Dossier-de-diffusion-adele

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Saison 2016-2017
DOSSIER DE DIFFUSION
- réalisé par Agathe Détrieux, porteuse de projet et interprète
SOMMAIRE
Durée … p3
Distribution … p3
Synopsis … p4
Rencontre … p5
Histoire … p10
Note d’intention … p11
Presse … p15
Biographies … p19
Dates des représentations … p21
Mentions de coproduction … p22
Édition … p22
Fiche technique … p23
Crédits photos … p25
Contacts … p25
Le spectacle est reconnu pour les tournées Arts et Vie. Code : 8324 - 1 /2
Durée : 1h15
DISTRIBUTION
Auteure : Veronika Mabardi
Metteure en scène : Patricia Houyoux
Interprète : Agathe Détrieux
Scénographe : Chloé De Wolf (Collectif Marvayus)
Créateur lumière : Renaud Ceulemans
Assistante à la mise en scène : Laure Tourneur
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RENCONTRE – par Agathe Détrieux, porteuse de projet et interprète
Impulsion
En 2014, j’ai vécu un drame personnel qui m’a amenée à me positionner : Comment survit-on au deuil ? Comment la vie est-elle possible après le
drame ? J’ai eu besoin de reconstruire en moi ce qui pouvait l’être, par la douceur, la beauté, l’espoir.
A l’automne, je suis à Montréal et je décide de me lancer dans mon premier projet personnel. Je veux jouer. J’ai des choses à dire, à partager, des
questions à creuser.
Je me mets en quête d’un texte, DU texte. Je lis beaucoup, je fouille les bibliothèques, j’explore, je m’arrête un peu, je me repose de mes recherches
dans un livre qui reste entre mes mains plus longtemps qu’un autre : Sylvia Plath, la correspondance des Claudel, Nelly Arcan, Anaïs Nin, Nancy
Huston, …
Je cherche une écriture féminine. J’ai envie de raconter une histoire de femme à travers l’écriture d’une femme.
Veronika Mabardi est de passage au Québec, nous avons rendez-vous. Nous nous sommes rencontrées quelques mois auparavant à Bruxelles, autour
de son atelier d’écriture Les femmes qui sont en moi. Une rencontre chaleureuse et poignante, mêlant intime et oeuvres littéraires (Marguerite Duras,
Marguerite Yoursenar, Virginia Woolf, Hannah Arendt, …)
Je connais l’écriture, la force de la pensée et de la poésie de Veronika. Je lui propose d’écrire le texte que je cherche.
Elle me répond : « Pour te faire une idée de ce qu’est mon écriture maintenant, lis mon dernier ouvrage, mon roman, Les cerfs. »
Dans ma quête d’un texte, aucun livre ne m’a happée comme le sien. Il m’accroche. Je m’y glisse avec émotion, là où ça fait mal, puis aussi là où ça
fait bon, doux et chaud. L’histoire m’emporte, les cinq sens en avant ! J’aime la sensualité avec laquelle Veronika écrit, la vitalité et la brutalité de la
Nature qui ramène le personnage parmi les vivants. J’aime le refuge, sans qu’il soit la solution à tous les maux. J’aime la poésie qui nous maintient
après le drame, parce qu’elle est urgente, vitale, désespérée, consolante. Cette histoire, c’est la vie même. C’est la vie en plus fort. C’est l’œuvre qui
console, qui insuffle la vie qui nous manque parfois. Cette écriture est celle que j’attendais. Elle me fait du bien. Elle nourrit mon intérieur. Je sens
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en moi un mouvement lié à la Nature et à la danse. Je renoue avec mes racines, celles qui s’oublient parfois dans les villes et les voyages. C’est une
écriture d’une grande pureté, mais qui décoiffe comme un torrent ramasserait tout sur son passage.
C’est le premier élan, la première évidence d’écriture que j’ai depuis septembre.
Je lui écris : « Ce serait un tel bonheur pour moi de jouer un texte de toi, de travailler avec toi. Je suis disponible dès maintenant et vibrante
d’impatience ! »
Veronika prend le pari et, de retour en Belgique, elle commence à écrire. De là-bas, elle m’écrit :
Ce qui m’intéresse, c’est une femme traversée par d’autres femmes, qui cherche quels mots pourraient être retenus pour être au plus proche d’elle-même, avant
de quitter son corps/vivre une transformation.
Je voudrais que le spectateur sorte de la salle en ayant envie de vivre, en aimant son corps, en étant prêt à éprouver la vie, que l'actrice sorte de scène nourrie
comme après une promenade en forêt, ou après avoir fait l'amour… que ça parle du risque à prendre pour vivre pleinement.
Nos désirs se rencontrent, je sens également le besoin de porter une histoire qui va vers la lumière.
La question de la maternité
A travers nos lectures partagées des auteures femmes, je suis touchée par la question de la maternité, notamment chez Nancy Huston (Bad girl,
Reflets dans un oeil d’homme, …). Choisir d’avoir des enfants, est-ce une abnégation pour une femme ? Qu’est-ce que cela implique comme sacrifice,
comme compromis ? Est-ce un bonheur qui vaille la peine ?
Il est fort probable que j’ai envie de devenir mère un jour, mais je crois que, dans une autre vie, j’aurais choisi de ne pas avoir d’enfant. Je crois que je
comprends celles qui font ce choix. Je suis touchée par les personnages de Lin dans La Virevolte1 qui abandonne sa famille pour faire le tour du
monde et danser, celui de Laura Brown dans The Hours (le film de Michael Cunningham) qui décide de ne pas se suicider, de donner naissance à sa
fille, puis d’abandonner sa famille pour retrouver l’envie de vivre. Ce qu’elles font est terrible, elles produisent un véritable cataclysme autour
d’elles, mais ce sont des histoires infiniment poignantes.
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La Virevolte, Nancy Huston, 1994, Actes Sud
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La nouvelle de Sylvia Plath Trois femmes parle également de maternités : abouties, non-abouties, désirées, non-désirées, … mêlant paroles et
sentiments si différents et si confus.
Quelle place est-on prêt à faire dans sa vie pour un enfant ?
Au moment où ces réflexions naissent en moi, Veronika m’écrit :
Je me suis demandé qui était cette Adèle et m'est apparue une femme qui fait la liste de ses bonheurs. Dans ces bonheurs, il y a un homme.
Alors – je jure que c'est vrai – je me suis dit qu'il fallait qu'elle fasse cette liste de bonheurs pour quelqu'un… et ce quelqu'un – cette quelqu'une, est une
petite fille dans son ventre…
Ce que je voulais aussi, c'était quelque chose d'étrange. Quelque chose qui décale dans un monde très concret et vienne mettre en péril les bonheurs
d'Adèle. Mais qui permette une lumière, que le bonheur soit lucide.
Adèle existe, elle est lumineuse et porteuse de vie !
Se sent-elle enfin capable d'être une maman, de prendre soin de sa fille à naître dans ce monde-là ?
J'ai l'impression que cette manière d'aborder les choses permet de parler de la douleur sans qu'elle soit sans issue, même si c'est un échange, une rencontre
en rêve, et de parler du bonheur sans être naïf, aveuglé à la réalité qui nous entoure. Peut-être que ça raconte quelque chose dont je suis certaine : nos
pensées agissent et il y a d'autres liens entre les êtres que ce que le monde visible nous permet d'imaginer…
Les bonheurs d’Adèle ou son regard sur le monde
Les peintres, les photographes, les dessinateurs passent leur temps à regarder le monde : ils choisissent un sujet (une église, un jardin…) et ils
plongent dedans tout entiers. À nous, spectateurs des tableaux, ils nous donnent le monde à voir. Nous voyons et comprenons mieux ce qui nous
entoure, ce qui nous est proche, grâce à eux, à leur regard.
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L'amoureux d'Adèle dessine, il fait partie de ceux-là qui prennent le temps de poser leur regard sur les choses, les gens, ... qui sont capables de rester
absorbés pendant des heures dans la contemplation d'un sujet. Adèle tombe amoureuse de ce regard, de cette façon d’être au monde.
Le 7 janvier 2015, Charlie Hebdo explose, alors que je venais de découvrir les premières esquisses de Veronika. Un poème d’Aragon me revient :
UN JOUR, UN JOUR
Tout ce que l'homme fut de grand et de sublime
Sa protestation ses chants et ses héros
Au dessus de ce corps et contre ses bourreaux
A Grenade aujourd'hui surgit devant le crime
Ah je désespérais de mes frères sauvages
Je voyais je voyais l'avenir à genoux
La Bête triomphante et la pierre sur nous
Et le feu des soldats porté sur nos rivages
Quoi toujours ce serait la guerre la querelle
Des manières de rois et des fronts prosternés
Et l'enfant de la femme inutilement né
Les blés déchiquetés toujours des sauterelles
Et cette bouche absente et Lorca qui s'est tu
Emplissant tout à coup l'univers de silence
Contre les violents tourne la violence
Dieu le fracas que fait un poète qu'on tue
Quoi toujours ce serait par atroce marché
Un partage incessant que se font de la terre
Entre eux ces assassins que craignent les panthères
Et dont tremble un poignard quand leur main l'a touché
Quoi les bagnes toujours et la chair sous la roue
Le massacre toujours justifié d'idoles
Aux cadavres jeté ce manteau de paroles
Le bâillon pour la bouche et pour la main le clou
Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche
Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche
Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche
Louis Aragon
Après le chaos – sans nous bander les yeux – c’est l’oiseau que je veux offrir. On leur doit bien ça aux morts.
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L’HISTOIRE
Adèle se trouve à un carrefour de sa vie. D'une part, elle attend la naissance prochaine de son enfant ; d’autre part, elle doit faire le deuil de Maria, sa
grand-mère de cœur, celle qui l’avait préparée à tout… sauf à sa disparition.
« Comment je fais avec ta mort, sans toi ? » demande Adèle. Elle revisite sa maison d’enfance et les moments partagés avec Maria : « Une clé c’est
bien mieux qu’une croix ; prends un verre ça remet la tête à l’endroit ; une femme quand ça a des idées ça doit être prudent ; inventer sa loi ;
protéger sa joie. » D’autres souvenirs lui reviennent…
Elle retrouve le personnage d’Anne Bonny, la femme pirate qui, depuis son enfance, a fait grandir en elle le rêve de partir en mer, d’être libre.
Aujourd’hui, alors qu’Adèle vient d’obtenir son diplôme d’architecte naval, les contraintes de sa grossesse compromettent ses plans. Ses
perspectives et son grand voyage en cargo semblent s’éloigner à l’horizon. Et Maria n'est pas là pour l'aider à faire face à cet imprévu.
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NOTE D’INTENTION
De l'intime à l’universel
– par Patricia Houyoux, metteure en scène
Les événements les plus exceptionnels de chacune de nos vies sont sans doute les plus partagés par tous les êtres humains.
Adèle c'est l'histoire d'une jeune femme, à un tournant de sa vie ; une jeune femme intelligente, douée pour le bonheur. Il lui arrive ce qui nous arrive
à tous : la perte définitive d'une personne qu'elle aime et qui l'a aidée à se construire, la rencontre avec un autre qui pourrait – ou pas – être cet
« autre » dont on rêve, la promesse de l'arrivée d'un enfant... Tout cela, au moment où elle devrait pouvoir se concentrer sur le début de sa vie
professionnelle. Adèle s'interroge sur sa liberté. Raconter est le moyen qu'elle choisit pour maîtriser les événements de sa vie, pour en être l'actrice. Adèle, c'est moi ?
Adèle s’incarne, laisse parler ses proches à travers elle, allant jusqu’à semer le trouble entre ses mots et ceux des autres. Mais c’est toujours elle qui
raconte. Son chemin sera de découvrir qu’elle porte ces voix qui font qu’elle est Adèle.
Ici, le théâtre ne préexiste pas, il se fait avec les spectateurs. En connivence avec eux, la comédienne endosse le personnage d’Adèle. Mais plus que
d’avouer le théâtre et son dispositif, la comédienne semble devoir passer par elle pour convoquer le je. Il y a une nécessité d’utiliser la fiction en
créant le personnage d’Adèle pour mieux se dévoiler :
Elle marche, Adèle, dans le crachin salé – où vas-tu ? Un pas après l'autre, décidée, avec ce corps-là, ce corps effrayé, qui tremble dans le matin gris, le village
désert, je marche – vas-y, avance Adèle ! Emmitouflée dans son ciré, l’écharpe. Adèle, c'est moi ? (…) Je marche. Qu’est-ce qu'elle voit ? (…) Qu’est-ce qui
reste, ici, à part ce corps, le mien, et dedans, Adèle ?
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La relation avec le public se construit dans l'ici et maintenant de la représentation. Ce rapport est induit par le texte dès les premières minutes. Il est
ensuite assumé par la complicité de jeu entretenue avec cet unique partenaire. Les spectateurs et la comédienne partagent un temps réel, ils
s’entendent sur les distorsions des temps du récit : parfois le temps s'emballe, comme si un ressort lâchait ; parfois il s’étire, comme s'il ne
connaissait plus aucune limite.
La liberté de la gestion du temps est aussi le moyen d'affirmer le point de vue d’Adèle, et de donner l'espace pour que son corps exprime ce que le
texte ne raconte pas. Comme dans une relation très intime où l'on a la liberté de penser tout haut – ou dans un rêve – le discours d'Adèle saute d'une
idée à l’autre, sans lien logique apparent, sans développer tout l'argumentaire. Elle ne dit pas tout. Elle avance avec confiance. Au fil du texte, le
temps naturel de la pensée s’installe.
Cette nuit je traverserai la question. Quelle est la question ?
Pour se donner du courage, Adèle convoque le souvenir d’Anne Bonny. C’est parce que son besoin de liberté est immense qu’Anne devient pirate. Sa
soif d’aventure nourrit son courage. Les pirates créent des « petites sociétés alternatives et anti-colonialistes. En les rejoignant, Anne ne rompt pas
seulement avec un mode de vie conventionnel, elle essaie aussi de construire un nouveau mode de vie sur les mers. »2 Ce personnage historique
incarne les idéaux d’Adèle aujourd’hui. Ici, Adèle s’interroge sur sa liberté individuelle et sur les choix qu’une femme fait pour elle-même, y compris
s’ils ne sont pas ceux attendus par la société. Pour être libre comme Anne Bonny, Adèle va mettre ses rêves à l’épreuve de la réalité.
Maria l’accompagne dans ce voyage intérieur, avec l’amour de la vie qu’elle lui a transmis, son hédonisme, son réalisme optimiste, son féminisme
sans victimisation et son humour inébranlable.
2
Bandits at sea : a pirates reader, C.R. Pennell. Extrait de l’article de John C. Appleby intitulé Women and piracy in ireland, à propos de la pièce de Steve
Gooch The women pirates, Ann Bonney & Mary Read, montée en 1978 par la Royal Shakespeare Company.
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PRESSE
TV / radios
La Première, « Eté bien frappé, Pierre-Henri Heyde » : 1er/08/2016
Televesdre, Journal, « 7 en été », Pascale Larondelle : 5/08/2016
MUSIQ3, « l’Info Culturelle », François Caudron : 5/08/2016
La Première, « Eté bien frappé », Nicolas Buytaers : 5/08/2016
Radio Campus, Carine Demange : 7/11/2016
Radio chrétienne francophone,
Léo Potier : 15/11/2016
MUSIQ3, « Cocktails Classiques »
Brigitte Mahaux : 18/11/2016
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Tiens bon la barre, matelot ! | Le Carnet et les Instants
05/01/2017 18:56
Le Carnet et les Instants
Tiens bon la barre, matelot ! | Le Carnet et les Instants
05/01/2017 18:58
nirs d’enfance se mélangent aux questionnements présents. Des bribes d’anciennes conversa-
Revue des Lettres belges francophones
tions rencontrent des dialogues imaginés avec feu sa grand-mère, des passages d’aventure
d’Anne Bonny côtoient les descriptions des lieux traversés. L’auteure du récent succès Loin de
Linden nous ravit une fois encore par sa prose juste et enchanteresse, par un univers quotidien,
essentiellement féminin, aux accents pittoresques. Elle nous donne à voir un retour aux sources
Tiens bon la barre, matelot !
nécessaire. Revenir sur les traces de son passé pour trouver les bonnes réponses. Faire la liste
des éléments qui comptent ou ont compté pour retrouver les mots et réussir à les adresser non
plus à une morte mais à un nouvel être en devenir.
Un coup de coeur du Carnet
Émilie Gäbele
Veronika MABARDI, Adèle, Lansman, 2016, 42 p., 10 € ISBN : 978-2-8071-0112-8
Cette entrée a été publiée dans Coups de coeur du Carnet, Recensions, Théâtre, et marquée avec Émilie Gäbele, Lansman,
Adèle revient dans le village de pêcheurs de sa grand-mère Maria, là
Théâtre, Veronika Mabardi, le 19/10/2016 [https://le-carnet-et-les-instants.net/2016/10/19/mabardi-adele/] .
où elle a passé toutes ses vacances scolaires. Ce village a vu naître
tous ses jeux d’enfant, ainsi que cette infaillible relation entre une
vieille femme et sa petite-fille. Ce village est aujourd’hui déserté de
ses pêcheurs et de ses âmes, la ville les ayant tous appelés. Adèle ne
sait plus très bien où elle en est. Un homme, Nicolas, traîne dans sa
tête. Le fruit de leur amour grandit dans son ventre. Doit-elle garder
ce petit être alors qu’elle ne rêve que de partir en mer ? De mener
une vie d’aventurière à travers vents et marées comme son héroïne
d’enfance, la pirate Anne Bonny ? Après tout, les femmes n’ont peutêtre pas leur place parmi les matelots. Et que faire de Nicolas ? L’attendrait-il tout en dessinant le fil des jours comme Pénélope cousait en attendant Ulysse ? Luimême n’est-il pas tout aussi perdu depuis qu’il a rencontré sur les routes des naufragés de la
vie ? Adèle cherche des réponses auprès de sa « Maria de la mer », aujourd’hui disparue, ainsi
qu’auprès de La Vagabonde, l’épave de son grand-père René. Les fantômes de la vieille femme
et du vaillant navire sont omniprésents.
Veronika Mabardi fait s’enlacer sans cesse le présent et le passé, le réel et le rêvé. Les souvehttps://le-carnet-et-les-instants.net/2016/10/19/mabardi-adele/
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La fiancée du pirate | L'Echo
05/01/2017 19:04
La fiancée du pirate | L'Echo
La fian​cée du pi​rate
05/01/2017 19:05
que le per​son​nage d'Adèle finit à force de virer de bord par lar​guer les amarres, se mettre à flots, le pré​cieux butin dans sa cale, et se taire.
"Adèle" jus​qu'au 26 no​vembre aux Riches Claires à Bruxelles, www.​lesrichesclaires.​be, 02 548 25 80.
Théâtre
"Adèle"
NNNNnn
19 novembre 2016 00:00
De Ve​ro​nika Ma​bardi, mise en scène de Pa​tri​cia Houyoux.
Bernard Roisin
Avec Agathe Dé​trieux
Agathe Dé​trieux est une in​tré​pide Adèle, jeune femme qui veut pi​ra​ter la do​mi​na​tion mas​cu​line sur toutes les mers du monde.
Copyright L'Echo
Une jeune femme, en pull-over marin bien sûr, blanc à lignes bleues. À ses côtés, un tri​cycle sur​monté
d'un pa​que​tage énorme et bi​garré d'ob​jets, de lampes, de ciré, de jouets, de nou​nours... et de pe​tits ba​teaux. Un étrange es​quif qu'elle re​morque sur des tra​cés en poin​tillés, une sorte de carte au tré​sor. De
cette pe​lote qu'elle garde au​près d'elle, Adèle va tirer l'un après l'autre les sou​ve​nirs. Ceux de l'en​fance, la
sienne, liée à Maria, la nou​nou vieille sèche, re​vêche, mais gé​né​reuse qu'elle in​voque et évoque, mais qui
n'est plus là. Plus là, alors qu'à pré​sent c'est un en​fant dans son ventre que la jeune femme en​traîne dans
le sillage de l'onde lais​sée par le passé tan​dis que son corps dé​sor​mais fend les flots vers une en​fance à
venir.
Adèle qui eut la sienne ber​cée par la houle de Maria, le res​sac de ses his​toires, celle de son René marin
dis​paru, d'Anne Bonny, la pi​rate elle aussi en​ceinte et tra​hie par Rack​ham le rouge, son fiancé...
Son fiancé, Ni​co​las, un ter​rien qui à la mine des​sine, veut un en​fant tan​dis qu'Adèle ar​chi​tecte na​vale, ne
sou​haite re​non​cer à son pre​mier pé​riple sur le mâle océan de l'am​bi​tion pro​fes​sion​nelle. Prête à prendre
le large, mar​quée par l'exemple mal​heu​reux de sa propre gé​ni​trice, Adèle hé​site à se ris​quer en mère....
His​toire fé​mi​nine
Très joli texte à l'eau salée que celui de Ve​ro​nika Ma​bardi qui met en pers​pec​tive et en lien l'his​toire fé​mi​nine de la pi​ra​te​rie, la lutte tou​jours d'ac​tua​lité des femmes pour conqué​rir la mer, et la terre des seuls
hommes, et le désir ou le sou​hait de ma​ter​nité confronté à celui de l'af​fir​ma​tion de soi, sans pour au​tant
re​non​cer à perdre les eaux. L'océan comme li​quide am​nio​tique où l'on tente de vo​guer sans pou​voir
contrô​ler les élé​ments, sou​mis que l'on reste aux élé​ments, comme l'amour, quand ils se dé​chaînent.
Faut-il de​ve​nir Pé​né​lope cou​sant sa vie sur le fil des jours ou Anne Bonny et ne pas faire de quar​tier tout
en pre​nant son quart?
Si la pièce dans la mise en scène sans vagues de Pa​tri​cia Houyoux ca​bote un peu au début, l'ima​gi​naire
finit par prendre le large et le spec​ta​teur de se lais​ser por​ter par le souffle, l'émo​tion et la poé​sie ja​mais
ba​teau que dé​gagent le texte et l'in​ter​pré​ta​tion pleine de fougue et de nuances, celles que met Agathe Dé​trieux dans les quatre per​son​nages qu'elle in​carne.
La jeune co​mé​dienne tient le cap et le gou​ver​nail une heure et un "quart" du​rant, le pied marin, tan​dis
http://www.lecho.be/actualite/archive/La_fiancee_du_pirate.9833057-1802.art
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http://www.lecho.be/actualite/archive/La_fiancee_du_pirate.9833057-1802.art
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Adèle
Petite fille de la ville, Adèle a passé quasi
toutes ses vacances chez Maria, dans un
village de pêcheurs désormais déserté.
Aux côtés de la vieille femme bourrue,
bien plus qu’apprendre à aimer et à
respecter la mer, elle a grandi en se
forgeant un solide caractère, l’amour de
liberté et une vision très personnelle de la
vie.
Dans un langage un peu décousu, sans
guère de linéarité, Adèle se raconte,
mélange les bribes d'hier avec ce qui la
taraude aujourd’hui …. La petite chose qui
s’accroche dans son ventre.
Adèle, lumière du monde ?
Adèle | Centre Culturel des Riches-Claires
Lundi 21 novembre 2016, par Dominique-Hélène Lemaire
« Comment je fais, avec ta mort, sans toi ? » Adèle pleure sa grand-mère Maria. Une femme
immense, « au large de l’amour, posée sur l’autel de la mer… » comme le dirait Brel !
Comment ne pas tomber immédiatement amoureux de la comédienne, de la jeune enfant bâtarde,
de la jeune femme en quête de réponses, de sa grand-mère disparue, de son ténébreux
amoureux voyageur, de ce village naufragé aux confins des terres, de ces embruns de vastes
mers, de ce cœur féminin et vaillant qui bat à travers tout cela et ne rêve que d’indépendance ?
« Nous voulons parler d’une histoire d’amour, de ce qui s’imprime dans le corps. Parler des choix
de vie, des tournants, des rêves, des passions, de l’imprévu. Nous sommes faites de nos
héritages et de ce que nous voulons devenir.
Le personnage d’Adèle apparaît à la croisée de ces chemins, entre deuil, projets et naissance. »
Le texte de Veronika Mabardi a du souffle et la langue est primesautière. En marche sur le fil de
la vie, sur l’écume des jours, il fait œuvre de transmission et de filiation. Le rythme d’interprétation
d’Agathe Detrieux est une sorte de perfusion rafraîchissante continue, d’une fluidité parfaite, aux
sonorités marines. Et au cœur des failles, entre les rocs du souvenir on voit briller les feux de cette
histoire emblématique, l’histoire de cette pirate rebelle des années 1720, Anne Bonny. Une
énergie fondatrice, qui autant que le personnage de la grand-mère, devenu, lui aussi légendaire, a
fabriqué l’étoffe dont la jeune Adèle est faite. Cette toile de marin, à toute épreuve ! Rien à voir
avec l’écharpe de Pénélope !
On pourrait écrire « Ce à quoi elle croit, est lié à un attachement, et à une personne : Maria. Son
point d’ancrage. Dans cette croyance, elle va pouvoir soutenir quelque chose qui, à son tour, la
soutiendra et qui continuera à vibrer, bien après la disparition des êtres… » si on jouait avec les
mots de Christian Bobin à propos d’Adèle. Sur la route noire du spleen, se profilent ses souvenirs,
qu’elle rallume, patiemment, comme une fée ou une sorcière. Les grand-mères ne sont-elles pas
toujours un peu les deux ? La jeune femme trimbale dans une carriole improvisée, tout ce qui a
fait son enfance dans le village de bord de mer en Armorique : du moulin à café, au châle, à la
mouette rieuse, aux paniers, au tabouret de cheminée ou de prairie, aux boîtes à malice, aux
livres rescapés rouge et or, aux lampes de nuit, en fleurs ou en guirlandes, le tout arrimé en un
énorme baluchon. Est-ce un cerveau gigantesque et mystérieux qui est juché sur le tricycle bleu
ciel… ou un paquet de tripes soigneusement ficelé sur un trois roues, mère, fille et petite-fille… ?
Et cela roule, sur les pointillés de la vie avec des arrêts sur image époustouflants de vérité,
La vagabonde…
Certes, la thématique du retour aux sources face à un choix difficile est usée, a été maintes fois
explorée.
Oui, la scénographie de Chloé De Wolf constituée d’un amas d’objets, délicatement éclairés, que l’on
trimbale d’un coin à l’autre de la scène n’est pas neuve non plus.
On peut également reprocher certaines lenteurs, certains longs silences (notamment dans les
déplacements du tricycle) dans la mise en scène de Patricia Hoyoux.
Il est donc facile de démolir d’emblée ce spectacle, sans réfléchir, sans se donner la peine de le
percevoir.
Et ce serait pourtant dommage de passer à côté, tant il recèle de plaisantes et savoureuses
surprises.
Plein de poésie, le texte de Veronika Mabardisurfe habilement sur le contexte maritime et nous offre
de jolies métaphores aussi vivifiantes qu’une bouffée d’air iodé.
Une clé c’est bien mieux qu’une croix ; prends un verre ça remet la tête à l’endroit ; une femme
quand ça a des idées ça doit être prudent ; inventer sa loi ; protéger sa joie ; …
Ces bribes de phrases, véritables doses de bon sens sont autant de leçons de vie délicatement
distillées tout au long de la représentation.
De solides rappels à avoir peut-être un peu plus les pieds sur terre, ou tout au moins fermement
campés sur une grève battue par les vents ?
Mais s’il ne faut retenir qu’une chose d’Adèle, c’est Agathe Détrieux.
Ce petit bout de femme réussit à captiver, à surprendre, à suspendre à ses lèvres le spectateur
simplement par son sourire, son regard vulnérable ou farouche.
Elle tisse une forme de connivence, de partage, de relation avec le public et lui offre ainsi des
instants fragiles, privilégiés.
C’est ces petits moments parfois trop fugaces, derrière le monotone et ronronnant ressac de la
thématique rabâchée, c’est ce sourire, cette complicité que l’on gardera d’Adèle, une jolie bulle de
fraîcheur, de joie de vivre et de tendresse amusée, sensible et séduisante.
Spectacle vu le 06-08-2016
Lieu : Festival Royal de Spa (Salon Gris)
Une critique signée Muriel Hublet
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BIOGRAPHIES
VERONIKA MABARDI vit à Bruxelles. Elle est comédienne de formation et a commencé à écrire pour le théâtre dans les compagnies Les Ateliers
de l'Échange et Ricochets, ou elle met en scène ses propres textes (Polka, Madeleine, Prix SACD 1995, Gens dans la ville…), ainsi que des pièces
d'auteurs vivants (Carole Fréchette, Eugène Savitzkaya…). Elle se consacre aujourd’hui principalement à l’écriture et collabore avec différents
artistes sur des projets en dialogue avec les arts plastiques, la photo, la danse et la musique. Nominée en 1998 pour le prix du Meilleur Auteur pour
son spectacle 15h38, une trêve et en 2016 pour Loin de Linden, elle est lauréate de ce même prix pour On est des inutiles et c'est à ça qu'on sert et Le Grand Bal
des Marolles, en 2003. Ses textes sont édités principalement aux Éditions Emile Lansman (théâtre) et Esperluète (poésie et roman).
Dernières réalisations :
• Théâtre : Loin de Linden, crée par Giuseppe Lenobile au Manège (Mons, Belgique), puis repris au théâtre des Doms (Festival d'Avignon 2015) et
dans plusieurs théâtres à Bruxelles. Le spectacle est actuellement en tournée en Belgique et à l’étranger.
• Roman : Les Cerfs, avec les dessins d'Alexandra Duprez, Éd. Esperluète 2014.
• Cinéma : Autrement, un documentaire d'Anne Closset (dramaturgie et écriture de la voix off), 2015.
• Création radiophonique : Demain Tombouctou (prix de la SCAM, 2008).
PATRICIA HOUYOUX : Après ses études au Conservatoire royal de Bruxelles, où elle obtint les Premiers Prix de Déclamation et d’Art Dramatique
en 1975, Patricia Houyoux mène une carrière de comédienne comblée par les choix des rôles s'offrant à elle (Ondine, Mélisande, Célimène, Nora,
Hedda Gabler, etc.) principalement à Bruxelles, mais aussi à Paris et en tournées. Elle obtient l'Eve du Théâtre (Prix de la critique) en 1981. C'est en
1996, qu'elle réalise sa première mise en scène en adaptant à la scène, Les Mémoires de deux jeunes mariées de Balzac. Depuis, elle alterne les projets
d'actrice et les mises en scène (Eric-Emmanuel Schmitt, Jules Renard, Philippe Blasband, Soazig Aaron, etc.) tout en étant professeure d'Art
dramatique au Conservatoire royal de Bruxelles.
Parallèlement à ses activités pédagogiques, elle anime régulièrement des ateliers de théâtre en prison.
AGATHE DÉTRIEUX : Après un passage au Conservatoire de Bordeaux (France) en Musique et en Danse, Agathe Détrieux entre au Conservatoire
de Bruxelles en Art Dramatique. Juste avant sa sortie en 2008, elle crée son collectif Les Cellules Grises et lance sa première création, Oeuf n°1.
L’année suivante, elle rejoint les Baladins du Miroir (théâtre forain) pour interpréter Yseut. En 2010, elle interprète Goneril dans Le Roi Lear, aux
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côtés de Yochi Oida. De 2010 à 2012, elle crée et joue avec son collectif la pièce Derrière les barreaux, adaptée du journal de bord d’une ancienne
détenue et mise en scène par Patricia Houyoux. Entre 2011 et 2016, elle met en scène deux troupes de théâtre amateur dans des textes de JeanClaude Grumberg et de Woody Allen. En 2012, elle joue à l’Opéra Royal de Wallonie L’Auberge du Cheval Blanc, opérette de Ralph Benatzki mise en
scène par Dominique Serron (Infini Théâtre). La même année, elle interprète Martha dans L’Éveil du printemps, mis en scène par Jasmina Douieb au
Théâtre le Public et en tournée en Belgique. Depuis 2011 et jusqu’en 2018, elle interprète Henriette dans Les Femmes Savantes, mis en scène par
Armand Delcampe (Théâtre Jean Vilar), en tournée en Belgique (Théâtre du Parc) et en France. Installée au Québec en 2014 et 2015, elle ressent la
nécessité de s’inscrire dans une démarche plus personnelle. Cette impulsion déclenche la rencontre avec Veronika Mabardi et le projet Adèle.
CHLOÉ DE WOLF (COLLECTIF MARVAYUS) : La bruxelloise Chloé De Wolf et le québécois Joël Larouche sont architectes de formation. En
2008, ils créent leur collectif Marvayus, mus par un besoin de transformer leurs manières de vivre la Terre, l’art et la ville. Via la scénographie,
l’aménagement du paysage et l’architecture, ils envisagent leur démarche comme un projet solidaire, loin du pragmatisme. Marvayus se définit dans
une approche socio-active de l’art et de l’architecture, mettant en avant la mise en relation humaine et environnementale par le projet. Installés
depuis 2012 en Estrie (Québec), Chloé et Joël sont spécialisés dans les projets de participations citoyennes. Leur recherche investie aujourd’hui les
thématiques de la vitalité des communautés rurales et de l’aménagement culturel du territoire, notamment à travers Généroville, un projet de cohabitat s’inscrivant dans une démarche artistique et citoyenne. Chloé de Wolf a travaillé comme scénographe pour plusieurs spectacles mis en scène
par Patricia Houyoux. En 2009, elle conçoit la scénographie de Derrière les barreaux (collectif des Cellules Grises), puis en 2010, celle du Traumatisme
du lapin (de Laura Vossen). La même année, elle est nominée au Prix de la critique de Belgique pour Le Non de Klara (de Soazig Aaron), créé au
Festival de Spa et au Théâtre Jean Vilar.
RENAUD CEULEMANS est né à Bruxelles le 6 février 1968. D’abord plasticien, il se tourne rapidement vers la création lumière. Sa carrière
d’éclairagiste débute en 1989, avec la compagnie Les Ateliers de l’Échange. Artiste tout-terrain, il côtoie tous les domaines des arts de la scène, du
théâtre jeune public à la danse, aux côtés d’Agnès Limbos, Peggy Thomas, Alexandre Tissot, Louise Vaneste, Frédéric Dussenne, Sylvie Landuyt,
Lorent Wanson, Jamal Yousfi, etc. Au terme de la saison 2007-2008, il est récompensé par le prix de la critique Théâtre/Danse de la Fédération
Wallonie-Bruxelles pour ses éclairages dans Nuit avec ombres en couleurs, mis en scène par Frédéric Dussenne au théâtre de l’Ancre (Charleroi,
Belgique). Depuis quelques années, il s’est également fait une place dans le milieu de l’art contemporain : éclairages d’expositions, installations
plastiques, enseignement de la peinture et de la sculpture, etc. Au printemps 2017, il sera éclairagiste et scénographe du spectacle La beauté du
désastre de Lara Ceulemans, au Manège (Mons, Belgique) et au Théâtre National/Bruxelles (Belgique).
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DATES DES REPRÉSENTATIONS
2015
12 juillet : Pecha-Kucha au Théâtre des Doms, Festival d’Avignon
20 juillet : Lecture publique au Théâtre des Doms, Festival d’Avignon
2016
3 juin : Cocq’Arts Festival, Bruxelles
5 au 7 août : Festival Royal de Théâtre de Spa, Belgique
10 au 26 novembre : Les Riches-Claires, Bruxelles
2017
1er et 2 février : Propulse Off, Centre Culturel d’Auderghem, Bruxelles
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Une coproduction du Théâtre des Riches-Claires et du Festival de Théâtre de Spa.
Avec le soutien de l’Infini Théâtre et du Centre Culturel d’Auderghem.
La pièce est parue chez l’éditeur Emile Lansman, le 5 août 2016.
Le spectacle est reconnu pour les tournées Arts et Vie. Code : 8324 - 1
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FICHE TECHNIQUE
Les conditions indiquées ci-dessous sont optimales et peuvent être éventuellement négociées.
CONDITION D’ACCUEIL
MATÉRIEL TECHNIQUE
Montage technique (lumière + décor)
- Avant notre arrivée : pré-montage
- 1 service (= 4 heures) avec 2 personnes : régisseur du théâtre + notre régisseur
1 gradateur 24 circuits DMX512
1 jeux d'orgue 24 circuits à mémoire
PC 1Kw type Robert Julia
6 découpes type Robert Juliat 613
Gelatines 152 x 8
Gelatines 201 x 14
2 Horizïodes (public)
Sol Tapis noir (type tapis de danse) ou un sol noir.
-
Pendillons
Nous apportons :
- Boîte noire à l’italienne
- Coulisses : au moins une entrée à Cour
- Un tapis noir qui fait partie intégrante du décor et qui sera placé au centre du
plateau (dimensions : 4m/4m)
Ouverture de plateau
- idéale : 8m de long / 5m de profondeur
- minimale : 6m de long / 4m de profondeur
- un circuit électrique qui sera fixé aux bords de notre tapis : 3 lignes dimées
au sol jardin / cour / lointain sur la ligne [22] (un seul circuit)
Hauteur du plafond technique
3,80m
Jauge 50 à 350 personnes
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Plan de feux “Adèle”
5m
18
15
13
L201
L152
L201
20
L201
14
15
12
L152
L152
L201
19
01
L2
L2
01
12
5m
L201
L201
22
L152
22
Tapis CIE 4m x 4m
8
L201
16
L152
9
L201
22
11
17
10
Bord plateau
21
8m
8m
L201
7
L201
L152
L201
L152
L152
L201
1
4
2
5
6
3
Découpe type Juliat 613 sx
Nombre: x6 Couteaux: Oui
Gélatines: Lee 201 x5
PC 1Kw type Robert Juliat
Gélatines: Lee 201 x9 - Lee 152 x8
Gobo: Non
22 Circuit SOL
Prévoir gaffa noir & blanc + ALU
Prévoir élingue de sécurité/projo
Prévoir Volets pour Contres + Face
Prémontage souhaité
Montage 1 service si pré-monté
PLAN DE FEUX ADAPTABLE EN FONCTION DE CHAQUE SALLE EN ACCORD AVEC LE RESPONSABLE TECHNIQUE
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CONTACTS
Diffusion et programmation :
Agathe Détrieux
[email protected]
+32 485 13 43 40
21 avenue des Villas
1060 Bruxelles, Belgique
www.journaladele.wordpress.com
[email protected]
Direction technique :
Nicolas Verfaillie
+32 471 32 19 99
[email protected]
Crédits photos
page 1 : Veronika Mabardi
pages 11-15-18 : Alice Piemme
pages 3-4-9-14-22-25 : Maxime Pistorio
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