Veille Media du 09/03/2017

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
102 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Jeudi 09 mars 2017
Retrouvez les informations sur notre site :
http://www.collectifvan.org
Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1
-----------------------------------------------------------------SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le
racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie,
l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les
articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les
traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média :
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dans votre boîte email. Bonne lecture!
08/03/2017 - Internationale Socialiste
Initiative de l'Internationale Socialiste concernant le génocide
arménien
09/03/2017 - Ambassade de France en Arménie
Presse arménienne : Revue du 4 au 6 mars 2017
09/03/2017 - Collectif VAN
Collectif VAN : l'éphéméride du 9 mars
09/03/2017 - Cercle d'Amitié France-Artsakh
La 1ère chaîne télévisée d’Arménie rend compte des activités du
Cercle d’Amitié France-Artsakh
08/03/2017 - Caroline Galactéros - Figaro Vox
Crise entre Berlin et Ankara : Erdogan défie l'Europe en son cœur
08/03/2017 - Le Vif
Un ancien ministre turc en meeting à Saint-Josse pour soutenir
Erdogan
08/03/2017 - Quentin Raverdy - Le Point.fr
Turquie : le grand pari d'Erdogan
08/03/2017 - Jacques Hubert-Rodier - Les Echos
Le talon d'Achille d'Erdogan
08/03/2017 - Yasin Durak, Mustafa Kemal Coşkun - France 24
Observateurs
Chassés des campus, les universitaires turcs donnent cours dans
la rue
09/03/2017 - Maryline Baumard - Le Monde
Réfugiés : davantage d’arrivées depuis le Liban, moins depuis Erbil
09/03/2017 - Le Matin
La Suisse veut se souvenir de la Shoah
08/03/2017 - İsmail Saymaz - Hurriyet Daily News
40 children abused in two years at refugee camp in Turkey’s
Gaziantep: Court
08/03/2017 - Romandie
Erdogan accuse Berlin de nazisme: "une honte" (président
Commission)
08/03/2017 - L'Express
Karabakh: Hollande évoque de possibles sanctions
09/03/2017 - Lyon.fr
Le président arménien en visite à Lyon ce jeudi
09/03/2017 - NAM
Serge Sarkissian reçu par Claude Bartolone puis par Anne Hidalgo
08/03/2017 - Le Figaro
Turquie: une ONG internationale interdite
08/03/2017 - Le Point
Berlin invoque l'"amitié" pour apaiser la crise avec Ankara
08/03/2017 - BFMTV
Arménie: le président appelle à accentuer la pression sur
l'Azerbaïdjan
09/03/2017 - Le Monde
Tensions germano-turques : Merkel appelle à ne pas laisser
Ankara « s’éloigner plus encore »
09/03/2017 - Yahoo!
Turquie: Merkel prône l'apaisement mais renouvelle les critiques
INFOS COLLECTIF VAN
Initiative de l'Internationale Socialiste concernant le
génocide arménien
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le XXVe Congrès de
l'Internationale Socialiste a eu lieu dans la ville historique de
Carthagène, en Colombie, du 2 au 4 mars 2017, accueilli par son
parti membre, le Parti libéral colombien. Sous le thème 'Pour un
monde en paix, d'égalité et de solidarité', délégués de partis
membres, organisations affiliées et invités de tous les continents
du monde se sont réunis au Centre de Convention de Carthagène
pour le congrès qui était ouvert avec la participation de Son
Excellence le Président de la République, Juan Manuel Santos,
lauréat du Prix Nobel de la paix 2016. Le Collectif VAN vous invite
à lire la résolution de l’Internationale Socialiste sur le génocide
arménien.
Internationale Socialiste
Réunion du XXVe Congrès de l’Internationale Socialiste Carthagène,
Colombie, 2-3-4 mars 2017
Initiative de l'Internationale Socialiste concernant le
génocide arménien
Suite au précédent Congrès de l’Internationale Socialiste, le monde a
commémoré le centenaire du génocide arménien et a vu de nombreux
nouveaux pays, chefs d’État et organisations internationales reconnaître
officiellement ce crime contre l’humanité toute entière.
La réunion du Conseil de l’IS à Genève en décembre 2014, tout en
reconnaissant les avancées continues dans le monde en matière de droits
de l’homme et de prévention des génocides, a judicieusement ajouté le
génocide arménien à l’ordre du jour de son premier Conseil de 2015,
organisé cent ans après le début de cette atrocité.
La réunion du Conseil de juillet 2015 à New York a approuvé un accord
conclu précédemment par les vice-présidents de l’IS d’Arménie et de
Turquie, afin que l’Internationale Socialiste organise une audience spéciale
ou une table ronde sur le thème : « Comment la reconnaissance turque du
génocide arménien peut contribuer à une véritable réconciliation entre la
Turquie et l’Arménie ? » Il était convenu que cette réunion compte sur la
participation des représentants des partis membres de l’IS à la fois
d’Arménie et de Turquie, ainsi que de tout parti membre intéressé, des
experts spécialement invités, d’ONG et autres.
Conforme aux deux décisions prises par le passé sur ce sujet et au soutien
de longue date de l’IS à une résolution juste du génocide arménien, le
XXVe Congrès de l’IS réaffirme sa volonté de travailler avec ses partis
membres arméniens et turcs en vue de faciliter une audience ou table
ronde sur les bénéfices d’une reconnaissance du génocide arménien par la
Turquie pour la réconciliation entre Arméniens et Turcs.
http://www.internationalesocialiste.org/images/dynamicImages/files/FINA
L%20RESOLUTION%20%20ARMENIA-French-2.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95834
Presse arménienne : Revue du 4 au 6 mars 2017
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose de lire cette Revue de Presse parue sur le site de
l'Ambassade de France en Arménie le 9 mars 2017.
Ambassade de France en Arménie
Revue de la presse arménienne du 4 au 6 mars 2017
Politique intérieure
La campagne électorale a officiellement démarré/ Dimanche 5 mars,
les 9 formations politiques en lice pour les élections législatives du 2 avril
ont lancé leur campagne électorale. Le parti Républicain a ouvert sa
campagne en réunissant des centaines de militants et de personnalités
politiques à Erevan lors d’un grand rassemblement, en présence du
président du parti Serge Sarkissian, du Premier ministre et vice-président
du parti Karen Karapetian, de nombreux ministres etc. Prenant la parole,
le président Sarkissian a déclaré qu’avec tout le respect pour ses
adversaires, le parti Républicain était confiant dans le fait qu’il allait
remporter ce scrutin. Il a assuré que l’Arménie deviendra l’Etat le plus
efficace de la région et l’Etat qui se développe le plus rapidement. Il a une
fois encore souligné l’importance d’élections « justes et équitables », de
façon à ce que nul n’ait de doute dans le pays sur leur transparence. « Les
élections conformes à la législation seront la victoire de tous, quel que soit
le gagnant. Ce sera la victoire du peuple, de l’Etat et de la société ».
Evoquant le slogan du parti « Sécurité et progrès », le Chef de l’Etat a
noté qu’aujourd’hui, la chose la plus importante est la sécurité de
l’Arménie et de l’Artsakh, les autres problèmes et difficultés pouvant
trouver leur solution. « Nous garantirons la sécurité de l’Arménie et de
l’Artsakh », a-t-il lancé. Le président a promis que chaque année, les
citoyens du pays constateront une amélioration de leurs conditions de vie,
ces progrès devant être assurés par le Gouvernement de Karen
Karapetian. Le PM, quant à lui, a appelé à une Arménie « indépendante,
sécurisée, juste et intellectuelle ».
L’alliance Tsaroukian a lancé sa campagne électorale dans la région
frontalière du Tavouch, l’alliance « Ohanian-Raffi-Oskanian » au panthéon
des anciens combattants de la guerre du HK où l’ancien Ministre de la
Défense Seyran Ohanian a déclaré aux médias que son alliance conduit à
un « changement de pouvoir », car « il faut dire au peuple que ce n’est
plus possible de tolérer cette réalité, l’injustice et l’ambiance du « tout est
permis ». Le programme de cette alliance promet une augmentation des
salaires et des retraites, dont des salaires des officiers et des militaires
engagés, une exemption du fardeau fiscal pour les PME pendant 5 ans,
tout en assurant où trouver l’argent nécessaire pour financer ces réformes
sociales.
L’amélioration des conditions sociales, l’augmentation des salaires et des
retraites, la lutte contre la corruption, le soulagement du fardeau fiscal
constituent un fil rouge dans les programmes politiques des partis et des
alliances. L’alliance « CNA- parti Populaire » promet de baisser de 25% les
tarifs de l’électricité et du gaz, de supprimer le système obligatoire de
retraite par capitalisation, de diminuer par deux les amendes pour les
infractions routières, qui pèsent lourdement sur les budgets familiaux,
d’augmenter la retraite moyenne à 55 000 drams (100 euros), d’éradiquer
les monopoles économiques, mais aussi politiques. L’alliance de Levon
Ter-Petrossian, qui a opté pour le slogan « Paix, réconciliation et bon
voisinage » prône l’amélioration des relations avec tous les pays voisins et
le règlement des différends régionaux. Selon elle, l’Arménie doit sortir de
cette situation de blocus et de conflit, qui la privent de toute opportunité
de développement.
L’alliance « Yelk » (Issue) promet, en cas de victoire, de lancer des
négociations avec l’UE pour un accord d’association, de faire de l’Arménie
un pays avec une industrie militaire bien développée, une économie
libérale et exemptée de corruption. L’alliance s’engage en outre à faire
porter la part du budget consenti à l’éducation et aux sciences à 3% du
PIB, à multiplier au cours des cinq prochaines années les dotations dans le
domaine de la santé etc. Cette alliance exclut de pouvoir former une
coalition post-électorale avec le parti Républicain.
De même, le parti Démocrates libres promet de conduire le pays vers un
amarrage européen en cas de victoire, de faire porter le salaire minimum
à 111 000 drams (200 euros) au lieu de 50 000 drams aujourd’hui,
d’augmenter les retraites et de diminuer les tarifs du gaz et de
l’électricité…
Le nombre des électeurs est-il gonflé ?/ La Police a publié le nombre
préliminaire des électeurs inscrits sur les listes électorales : au jour du 3
mars, leur nombre s’élève à 2 564 734. Haykakan Jamanak considère ce
chiffre comme étant « loin de la réalité », car, selon des chiffres officiels
communiqués récemment, au 1er janvier 2017, le nombre de la
population permanente en Arménie serait de 2 986 500 personnes. En
d’autres termes, au regard de ces chiffres, le nombre de citoyens de
moins de 18 ans serait de 420 000 dans ce pays, ce qui paraît peu
vraisemblable au quotidien. « Plus l’émigration s’accroît et le taux de
natalité baisse, plus le nombre d’électeurs augmente », écrit Haykakan
Jamanak, qui rappelle que lors du référendum constitutionnel de
décembre 2015 le nombre des électeurs inscrits sur les listes électorales
était de 2 547 916, tandis que la population permanente dans le pays
était de 3 010 600… / Hayots Achkhar, Hayastani Hanrapetoutioun,
Haykakan Jamanak, Golos Arménii
Entretien du président Sarkissian à Euronews
Le président Sarkissian reste vague sur ses projets politiques/
Hayots Achkhar, Hayastani Hanrapetoutioun, 168 Jam, Jamanak et Golos
Arménii rendent compte de l’entretien du président Sarkissian avec
Euronews dans lequel il se félicite de la conclusion des négociations entre
l’Arménie et l’UE sur un accord-cadre, qui, « grâce à la bonne volonté des
parties », ne diffère pas beaucoup du document négocié précédemment. A
la question de savoir si l’Arménie a dû remplacer le document négocié
précédemment à la demande de la Russie, le Chef de l’Etat indique que les
Russes n’ont jamais demandé à l’Arménie de ne pas signer de document
avec l’UE. Ils ont juste prévenu, selon le président, qu’en cas d’accord
d’association avec l’UE, l’Arménie aurait dû payer les approvisionnements
énergétiques à des prix internationaux. M. Sarkissian hésite à dresser des
parallèles entre l’UE et l’UEE, mais relève que l’Arménie prouve, par son
propre exemple, que les deux structures peuvent coopérer. A la question
de savoir ce que l’Arménie peut proposer à l’UE, M. Sarkissian répond :
d’excellents produits agricoles et des hautes technologies. « Mais avant
tout, nous pourrons être un voisin fiable et prévisible pour les Européens ».
Interrogé sur les atouts d’une République parlementaire pour laquelle a
opté l’Arménie, le Chef de l’Etat se dit profondément convaincu que le
modèle parlementaire est plus efficace et garantit de meilleures
possibilités pour la gouvernance d’un Etat. « Ce sera une Arménie chérie
par tout Arménien », dit-il. Par ailleurs, interrogé sur l’absence de son
nom sur la liste du parti Républicain et si cela signifiait qu’il quitterait la
politique active, le président a déclaré : « cela signifie que nous prenons
en compte les préoccupations exprimées par notre opposition sur le fait
que les ressources administratives peuvent être utilisées tout au long du
processus électoral. Cela signifie également que nous créons des
occasions pour les jeunes de s’exprimer en politique ». S’agissant de ses
projets politiques, M. Sarkissian remarque qu’il est le chef du parti
Républicain depuis dix ans et qu’il le reste.
Conflit du HK/ Questions régionales
Les forces armées du HK ont abattu un drone azerbaïdjanais/ Le 4
mars, les forces armées du HK ont abattu un drone azéri de type « Orbiter
» qui effectuait des prises de vues près des positions arméniennes sur la
ligne de contact. Le « Ministère de la Défense » du HK a affirmé contrôler
la situation sur toute la ligne frontalière tant terrestre qu’aérienne./
Rapporté par les agences de presse
Bakou accuse le Kirghizistan de position pro-arménienne/ Selon
Hayots Achkhar, Aravot et Golos Arménii, l'Azerbaïdjan a critiqué le
Kirghizistan pour avoir refusé de soutenir une déclaration conjointe des
Etats membres de l’Organisation de coopération économique réunissant
10 Etats musulmans. Lors d’un sommet de cette organisation tenu à
Islamabad, ceux-ci ont adopté une déclaration, appelant, entre autres, à
une résolution du conflit du HK dans le cadre de l’intégrité territoriale de
l’Azerbaïdjan. Le Kirghizistan a toutefois refusé de soutenir les
formulations anti-arméniennes de cette déclaration. Haykakan Jamanak
relève que dans le contexte des agissements anti-arméniens du
Kazakhstan et de la Biélorussie, partenaires de l’Arménie dans le cadre de
l’OTSC et de l’UEE, cette prise de position du Kirghizistan, également
partenaire de l’Arménie dans le cadre de ces organisations, paraît
exemplaire.
Arménie-Russie
Moscou ne s’opposerait pas à un accord entre l’UE et l’Arménie si
celui-ci respecte les engagements de l’Arménie envers l’UEE/
Hayots Achkhar, Hayastani Hanrapetoutioun et Golos Arménii couvrent la
visite en Arménie du président de la Douma russe Vyatcheslav Volodine, à
la tête d’une délégation parlementaire. Le président de la Douma a été
reçu par Serge Sarkissian et le président de l’AN, Galoust Sahakian, avec
lesquels il a discuté de la coopération parlementaire entre les deux pays,
mais aussi dans le cadre des organisations internationales. Les quotidiens
attirent l’attention sur le fait que le président de la Douma s’est rendu à
Erevan le lendemain de la visite du président Sarkissian à Bruxelles. Dans
un entretien avec RFE/RL, Leonid Kalachnikov, président de la commission
parlementaire russe chargée des relations avec les anciennes républiques
soviétiques, qui figurait au sein de la délégation du président de la Douma,
a déclaré que Moscou ne s’opposerait pas à un accord entre l’UE et
l’Arménie si celui-ci respecte les engagements de l’Arménie envers l’Union
économique eurasiatique. « Il vous suffit de respecter ces normes parce
que sinon, vous pouvez voir, par exemple, ce qui se passe actuellement
en Moldavie. J’étais là-bas récemment. Après avoir signé l’accord
d’association avec l’UE, ils ont perdu un tiers de leur PIB et l’ensemble du
marché russe parce qu’ils n’étaient pas en accord avec la Russie. Et
qu’ont-ils reçu en retour ? Rien, sauf les visas », a commenté le député
affilié au Parti communiste à RFE/RL. « Il faut juste faire attention à l’UE.
Ils se soucient seulement de leur marché. Tous les capitalistes sont
comme ça », a-t-il dit….
Arménie-Etats-Unis
Le chef de la diplomatie arménienne s’est entretenu au téléphone
avec le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson/ Ceux-ci ont passé
en revue l’agenda bilatéral arméno-américain, ainsi que des questions
d’actualité régionale. Le Secrétaire d’Etat américain a remercié l’Arménie
pour son implication dans les missions internationales de maintien de la
paix et pour avoir accueilli des milliers de réfugiés syriens. Il a assuré M.
Nalbandian que les Etats-Unis poursuivront les efforts en vue de parvenir
à une solution pacifique du conflit du HK. / Hayastani Hanrapetoutioun
Rédaction : Meri Hakobian
TÉLÉCHARGER :
Revue de la presse arménienne du 4 au 6 mars 2017
http://www.collectifvan.org/pdf/01-37-44-9-03-17.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95838
Collectif VAN : l'éphéméride du 9 mars
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique
Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du
Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans
la Rubrique Actions VAN, en cliquant ici
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 9 mars (les événements sont classés du plus
ancien au plus récent) :
9 mars 1893 -- Empire ottoman : dans une dépêche, Paul Cambon,
ambassadeur de France à Constantinople (depuis 1890) signale à Develle,
Ministre des Affaires étrangères du Gouvernement d’Alexandre Ribot : « A
la fin de l'année 1892, des placards affichés dans plusieurs villes et
villages d'Asie Mineure, à Sivas, Merzifon, Ankara, Yozgat et Tchoroum,
invitent la population musulmane à se dresser contre l'administration
tyrannique du sultan. » Hentchak du 25 février 1893, n° 2; AMAE, CP,
Turquie, t. 510, dépêche de Paul Cambon à Develle, de Constantinople le
9 mars 1893, n° 33.
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |
© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Arthur Beylerian, Revue d'histoire arménienne contemporaine I (1995), pp.
9-30.
Imprescriptible : La communauté arménienne de Trébizonde
et le mouvement national (1878-1896)
9 mars 1897 -- Paris : Anatole France, alors qu'il présidait une
conférence organisée par Archag Tchobanian, déclare : « Durant son exil
en France, il [A. Tchobanian] révéla les massacres atroces et méthodiques
dans lesquels périrent trois cent mille Arméniens par l'ordre du Sultan,
monstre de puissance et de faiblesse, despote fou d'épouvante. M.
Tchobanian partage, avec le père Charmetant, l'honneur d'avoir dénoncé
au peuple français cet épouvantable égorgement qui demeurait depuis de
longs mois un secret diplomatique. (...) Le sang des martyrs n'aura pas
crié en vain. une force est avec vous, dispersée, mais puissante, la
sympathie des cœurs généreux et des nobles esprits. »
Imprescriptible - Citations d'intellectuels
9 mars 1919 -- Empire ottoman : les autorités militaires britanniques
firent arrêter par la police turque plusieurs personnes accusées de
complicité dans les massacres arméniens. Cette requête était fidèle au
contenu et à l'esprit de la lettre d'accusation et de mise en garde adressée
le 24 mai 1915 par les ministres des Affaires étrangères de l'Entente à la
Sublime Porte.
Ternon, Yves. Enquête sur la négation d'un génocide, Marseille,
Parenthèses, 1989
Imprescriptible : Enquête sur la négation d'un génocide
9 mars 1920 -- Mandat français en Cilicie : 140 hommes de la Légion
Arménienne sous les ordres du lieutenant Corniot étaient assiégés dans le
monastère de lazaristes d’Ekbès depuis le 9 mars (ils ont été délivrés le 7
avril suivant par la colonne du lieutenant-colonel Laurent). S.H.A.T., 4 H
38, note du Service historique adressée à Daladier, Paris, le 10 novembre
1936 et Du Hays, II, op. cit ., pp. 247 et 250. Raymond H. Kévorkian « La
Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie (1916-1921). »
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |
© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible : La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie (19161921)
9 mars 1921 -- L’espoir d’arriver au prompt établissement d’une paix
générale dans le Proche-Orient ayant été déçu, le gouvernement français
estima nécessaire de conclure un accord spécial avec le gouvernement
d’Angora. Cet accord fut signé, à Londres, le 9 mars 1921, par M. Aristide
Briand et Békir Sami bey. Au point de vue territorial, la France,
mandataire en Syrie, consentait, par cet accord, à une réduction
considérable des limites de ce pays fixées par le traité de Sèvres. Elle
abandonnait, en effet, à la Turquie toute la vallée inférieure du Djihoun et
tout le fond du golf d’Alexandrette et les territoires se trouvant au Nord du
chemin de fer de Bagdad, depuis Tchoban-Bey jusqu’à Nissibin. En
d’autres termes, la Turquie récupérait toute la Cilicie avec les débouchés
donnant accès à la Syrie et la majeure partie des « Confins militaires »
créés au Nord du gouvernement d’Alep. Mandelstam, André. La Société
des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone,
1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.
Imprescriptible : La Société des Nations et les Puissances devant le
problème arménien
9 mars 1942 -- Giuseppe Burzio, chargé d’affaire du Vatican à Bratislava,
envoya un rapport au Vatican où il annonçait l’imminence de la
déportation des Juifs de Slovaquie vers la Pologne. Il conclut son message
ainsi : « La déportation de 80 000 personnes vers la Pologne, à la merci
des Allemands, équivaut à en condamner une grande partie à une mort
sûre. »
PHDN : L’extermination au jour le jour dans les documents contemporains
9 mars 1942 -- Hitler décide l’installation d’un chef suprême des SS et de
la police (HSSPF) dans la juridiction du MBF. Karl Oberg, qui est choisi en
avril, est le représentant personnel d’Himmler en France. Surtout, « les
mesures d’expiation » sont dorénavant de sa compétence.
Violences de masse : Chronologie : Répression et persécution en France
occupée 1940-1944
9 mars 1944 -- 3 791 hommes, femmes en enfants du convoi du 9
septembre 1943 du camp BIIb sont exécutés. A cette date, 1 100
personnes du même convoi étaient déjà mortes d'épuisement. On laisse
en vie quelques médecins ainsi que des jumeaux pour les expériences du
Dr Mengele (soit en tout 75 personnes).
BS Encyclopédie : Auschwitz, camp de concentration nazi
9 mars 1983 -- L'Ambassadeur de Turquie est tué à Belgrade. Raffi
Elpekian et Haroutyoun Levonian (Andranik Poghosyan) sont arrêtés et
condamnés à 20 ans de prison. Ils étaient tous deux membres du
"Commando des justiciers du génocide arménien", une organisation
politique clandestine. Levonian a été libéré après quatre ans de prison.
Elpekian a été libéré après sept ans.
American University of Armenia: This day in armenian history
9 mars 2007 -- A Lausanne en Suisse, la négation du génocide arménien
a été pour la première fois sanctionnée par la justice suisse qui a
condamné Dogu Perinçek, leader du Parti des travailleurs de Turquie, pour
avoir violé la législation antiraciste helvétique interdisant de nier ou
minimiser un génocide. Dogü Perinçek était l’un des animateurs du Comité
Talaat Pacha (l’équivalent d’un Comité Adolf Hitler).
Il avait annoncé : « Au procès à Lausanne, nous allons donner fin aux
prétentions de génocide. La Turquie va gagner. Venez à Lausanne ! [Dogu
Perinçek a par la suite été arrêté en Turquie dans le cadre de l’enquête sur
le gang Ergenekon].
Collectif VAN : Négationnisme turc : le jugement complet du procès
Perincek
Collectif VAN : Négationnisme : Dogü Perinçek réactive le Comité Talaat
Pacha
9 mars 2007 -- Turquie : un article paru dans le journal Hurriyet du 9
mars 2007 rapporte les propos de Yusuf Halaçoglu, le Président de
l’Institut Turc d’Histoire (TTK), tenus lors d’une Conférence de presse le
20 Février 2007 pour donner sa version de l’interruption de sa
collaboration avec Ara Sarafian de l’Institut Gomidas à Londres. Les
recherches communes arméno-turques concernant le génocide arménien
de 1915 en se basant sur le cas de Harput, se finissent donc avant d’avoir
commencé, la partie turque prétextant ne pas avoir d’archives sur le sujet.
Curieux pour un Etat qui proclame à cor et à cri vouloir ouvrir ses
archives... Au sujet des fosses communes de la région de Mardin,
Halaçoglu ajoute : « S’ils trouvent encore quelque chose, nous dirons : ce
sont les Romains qui ont commis le génocide, nous n’étions pas ici à cette
époque-là. » Impayable.
Collectif VAN : Turquie : « ce sont les Romains qui ont commis le génocide
»
Collectif VAN : Génocide arménien : les archives turques ont disparu
9 mars 2010 -- Grande-Bretagne : un article de Robert Fisk, en date du
9 mars 2010, paraît dans The Independent, au sujet du Collège lazariste
d’Antoura, au Liban : « à l’intérieur reposent les poussières d’os et de
crânes et quelques bouts de fémur de 300 enfants, des orphelins
arméniens du grand génocide de 1915, qui, pour certains, ont été forcés
de broyer et de manger les squelettes de leurs camarades afin de ne pas
mourir de faim. Djemal Pacha, l’un des architectes du génocide de 1915,
et la première féministe de Turquie, Halide Edip Adivar, ont aidé à diriger
cet orphelinat de la terreur, dans lequel les enfants arméniens ont été
systématiquement privés de leur identité arménienne ; on leur donnait
des noms turcs, on les forçait à devenir musulmans et ils étaient
sauvagement battus si on les entendait parler arménien. »
Collectif VAN : Robert Fisk : la preuve vivante du génocide arménien
Collectif VAN : Génocide arménien : l’orphelinat de la terreur
9 mars 2010 -- Etats-Unis : Au moment où le Comité des Affaires
Extérieures de la Chambre des Représentants des Etats-Unis adoptait une
résolution reconnaissant le terme de « génocide » pour qualifier les
massacres d’Arméniens de 1915, la chaîne menait un débat autour de la
question. L’émission « Tête à tête » du 9 mars dernier a opposé Yusuf
Halaçoglu, l’ancien président de l’Institut turc d’Histoire (TTK), et Sevan
Nisanyan, journaliste d’origine arménienne. Ce sont les propos tenus par
ce dernier qui ont déplu au Haut Conseil de l’audiovisuel. Afin de
sanctionner la chaîne de télévision, le RTÜK a décidé que celle-ci ne
pourrait diffuser l’émission incriminée qu’après le 13 juillet. Cette décision,
prise le 16 juin, n’a été rendue publique que le 24. En lieu et place de
l’émission interdite, la chaîne devra, en attendant, diffuser une émission
choisie par le RTÜK.
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN - 2010 - Part I
9 mars 2010 -- Suède : La commission des Affaires étrangères de la
Diète suédoise (Riksdag) recommande de ne pas reconnaître le génocide
de 1915. Les partis de l’Alliance au pouvoir ( Le Parti du rassemblement
modéré (en suédois : Moderata Samlingspartie) le Parti du peuple - Les
Libéraux (Folkpartiet liberalerna) le Parti du centre (Centerpartiet), les
Chrétiens-démocrates (Kristdemokraterna)) tont basé leur
recommandation sur « désaccord parmi les chercheurs sur la nature des
événements » et que la reconnaissance d’un génocide n’est pas de la
compétence d’un parlement, mais de juridictions internationales.
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN - 2010 - Part I
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=52434
FRANCE/ARMENIE
VISITE OFFICIELLE A PARIS
Serge Sarkissian reçu par Claude Bartolone puis par
Anne Hidalgo
NAM
La visite officielle de Serge Sarkissian, qui a débuté hier et se termine
demain, a été marquée ce mercredi 8 mars 2017 par un entretien avec
Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale.
Puis, c’est par Anne Hidalgo - aux côtés de Patrick Klugman, Catherine
Vieu Charrier et Pauline Véron - qu’il a été reçu dans les salons de la
mairie de Paris. Dans sa délégation, on trouvait notamment le ministre
des Affaires étrangères Edouard Nalbandian, la ministre de la Diaspora
Hranouche Hakobian, le maire d’Erevan, Taron Margarian, et
l’ambassadeur d’Arménie en France, Viguen Tchitetchian. Après leur
arrivée sous les applaudissements des personnes présentes (dont Lévon
Sayan, Gorune Aprikian, Yves Ternon, Claire Mouradian, Martin Melkonian,
Armen Petrossian, ainsi que des élus de Paris de tous les bords politiques),
ont raisonné les deux hymnes nationaux.
“Quelques mois après avoir été si généreusement reçue à Erevan, je suis
très heureuse de vous accueillir à Paris“ : c’est ainsi qu’a commencé Anne
Hidalgo pour un discours en français traduit instantanément en arménien.
Elle a précisé : “Ce bonheur n’est pas simplement protocolaire : il a à voir
avec la joie des amis quand ils se retrouvent pour partager ce qu’ils ont en
commun et s’enrichir de leur différence“.
La maire de Paris et le président de la République arménien s’étaient
entretenus juste avant la réception, un entretien durant lequel Serge
Sarkissian a remis la médaille de l’honneur de l’Arménie à Anne Hidalgo.
Cette dernière a commenté : “C’est un grand honneur, cette décoration
est le symbole d’une amitié authentique qui nous lie, qui lie l’Arménie aux
Parisiens.“ Elle a félicité Ara Toranian, coprésident du CCAF présent dans
la salle, et Mourad Papazian pour leur travail, ainsi que la diaspora
parisienne qui arrive à “vivre avec les traditions d’ici, et à faire vivre les
traditions de là-bas“.
Elle a ensuite réitéré le fait qu’elle souhaitait affirmer “haut et fort le droit
de l’Arménie à vivre dans la paix.“ Enchaînant : “Paris est et sera toujours
aux côtés du peuple arménien pour défendre la mémoire de sa survie
passé et la sécurité de sa vie présente, l’une et l’autre étant indissociable“.
Elle a aussi réaffirmé son soutien aux Chrétiens d’Orient.
Elle a annoncé, en témoignage des liens d’amitié entre les deux pays,
avoir donné son aval pour dénommer un nom de rue du 11e
arrondissement “Zabel Essayan“, du nom de la romancière et poétesse
arménienne. Une réciprocité dans les échanges entre la France et
l’Arménie qui est, selon Anne Hidalgo, “le propre des grandes amitiés.“
Puis Serge Sarkissian, en arménien traduit instantanément en français,
s’est montré très honoré et ravi d’être reçu par la maire de Paris : “C’est
un grand plaisir de se retrouver ici“. Il a tenu à remercier Anne Hidalgo
pour “la place importante donnée à la coopération décentralisée“. Il s’est
également déclaré reconnaissant envers la maire d’être toujours à “nos
côtés pour les moments importants“, citant son engagement lors du
centenaire du génocide en exemple. Il a aussi officiellement invité Anne
Hidalgo à venir fêter le prochain anniversaire de la ville d’Erevan.
Il a parlé de cette capitale arménienne, où l’on ressent selon lui de plus en
plus “l’esprit de France“. Il a appelé de ses voeux à la création prochaine
d’une maison de France à Erevan et inversement - “Pour se sentir chez soi
dans nos deux capitales respectives.“
S’adressant plus directement à la diaspora arménienne présente dans la
salle, Serge Sarkissian l’a félicitée d’avoir assimilé le meilleur de la France
en y ajoutant une touche d’arménité. “Vous êtes toujours les bienvenus en
Arménie, pour partager votre réussite et pour nous apporter votre soutien
dans les moments difficiles“, a-t-il assuré.
Avant de conclure en remerciant la maire pour avoir éteint en 2015 les
lumières de la Tour Eiffel en souvenir des victimes du génocide, espérant
que ces lumières “restent toujours allumées en signe de notre amitié
indéfectible.“
Ce soir, Serge Sarkissian sera reçu par son homologue français, François
Hollande.
mercredi 8 mars 2017,
Claire ©armenews.com
Claire Barbuti
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=138777
Le président arménien en visite à Lyon ce jeudi
Lyon.fr
Il en profitera notamment pour déposer une gerbe en hommage aux
victimes du génocide arménien.
Serge Sarkissian, président arménien, sera en visite à Lyon ce jeudi. Il
participera notamment à la cérémonie de dépôt de gerbes au Mémorial
lyonnais du Génocide des Arméniens place Antonin-Poncet en fin de
matinée puis sera accueilli à l’Hôtel de Ville par le sénateur-maire Gérard
Collomb.
Il déjeunera ensuite avec la communauté arménienne, très importante, de
l’agglomération lyonnaise (et représentée au conseil municipal, avec le 1er
adjoint Georges Képénékian) puis repartira de la capitale des Gaules en
début d’après-midi.
Rédigé dans Politique le 09/03/2017 à 07h20
http://www.mlyon.fr/156901-le-president-armenien-en-visite-a-lyon-cejeudi.html
FRANCE-ARTSAKH
La 1ère chaîne télévisée d’Arménie rend compte des
activités du Cercle d’Amitié France-Artsakh
Cercle d'Amitié France-Artsakh
Dans un reportage diffusé le 24 février, Hayastan Meg, la première chaîne
télévisée d’Arménie a rendu compte de la présentation faite au Parlement
français de la brochure « 15 questions / 15 réponses sur le HautKarabagh » .
Ce document produit par le Cercle d’Amitié France-Artsakh a pour objectif
de diffuser une meilleur connaissance de l’Artsakh et de ses réalités,
notamment en direction des responsables politiques français.
Le reportage de Hayastan Meg fait la part belle aux responsables du
Cercle et notamment à son président François Rochebloine et à son viceprésident René Rouquet. Hovhannès Guévorkian, représentant du HautKarabagh en France y est également interviewé dans les prestigieux
salons du Parlement.
http://www.france-karabagh.fr/2017/03/la-1ere-chaine-televiseedarmenie-rend-compte-des-activites-du-cercle-damitie-france-artsakh/
TURQUIE
Crise entre Berlin et Ankara : Erdogan défie l'Europe
en son cœur
Figaro Vox


Par Caroline Galactéros
Publié le 08/03/2017 à 17:00
FIGAROVOX/TRIBUNE- Suite à l'annulation de meetings de membres de
son gouvernement en Allemagne, le président turc a parlé de
« comportements nazis ». Pour Caroline Galactéros, ces provocations
montrent que sur la scène internationale, l'Europe n'impresionne plus.
Docteur en Science politique et colonel au sein de la réserve
opérationnelle des Armées, Caroline Galactéros dirige le cabinet
d'intelligence stratégique «Planeting». Auteur du blog Bouger Les Lignes,
elle a publié Manières du monde. Manières de guerre (Nuvis, 2013) et
Guerre, Technologie et société (Nuvis, 2014).
Céder au chantage ou à l'intimidation ne rapporte jamais rien et surtout
pas la liberté ou la paix. Tant que l'on croit pouvoir s'en sortir en
complaisant aux quatre volontés du maitre chanteur, celui-ci triomphe,
nous méprise et nous humilie.
Le Neo-sultan d'Ankara a perdu son sang-froid. Il a vociféré, éructé
grossièrement d'innommables insultes à l'adresse de l'Allemagne qui, dans
un éclair de lucidité, en interdisant quelques meetings visant à mobiliser
les Turcs d'Allemagne en faveur de la réforme constitutionnelle qui doit
parachever le 16 mars prochain, la mainmise du président Erdogan sur
tous les rouages institutionnels du pouvoir, osait brider son offensive
politique interne portée sans vergogne sur le sol germanique. Une
«démocrature islamique» ouvertement conquérante et délirante est donc
en train de s'installer à nos portes, qui tient nos Etats pour quantités
négligeables, simples aires d'intimidation offertes à la mégalomanie de
son chef via l'instrumentalisation de communautés immigrées
transformées malgré elles en armes politiques au service du grand dessein
sultanesque ….Et nous, Européens placides, iréniques et
indécrottablement confiants en l'avenir, poursuivons benoitement avec
elle un «dialogue» sur son adhésion éventuelle à l'UE et, -à prix d'or-, un
«partenariat» migratoire qu'elle menace de rompre à chaque instant si on
ne lui passe pas tous ses dangereux caprices. Comment une telle
agression turque, aussi soudaine qu'infâmante, a-t-elle été possible au
cœur du Vieux continent, en son centre politique et économique? Sans
doute parce que l'Europe est faible, divisée, inquiète de la pression
migratoire qui angoisse ses peuples et menace ses politiciens. Et elle nie
cette réalité et préfère payer le prix croissant de son insondable naïveté
structurelle.
Face à notre pusillanimité, le président turc démontre qu'il ne considère
finalement l'Europe que comme un espace lâche où dépérissent des
nations identitairement avachies qui renoncent à elles-mêmes.
Car les enchères montent. Face à notre pusillanimité, le président turc
démontre par ses réactions qu'il ne considère finalement l'Europe que
comme un espace lâche où dépérissent et se délégitiment
progressivement des nations identitairement avachies qui renoncent à
elles-mêmes, un espace où il doit lui être loisible, comme «à domicile»
(c'est pourquoi cette réaction allemande l'a surpris) de parler à «ses»
communautés qui sont les pions européens de sa stratégie globale
d'influence. Il est vrai que les reculades allemandes face aux exigences
des autorités turques touchant leur importante population en Allemagne
ne se limitent plus à une mansuétude déjà incompréhensible avant la crise
migratoire de l‘été 2015 et le généreux appel de la chancelière Merkel à
l'accueil de tous les réfugiés. Cette «ouverture» a fait long feu et même
fragilisé le pouvoir de celle qui avait voulu prendre le leadership de la
croisade des grands cœurs face au drame syrien. On le sait, il y a en
proportion bien peu de Syriens qui se pressent aux frontières turques,
libyennes, grecques et italiennes…
La faiblesse, le laxisme, l'aveuglement ne font pas une politique. Et n'ont
aucune chance de permettre l'apaisement. Celui qui est à l'offensive
profite juste de notre naïveté timorée. Les failles de l'acclimatation
déficiente des populations musulmanes aux lois, valeurs, et pratiques
démocratiques - ici allemandes mais tout autant françaises-, sont
devenues des gouffres béants sous nos pieds qui promettent des
affrontements gravissimes quand, bien trop tard, nous nous aviserons
enfin de répondre à une provocation de trop. Le président Erdogan porte
le fer au flanc d'une Europe qui le craint et croit avoir besoin de lui pour
refouler des populations migrantes qu'elle n'ose pas déclarer indésirables
pour rester fidèle à ses généreux principes. Ceux-ci sont pourtant devenus
de dangereuses chimères dans le contexte sécuritaire actuel d'un
affrontement civilisationnel instrumentalisé par des groupuscules
ultraviolents, mais aussi par des Etats prosélytes qui repoussent les
frontières de la coexistence pacifique pour pratiquer l'ingérence agressive.
Le neo-sultan qui veut -et qui va parvenir à- concentrer entre ses mains
tous les pouvoirs constitutionnels au sortir d'un référendum qu'il ne peut
perdre, sera le maitre bientôt absolu d'un pays en crise économique dont
les ambitions géopolitiques sont désormais mises à mal par un
rapprochement russo-américain en Syrie où le bon sens semble
étonnamment plus présent que dans les couloirs du Pentagone ou même
du Congrès.
Si Erdogan montre les dents, c'est aussi parce qu'il est actuellement en
position de faiblesse stratégique relative dans un jeu infiniment plus large
que son seul rapport aux Européens.
Car, si Recep Tayyip Erdogan montre les dents et laisse entrevoir sa
capacité de nuisance et de déstabilisation aux Allemands sidérés, c'est
aussi parce qu'il est actuellement en position de faiblesse stratégique
relative dans un jeu infiniment plus large et important pour lui que son
seul rapport aux Européens. Comme toujours, il est important de ne pas
se laisser aveugler par un foyer de crise immédiat, mais de le resituer
dans le cadre du permanent et très vaste marchandage multisectoriel qui
est l'ordinaire, la substance même de la vie internationale. Ainsi, comme
l'UE par exemple, réactive périodiquement le dossier des sanctions, ceux
de l'Ukraine ou de la Crimée en croyant gêner Moscou dans ses
mouvements au Moyen-Orient, Erdogan aboie aussi sur l'Europe qui
critique (enfin!) sa conception autocratique de la liberté de la presse pour
rappeler qu'il ne faut point trop le maltraiter en Syrie ou en Irak, sauf à
prendre le risque d'une déstabilisation majeure de certains pays
européens dont il contrôle les minorités turques ou islamiques….
Car, depuis la reprise en main et la purge massive déclenchée par le
pouvoir après le coup d'Etat avorté du 15 juillet 2016, le pays parait sur
une ligne de crête étroite qui peut faire basculer le régime du président
Erdogan vers le meilleur ou le pire. A l'intérieur, la crise économique et
sociale s'installe, avec un effondrement de 20% de la livre turque depuis
un an, une inflation et un chômage en hausse sensible et un effondrement
du tourisme ; sans parler des attentats islamistes et de la polarisation
croissante de la société, certes voulue par le régime pour s'imposer, mais
qui débouche sur une fébrilité sociale qui n'a pas que des avantages pour
«le Palais».
A l'extérieur, l'opération « Bouclier de l'Euphrate » patine et Erdogan voit
ses calculs territoriaux et d'influence compromis sur le théâtre syrien.
A l'extérieur, l'opération «Bouclier de l'Euphrate» patine et Erdogan voit
ses calculs territoriaux et d'influence compromis sur le théâtre syrien, où
Washington et Moscou semblent s'entendre, discrètement mais sûrement,
pour limiter les appétits sultanesques. En effet, dans le cadre d'une
négociation politique complexe en cours à Genève et Astana autour de
possibles zones d'influences consolidées dans la Syrie future, il s'agit
désormais pour Moscou, Téhéran et donc manifestement Washington, de
contenir l'avancée des forces turques et de leurs rebelles affiliés vers le
sud et notamment vers Raqqa, «capitale» syrienne de l'EI que chacun
convoite. Aussi, les forces kurdes syriennes, regroupées au sein des FDS
(Forces démocratiques syriennes) se sont-elles tout récemment entendues
avec Damas et Moscou (et donc le soutien au moins tacite de Washington)
pour empêcher Ankara et ses rebelles pro-Turcs de pouvoir, en amont de
Raqqa, s'emparer du verrou essentiel de Manbij tandis que le sud de la
ville d'al Bab - elle-même reprise à l'EI par les rebelles pro-Turcs - est en
train de se refermer sur eux grâce à une opportune avancée vers l'est des
troupes de Bachar el Assad et de ses alliés. Les lignes de front comme les
alliances restent évidemment très mouvantes et incertaines, mais ces
derniers mouvements militaires augurent d'une possible négociation
autour d'une zone - désormais sous contrôle syro-russo-iranien- qui
interdirait de facto à la Turquie et à ses «rebelles» une avancée vers
l'Euphrate et réduirait ses prétentions territoriales et politiques, tout en
permettant aux Kurdes (s'ils acceptaient de jouer leur rôle qu'on leur
assigne), de réaliser leur objectif principal: relier leurs cantons d'Afrin et
de Kobane voire de se rapprocher de leurs frères irakiens de la région de
Sinjar. Il est pour l'heure évidemment très hasardeux de jauger la réalité
et la solidité de cette convergence tactique entre Moscou et Washington
avec les Kurdes comme «enjeux-otages», mais on ne peut que constater
qu'elle ne fait pas l'affaire d'Ankara…
La France, pour s'être trop longtemps fourvoyée dans des postures et des
positions dogmatiques, n'est malheureusement plus audible au MoyenOrient.
Pour en revenir à la relation turco-européenne, l'heure est à la décision.
La France, pour s'être trop longtemps fourvoyée dans des postures et des
positions dogmatiques et inefficaces qui l'ont presque totalement «sortie
du jeu» syro-irakien, n'est malheureusement plus audible sur le dossier
syrien comme, d'une manière générale d'ailleurs, au Moyen-Orient. C'est
très grave et notre prochain Président devra s'atteler sans attendre à la
refondation d'une politique étrangère digne de ce nom et propre à faire de
nouveau entendre et compter notre voix sur la scène du monde. Elle reste
cependant une puissance européenne majeure. Un sursaut de lucidité et
de pragmatisme devrait conduire Paris à apporter un soutien sans
équivoque à notre allié allemand face aux vociférations infâmantes du
président Erdogan. Au-delà, il est grand temps pour l'ensemble des
Européens de refuser l'intimidation et le chantage turcs et d'exprimer
unanimement leur solidarité avec Berlin en décidant de clore
immédiatement et définitivement ce processus d'adhésion devenu
inenvisageable même à très long terme. Consentir à poursuivre ce
dialogue qui n'est qu'un marché de dupes, trahit notre faiblesse politique
et culturelle, et démontre dramatiquement combien les dirigeants
européens sont à contretemps du nouveau monde et de ses enjeux
civilisationnels et identitaires, qu'il ne s'agit plus de nier mais de
structurer au profit de la coexistence pragmatique et respectueuse de
nations raffermies.
http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2017/03/08/3100220170308ARTFIG00240-crise-entre-berlin-et-ankara-erdogan-defie-leurope-en-son-coeur.php
Un ancien ministre turc en meeting à Saint-Josse
pour soutenir Erdogan
Le Vif
08/03/17 à 22:30 - Mise à jour à 09/03/17 à 00:45
Source: Belga
L'ancien ministre turc Taner Yildiz a pris la parole mercredi soir à SaintJosse-ten-Node afin de plaider en faveur de la réforme constitutionnelle
turque qui fera l'objet d'un référendum le 16 avril. Ailleurs en Europe,
l'ambition d'Ankara de faire campagne pour le oui est mal vue.
L'ex-ministre de l'Energie s'est rendu rue Royale à l'invitation de l'Union
des Turcs européens démocrates (UETD), qui y dispose de bureaux. M.
Yildiz a invité les ressortissants turcs à voter en faveur de la réforme, qui
doit accorder plus de pouvoirs à l'actuel président, Recep Tayyip Erdogan.
"Nous n'avons reçu aucune information quant à la venue de l'ex-ministre",
a réagi Murielle Deleu, la porte-parole du bourgmestre Emir Kir (PS).
"L'organisation n'a demandé aucune autorisation, mais elle n'en avait pas
besoin, il s'agit d'une initiative privée."
Berlin en crise avec Ankara
Berlin a tenté mercredi de désamorcer la crise diplomatique avec la
Turquie, invoquant leur "amitié" après une semaine d'escalade
diplomatique autour de l'annulation de meetings électoraux pro-Erdogan
en Allemagne, un appel accueilli fraîchement par Ankara.
"Il n'y a pas d'alternative au dialogue, c'est seulement comme ça que, pas
à pas, nous aurons la possibilité de revenir à une relation normale et (...)
d'amitié", a dit le chef de la diplomatie allemande Sigmar Gabriel, à l'issue
d'une rencontre à Berlin avec son homologue turc Mevlüt Cavusoglu.
S'exprimant séparément, ce dernier a rétorqué que c'était à l'"Allemagne
de décider si la Turquie était une amie ou non", lui renvoyant la
responsabilité des tensions. En marge du salon du tourisme de Berlin, il a
néanmoins annoncé la venue dans son pays de "son ami" M. Gabriel,
"aussi vite que possible".
Ingérence
Comme la veille à Hambourg, il a jugé que Berlin tentait de s'ingérer dans
les affaires turques après l'interdiction en une semaine de quatre meetings
en faveur du "oui" au référendum du 16 avril sur le renforcement des
pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan. Le gouvernement d'Angela
Merkel "ne devrait pas prendre parti dans le processus référendaire en
Turquie. (...) C'est une affaire intérieure", a-t-il dit. Ankara estime que
l'annulation successive de manifestations en Allemagne, où vivent 1,4
million d'électeurs turcs, est une tentative de favoriser le non. Le
gouvernement allemand a rejeté ces accusations d'ingérence, soulignant
que l'autorisation de telles réunions publiques dépendait des
municipalités. Ces dernières ont généralement invoqué des questions
logistiques ou sécuritaires pour justifier leurs décisions.
"Peu importe les salles fermées, les stades où nous allons, nous allons
toujours les remplir", a déclaré mercredi soir M. Erdogan sur la chaîne de
télévision publique turque TRT. "Je souhaite vous retrouver. Mes amis y
travaillent en ce moment", a-t-il ajouté à l'adresse des Turcs vivant à
l'étranger : "en Europe où ailleurs dans le monde, personne ne peut
couper le lien émotionnel avec nos citoyens". Selon des analystes, les
responsables turcs cherchent à jouer sur la fibre nationaliste et le
ressentiment vis-à-vis de l'Europe pour marquer des points, le résultat du
scrutin étant incertain.
Importer les conflits
Sigmar Gabriel a aussi demandé à la communauté turque de ne pas
"importer les conflits" qui opposent en Turquie partisans et détracteurs de
M. Erdogan d'une part, et Turcs et Kurdes d'autre part. Cet appel
intervient alors que M. Erdogan s'est dit prêt à faire campagne en
Allemagne, assurant que si Berlin l'en empêchait, il mettrait "le monde
sens dessus dessous".
Ailleurs en Europe, où l'Autriche a prôné d'interdire aux responsables turcs
de faire campagne dans l'UE, l'ambition d'Ankara de faire campagne pour
le oui est mal vue. Mercredi, la mairie de Rotterdam a annulé un
rassemblement prévu ce week-end en présence de M. Cavusoglu. En
Suisse, le canton de Zurich a demandé aux autorités fédérales d'annuler
sa venue dimanche pour des raisons de sécurité.
http://www.levif.be/actualite/belgique/un-ancien-ministre-turc-enmeeting-a-saint-josse-pour-soutenir-erdogan/article-normal-625771.html
Turquie : le grand pari d'Erdogan
Le 16 avril, les Turcs sont convoqués à un référendum
constitutionnel pour donner plus de pouvoirs au chef de l'État. Un
scrutin à l'issue incertaine.
De notre correspondant à Istanbul, Quentin Raverdy
Publié le 08/03/2017 à 16:02 | Le Point.fr
À moins de 40 jours du référendum sur le projet de changement
constitutionnel porté par l'exécutif turc, le jeu des pronostics va bon train,
mais l'issue du scrutin, elle, reste toujours aussi incertaine. « Dans les
mois qui ont suivi le coup d'État de juillet 2016, le président Erdogan
bénéficiait d'une opinion très favorable au sein de la population », rappelle
le politologue Ahmet Insel. « Mais aujourd'hui, on n'en est plus là, les
attentats, les purges, les premiers signes d'une crise économique sont
passés par là », poursuit-il. Depuis le putsch manqué de l'été dernier et
l'instauration de l'état d'urgence, près de 43 000 personnes (militaires,
policiers, juges, journalistes, universitaires, etc.) ont été arrêtées et
plusieurs dizaines de milliers ont été suspendues de leurs fonctions.
Une purge massive contre ceux suspectés d'entretenir des liens avec le
réseau de l'imam en exil Fethullah Gülen (accusé par Ankara d'être le
cerveau du putsch manqué) qui s'est rapidement et sensiblement étendue
aux formations politiques, médias et associations critiques à l'égard de
l'exécutif turc. Un tour de vis qui commence à inquiéter jusque dans les
rangs de certains électeurs du Parti de la justice et du développement
(AKP), formation fidèle au président Recep Tayyip Erdogan, majoritaire au
Parlement depuis 2002. « L'AKP a permis beaucoup d'avancées dans le
pays, notamment dans le domaine de l'économie, des infrastructures et
même des libertés. C'était pour cela que je votais AKP », explique dans un
premier temps Ayse, électrice fidèle du parti islamo-conservateur. Et la
jeune Stambouliote, lucide, de confier : « Mais le gouvernement est allé
trop loin avec certaines de ses politiques et maintenant il y a de sérieuses
atteintes aux droits de l'homme dans ce pays. »
Le président contrôle déjà tout
Des électeurs sont de plus en plus déboussolés à l'approche d'un
référendum sur le système présidentiel, qui prévoit un élargissement
sensible des prérogatives du chef de l'État : la nomination et révocation
des ministres, la promulgation des décrets, la déclaration de l'état
d'urgence, le choix de certains membres du Haut Conseil de la
magistrature ou encore la possibilité pour lui d'être le chef d'une formation
politique (ce qui lui permettrait de choisir les candidats de son parti aux
élections), etc.
« Certains partisans de l'AKP ont du mal à comprendre la nécessité réelle
de cette réforme. Le président contrôle déjà tout. Pourquoi créer une
tension supplémentaire avec ce débat ? Cela devrait provoquer des
abstentions dans le camp du oui », prévoit Ahmet Insel. D'ailleurs, pour
Ayse, qui craint une forme de monopole du pouvoir le 16 avril prochain, le
choix est déjà fait : « Je n'aurai aucune hésitation à voter non puisque
cela veut dire garder le système actuel, un système que je connais. Voter
oui apportera de nouveaux défis à ce pays. »
Questionné sur ces possibles défections, le camp du « oui » préfère
temporiser. « Nous n'avons pas encore réellement commencé la
campagne de terrain », se rassure Ravza Kavakçi Kan, élue AKP de la
métropole d'Istanbul. « Et beaucoup de contre-vérités sont dites sur ce
projet. J'ai beau relire le texte, je ne comprends toujours pas comment on
peut y voir une dérive dictatoriale », s'étonne la parlementaire. Et de
poursuivre : « Au contraire ! Les pouvoirs du président seront plus
encadrés. Par exemple, aujourd'hui, le président ne peut être jugé que
pour haute trahison. Avec ce projet, nous réduisons sensiblement le
nombre de parlementaires requis pour ouvrir une enquête contre le chef
de l'État. En fait, nous donnons plus de pouvoirs au peuple. Et si le peuple
n'est pas content du président, il peut en changer à la prochaine
élection. »
Promesses
Le travail pour convaincre les dizaines de millions d'électeurs est encore
long. S'annonce donc un intense marathon politique pour vanter les
mérites de ce projet, déjà adopté par le Parlement, grâce au soutien des
élus de la formation d'extrême droite du MHP (Parti d'action nationaliste).
Lors de ses premiers discours, le Premier ministre Binali Yildirim a promis
l'avènement de la « Turquie forte de demain », dotée d'un exécutif solide,
uni autour du président seul aux commandes. Le clip de campagne du
parti islamo-conservateur qui devrait bientôt envahir les chaînes de
télévision promet, lui, l'essor de l'économie, les investissements et surtout
la poursuite des grands travaux, chers au président Recep Tayyip Erdogan.
Le 24 février dernier, le chef de l'État gageait ainsi que voter le
changement de Constitution serait synonyme pour les Turcs de « trains à
grande vitesse, d'autoroutes et du plus grand aéroport mondial ».
Mais l'argument électoral martelé sans relâche par l'exécutif reste la
promesse d'éradiquer le terrorisme – premier sujet d'inquiétude de la
population, selon les enquêtes – dans une Turquie qui vient de traverser
l'une des années les plus sanglantes de ces dernières décennies. Plus
de 300 victimes rien que pour l'année 2016 dans des attentats menés par
l'État islamique ou le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Et, depuis
le coup d'État manqué, où plus de 200 personnes (civils et policiers
loyalistes) ont perdu la vie, c'est Feto – acronyme donné par le pouvoir
pour désigner le mouvement de Fethullah Gülen – qui fait figure d'ennemi
public numéro 1. Cette crainte, le Premier ministre turc l'a bien comprise
et fait une promesse, en cas de victoire du « oui » : « La Turquie n'aura
plus à vivre avec le terrorisme. Le pays aura une vue dégagée sur son
avenir. »
Tous les médias sont contrôlés par l’AKP.
« Le terrorisme sera vaincu, l'économie prospérera… Comment peut-on
être aussi simpliste ? L'exécutif prend vraiment les Turcs pour des naïfs »,
s'énerve un analyste turc qui préfère garder l'anonymat. « Tout le monde
dans le pays a compris que le choix de cette campagne, c'est pour ou
contre Erdogan, pas le contenu réel des 18 articles de la réforme. Point »,
tranche ce chercheur. Un référendum en forme de plébiscite auquel ne
veut pourtant pas se résoudre le camp du « non », dont la principale force
d'opposition, le Parti républicain du Peuple (CHP, social-démocrate), qui
mène une campagne sans afficher ses couleurs politiques. « Aujourd'hui, il
n'est pas question du CHP ou de monsieur Erdogan, mais de la
concentration de tous les pouvoirs dans les mains d'une personne.
D'ailleurs, même si tous ces pouvoirs étaient donnés au leader de notre
parti, Kemal Kiliçdaroglu, nous nous opposerions quand même à ce
changement de système », soutient Selina Dogan, parlementaire du parti
d'opposition. « Le projet du gouvernement ne contient aucun remède pour
les problèmes graves de la société comme l'économie, le terrorisme, les
relations internationales », déplore-t-elle, tout en étant consciente que la
campagne sera compliquée. « Il n'y a pas d'égalité des armes, tous les
médias sont contrôlés par l'AKP. Si l'opposition trouve deux heures pour
apparaître dans les médias, c'est déjà beaucoup », soupire l'élue.
Ce jeudi, c'était au tour du Parti de la démocratie des peuples (HDP),
formation de gauche pro-kurde, de lancer sa campagne pour le « non ».
Elle s'annonce des plus compliquées pour la seconde force d'opposition du
pays et farouche critique des dérives autocratiques d'Erdogan. Plus d'une
dizaine de ses élus ont été arrêtés au cours de l'hiver, accusés par la
justice turque de faire la propagande du PKK ; depuis un an et demi et
l'éclatement du cessez-le-feu avec Ankara, les rebelles kurdes ont
multiplié les attaques et attentats.
Le HDP devra notamment faire sans les talents oratoires de son
coprésident, Selahattin Demirtas, toujours emprisonné – comme l'autre
figure du parti Figen Yüksekdag. Les millions de Kurdes – qui votent
traditionnellement pour le HDP et l'AKP – seront l'un des principaux
enjeux électoraux de cette campagne. « Le président Erdogan veut
profiter du fait que le HDP et sa branche locale, le DBP, ont été décimés
par les arrestations. Il y a un vide à remplir », souligne Ahmet Insel. Le
politologue poursuit : « L'entourage proche du président veut faire
comprendre qu'avec un pouvoir renforcé, suivant la réforme
constitutionnelle, l'exécutif pourra enfin résoudre le problème kurde qui
dure depuis des années. Il doit avancer prudemment là-dessus, de peur
de faire fuir ses alliés ultra-nationalistes du MHP (opposés à toute
négociation avec le PKK, NDLR). » Un grand écart électoral auquel
l'exécutif turc devra pourtant s'essayer s'il veut une victoire nette
le 16 avril prochain.
http://www.lepoint.fr/monde/turquie-le-grand-pari-d-erdogan-08-032017-2110303_24.php
Le talon d'Achille d'Erdogan
Jacques Hubert-rodier / Editorialiste diplomatique Les Echos Le 09/03 à
06:00
Quelques semaines avant la tenue en Turquie d'un référendum
constitutionnel, le 16 avril, le torchon brûle entre Ankara et Berlin :
arrestation de Deniz Yücel, le correspondant de « Die Welt » en Turquie
ou déclaration incendiaire de Recep Tayyip Erdogan affirmant que
l'interdiction par des autorités locales de plusieurs réunions en Allemagne
avec la participation de ministres turcs « ne différait pas des anciennes
pratiques nazies ». Le président turc a traité Deniz Yücel de « terroriste ».
Cette tension, estime « Der Spiegel », a mis dans l'embarras les autorités
allemandes et particulièrement la chancelière Angela Merkel. « Le
gouvernement allemand, écrit le magazine, ne veut pas perdre son allié
turc au Moyen-Orient. Mais il doit aussi répondre à la réprobation en
Allemagne d'un président turc qui conduit son pays à une dictature, qui a
appelé les organisations favorables à Ankara à espionner en Allemagne,
qui fait arrêter un journaliste allemand qui n'a rien fait d'autre que de
décrire d'une façon critique la situation politique en Turquie. » Pour « Der
Spiegel », Berlin n'est pas seul à se trouver dans une situation difficile.
« Erdogan doit aussi contrôler les dommages collatéraux de sa politique
répressive et s'assurer de gagner l'électorat à son projet de réformes. »
Son dernier grand meeting à Ankara devant 40.000 personnes, note « Der
Spiegel », n'a en tout cas pas déclenché l'euphorie traditionnelle de ses
partisans de l'AKP. Des dirigeants comme l'ancien président Abdullah Gül
n'y ont pas assisté. Cette retenue concerne désormais toute la Turquie et
des sondages font état d'un vote négatif lors du référendum d'environ un
tiers des sympathisants de l'AKP. La « force brute » ne permet pas
toujours de gagner toute l'adhésion populaire.
J. H.-R.
@jhrodier
En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/idees-debats/editosanalyses/0211860113896-le-talon-dachille-derdogan2070938.php#LEcjIGGPmViwTWom.99
Chassés des campus, les universitaires turcs donnent
cours dans la rue
France 24 Observateurs
Yasin Durak
Mustafa Kemal Coşkun
TURQUIE 07/03/2017
Arrêtés en masse dans le cadre de l’état d’urgence, les
universitaires turcs opposés au gouvernement ripostent. Dans
plusieurs parcs d’Ankara, une poignée de doctorants licenciés
organisent des "Académies de rue" depuis le mois de décembre.
Une forme originale de protestation qui leur permet de contourner
l’interdiction de manifester.
Depuis la reprise du conflit avec la guérilla kurde et le coup d’État du 15
juillet dernier, l’opposition turque subit la répression du gouvernement et
les attaques verbales du président Recep Tayyip Erdogan. Dans le cadre
de purges conduites dans tous les secteurs de l’administration, 7 316
universitaires ont été arrêtés, selon le décompte des chiffres officiels tenu
par Turkey Purge.
Certains sont soupçonnés d’appartenir à la confrérie de Fethullah Gülen,
prédicateur musulman accusé d’avoir fomenté le coup d’état avorté.
D’autres sont licenciés voire emprisonnés pour avoir signé une pétition
appelant à la paix avec les guérilleros du Parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK).
Accusés de complicité avec une organisation terroriste, beaucoup ont
quitté le pays. D’autres ayant été "seulement" licenciés, comme notre
Observateur, ont choisi de rester et de se battre contre la dérive
autoritaire du président. Mais, avec l’état d’urgence instauré au lendemain
du 15 juillet, les manifestations sont interdites.
Pour contourner la restriction, des universitaires proposent une "éducation
alternative" en donnant cours dans des cafés et des jardins publics. Ils
espèrent ainsi raviver l’esprit rebelle, laïc et progressiste des révoltes de
2013. Des milliers de manifestants avaient alors fait vaciller le pouvoir
d’Erdogan depuis le parc Gezi, au cœur d’Istanbul.
Un exemple "d'éducation alternative" turque : les "Académies de rue" à
Ankara. Chaque leçon est retransmise en direct sur Facebook ou
Periscope.
"L'université, c'est nous"
Yasin Durak
Yasin Durak, 32 ans, a co-fondé les "Académies de rue". Assistant de
recherche et doctorant en sociologie à l’université d’Ankara, il fait partie
des chercheurs renvoyés pour avoir signé "l’appel à la paix".
Je suis un des "Universitaires pour la paix". Parce que je voulais la fin de
la guerre, j’ai été assimilé à un terroriste. L’université d’Ankara m’a exilé
dans un autre établissement en avril 2016. J’ai fini par démissionner parce
que je ne m’y sentais pas en sécurité. En tout, cinq enquêtes sur moi sont
en cours, l’une pour une pour "insulte au président" à cause d’un article
développant une analogie entre un dragon et Recep Tayyip Erdogan…
Aujourd’hui, je m’occupe, avec mes amis, des "Académies de rue"
organisées deux fois par mois. Au début, les autres "Universitaires pour la
paix" nous disaient : "C’est impossible, vous serez arrêtés dès le premier
cours." Nous sommes en train de préparer la 18ème classe.
"On veut parler aux classes populaires"
On a regardé le film iranien Le Tableau noir, et on a tout de suite décidé
d’acheter une grande ardoise et d’organiser la première session le 4
décembre 2016, dans le parc Kuğulu. On s’est dit "L’université, c’est nous.
On va faire la même chose, mais partout". On a fait des classes dans
toute la ville, aussi bien dans le centre-ville que dans les quartiers
populaires périphériques.
On change toujours de lieu parce qu’on veut parler aux classes populaires.
Les habitants des quartiers viennent nous voir, on discute et on finit
toujours par bien s’entendre. Jusque-là, ils nous prenaient pour des
terroristes parce les médias turcs donnent toujours la version des
autorités.
Pour nous, partager le savoir dans des jardins publics est très important.
Ici, les parcs sont un souvenir des révoltes de Gezi. En 2013, les gens des
quartiers se réunissaient, échangeaient et voulaient changer le monde.
Depuis il n’y a rien eu, alors ces "Académies de rue" ont l’air de leur faire
du bien.
"Les policiers nous laissent tranquilles"
Juste après une vague d’arrestations et de licenciements, le 12 février, il y
avait plus de 300 personnes pour écouter le cours de Sevilay Çelenk,
"Résister avec des histoires". Pour l’instant, les classes ne durent qu’une
quinzaine de minutes, parce qu’il fait très froid à Ankara. Mais quand les
beaux jours reviendront nous pourrons rester plus longtemps dehors.
La police est venue la première fois mais n’est jamais revenue. Ils nous
ont dit que les manifestations étaient interdites, mais nous avons répondu
que nous n’étions pas en train de manifester. Depuis, ils nous laissent
tranquilles. Ça ne nous empêche pas d’avoir peur et de sentir, comme
tous les opposants politiques, la pression et le sentiment de terreur qu’ils
essaient de généraliser.
Désormais, l’objectif est de propager notre projet dans d’autres villes.
Nous devons montrer que le modèle de société que promeut Erdoğan ne
correspond pas à la Turquie. Notre culture est laïque, progressiste et
tolérante.
Il ne faut rien céder, il ne faut pas se résigner
Mustafa Kemal Coşkun
Mustafa Kemal Coskun, professeur associé de sociologie à l’université
d’Ankara, a été licencié le 7 février parce qu’il a signé l’appel pour la paix.
Il a depuis donné un cours sur la lutte des classes dans le cadre des
"Académies de rue", le 26 février.
Près de 100 personnes sont venues assister à mon cours dans le parc
Ethem Sarısülük. C’était très différent de ce à quoi j’étais habitué parce
que le public n’était pas constitué uniquement d’étudiants. Il y avait des
ouvriers, des retraités, des officiels… Cela m’a beaucoup surpris et
beaucoup plu ! D’autant que j’ai parlé de la lutte des classes comme grille
de lecture pour comprendre le monde actuel…
Comme tout le monde, j’ai peur de la répression politique, c’est humain.
Mais je suis vraiment convaincu qu’il ne faut rien céder, qu’il ne faut pas
se résigner. Sinon nous avons déjà perdu.
Article écrit en collaboration avec
Liselotte Mas
http://observers.france24.com/fr/20170307-chasses-campusuniversitaires-turcs-donnent-cours-rue#
REFUGIES
Réfugiés : davantage d’arrivées depuis le Liban,
moins depuis Erbil
Les communautés religieuses vont rapatrier quelque 250 Syriens et
Irakiens du Liban. Mais une note du consul général d’Erbil menace le sort
des chrétiens et yézidis d’Irak.
LE MONDE | 09.03.2017 à 10h27 | Par Maryline Baumard
Quelque 250 Syriens et Irakiens vont arriver en France d’ici à neuf mois,
rapatriés depuis le Liban par des communautés religieuses. C’est une
première. En passe d’être signée par le ministère de l’intérieur, la
Communauté de Sant’Egidio, la Fédération protestante de France, la
Fédération de l’entraide protestante et la Conférence des évêques de
France, cette opération européenne a été baptisée « Couloirs
humanitaires ».
Les communautés religieuses vont signer un protocole avec la Place
Beauvau. Elles choisiront leurs candidats à la réinstallation sur des critères
de « vulnérabilité », ou sur les « liens familiaux ou culturels forts avec la
France ». Ensuite, elles paieront le transport des réfugiés et assureront
leur logement et leur prise en charge en France durant un an.
Le cas de ces 250 personnes réactivera l’usage du « visa humanitaire »,
puisque c’est ce document qui leur sera délivré. En 2016, la France en a
délivré 2 745 à des Syriens et 1 369 à des Irakiens, mais la baisse d’octroi
de ce laissez-passer aux Irakiens (– 45 % en 2016) inquiète les autorités
religieuses. En conclusion de leur assemblée de printemps à Lourdes, les
évêques français avaient en effet demandé aux autorités « de ne pas
relâcher leurs efforts pour aider les minorités vulnérables, comme les
yézidis et les chrétiens ».
Il « n’y a plus d’urgence vitale à sortir du pays »
Yézidis ou chrétiens d’Irak n’arrivent en effet toujours qu’au comptegouttes en France, en dépit des demandes insistantes des familles et de
l’inquiétude nourrie pour les populations restées à Erbil. Cet immobilisme
français est contraire à l’engagement pris le 1er août 2014, lors d’une
réunion d’urgence au Quai d’Orsay sur « la situation grave des minorités
en Irak et les menaces qui pèsent notamment sur les chrétiens ». Laurent
Fabius, alors ministre des affaires étrangères, et Bernard Cazeneuve, alors
ministre de l’intérieur, avaient donné des instructions favorisant la venue
des familles. Cette politique serait-elle en train de changer en silence ?
Le 8 février, Dominique Mas, consul général d’Erbil, a envoyé à sa tutelle
et à la Place Beauvau une note précisant que 269 familles souhaitaient
rejoindre la France. Dans ce document « à diffusion restreinte » que
Le Monde a pu consulter, le diplomate estime que « la libération des
territoires occupés par Daech offre désormais des perspectives de retour
pour les familles de déplacés », même s’il reconnaît que ce sera difficile
puisque « les familles chrétiennes ou yézidies ne veulent plus être
contraintes de reconstruire sans cesse leur vie au gré des déplacements et
des persécutions dont elles font l’objet depuis plusieurs décennies ».
Fort de cette analyse, M. Mas conclut qu’il « n’y a plus d’urgence vitale à
sortir du pays » et assimile la demande d’asile de ces populations « à de
la migration pour raison économique ». Et, se plaçant sur un autre terrain,
le consul général ajoute que « si nous souhaitons aider l’Irak à conserver
sa diversité cultuelle et ethnique, il serait logique de ne pas encourager
l’exode des chrétiens et yézidis ». Autant d’arguments qui laissent
entendre que les familles installées en France pourraient attendre encore
longtemps l’arrivée de leurs proches…
Maryline Baumard
Journaliste
http://www.lemonde.fr/immigration-etdiversite/article/2017/03/09/refugies-davantage-d-arrivees-depuis-leliban-moins-depuis-erbil_5091754_1654200.html
SHOAH
La Suisse veut se souvenir de la Shoah
Le Matin
Notre pays a pris pour un an la présidence d’une institution qui
perpétue la mémoire de l’Holocauste, surtout auprès des jeunes.
Rôle symbolique ou vraie mission?
Depuis mardi, la Suisse préside l’Alliance internationale pour la mémoire
de l’Holocauste (IHRA). Une nouvelle qui n’a pas fait beaucoup de bruit
alors que le sujet est pourtant sensible et que notre pays s’est porté
volontaire pour le poste. La présidence n’est en effet pas attribuée selon
un tournus entre les 31 États membres de cette organisation, il faut la
demander. La Suisse fait partie depuis 2004 de cette alliance fondée en
1998 sur une initiative suédoise et qui compte dans ses rangs la majorité
des pays européens ainsi que les États-Unis, le Canada, l’Argentine et
Israël. Son rôle? Promouvoir la recherche historique et l’éducation sur
l’Holocauste afin de perpétuer la mémoire des victimes de la folie nazie.
Utiliser les réseaux sociaux
Pourquoi la Suisse, dont les rapports avec son passé durant la Seconde
Guerre mondiale sont compliqués, a-t-elle voulu cette présidence? «Parce
qu’elle s’est toujours engagée pour la défense des droits de l’homme et
des minorités, répond Benno Bättig qui va occuper ce poste pour un an. Et
c’est d’autant plus important de le faire alors que les actes racistes et
antisémites se multiplient dans le monde.» Pour éviter que l’histoire ne se
répète, il faut déjà ne pas l’oublier. Notamment chez les nouvelles
générations. C’est pour cela que la présidence suisse va mettre l’accent
sur l’enseignement et la formation. «Nous faisons déjà beaucoup, explique
celui qui est aussi secrétaire général du DFAE. Depuis plusieurs années,
des étudiants suisses visitent l’ancien camp d’Auschwitz, pour la
préservation duquel la Suisse a versé 1 million d’euros. Mais il faut savoir
parler leur langue et nous allons étudier comment utiliser les réseaux
sociaux pour nous adresser à eux.»
Parmi les projets, une application destinée aux jeunes leur présentera
quatre destins individuels de rescapés des camps. Mais, élaborée par la
HEP de Lucerne avec des partenaires autrichiens et allemands, elle ne
sera dans un premier temps qu’en allemand. «Si c’est un succès et que
nous trouvons le budget, nous la traduirons en d’autres langues.» N’est-ce
pas le risque de toute cette opération: d’être trop confidentielle?
L’historien Hans Ulrich Jost se montre pessimiste: «Pour moi, c’est une
démarche qui vise surtout à améliorer l’image de la Suisse à l’étranger.
Chez nous, on ne veut pas une histoire critique, mais des mythes. Tous
les deux ou trois ans, la question de l’enseignement de l’Holocauste
revient, mais sans réelle évolution, c’est trop sensible.»
Incarner l’histoire
«On ne peut pas toucher tout le monde, reconnaît Benno Bättig. Mais,
outre des conférences aux HEP de Berne et Lausanne, il y aura aussi une
exposition à travers tout le pays de portraits de survivants suisses de
l’Holocauste.» Car, pour lui, l’expérience l’a montré, la rencontre d’élèves
avec des rescapés reste la meilleure arme contre le négationnisme.
Expliquer l’histoire à travers des cas concrets, des destins, Claire Luchetta
le fait en emmenant des classes sur la frontière genevoise pour leur
montrer où des réfugiés sont passés ou se sont fait refouler. «Pour
beaucoup de victimes, Auschwitz a commencé là. C’est important de le
rappeler et on peut le faire grâce à des profs motivés. Je ne connais pas
en détail le programme suisse de l’IHRA, mais insister sur l’enseignement
et la façon de s’adresser aux jeunes est capital. Et même si cela ne touche
qu’une seule personne, cela en vaut la peine.» (Le Matin)
Créé: 09.03.2017, 06h46
http://www.lematin.ch/suisse/suisse-veut-souvenirshoah/story/11993066
RUBRIQUE EN ANGLAIS
40 children abused in two years at refugee camp in Turkey’s
Gaziantep: Court
Hurriyet Daily News
İsmail Saymaz – GAZİANTEP
At least 40 children were allegedly abused over two years in a refugee
camp that was founded by the Disaster and Emergency Management
Authority (AFAD) in the southeastern province of Gaziantep’s Nizip district,
according to a Turkish court decision from 2016 that recently came to
light.
“Some 23 claims of sexual intercourse with people below the age of
consent, three regarding sexual harassment and 14 regarding child abuse
were forwarded to law enforcement officials in the last two years,” a
Turkish court said in August 2016 even as it refused to accept a Nizip
Chief Prosecutor’s Office indictment into alleged abuse.
The cases also matched up with entries in the National Judiciary
Informatics System (UYAP), the court said.
Previously, a 29-year-old janitor identified as Erdal E. was sentenced to
108 years in jail for abusing eight boys at the camp.
However, in testimony recorded on June 1, 2013, Erdal E. claimed that at
least 30 other children were abused but that the incidents had been
concealed.
Erdal E. also claimed that a driver of a garbage truck had harassed a
Syrian girl and that another Syrian man had trafficked two women who
were living in the camp.
An investigation was opened against AFAD officials upon Erdal E.’s claims,
but the court refused to accept an indictment prepared by the Nizip Chief
Prosecutor’s Office on Aug. 25, 2016, due to a lack of concrete evidence
while nonetheless acknowledging the 40 cases of abuse between 2014 and
2016.
March/08/2017
http://www.hurriyetdailynews.com/40-children-abused-in-two-years-atrefugee-camp-in-turkeys-gaziantepcourt.aspx?pageID=238&nID=110569&NewsCatID=509
RUBRIQUE AGENDA
RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS
Agenda - Dictature azérie : Manifestations le 14 mars
contre Aliyev à Paris
Dictature azérie : Manifestations le 14 mars contre Aliyev à Paris Collectif VAN - www.collectifvan.org - Ilham Aliyev, le président
de l’Azerbaïdjan, sera en visite officielle en France le 14 mars 2017.
L’État azéri, ce sont les atteintes généralisées aux droits de
l’homme - y compris contre des citoyens étrangers tels le blogueur
russo-israélien Alexandre Lapshin extradé de Minsk (Biélorussie)
vers Bakou - c'est la corruption à l’intérieur et à l’extérieur du
pays, la haine et le racisme anti-arméniens, le négationnisme
délirant qui va jusqu'à inventer des génocides à imputer aux
Arméniens, la guerre contre le Karabagh au nom du panturquisme
ultranationaliste, la volonté d'envahir l'Arménie et d'en chasser
ses habitants. Dénonçons la complaisance de nos élus envers cette
pétrodictature agressive. Exigeons la paix, le droit des peuples à
l’autodétermination et la reconnaissance de la République
d’Artsakh (Karabagh). Des manifestations ont lieu le mardi 14
mars à 18h30 à Paris, Lyon et Marseille à l'appel du CCAF (Conseil
de Coordination des organisations Arméniennes de France). La
manifestation parisienne se tiendra sur le Parvis des droits de
l’homme, Place du Trocadéro (75016).
CCAF
FRANCE
Contre la visite officielle en France du président azerbaïdjanais,
Ilham Aliyev, manifestations à Paris, Lyon et Marseille
Le président de l’Azerbaïdjan sera en France le 14 mars pour une visite
officielle.
Or, l’État azerbaïdjanais, c’est la guerre contre l’Artsakh au nom d’un
panturquisme revendiqué, le racisme anti-arménien assumé, les atteintes
généralisées aux droits de l’homme, la corruption à l’intérieur et à
l’extérieur de ses frontières.
Ne pas réagir à la venue du chef de la dictature azerbaïdjanaise serait
cautionner un régime dictatorial (163e sur 180 États au classement RSF
sur la liberté de la presse) dont les victimes oubliées se comptent par
milliers et un hypernationalisme encouragé par l’impunité du génocide des
Arméniens en 1915.
Profitons de cette visite pour lui rappeler que les droits de l’homme ne
sont pas à vendre !
Exigeons le respect du cessez-le-feu en Artsakh et la fin des menaces anti
arméniennes !
Exigeons l’arrêt de la course aux armements !
Exigeons la libération du blogueur russo-israélien Alexandre Lapshin !
Exigeons la libération de tous les prisonniers politiques et l’arrêt des
tortures !
Dénonçons toute complaisance envers cette pétrodictature.
Exigeons la paix, le droit des peuples à l’autodétermination et la
reconnaissance de la République d’Artsakh !
Manifestons le mardi 14 mars dans toute la France !
Paris 14 mars 18h30 sur le Parvis des droits de l’homme
Lyon, 14 mars 18h30, devant la Préfecture du Rhône
Marseille 14 mars 18h30 devant la préfecture
Bureau National du CCAF
Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France
http://www.ccaf.info/item.php?r=0&id=688
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95825
Agenda - Lyon : Lecture en soutien à Asli Erdogan et
Pinar Selek
Agenda - Lyon : Lecture en soutien à Asli Erdogan et Pinar Selek Collectif VAN - www.collectifvan.org - Rencontre et lecture en
soutien à Asli Erdogan et Pinar Selek avec le Collectif lyonnais de
solidarité avec Pinar Selek et la comédienne Anne Monteil-Bauer le
mercredi 15 mars de 19h00 à 21h00 (Librairie La Virevolte, 4 rue
Octavio Mey, 69005 Lyon).
Publié le 7 mars 2017
Lecture en soutien à Asli Erdogan et Pinar Selek
mercredi 15 mars de 19:00 à 21:00
Librairie La Virevolte
4 rue Octavio Mey, 69005 Lyon
Le Collectif lyonnais de solidarité avec Pinar Selek s’associe à l’appel
« Lire pour qu’elle soit libre » lancé par le média en ligne Kedistan et
propose des lectures de textes de deux femmes de Turquie, Asli Erdogan
et Pinar Selek, toutes deux des symboles d’une société soumise à la
violence d’Etat.
La lecture d’extraits de "Le bâtiment de pierre" et de "Le silence même
n’est plus à toi", recueil de chroniques qui l’a conduite en prison, d’Asli
Erdogan et de "Loin de chez moi mais jusqu’où" de Pinar Selek, par la
comédienne Anne Monteil-Bauer, sera accompagnée d’un point sur leur
situation et sur les actions à entreprendre à Lyon.
Entrée gratuite
En savoir plus : https://web.facebook.com/events/1165321240247347/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95807
Agenda - Paris : Projection du film "Celui qu'on
attendait"
Agenda - Paris : Projection du film "Celui qu'on attendait" Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’UCFAF présente la
projection du film "Celui qu'on attendait" (durée 1h30) le jeudi 16
mars à 20h00 au Centre Culturel UCFAF-JAF, 6 cité du Wauxhall,
75010 Paris (M° République) en présence du réalisateur Serge
Avédikian. Dans les rôles principaux: Patrick Chesnais, Arsinée
Khanjian, Robert Harutyunyan. Participation libre.
Publié le 1er mars 2017
UCFAF
Projection du film "Celui qu'on attendait" (durée 1h30)
Jeudi 16 Mars à 20h00
en présence du réalisateur Serge Avédikian
Dans les rôles principaux: Patrick Chesnais, Arsinée Khanjian, Robert
Harutyunyan
Participation libre
Centre Culturel UCFAF-JAF, 6 cité du Wauxhall, 75010 Paris (M°
République)
www.armenie-ucfaf.fr
Synopsis
Jean-Paul Bolzec était parti jouer son spectacle pour une société française
installée en Azerbaïdjan. Sur le chemin du retour vers l’aéroport, le taxi
tombe en panne. Bolzec est abandonné sur une route désertique, au
milieu de nulle part. Sans s’en rendre compte, il franchit à pied la frontière
avec l’Arménie, en guerre larvée avec son voisin l’Azerbaïdjan depuis des
années. Clandestin dans un pays qu’il ne connaît pas, dont il ne parle pas
la langue et ne lit pas l’alphabet, il comprend assez vite qu’on le prend
pour un autre, car il est fêté comme le messie…
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95769
Agenda - Paris : Poutine de A à Z - Rencontre avec
Vladimir Fédorovski à l'UMAF
Agenda - Paris : Poutine de A à Z - Rencontre avec Vladimir
Fédorovski à l'UMAF - Collectif VAN - www.collectifvan.org L'Union Médicale Arménienne de France vous convie à une
rencontre au Yan's Club (75013) le Vendredi 17 mars 2017 à
20h30 avec Vladimir Fédorovski, autour de son dernier ouvrage,
Poutine de A à Z. Après le débat, possibilité de dîner sur
réservation (0145892048).
Publié le 3 mars 2017
UMAF
Vendredi 17 mars 2017 à 20 heures 30 : Vladimir Fédorovski
Yan's Club
5 avenue Reille, 75014 Paris
Réservations au Yan's Club
01 45 89 20 48
Nous recevrons pour cette soirée exceptionnelle le grand écrivain Vladimir
Fédorovski
Vladimir Fédorovski est un écrivain et ancien diplomate russe1, né le 27
avril 1950 à Moscou, d'origine ukrainienne, et aujourd'hui français. Il a
d'abord été élève à l'Institut d'État des relations internationales de Moscou
(MGIMO). Ayant acquis une parfaite connaissance des langues anglaise,
française et arabe, il a commencé par travailler comme attaché à
l'ambassade soviétique de Mauritanie, avant d'être nommé dans les
années 1970 interprète au Kremlin, assistant Léonid Brejnev dans ses
rencontres avec les dirigeants des pays arabes. En 1977, il est nommé à
l'ambassade soviétique à Paris et en 1985, passe un doctorat d'État en
histoire sur le rôle des cabinets dans l'histoire de la diplomatie française.
De retour à Moscou, il travaille au ministère des affaires étrangères
comme chef de cabinet du vice-ministre Vladimir Petrovski (qui écrit les
discours de Léonid Brejnev et du ministre Gromyko), et fait la
connaissance d'Alexandre Iakovlev, conseiller de Gorbatchev et futur
inspirateur de la perestroïka ; Fédorovski sera ensuite nommé conseiller
diplomatique pendant la période de la glasnost. Partisan de Gorbatchev, il
est porte-parole du Mouvement des réformes démocratiques pendant le
putsch de Moscou d'août 1991, s'opposant à la ligne « dure » du Parti
communiste.
Devenu écrivain, il enseigne à HEC depuis 1992, a été fait officier des Arts
et des Lettres et a obtenu la nationalité française en 1995. Membre de la
Société des auteurs de Normandie, il est également conseiller historique
au Mémorial de Caen pour la période de la guerre froide, et a été distingué
de plusieurs prix littéraires dont le prix d'histoire André Castelot en 2006.
Il a publié son premier roman en 1997, Les Deux sœurs (Lattès), puis une
série romanesque de l'histoire russe en trois volumes (Le Roman de SaintPetersbourg, Le Roman de Moscou, et Le Roman de la Russie insolite) de
2003 à 2004 ; il dirige par ailleurs la collection « Le Roman des lieux
magiques » des Éditions du Rocher et est Président d'honneur de la
Fédération Française des Salons du livre.(Source: Wikipedia)
Nous attendons des précisions sur les thèmes qu'il voudra aborder,
probablement les relations de la France et l'Europe avec la Russie de
Vladimir Poutine.
Pensez à réserver vos places pour cette soirée exceptionnelle en
appelant le Yan's Club.
http://www.umaf.fr/index.php?post/2017/01/21/Vendredi-17-mars-2017%C3%A0-20-heures-30-%3A-Vladimir-F%C3%A9dorovski
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95784
Agenda - Paris : Exposition du sculpteur Raffy
Sarkissian
Agenda - Paris : Exposition du sculpteur Raffy Sarkissian Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
annonce l'exposition du sculpteur Raffy Sarkissian qui reçoit
également la céramiste Annie Ezgulian le samedi 1er et dimanche
2 avril de 14h à 18h30 dans le cadre du Printemps des Arts du 15e
(Atelier (fond de cour, 1er étage à droite), 145 rue Saint Charles,
75015 Paris (code d'entrée 27541).
Exposition
Samedi 1er et dimanche 2 avril de 14h à 18h30
Printemps des Arts du 15e
Exposition du sculpteur Raffy Sarkissian qui reçoit également la
céramiste Annie Ezgulian .
Rens. : 01 45 75 55 61 pour Raffy et 06 50 71 11 89 pour Annie.
Infos : http://raffysarkissian.wix.com/arts
et
http://www.ceramicattitude.com
Atelier (fond de cour, 1er étage à droite)
145 rue Saint Charles
75015 Paris (code d'entrée 27541)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95759
Agenda - Paris/Exposition : Herero et Nama, premier
génocide du XXe siècle
Agenda - Exposition : Herero et Nama, premier génocide du XXe
siècle - Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le premier
génocide du XXe siècle. Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain
allemand, 1904-1908 » du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017 au
Mémorial de la Shoah, 17, rue Geoffroy – l’Asnier, 75004 Paris.
Ouverture tous les jours sauf le samedi de 10 heures à 18 heures
et le jeudi jusqu’à 22 heures. Entrée libre.
Mémorial de la Shoah
L'exposition
#GenocideHereroNama
Le premier génocide du XXe siècle
Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand, 1904-1908
du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017
Entre 1904 et 1908, environ 80% du peuple herero et 50% du peuple
nama vivant sur le territoire de l’actuelle Namibie ont été exterminés par
les forces du Deuxième Reich, soit environ 65 000 Herero et 10 000 Nama.
En passe d’être reconnu publiquement par la République fédérale
d’Allemagne comme génocide, ce crime de l’histoire coloniale africaine est
aujourd’hui considéré comme le premier génocide du XXe siècle.
À travers une exposition riche de nombreux documents d’archives,
d’objets et de photographies, le Mémorial de la Shoah propose pour la
première fois en France d’aborder cet événement encore très largement
méconnu du grand public, et devenu un sujet de recherche depuis le
milieu des années 1990.
Entrée libre niveau crypte et entresol
«C’était, et c’est aujourd’hui encore, ma politique que d’appliquer cette
force par la terreur absolue, voire la cruauté. Je détruirai les tribus
rebelles en versant des torrents de sang et d’argent. C’est uniquement
après un tel nettoyage que quelque chose de nouveau pourra apparaître
et perdurer.»
Lothar von Trotha, 1904.
Mémorial de la Shoah
Adresse : 17, rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris
E-mail : [email protected]
Site web : www.memorialdelashoah.org
http://genocide-herero-nama.memorialdelashoah.org/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95138
Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste :
Expositions et événements en France
Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et
événements en France - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le
Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de
prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une
partie de la programmation et du Mémorial.
Mémorial de la Shoah
---------------------------------------Expositions et événements en France
Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de
prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une
partie de la programmation et du Mémorial.
------------------Auschwitz-Birkenau, camp de concentration et centre de mise à mort
Exposition aux Archives départementales du Rhône et de la Métropole de
Lyon
jeudi 26 janvier 2017 vendredi 10 mars 2017
Le complexe d’Auschwitz- Birkenau occupe une place tout à fait singulière
dans l’histoire du génocide des Juifs.
En savoir plus Ici
------------------Les Justes de France
Exposition à Marciac
mardi 21 mars 2017 dimanche 26 mars 2017
Durant la Seconde Guerre mondiale, le silence qui entourait la persécution
dont les Juifs étaient victimes semblait signifier que l’Europe avait sombré
dans la peur et l’indifférence ou la collaboration.
En savoir plus Ici
http://www.memorialdelashoah.org/evenements-et-expositions/hors-lesmurs/expositions-et-evenements-en-france.html
------------------SHOAH ET BANDE DESSINÉE
du 19 janvier au 30 octobre 2017
L'exposition
La mémoire contemporaine réserve une place particulière à la Shoah, un
événement sans précédent dans l’Histoire. Le propre de tout événement
est d’être historicisé, médiatisé, bref de devenir sujet de fiction. Le
génocide des Juifs d’Europe ne pouvait y échapper. Non sans prudence,
erreurs et tâtonnements, parfois avec génie, la bande dessinée s’est donc
emparée de la Shoah.
C’est ce parcours historique et artistique dans ce qu’il est convenu
d’appeler le 9e art que vous invite à explorer l’exposition Shoah et bande
dessinée, en interrogeant les sources visuelles de ces représentations,
leur pertinence, leur portée et leurs limites.
Il appartenait logiquement au Mémorial de la Shoah de s’emparer du sujet,
de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cet art, populaire s’il
en est, et ce dans toute sa diversité, des comics à la bande dessinée
franco-belge, des romans graphiques aux mangas.
Autour de cette exposition, de nombreuses rencontres sont organisées au
Mémorial, dont celle du 22 janvier 2017 sur le thème « Pourquoi les
super-héros n’ont-ils pas libéré Auschwitz ? » avec la présence
exceptionnelle de Chris Claremont, l’homme qui fit de Magneto (X-Men)
un rescapé de la Shoah.
http://expo-bd.memorialdelashoah.org/expositions.html
http://www.memorialdelashoah.org/evenementsexpositions/commemorations/manifestations-commemoratives-avocation-pedagogique.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95487
Agenda - Appel à la diaspora : « Ensemble au service
de la démocratie en Arménie ! »
Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Initiative « CitoyenObservateur », dont le but principal est de favoriser l’instauration
des principes de liberté, de concurrence et de justice dans
l’institution électorale en Arménie, a décidé de se préparer
sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain qui aura
une importance décisive pour le devenir de l’Arménie. L’Initiative
“Citoyen-Observateur” est menée par trois ONG : le Centre AntiCorruption Transparency International, l’Union Droit en Europe, et
le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la surveillance
des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le
contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et
démocratiques internationales. Cet objectif inédit est de contrôler
tous les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de
votes, en mobilisant près de 4000 observateurs. À cette fin, une
vaste campagne de « recrutement » d’observateurs est lancée de
façon à associer à l’Initiative « Citoyen-Observateur » non
seulement un plus large volant de nationaux et de résidents
d’Arménie, mais aussi les Arméniens de la diaspora. Le Collectif
VAN diffuse ci-dessous l'appel de l’Initiative « CitoyenObservateur » et espère vivement qu'il retiendra votre attention.
« Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! »
L’Initiative « Citoyen-Observateur » d’Arménie
Nous vous adressons ce présent courrier au nom de l’Initiative « CitoyenObservateur » dont le but principal est de favoriser l’instauration des
principes de liberté, de concurrence et de justice dans l’institution
électorale en Arménie. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, permetteznous de nous présenter.
Créée en 2013, l’Initiative “Citoyen-Observateur” est menée par trois
ONG : le Centre Anti-Corruption Transparency International, l’Union Droit
en Europe, et le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la
surveillance des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le
contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et
démocratiques internationales.
L’Initiative a exercé sa première mission durant l’élection du conseil
municipal de Yèrèvan en mai 2013. Par la suite, de 2013 à 2016, elle est
intervenue dans plus de 80 localités urbaines et rurales lors des élections
locales.
Forts de cette expérience, nous pouvons aujourd’hui affirmer qu’en cas de
contrôle public effectif des bureaux de votes, on peut réduire au minimum
les violations électorales et protéger ainsi les droits des électeurs
arméniens.
Le référendum constitutionnel du 6 décembre 2015 en a fourni un
exemple éclatant, lorsque l’Initiative a réussi à rassembler 28 ONG et à
mobiliser plus de 1000 observateurs répartis dans quelques 520 bureaux
de vote dans toute l’Arménie, permettant la prévention d’un grand
nombre de fraudes et leur enregistrement quand elles ont eu lieu. Notons
que l’exercice de notre mission s’est accompagnée d’une formation des
volontaires et qu’à ce jour près de 1500 personnes ont été formées par
nos soins à l’observation électorale.
C’est la raison pour laquelle notre Initiative a décidé de se préparer
sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain, laquelle, vous le
savez, aura une importance décisive pour le devenir de l’Arménie.
Et de fait, nous nous sommes fixés pour objectif inédit de contrôler tous
les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de votes, en
mobilisant près de 4000 observateurs. Nous sommes conscients qu’il
s’agit là d’un programme ambitieux, mais nous le croyons réalisable pour
peu que nous réussissions à augmenter sensiblement le nombre des
observateurs.
Pour y arriver, nous avons décidé de lancer une vaste campagne de «
recrutement » d’observateurs de façon à associer à l’Initiative « CitoyenObservateur » non seulement un plus large volant de nationaux et de
résidents d’Arménie, mais aussi nos compatriotes de la diaspora.
Il s’agit d’enregistrer un maximum de volontaires prêts à suivre la
formation à distance que nous leur délivrerons d’ici l’échéance, prêts à
venir en Arménie à la fin du mois de mars (idéalement le 26 ou le 27 mars
de façon à être présents aux préparatifs des trois derniers jours de mars),
prêts, le jour du vote du 2 avril, à observer le cours du scrutin du matin
au soir avec leurs collaborateurs d’Arménie ainsi que le processus du
dépouillement des bulletins, et prêts, enfin, à rester sur place encore deux
à trois jours pour participer aux processus post électoraux.*
Nous vous proposons de participer à cette vaste campagne en vous
engageant vous-même et en diffusant notre appel aux membres de votre
association et autour de vous, c’est-à-dire à vos amis et connaissances et
plus généralement aux milieux arméniens de votre pays. Pour s’engager
en tant qu’observateur volontaire, il faut s’inscrire sur le site suivant :
http://citizenobserver.am/observers/registration
En espérant que notre proposition, sous le vocable de « Ensemble au
service de la démocratie en Arménie ! » retiendra votre attention et
deviendra l’occasion d’une collaboration nouvelle, singulière et
enthousiaste entre l’Arménie et la Diaspora, nous vous adressons nos
meilleures et compatriotiques salutations,
Les membres de l’Initiative « Citoyen-Observateur » :
Centre Anti-Corruption Transparency International
Sona Ayvazyan, Directrice-Exécutive
Club de la presse Asparez
Lèvon Barsèghyan, Président
Union Droit en Europe
Loussiné Hakobyan, Présidente
Site officiel de l’initiative « Citoyen-Observateur » :
www.citizenobserver.am
Pour nous joindre : [email protected]
* Nous vous prions de noter que les frais de voyage et de séjour en
Arménie durant la semaine de l’observation sont à la charge des
volontaires de la diaspora, hormis les frais inhérents à la mission
d’observation en elle-même.
http://www.citizenobserver.am/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95210
Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et
Genèse du droit international d'Yves Ternon
Agenda - Parution : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du
droit international d'Yves Ternon - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution
des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd.
Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères
fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016.
*******
Génocide - Anatomie d'un crime d'Yves TERNON - Préface
d'Annette Becker
Editeur : Armand Colin
Année : 2016
Imprimeur/Fabricant : 95-Domont : Dupli-print
Description : 14 x 22 cm, 304 pages
Collection : Le temps des idées
Notes : Contient 4 articles publiés précédemment dans la "Revue
d'histoire de la Shoah" et 3 exposés faits lors de conférences, de colloques
ou d'enseignement dispensé par le Mémorial de la Shoah. - Bibliogr. p.
288-292. Index
Sujets : Racisme - Histoire - Génocide -- 20e siècle
ISBN : 9782200614423
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale
apostolique arménienne, Paris
Prix : 23,90 euros
Achat possible sur : Amazon
Présentation
Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la
destruction des Juifs d’Europe, assassinés pour ce qu’ils étaient,
n’appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été
témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994,
les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse.
Yves Ternon s’est consacré depuis les années 1960 à l’étude de la
médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un
historien de premier plan sur la question du crime de génocide.
Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question,
est consacré dans un premier temps à « décortiquer » les sources
idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux
paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du
peuple arménien de l’Empire ottoman, des Juifs d’Europe et des Tutsi du
Rwanda.
La préface de l’historienne Annette Becker revient sur le parcours d’Yves
Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du
racisme biologique et du crime de génocide.
Une réflexion nécessaire à l’heure où le monde est de nouveau plongé
dans d’autres formes de violences.
Analyse scientifique. Le terreau idéologique : "Penser, classer, exclure.
Origine du racisme biologique". L'infraction criminelle : "Qu'est-ce qu'un
génocide ?" Méthode de travail : "Approche comparée des génocides
avérés du XXe siècle : génocide des Arméniens. Génocide des Juifs
d'Europe Génocide des Tutsi au Rwanda". Dossiers criminels. Le rôle de la
guerre dans l'accélération du processus génocidaire. "Violations des lois et
coutumes de guerre au cours des guerres des Balkans (1912-1913)". "Le
génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (1915-1916). Cent ans de
recherche". Première étape de la mise en application du racisme
biologique par purification de la race allemande : "L'Aktion T4. De l'usage
des chambres à gaz par l'organisation SS". Les méfaits de l'ethnisme : "Le
génocide des Tutsi au Rwanda (avril-juillet 1994)
http://www.armand-colin.com/genocide-anatomie-dun-crime9782200614423
----------------------------------Genèse du droit international : Des Pères fondateurs aux
conférences de la Haye Broché – 18 avril 2016
de Yves Ternon (Auteur)
Détails
ISBN : 9782811114534
Nombre de pages: 480
Hauteur: 215 mm
Largeur: 135 mm
Date de parution: 2016
Date de publication: 18/04/2016
Editeur: Karthala
Prix : 27,00 €
Résumé
Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international
est l’œuvre de Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se
situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui
influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes,
les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant
attachés aux intérêts de leur nation.
Description complète
Pendant plus de vingt siècles, les jurisconsultes ont débattu du droit.
Traitant des lois naturelles, ils faisaient référence aux principes moraux du
monde civilisé et à la nécessité pour les États de s’accorder sur des règles
qui leur permettraient de coexister dans la paix. Après qu’Athènes eut
ébauché les premières règles d’un droit international privé, Rome rédigea
un jus gentium, ensemble des droits accordés aux peuples étrangers, un
droit que Justinien codifia pour le monde chrétien.
Au XVIe siècle, le théologien catholique espagnol Vitoria pose la première
pierre de l’édifice d’un droit des gens, expression de la renaissance de
l’humanisme. Au XVIIe siècle, Grotius fixe les règles de ce droit dans la
guerre et dans la paix, alors qu’au terme de la guerre de Trente Ans, la
paix de Westphalie tente d’établir un équilibre européen. Les
jurisconsultes du XVIIIe siècle incluent le droit des gens dans le droit
naturel, puis Vattel, dans un ouvrage écrit en langue française – et non
plus en latin – dissocie ces deux droits, au nom de la raison. Les Lumières,
les Révolutions américaine puis française, l’Empire napoléonien imposent
les principes des droits de l’homme : on commence à parler d’un droit
international.
Au XIXe siècle, conscients de la nécessité de contenir les violences de
guerre, les jurisconsultes posent les fondements d’un droit pénal
international. Au terme de congrès et de conférences, ils les font adopter
par de plus en plus de nations. Néanmoins, à la veille de la Première
Guerre mondiale qui ouvre un siècle de violences extrêmes, ce droit n’est
qu’une ébauche.
Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international
est l’œuvre de ces Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration
se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui
influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes,
les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant
attachés aux intérêts de leur nation.
Yves Ternon, historien, s’est spécialisé dans l’étude des crimes de masse
et a initié une approche comparée des trois génocides qui ont marqué le
XXe siècle : des Arméniens de l’Empire ottoman, des Juifs dans l’Europe
occupée par les nazis et des Tutsi du Rwanda. Il a notamment publié : Les
Arméniens. Histoire d’un génocide ; L’État criminel (ces deux livres aux
Éditions du Seuil) ; Guerres et génocides au XXe siècle (chez Odile Jacob).
http://www.karthala.com/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363
Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril
par Téotig
Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril par Téotig Collectif VAN - www.collectifvan.org - Événement ! Les Éditions
Parenthèses annoncent la parution de la traduction du livre
référence de Téotig qui a rendu un nom et un visage aux victimes
arméniennes de la rafle du 24 avril 1915 dans l'actuelle Istanbul.
Ce témoignage capital avait été publié en 1919 à Constantinople
pour la première commémoration de cette date fatidique. Un siècle
plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de symbole.
Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution de
761 personnalités, prémisse du génocide perpétré à l'encontre du
peuple arménien par le gouvernement Jeune-Turc.
Publié le 22 novembre 2016
Éditions Parenthèses
Quatre ans après la nuit tragique de la rafle du 24 avril 1915 à Istanbul,
marquant le début du génocide des Arméniens par la Turquie ottomane,
un groupe d’intellectuels survivants se donne la mission de commémorer
solennellement le souvenir des disparus. Il est alors demandé à Téotig,
écrivain et éditeur réputé pour la qualité de ses biographies lui-même
rescapé d’années de déportation, de préparer une publication à l’occasion
de la première Commémoration de cette date fatidique, en 1919, au
lendemain de l’armistice.
Le « Mémorial du 24 avril » se compose de deux parties, l’une purement
biographique (intellectuels de la capitale Istanbul déportés et éliminés —
écrivains, poètes, enseignants, avocats, députés —, médecins, soldats,
artisans, ecclésiastiques de province), par région et ville. Une seconde
partie comprend deux témoignages de rescapés, concernant les deux
centres principaux où l’élite a été déportée puis exécutée :
« Vers Ayache » de Puzant Bozadjian, décrit les arrestations et la
déportation au fin fond de l’Anatolie ; « Souvenirs de Tchanguere » de
Mikael Chamdandjian, s’attache particulièrement aux derniers jours de
deux poètes emblématiques disparus, Daniel Varoujan et Roupen Sevag.
Un siècle plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de
symbole. Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution
de 761 personnalités, prémisse de l’élimination de tout un peuple.
Téotig
Mémorial du 24 avril
Traduit de l’arménien par Alice Der Vartanian et Houri Varjabédian
Collection : Diasporales
16,5 × 23 cm, 176 pages, photographies, index, 2016.
ISBN 978-2-86364-300-6
Prix : 23 €
Éditions Parenthèses
72, cours Julien —13006 Marseille
téléphone : 0 495 081 820
[email protected]
http://www.editionsparentheses.com/Memorial-du-24-avril
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94984
Agenda - Paru : Une enquête sur l'assassinat des 3
militantes kurdes à Paris
Agenda - À paraître, une enquête sur l'assassinat des 3 militantes
kurdes à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Dans le
10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue
La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat.
Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier
étage de l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été
exécutées de plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une
des fondatrices de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK) et avait créé la branche des femmes de
l’organisation; Fidan Dogan était en charge du lobbying du
mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune militante.
Pendant plusieurs mois, Laure Marchand a enquêté dans plusieurs
pays et a eu accès à des sources turques et françaises inédites qui
lui ont permis d’établir des liens entre le suspect numéro 1 et le
MIT, les services secrets turcs."
Publié le 07 décembre 2016
Actes sud
Triple assassinat au 147, rue La Fayette
Laure MARCHAND
Solin
Hors collection
Janvier, 2017 / 11,5 x 19,5 / 192 pages
ISBN 978-2-330-06889-9
prix indicatif : 22, 00€
Genre : Essais, Documents
Triple meurtre au 147 rue La Fayette
Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue
La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat.
Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier étage de
l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été exécutées de
plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une des fondatrices de la
guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avait créé la
branche des femmes de l’organisation; Fidan Dogan était en charge du
lobbying du mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune
militante.
Depuis trois ans, les éléments à charge contre les services secrets turcs,
suspectés d’avoir commandité leur exécution, se sont accumulés sur le
bureau de la juge d’instruction qui a bouclé son enquête. Mais un seul
accusé, Ömer Güney, sera jugé lors du procès en assises qui s’ouvrira à
Paris en décembre 2016.
Malgré des faits accablants, les autorités politiques françaises ne
réclament aucun compte à la Turquie. Alors que le courage des
combattantes kurdes du PKK contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie est
salué dans le monde entier, la mort de leurs camarades en plein Paris est
recouverte d’un linceul de silence. Car les autorités françaises ont choisi
de renforcer leur alliance stratégique avec Ankara. Faisant fi de leurs
engagements à lutter contre le terrorisme. L’instruction a conclu que
Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez avaient été victimes d’un «
acte terroriste ». Sur le sol français, cyniquement, les victimes du
terrorisme n’ont donc, à l’évidence, pas toute la même valeur.
Pendant plusieurs mois, j’ai enquêté dans plusieurs pays et j’ai eu accès à
des sources turques et françaises inédites qui m’ont permis d’établir des
liens entre le suspect numéro 1 et le MIT, les services secrets turcs.
http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/triple-assassinat-au-147rue-la-fayette
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95114
Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris
Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris - Collectif
VAN - www.collectifvan.org - "Exils arméniens, Du Caucase à
Paris" vient de paraître aux Éditions Belin, sous la signature
d'Anouche Kunth. Cette jeune chercheuse publie ici sa thèse
menée sous la direction de Claire Mouradian, et brillamment
soutenue à l'EHESS le 8 juillet 2013. Cet ouvrage magistral et
passionnant retrace le destin des grandes familles arméniennes
issues des marges caucasiennes de l'Empire russe et fuyant les
convulsions de la révolution bolchevique. Leurs trajectoires
croisent en France celles des Arméniens de Turquie, rescapés du
génocide de 1915.
Editions Belin
Anouche Kunth
Exils arméniens
Du Caucase à Paris
Collection : Contemporaines
Editeur : Belin
Directeur de collection : Henry Rousso
23.00 €
ISBN 978-2-7011-9838-5
"Une histoire d'exils, de l'Arménie à la France"
Les convulsions de la révolution bolchevique jettent hors de Russie plus
d'un million de réfugiés, qui croient leur fuite temporaire. Elle va s'avérer
irréversible, la perte de la patrie se conjuguant bientôt avec celle des
droits nationaux. Parmi ces « sans-droits », quelques centaines de
grandes familles arméniennes, issues des marges caucasiennes de
l'Empire des Romanov. Banquiers et industriels, artistes, professeurs
d'université, hommes politiques : tous, vers 1920, s'enfuient avec femmes
et enfants, par crainte des violences que le nouveau régime de Moscou
inflige à ses « ennemis de classe ». Hors de Russie, et tout
particulièrement en France où convergent des dizaines de milliers d'exilés,
leurs trajectoires croisent celles des Arméniens de Turquie, persécutés
quant à eux pour des motifs ethno-confessionnels.
L'histoire des exils arméniens s'écrit ici à hauteur d'hommes et de femmes
en fuite, de familles soudées face au danger, parfois séparées, plongées
dans l'opacité après le renversement de l'ordre ancien. Que faire ? Où
aller ? Quel projet poursuivre en ces temps de chaos et d'incertitude ?
Comment préserver ses ressources et recréer un ordre pour soi ? Les
parcours de ces anciens sujets d'empires donnent à penser ce que
reconstruit l'exil, lieu de mise à l'épreuve individuelle et de réélaboration
des destinées collectives.
Anouche KUNTH est historienne, chargée de recherche au CNRS
(Migrinter). Ses travaux actuels, consacrés au monde arménien en exil,
abordent l'événement génocidaire depuis la dispersion massive et forcée
des survivants. Elle est l'auteur, notamment, de Arméniens en France, du
chaos à la reconnaissance, Toulouse, L'Attribut, 2010, co-écrit avec Claire
Mouradian.
http://www.editions-belin.fr/ewb_pages/f/fiche-article-exils-armeniens27735.php?lst_ref=1
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94815
Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger
l'Etat à travers la guerre"
Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à
travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le
Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé
entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de
cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les
premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement,
elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux
ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit
gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au
Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les
Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian,
docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po
Paris. Le présent ouvrage constitue sa thèse de doctorat en
science politique, brillamment soutenue le 25 janvier 2011 à l’IEP
de Paris.
Publié 17 octobre 2016
L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre
Par Taline Papazian
Préface de Gérard Chaliand
26€ - Karthala
Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à
majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants
soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue
série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années
1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh
explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre
toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables
à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment
où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années
2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement
menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable,
l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la
première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa
dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de
son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les
aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des
nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la
croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et
turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le
règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux
géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au
conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase
du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux
légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé
d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase
du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires
internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran.
Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à
Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses
travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les
espaces impériaux ottomans et russes.
Table des matières
Préface
Remerciements
Introduction
Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national,
affaire d’État
1. La question du Haut-Karabakh, d’un syndrôme du nationalisme
à la redéfinition politique de la nation
2. Violence physique et souveraineté politique : aux origines d’une
filiation
3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du
Karabakh
L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh
Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État
arménien
L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun)
Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA
Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État
La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État
Idéologie et pratique de la « normalisation »
Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques
Deuxième partie : La guerre et l’État
4. La guerre, épreuve de l’État arménien
Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre
étatique
Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur
En vue d’affronter l’hostilité extérieure
Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre
Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité
politique
Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ?
La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État
arménien
5. Faire la guerre, bâtir l’armée
Espace de la guerre et territoire de l’État
De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et
construire l’armée
Les bases d’une armée régulière
Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition
militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale
Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État
Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources
La participation directe de l’État à l’effort de guerre
Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre
6. En l’absence de paix, « garder la poudre au sec »
Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien
La guerre, l’armée et l’État
La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée
nationale
L’Armée, institution fédératrice de la société
La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix
Troisième partie : Trajectoire d’un État forgé dans le conflit
7. Contrainte et capital dans l’Arménie en conflit : entre
implication et déresponsabilisation
Un capital longtemps au service de la contrainte
Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à
l’immobilisme ?
8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions
républicaines
Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif
La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif
autonome
Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique
Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie
9. Des représentations conflictuelles de l’État arménien
Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998
Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du
libéralisme
Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de
la nation
Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État
forteresse
Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ?
Conclusion : La forge refroidie, l’État achevé ?
Annexes
Sources et bibliographie
http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-lepreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712
Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros
au Darfour (1904-2004)
Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour
(1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe
siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec
l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des
populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer
avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages
ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux
moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne,
de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie
du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au
Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître
chez Armand Colin.
Publié le 22 septembre 2016
Armand Colin
Un siècle de génocides
de Bernard Bruneteau
Armand Colin
2016-09-14
PRIX 16,99 €
EAN ebook 9782200616731
Le XXe siècle restera celui de l'épouvante.
Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication
des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec
l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans
l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura
été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah,
de la disparition d'une partie du peuple cambodgien.
Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus
marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept
de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que
le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la
définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi
l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions :
qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui
autorise le génocide à se présenter comme une "solution"?
Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de
couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne.
http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-degenocides.ebook
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530
DOSSIERS PERMANENTS
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN
Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés
depuis 2006.
SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105
Ephémérides
La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6
décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
SITES INTERESSANTS
Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
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nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
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nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
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Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
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Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions TV :
France2 :
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"On n'est pas couché"
Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent
Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron.
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On n'est pas couché
Participez au débat sur le Forum.
Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï.
Tous les vendredis, en direct à 22h30
Participez au débat sur le Forum.
Mots croisés avec Yves Calvi
Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et
nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité.
Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.
Quelques émissions Radio :
Europe 1www.europe1.fr
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit
tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes
dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star
du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé
de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de
cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTLwww.rtl.fr
En semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole"
Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la
Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet.
Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et
après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans
oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer
à l'émission.
France Interwww.radiofrance.fr
Le téléphone sonne
En semaine de 19h20 à 20h00
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à
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- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
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téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question
puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du
sms)
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un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone
sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission
dans son intégralité.
Là-bas si j'y suis
En semaine, à 15h
Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37
ou par mail : [email protected].
RMCwww.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin
&Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de
liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même
enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos
réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des
échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir :
Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
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Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]
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Les Infos Collectif VAN sur :
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