A la une - Janvier 2015 ( PDF )

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à la une
La lettre du Centre Hospitalier Intercommunal des Alpes du Sud
Nº 5 | Janvier 2015
La nouveauté
Le CHICAS a déménagé !
La fin de l’année 2014 a été synonyme d’importants
changements pour le CHICAS avec l’ouverture de deux
nouveaux bâtiments, le regroupement des services
de l’Adret sur le site Muret et la mise
en service d’un bâtiment de
dialyse neuf qui accueille
également les locaux de la
maison médicale de garde
du gapençais.
C’est une nouvelle étape dans le plan directeur du
CHICAS qui s’est concrétisée à l’automne 2014 avec
l’ouverture de deux nouveaux bâtiments sur le site
Muret.
Le projet de modernisation du CHICAS a débuté
en 2012 avec la construction d’un pôle énergie
et, en février 2013, avec l’extension du service de
radiothérapie et l’ouverture d’un nouveau service
de médecine nucléaire. A la fin de l’année 2013,
c’est un tout nouveau bâtiment de chirurgie qui
a accueilli les différentes spécialités présentes sur
l’établissement. L’ouverture de ce bâtiment avait
e
Cette nouvelle organisation permet une meilleure
cohérence dans la prise en charge des patients, les
néphrologues hospitaliers intervenant auprès des
patients de l’AGDUC.
Quant au nouveau pôle de
gérontologie installé dans le
bâtiment C, il bénéficie d’une
rénovation sans précédent des
conditions de travail et d’accueil
avec un outil moderne et adapté.
Ainsi, l’ensemble des activités
anciennement positionnées sur
l’Adret sont regroupées sur le site Muret. Ce
déménagement permet de rapprocher les patients
et les résidents du plateau technique, évitant la
mobilisation de transports ambulanciers pour
la réalisation d’examen complémentaire. Il rend
également possible la création de nouvelles
activités : développement d’un hôpital de jour,
ouverture d’une unité cognitivo-comportementale,
labellisation de l’unité d’hébergement renforcée,
reconnaissance de 4 lits identifiés soins palliatifs en
SSR gériatrique. Ce faisant, le pôle de gérontologie
du CHICAS propose une filière complète, allant du
court, moyen au long séjour, pour la prise en charge
des personnes âgées et, plus particulièrement,
des patients ou résidents atteints de la maladie
d’Alzheimer ou de maladies apparentées.
« Une nouvelle étape pour le CHICAS
avec une amélioration majeure
des conditions de travail et d’accueil
des patients »
attiré près de 500 visiteurs lors d’une journée
portes ouvertes. Ce sont les conditions d’accueil
(majorité de chambres individuelles, salle de bain
privative, mobilier neuf…), transformées après le
déménagement, qui avaient le plus impressionné.
C’est avec le même objectif que le service de
dialyse a été intégré dans des locaux neufs. Outre
le plus grand confort proposé aux patients dialysés,
ce nouveau bâtiment D a permis la création de
nouvelles salles pour l’entraînement à la dialyse
et la mise en place d’une nouvelle technique
d’hémodialyse appelée l’hémodiafiltration.
Il concrétise également le rapprochement entre
le service public hospitalier et l’association
grenobloise des urémiques chroniques (AGDUC) qui
prend en charge des patients insuffisants rénaux.
Le bâtim
ent
service d D
’hémodia
lys
Ces deux nouveaux bâtiments sont ainsi le
signe d’un dynamisme et d’une transformation
positive de l’hôpital de Gap. Il entend répondre aux
besoins de la population sud alpine en étant un
établissement de proximité pour les habitants du
bassin gapençais mais également établissement
de référence sur le département des Hautes Alpes
et du nord du département des Alpes de Haute
Provence.
La suite ?
Actuellement en construction, le
bâtiment B viendra achever le projet de
modernisation de l’hôpital. Il permettra
d’étendre le service des urgences, d’ouvrir
deux nouvelles salles de bloc opératoire
et d’agrandir le service de stérilisation en
conséquence. Un service de cancérologie
regroupant des lits d’hospitalisation, un
hôpital de jour et l’unité de soins palliatifs
sera également ouvert pour répondre
aux problématiques de cette pathologie.
A cette occasion, l’unité de soins palliatifs
sera transférée dans le nouveau bâtiment.
Entretien
avec le
Dr
Annie‑Vérane
LAMBERT
,
médecin gériatre chef du pôle de
gérontologie‑pharmacie
et les Drs Olivier GUILLEM
et Corinne GAILLARD
,
médecins gériatres
De gauche à droite :
Dr C. GAILLARD,
Dr A.‑V. LAMBERT,
Dr O. GUILEM
Vous venez tout juste de
déménager dans de nouveaux
locaux, qu’est ce que cela change
pour le pôle de gérontologie ?
Dr A.‑V. LAMBERT : Le déménagement a permis de
modifier considérablement les conditions de prise
en charge des patients avec des locaux spacieux
adaptés aux personnes âgées et du matériel neuf
et performant. Les chambres individuelles, les
salles de bain privatives sont un vrai progrès pour le
confort du malade. Pour les équipes, les conditions
de travail sont également nettement améliorées.
Dr O. GUILLEM : L’accès au plateau technique est
également facilité et, de manière complémentaire,
les gériatres peuvent répondre plus facilement aux
demandes d’avis des services spécialisés pour des
patients âgés qui y seraient pris en charge.
Dans quel cadre et avec quelles
ambitions le recrutement du
Dr Corinne GAILLARD a-t-il été
réalisé ?
Dr A.‑V. L. : Le déménagement a rendu possible
le développement et la création d’activités au
sein du pôle. Il a donc fallu, entre autres, renforcer
l’équipe médicale. Le recrutement du Dr C.
GAILLARD s’inscrit notamment dans la dynamique
de développement de l’activité du court séjour de
médecine gériatrique et de l’hôpital de jour.
Dr C. GAILLARD : J’étais très enthousiaste pour
rejoindre le CHICAS. Le pôle de gériatrie bénéficie
de toute la filière de prise en charge des personnes
âgées.
A ce propos, quels types de prise
en charge sont proposés au sein de
l’hôpital de jour (HDJ) gériatrique
du CHICAS ?
Dr O. G. : L’HDJ de gériatrie, qui dispose de cinq
places, répond à une demande croissante de
prise en charge en ambulatoire de la population
vieillissante. C’est un hôpital qui a deux visées :
diagnostique et thérapeutique. Il permet en effet
de réaliser des évaluations globales des patients
accueillis. Les capacités fonctionnelles et cognitives
sont appréciées par une équipe pluridisciplinaire
qui fait intervenir le médecin gériatre, les kinés,
les ergothérapeutes, la diététicienne, etc… L’HDJ
permet de mettre à la disposition des médecins de
ville un plateau technique pour leurs patients âgés
qui bénéficient de tous les examens nécessaires
dans la même journée. La qualité du service est
ainsi augmentée.
Dr C. G. : L’HDJ permet également de traiter les
patients avec des transfusions sanguines ou des
traitements au long cours.
Dr O. G. : C’est aussi le lieu de l’onco-gériatrie
qui consiste à mettre à disposition des personnes
âgées atteintes de cancer tous les moyens de la
filière gériatrique. L’HDJ gériatrique permet de
respecter la temporalité des patients âgés et de
bénéficier du personnel soignant formé à leur prise
en charge globale.
Quels bénéficies retirent les
patients âgés en étant traités pour
leur pathologie cancéreuse ?
Dr O. G. : Le premier des bénéfices est l’amélioration
de la qualité de vie de ces patients. Certains d’entre
eux récupèrent même de l’autonomie grâce à cette
prise en charge. Le traitement permet également
d’éviter des hospitalisations pour ces patients
fragiles.
Une des nouveautés du pôle en
2015 est également l’identification
de quatre lits de soins palliatifs en
soins de suite et de réadaptation
gériatrique (SSRG), qu’est ce que
cela signifie ?
Dr A.‑V. L. : L’identification de 4 lits soins palliatifs
appelés « LISP » est une demande ancienne du pôle
de gérontologie pour le SSRG que l’ARS vient de
reconnaître. Ces LISP permettent de répondre aux
besoins du service qui est régulièrement confronté
à des situations de fin de vie avec des diagnostics
multiples (maladies neuro-dégénératives,
polypathologies, insuffisances cardio-vasculaires
ou respiratoires sévères…). Ces LISP complètent
également la filière de prise en charge des soins
palliatifs sur le CHICAS et le territoire.
Le personnel a-t-il été formé
à cette prise en charge ?
Dr A.‑V. L. : Tout le personnel a bénéficié d’une
journée de sensibilisation aux soins palliatifs par
l’équipe mobile de soins palliatifs (EMSP) ainsi
qu’une journée d’immersion au sein de l’unité de
soins palliatifs avec le Dr DERNIAUX. La proximité
avec l’unité de soins palliatifs et avec l’EMSP est
un atout important. Cela permet de diffuser les
bonnes pratiques et la culture des soins palliatifs.
D’autre part, nous sommes plusieurs médecins au
sein du pôle à avoir suivi un DU douleur et/ou soins
palliatifs.
Actualité
Focus
Soins de support en cancérologie :
acupuncture et homéopathie
Acupuncture
L’acupuncture a un intérêt significatif dans
le cadre des soins de support. Elle demande
une pratique par des médecins habilités ou
des sages-femmes dans leur domaine de
compétence. Une banque de donnée Nationale
Acudoc2 donne la possibilité d’actualiser les
connaissances.
Une première date significative dans l’intérêt
de l’acupuncture en oncologie remonte à
2006. Selon le “National Institute for health
and clinical excellence”, les indications de
l’acupuncture en oncologie sont nombreuses et
concernent : les situations d’échec ou refus des
médicaments analgésiques, les effets iatrogènes
des médicaments (sédation…), les patients
désirant réduire leur médication, des douleurs
pour lesquelles l’acupuncture est susceptible
d’apporter une réponse. Plusieurs symptômes
ou effets secondaires peuvent être soulagés
par l’acupuncture : xérostomie résistante au
traitement médical, nausées ou vomissements
post-chimiothérapie, dyspnée liée au cancer,
troubles vasomoteurs liées au cancer (réfractaires
ou iatrogénicité), asthénie résistante, insomnie,
rectite post-radique, hémorragies vaginales
(cancer pelvien), ulcères post-radiothérapie,
périodes psychologiques particulières dans la
prise en charge de cette maladie où le médecin
acupuncteur saura être attentif aux discours
verbaux mais aussi non verbaux.
L’électro-acupuncture selon un essai contrôlé
randomisé est efficace pour réduire les épisodes
de vomissements dans les cancers du sein traités
par chimiothérapie à fortes doses.
L’acupuncture s’intègre ainsi complètement dans
l’équipe pluridisciplinaire du service oncologie
du CHICAS.
Des réunions
à l’attention
des futurs papas
Homéopathie
Les traitements de support homéopathiques en
cancérologie représentent un apport intéressant.
Le Dr Jean-Claude Karp, praticien attaché au
service d’oncologie-radiothérapie du centre
hospitalier de Troyes et le Dr François Roux ont
réalisé un ouvrage majeur pour cette discipline
Traitements de support homéopathiques en
cancérologie, édition du CEDH.
L’homéopathie ne peut en aucun cas se
substituer aux traitements conventionnels :
elle s’intègre dans une prise en charge
pluridisciplinaire. L’ouvrage du Dr Karp permet un
accompagnement homéopathique “probabiliste”
basé sur les effets secondaires attendus. Un
protocole est ainsi préétabli en fonction des
médicaments anti-cancéreux. Celui-ci pourra
être optimisé en fonction des caractéristiques
propres du patient.
A ce traitement “probabiliste” se rajoute un
traitement correspondant au mode réactionnel
du patient. Chaque patient étant une entité à part
entière, le médecin homéopathe devra trouver le
remède en fonction de la matière médicale et
des règles habituelles de prescription.
Drs Olivier CHAPRON & Michel FAURE
Dr Michel FAURE
« Devenir “papa” vous semble
aller de soi… détrompezvous, il n’en est rien ! » tel est
le credo de ces réunions
“papas” organisées par
le Pôle femme enfant à
destination des futurs pères
au sein du CHICAS.
Etre père aujourd’hui recouvre une signification
différente de celle d’il y a trente ans. C’est pourquoi
le CHICAS propose des réunions sur le thème de la
paternité chaque mois à destination de ceux qui se
préparent à devenir père. Ces réunions, co-animées
par un ou une sage femme et un psychologue,
permettent de poser toutes les questions qui
animent les futurs pères ou d’entendre différents
témoignages d’hommes dans une situation
similaire. Les réunions se déroulent le mercredi soir,
en début de chaque mois.
Les prochaines réunions pour 2015 sont prévues
les mercredis suivants : 11 février, 11 mars, 8 avril,
6 mai, 10 juin, 1er juillet, 9 septembre, 7 octobre,
4 novembre, 9 décembre.
Les réunions débutent à 18h30 devant le secrétariat
de gynécologie.
Pour réserver votre place : numéro de téléphone 04 92 40 61 38
Martine ESPITALLIER, Arnaud MARION,
Louis LE VELER
Les nouveautés du pôle
de gérontologie
• Un hôpital de jour développé.
Secrétariat : 04 92 40 69 04
• La reconnaissance de 4 lits identifiés soins
palliatifs.
• L’ouverture d’une unité cognitivo
comportementale - un article entier sera
consacré à cette nouvelle modalité de
prise en charge dans le prochain numéro
d’A la une.
Brèves
Evaluation externe de l’EHPAD Les Cigalines
(site de Sisteron)
Les conclusions de l’évaluation externe de l’EHPAD Les Cigalines, qui ont été
rendues en novembre, font état d’une très bonne qualité de prise en charge de
la part de l’ensemble du personnel.
8 000€ pour l’espace Snoezelen
Le CHICAS a été destinataire d’une subvention de 8 000€ de la part de la
Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France pour le financement des
équipements et matériels nécessaires pour la salle Snoezelen du pôle de
gérontologie. Cet espace permet par la stimulation des sens d’atténuer les
troubles d’anxiété et cognitivo-comportementaux des patients atteints de la
maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées.
Info
Mouvement du
personnel médical
Fin de fonctions
Le Dr Iskander FNAIECH, chirurgien
viscéral a cessé ses fonctions en novembre 2014.
Recrutement
Le Dr Halidou NIAMPA, chirurgien viscéral
sur le site de Gap en novembre 2014
Le Dr Lionel PELLEGRINI, anesthésiste en
novembre 2014
Formé à Marseille, le Dr PELLEGRINI a réalisé
son clinicat en réanimation neurochirurgicale de
2011 à 2013 avec un intérêt pour l’anesthésie
en neurochirurgie, la neuro-traumatologie et
la réanimation métabolique. A partir de 2013,
il a travaillé au centre hospitalier d’Hyères (Var)
avec une pratique volontairement généraliste de
l’anesthésie. Ce sont les Drs ROUX et LACROIX qui
ont proposé au Dr PELLIGRINI de rejoindre l’équipe
du CHICAS.
Depuis le 5 janvier 2015, l’EHPAD Les Cigalines dispose
d’un pôle d’activités et de soins adaptés (PASA)
de 14 places destinés aux résidents de l’EHPAD atteints
de la maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées.
Défini dans le projet du pôle de gérontologie,
l’ouverture d’un PASA sur le site de Sisteron se
concrétise en ce début d’année 2015. Cette unité,
véritable lieu d’accueil pour les résidents atteints
de la maladie d’Alzheimer ou apparentées, a pour
objectif principal de maintenir voire d’améliorer
les capacités fonctionnelles des résidents qui
y sont accueillis. L’équipe multidisciplinaire en
charge de ce PASA est formée à la prise en charge
des troubles présentés par les résidents.
La décision d’admettre un des résidents au PASA
relève d’une décision d’équipe, validée par le
médecin coordonnateur et en accord avec le
résident ou sa famille. L’unité fonctionne en
journée, de 10h à 17h. Elle permet de proposer
aux résidents des activités qui ont pour but
de maintenir ou de réhabiliter des fonctions
cognitives ou sensorielles et de conserver un lien
social. Chaque matin et après midi, des ateliers
sont organisés : atelier gymnastique douce,
ateliers manuels ou cuisine et préparation des
repas… Un espace Snoezelen a également été
implanté. Cette technique permet, en sollicitant
les sens des résidents, d’atténuer leurs troubles
cognitivo-comportementaux.
Le PASA est situé au 3e étage du bâtiment nord
du site de Sisteron, juste au dessus de l’EHPAD
Les Cigalines.
« Les activités ont pour but de
maintenir ou de réhabiliter
les capacités fonctionnelles
des résidents atteints de
la maladie d’Alzheimer ou
maladies apparentées. »
L’ouverture d’une telle unité vient compléter
l’offre de soins du pôle de gérontologie du
CHICAS en termes de prise en charge des
personnes âgées. Sur le site de Gap en effet,
outre les consultations mémoires, deux unités
sont dédiées à cette prise en charge spécifique :
l’unité d’hébergement renforcée et la nouvelle
unité cognitivo-comportementale.
Complémentaire à l’EHPAD Les Cigalines, le PASA
est un véritable atout dans la prise en charge
des résidents qui nécessitent une attention
particulière du fait de leur pathologie.
Le Dr Smahane TAGUI, recrutée en qualité
de faisant fonction d’interne, dans le service de
cardiologie sur le site de Sisteron en novembre
2014.
Le Dr Emmanuelle SARLON,
médecin de santé
publique au Département
de l’information médicale
(DIM). Interne en santé
publique à Paris puis
médecin consultant
pendant 1 an, le Dr SARLON
a exercé au Groupe
Hospitalier Public du Sud
de l’Oise (Centres hospitaliers de Creil et
Senlis) à partir de janvier 2012. Elle a intégré le
DIM du CHICAS en janvier 2015.
Départ
Le Dr Samia REBAIA, urgentiste sur le site
de Sisteron.
Directeur de publication : Richard Dalmasso
Rédaction en chef : Julia Rondon, directrice adjointe
des achats, de l’offre de soins et coopérations, de la qualité
et gestion des risques, de la communication
Comité de rédaction :
- Joelle Alphand, attachée d’administration hospitalière
à la direction générale
- Ludovic Voilmy, directeur adjoint chargé des ressources
humaines
- Thierry Plissonneau, cadre de santé service de radiothérapie
et médecine nucléaire
- Sébastien Gimbert, aide soignant USLD
Imprimerie des Alpes - Gap
Ouverture d’un pôle d’activités
et de soins adaptés à l’EHPAD
Les Cigalines sur le site de Sisteron
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