Formation sur Antidote et WordQ – Guide

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Dany Germain
Conseiller pédagogique
RÉCIT à la FGA ATNQ
Mise à jour : 28 mai 2012
Ce document est disponible selon les termes de cette licence : Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivs
2.5 Canada License.
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Documentation complémentaire en ligne :
Antidote
Information sur le site de Druide : Antidote.info
Tutoriels Antidote RX : Didacti-CIEL (Site Web : Cours d’Informatique En Ligne)
La posologie d’Antidote : Guide de l’utilisateur
Les réglages de bases recommandés : Cliquez ici
Texte utilisé en exemple pour la formation : Soirée amusante
Antidote, un outil à découvrir. Formation préparée par Isabelle Noël, conseillère
pédagogique, Commission scolaire de la Moyenne-Côte-Nord, Janvier 2009
Processus d’identification des aides technologiques : Référentiel de situations de
besoins reliées au développement de compétences. RÉCIT, Commission scolaire des
Affluents
Démarche d’écriture et Antidote. Site réalisé par Alexandre Gaudreau, RÉCIT FGA BasSaint-Laurent, 2011
Association Francophone de Parents d’Enfants Dyslexiques ou ayant tout autre
trouble d’apprentissage : Antidote et Word Q
WordQ
Tutoriel avec capsules vidéos : Site Didacti-Ciel (Cours d’Informatique En Ligne)
Site Infobourg : WordQ : un répit pour l’élève dyslexique (texte par Martine Rioux)
Service national du RÉCIT en adaptation scolaire : « WordQ » comme aide à
l’apprentissage des élèves dysphasiques en ayant un TSAL
RÉCIT – Commission scolaire des Premières-Seigneuries : Explication de WordQ
Youtube : Ajouter la prédiction de mots en anglais dans WordQ
Association Francophone de Parents d’Enfants Dyslexiques ou ayant tout autre trouble
d’apprentissage : Antidote et Word Q
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13 janvier 2010
Mythes et réalités des aides technologiques
Par Martine Rioux et Jean Chouinard
Québec – Selon Jean Chouinard, du Service national du RÉCIT en adaptation scolaire, convaincu
de la pertinence et de la nécessité de l’apport des aides technologiques pour les élèves en
trouble d’apprentissage, pour que ces moyens s’implantent de façon significative dans la
pratique pédagogique des intervenants, il faudra défaire certains mythes encore tenaces.
Mythe 1 : L’aide technologique est une béquille.
Non. L’aide technologique permet de pallier certaines incapacités. Une personne en fauteuil roulant a
besoin d'une rampe pour contourner les escaliers, une personne ayant des troubles d'apprentissage a
besoin de moyens pour l'aider à contourner les obstacles en lecture, écriture, épellation, calcul, mémoire
et/ou organisation.
Mythe 2 : L’aide technologique fait le travail à la place de l’élève.
Non. L’aide technologique est un moyen de relever les défis de l’apprentissage. Il n’élimine pas les
difficultés. L’élève doit apprendre à l’utiliser de façon pédagogique. Il doit apprendre à porter un jugement
critique sur les propositions faites par l’outil d’aide, lui aussi n’étant pas infaillible.
Mythe 3 : L’aide technologique ne permet pas à l’élève d’apprendre.
Non. L’aide technologique permet à l’élève de développer ses compétences en favorisant son autonomie et
son implication. Elle lui confère un rôle actif dans ses apprentissages et, plus encore, lui permet de
progresser dans son cheminement scolaire. Puisqu’il est moins souvent exposé à l’erreur, les bonnes
notions s’enregistrent dans sa mémoire, lui permettant ainsi d’aller plus loin dans ses apprentissages.
Enfin, en l’assistant dans sa démarche d’écriture et de lecture l’aide permet à l’élève de prendre conscience
de ses erreurs et d’apprendre de celles-ci.
Mythe 4 : L’aide technologique fournit un avantage à l’élève en trouble d’apprentissage par
rapport aux autres élèves qui n’en bénéficient pas.
Non. Plusieurs intervenants croient que l’élève en trouble d’apprentissage est avantagé dans ses
apprentissages et ses évaluations parce qu’il utilise une aide technologique. Certains vont même interdire
à l’élève d’utiliser son outil par souci de justice pour les autres élèves qui ne l’utilisent pas. Ce faisant, ils
répondent à un concept d’égalité vue sous l’angle de l’uniformité (tout le monde pareil).
Malheureusement, on confond alors égalité (uniformité) avec le concept d’égalité des chances ou d’équité.
L’outil ne donne pas un avantage à l’élève, elle ne fait que compenser la difficulté de l’élève à lire ou à
écrire efficacement pour le ramener au même niveau de départ des autres élèves. Par rapport aux autres
élèves, elle lui fournit simplement une chance égale de réussir. Partant du même pied, sa réussite
dépendra alors de sa capacité à se servir adéquatement de l’aide.
Visitez le site du Service national du RÉCIT en adaptation scolaire pour en savoir plus sur les aides
technologiques.
Une partie de ce texte est extraite d’un dossier de l’École branchée : Troubles d’apprentissage : les
technologies à la rescousse.
Par Martine Rioux et Jean Chouinard
Source : Infobourg, l’agence de presse pédagogique
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Procédure d’utilisation pour Antidote
Étape no 1
Présentez le menu d’Antidote afin de permettre aux
élèves de visualiser les endroits où ils trouveront les
ressources dont ils auront besoin.
Étape no 2
Déposez le curseur au début du paragraphe à corriger, puis appelez le correcteur en
cliquant sur l’icône située à gauche de la fenêtre.
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Étape no 3
En lien avec la suggestion du protocole
d’autocorrection, il est possible
d’utiliser le prisme Inspection qui
permettra à l’utilisateur de revoir le
contenu de son texte en fonction des
filtres proposés.
Démarche d’autocorrection
proposée :
Commencez à l'aide du filtre
Catégories. Dans le nouveau menu qui
apparaitra, choisissez les filtres
suivants :
1.
Pour vérifier la conjugaison des
verbes contenus dans votre texte,
cliquez sur Verbes.
2.
Vérifiez par la suite les adjectifs
et les déterminants.
3.
Pour revoir la ponctuation, les
signes et les symboles, choisissez le
filtre Signes.
Note : À la droite de chacun des filtres,
nous retrouvons le nombre d’éléments
répertoriés par Antidote.
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Étape no 4
La suite de notre démarche d’autocorrection suggère
d’utiliser le prisme de Révision. Cette section permet
d’obtenir un regard sur le texte à partir des différents filtres
dont le Style, par exemple.
Dans ce filtre, l’élève pourra, entre
autres, relever les mots répétés et,
ensuite, les modifier à sa guise en
utilisant les dictionnaires. Cette action
lui permettra d’enrichir le vocabulaire
par le biais d’une recherche
appropriée.
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Étape no 5
Enfin, la dernière étape de
notre démarche
d’autocorrection invite
l’élève à utiliser le prisme
Correction. Ce prisme
permettra à l’utilisateur de
revoir le contenu de son
texte.
À titre d’exemple, le filtre Regroupements permet de ressortir différentes classes
d’erreurs telles que l’orthographe, la grammaire ou encore la ponctuation. Pour la
vérification finale, le filtre Détections utilise le correcteur et relève tout ce que le logiciel
peut considérer comme étant des erreurs d’orthographe, de syntaxe ou simplement des
oublis.
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Étape no 6
À tout moment, lors de la validation d’un mot, l’élève peut rechercher des informations
sur le mot en utilisant les dictionnaires. Pour ce faire, il suffit de cliquer sur le mot et
d’appeler les dictionnaires.
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Procédure d’utilisation pour WordQ
Logiciel reconnu comme outil d’aide à l’apprentissage
« WordQ est un logiciel d’aide à la rédaction proposé pour des étudiants ayant des
difficultés d’écriture et de lecture, plus particulièrement ceux aux prises avec la dyslexie
ou la dysorthographie. Ce logiciel est admissible en situation d’apprentissage ET en
situation d’évaluation pour les élèves identifiés comme ayant des besoins particuliers. »
(Site : Didacti-CIEL- Cours d’Informatique En Ligne)
Ce logiciel est utilisé dans le but d’obtenir une prédiction de mots en lien avec ce que
l’utilisateur souhaite écrire. Au moment de l’écriture d’un mot, l’utilisateur verra
apparaître dans une fenêtre une série de mots correctement orthographiés qui s’ajuste
selon l’écriture du mot. De plus, le logiciel peut reconnaître les mots à haute voix. Pour ce
faire, l’utilisateur clique sur chacun des mots proposés dans la fenêtre pour l’entendre et
confirme par la suite son choix en pressant la touche Entrée.
Dans un processus d’autocorrection, WordQ a une fonction vocale qui permet à l’auteur
d’entendre sa phrase. Cette fonction peut ainsi aider l’auteur à modifier les mots utilisés
selon le cas.
Les particularités de ce programme
Pour une utilisation optimale de ce logiciel, il est important de connaître les options qui
le composent. Pour ce faire, rendez-vous sur le site Didacti-CIEL – Cours d’Informatique
En Ligne pour obtenir des informations complètes sur le logiciel. De plus, vous trouverez
des capsules vidéos qui vous guideront sur son utilisation.
Le logiciel WordQ peut être utilisé avec les logiciels de traitement de texte tels que Word,
Writer, Notepad ou Outlook. Il est également possible d’ouvrir le logiciel WordQ avec
d’autres types d’application comme PhotoFiltre par exemple.
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Étape 1 : Créer un compte d’utilisateur
Ouvrez le logiciel et
suivez les
instructions qui
apparaitront à
l’écran.
Choisissez la langue
d’utilisation pour
vos vocabulaires.
Il est possible
d’utiliser ce logiciel
dans une autre
langue que le
français. Cet outil
pourrait servir à un
élève dans le cadre
d’un travail en
anglais par exemple.
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Par la suite, l’utilisateur enregistre
son fichier sur le disque. Pour un
élève, il serait souhaitable qu’il puisse
enregistrer son fichier sur une clé
USB afin d’y avoir accès lors d’une
prochaine utilisation sur un autre
poste informatique.
Ce fichier contient les paramètres
d’utilisation ainsi que la liste des mots
fréquemment utilisés.
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Pour établir les paramètres du logiciel,
il suffit de cliquer sur Options. De là,
l’utilisateur peut établir le nombre de
prédictions de mots qu’il veut voir
apparaître sur la fenêtre ou d’établir la
rétroaction vocale qu’il veut utiliser.
À la droite de la commande Options,
l’utilisateur peut mettre en fonction la
prédiction de mots en cliquant sur
Mots et d’entendre la prononciation
des mots proposés en cliquant sur
Voix.
Pour mettre hors fonctions ces
commandes, il suffit de cliquer à
nouveau sur chacune d’elles.
Pour que l’utilisateur puisse entendre chacune de ses phrases, il doit cliquer au début de
la sélection pour y faire apparaître le curseur et cliquer sur la commande Lire. La lecture
vocale de WordQ débutera et permettra à l’utilisateur d’entendre chacun des mots de sa
phrase afin d’y apporter des corrections au besoin.
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Situation d’utilisation
Planification de l'écriture
de son texte
Rédaction de son texte
Rédaction de son texte
(Version définitive)
(Version brouillon)
Révision, amélioration et
correction de son texte
Vérification des stratégies
utilisées et des ressources
mobilisées
Dans un processus d’écriture, l’élève est amené à utiliser les critères suivants :
La planification : L’élève doit identifier les outils dont il aura besoin, Antidote par
exemple.
La rédaction : Au besoin, l’élève peut utiliser les dictionnaires contenus dans ce logiciel.
La vérification : Il est possible d’utiliser le prisme Inspection indiqué à l’étape no 3.
Ce menu permettra de faire ressortir différentes catégories telles que la vérification des
verbes avec le filtre Conjugaison.
La révision : Le prisme Révision permet de cibler et d’apporter des corrections aux
répétitions ou aux phrases longues, par exemple.
La rédaction de la version définitive : Le prisme Correction regroupe les classes
d’erreurs afin de cibler les ajustements à apporter. Comme dernière étape, il sera
souhaitable d’utiliser le correcteur afin de ressortir d’autres éléments qui mériteront
l’attention de l’auteur.
Tout au long de ces vérifications, il est possible d’utiliser les guides, les dictionnaires et la
recherche par multimot dans le but d’enrichir le vocabulaire au besoin.
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