Maladies infectieuses des souris - Direction des services vétérinaires

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Maladies infectieuses des souris
Dre. Maryse Boulay, m.v.
CRCHUM
Ouverture
automne
2013
Laverie propre
Pièce d’hébergement
Pièce d’hébergement
Manipulation
Osmose inverse
But de cette présentation
• Pathogènes prévalents chez la souris
• Signes cliniques
• Effets sur la recherche
• Zoonoses
• Pathogènes prévalent-matériel biologique
Historique
• 1880-1950 : Domestication des souris sauvages
– Diminution des pathogènes indigènes par
l’amélioration des méthodes de gestion
• 1960-1985 : Transfert par césarienne
– Production d’animaux axéniques et gnotobiotiques
– Mais certains pathogènes transmis in-utéro…
• 1980-… : Éradication des pathogènes indigènes
– Sérologie… PCR, TE, FIV
Historique
• 1880-1950 : Domestication des souris sauvages
– Défi : Maintenir les animaux vivants
• 1960-1985 : Transfert par césarienne
– But : Maintenir les animaux en santé
• 1980-… : Éradication des pathogènes indigènes
– Objectif : Maintenir les animaux SPF
• Pour permettre aux chercheurs de faire leurs
expériences….d’obtenir des résultats valables !
Qu’est-ce que SPF ?
• Specific Pathogen Free
http://www.immf.uncor.edu/en/index.php/ser/biote
http://www2.cch.org.tw/d4610/post.htm
SPF
• Le statut sanitaire EOPS (exempt d'organisme
pathogène spécifique) ou SPF (Specific
Pathogen Free) est défini par rapport à une liste
de référence d'organismes pathogènes pour
l'espèce considérée
SPF
• Définition variable selon l’institution
–
–
–
–
Liste d’agents
Méthodes de diagnostique
Fréquence de surveillance
Nombre d’animaux testés (ILAR formula)
• Dans les publications, le terme SPF ou barrierreared est utilisé sans définition
Infection clinique vs silencieuse
• La majorité des pathogènes prévalents chez la
souris de nos jours, ne causent pas de signes
cliniques chez les animaux immunocompétents
– Peuvent affecter les résultats de recherche
– Signes cliniques chez les animaux immunodéficients
Pathogènes connus et surveillés
•
MHV
•
Clostridium piliforme
•
Rotavirus (EDIM)
•
Corynebacterium kutscheri
•
MNV
•
Corynebacterium bovis
•
MVM
•
Mycoplasma pulmonis
•
MPV
•
Salmonella spp.
•
TMEV
•
Streptobacillus moniliformis
•
LCMV
•
Cilia-associated respiratory bacillus
•
MAD type 1 et 2
•
Klebsiella oxytoca,
•
Ectromelia (mousepox)
•
Klebsiella pneumoniae
•
PVM
•
Autres Pasteurellaceae
•
Reovirus type 3
•
Pneumocystis murina
hamster, guinea pig
•
Sendai
•
Pseudomonas aeruginosa
•
Hantavirus
•
Staphylococcus aureus
and rabbit colonies
•
Cytomegalovirus
•
Mites (Myobia, Myocoptes, Radfordia)
•
Virus Thymic
•
Oxyures (Aspiculuris, Sypacia)
in breeding and
•
LDEV
•
Giardia
•
Polyomavirus
•
Spironucleus muris
experimental units,
•
Virus K
•
Cryptosporidium
•
Helicobacter spp (H. hepaticus, H. bilis, H.
typhlonius)
•
Entamoeba,
•
Pneumocystis
•
P. pneumotropica
Streptococci β-haemolytique
•
Trichomonads
•
•
Hexamastix
•
Streptococcus pneumoniae
•
Chilomastix
•
Citrobacter rodentium
•
Autres…
FELASA
recommendations
for the health
monitoring of
mouse, rat,
2014
Pathogènes prévalents-Souris
•
MHV
•
Clostridium piliforme
Contemporary
•
Rotavirus (EDIM)
•
Corynebacterium kutscheri
•
MNV
•
Corynebacterium bovis
prevalence of
•
MVM
•
Mycoplasma pulmonis
•
MPV
•
Salmonella spp.
infectious agents in
•
TMEV
•
Streptobacillus moniliformis
•
LCMV
•
Cilia-associated respiratory bacillus
•
MAD type 1 et 2
•
Klebsiella oxytoca,
•
Ectromelia (mousepox)
•
Klebsiella pneumoniae
•
PVM
•
Autres Pasteurellaceae
•
Reovirus type 3
•
Pneumocystis murina
•
Sendai
•
Pseudomonas aeruginosa
•
Hantavirus
•
Staphylococcus aureus
•
Cytomegalovirus
•
Mites (Myobia, Myocoptes, Radfordia)
•
Virus Thymic
•
Oxyures (Aspiculuris, Sypacia)
•
LDEV
•
Giardia
•
Polyomavirus
•
Spironucleus muris
•
Virus K
•
Cryptosporidium
•
Helicobacter spp (H. hepaticus, H. bilis, H.
typhlonius)
•
Entamoeba,
•
Pneumocystis
•
P. pneumotropica
Streptococci β-haemolytique
•
Trichomonads
•
•
Hexamastix
•
Streptococcus pneumoniae
•
Chilomastix
•
Citrobacter rodentium
•
Autres…
laboratory mice and
rats, Kathleen R
Pritchett-Corning et
al,. Laboratory
Animals, 2009
Virus prévalent
• MNV 32,37%
• Parvovirus
– MPV 1,86%
– MVM 0,33 %
• MHV 1,59%
• EDIM 0,56%
• TMEV 0,26%
Pitchett-Corning K.R. et.al, 2009,
2009
MNV-Norovirus
• Virus le plus prévalent
• Détecté récemment
MNV
• Virus ARN, non enveloppé…
• Infections asymptomatiques
– Pas de signes cliniques ni de lésions anatomiques chez souris
immunocompétentes lors d’infection naturelle
• Infections persistantes
• Immunomodulateur
• Pas d’évidence directe d’interférence avec la recherche
– Détecté dans les macrophages
– Croissance dans les cellules dendritiques in vitro
Parvovirus
• Virus ADN, non enveloppé…
– Très résistant dans l’environnement
• Très petit virus
biosci.ki.se/groups/ljo/research/research.html
– S’attache à la zona pellucida
• MPV et MVM : Infections persistantes (rate, NLM)
• MPV : Séroconversion variable selon l’âge et le fond
génétique
– Séroconversion lente chez C56BL/6
– Absence de séroconversion chez BALB/c,
mais excrétion prolongée
• MPV : Excrétion de courte durée (~2 sem)
Types de parvovirus de la souris
• MPV-1, MPV-2, MPV-3, MPV-4, MPV-5
– Généralement asymptomatique (infection silencieuse)
– Pas de lésions anatomiques
• MVM-Minute Virus of Mice
– Asymptomatique chez C57BL/6
– Infections auto-limitantes (~4 sem.)
• Létalités et effets sur la croissance et la reproduction chez
les NOD µ-chain KO mice
Parvovirus
• Se réplique seulement dans les cellules à
division active (Sys. immunitaire, Sys. digestif,
Peau)
– Immunomodulateur in vivo et in vitro
– Affecte la reproduction
– Infection persistantes de lignées cellulaires murines
et humaines
– Prolifération abérante des lymphocytes T
– Suppression de tumeurs
– Affecte la formation du cytosquelette
– Effets sur le rejet d’allogreffe cutanées
Parvovirus
• Oncotropic - Se répliquent dans les cellules en division
active
• Oncolytique - Étudié comme suppresseur de tumeurs
– Induit une réduction de la tumorigénèse virale ou chimique
•
•
•
md.tsukuba.ac.jp/LabAnimalResCNT/public_E/yagamiL.html
NS1
Augmentation de l’adhérence
cellulaire
Suppression de la
tumorigenicité (lignée
cellulaire de lymphome
thymique)
MHV
• Mouse Hepatitis Virus
• Virus enveloppé très contagieux
• Deux groupes de virus
– Entérotropique
– Polytropique (respiratoire)
MHV, souches entérotropiques
• Souche entérotropiques sont les plus
prévalentes
• Réplication principalement dans l’iléon, le
cecum, le colon ascendant, le foie, les nœuds
lymphatiques abdominaux, et parfois au SNC.
– Presque jamais dans les poumons
MHV – Signes cliniques
Immunocompétent
– Colonie endémique :
• Adultes et juvéniles asymptomatiques
– Arrivée dans une colonie
• Adultes –asymptomatique
– Signes cliniques rares après le sevrage
• Juvéniles
– Mauvaise croissance
– Diarrhée liquide et mortalité avant le sevrage
Autolimitant, mais persistance de la modulation de la
réponse immunitaire
MHV – Signes cliniques
Immunosupprimés
– Wasting Syndrome
• Perte de poids progressive et mort éventuelle (A.)
• Juvéniles : Distension gazeuse de l’intestin
• Adultes : Foie d’apparence nodulaire (B.) avec foci blancs
multifocaux
– Infection persistante
dora.missouri.edu
MHV, souches entérotropiques
• Clearance médiée par les lymphocytes B
– Pas de clearance chez souris µMT (déficientes en
lymphocytes B)
• Dissémination empêchée par les lymphocytes T
– Dissémination chez RAG1 et athymic nude mice
(déficientes en lymphocytes T)
MHV
Effets sur la recherche
• Puissant immunomodulateur
• Effet immunologique prolongé
– Cellules NK, Lymphocyes T et Lympocytes B
– Infecte les monocytes, macrophages, les cellules
dendritiques et la moelle osseuse
– Cause un délais dans la réaction de rejet de greffes
allogéniques
– Altération du profil d’infection d’autres agents (ex. H.
hepaticus)
MHV
Effets sur la recherche
• Immunocompétents
•
•
•
•
•
•
Immunostimulation transitoire suivie d’immunosuppression
Involution thymique
Anémie microcitaire
Altération de la cinétique du fer
Effets sur l’incidence du diabète mellitus chez la souris NOD
…
• Immunosupprimés
•
•
•
•
•
Nécrose dans plusieurs organes
Activité enzymatique altérée
Rejet de xénogreffes
Régénérescence hépatique altérée
…
EDIM-Rotavirus
• Epizootic diarrhoea of infant mice
• Immunocompétents
– Autolimitant
– Adultes porteurs sains, excrétion et transmissions aux
petits
• Immunosupprimés (ex. SCID)
– Premières 2 semaines de vie (susceptibilité transitoire
des entérocytes)
– Diarrhée odorante, jaunâtre et liquide et gazeuse
– Bouchon anal cause distension intestinale
EDIM-Rotavirus
• Effets sur la recherche
– Altération de la physiologie intestinale
• Recherches nutritionnelles
• Modèles impliquant le système gastro-intestinal
TMEV
Theiler’s murine encephalomyelitis
virus
• L’un de deux modèle de sclérose en plaque
– TMEV
– hypersensibilitée retardée envers le virus
– EAE (Experimental allergic encephalomyelitis)
– Hypersensibilitée retardée envers les neuroantigènes
Paralysie postérieure lié à une démyélinisation immunitaire,
puis remyélinisation
Modèle de sclérose en plaque
• https://www.youtube.com/watch?v=H53dEoYthX
U
medicine.uiowa.edu/Karandikar_Lab/EAE__Modeling_CD8_function/
TMEV
• Interférences avec la recherche
– Interfère avec les expériences d’nfections virales
– Système nerveux central
• ↓ conduction spinale et potentiel évoqué somatosensoriel
Bactéries prévalentes
• P. pneumotropica 12,9%
• Hélicobacter spp 16,08 %
• S. aureus 6,07%
• C. bovis
Pritchett-Corning K.R. et.al, 2009
P. pneumotropica
• Pathogène opportuniste qui affecte les souris
immunosupprimés
• Infections suppuratives de la peau et ses annexes
–
–
–
–
Lésions oculaires, ex. blépharites, conjunctivites, abcès
Problèmes respiratoires, ex. dyspnée, pneumonies
Troubles de la reproduction
Mastites
P. pneumotropica
Dre.H. Héon. CRCHUM
P. pneumotropica
Dre.H. Héon. CRCHUM
P. pneumotropica
• Interfère avec la fonction immunitaire
– Immunité impliquant les lymphocytes T
• Peut passer inaperçu
–
–
–
–
Mauvais transfert aux sentinelles
Faible détection par culture
Transmission verticale
Sensible aux désinfectants, peu résistant dans
l’environnement
Hélicobacter
• H. hepaticus 12,7 %
• H. bilis 3,5 %
• H. rodentium
• H. typhlonius
• H. ganmani
• H. muridarum
• H. rappini
• H. trogontum
H. hepaticus
• Infection persistante, excrétion persistante
– Immunocompétents
• L’immunité de réussit pas à éliminer l’Hélicobacter,
contribuant à sa pathogénécité
– Immunsupprimés
H. hepaticus
• Souris immunocompétentes
– Souvent asymptomatique
– Hépatite chronique
• A/JCr (oncologie, immunologie) particulièrement susceptible
– pathologie due à la réaction immunitaire, peu d’hélicobacter
dans le foie, mais beaucoup dans le colon et caecum
– Carcinomes hépatocellulaires (↑ ALT)
– Thyphlocolite
– Augmentation des médiateurs inflammatoires
H. hepaticus
• Souris immunodéficientes
– Thyphlocolites et prolapses rectaux
– Hépatite chronique parfois nécrosante
• Infection avec multiples sp d’hélicobacter chez
certaines souches
• SCID/NCr particulièrement susceptibles à
l’infection et au développement de pathologie
H. bilis
• Souris immmunocompétentes
– Similaire à H. hepaticus mais moins sévère
• Souris immunodéficientes
– Similaire à H. hepaticus
Helicobacter
• Promoteur de tumerus
– Influence la croissance des tumeurs mammaires
• Interférence avec modèle animal d’infection à H.
pylori (ulcères et adénocarcinomes gastriques)
– Immunité croisée
• Recherche de vaccins
S. aureus
• Habitant normal de la flore :
– Peau
– Système rspiratoire supérieur
– Système gastro-intestinal bas
CRCHUM
S. aureus
• Immunosuppression + bris des barrières
naturelles = inflammation suppurative
–
–
–
–
–
–
Abcès prépuciaux, mastites
Dermatite ulcérative
Lésions de queue, pododermatites
Conjunctivitis
Enfflure du museau, furroncles
…
blogs.ubc.ca
S. aureus
• Impact sur la recherche
– Immunomodulateur
• Infections suppurative (neutrophiles), activation du
complément
• Secondairement : réponse à médiation cellulaire
• Induit durant l’infection : INF-γ, TNF, IL-6 et NO
S. aureus
– Production par S. aureus de produit biologiquement
actifs :
• Helolysine, Leukocidinem, Nuclease, Coagulase, Lipase,
Hyaluronidase, Exeotxine, Fibronectine, Collagen-binding
proteins, Protein A, Enterotoxine…
– Effets des produits de S. aureus
• Lyse cellulaire, augmentation de la perméabilité pulmonaire,
dysfonction contractile, shoc, défaillance multi-organes,
épidermolyse, hypersomnie, fièvre, …
• Entérotoxines de S. aureus sont des superantigènes
(stimulent une réponse polyclonale des lymphocytes T)
Corynebacterium bovis
“Scaly Skin Disease”
“Corynebacterial Associated Hyperkeratosis”
Animaux immunodéficients !
• Souris nu athymique (Foxn 1 nu)
– Squames kératiques
blanc-jaune
– Pertes de poids
– Mortalités pré-sevrage
Detection of Corynebacterium bovis in athymic nude mice from a
research animal facility in Korea J Vet Sci. 2014 Dec; 15(4):583-586.
C.bovis
Peut aussi causer des lésions chez les souris
poilues !
• Souris NSG et NOD SCID
–
–
–
–
–
Alopecie
Peau normale, +/- présence de squames
Dermatite à l’histologie
Mortalités pré-sevrage
Pertes de poids
C. bovis
– Cette NSG avait égallement un lymphome !
– L’infection au C. bovis aurait accentué le “leakyness”de
la souris NSG (normalement sans lymphocytes B et T)
Departement of Defence, Veterinary Residency Program, 27
February 2013
C.bovis
• Souris immunocompétentes : porteurs
asymptomatiques
– Rares cas de dermatites atypique
• Très résistant dans l’environnement !
– Bactéries distribué dans les squames
• Impact sur la recherche
– Physiologie juvénile
– Dermatologie
– Immunologie
Parasites prévalents
• Protozoaires commensaux 3,74-8,88%
• Oxyures (Pinworms) 0.25 %
• Mites 0.12 %
• Pneumocystis carinii
Protozoaires commensaux
• Entamoeba sp.
• Chilomastix
• Hexamastix
• Trichomonas
Protozoaires commensaux
Entamoeba, chilomastix, trichomonas :
– Commensal, aucune interférence avec la recherche
rapportée
– Indication de l’intégrité sanitaire
• Contact avec des rongeurs sauvages,
• Contact avec animaux de statut sanitaire douteux
Oxyures (Pinworm)
• Nématodes : Aspicularis tetraptera Syphacia
obvelata (et S. muris)
• Cycle de vie direct via ingestion d’œufs
embryonnés
• Œufs très résistants dans l’environnement
• Œufs très légers – se répandent facilement dans
l’environnement
• Prévalent dans colonies conventionnelles et
SPF
Oxyures
• Charge parasitaire plus élevée chez mâles,
juvéniles, atymique
– Effet sur l’animal
• Généralement asymptomatique chez immunocompétents
• Infestation sévère : colite, prolapse rectaux, intussusception,
impaction fécale,
• Retard de croissance
Oxyures
Syphacia spp.
Aspicularis spp.
• Adultes : cecum, colon
• Adultes : colon
• Ponte dans le colon (éclosion
dans le cecum)
• PPP : 21-25 jours
• Infectivité : 5-8 jours
• Ponte à l’anus
• PPP : 11-15 jours
• Infectivité : < 1 journée
Œufs de Syphacia obvelata (test au ruban adhésif anal),
jaxmice.jax.org
Œufs d’Aspicularis tetraptera (flottaison)
jaxmice.jax.org
Oxyures
• Effets sur la recherche
– Changements comportementaux
– Modulation du syst. Immunitaire
Idexx-bioresearch.com
• Souris atymiques : désordre lymphoprolifératif menant au
développement du lymphome
• Augmente la réponse humorale envers Ag non parasitaires
• Accélération du développement du système monooxygénase
hépatique
Oxyures
– Effet du traitement sur le phénotype
• Benzimidazoles, avermectins: immunomodulateur
• Nourriture avec fenbendazole
– agit sur tout les stades de développent
– moins d’effets secondaires
Mites
A. Myocoptes musculinus
B. Myobia mulculi
C. Radfordia affinis
Mites
– Cycle direct (~3 semaines)
• Asymptomatique à prurit extrème menant à des
ulcérations de la peau et des infections
secondaires
– Pelage nécessaire à l’infestation
– Hypersensibilité de type 1 (susceptibilité des
C57BL/6)
– M. musculi +++ pathogène (se nourrit du liquide
interstitiel)
Mite
• Imterférence avec la recherche
–
–
–
–
–
–
Comportement
Amyloidose secondaire
↑IgG, ↑IgE, ↑IgA, ↓IgM
Lymphocytopénie
Granulocytose
↑IL-4, ↓IL-2 (réponse de type Th2)
Pneumocystis carinii
Animaux immunodéficients
•Fungus
•Atteinte du système respiratoire : Perte de poids,
dyspnée, cyanose, mort
•Immunomodulateur (humoral et cellulaire)
Zoonoses
• Rare chez souris de laboratoire
– Réservoir : souris sauvage, matériel biologique
contaminé
• LCMV
• Hantavirus
– Aussi…
•
•
•
•
•
•
Rage
Streptobacillus moniliformis (Rat Bite Fever)
Dermatomycose (Teigne)
Cryptosporidium parvum
Ectoparasites
Cestodes (H. nana)
LCMV
• Rare chez la souris
– Transmission verticale (transovarienne, transutérine,
transmammaire), ou horizontale (salive, urine, morsure)
• Infection in-utéro ou néonatale = Immunotolérance
• Virémie et excrétion persistante
• Difficulté d’identification par sérologie
• Éventuellement perte de l’immunotolérance et développement de
glomérulonéphrite
•
Infection chez l’adulte
• Mortalité ou clearance du virus, sans excrétion
LCMV
• Mode d’infection de l’humain
– Fèces, urine, salive ou morsure de rongeur
(ingestion, inhalation, contact avec bris de la peau ou
muqueuse)
– Donneur d’organe infecté
– Infection verticale
LCMV
• Effets chez l’humain
– Syndrome grippal autolimitant chez
l’humain immunocompétent
– Pouvant causer méningite ou méningo-encéphalite
avec guérison sans séquelles chez l’humain
– Séquelles et mortalités chez le
fœtus/nouveau-né humain
(infection verticale)
LCMV
• Interférence avec la recherche
– Interfère avec la santé du chercheur !
– Immunologie
– Système nerveux central
Hantavirus
– Syndrome pulmonaire à Hantavirus (SPH) : rare,
pouvant être autolimitant, mais souvent mortel
– Particules de fèces, urine ou salive de rongeurs
infectés en aérosol, morsure
Portes d’entrée de pathogènes
Pathogènes prévalent
Matériel biologique
• Lignées cellulaires, sérum, anticorps, ascite…
• Matériel congelé depuis plusieurs dizaines
d’années
www.nist.gov/drugs-pharmaceuticals-portal.cfm
Pathogènes prévalent
Matériel biologique
•
MPV
•
MHV
•
Hélicobacter
•
Ectromelia (Mousepox)
•
Mycoplasma
•
Cytomégalovirus (MCMV)
•
Polyomavirus
•
LCMV
•
LDEV
•
Hantavirus
•
Reovirus 1 et 3
•
…
VIH…
Importance du statut SPF
• Variabilité
• Reproductibilité
• Effet confondant
• Bien-être animal
– Maladies clinique rares
– Augmentation de l’utilisation animale
• Zoonoses
Pathogènes en émergence
• Dans les dernières années : MPV, Helicobacter,
MNV
• Bulkolderia gladioli
• Bordetella hinzii
• …
www.plantmanagementnetwork.org/pub/php/brief/lisiant
hus/
Citer statut SPF dans les
publications !!!
Évaluer le statut SPF de vos
références !!!
Références
•
Common Infectious Diseases in Laboratory Rats and Mice, Powerpoint Presentation, Charles B. Clifford, DVM,
PHD, DACVP, Dir Pathology and Technical Services, Charles River Laboratories
•
Detection of Corynebacterium bovis in athymic nude mice from a research animal facility in Korea J Vet Sci. 2014
Dec; 15(4):583-586.
•
Kathleen R. Pritchett-Corning, et al., 2009. Contemporary prevalence of infectious agents in laboratory mice and
rats, Laboratory Animals; 43: 165-173.
•
Joint Pathology Center, Veterinary Pathology Services, Department of defence, Veterinary Pathology Residency,
Wednesday Slide Conferences, 2012-2013, Conference 16, 27 February 2013
•
Christina Pettan-Brewer and Piper M. Treuting*, Pathobiology of aging and age- related disease Practical
pathology of aging mice, Department of Comparative Medicine, University of Washington, Seattle, WA, USA
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M Mahler et al., 2014. FELASA recommendations for the health monitoring of mouse, rat, hamster, guinea pig
and rabbit colonies in breeding and experimental units. FELASA working group on revision of guidelines for health
monitoring of rodents and rabbits. Laboratory Animals, March 4, 2014, 0(0) 1-38
•
Anthony J. Carty, 2008. Opportunistic Infections of Mice and Rats : Jacoby and Lindsey Revisited. ILAR Journal,
Volume 49, Number 3 p. 272-277
•
www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/iyh-vsv/diseases-maladies
•
Robert O. et al, 1998. Risks of Infection among Laboratory Rats and Mice at major biomedical Research
Institutions., ILAR, Volume 39, Number 4
Références
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Brownstein et al., 1991. Pathogenesis of infection with a virulent allotropic variant of minute virus of mice and
regulation by host genotype. Lab Invest 65, 357-364.
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Emilija Filipovska-Naumovska, et al, 2010. Strain-and Age-Associated Variation in Viral Persistance and Antibody
response to Mouse Parvovirus 1 in Experimentally Infected Mice. JAALAS, Vol 49, No 4, July 2010,pages 443-447
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James D Macy, et al, 2011. Detection and Control of Mouse Parvovirus. JAALAS, Vol 50, No 4, July 2011, Pages
516-522
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E. Mahabir, et al, 2008. Production of Virus-Free Seronegative Pups from Murine Embryos Arising from In Vitro
Fertilization with Mouse Minute Virus-Exposed Spermatozoa, Biology of Reproduction 78, 53-58
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Lydia M, et al, 2009. Risk Assessment of Minute Virus of Mice Transmission During Rederivation : Detection in
Reproductive Organs, Gametes, and Embryos of Mice after In Vivo Infection. Biology of Reproduction 81, 10101015
•
Kluytmans J, et al, 1997. Nasal carriage of Staphylococcus aureus : epidemiology, underlying mechanisms, and
associated risks. Clin Microbiol Rev. 1997 Jul ;10(3):505-20
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Hans-Olof Nilsson et al., 2004. High Prevalence of Helicobacter Species Detected in Laboratory Mouse Strains by
Multiplex PCR-Denaturing Gradient Gel Electrophoresis and Pyrosequencing. Journal of Clinical
MicrobiologyAugust 2004, vol. 42 no. 8 3781-3788
•
Mark T. Whary, et al, 2004. Natural and Experimental Helicobacter Infections. Comparative Medicine. Vol 54, No2
April 2004 P. 128-158
Ectromelia
• Contaminant du sérum (commercial !) et de
tissus (Europe)
• Transmission directe et via vecteurs inanimés
• Signes cliniques :
– C57BL/6 très résistant : asymptomatique
– Nécrose distale (queue et membres)
– Nécrose splénique, des nœuds lymphatiques,
hépatique et errosions intestinale
– Léthargie, mortalité soudaine
Ectromélia
• Effets sur la recherche
– Immunité
– Mortalité importante, $, temps
lib.jiangnan.edu.cn/asm/045-Virus%20-%20Mouse%20Pox%20Virus-Introduce.htm
Mycoplasma
– Croissance rapide, compétition avec cellules en
culture
– Modification du phénotype cellulaire
Cytomegalovirus
• MCMV
–
–
–
–
Infection persistante des gl. Salivaires (transmission par la salive)
Infection sous-clinique chez les immunocompétents
Nouveaux-nés et immunosupprimés sont plus affectés
Infection latente dans de multiples organes
• gl. Salivaires, reins, prostate, pancréas, testicules, cœur, foie,
poumons, rate, cortex cérébral, hippocampe
– Immunomodulateur
• Diminution de la production d’anticorps et d’interféron, MHC, CD4 dans
le LBA, rejet de greffe de peau allogénique, diminution de la fécondité,
thrombocytopenie, formation d’autoanticorps cardiaque…
– Augmente la susceptibilité à d’autres pathogènes
Réovirus
• Type 3 le plus pathogénique
• Faiblement contagieux au sein d’une même cage !
• Généralement asymptomatique
• Effets sur la recherche
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Lyse de cellules tumorales (croissance dans le liquide d’ascite)
Suppression de la cancérogécité pulmonaire
Augmentation de l’immunité spécifique aux tumeurs
Induit l’apoptose
Myocardites aigue
…
LDEV
Lactate dehydrogenase-elevating
virus
• Infection principalement par inoculation avec
cellules tumorales ou agents infectieux
provenant de passages chez la souris
• Par la suite transmission horizontale (contact
direct, moursure) et verticale (transplacentaire,
transmammaire)
LDEV
• Normalement asymptomatique,
• Parfois signes neurologiques
• Virémie persistante évoluant vers la glomérulonéphrite
• Réplication dans les macrophages (splénomégalie, nécrose
tymique, lymphocytopenie)
LDEV
• Impact sur la recherche
– Immunomodulateur : ↓ immunité cellulaire et
humorale
– ↑ou↓ de la croissance tumorale
– Prolongation de la survie des allogreffes
–…
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