUMERO SPECIAL
5
A la découverte
des tortues
13 Tortue Pelusios Castaneus
14 Fables de La Fontaine
Encart Central
Tortues dans
le monde
14 Solution des jeux
EC Quelques tortues à travers le monde
15 Tortue Kinixis Homeana
16 Tortue Kinixis Belliana
17 Tortue de Savane
18 Tortue au cou de serpent
19 Tortue Alligator
20 Tortue de la Mary River
21 Tortue à cou caché
22 La Pro-Nutrition : le meilleur sans concession
15
Tortue
Homeana
24 Lu dans la presse
 Fondatrice :
Maryvonne SOULAINE CHRISTOPHE
Editorialiste - Coordonnatrice
 Directeur de publication :
Kokou Claude KOUAMI
Ingénieur d’élevage - Zootechnicien
 Rédacteur en chef :
Jean-Claude CHRISTOPHE
Photographe professionnel - Maquettiste
Créateur de logos - Publiciste
Conception graphique et maquette
 Webmaster et Concepteur de sites :
Michel THIEFINE
 Photographes animaliers :
Michel THIEFINE & Sybil THIEFINE
En couverture : Tortue de terre et de lagune - LOME
Rédaction et publicité :
SYMAR 02 BP 20198 - LOME 02 (TOGO)
Tél. : (228) 22-26-01-68
E.mail : [email protected]
Site Web : http://symar.togo.free.fr/
Imprimerie : Imprimerie SERCOM - 08 BP 80943 - LOME 08
Tél.: (228) 22.21.77.08
Récépissé numéro : 0222/20/10/03/HAAC © SYMAR 03/2016
16
Tortue
Belliana
Ont collaboré à ce numéro spécial :
Maryvonne SOULAINE CHRISTOPHE
Michel THIEFINE
Sybil THIEFINE
ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016
RETROUVEZ MAINTENANT
sur notre site, l’intégralité
des numéros de votre revue
parus depuis 2003
PAGE 3
NUMERO 50 - SPECIAL TORTUES - MARS 2016
V
Editorial
oici un grand chemin parcouru vadrouille dans votre jardin. Dans ce cas,
dans le domaine animalier et tout attention, car si le garage est accessible, elles
particulièrement sur les races peuvent se glisser sous la voiture et c’est comcanines.
me ça, malheureusement, que
Nous arrivons au numéro 50
certains les écrasent.
et nous avons voulu qu’il soit
Saviez-vous que la tortue
un peu spécial. Aussi nous
parle? En fait, elle émet des
avons choisi de parler d’un
petits sifflements défensifs
animal auquel nous tenons
intermittents ou lors des
beaucoup. En effet, depuis de
accouplements.
nombreuses années nous nous
intéressons et nous protégeons
Beaucoup de fables nous
les tortues d’eau ou de terre.
rappellent la sagesse de la
Début de ponte
Dans ce magazine, il ne sera
tortue par rapport à d’autres animaux qui
donc traité que de nos amies « Les Tortues ». se croient plus malins. Jean de La Fontaine
Vous en découvrirez certainement quelques- était un spécialiste.
unes très connues mais également beaucoup
Les tortues pondent des œufs mais chaque
d’autres qui le sont moins.
nouveau-né ne survit pas car il y a beaucoup
Il faut savoir que les tortues existent depuis de prédateurs.
très longtemps et qu’elles ont une grande
longévité. Il y en a des très grosses mais Comme je l’indiquais au début de cet édito,
aussi des toutes petites. Les tortues de terre notre équipe a travaillé avec passion pour
sont principalement végétariennes mais les arriver à sortir ces 50 magazines. Il faut
tortues d’eau sont omnivores, à tendance car- donc leur tirer notre chapeau car tous ces collaborateurs sont en fait de fervents amis des
nivore et aiment beaucoup les escargots.
animaux.
Avant de mettre une tortue dans votre jardin,
il faut déjà prévoir un bassin avec une sortie,
si c’est une tortue d’eau que vous accueillez,
car elles sont amphibies. Elles aimeront aller
se cacher sous vos arbustes ou creuseront un
peu au pied des plantes avec juste le bout du
nez qui dépassera d’un petit trou. Si vous
leur donnez à manger, à heure fixe chaque
jour, elles s’habitueront au rendez-vous.
Si au contraire, vous optez pour une tortue
de terre, un parc avec une bordure et des
plantes ou arbustes feront un endroit idéal
pour vos nouvelles amies. Comme elles aiment suivre les bords il faut bien prévoir la
hauteur de bordure en fonction de la taille
des tortues, sinon vous les retrouverez en
Et voici les premières naissances !
Avec toute ma sympathie,
Maryvonne Soulaine Christophe.
A noter : vous trouverez les numéros 1 à 49
de notre magazine en couleur, sur notre site :
http://symar.togo.free.fr/
ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016
PAGE 4
A la découverte des tortues
Les tortues (Testudines) forment un ordre de reptiles dont la caractéristique est d'avoir une carapace. Il existe une grande variété d'espèces possédant des caractéristiques diverses, mais toutes se distinguent des autres reptiles par cette carapace qui est constituée d'un
plastron au niveau du ventre et d'une dossière sur le dessus reliés par deux ponts sur les côtés du corps. On les sépare traditionnellement en trois groupes : les tortues terrestres, les tortues aquatiques, ou tortues dulçaquicoles, et les tortues marines.
Les tortues sont ovipares et les pontes ont lieu environ une fois par an. Les jeunes grandissent vite, puis leur développement se ralentit.
L'alimentation des tortues peut se composer de viande ou de végétaux selon les espèces.
Les 327 espèces de tortues sont divisées en 14 familles. Elles se répartissent sur une bonne partie du globe et peuvent vivre dans des
habitats très divers. Quarante-deux pour cent de ces espèces sont menacées de disparition, que ce soit en raison de la destruction de
leurs habitats ou à cause d'une prédation trop importante. Dans ces deux cas, l'influence de l'homme est très importante, malgré les actions de protection mises en œuvre.
Description
Anatomie / Squelette
Os du crâne des Anapsides :
p : pariétal
po : postorbitaire
sq : squamosal
j : jugal
qj : quadratojugal
q : carré
Le squelette des tortues est composé d'os et de cartilages. On le divise généralement en trois parties : le crâne, le squelette axial et le
squelette appendiculaire.
Les tortues sont des Anapsides, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de fosse temporale au niveau du crâne. Pour toutes les tortues, l'os carré est
concave. L'os squamosal est limité à la moitié de la joue. L'os quadratojugal et l'os carré sont relativement grands. L'os postpariétal est
absent, de sorte que la fosse temporale est encadrée seulement par les os pariétaux et les os supratemporaux pour la plupart des tortues primitives Proganochelys. L'os postfrontal est absent, ce qui a pour conséquence une surface de contact importante entre l'os préfrontal et l'os postorbitaire d'une part, et entre l'os frontal et l'os postorbitaire d'autre part.
La mâchoire n'a pas de dents, mais est couverte d'une surface cornée tranchante : les tortues sont donc munies d'un bec. Le cou des
tortues est composé de sept vertèbres cervicales mobiles (et d'une huitième fusionnée à la carapace) et de dix vertèbres thoraciques.
Les tortues possèdent une ceinture scapulaire encerclée par les côtes. Cette importante modification anatomique peut être suivie au
cours des premiers stades de l'ontogénèse. Les articulations sont composées de parties cartilagineuses. Chez les tortues marines, les
jambes sont remplacées par des nageoires.
Les tortues ont une queue généralement de taille réduite.
Squelette d'une tortue du genre Testudo
1. Crâne
2. Vertèbres cervicales
3. Omoplate
4. Humérus
5. Cubitus
6. Radius
7. Premier orteil
8. Troisième orteil
9. Cinquième orteil
10. Vertèbres thoraciques
11. Plastron
12. Ilion
13. Vertèbres sacrales
14. Péroné
15. Tibia
Carapace
La caractéristique principale des tortues est d'être des reptiles munis d'une carapace. Celle-ci est composée d'un fond plat, le plastron, et
d'une dossière convexe, la coquille. Ces deux parties sont réunies latéralement par deux ponts osseux et il reste donc une ouverture à
l'avant pour laisser passer la tête et les pattes antérieures et une ouverture à l'arrière d'où sortent les pattes postérieures et la queue. La
carapace est constituée de plaques osseuses soudées au squelette de l'animal et est recouverte d'écailles en kératine sur sa face externe.
Chez les tortues terrestres, la carapace est particulièrement massive et peut représenter deux tiers du poids total de l'animal. Elle sert à
la fois de bouclier, à maintenir une partie la chaleur interne de l'animal et à stocker le calcium.
Organes
L'organisation des organes des tortues correspond de manière générale à celle des vertébrés. Quelques différences sont néanmoins à
souligner : elles n'ont pas d'oreilles externes (les oreilles internes sont situées derrière les yeux), pas de dents (remplacées par un bec)
et ont un cloaque. Le cœur des tortues possède trois cavités (deux oreillettes et un ventricule), il est plutôt plat, large et sa pointe est
arrondie. L'appareil respiratoire de la tortue est l'un des plus évolués parmi les reptiles : la tortue possède en effet une glotte, un larynx,
un pharynx et une trachée (composée d'anneaux cartilagineux). Elle possède deux poumons avec de nombreux replis et situés sous la
dossière, ce qui explique pourquoi une tortue sur le dos peut mourir d'étouffement. La tortue n'a pas de diaphragme, la respiration est
réalisée grâce aux mouvements de l'ensemble des muscles du corps. Le système digestif est assez classique avec un foie volumineux.
Comme les autres reptiles, les tortues sont recouvertes d'écailles. Comme pour la plupart des autres reptiles, l'œil est protégé par trois
paupières. ANIMAUX PLURIEL N° 50
Numéro spécial Mars 2016
PAGE 5
Anatomie d’une tortue
1. Œil
2. Écaille nucale
3. Écaille vertébrale
4. Écaille costale
5. Écaille marginale
6. Plaque pygale
7. Tête
8. Patte antérieure
9. Dossière
10. Griffe
11. Patte postérieure
12. Queue
13. Œsophage
14. Trachée
15. Poumon
16. Cœur
17. Estomac
18. Foie
19. Intestin
20. Vessie
21. Rectum
22. Cloaque
23. Anus
Dimorphisme sexuel
Les différences entre les tortues adultes mâles et femelles ne sont pas toujours bien marquées. Par exemple, pour les tortues marines, le
sexage génétique ou la dissection sont nécessaires pour déterminer le sexe. Chez les tortues de petite taille, les femelles sont généralement plus grandes que les mâles. Chez les tortues de grande taille, au contraire, les mâles sont généralement plus grands. Le plastron
des mâles est souvent plus concave que celui des femelles, plutôt plat. Le cloaque est plus proche du bout de la queue chez les mâles,
queue par ailleurs plus grande et plus forte. Certains caractères plus particuliers différencient mâles et femelles chez certaines espèces.
Chez la Cistude par exemple, les mâles ont les yeux rouges et les femelles ont les yeux jaunes. Chez l'Émyde peinte de Bornéo, la femelle à une tête brune alors que la tête du mâle est colorée. Chez les tortues aquatiques, les mâles ont des griffes développées pour
favoriser l'accrochage de la femelle lors de l'accouplement.
Performances et particularités
Les tortues géantes des Galapagos possèdent une espérance de vie exceptionnelle. L'espérance de vie des tortues varie suivant les
espèces. En moyenne, les tortues terrestres vivent une cinquantaine d'années. La majorité des tortues dépassant l'âge de cent ans sont
des tortues géantes des Seychelles ou des Galapagos. Différents records de longévité ont été enregistrés, notamment celui de Harriet,
une tortue géante des îles Galápagos ayant vécu environ 175 ans, encore celui d'Adwaita, une tortue géante des Seychelles qui serait
morte avec un âge supérieur à 250 ans. Ces tortues géantes peuvent mesurer jusqu'à 130 centimètres de long pour un poids de 300
kilogrammes. La plus grande des espèces de tortues vivantes reste cependant la tortue luth, car elle peut mesurer jusqu'à 2 mètres de
long pour un poids record observé de 950 kilogrammes. Les plus grandes tortues éteintes retrouvées sont les archelons, des tortues
marines de la fin du Crétacé dont on sait qu'ils pouvaient mesurer jusqu'à 4,60 mètres de longueur. Il existe plusieurs cas de tortues possédant deux têtes visibles. Un exemple notable est « Janus », nommée ainsi d'après le dieu aux deux visages de la mythologie romaine,
une tortue mâle née en couveuse le 3 septembre 1997 au Muséum d'histoire naturelle de Genève (NDLR : voir notre article de presse). Des
cas de tortues à deux têtes apparaissent notamment dans les élevages intensifs de tortues.
Sens
Les tortues ayant les sens les plus développés sont les tortues aquatiques, étant donné que la plupart d'entre elles sont des chasseuses.
Les tortues n'ont pas une grande acuité visuelle. Elles captent principalement un spectre de couleur allant de l'orange au rouge, ce qui
explique leur attirance pour les fruits ayant ces couleurs. Elles détectent plus les mouvements que les formes, à l'instar des autres reptiles. Ainsi, elles peuvent détecter les mouvements à travers les vibrations de l'eau autour d'elles ou du sol par exemple. Elles savent également, dans certains cas, localiser les zones de chaleur avec une certaine acuité. Elles réagissent aussi, en général, au bruit, ce qui
laisse penser que leur ouïe est plutôt fine. Néanmoins, leur odorat semble peu développé. Certaines tortues, les tortues marines notamment, possèdent un sens de l'orientation poussé, ce qui serait peut-être dû à la présence de magnétite dans leurs cellules qui les rendraient sensible au champ magnétique terrestre.
Métabolisme
Les tortues sont des animaux à sang froid qui s'exposent au soleil pour augmenter leur température interne. Elles passent la moitié de
leur temps dans une attitude immobile que l'on qualifie de sommeil. Elles semblent bénéficier, contrairement à la plupart des reptiles,
d'un sommeil paradoxal avec des mouvements oculaires rapides et une suppression du tonus musculaire du cou. Pendant l'hiver, certaines tortues terrestres hibernent pour survivre au froid. Pour cela, elles s'enterrent et se retirent dans leur carapace. Leur métabolisme est
ralenti durant cette phase d'adaptation afin de consommer moins d'énergie. L'entrée en hibernation est progressive, la tortue s'alimentant
de moins en moins, jusqu'à arrêter complètement pour vider complètement son tube digestif, puis elle s'enterre et entre réellement en
hibernation.
ANIMAUX PLURIEL N° 50
Numéro spécial Mars 2016
PAGE 6
Alimentation
À l'état sauvage, les tortues terrestres passent une grande partie de leur temps à chercher leur nourriture. Leur alimentation majoritairement herbivore dépend de leur habitat et est très variée : végétaux, insectes, charognes, etc. Cette alimentation est pauvre en protéines
et en matières grasses, mais riche en minéraux. C'est l'association de ces minéraux et des rayons ultraviolets B du soleil qui permet la
formation de leur carapace. Lors de leur période d'activité, elles s'alimentent tous les jours pendant plusieurs repas courts. Leur transit a
une durée qui varie selon la température extérieure, la teneur en fibres et en eau de l'alimentation et la fréquence des repas. Cette durée
oscille entre 3 et 28 jours. En captivité, les tortues sont nourries avec des aliments se rapprochant au plus près de leur alimentation sauvage. Comme les tortues terrestres, les tortues aquatiques occupent une grande partie de leur temps à chercher leur nourriture. Elles
peuvent être carnivores, majoritairement herbivores ou omnivores. Les tortues carnivores consomment généralement des charognes,
des rongeurs, des poissons, des insectes et des petits reptiles. Celles qui sont majoritairement herbivores consomment surtout des plantes semi-aquatiques, des algues et des fruits. Les tortues omnivores quant à elles consomment aussi bien les éléments faisant partie du
régime des tortues carnivores que des éléments faisant partie du régime des tortues dites herbivores. Certaines tortues aquatiques sont
chasseresses, comme la Tortue alligator ou la Matamata.
Les tortues marines utilisent pour leur alimentation les éléments de la mer. Cette alimentation peut donc être composée d'algues, de
poissons, de méduses et d'autres aliments marins suivant les espèces et leur régime alimentaire (plutôt carnivore ou plutôt herbivore).
On remarquera que la Tortue imbriquée est le seul reptile spongivore connu.
Cycle de vie
Les différentes espèces de tortues ont des modes de reproduction et un cycle de vie assez communs. Elles pondent des œufs et
les enfouissent. Ces œufs , contrairement à ceux d'autres reptiles comme les crocodiliens ou les lézards, n'ont pas besoin d'être couvés. A leur éclosion, les jeunes sont seuls et sont autonomes.
Reproduction
Les tortues ont un mode de fécondation interne. Le mâle apporte les spermatozoïdes directement dans la zone génitale de la femelle.
Toutes les espèces sans exception sont ovipares. La vitesse de prolifération des tortues dépend des espèces. Avant les accouplements,
il y a généralement des combats entre mâles. Les tortues pratiquent différentes parades nuptiales qui varient en fonction des espèces.
Les tortues mâles utilisent leurs griffes et leur bec pour s'accrocher aux femelles et obtenir un meilleur accès au cloaque. La pression sur
la carapace déforme le corps de la femelle, faisant ressortir davantage son cou d'un côté et le cloaque de l'autre. Contrairement à d'autres reptiles, les tortues ont généralement un pénis et non un hémipénis. Les tortues marines s'accouplent dans l'eau. Les tortues terrestres mâles s'accouplent avec les femelles en grimpant sur leur dos. Les sons émis par les mâles lors de l'accouplement sont très inhabituels. Les femelles restent stoïques et continuent parfois à marcher ou même à manger.
Ponte
Ponte d’une tortue Léopardis
Eclosion d’une tortue de terre
La plupart des tortues femelles creusent un trou pour enterrer leurs œufs. Elles utilisent leurs pattes arrières pour creuser, cependant il
existe de rares exceptions (Pseudemydura umbrina par exemple). Quelques tortues gardent leurs nids comme les Tortues brunes de
Birmanie ou les Cinosternes jaunes. Les pontes collectives des tortues marines sont appelées arribada. Elles ont lieu sur les plages pendant les premiers et derniers quartiers du cycle lunaire, en période de mortes-eaux, et lorsque le ressac est faible. Les œufs sont généralement pondus sur terre. Il y a néanmoins certaines exceptions comme la Chelodina siebenrocki qui dépose ses œufs dans l'eau. Certaines espèces pondent plusieurs fois par saison et les tortues marines, notamment, peuvent pondre jusqu'à dix fois par an.
Certaines espèces pondent de nombreux œufs en même temps. D'autres, comme les Homopus ou les Pyxis, ne pondent qu'un œuf à la
fois. Dans le cas des tortues pondant peu d'œufs, les embryons sont en général plus développés au moment de la ponte que ceux des
tortues qui pondent beaucoup, ce qui maximise les chances d'éclosion des œufs. Les œufs de tortue ont une couleur oscillant entre le
blanc et le jaunâtre. Les œufs de tortue pondant beaucoup d'œufs sont en général plus ronds, alors que les œufs de tortue ne pondant
que peu d'œufs sont en général plus ovales. Leurs coquilles peuvent être très souples ou très dures suivant les espèces. Elles sont poreuses, ce qui leur permet de capter l'oxygène de l'environnement et d'évacuer de l'eau.
Détermination du sexe
La détermination du sexe correspond à l'évènement au cours du développement embryonnaire qui va faire d'une tortue un mâle ou une
femelle.
Le sexe peut être déterminé par la combinaison chromosomique des gamètes. Néanmoins, chez la plupart espèces, il existe un mécanisme supplémentaire ou remplaçant celui-ci. On sait depuis la fin des années 1960 que, à une période critique de l'incubation, la température influe sur la détermination du sexe des embryons de certaines espèces de reptiles, dont les tortues. Des températures basses
favorisent la naissance de mâles, alors que des températures élevées favorisent les femelles.
Les jeunes
Quelques semaines ou quelques mois après l'enfouissement (suivant l'espèce), les jeunes tortues sortent des œufs. Elles se libèrent rapidement en
utilisant un diamant. Les espèces marines cherchent ensuite instinctivement
à rejoindre la mer.
Les jeunes tortues ont une apparence différente de celle de leurs parents.
Leur carapace est en général plus plate. Les dessins sur celle-ci et sur leur
peau sont très différents. Elles consomment plus de viande que les adultes,
ce qui leur permet d'avoir l'apport en protéines supérieur nécessaire à leur
croissance. Lors de leurs explorations, elles se retournent parfois sur le
Neuf tortues Léopardis
Jeunes tortues de lagune
dos, mais doivent normalement pouvoir se redresser.
Une fois que la tortue est devenue adulte, elle continue à se développer tout au long de sa vie. La forme de leur carapace évolue. Pour
certaines tortues, celle-ci devient plus bosselée. L'éclat de la couleur des carapaces des tortues les plus vieilles diminue et celles-ci sont
généralement abîmées par des marques dues aux attaques des prédateurs.
ANIMAUX PLURIEL N° 50
Numéro spécial Mars 2016
PAGE 7
Distribution
Il existe 327 espèces de tortues que l'on classe populairement en trois groupes : les tortues terrestres, les tortues aquatiques et les tortues marines. Beaucoup d'espèces sont menacées d'extinction ou ont déjà localement disparu d'une grande partie de leur aire naturelle
de répartition.
Les tortues sont représentées sur tous les continents, mais vivent préférentiellement dans les régions tropicales et subtropicales, et peu
d'espèces terrestres vivent dans les zones tempérées. Elles sont ainsi bien implantées en Afrique, mais également dans la partie sud de
l'Asie. En Europe, elles sont surtout présentes dans le sud, à proximité de la Méditerranée. En Amérique du Nord, on rencontre des tortues dans le sud et le centre et en Amérique du Sud elles sont omniprésentes excepté sur la côte ouest. En Océanie, des tortues vivent
dans bon nombre de ses îles, elles sont absentes de la vaste zone désertique du centre de l'île. Elles sont également absentes de la
péninsule arabique.
Les tortues colonisent une grande variété d'habitats différents. On les rencontre dans les océans, les marécages, les savanes, les forêts
ou les prairies. Certaines tortues vivent même dans des zones arides, comme la Tortue du désert, ou en montagne, comme la Tortueboîte du Yunnan qui peut vivre à plus de 1 800 mètres d'altitude. Certaines espèces de tortues couvrent de très grandes zones du globe,
tandis que d'autres ne sont présentes que sur des espaces très limités, comme la Tortue-boîte de Pan uniquement présente dans la province du Shanxi en Chine ou la Platémyde radiolée, uniquement présente dans les bassins atlantiques du rio São Francisco au Brésil.
Par ailleurs, de nombreuses espèces sont de grandes migratrices.
Origine
Les tortues sont apparues il y a plus de 200 millions d'années, mais leur origine précise est encore incertaine.
Elles existaient déjà probablement à l'époque du Trias et constituaient une espèce séparée avant que les dinosaures ne marchent. Parce que le plus vieil ancêtre commun des tortues modernes est vieux de 210 millions d'années, les tortues sont probablement encore plus anciennes.
Le reptile Eunotosaurus du Permien fut envisagé comme ancêtre commun aux tortues, même si aujourd'hui, certains éléments semblent démentir cette parenté (formation de la carapace, os ectoptérygoïde dans le crâne). Par
la suite, les Captorhinidae furent proposés mais l'agencement des os du crâne ne correspondait pas non plus aux
tortues. Les Procolophonidae et les Pareiasaurus furent également considérés comme des ancêtres potentiels.
Les propositions les plus récentes reprennent une vieille idée étayée par la recherche moléculaire qui propose que
les ancêtres des tortues ne serait pas des Anapsides mais des Diapsides ayant perdu leur cloison temporale.
Squelette d’Archelon
C'est pourquoi l'ordre des tortues est placé dans la sous-classe des chéloniens.
Les fossiles de tortues sont nombreux. Le plus primitif et important est celui du Proganochelys. Cette tortue montre les dispositifs primitifs
absents des tortues modernes qui le rendent utile comme repère pour l'étude de l'évolution des tortues (comme une rangée de dents
vomériennes et palatines). Le Proterochersis, un animal aussi ancien que le Proganochelys pliait le cou pour rentrer la tête et dont le
bassin est joint à la carapace. Sa présence vers la fin du Trias indique que la différenciation entre Pleurodires et Cryptodires était déjà
faite à cette époque. De plus, il est quasiment certain que le Kayentachelys, qui a vécu au milieu du Jurassique en Amérique du Nord,
est un Cryptodire. De nombreux fossiles de Cryptodires marins éteints ont été trouvés en Europe et en Asie. Beaucoup appartiennent à
la famille des Plesiochelyidae.
Étymologie
Le terme français « tortue » aurait pour origine le Tartare, région des Enfers, dans la mythologie greco-romaine, comme en témoigne
l'italien tartarughe. Cette racine se retrouve dans toutes les langues latines. Le mot latin pour « tortue » est testudo (au nominatif pluriel,
testudines). Le mot francisé « testudinés », issu de la dénomination utilisée par Merrem, Fitzinger et Gray, est également utilisé pour
parler des tortues. En grec ancien Chelys désigne à la fois les tortues et une sorte de luth, on retrouve ce mot dans le nom scientifique
de plusieurs espèces.
Le terme anglais le plus générique pour désigner ces espèces est turtle, il pourrait dériver du français et aurait été déformé par les marins l'ayant entendu, alors que les termes des langues germaniques sont en général formés à partir de deux termes désignant
« bouclier » et « anoure » (grenouilles ou crapaud) comme Schildpadden en néerlandais ou Skilpadder en norvégien.
Les noms vernaculaires des différentes espèces de tortues sont très variés et peuvent s'inspirer de plusieurs éléments : une particularité
physique, une forme qui les fait ressembler à autre chose, et ainsi de suite.
Menaces
L'homme est l'un des acteurs majeurs des menaces pesant sur les tortues. La collecte des tortues dans leur milieu naturel est la plus
ancienne des menaces qu'il fait peser sur ces animaux. Ces collectes, facilitées par la lenteur de l'animal et par son absence d'agressivité, du moins pour la plupart des espèces, ont plusieurs fins. Tout d'abord, les tortues sont une importante source d'alimentation pour diverses populations dans le monde. La tortue est également souvent employée en médecine traditionnelle ou pour le développement de
cosmétiques. Le développement de la terrariophilie est aussi une cause de collecte de tortues pour en faire des animaux domestiques.
La consommation des œufs par les populations côtières a également un effet dévastateur sur les populations de tortues, surtout si elle
se perpétue dans le temps (voir notre « regard sur les côtes mexicaines). L'effet se trouve un peu différé, car on n'observe le déclin qu'au
moment où la génération suivante doit commencer à se reproduire.
La pollution générale de l'environnement marin, y compris par les sacs en polyéthylène, les déchets en mer ou encore les filets et restes
de filets dérivants, semble être l'une des causes principales de disparition d'espèces de tortues en mer. Sur terre, outre les pesticides
(insecticides en particulier) utilisés par l'agriculture intensive et la mécanisation lourde, le « roadkill » (tortues écrasées sur les routes) est
également une source croissante de mortalité de tortues. L'homme est également le principal destructeur d'habitats naturels des tortues,
ce qui cause la disparition de celles-ci dans les régions concernées
Par ailleurs, les tortues sont les proies d'une prédation naturelle. Les mammifères fouisseurs, d'autres reptiles ou les crabes se nourrissent d'œufs de tortue ou attaquent les jeunes. Ces jeunes tortues peuvent également être menacées par les oiseaux et les poissons.
Une fois adultes, les tortues sont protégées par leur carapace et la prédation est beaucoup plus faible. Seuls quelques reptiles parviennent à la briser, comme, par exemple, le Crocodile de Cuba.
Les tortues sont également menacées par les parasites, comme les vers ou les tiques, ou par des éléments encore plus petits, comme
les bactéries ou les champignons. Les évènements naturels tels que les incendies peuvent également contribuer à la destruction des
habitats.
Protection
De nombreuses espèces de tortues sont protégées, ce qui implique que la possession, l'achat ou la vente des tortues sont souvent réglementés. Les espèces dont le commerce est interdit sont spécifiées dans la convention CITES (ou « convention de Washington »).
Enfreindre cette réglementation ou tuer des tortues appartenant à des espèces protégées expose le responsable à de lourdes sanctions
(financières ou sous forme de peines de prison).
ANIMAUX PLURIEL N° 50
Numéro spécial Mars 2016
PAGE 8
Divers programmes de protection, de gestion, d'élevage conservatoire, de surveillance et protection de quelques plages et sites de ponte
ou de réintroduction sont en cours. Ces programmes s'appuient sur la constitution de réserves naturelles, la restauration et protection de
réseaux écologiques (réseau écologique paneuropéen en Europe et trame verte et trame bleue en France) avec des corridors écologiques et écoducs réservés, ainsi parfois que des zones tampon (buffer zones) autour des zones protégées ou de nidification.
La tortue et l'Homme
La chair de tortue est considérée comme un mets délicat dans de nombreuses cultures. La soupe de tortue a longtemps été un plat noble dans la gastronomie anglo-américaine et l'est toujours dans certaines
régions d'Extrême-Orient. Les plats à base de gophère étaient également populaires dans certaines populations de Floride. La tortue est également un aliment traditionnel sur l'île de Grand Cayman où des élevages de tortues marines pour la consommation se sont développés.
La tortue est également utilisée en médecine traditionnelle. C'est notamment le cas de l'Émyde mutique
au Cambodge, aujourd'hui quasiment disparue, qui était utilisée pour les soins post-nataux. La carapace
de la Tortue d'Hermann est utilisée dans la médecine traditionnelle en Serbie. La médecine chinoise traditionnelle utilise beaucoup les plastrons de tortues dans différentes préparations. L'une des plus connues
Soupe de tortue à Singapour est la gelée de tortue, la guilinggao. La seule île de Taïwan importe des centaines de tonnes de plastrons
tous les ans.
La graisse des tortues est également utilisée aux Caraïbes et au Mexique comme ingrédient pour la fabrication de cosmétiques.
La carapace et les écailles de tortue peuvent également servir de matériaux pour l'artisanat ou l'art, notamment pour la fabrication de
bijoux.
Tortue domestique
Les tortues peuvent être élevées comme animaux de compagnie. Elles peuvent avoir été capturées dans la nature de manière légale (et
parfois illégale) ou être issues d’élevages spécialisés. Elles sont généralement élevées dans des enclos de plein air où elles sont facilement observables, ou, lorsque l'espèce n'est pas adaptée aux conditions climatiques de la région, dans un terrarium. La Tortue de Floride, tortue aquatique devenue invasive, est elle aussi un animal de compagnie populaire. La Tortue d'Hermann, également très populaire,
a désormais un statut de conservation UICN « Espèce quasi menacée ».
La tortue est même parfois un animal d'élevage. C'est notamment le cas en Chine, où quelques grandes fermes font reproduire ces animaux pour approvisionner à la fois le marché de la viande de tortue et celui des tortues de terrariums.
La tortue dans la culture
À l'instar de nombreux animaux en contact avec l'homme, la tortue est universellement présente dans la culture, bien que son symbolisme varie en fonction des régions du monde. Généralement, la carapace de la tortue, ronde sur le dessus et plate en dessous, en a fait
une représentation vivante de l'univers. Il existe aussi de nombreux mythes et des religions (en Chine, en Inde ou chez les Amérindiens
par exemple) où une tortue cosmogonique contribue à la formation de la Terre. L'aspect ramassé et les quatre pattes fermement plantées dans le sol font de la tortue un cosmophore chargé de porter le monde. Sa longévité, bien connue depuis très longtemps, l'associe à
l'immortalité et à la sagesse.
En Chine, la tortue possède une symbolique particulièrement forte, se faisant l'allégorie du monde. Le ventre de la tortue forme un carré
inscrit dans le cercle formé par la carapace, figurant ainsi la conception schématisée du monde chinois : le carré au centre du monde,
représente la Chine, les parties entre la carapace et le ventre représentent le reste du monde, les « barbares », tandis que le monde
céleste s'étend au-delà du cercle. La tortue est connue en Chine comme détenant les secrets du ciel et de la terre. Dans le culte des
ancêtres, les Chinois croyaient pouvoir établir une communication avec le monde des morts par le biais des tortues (c'est le principe de
la scapulomancie). Ainsi, ils inscrivaient sur un morceau de carapace de tortue une question qu'ils désiraient poser aux ancêtres, après
quoi ils exposaient ce morceau dans les flammes. Le craquèlement du morceau de carapace sous l'effet de la chaleur devait signifier la
réponse des ancêtres. Le morceau était alors confié à un collège divinatoire qui interprétait les craquelures.
En Inde également, la tortue joue un rôle important dans les mythes ou dans la religion. La tortue Kûrma est le second avatar, la seconde
incarnation de Vishnu sur terre (descendu pour montrer la voie aux hommes, pour sauver l'humanité). En Occident, la tortue ne se fait
pas actrice de la cosmogonie, mais est surtout associée à la lenteur, comme l'atteste la célèbre fable Le Lièvre et la Tortue, mais aussi
les expressions populaires du type « lent comme une tortue ». Cet aspect est surtout associé aux tortues terrestres.
Si vous désirez en savoir plus sur les tortues, n’hésitez pas à aller visiter le site de l’émission « c’est pas sorcier » :
http://www.cestpassorcierstream.sitew.fr/ où vous trouverez plusieurs reportages très intéressants.
En plus, si vous aimez les films d’animation, ne manquez pas de faire découvrir à vos enfants « le voyage extraordinaire de Samy ».
Jean-Claude CHRISTOPHE
Source : Wikipedia
Photos de la page 7 : Jean-Claude Christophe
SOCIETE DE DEVELOPPEMENT
POUR L’ELEVAGE
ET LA SANTE ANIMALE
- PHARMACIE VETERINAIRE : SPECIALITES ET MATERIEL
- SOINS ET SUIVI MEDICO-ZOO-SANITAIRES
- CHIRURGIE CURATIVE ET DE CONVENANCE
- ELABORATION DE PROJETS D’ELEVAGE
Avenue des Hydrocarbures (près de SOTED) Boîte Postale 80761 - LOME - TOGO
Tél. : (228) 22-20-46-74 - Cel. : (228) 90-08-25-10 / 90-02-04-87 - Fax : (228) 22-22-53-06
E-mail : [email protected]
ANIMAUX PLURIEL N° 50
Numéro spécial Mars 2016
PAGE 9
Allez ! Détendez-vous !
(Solutions
dans la revue)
Mots croisés
HORIZONTALEMENT
A- Reprise d’une même idée. -B- Il donne un coup de pouce au cavalier. Direction à suivre. -C- On se marie aussi pour lui. Assassinées. -D- Mises à la
porte. -E- C’est le vide total. Pronom personnel réfléchi. Il mettrait Paris en bouteille. -F- Un grand nombre. Un peu niais. -G- Fierté phocéenne. Travailler à
son métier. -H- D’un peuple antique. Etoile américaine. -I- Repasser à la loupe.
Choisi démocratiquement. -J- Suit le docteur de près. Vraiment très stricts.
VERTICALEMENT
1- On y consigne ses adresses. -2- Il manque de bon sens. Pieds de deux
syllabes. -3- Grands préjudices. Article madrilène. -4- Longue période. Tâches
sélectives. -5- Un peu de tout. Mousse au café. -6- Très proches l’un de l’autre.
Indication pour le facteur. -7- Enzyme végétale. -8- Ses talents d’orateurs
étaient très reconnus. Prendre un repas de nourrisson. -9- Vraiment très crues.
Dernier souffle. -10- On dit qu’il vit dans un loch. Gardés sous silence.
L’inconnu 
3789)
Essayez de trouver un nombre de quatre
chiffres sachant que :



La somme de tous ses chiffres est égale à 26
et celle de son premier et de son dernier chiffre
vaut 14.
Le produit de ses deux premiers chiffres est
égal à 56 et celui de ses deux derniers vaut 30.
Double mot
Pour créer deux mots, il faut découvrir leur syllabe
commune.
Voici un exemple : PER … SEL.
Avec la syllabe MIS, vous formerez à la fois les
mots PERMIS et MISSEL
Proverbe mélangé
Remettez dans l’ordre les morceaux de phrase
suivants pour découvrir un proverbe animalier bien
connu !
tlap
l
A
SAM
TUEES
orte
ge c a
r
ellet
ison
u ss
ransp
a
LATOR
Jeu de Saute-Tortues
Reliez les tortues pour obtenir les résultats
suivants : 68 et 130
La première tortue est votre point de départ
obligatoire.
Attention ! Les autres tortues
ne doivent appartenir qu’à
une seule suite de sauts.
34
ANIMAUX PLURIEL N° 50
Numéro spécial Mars 2016
12
3
27
51
19
40
PAGE 10
Tortue Léopard
Nom scientifique : Geochelone pardalis
Famille : Testudinidae
Nom courant : Tortue léopard
Longévité : 50 ans
Carapace
La carapace est crème avec une multitude de taches noires
La tête et les pattes sont jaune pâle.
La dossière est en dôme prononcé, sans nuchale. Elle présente derrière les
cuisses des éperons cornés.
Les juvéniles portent des points noirs au centre de chaque écaille.
Au niveau de la carapace , la taille, la longueur de la dossière et du plastron, la
forme des plaques supra caudales et du plastron diffèrent du mâle de la femelle.
La carapace peut atteindre plus de 70 cm de long à sa base pour un poids
d’environ 25 kg, voire plus.
Le patron de coloration du jeune façon « léopard » disparait à l’âge adulte pour ne
donner qu’une couleur brune uniformisée.
Plastron
Le plastron (partie inférieure de la carapace) du mâle possède une concavité facilitant l’accouplement.
Dimorphisme
La queue du mâle est plus longue et plus fine, mais plus épaisse à la base car le cloaque renferme un gros organe copulatoire unique.
Mœurs
Terricole, essentiellement diurne et très active par temps chaud.
Aire de répartition de cette tortue
On la trouve principalement en Afrique de l’Est, Ethiopie, le sud du Soudan, la Zambie, la Tanzanie ouest, le Zimbabwe, le Bostwana, la
Namibie, l’Angola, le Kénya et jusqu’au Cap de Bonne Espérance en Afrique du Sud.
Habitat
Biotopes secs, semi arides, savane herbeuse
ANIMAUX PLURIEL N° 50
Numéro spécial Mars 2016
PAGE 11
Alimentation
Principalement végétarienne, dans la nature elle broute allègrement et de longs moments les herbes et autres végétaux qu’elle trouve.
En élevage, elle apprécie beaucoup les salades, les choux, les feuilles et fleurs d’hibiscus ainsi que des fruits et légumes tels que les
fruits du tébéscia, le concombre, la pomme, la banane, le melon ou encore la tomate, etc.
Ces derniers doivent toutefois être distribués occasionnellement, car la diarrhée guette celles qui mangent trop de ces aliments trop
riches en eau.
En période de forte croissance ou juste avant la ponte, il est conseillé de supplémenter la ration en minéraux (calcium essentiellement)
avec des coquilles d’œufs par exemple.
Reproduction
La fécondation est interne. Les spermatozoïdes peuvent rester vivants jusqu’à 4 ans dans la spermathèque de la femelle qui peut donc
se passer de partenaire durant ce laps de temps.
Maturité sexuelle vers 5 à 6 ans pour les mâles, vers 8 ans pour les femelles.
De 4 à 8 œufs par ponte (de la taille d’une balle de ping-pong) sont déposés dans un trou d’environ 25 cm de profondeur creusé dans le
sol meuble par la femelle.
Les femelles peuvent pondre jusqu’à 6 fois par an.
L’incubation dure de 180 jours à 28°C et de130 à 155 jours à 30°C.
Toutefois, dans la nature, cette période peut s’étendre jusqu’à 440 jours.
Personnellement, nous avons eu deux pontes successives il y a 5 mois, et nous ne voyons toujours pas apparaitre les juvéniles.
Chant
Aucun si ce n’est une sorte de soufflement défensif. Par contre le mâle émet des sons lors de l’accouplement.
Jean-Claude Christophe
Source : Gazette-tortue /Expérience personnelle - Photos exclusives : Jean-Claude Christophe
ANIMAUX PLURIEL N° 50
Numéro spécial Mars 2016
PAGE 12
Tortue aquatique Pelusios Castaneus
Famille : Pelomedusidae
Genre : Pelusios
Nous rencontrons souvent cette espèce dans les mains des particuliers.
C’est une tortue très sympathique à la fois par son aspect comme par son
comportement. On l’appelle souvent « tortue de lagune ».
Carapace de la Pelusios Castaneus
Jusqu’à 28,5 cm de longueur (pour les femelles) mais en moyenne 24 cm
pour la plupart des individus.
De forme ovale et plus large derrière le centre de la carapace.
L’arrière de la carapace (écailles marginales) n’est pas dentelé.
La première vertébrale est plus large que longue et évasée vers l’avant.
La cinquième vertébrale est plus large que longue et évasée vers l’arrière.
Les seconde et quatrième vertèbres sont aussi larges que longues ou
légèrement plus longues que larges chez certains spécimens.
On peut noter la présence de petite carène vertébrale mais qui disparait
avec l’âge. On retrouve souvent une petite marque de celle-ci qui reste
apparente sur la quatrième vertébrale.
La couleur de la carapace varie du noir, marron-châtaigne à la couleur
caramel.
Plastron de cette espèce
Le plastron est grand et couvre presque la totalité de la carapace.
Il est amovible, dentelé sur la partie postérieure avec une encoche anale
importante.
Le lobe antérieur est court, alors que le lobe postérieur est bien plus long.
La charnière du lobe antérieur est située à la ligne médiane de la cinquième marginale .
La couleur du plastron varie entre le marron foncé et le jaune-beige. On
remarque souvent la présence de pigmentations foncées sur les bords
quand le plastron est beige.
Membres, queue et cou
Les pattes arrière sont fortement palmées, alors que les pattes avant ne le
sont pas.
La peau dans le cou est très fine.
Les pattes, la queue et le cou sont gris, marron à jaunâtre.
Dimorphisme sexuel très prononcé chez cette espèce avec une queue très
courte pour les femelles et une queue longue et large pour les mâles.
Tête
La tête est de taille modérée, elle est de couleur gris brunâtre à marron
avec des petites marques très sombres.
Le nez est légèrement saillant, la mâchoire supérieure avec deux « petites
dents ».
Le menton a deux barbillons.
Aire de répartition de cette tortue
L’aire de distribution de Pélusios Castaneus est très vaste et est située au
niveau de la côte atlantique de l’Afrique de l’Ouest. Son territoire s’étend
du Sénégal et sud de la Mauritanie, jusqu’au nord de l’Angola en passant
par la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Leone, le Libéria, la
Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin, le Nigéria, le Cameroun, la Guinée Equatoriale, le Gabon, le Congo jusqu’au nord de l’Angola.
Les spécimens foncés sont plus répartis entre le Sénégal et la Guinée
Bissau et c’est à partir du sud de la Guinée Bissau que l’on trouvera les
spécimens les plus clairs.
Habitat de la Pelusios Castaneus
Cette espèce apprécie les rivières lentes, les ruisseaux, les étangs, les
lacs, les mares ombragées ou encore les lagunes. Lorsque l’eau se retire,
elles estivent en se dissimulant sous la boue ou dans la végétation proche.
Mode de vie de cette tortue
Les Pelusios Castaneus sont des tortues omnivores à tendance carnivore,
qui apprécient aussi bien les escargots que les laitues d’eau.
Elles happent les aliments et les avalent d’un seul coup sans les saisir
brutalement en mordant.
ANIMAUX PLURIEL N° 50
Après la saison sèche durant laquelle la tortue va estiver
dans la boue (période de six mois), le métabolisme sexuel
se remet en marche lors du retour de l’eau et les mâles
iront en quête des femelles pour s’accoupler. Deux mois
après l’accouplement (de février à mars) les femelles
pondront entre 6 et 16 œufs de petite taille. Les éclosions
s’effectueront en moyenne environ trois mois plus tard.
Pour les tortues vivant dans les pays allant de la Côte
d’Ivoire au Nigéria, de très violentes et très abondantes
pluies de mousson se produisent entre avril et juillet.
Jean-Claude Christophe
Source : Gazette-tortue - Photos Jean-Claude Christophe
Numéro spécial Mars 2016
PAGE 13
Fables de La Fontaine
La tortue et les deux canards
Le lièvre et la tortue
Une Tortue était, à la tête légère,
Qui lasse de son trou voulut voir le pays.
Volontiers on fait cas d’une terre étrangère :
Volontiers gens boiteux haïssent le logis.
Deux Canards à qui la Commère
Communiqua ce beau dessein,
Lui dirent qu’ils avaient de quoi la satisfaire :
Voyez-vous ce large chemin ?
Nous vous voiturerons par l’air en Amérique.
Vous verrez mainte République,
Maint Royaume, maint peuple ; et vous profiterez
Des différentes mœurs que vous remarquerez.
Ulysse en fit autant. On ne s’attendait guère
De voir Ulysse en cette affaire.
La Tortue écouta la proposition.
Marché fait, les oiseaux forgent une machine
Pour transporter la pèlerine.
Dans la gueule en travers on lui passe un bâton.
Serrez bien, dirent-ils ; gardez de lâcher prise :
Puis chaque Canard prend ce bâton par un bout.
La Tortue enlevée on s’étonne partout
De voir aller en cette guise
L’animal lent et sa maison,
Justement au milieu de l’un et l’autre Oison.
Miracle, criait-on ; Venez voir dans les nues
Passer la Reine des Tortues.
La Reine : Vraiment oui ; Je la suis en effet ;
Ne vous en moquez point. Elle eût beaucoup mieux fait
De passer son chemin sans dire aucune chose ;
Car lâchant le bâton en desserrant les dents,
Elle tombe, elle crève aux pieds des regardants.
Son indiscrétion de sa perte fut cause.
Imprudence, babil, et sotte vanité,
Et vaine curiosité
Ont ensemble étroit parentage ;
Ce sont enfants tous d’un lignage.
Rien ne sert de courir ; il faut partir à point.
Le Lièvre et la Tortue en sont un témoignage.
Gageons, dit celle-ci, que vous n’atteindrez point
Si tôt que moi ce but. Si tôt ? Êtes-vous sage ?
Repartit l’animal léger.
Ma commère il vous faut purger
Avec quatre grains d’ellébore.
Sage ou non, je parie encore.
Ainsi fut fait : et de tous deux
On mit près du but les enjeux :
Savoir quoi, ce n’est pas l’affaire,
Ni de quel juge l’on convint.
Notre Lièvre n’avait que quatre pas à faire ;
J’entends de ceux qu’il fait lorsque prêt d’être atteint,
Il s’éloigne des chiens, les renvoie aux Calendes,
Et leur fait arpenter les Landes.
Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,
Pour dormir, et pour écouter
D’où vient le vent ; il laisse la Tortue
Aller son train de Sénateur.
Elle part, elle s’évertue ;
Elle se hâte avec lenteur.
Lui cependant méprise une telle victoire,
Tient la gageure à peu de gloire ;
Croit qu’il y va de son honneur
De partir tard. Il broute, il se repose,
Il s’amuse à toute autre chose
Qu’à la gageure. A la fin quand il vit
Que l’autre touchait presque au bout de la carrière ;
Il partit comme un trait ; mais les élans qu’il fit
Furent vains : la Tortue arriva la première.
Hé bien, lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?
De quoi vous sert votre vitesse ?
Moi, l’emporter ! et que serait-ce
Si vous portiez une maison ?
SOLUTION DES JEUX
DOUBLE MOT
RADINE / INERTE
PAROLE / OLEINE
PARTIR / TIRADE
VOISIN / SINGER
GARDON / DONNER
VERSER / SERTIR
VERLAN / LANCER
PROVERBE
La tortue est plus sage car
elle transporte sa maison
JEU DE SAUTE-TORTUES
68 = 12 + 3 + 34 + 19
130 = 12 + 27 + 51 + 40
MOTS CROISES
ANIMAUX PLURIEL N° 50
Numéro spécial Mars 2016
PAGE 14
L’INCONNU
8756
Hôtel Napoléon Lagune
HOTEL TOUT CONFORT
23 chambres climatisées
Télévision satellite, téléphone
Wifi gratuit
BAR - RESTAURANT
Un cadre exceptionnel près de la lagune
Cuisine française sous la paillote
au bord de la piscine
Tél. : (228) / 22 27 07 32
E.mail : [email protected]
Site Web : www.napotogo.com
FAUSCOM
FORCE AUTONOME POUR LA SECURITE COMMUNAUTAIRE
Agriculture, Elevage et Transformation
11 BP 169 Tél.: (+228) 22 41 80 43 / 90 18 12 22
E.mail : [email protected]
Autorisation d’Installation n° 045992/MCPSP/DCIC
RCCM TG-LOM 2011 A 3670 du 21/12/2011
LOME - TOGO
Un instrument au service du développement et de la promotion de l’éleveur togolais
Aliments chevaux, petit bétail, aviculture
Importateur de matières premières et de farine de poisson
FAUSCOM, une opportunité pour Vous, les Professionnels en élevage
CONSTRUCTION
METALLIQUE
Chaudronnerie - Charpente métallique - Couverture
Tuyauterie - Menuiserie aluminium - Vitrerie - Génie Civil
Quartier HEDZRANAWOE - derrière le nouveau Grand Marché
B.P. 2745 - LOME
Tél. : (228) 22 26 76 73 / 22 26 45 42 - Portable : 99 46 65 55
E.mail : [email protected]
Quelques tortues à travers le monde
Il existe une multitude de tortues dans le
monde. Toutes différentes par leurs formes,
leur taille ou encore leurs couleurs...
Nous en avons sélectionné quelques unes
pour leur allure bizarre ou encore leurs
couleurs chatoyantes :
Numéro spécial « tortues » oblige !
C’est un vrai plaisir pour les yeux !!
En contact permanent avec la recherche internationale et
à l’écoute quotidienne des professionnels, DYNAVENA
conçoit et élabore ses aliments dans le but d’offrir à
votre cheval la réponse nutritionnelle la mieux adaptée à
ses besoins alimentaires, en fonction de sa race et de
son activité.
GAMME FEELING
FRIAND - FIBRA - ENERGY - MUESLI - SENIOR
LIGNE GRANULES
CLUB - FORME - PLUS - STARTER - RACING
Contact :
SYMAR - 02 B.P. 20198 - LOME 02
48, Bd G. Eyadéma - Tokoin Forever
Tél/Fax : (228) 22 26 01 68
Avec sa gamme de produits étendue, DYNAVENA
a la réponse aux besoins spécifiques de chaque cheval.
LIGNE ELEVAGE
FOALY - ELEVAGE - MIXT
MINERAL ELEVAGE
LIGNE DIET’S
X-VIT - MASH - BRICK
PIERRE DE SEL
LIGNE ACTIVITE
ACTIV’PRIM - ACTIV’FIB - ACTIV’COOL
ACTIV’20 - ACTIV’50 - ACTIV’100
ACTIV’SWEET - MINERAL ACTIV’
ADIDOGOME AVE MARIA Face Agence UTB
Tél. : 93 12 21 54
Par sympathie
TOGANIM
Fournisseur officiel de reptiles
nés en captivité depuis 1970
Tortue de terre Kinixis Homeana
Les Kinixis se trouvent uniquement sur le continent africain. Elles
appartiennent à la famille des Testudinidae.
La particularité de la Kinixis est de posséder une charnière sur la
partie postérieure de la dossière, ce qui lui permet de fermer hermétiquement la partie arrière de sa carapace, ce qui explique son surnom
de « tortue à charnière » ou de « tortue articulée ».
Carapace
Généralement la Kinixys Homeana ne dépasse pas 22 cm de longueur.
Elle est ovale et allongée, mais la forme de sa carapace est plutôt aplatie,
avec une forme carrée à l’arrière très marquée.
Les marginales arrière partent en jupe, elles sont très évasées et dentelées.
Les écailles marginales avant sont évasées et inclinées vers le haut.
La partie avant de la dossière est très développée sur le dessus de la tête.
La couleur de la carapace est brune, plus ou moins sombre, avec souvent
des marques jaunes sur le contour des écailles.
Plastron
Le plastron est marron clair ou foncé avec des bords jaunes, concave chez
le mâle et plat chez la femelle.
Membres
Les pattes avant sont dotées de cinq doigts. La couleur des pattes est soit
jaune, soit grise et la pointe de la queue présente un tubercule corné.
Tête
La couleur de la tête est soit jaune soit grise ou gris bleu.
Aire de répartition de cette tortue
On la rencontre dans presque tous les pays qui bordent le Golfe de Guinée : Guinée, Sierra Léone, Libéria, Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin,
Nigéria et Cameroun.
Elle vit dans les zones équatoriales ou tropicales de l’Afrique à fortes pluviosités et vac des températures assez élevées, ce qui implique un fort
taux d’humidité.
Habitat
Son habitat est la forêt dense, luxuriante et humide, avec la présence de
nombreux cours d’eau , marécages ou mangroves.
La Kinixys Homeana passe la plupart de son temps parmi les végétaux en
putréfaction, dans des terriers inoccupés ou dans le creux des arbres
morts.
.Mode de vie de cette tortue
C’est une espèce très timide. Elle est très discrète, peu active sauf en période de pluie. Elle se déplace le plus souvent le soir et recherche
fréquemment sa nourriture dans l’eau.
Alimentation
La Kinixis Homeana est omnivore et frugivore. Son régime alimentaire
varie en fonction de la saison. Elle se nourrit avec des invertébrés (larves
et insectes adultes, limaces, escargots, vers de terre) et également de
plantes, fruits, mangues, baies et champignons. Elle s’alimente beaucoup
en saison des pluies. En période sèche elle mange peu ou pas du tout
mais a besoin de boire beaucoup. C’est une espèce qui apprécie beaucoup de se baigner.
Reproduction
Dans la nature, la période d’incubation est de 5 mois.
La femelle pond entre 1 et 4 œufs par ponte. La ponte s’effectue en deux
temps. Une première ponte a lieu, parfois avec un seul œuf, puis une
deuxième ponte survient à deux semaines d’intervalle, avec 2 ou 3 œufs.
Ces derniers sont blancs, ronds et à coquille dure.
Ils mesurent en moyenne de 13 à 25 mm de long.
La durée d’incubation varie de 90 à 170 jours.
Les petits mesurent à la naissance de 4,2 à 4,7 cm de long et le bord de
leur carapace est très dentelé.
Jean-Claude Christophe
Source : Gazette-tortue
Photos exclusives : Jean-Claude Christophe
ANIMAUX PLURIEL N° 50
Numéro spécial Mars 2016
PAGE 15
Tortue Kinixis Belliana Nogueyi
Les Kinixis se trouvent uniquement sur le continent africain. Elles
appartiennent à la famille des Testudinidae.
La particularité de la Kinixis est de posséder une charnière sur la
partie postérieure de la dossière, ce qui lui permet de fermer hermétiquement la partie arrière de sa carapace, ce qui explique son surnom
de « tortue à charnière » ou de « tortue articulée ».
Carapace
Elle est de forme ovale et allongée. Sa taille maximale est de 230 mm. La
couleur de la dossière varie du beige au brun.
La femelle est plus grande que le mâle et possède une carapace plus large avec une petite queue. La carapace du mâle est plus étroite et la queue
beaucoup plus longue, fortement élargie à sa base et arrondie à son extrémité
Plastron
Le plastron est beige, concave chez le mâle et plat chez la femelle.
Membres
C’est une tortue agile car elle est dotée de membres longs et souples.
Tête
La tête, ainsi que la peau varie de beige à grisâtre, le bec étant un peu
plus clair.
Les vieux mâles sont caractérisés par une tête bleutée..
Aire de répartition de cette tortue
Elle est largement répandue en Afrique occidentale : Sénégal, Gambie,
Guinée Bissau, Guinée, Sierra Léone, Libéria, Côte d’Ivoire, Mali, Burkina
Faso, Ghana, Togo, Bénin, Nigéria et Cameroun.
En Afrique Occidentale, elle est l’hôte privilégié d’une zone géobotanique
dite de forêt claire et de savane guinéenne.
Habitat
Elle vit essentiellement dans des savanes proches de lisières de forêts et
au bord des cours d’eau.
.Mode de vie de cette tortue
C’est une espèce craintive et discrète et est principalement active le matin
et en soirée. Entre ces deux pics d’activité intense, (thermorégulation,
recherche de la nourriture, et accouplement) elle demeure immobile sous
un tas de feuilles sèches ou dans sa cachette.
Elle est principalement active pendant la saison des pluies et demeure
engourdie durant toute la saison sèche dans ses retraites coutumières (tas
de végétaux, litières de forets claires, cavités dans le sol)
Alimentation
La Kinixis Bellianna Nogueyi est omnivore. Son régime alimentaire varie
en fonction de la saison. Elle se nourrit de plantes, fruits, baies, champignons et divers invertébrés. Elle s’alimente beaucoup en saison des
pluies. En période sèche elle mange peu ou pas du tout mais a besoin de
boire beaucoup. Elle se baigne d’ailleurs régulièrement et lorsqu’elle estive elle s’enterre dans un endroit abrité et humide de manière à éviter au
maximum une déshydratation que pourrait lui être fatale
Reproduction
La parade d’accouplement commence par une reconnaissance olfactive
des femelles. En fonction de la réceptivité de celle-ci , les tentatives d’accouplements sont plus ou moins fructueuses. Si elle n’est pas consentante, la femelle replie la partie postérieure articulée de sa carapace qui de ce
fait empêche toute tentative de coït. Le mâle lui donne alors des coups de
carapace de face, de dos ou de côté, suivant leur position respective. Le
cou tendu à son maximum et la gueule grande ouverte, il tente de lui mordre les membres et la tête sans cependant lui infliger de blessures profondes. Une fois que le mâle a réussi à immobiliser sa partenaire, il lui monte
dessus. Le coït dure entre dix et quinze minutes, durant lequel le mâle
émet des petits cris.
La femelle pond de 2 à 6 œufs. Ces derniers sont blancs, sphériques ou
elliptiques et à coquille dure. Ils mesurent en moyenne de 38 à 45 mm de
long pour une largeur de 30 à 34 mm et un poids variant entre 14 et 30
grammes. Une seconde ponte peut intervenir à un mois d’intervalle de la
première.
La durée d’incubation varie de 120 à 170 jours.
Jean-Claude Christophe
Source : Gazette-tortue - Photos exclusives : Jean-Claude Christophe
ANIMAUX PLURIEL N° 50
Numéro spécial Mars 2016
PAGE 16
Tortue de savane (Centrochelys sulcata)
Description de l’espèce
La tortue de savane, également appelée tortue sulcata ou encore tortue
sillonnée, est la plus grosse tortue continentale. Elle est aussi considérée
comme la troisième plus grosse espèce de tortue terrestre après la tortue
géante des Galapagos (Dipsochelys elephantina) et la tortue géante des
Seychelles (Chelonoidis nigra). La femelle adulte atteint une taille de 50 à
60 cm pour un poids de 60 kg et le mâle atteint 80 cm pour un poids pouvant aller jusqu’à 109 kg. Cette tortue est un véritable bulldozer et quand
elle a décidé de passer à un endroit, rien ne l’arrête.
Carapace
Plus aplatie que celle de la plupart des tortues terrestres, la carapace est
constituée de larges écailles quadrangulaires sillonnées, d’où son autre
nom. Cette carapace peut mesurer jusqu’à 80 cm de long.
La couleur de la dossière est plutôt marron clair voire jaune crème.
Ces coloris lui permettent de se fondre dans son biotope qui se compose
généralement de zones sablonneuses et de bosquets d’acacias.
Les mâles possèdent des gulaires très pointus et en forme de fourche à
l’avant (en Y) tandis que les femelles ont généralement des gulaires qui se
touchent toujours en forme de pointe à l’avant de la carapace. A l’âge
adulte ette fourche leur permet de retourner éventuellement un rival lors
des combats pour l’accouplement.
Retourné sur le dos, son poids énorme l’empêche bien souvent de se remettre sur ses quatre pattes et cette tortue finit par mourir d’épuisement et
de soif.
Aire de répartition de cette tortue
La Centrochelys sulcata provient de l’Afrique sub-saharienne, c’est-à-dire
en Mauritanie, au Sénégal, au Niger, au Mali, au Tchad, en Ethiopie ainsi
qu’au Soudan.
Habitat
Cette tortue vit dans des régions où le climat est rude, car l’été elle résiste
à de fortes chaleurs et l’hiver aux nuits très froides. Pour se protéger de la
chaleur, cette tortue fait des trous allant jusqu’à 4 ou 5 mètres de long pour
une profondeur de 1,5 mètres où elle y puise l’humidité nécessaire pour
survivre. Bien que diurne, elle sort surtout aux heures les plus fraîches de
la journée.
Mode de vie de cette tortue
Le mâle est très violent envers la femelle et il arrive parfois de voir des
griffes arrachées sur les pattes avant mais aussi, quelquefois, la dossière
de la femelle est usée à cause de la fréquence du mâle à lui monter dessus durant la journée.
Les habitants du Sahel l’utilisent parfois, vivante, comme tabouret.
Alimentation
La Centrochelys sulcata est comme la plupart des autres espèces terrestres, une tortue omnivore et opportuniste.
Dans son milieu naturel, son alimentation est principalement constituée de
plantes, de racines ainsi que des excréments d’animaux. Ou des charognes pour les protéines qu’elles contiennent. Elle ne néglige pas non plus
les insectes.
Reproduction
Les accouplements s’observent durant le printemps et l’été, après la saison des pluies..
La femelle effectue deux à trois pontes de 15 à 30 œufs pouvant même
atteindre 6 par an. La période d’incubation dure de 3 à 4 mois.
La femelle place ses œufs dans un
trou de 30à 40 cm qu’elle recouvre
de sable.
Les jeunes grandissent assez vite
les premières années, atteignant
près de 3 kg à l’âge d’un an.
Jean-Claude Christophe
Source : Gazette-tortue
Photos : Sources diverses
ANIMAUX PLURIEL N° 50
Numéro spécial Mars 2016
PAGE 17
Tortue au cou de serpent
La Macrochelodina rugosa, encore appelée Chelodina
rugosa est une tortue qui possède un grand cou
(macro) semblable à un serpent. Elle possède une
carapace rugueuse, (d’où son nom de rugosa) avec
des motifs plus ou moins étoilés.
Carapace
La carapace est aplatie, oblongue (de forme allongée), striée et rugueuse
(d’où le nom de rugosa pour cette espèce). Elle est de couleur noire mais
peut virer au beige foncé au fil des mues. Les écailles vertébrales sont
longues et étroites. La carapace ne possède pas de partie mobile.
Plastron de cette espèce
Cette tortue possède une écaille ventrale intergulaire, cependant celle-ci ne
sépare pas complètement les écailles gulaires, ni les écailles pectorales.
Seules les écailles humérales sont détachées par cette écaille intergulaire. Le
plastron plus clair que la carapace est de couleur jaune beige avec parfois
quelques petites taches marron clair.
Membres, queue et cou
Les pattes sont palmées. Le cou est long et peut atteindre les trois quarts de
la carapace.
Tête
Elle est de forme triangulaire, aplatie. Le front est concave et on peut noter
deux barbillons sous le menton.
Aire de répartition de cette tortue
Les macrochelodina rugosa à l’état sauvage se répartissent au nord de
l’Australie et au sud de la Nouvelle-Guinée. Elles vivent sous un climat
tropical humide, voire équatorial avec une saison chaude et humide et une
autre saison chaude et sèche.
Habitat
Ces tortues peuplent les ruisseaux, les cours d’eau claire lorsque le climat le
permet. Lors de la saison sèche elles privilégient la boue, dans laquelle elles
s’enfouissent pour échapper aux prédateurs. Elles sont carnivores et se
nourrissent de petits invertébrés et de poissons.
Dimorphisme sexuel
Les mâles ont une queue plus large et plus longue que celle des femelles.
Le cloaque est situé bien à l’arrière.
Reproduction
Les macrochelodina rugosa ont la caractéristique de pondre sous l’eau.
Leurs œufs mesurent environ 3,6cmX2,6cm, ils sont blancs et
imperméables. Ils éclosent après 90 à 180 jours d’incubation.
A l’âge adulte les tortues mesurent entre 20 et 30 cm, mais dans la nature les
scientifiques ont déjà trouvé des spécimens mesurant plus de 35 cm de
carapace.
Prédateurs
Cette espèce possède différents prédateurs comme les porcs et les buffles
qui peuvent piétiner les nids des tortues. Les porcs peuvent aussi manger les
tortues juvéniles, de même, un batracien appelé « bufo marinus » introduit en
1935 par l’homme. Ce batracien concurrence ces tortues sur leur propre territoire. Enfin, un autre prédateur de taille pour ces tortues : les aborigènes qui
les apprécient pour leur chair. La viande de ces tortues apporterait de la force
et aurait une action sur les maladies respiratoires, d’après les dires des
populations locales.
Au nord de la terre d’Arnhem en Australie, se trouvent des fermes encore
appelées « ranching » qui reproduisent et élèvent des tortues locales dont les
Macrochelodina rugosa car leur nombre dans la nature décroit
fortement. Cependant ces fermes pratiquent également la vente des
tortues aux populations locales, dans le but d’un rendement économique
profitable pour l’entretien des fermes.
Jean-Claude Christophe
Source : Gazette-tortue - Photos Wikipedia
ANIMAUX PLURIEL N° 50
Voir également un autre article sur cette tortue sur notre site
dans la revue Animaux Pluriel 22 de mars 2009
Numéro spécial Mars 2016
PAGE 18
Tortue Alligator (Macrochelys temminckii)
Famille : Chelydridae
Genre : Macrochelys
C’est la plus grosse tortue d’eau douce de l’Amérique du nord. Elle peut
atteindre 100 kg pour une taille moyenne de 75 cm, sachant toujours que
les mâles sont plus grands que les femelles.
Cette espèce est le seul reptile au monde à posséder un leurre pour appâter ses proies : un appendice mobile sur la langue, qui attire les poissons.
Carapace
Cette espèce possède des marginales très dentelées, sa carapace est
souvent recouverte d’algues, ce qui accentue son aspect organique et lui
permet de se dissimuler dans la végétation aquatique. Elle est de couleur
très foncée, grise, marron ou vert olive, mais plus généralement brun noir.
La tortue alligator peut être immédiatement distinguée d’une tortue commune par ses trois rangées de plaques pointues et proéminentes sur la
carapace.
Tête
Elle n’est pas capable de rentrer toute sa tête. Elle dispose d’un bec caractéristique muni d’un appendice sur la mâchoire du haut et sur la mâchoire
du bas.
La tortue alligator possède une très puissante mâchoire.
Cette espèce est caractérisée par une tête large et lourde.
Aire de répartition de cette tortue
Cette espèce est endémique des Etats-Unis. Elle se rencontre au Kansas,
en Iowa, en Indiana, en Illinois, au Tennessee, au Kentucky, au Missouri,
en Oklahoma, au Texas, en Arkansas, en Louisiane, au Mississipi,
en Alabama, en Géorgie et en Floride.
Reproduction
La tortue alligator atteint sa maturité sexuelle entre 11 et 13 ans pour les
deux sexes. Certins spécimens de l’espèce vivant en captivité dépassent
l’âge de 70 ans.
Cette espèce ne pond qu’une fois pas an, 9 à 52 œufs (25 en moyenne);
Elle construit ses nids dans le sable ou dans un sable mélangé à du limon
et des alluvions organiques.
Le succès des pontes est très variable en captivité. Même dans les nids
sauvages protégés des prédateurs, 78 % seulement des œufs éclosent.
Incubation de 80 à 150 jours.
Il arrive parfois que les nouveaux nés soient vendus en Asie en tant
qu’objet de décoration.
Alimentation
C’est une tortue opportuniste, mais essentiellement carnivore qui consomme divers poissons, écrevisses, moule, mollusques, petits alligators,
oiseaux, mammifères, salamandres, crabes, escargots et même des
tortues !
Elle consomme également des racines de bruyère, des raisins sauvages
et des glands.
Prédateurs
Ces tortues sont convoitées par les ratons laveurs. Les juvéniles ou
nouveaux nés sont dévorés par les poissons, les oiseaux et les loutres.
L’homme est le seul prédateur des spécimens adultes, fortement exploités
pour leur chair destiné au marché intérieur et au commerce international.
Jean-Claude Christophe
Source : Wikipedia
Photos : faunaexotica.net
ANIMAUX PLURIEL N° 50
Numéro spécial Mars 2016
PAGE 19
Tortue de la Mary River (Elusor Macrurus)
Famille : Chelidae
Genre : Aquatique pleurodire
Carapace
C’est une tortue qui atteint une taille imposante à l’âge adulte pour plus de
40 cm chez le mâle et pas moins de 30 cm chez la femelle. Le dos est
brun, rouille ou noir.
Les mâles ont une longue queue aplatie transversalement. Le dos est
brun, rouille ou noir. La carapace présente un enfoncement ovale en son
centre.
Plastron de cette espèce
Le ventre est gris. Le plastron est presque plat deux fois plus long que
large. Les pattes arrière sont larges ce qui lui permet de nager rapidement.
Tête
Sa plus grande particularité est de présenter une « toison » d’algues sur la
tête et la carapace qui lui donne un air bien singulier ! Cette crinière a
avant tout pour but de la camoufler telles des pierres recouvertes d’algues,
Le menton a deux barbillons.
Aire de répartition de cette tortue
C’est une tortue aquatique endémique du continent australien . Elle est
présente, comme son nom l’indique, dans la Mary River au Queensland et
dans ses affluents entre les villes de Tiaro et de Kenilworth.
Habitat
Cette tortue a un avenir bien incertain. En effet, la tortue de la Mary River
est devenue une emblème pour les protecteurs de la nature en Australie,
elle fait hélas, elle aussi de la longue liste des espèces de tortues en danger. Et pour cause : les projets du gouvernement de l’Etat de Queensland
sont la construction d’un barrage sur la Mary River ce qui pourrait faire
s’éteindre les populations de tortues encore présentes.
La végétation luxuriante qui fournit alimentation et cachettes disparait également. Les animaux meurent de faim, leur reproduction s’arrête...
Mode de vie de cette tortue
Elle se nourrit d’algues filamenteuses à l’âge adulte, ressemblant à celles
présentes sur sa tête et sa carapace. Une autre particularité de cette tortue surprenante est la présence de structures comparables à des
« poumons » dans son cloaque et qui lui permettent en partie de
« respirer »ou du moins exploiter l’oxygène présent dans l’eau, la qualité
de son milieu et son oxygénation sont donc deux choses très importante
pour sa survie.
Alimentation
Adulte, elle est essentiellement herbivore, se nourrissant d'algues, de plantes aquatiques, de graines et de fruits accessoirement de larves aquatiques d'insectes, exceptionnellement de moules (Velesuio ambiguus) et
d'œufs d'animaux aquatiques. Les jeunes se nourrissent principalement
d'insectes.
Reproduction
La saison des amours va d'octobre à décembre ; la maturité sexuelle est
atteinte vers 25 ans chez les femelles, 30 ans chez les mâles. Chaque
femelle pond 12 à 25 œufs au même endroit toutes les années. Les œufs
éclosent au bout de 50 jours d'incubation, entre décembre et février.
Jean-Claude Christophe
Source : Gazette-tortue
Photos : Chris Van Wyk
ANIMAUX PLURIEL N° 50
Numéro spécial Mars 2016
PAGE 20
Tortue à cou caché (Pelomedusa subrufa)
Ordre : Chéloniens
Sous-ordre : Pleurodire (Période géologique du crétacé, repliant leur cou
en « S » dans le plan horizontal.
Famille : Pelomedusidae
Genre : Pelomedusa
C’est une espèce qui comprend 3 sous-espèces :
Pelomedusa subrufa subrufa , découverte en 1788 :
Les écailles pectorales se réunissent au niveau de la ligne médiane du
plastron.
Pelomedusa subrufa olivacea (1812) :
Les écailles pectorales ne se rejoignent pas et sont séparées par les écailles humérales.
Pelomedusa subrufa nigra (1863) :
Les écailles pectorales se réunissent uau niveau de la ligne médiane du
plastron. Des triangles noirs apparaissent sur les écailles marginales du
plastron.
Caractéristiques de la Pelomedusa subrufa
Taille adulte : 25 à 30 cm de carapace.
Munie de 5 griffes par patte.
Une dossière plate de forme ovale de couleu marron ou vert olive.
Avec une tête bien sympathique.
Espérance de vie : 10 ans.
Elle fait partie des espèces de tortues aquatiquesn’ayant pas les pattes
palmées, c’est pour cela qu’elle n’est pas une excellente nageuse.
Dimorphisme sexuel : queue longue et large chez les mâles alors que
chez les femelles la queue est courte et fine.
Distribution et habitat de cette tortue aquatique
La Pélomedusa subrufa est répandue dans tout le continent africainau sud
du Sahara, mais aussi à Madagascar, Yémen et Arabie Saoudite. Elle
occupe principalement les lieux marécageux.
Cette espèce n’hiberne pas.
Reproduction
La période de reproduction varie selon les latitudes, au printemps ou en
automne. Après avoir reniflé l’orifice cloacal, le mâle se maintient sur sa
partenaire à l’aide de ses griffes, il peut également mordre la queue et les
pattes de cette dernière.
La maturité sexuelle intervient entyre 5 et 7 ans en milieu naturel.
Après une ponte pouvant atteindre une quarantaine d’œufs, la femelle
enterre ces derniers profondément. Les œufs sont formés d’une coquille
molle et mesurent entre 25 et 40 mm de long pour une largeur de 15 à 30
mm avec un poids compris entre 3 et 15 grammes.
Environ 90 jours après, l’éclosion intervient, les nouveaux-nés ont une
taille entre 25 et 35 mm.
Alimentation de la tortue à cou caché d’Afrique
C’est une espèce exclusivement carnivore. Se nourrissant surtout d’insectes, vers, mollusques, jeunes volatiles, petits reptiles, poissons, etc… Elle
peut chasser seule ou en groupe. Elle est aussi charognard quand l’occasion se présente et l’on retrouve parfois plusieurs spécimens en train de
dévorer un cadavre d’animal. De plus, elle n’hésite pas à traquer un volatile et le noyer avant de le dépecer.
Protection de la Pelomedusa subrufa
Bien que la Pelomedusa subrufa soit encore nombreuse dans son aire de
répartition, elle est souvent déterrée par les villageois.
Consommée malgré sa
petite taille et revendue
par des enfants lors de la
saison
des
pluies,
cette espèce ne dispose
d’aucun statut spécifique au
niveau protection.
Jean-Claude Christophe
Source : Wikipedia
Photos : faunaexotica.net
ANIMAUX PLURIEL N° 50
Numéro spécial Mars 2016
PAGE 21
La Pro-Nutrition
Le meilleur sans concession
Prestige la ligne "bien-être"
pour accompagner votre chien tout le long de sa vie
PRESTIGE Puppy
PRESTIGE Junior Maxi
Chiot : du sevrage à 6/7 mois
Chienne : en gestation et/ou en lactation
Chiot de grande race, aliment de croissance
après l’aliment Puppy
- Les extraits de plantes associés aux fructo-oligosaccharides
assurent une excellente hygiène digestive et une meilleure
résistance immunitaire.
- Des ingrédients hyper digestibles (œuf, flocons de maïs,
amidon pré-cuit, poissons, riz…) sécurisent le système digestif
- L’argile, le charbon végétal (capteur de toxines) et la levure de
bière protègent la flore intestinale.
- Les ingrédients hyper digestibles sécurisent le système digestif
du chiot
- L’apport de cartilage hydrolysé, de glucosamine renforce les
articulations et les os
- L’argile, le charbon végétal (capteur de toxines) et la levure de
bière protègent la flore intestinale
PRESTIGE Adulte
PRESTIGE Activ’
Chien de toute race,
en bonne santé et en activité normale
Chien de toute race, ayant une activité soutenue, sportif, de chasse ou vivant à l’extérieur
- Le maintien d’un poids optimal est assuré par l’équilibre entre
- Energie optimisée : la lécithine assure une excellente assimi-
les protéines et l’énergie, garantie d’un bon
fonctionnement de l’organisme
- La forme de la croquette favorise la préhension pour l’ensemble des races.
lation des apports de lipides, principale source énergétique
- Une énergie métabolisable élevée ( 4000 kcal)
- Des teneurs élevées en vitamines C, E et en sélénium, protègent les cellules de l’organisme contre le stress oxydatif plus
élevé chez les chiens actifs
- Les polyphénols des fibres de pomme permettent le bon fonctionnement des cellules musculaires.
PRESTIGE Adulte Sensible
PRESTIGE Adulte Sensible
poulet/canard/dinde
agneau/riz
Chien sensible aux allergies
ou délicat
Chien sensible aux allergies
ou délicat
- Sans blé ni soja et formulée avec des ingrédients nonallergisants (œuf, avoine décortiquée)
- L’artichaut, hépato-protecteur naturel, évite toute surcharge du
foie et permet un bon fonctionnement digestif
- Une recette avec des viandes exclusivement de volailles :
poulet, canard et dinde.
ANIMAUX
- Sans blé ni soja et formulée avec des ingrédients nonallergisants (œuf, avoine décortiquée)
- L’artichaut, hépato-protecteur naturel, évite toute surcharge du
foie et permet un bon fonctionnement digestif
- Une recette riche en viandes (agneau, volaille)
PRESTIGE Light/Stérilisé
PRESTIGE Senior
Chien ayant tendance à l’embonpoint
et/ou castré
Chien âgé de plus de 7 ans
sans signes physiologiques aggravés
- Une recette hypocalorique et une teneur élevée en fibres de
- Sans ajout de sel pour éviter la fatigue du cœur et la rétention
pomme permettant de diminuer l’apport calorifique tout en
préservant le volume de la ration
- Le bon équilibre entre fibres solubles (pomme et pulpes de
betterave) et fibres insolubles (fibres de fève) assurent la
régulation du transit digestif
- Les levures de bière sécurisent la digestion.
d’eau
- La teneur en protéines est adaptée au maintien de la masse
musculaire
- La teneur élevée en cellulose évite la prise de poids
- Le rapport phospho-calcique adapté pour éviter la surcharge
des reins et assurer l’assimilation du calcium
- Les levures de bière régulent le transit digestif
ANIMAUX PLURIEL N° 50
Numéro spécial Mars 2016
PAGE 22
PLURIEL N°
PRESTIGE Puppy Mini
PRESTIGE Adulte Mini
Chiot de petite race
Chienne : en gestation et/ou en lactation
Chien adulte de petite race
(poids inférieur à 10 kg)
- Les extraits de plantes associés aux fructo-oligosaccharides
assurent une bonne hygiène digestive et une meilleure
résistance immunitaire.
- Des ingrédients hyper digestibles (œuf, flocons de maïs,
amidon pré-cuit, poissons, riz…) sécurisent le système digestif
- L’argile, le charbon végétal (capteur de toxines) et la levure de
bière protègent la flore intestinale.
- Une taille de croquette adaptée à la préhension des chiens de
petite race
- Le rapport entre les protéines et l’énergie assure un maintien
d’un poids optimal
- Recette spécialement formulée pour éviter le tartre à travers les
apports de fibres et un équilibre ionique favorable à la fixation
du calcium sur les dents
Crocktail, les menus "expert"
pour le bien-être de votre chat
CROCKTAIL Chaton
CROCKTAIL Sensitive
Chaton
Du sevrage à 12 mois
Chat sensible, à préhension délicate et/ou
sujet à des troubles digestifs et urinaires
- Teneur élevée en protéines pour assurer une croissance optimale
- Les extraits de plantes associés aux fructo-oligos-sacharides
assurent une excellente hygiène digestive et une meilleure
résistance immunitaire
- Des ingrédients hyper digestibles (œufs, flocons de maïs,
fécule de pomme de terre, poissons…) sécurisent le système
digestif du chaton
- Les plantes ajoutées (la busserole et la canneberge, la bruyère,
la bergerette du Canada, ont des vertus phytothérapiques
préventives des troubles urinaires
- Des ingrédients hypoallergéniques assurent une digestion
sécurisée
- Des ingrédients hyper-digestibles favorisent un bon fonctionnement du transit digestif
- La teneur en matières minérales est limitée afin d’éviter la
surcharge rénale
- un équilibre du rapport méthionine/protéines optimal et une
balance ionique ( sodium/potassium) participent à la prévention des calculs urinaires
crocktail Stérilisé/Light
Chat stérilisé
et/ou ayant tendance à l’embonpoint
- Une recette hypocalorique, la teneur élevée en fibres diminue
l’apport calorique tout en maintenant un volume de ration
équivalent
- Des ingrédients hyper-digestibles assurent une digestion
sécurisée
- La teneur en matières minérales est limitée afin d’éviter la
surcharge rénale
- un équilibre du rapport méthionine/protéines optimal et une
balance ionique ( sodium/potassium) participent à la prévention des calculs urinaires
CROCKTAIL Multicroquettes
Chat adulte sensible aux goûts diversifiés
- Des ingrédients variés : volaille, légumes...
- La teneur en matières minérales est limitée afin d’éviter la
surcharge rénale
- L’ajout d’acidifiant assure un pH urinaire qui participe à la
prévention des calculs urinaires
CROQUETTES PROFESSIONNELLES
CHIENS
Puppy
Junior Maxi
Adulte
Activ’
Light/Stérilisé
Senior
Protect Dermato
CHATS
Chaton
Sensitive
Multicroquettes
Stérilisé/Light
Protect Urinary
DIVERS :
Chaîne, laisse, collier, muselière, gamelle, distributeur, répulsif, insecticide, sifflet, jouet, cage
corbeille
TOILETTE : Shampooing, serviette, parfum, déodorant, brosse, peigne, démêlant, coupe ongles, dentifrice
Contactez SYMAR
Rue 67 n° 29 - Angle Bd G. Eyadéma 02 B.P. 20198 - LOME 02 (TOGO)
(Près des rails) TOKOIN-FOREVER
Tél. /Fax : (228) 22-26-01-68
E.mail : [email protected] / [email protected]
Site web : http://symar.togo.free.fr/
Ouvert du lundi au vendredi de 08h00 à 12h30 et de 14h00 à 17h30 - samedi de 08h00 à 12h00
ANIMAUX
ANIMAUX PLURIEL N° 50
Numéro spécial Mars 2016
PAGE 23
PLURIEL N°
Lu dans la presse
La tortue bicéphale Janus fête ses
dix ans
A Genève, une tortue à deux têtes va fêter lundi son dixième anniversaire. (ATS) septembre 2007
Un âge avancé pour un animal ayant une telle malformation. Pour marquer le coup, les responsables du Musée d'histoire naturelle
organisent une petite cérémonie.
Janus en Avril 1998
et en Mai 2008
La tortue, surnommée Janus, en référence à la divinité romaine présentant deux visages, a vu le jour le 3 septembre 1997 dans une couveuse du muséum de Genève (Suisse). Comme les animaux souffrant d'anomalies n'ont que très peu de perspectives de survie, le petit
reptile a fait l'objet de soins attentionnés.
Un miracle
Jean-Claude Régnier, qui était alors en charge de l’animalerie, a eu la surprise de découvrir une tortue à deux têtes de sexe mâle née
d’un des œufs qui lui avaient été confiés pour éclosion. Cette tortue si particulière, qui avait besoin de soins personnalisés, est restée au
Muséum avec l'accord de ses propriétaires. Depuis 10 ans, nombreux sont les visiteurs à venir l’observer dans le hall du Muséum, et la
carte postale avec la photo de cet animal est la plus demandée!
«Nous sommes parvenus à la faire grandir. Que Janus soit devenue si vieille constitue un miracle», a déclaré à l'ATS Andreas Schmitz,
chercheur au Musée d'histoire naturelle de Genève.
Les naissances de tortues ou d'autres reptiles malformés sont courantes, aussi dans la nature. En liberté, ils n'ont cependant aucune
chance de survie. Ils sont éliminés très rapidement. En détention, la durée de vie de ce genre d'animal est généralement très courte. «Ils
sont très sensibles», a relevé M. Schmitz.
Vedette internationale
Avec ses dix ans au compteur, Janus commence à devenir une célébrité auprès des scientifiques. Lors de la découverte récente d'un
reptile aquatique fossile à deux têtes qui vivait il y a environ 120 millions d'années en Chine, la tortue genevoise a été abondamment
citée dans les revues spécialisées du monde entier.

Star sur internet
© EPA 17/06/2010
Une tortue de mer est devenue, bien malgré elle,
une star sur le site Youtube grâce à une séquence
qu'elle aurait filmée sous l'eau avec une caméra
perdue l'an dernier par un touriste à Aruba, dans
les Caraïbes.
La caméra, intégrée dans un étui étanche, a été retrouvée par Paul Schultz,
un garde-côte américain, à Key West, à la pointe sud de la Floride.
Il explique ainsi qu’ « en janvier, deux mois après que le propriétaire a perdu
son appareil photo, une tortue a croisé le chemin de l'appareil dans la mer et,
c'est difficile de dire comment cela s'est passé, mais elle a réussi à mettre en
marche la caméra et s'est filmée en train de nager. C'est vraiment incroyable. »
Après avoir trouvé l'appareil, M. Schultz a téléchargé la séquence sur internet pour tenter de retrouver la trace du propriétaire. Avec succès. L'homme en question est un soldat néerlandais qui a expliqué avoir perdu son appareil alors qu'il plongeait en novembre à Aruba ,
une île au large du Vénézuela. A se demander comment la caméra a pu se retrouver d’Aruba à Key West, distancées par 1.800 km.
Pour le garde-côte, cela s’explique par les courants marins qui traversent la mer des Caraïbes puis le golfe du Mexique.
Sur la vidéo, on voit d'abord des images sous-marines , puis tout à coup commence une autre séquence dans laquelle la caméra
tourbillonne dans l'eau et une tortue donne des coups dans l'appareil. La séquence vidéo tournée par la tortue a déjà été visionnée par
plus de 850.000 personnes sur Youtube.
ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016
|_ _
PAGE 24
Regard sur les côtes mexicaines
Halte aux pillards d’œufs de tortues - AFP 16/09/2015
Dans la lumière rosée de l'aube, un drone surveille les œufs enfouis dans le
sable par des milliers de tortues venues pondre au cours de la nuit sur cette
plage mexicaine de la côte pacifique, dans l'Etat de Oaxaca (sud du Mexique).
Un peu plus loin, des militaires inspectent les alentours avec un même objectif :
empêcher le vol des œufs déposés par cette espèce en voie de disparition.
Pour neutraliser les voleurs, les autorités mexicaines ont décidé cette année de
renforcer leur dispositif de surveillance en s'aidant pour la première fois de cette
technologie.
Equipés de GPS et transmettant des images vidéos, les drones repèrent les
pillards qui se cachent derrière les cactus qui bordent la plage pour dérober ces
œufs.
Ils servent aussi "à repérer les sentiers" empruntés par les voleurs, indique un
des 20 militaires de la Marine mexicaine déployés sur cette plage, longue de 18
km, près de la ville de San Pedro Huamelula.
Mais certains pillards surgissent parfois aussi sur les plages en groupe, à cheval, une machette à la main et parfois même avec des armes, explique à l'AFP sous couvert d'anonymat ce militaire, allongé dans son
hamac, après une nuit de garde sur la plage.
Il y a cinq ans, se souvient-il, environ 300 pillards armés ont envahi la plage. "Ca ressemblait à la guerre de Troie!"
Si le drone aide à repérer les voleurs, il sert aussi à les dissuader de commettre un forfait qui peut leur coûter jusqu'à 9 ans de prison et
200.000 pesos mexicains (environ 11.900 dollars).
Depuis le mois de juillet, une personne a été détenue et environ 14.000 œufs ont été saisis uniquement à Morro de Ayuta et sur la plage
voisine de Escobilla.
Ces deux plages forment à elles seules le lieu de ponte des tortues olivâtres le plus important au monde: jusqu'à 70.000 tortues peuvent
venir y déposer leurs œufs en une seule nuit, selon les autorités.
Dans cette zone de San Pedro Huamelula, les voleurs d'œufs proviennent essentiellement de la population locale des ethnies Chontale
et Zapotèque, qui traditionnellement les consomment ou les vendent. Mais depuis 1990, le gouvernement a interdit ces pratiques.
Malgré la surveillance, les pillards n'ont pas renoncé et tentent de dérober les œufs au milieu de la nuit, lorsque ces drones dépourvus
d'infra-rouges ne peuvent voler, indique Nereo García, responsable local du service de protection de l'environnement (Profepa).
Les plats à base d’œufs de tortue
Ces œufs alimentent un commerce qui s'étend des marchés du village voisin de Juchitan jusqu'au quartier difficile de Tepito, dans la
capitale mexicaine.
On prête à ces œufs, qui ressemblent à des balles de golf, des vertus aphrodisiaques. Ils sont vendus seulement 30 pesos (1,7 dollar) la
centaine. Dans les restaurants, la demi-douzaine d’œufs cuits est proposée au prix de 60 pesos (3,4 dollars).
Un austère restaurant de Juchitan affiche à son menu une "soupe de poisson super-vitaminée", constituée notamment de palourdes,
d'herbes pimentées et de deux œufs de tortues, vendue 100 pesos.
"Ce plat se vend plutôt bien. Les touristes le consomment par curiosité" indique la serveuse de ce restaurant qui propose aussi des œufs
de tortue bouillis servis sur un lit de salade.
Un "miracle" menacé
Chaque année, entre juillet et mars, six des sept espèces de tortues marines existant dans le monde viennent pondre sur les côtes mexicaines, certaines venant du Japon.
Morro de Ayuta reçoit quasi exclusivement des tortues olivâtres, arrivant par dizaines de milliers pour venir creuser leur nid dans le sable
où elles déposent environ 100 œufs chacune.
Durant la saison 2014, plus de 1,1 million de tortues olivâtres sont arrivées au Mexique contre 994.338 l'année antérieure, selon des
chiffres officiels.
Malgré ce progrès, les autorités ne veulent pas baisser la garde.
Car, outre les pilleurs, les œufs sont aussi les proies des oiseaux et des chiens sauvages, et seulement 35% de ces œufs parviennent
au final à éclore après les 45 jours d'incubation.
Une fois nés, les bébés tortues doivent affronter les prédateurs tandis qu'ils gagnent la mer. Selon les experts, seul un sur mille atteindra
l'âge adulte.
Mais la menace touristique pèse aussi sur cette espèce.
Eduardo Najera, directeur de l'ONG Costasalvaje, craint que des promoteurs immobiliers ne viennent bâtir sur la plage.
"S'ils voient cela, un lieu vierge, bien conservé, avec un potentiel de développement, ils vont vouloir construire des hôtels de 40 étages,
un terrain de golf, un aéroport... et le miracle va se terminer", prévient Najera qui milite pour que cette plage soit déclarée "zone protégée".
ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016
|_ _
PAGE 25
Nouvelle-Zélande, belle initiative
Grand défenseur des animaux, Arron achète des tortues sur
les marchés alimentaires pour leur rendre leur liberté
Dans certaines contrées éloignées, la tortue est un mets apprécié. En soupe,
en ragoût, tout est bien dans le chélonien, comme dit le proverbe. Sauf que les
tortues de mer, parmi les plus appréciées, quelle que soit l’espèce, sont menacées
d’extinction, la faute à la surpêche.
Pour essayer de sauver les tortues, Arron Culling, un Néo-Zélandais, fait tout pour les
secourir des fourneaux.
On recense seulement sept espèces de tortues marines, six d’entre elles sont extrêmement menacées et risquent de s’éteindre si rien n’est fait. La plupart des décès
sont liés à la pêche intensive, ou lorsque les tortues avalent des déchets, elles sont
parmi les premières victimes collatérales de la pollution des mers.
Face à ce problème, Arron Culling, employé de la compagnie minière de PapouasieNouvelle-Guinée, ANITUA, a décidé de se mobiliser. Ne pouvant guère interrompre
la pêche intensive, il a choisi d’essayer de sauver les tortues de mer à son échelle.
Avec son collègue de travail, Mark, ils achètent des tortues, vivantes, pêchées le
matin même, au marché du coin, et les remettent à l’eau.
Leur dernier sauvetage en date ? Ils ont acheté deux belles tortues pour 50 dollars,
ils ont ensuite parcouru les 5 km les séparant de la mer pour relâcher les animaux.
Ce n’est pas la première fois qu’ils sauvent des tortues, puisque sur sa page
Facebook, M. Culling affirme que lui et son coéquipier ont déjà secouru une dizaine
de tortues des marmites locales. C’est vraiment délicat de leur part.
ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016
|_ _
PAGE 26
S.T.G.S.
SOCIETE TOGOLAISE DE GARDIENNAGE
SOCIETE TOGOLAISE DE GARDIENNAGE
ET DE SURVEILLANCE
Depuis 1976, la S.T.G.S. met ses années d’expérience à votre disposition;
aire,
mpor jours
e
t
Pour tous services de gardiennage et de surveillance de :
n
e
lques
ence,

Vos magasins et dépôts
rman ures à que
e
p
n
e
E
h

Vos bureaux et résidences
lques
e que
d

Vos manifestations et autres…

Remplacement de votre gardien
AVEC LA S.T.G.S., LA SECURITE, C’EST UN SOUCI DE MOINS
15, impasse 128/471 & Bd du 13 janvier - BENIGLATO - BP 3262 LOME - TOGO - Tél. : 22 21 09 14 - Fax : 22 20 44 49
Hôtel
belle vue
Restaurant
belle époque
Kodjoviakopé, derrière Ambassade d’Allemagne - Lomé
Tél.: (228) 22 20 22 40 Fax : (228) 22 20 76 28 Cel.: (228) 90-04-13-27 / 99-46-13-27 / 99-49-27-27
Email : [email protected]
Site : www.hotel-togo-bellevue.com
Téléchargement