Initiation à la biologie sous-marine

Cours initiation
Biologie sous-marine
Nathalie MOREAU
Animateur Bio
BIO
2011-2012
Séance du 24 avril 2012
Préambule
A qui s’adresse cette présentation ?
•
Ce cours s’adresse à tous les niveaux techniques de plongée du Niveau 1 au
Niveau 3, aux Guides de Palanquée et aux encadrants :
– qui souhaitent avoir des connaissances biologiques subaquatiques basiques
– qui veulent mais aussi doivent :
• développer un comportement de plongeurs responsables
• et aussi apprendre à protéger l’environnement
•
A noter :
la biologie est désormais une compétence obligatoire dans le cadre du passage de niveau
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Objectif de cours
Cet exposé a pour objectif de :
• rappeler que l’eau n’est pas notre milieu naturel d’évolution et que nous devons
respecter cet environnement
• développer la capacité d’observation des plongeurs (comment rechercher et
identifier)
• présenter la richesse des fonds marins et appréhender le milieu sous-marin avec
quelques bases de connaissance :
donner quelques notions sur les espèces à travers leur classification
proposer quelques exemples de comportement de vie animale
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Définition de la plongée plaisir
• Plongée en sécurité selon son niveau technique :
Respecter ses prérogatives techniques et les recommandations du DP
• Plongée d’exploration plaisir :
Trouver sa plongée intéressante et sortir content de sa plongée
Observer de « belles choses », voir du gros (poissons, etc.)
Découvrir des animaux que l’on n’a pas l’habitude de voir ou que l’on ne connait pas
Remarquer les êtres plus petits et parfois très jolis ou étonnants
Comprendre les associations (comment vivent/se comportent les animaux entre eux)
Savoir où trouver les espèces
Apprendre à connaître ce que l’on voit pour les plongées suivantes
Partager ses découvertes avec la palanquée
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Le milieu marin
La planète est recouverte à 71% d’eau :
-
4 océans (superficies et profondeurs importantes) et nombreuses mers (plus petites)
Milieu pélagique
Milieu benthique
en pleine eau où les espèces ne peuvent ni se poser
ni se fixer, constitué de :
au voisinage du substrat ; où les espèces peuvent
s’accrocher, se poser, nager sur de courtes
distances)
- Plancton : organismes transportés par le
courant
• Phytoplancton : d’origine végétale = algues
qui nourrissent le zooplancton
• Zooplancton : d’origine animale qui se
développe en abondance (méduses)
- Necton: organismes nageant efficacement
même contre le courant (thons, sardines,
mammifères marins, etc.)
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Les paramètres du milieu
•
Lumière
–
dans des conditions normales (eau transparente),
la moitié de la lumière est absorbée tous les 7
mètres de profondeur :
•
–
seulement 1,5% de la lumière en surface reste à 42
mètres
la turbidité de l’eau (agitation) peut être importante
Avoir une lampe ou un phare
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Les paramètres du milieu
•
•
•
Température
•
attention à la déperdition calorique en plongée : on se refroidit 25 fois plus vite dans l’eau
que dans l’air.
s’équiper d’une combinaison adaptée (surtout si les plongées sont lentes et longues)
•
attention à la thermocline : zone où la température diminue largement
Salinité de l’eau (moyenne eau de mer 35g/l dont 77% chlorure de sodium*)
•
sels minéraux : éléments indispensables aux végétaux pour la photosynthèse et qui entrent
dans la composition des coquilles et carapaces des animaux marins
•
notion d’halocline : zone de fortes différences de salinité de l’eau (ex : cénotes au Mexique)
Densité de l’eau (moyenne eau de mer 1,03 kg/l)
•
influencée par la température et la salinité : eau de mer 800 fois + dense que l’air !
adapter son lestage entre les lacs, océans et mers plus salées
* c’est le sel marin
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Les paramètres du milieu
•
Profondeur et donc pression
•
•
facteur très important pour les plongeurs et auxquelles les espèces marines se sont
spécifiquement adaptées
Mouvements de l’eau
•
marée : amplitude variable selon les océans et mers, due à l’attraction de la lune et du soleil
attention à la mise à l’eau dans une zone à marées sans connaître horaires et coefficients (étal de
mer ou de courant)
•
courants : différents en surface et au fond, contribuant aux mouvements du plancton et au
développement du plancton
•
vagues : résultant de l’action du vent sur les eaux superficielles
attention au retour surface près des rochers ou la visibilité depuis le bateau avec le parachute
•
houle : persistante parfois quand le vent a cessé
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Quelques mots sur la Méditerranée
•
Mer profonde
–
•
1 500 m en moyenne avec une fosse de 5 000 m au large du Péloponnèse
Vaste surface
–
–
–
•
Carry-le Rouet
3 millions de km2
5 fois la surface de la France
1% de la surface des océans mondiaux
Température d’eau moyenne
–
13°C (mer tempérée)
•
Peu de marées
•
Variété faune et flore
–
–
–
3,5% de la faune mondiale
18% de la flore mondiale
6% des espèces mondiales (17 000 environ recensées)
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Respect de l’environnement
1 - Evoluer en limitant son impact sur le milieu :
•
Eviter le contact avec faune et flore : non dérangement de la faune ni endommagement du
milieu vivant direct ou indirect (bulles)
maîtrise de la flottabilité (poumon ballast, gilet)
contrôle et adaptation du palmage (sans toucher les parois, le sol, modifier sa
technique)
adéquation du lestage (pas trop ! )
conscience des dégâts provoqués par l’ancrage du bateau
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Respect de l’environnement
•
Organiser et fixer son matériel (ex : flexibles qui trainent)
•
Gérer les instruments sources de nuisance :
limiter l’usage des éclairages (phares)
éviter les nuisances sonores
proscrire le nourrissage
ne rien remonter du fond sauf des sacs plastiques pour éviter la pollution
éviter le harcèlement des animaux
avoir conscience des dégâts provoqués par l’ancrage du bateau
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Respect de l’environnement
2 – Se comporter comme un plongeur responsable :
•
sensibilisation aux
conséquences
environnementales :
de la production de
déchets,
de la consommation
des
ressources
naturelles,
comme
les
espèces
en
danger
ou
l’eau
douce.
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Respect de l’environnement
3 – Développer un comportement responsable en respectant les gestes et
attitudes décrits dans la Charte de l’Association Longitude 181 :
•
Objectif : aller à la découverte de la nature, montrer la diversité bio…
•
Le texte précise :
Préparation du voyage : agences et centres de plongée, infos sur les écosystèmes
Avant la plongée : remise en forme, choix des palmes
Infos sur le site de plongée : liste des espèces menacées et protégées, réglementations
Sur le bateau : attention aux déchets, fixation des détendeurs de secours, consoles et manos
En plongée : vérification du lestage
Après la plongée : économiser l’eau douce, ne pas acheter de souvenirs arrachés à la mer,
boycottez certains restaurants (soupe d’ailerons de requin, viande de tortue et de cétacés,
ainsi que des poissons capturés par des moyens destructifs)
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Développer sa capacité d’observation
•
Comportement propice à la découverte et à l’observation des animaux
ne pas s’interposer entre le poisson et le courant (ligne latérale = système de perception)
ne pas s’interposer entre le poisson et la lumière
profiter des paliers pour observer pendant les paliers (plancton, etc.)
•
Approche discrète : calme sans bruit, pas de gestes brusques
Attention aux palmes qui raclent le sol
•
Les animaux nous perçoivent avant que nous ne les voyions :
Objectif : Ne pas faire fuir les animaux
Rester immobile et utiliser leur curiosité
Bulles : limiter la respiration en effectuant de courtes apnées (vibrations du détendeur)
Ne pas aller brusquement vers les poissons
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Développer sa capacité d’observation
• Recueil infos pendant la plongée : prise d’indices dans le but de
reconnaître
Observer d'abord le site de loin puis ensuite de près
Penser à se retourner de temps en temps : regarder autour de soi (3 dimensions dans l’eau !)
Prendre le temps d'exploiter les ressources du terrain (site pauvre : sable, posidonies)
Regarder dans les trous, fissures, derrière les pierres (ex : poulpe caché dans son trou
derrière le tas de pierres qu’il a amassées pour se cacher)
Observer les positions des animaux et le lieu de rencontre :
en pleine eau ou posé ou fixé sur un substrat,
seul ou en colonie ou en banc,
les formes,
les couleurs,
etc.
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Développer sa capacité d’observation
• Recueil infos pendant la plongée : prise d’indices dans le but de
reconnaître
Définir un ensemble d’indices des indices : forme, coloration, comportement, etc.
•
profondeur de la rencontre
•
forme du corps
•
comparaison avec une espèce connue (par exemple : “ressemble au sar, mais plus allongé)
•
tête : des yeux et une bouche
•
bouche : taille, forme, orientation (se repérer par rapport à l’œil)
•
œil : position (repérez-vous par rapport… à la bouche !) et taille (par rapport au museau)
•
nageoires des poissons : nombre et position
•
couleur : attention à la profondeur
•
dessins particuliers (lignes, barres, taches,… claires, sombres ou colorées)
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Développer sa capacité d’observation
• Repérage des espèces dans leur milieu (traces, indices de présence
animale)
Recherche en surface selon des critères :
•
•
Cas d’un animal inconnu, détermination par comparaison à :
•
un animal déjà connu,
•
l’animal le plus proche
•
animal différent
Démarche de classification : terme d’anatomie, précision de certains détails
•
par exemple : symétrie d’ordre 5
•
semble être apparenté à une étoile de mer (symétrie d’ordre 5)
•
ne ressemble en rien à une éponge, un poisson, etc.
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Développer sa capacité d’observation
•
Se référer à son guide d’identification préféré
•
Etablir des groupes en fonction d’un simple critère de ressemblance
appendices particuliers (tentacules au dessus des yeux, barbillons, lambeaux de peau,
filaments aux nageoires…)
3 arêtes dorsales
l’habitat
le mode de vie (“nage toujours en surface”)
comportement (“solitaire et territorial, curieux”)
Exemples : triptérygion (3 dorsales) proche du tacaud
ou loup de mer (en Méditerranée ou bar en Atlantique) proche du rouget
arêtes dorsales éloignées
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Développer sa capacité d’observation
• Les outils disponibles
•
Tablette de notation
•
Appareil photos et caméra
•
Lampe
•
Plaquettes immergeables
•
Ardoise et crayon pour relever les détails
•
Baguette pour montrer le petit
•
Loupe
•
Livres
•
Planches bio
•
Etalages de poissonniers
•
Aquariums
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Distinction entre faune et flore
• Le milieu marin comprend, comme le milieu terrestre, des végétaux
et des animaux.
Sur terre : distinction facile car les animaux bougent et les végétaux sont fixés.
Dans la mer : moins évident car un grand nombre d'animaux sont fixés.
• Végétaux :
– Etres vivants pourvus de chlorophylles et/ou d’autres pigments.
– Capables de se nourrir par eux-mêmes, ils fabriquent leur propre matière
organique : ce sont des êtres autotrophes.
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Distinction entre faune et flore
• Particularité de la flore : la photosynthèse
C’est le phénomène de production de matière organique à partir de l’eau, la
lumière, la gaz carbonique et les sels minéraux.
A l'origine de la vie sur
terre,
dépendent
les
des
animaux
végétaux
pour leur oxygène et pour
leur nourriture.
Les végétaux constituent le
premier
maillon
de
la
CHAINE ALIMENTAIRE.
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Les végétaux : 2 grands groupes
• Les algues : végétaux les moins évolués et sans racines
–
Sur des profondeurs < à 100 m : besoin de lumière pour leur photosynthèse
–
Fixées généralement à un substrat solide (roche, bouée, coque de bateau ou animal)
ou pélagiques (phytoplancton)
–
Certaines algues sont facilement reconnaissables (laminaire rugueuse), d'autres
moins (algue calcaire encroûtante) et d'autres sont invisibles (algues unicellulaires
planctoniques)
–
Elles sont de couleurs différentes (selon les pigments) :
•
•
•
Brunes : padine, fucus, etc.
Vertes : codium, caulerpe, …
Ou rouges : coralline, algue à crochets, etc.
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Les végétaux : 2 grands groupes
padine
(algue brune)
algue rouge
Caulerpe
(algue verte)
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Les végétaux : 2 grands groupes
• Les plantes à fleurs : végétaux supérieurs qui possèdent des racines
–
Fixées sur des substrats comme les fonds sableux
–
Constituant des herbiers qui servent de cachettes, garde-mangers, lieux de
reproduction ou encore pouponnières à de nombreuses espèces animales.
les posidonies (espèces endémiques à la Méditerranée, stabilisateur des fonds marins)
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Les animaux
• Etres vivants incapables de synthétiser eux-mêmes la matière
organique, qui doivent manger des végétaux ou d’autres animaux :
ce sont des êtres hétérotrophes.
Catégorie
Vertébrés
Invertébrés
oui
non
Développés
oui très développés : en haut de
la classification
En général, plus primitifs ou
d’autres très évolués (poulpes)
Espèces représentatives
Poissons et mammifères marins
Limaces, éponges, etc.
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Colonne vertébrale
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Nomenclature et classification
•
Reconnaitre c’est pouvoir donner un nom. Nommer un être permet de le
classer dans l’ensemble des êtres.
Unité de base = espèce
La classification dite
phylogénique sert à
visualiser l'évolution des
êtres vivants :
elle regroupe ensemble
les êtres vivants, non
pas forcément qui se
ressemblent, mais qui
ont le même ancêtre
commun.
Cet arbre simplifié est
une
approche
de
l'évolution des espèces.
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Spongiaires : animaux les plus primitifs
Les éponges :
•
•
•
•
•
fixées au substrat, de couleurs plus ou moins vives
en général en colonie
situées un peu partout et à toutes les profondeurs
sur fonds sableux ou durs,
sous les pierres, dans les grottes
Leurs prédateurs sont les nudibranches.
–
par exemple : doris dalmatien qui mange l’éponge pierre
Ce sont des filtreurs actifs microphages (mangeurs de petites particules)
Elles se reproduisent :
-
par régénération (après agression d’un prédateur)
par multiplication (formation de bourgeons internes ou externes dans la même colonie ou se détachant pour
créer une nouvelle colonie)
ou par mode sexuée avec développement d’un embryon qui donne une larve
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Cnidaires : animaux qui piquent
Méduses et des animaux pouvant avoir l’aspect :
-
de belles fleurs, avec de belles couleurs,
solitaires ou en colonie,
avec des tentacules, lisses ou non, + / - rétractiles :
-
exemples: anémones, gorgones, coraux, etc.
méduse
•
Libres : méduses
•
Fixés : polypes ; on les trouve sur les substrats durs ou dans les failles, sur le sable,
en association
-
Forme générale : coupe bordée de tentacules, orifice servant de bouche et d’anus
-
Carnivores piégeurs passifs : ils capturent ce qui passent
- au dessus d’eux (polypes)
- ou en dessous (méduses)
-
Prédateurs : nudibranches
anémone
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Cnidaires : animaux qui piquent
Pourquoi piquent-ils ?
Ils ont plusieurs cellules dites cnidocystes. Chaque cellule ne sert qu’une fois mais
contient un venin urticant contenu dans une poche dans laquelle baigne un harpon.
Cas particulier :
Cycle de vie d’une méduse
en deux étapes :
-
1er stade : celui d'un
organisme fixé, comme les
coraux, sur le fond : le
polype
-
2ème stade : atteint quand
cet organisme devient sexué
et nage librement.
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Les vers
Les vers plats (ou planaires) :
-
Très colorés, libres, parfois ondulant le long du substrat
Symétrie bilatérale, déplacement par ondulation (musculature associée)
Bouche ventrale extensible
-
Carnivores mais peuvent jeûner pendant un an :
-
vers plats
ils digèrent leurs propres cellules et les régénèrent quand la nourriture revient !!
-
Digestion intra et extra cellulaire
Respiration cutanée
-
Peu de prédateurs car ils secrètent une substance répulsive
-
Reproduction asexuée par régénération et sexuée (hermaphrodites)
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- panache
Annélides : corps constitué d’anneaux
- opercule
Vers annelés : seuls les adultes ont des anneaux, pas les larves
-
Panache rétractable dans un tube mou (sabelle, spirographe) ou dur (serpule, protule)
-
Carnivores ou microphages
-
Pélagique ou benthique :
-
sabelle
rampent sur le substrat ou enfouis dans le sable
spirographe
serpule
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Echuiriens : corps constitué d’anneaux
Seules les larves ont des anneaux, les adultes les ont perdus
-
Les mâles se nourrissent des sécrétions des femelles, ils peuvent être une centaine à
vivre sur ou à l’intérieur de la femelle
-
Détritivores
-
En plongée, on ne voit que les trompes de la femelle (corps caché souvent), elle peut
même s’en débarrasser et celles-ci repoussent
bonellies
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Bryozoaires : ressemblance à des mousses
Les bryozoaires sont :
- des organismes coloniaux, qui vivent dans des structures communes qu'ils
ont élaborées
- sorte de polypes minuscules ayant des tentacules filtrants
- forme encroûtante, comme des mousses
- fonctionnement complexe
-
Peu connus des plongeurs
rose des mers
dentelles de Neptune
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Echinodermes : peau couverte de piquants
-
Formes, aspects et comportements très différents selon les espèces
Symétrie rayonnée d’ordre 5 – unique dans le monde animal
-
Forme de concombres ou globuleuse
Pieds avec des ventouses aux extrémités (podia): déplacements très lents
Avec des bras : étoiles de mer et ophiures
Mais sans tête
- Brouteurs d’algues : oursins
- Filtreurs de particules : ophiures, holothuries , comatules
- Echanges respiratoires :
- au niveau de la peau
- au niveau de branchies chez les oursins
- ou des podia pour les étoiles de mer
- Prédateurs :
-
Peu pour les étoiles de mer sauf les tritons
Ophiures et oursins : chassés et dévorés par les étoiles de mer
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Echinodermes : peau couverte de piquants
Reproduction :
- Pouvoir de régénération très importante : un bras coupé peut régénérer l’animal entier
- Capacité à expulser leurs viscères par l’anus en cas de parasites à l’intérieur et à les
régénérer
- Fécondation externe
Tous benthiques mais parfois on trouve des comatules en pleine eau
Cas particulier : holothuries et tube de Cuvier afin d’engluer les prédateurs (organes proches de
l’anus, rejetés en cas d’agression)
holothuries
ou
« concombres de mer »
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Mollusques : corps mou
-
Embranchement le plus important et le plus diversifié, le plus connu des plongeurs
-
Différentes classes : gastéropodes ou bivalves ou encore céphalopodes
(Limace, poulpe, lièvre de mer )
-
Symétrie généralement bilatérale, corps en 3 parties :
-
Tête avec langue râpeuse (radula)
Pied musculeux (fixation ou reptation)
Manteau (viscères et branchies)
-
Prédateurs : homme, poissons, congres, murènes, etc.
-
Reproduction sexuée , nombreux hermaphrodites
-
Benthiques sauf calmar (en pleine eau)
-
Exemples :
-
flabelline mauve
doris
dalmatien
Chiton, sépia, patelle, porcelaine, attention au cône !!!
Flabelline, doris dalmatien, lièvre de mer
Couteau, coque, moules, calmar, seiche
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Arthropodes
-
Classification complexe
Principalement des crustacés
-
Avec des pinces et antennes , pattes articulées
Carapace
-
Cuticule secrétée par l’épiderme (mue : carapace vide)
-
Respiration par branchies
-
Filtreurs (ceux fixés), chasseurs (pinces), détritivores
-
Benthiques ou pélagiques (krill)
ballanes
Exemples :
-
langouste
Balanes sur les moules ou les rochers
Homards, langoustes, crabes
homard
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Tuniciers / Ascidies
-
Animaux très évolués (ayant failli être des vertébrés
car l’embryon présente un début de colonne vertébrale)
-
Ascidies : coloniales, dressées ou encroûtantes
-
Nombreuses couleurs : rouges, jaunes, blanches
-
Gros et petits pores, deux trous qui peuvent se rétracter lorsqu’un plongeur leur coupe
le courant ou leur fait de l’ombre
-
Filtreurs actifs (siphons permettant de happer les proies)
-
Fixés à des substrats (coquilles de mollusques, végétaux, durs et variés)
ascidie simple
clavelines
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Reconnaissance des invertébrés
TAILLE / FORME / COULEUR / RIGIDITE / SYMETRIE / REGULARITE
ORIFICES? CONTRACTILES?
POLYPES? RETRACTILES ?
PATTES ? /TENTACULES ?/ APPENDICES / ANTENNES ? / PROTUBERANCES ?
COQUILLE ?
PARTICULARITE
thon
bivalve
flabelline
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Vertébrés
-
Animaux aquatiques mais certains peuvent passer du temps hors de l’eau
-
Caractéristiques:
-
Tête avec cerveau et organe des sens
Tronc avec viscères et deux paires de membres
Eventuellement une queue avec axe squelettique et muscles
Nageoires
Peau lisse ou écailles
Respiration par branchies
sars
barracudas
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Poissons - Squelette cartilagineux
-
Environ 600 espèces
roussette
-
Squelette léger
bonne flottabilité, déplacement aisé dans l’eau (certains ont une huile dans le foie
comme les requins, permettant d’augmenter leur flottabilité car densité <? eau)
-
Ex raies et requins, roussettes
-
Fentes branchiales, organes sensoriels spécifiques permettant de détecter des proies
à plusieurs kms (organes de Lorenzini –situés à l’avant de la tête détectent les champs
électriques)
-
Carnivores
Prédateurs : homme
-
Ovipares (pontes) ou vivipares (femelle garde l’embryon)
-
Benthiques (raies) ou pélagiques (requins)
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raie pastenague
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Poissons - Squelette osseux
-
Plus de 30 000 espèces
mérou
Vessie natatoire
flottabilité neutre sauf les thons et maquereaux qui doivent nager en permanence
ou les poissons plats
-
Branchies, parfois la peau (blennies) permettent les échanges gazeux
-
Poissons plats (soles, barbus)
-
Carnivores ou herbivores (saupes) ou piscivores (thons, saumons, maquereaux) ou
filtreurs microphages (sardines, harengs)
-
Fécondation interne et externe
-
Hermaphrodites : inversion de sexe (anthias, mérous : femelles puis mâles, saupes : mâles
thon
puis femelles, sarans : mâles et femelles)
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Reconnaissance des poissons
TAILLE / FORME GENERALE (COMPARATIVE)
RAYURES / TACHES / APPENDICES / COULEURS (prudence)
FORME / NOMBRE DE NAGEOIRES (caractéristique )
FORME DE LA QUEUE
FORME / POSITION DE LA BOUCHE
COMPORTEMENT / MOBILITE
PARTICULARITE
rascasse
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Description des poissons
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Mammifères
•
Vertébrés à sang chaud qui respire avec des poumons et dont la femelle possède des
mamelles pour allaiter les petits
•
•
Dans l’eau, parfois à terre ou sur la glace
Température corporelle interne constante (homéothermes : ils possèdent une couche de lard
épaisse sous la peau les protégeant du froid)
•
Corps effilé, hydrodynamique (propulsion de l’eau puissante), membres en forme de
nageoire
•
Peau lisse ou couverte d’un pelage (homéothermes)
•
Carnivores sauf dugongs (herbivores)
dugong
•
Organes sensoriels performants : leurs cerveaux ont des centres acoustiques
extrêmement développés. Les dauphins produisent des ultrasons pour éviter les
obstacles et repérer leurs proies.
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Associations : réunions d’espèces vivantes
3 principales catégories d’association :
Symbiose : Association durable entre deux organismes qui profite aux deux espèces
Commensalisme ou mutualisme : Association durable qui profite à l'un, sans nuire à l'autre
Parasitisme : Association entre deux espèces qui profite à l'une, au détriment de l'autre
(allant parfois jusqu’à la mort de l’autre)
•
Type d’interactions : alimentation, protection / habitat, transport, reproduction
•
Durée : permanente / temporaire
•
Localisation : externe / interne
•
Espèces : différente / la même
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Crabe et sacculine,
son parasite
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Exemples d’associations
Bernard-l’ermite et éponge
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Exemples d’associations
Arche de Noé (bivalve fixée aux rochers) et éponge crambe crambe
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Exemples d’associations
Murène et crevette nettoyeuse
Poisson et labre nettoyeur
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Où regarder ?
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A quoi faire attention ?
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A quoi faire attention ?
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53
A quoi faire attention ?
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Plongée sur les fonds sableux
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C’est le désert en apparence…
Endroit brassé par le ressac et le courant
La nourriture y est à profusion !!!
La vie se cache dans le sable
Attention au camouflage !
roussette
oursin
rouget avec ses barbillons
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Plongée sur les fonds rocheux
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Roches et éboulis : endroits où l’on trouve toujours plein de choses à voir…
On peut en faire le tour
Pleins d’anfractuosités, donc pleins d’abris
ascidie rouge
girelle
mâle
alcyon
girelle
femelle
bonellie
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Plongée dans les grottes et épaves
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C’est un endroit sombre
Abrité du courant et du ressac
La vie animale s’y développe très bien
Les végétaux n’y sont pas très à l’aise (peu de lumière)
homard
éponge cavernicole
apogon
mostelle
(barbillons)
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Plongée dans les herbiers
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Le plus connu : l’herbier de posidonies…
Dans des eaux relativement peu profondes
Pas trop de courant
Une vraie mine de cachettes pour les animaux
Milieu très riche mais difficile à découvrir…
seiche
ponte de seiche
oursin
hippocampe
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Plongée sur un tombant
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Beaucoup de choses dans les infractuosités
Mimétisme
Animaux dans le courant (filtreurs : gorgones)
Des choses en pleine eau (de l’autre côté également)
langouste
Saint-Pierre
chapon
corail rouge
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Qu’est-ce donc ?
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Végétal ou animal ?
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Conclusion
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Découverte, apprentissage de la reconnaissance des principales espèces
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Avoir conscience de :
la diversité du monde vivant subaquatique et des différents milieux (biodiversité)
la fragilité et le danger des substrats qui supportent des êtres vivants
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Description des espèces rencontrées en plongée afin de les nommer et les reconnaître
lors des plongées suivantes
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Connaissance des caractéristiques des milieux explorés et du comportement des
espèces rencontrées
-
Notions sur les grands groupes d’animaux et de végétaux à partir de critères
morphologiques
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Bibliographie
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Livres
• Méditerranée, JG.Harmelin & F.bassemayousse, 2008, ed. Glénat
• Guides : Weinberg Méditerranée, ed. Nathan
• Code Vagnon, La vie sous-marine, P. Louisy et J. Attard, Océans Magazine
• Le monde sous-marin du plongeur biologiste en Méditerranée, J. Bonnefis & M. Pathé, ed. Gap
• A la découverte de la vie sous-marine, Subaqua Hors Série n°1
Pour aller plus loin
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Site internet
–
Doris : http://www.doris.ffessm.fr
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