Généralités MPV à l’animalerie du CRCHUL C’est un virus hautement contagieux, sans signes cliniques apparents chez la souris. Il a cependant une affinité pour les cellules T et la capacité d’altérer la fonction du système immunitaire. Le virus peut persister plus de six mois chez les souris immunocompétentes et il est typiquement excrété dans l’urine et les selles de manière intermittente pendant 2 et 6 semaines post-infection. Chez les souris infectées en bas âge ou immunosupprimées (donc certaines KO et transgéniques), l’excrétion virale pourrait être prolongée la vie durant alors qu’elle est de courte durée chez les sujets infectés après le sevrage. Le MPV a pour cible l’intestin grêle et le tissu lymphoïde. Ce tropisme s’explique par le fait que MPV se divise dans les cellules à multiplication rapide (incluant les tissus lymphoïdes stimulés par un antigène). La maladie clinique chez les nouveaux-nés est rare et elle est dépendante du génotype. Chez la souris gestante, la réplication virale peut avoir lieu dans divers tissus dont le placenta et le foetus, sans lésion histologique. L’influence du MPV est potentiellement significative en oncologie, biologie cellulaire et immunologie. Le PCR des ganglions lymphatiques et la sérologie servent au diagnostic mais certaines souris prennent plus de 6 semaines pour démontrer une séroconversion. Le MPV peut persister dans l’environnement pour plusieurs mois puisqu’il est très résistant à la dessication et aux désinfectants. La transmission, surtout fécale-orale, se fait via le contact du virus avec les équipements et surfaces contaminées mais surtout via l’activité humaine dans les animaleries. Une fois déclarée, une infection à MPV a donc beaucoup de chances de se répandre dans une colonie de reproduction malgré les cages filtrées et les mesures strictes de désinfection. Voici quelques informations sur le MPV : (ii) Mouse parvovirus type 1. Mouse parvovirus type 1 (MPV-1), formerly known as orphan parvovirus, is a recently recognized and very important pathogen of laboratory mice. The prevalence of infection appears to be high within and among rodent facilities, although many colonies have yet to be screened. Three isolates (MPV-1a, MPV-1b, and MPV-1c) of one serotype have been reported (328). MPV-1 is an ssDNA virus of the family Parvoviridae. Like other parvoviruses, MPV-1 requires actively dividing or differentiating cells for survival. The virus is shed via urinary, fecal, and perhaps respiratory routes (605). Transmission is therefore most probably primarily direct, although extensive transmission studies have yet to be conducted (605). Transmission may also occur following experimental exposure to selected, infected T-cell lines (434). Natural infections of mice are generally asymptomatic and apathogenic, even for neonatal and immunocompromised mice (605). In immunocompetent mice, viral replication occurs in the pancreas, small intestine, lymphoid organs, and liver and may persist for several weeks (331, 605). Viral replication is more widespread in immunodeficient mice (605). MPV-1 has some antigenic cross-reactivity with minute virus of mice, another rodent parvovirus, due to two highly conserved nonstructural proteins (23, 49, 328). MPV-1 affects processes linked to cell proliferation. Reported effects include direct modulation and dysfunction of T lymphocytes and altered patterns of rejection of tumor and skin allografts (435). It is anticipated that additional effects will be reported as more studies are conducted on this important virus.