Chimie organique Exercice 1 QUESTION N°1 (2 points) C6H5 J N H C6H5 t-Bu H C L cat O K (CH2)2OH CH3 M H cat I Parmi les propositions A à E suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ? A: I est le 3,3-diméthylbutan-2-one. B: M possède une activité optique. C: L possède au moins une structure conjuguée. D: Les oxygènes de M ont un effet inductif attracteur (I-). E: H C N (C6H5)2 1) LiAlH4 J 2) H2O, HCl O 2 Exercice 2 QUESTION N°2 (2 points) Parmi les propositions A à E suivantes, la(les)quelle(s) condui(t)(sent), entre autres, à un couple de diastéréoisomères ? Me Me H+ / H2O C A C Et Et OH C6H5 1) NaH C B C 2) C2H5Br C2H5 i-Pr H CH3 C CH3 C2H5 H2SO4 , C - H2O C6H5 OH CH3 H C D HCl N C2H5 CH3 CH3 Me H H3CCO3H C E Me C H 3 Exercice 3 QUESTION N°3 (2 points) C2H5 O H2O CH3OH 2x OH C Q H+ cat O P Parmi les propositions A à E suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ? A: O est le butanal B: Q est un éther C: P est l’acide butanique D: En remplaçant CH3OH par CH3SH, on obtient un thioester. E: Lors du passage de O à P, il y a une addition électrophile. Exercice 4 C2H5O 1) CH3ONa C O 2) C2H5Cl 3) NaOH , Y C O 1) NaOH Z 2) H3C(CH2)2COCl 4) HCl 5) C2H5O X QUESTION N°4 (1 point) Parmi les propositions A à E suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ? A: X est un anhydride d’acide B: Y est un ester C: Z est un anhydride d’acide D: X a pour formule brute: C7H12O4 E: Y peut être représenté de la façon suivante : H H H H H COOH 4 QUESTION N°5 (1 point) Parmi les propositions A à E suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ? A: Le passage de X à Y est appelé synthèse malonique B: Lors du passage de X à Y, il y a une décarboxylation. C: Lors du passage de X à Y, le mécanisme suivant est mis en jeu : X RO C C - O . Na C O RO D: Dans le chlorure d'acide utilisé pour le passage de Y à Z, le carbone rattaché à l’oxygène et au chlore est un carbone électrophile. E: Y peut réagir avec H202 pour donner un alcool. 5 Chimie physique QUESTION N° 6 (1 point) Donner la structure électronique de Cl - (ZCl=17), Ca (ZCa=20), Cu et Cu+ (ZCu=29). Proposition : Cl Ca Cu Cu + 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, A 5 6 2 6 1 9 6 10 B C D E 3p 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p4 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p4 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6 3p , 3d 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 4s2 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 4s2 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 3d2 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 4s2 3p , 4s , 3d 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 4s2, 3d9 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 3d10, 4s1 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 3d9, 4s2 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 4s1, 3d10 3p , 3d 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 3d9 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 4s2, 3d10 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 4s1, 3d9 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6, 3d10 QUESTION N° 7 (2 points) 5/0 Calculer la distance interatomique en pm de la molécule de bromure d’hydrogène sachant que la liaison a 90% de caractère covalent. On donne µexp/reel = 0.8 D. Aides aux calculs : 0.1 X 0.8 = 0.008 0.8 X 0.8 = 0.64 Choisissez la bonne valeur dans le tableau suivant : A 1.67 B 13 C 20.8 D 167 E 480 6 QUESTION N° 8 (2 points) 5/0 Les énergies des orbitales atomiques de valence du fluore F et du chlore Cl sont : 2s (F) = -37.8 eV 3s (Cl) = -24.6 eV 2p (F) = -17.4 eV 3p (Cl) = -13 eV Choisissez le ou les diagramme(s) énergétique(s) le(les) plus probable des orbitales moléculaires de ClF. A B C D E 7 QUESTION N° 9 (1 point) 5/0 Donner l’indice de liaison de ClF et celui du cation ClF+. Choisissez la(les) bonne(s) réponse(s) dans le tableau suivant : ClF ClF+ A 0 0.5 B 1 0.5 C 2 1.5 D 1 1.5 E 2 0.5 Thermodynamique Cet exercice concerne les questions 10 et 11 suivantes : Soit la réaction de combustion de C7H12O3 à 25°C. ΔU (kJ) ΔS (J.mol-1.K-1) Aides au calcul : C7H12O3 (s) 150 200 O2 (g) 20 48 1,5x298x8,314 = 3716 3,5x298x8,314 = 8672 4,5x298x8,314 = 11149 54x298 = 16092 CO2 (g) 35 62 H2O (l) 15 38 1,5x25x8,314 = 312 3,5x25x8,314 = 727 4,5x25x8,314 = 935 54x25 =1350 QUESTION N° 10 (2 points) Parmi les propositions A à E suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ? A: La réaction est spontanée. B: La réaction est exothermique. C: La réaction produit 5 molécules d’eau. D: La réaction nécessite 17 atomes d’oxygène. E: La réaction est à l’équilibre. QUESTION N°11 (2 points) Parmi les propositions A à E suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ? A: Si on augmente la température à pression constante, on favorise le sens droite-gauche. B: Si on augmente la pression à température constante, on favorise le sens gauche-droite. C: Si on ajoute du dioxyde de carbone au milieu réactionnel, on ne favorise aucun sens. D: Si on ajoute du diazote gazeux dans le milieu réactionnel, on favorise le sens droite-gauche. E: On effectue cette fois la réaction dans un récipient indilatable, en ajoutant du diazote on favorise le sens droite-gauche. 8 Biochimie/ Biologie moléculaire QUESTION N°12 (1 point) A: Un acétal est le produit de la réaction d'une fonction aldéhydique hydratée avec deux molécules d'alcool. B: Cette molécule : Est une gluconolactone. C: Les oligosides résultent de la condensation d’un grand nombre d’oses. D: Le dosage du glucose par la glucose oxydase comprend l’oxydation du glucose dans la première réaction, et l’oxydation du peroxyde d’hydrogène dans la deuxième. E: Sachant que le D-talose est l’épimère en 2 du D-galactose, et que le D-idose est l’épimère en 3 du D-talose, cette molécule : Est le D-idose. QUESTION N° 13 (2 points) 5/0 Sachant que le D-galactose est l’épimère en C4 du D-glucose, et le D-talose l’épimère en C2 du Dgalactose, la (les) formule(s) du L-talose est (sont) : A B D C E 9 QUESTION N° 14 (1 point) A: Les glycoprotéines comprenant des liaisons N-glycosidiques de type complexe sont composées uniquement de mannose et autres sucres. B: Les sucres doivent être liés à des bases pyrimidiques uniquement pour permettre la liaison glycosidique. C: Le motif de liaison entre protéine et glycane dans les protéoglycanes est Xyl-Gal-Gal-Ac Glu attaché à une sérine ou une thréonine d’un côté, et un motif de GAG de l’autre (sauf pour le kératane sulfate). D: L’agrécane comprend les GAG suivants : acide hyaluronique, le kératane sulfate, et le dermatane sulfate. E: Les protéoglycanes membranaires portent toujours leurs résidus glucidiques sur leur partie extracellulaire. QUESTION N°15 (1 point) A: Le perlécane est un protéoglycane extracellulaire contenant de l’héparane sulfate. B: Les protéoglycanes à héparane sulfate peuvent jouer un rôle dans certaines pathologies comme la maladie d’Alzheimer ou la progression métastatique des cancers. C: L’oligosaccharide de base de n’importe quel antigène définissant le groupe sanguin de type ABO est Glu-Gal-GluNAc-Gal-Fucose. D: La différence entre les O-glycoprotéines et N-glycoprotéines dans le transfert des sucres est que les sucres des O-glycoprotéines sont ajoutés en bloc, et les sucres des N-glycoprotéines sont ajoutés un par un. E: La chondroïtine sulfate et l’héparane sulfate ont le même N-acétyl hexosamine. QUESTION N°16 (1 point) A propos des GAG : A: Le galactosamine est N-acétylé et/ou N-sulfaté. B: L’acide hyaluronique, qui est un GAG non sulfaté, se retrouve dans le cartilage, notamment en rentrant dans la composition de l’agrécane. C: La chondroïtine sulfate et l’héparane sulfate ont le même N-acétyl hexosamine. D: La chondroïtine sulfate a le même N-acétyl hexosamine que le dermatane sulfate. E: Le galactose du kératane sulfate ne peut être sulfaté, car ce n’est ni un N-acétyl hexosamine, ni un acide uronique. QUESTION N°17 (1 point) Le lipide suivant : A: B: C: D: E: Est un glycérophospholipide. Se retrouve dans la membrane cellulaire. Est la lécithine. Renferme du sn-glycérol-3-phosphate. Va libérer du phospho-éthanolamine lorsqu’il sera coupé par la phospholipase C. 10 QUESTION N°18 (1 point) A propos des acides gras composant la membrane cellulaire : A: L’augmentation de l’insaturation des carbones diminue la fluidité de la membrane cellulaire. B: L’augmentation de la longueur des chaînes carbonées augmente la rigidité de la membrane cellulaire. C: La baisse de la saturation des chaînes carbonées augmente la fluidité de la membrane cellulaire. D: L’augmentation du pourcentage de cholestérol diminue strictement la rigidité de la membrane cellulaire. E: Grâce à sa fluidité, la membrane permet des mouvements des acides gras tels que le flip-flop, qui est un mouvement de rotation. QUESTION N°19 (1 point) A propos des lipides en général : A: La reconnaissance antigénique se fait grâce aux gangliosides. B: L’acide gras en C2 des céramides est le nervonate (24:1). C: En chromatographie sur couche mince, ce sont les acides gras saturés qui migrent le plus loin, car ils sont les plus hydrophobes. D: L’intérêt de l’oxydation par le permanganate de potassium permet de déterminer la position de la double liaison. E: La formule développée de l’acide α-linolénique est : CH3-CH2- CH = CH- CH2- CH = CH- CH2- CH = CH - (CH2)7-COOH QUESTION N°20 (1 point) CH3 - (CH2)7 - CH = CH - (CH2)7 - COOH On peut dire que cette molécule : A: B: C: D: E: A pour symbole (16:1) Δ9. Est un oméga 6. Est l’acide oléique. A pour nom systématique l’acide cis-9-hexadécénoïque. A pour nom systématique l’acide cis-9-octadécénoïque. QUESTION N°21 (1 point) Concepts généraux sur le métabolisme : A: B: C: La majorité des réactions métaboliques sont des décarboxylations. L’ATP est générée par l’oxydation des combustibles métaboliques. Cette molécule : 11 est l’adénine tri-phosphate, principale source d’énergie de l’organisme. D: La régulation métabolique se fait par un contrôle allostérique. E: Le NADPH est le cofacteur majeur des réactions biosynthétiques de réduction. QUESTION N°22 (1 point) A propos du cycle de Krebs : A: La réaction qui permet le passage à l’α-cétoglutarate est une décarboxylation oxydative. B: La fumarase permet une réaction d’oxydation. C: L’acétyl-coenzyme A est créé au cours d’une réaction de décarboxylation oxydative irréversible entre l’acide pyruvique et une molécule de CoA-SH. D: L’aconitase à deux actions : déshydratation et hydratation, qui vont permettre de passer de citrate à isocitrate. E: Le malate déshydrogénase utilise le NAD+ pour permettre sa réaction d’oxydation. QUESTION N°23 (1 point) La glycolyse : A: Son effet sur le glucose sera différent selon que la charge énergétique est élevée (dégradation) ou basse (mise en réserve). B: Utilise deux ATP et en créé trois. C: L’activité de la PFK1 est modulée par plusieurs effecteurs allostériques : ATP, AMP, citrate, fructose 2,6-bisphosphate. D: La transformation du pyruvate en éthanol est un processus anaérobie chez l’homme. E: La dernière enzyme utilisée est le pyruvate kinase. QUESTION N° 24 (1 point) L’oxaloacétate : A: B: C: D: E: Est formé notamment par le pyruvate carboxylase, qui à pour coenzyme la biotine. Est un acide dicarboxylique a trois atomes de carbone. Se condense avec une molécule d’acétyl CoA pour former le citrate et libérer le coenzyme A. Est formée à partir du fumarate dans le cycle de Krebs. Va être régénéré par la malate déshydrogénase, avant de réagir à nouveau dans la néoglucogenèse. Enoncé pour les questions 25 et 26. Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) sont une classe de médicaments très utilisés dans le traitement de maladies cardio-vasculaires comme l’hypertension artérielle ou l’infarctus du myocarde. En effet, ils diminuent l’activité de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA) qui normalement transforme angiotensine I (AT1) en angiotensine II à fort pouvoir vasoconstricteur (AT2). On se propose ici d’évaluer les modalités de l’inhibition de l’enzyme de conversion. Le tableau suivant donne les résultats de la mesure de l’activité de l’ECA selon la concentration du milieu en AT1. La troisième colonne correspond aux mesures faites à l’ajout de captopril, qui est le premier IEC à avoir été découvert. Vous disposez cette fois-ci d’une feuille de papier quadrillé en fin de fascicule pour transformer les données (Annexe 1). 12 [AT1] (μM) 5 10 20 40 80 160 V’(nM/min) 8.9 16 26.7 40 53.3 64 V (nM/min) 16 26.7 40 53 64 71 QUESTION N°25 (2 points) L’interprétation de l’ensemble des données fournies vous permet de dire : A: B: C: D: E: Les IEC devraient avoir un effet vasoconstricteur. La vitesse maximale de l’ECA inhibée est voisine de 80 nM/min. La constante de Michaelis de l’ECA non inhibée est voisine de 40 μM. Le captopril est un inhibiteur non compétitif. Le captopril se lie au site actif de l’ECA. QUESTION N°26 (2 points) Certains patients possèdent des mutations de l’ECA qui pourraient avoir des conséquences sur le choix de l’IEC à administrer. Les 2 graphes ci-dessous résument les mesures de l’activité de l’ECA en fonction de la concentration en inhibiteur 1 ou en inhibiteur 2. On précise qu’un de ces inhibiteurs est le captorpil, et que l’autre est le zofènopril. L’activité de chaque enzyme est exprimée en pourcentage de son activité maximale en absence d’IEC. La courbe 1 correspond à une mesure de l’activité relative de l’ECA sauvage à une concentration de 2 mM. La courbe 2 correspond à une mesure de l’activité relative de l’ECA sauvage à une concentration de 20 μM. La courbe 3 correspond à une mesure de l’activité relative de l’ECA mutée à une concentration de 20 μM. Graphe 2 120 100 80 60 40 20 0 Courbe 1 Courbe 2 Courbe 3 0 20 40 Inhibiteur 1 (mM) 60 Activité relative (%) Activité relative (%) Graphe 1 120 100 80 60 40 20 0 Courbe 1 Courbe 2 Courbe 3 0 20 40 60 Inhibiteur 2 (mM) A partir de ces résultats et de vos connaissances en enzymologie, il est légitime de dire que : A: B: C: D: E: L’ECA sauvage et l’ECA mutée ont la même vitesse maximale. L’ECA mutée a un plus grand Km pour l’AT2 que l’ECA sauvage. L’inhibiteur 1 est le zofènopril. L e zofènopril pourrait être un inhibiteur irréversible. L e zofènopril semble être plus efficace pour inhiber ECA mutée. 13 Vous trouverez une question supplémentaire pour vous entraîner en fin de fascicule (vous n’avez pas y répondre pendant l’épreuve). QUESTION N°27 (1 point) Voici une fraction de la séquence de la myoglobine, qui est une protéine retrouvée dans le muscle: C-Y-I-D-H-T-E-P-W-I 1 5 10 On peut dire à propos des acides aminés de cette séquence : A: B: C: D: E: Que 2 est le précurseur des hormones thyroïdiennes. Que 7 pourrait être carboxylé. Que 6 pourrait être sulfaté, comme c’est le cas pour certaines protéines de la coagulation. Que 10 possède un iso-butyle à sa chaîne latérale. Que 9 possède un noyau indole à sa chaîne latérale. QUESTION N°28 (2 points, une seule réponse juste) 10/0 Considérons le peptide C-Y-I-D-H à pH 12. Avec l’aide du tableau 1, déterminer la charge du peptide au pH indiqué. Cystéine Tyrosine Isoleucine Aspartate Histidine A: B: C: D: E: pKa pKb pKr 1,9 2,2 2,4 2,0 1,8 10,3 9,1 9,7 10,0 9,2 8,3 10,1 3,8 6,0 +4 +3 0 -3 -4 14 Tous les énoncés des questions suivantes peuvent servir à répondre aux questions 29 à 40. L’insuffisance congénitale des surrénales est une maladie héréditaire à transmission récessive. Elle se caractérise par une organisation anormale de la surrénale. Des études de liaison montrent que chez les patients atteints d’insuffisance congénitale des surrénales possèdent des anomalies au niveau du locus 12q12. Ce locus contient une région encore inconnue et le gène XAR2, exprimé dans le foie et dans le rein, mais qui n’est jamais muté en cas d’insuffisance congénitale des surrénales. On décide de cloner cette région chromosomique dans un vecteur d’expression. Ensuite, on crible la région clonée avec un ADN complémentaire afin de découvrir le gène responsable de l’insuffisance congénitale des surrénales. QUESTION N°29 (1 point) De quelle banque a-t-on issu l’ADN complémentaire qui a servi à cribler le locus 12q12 cloné ? A: B: C: D: E: Banque d’ADNg. Banque d’ADNc musculaire. Banque d’ADNc de foie. Banque d’ADNc de surrénale. Banque d’ADNc de rein. Les séquences 1 et 2 concernent le gène NR0X (note : NR veut dire nuclear receptor ou récepteur nucléaire), qui est le gène responsable de l’insuffisance congénitale des surrénales. La séquence 1 est complète. Dans la séquence 2, plusieurs parties du gène, notamment introniques, ont été enlevées, mais la numérotation initiale a été conservée. Le gène NROX est responsable de la synthèse d’une protéine appelée NROX. Des expériences ont montré que NR0X possédait une activité d’inhibition de la fonction activatrice de la transcription de la protéine SF1 (steroïdogenic factor 1), dont on connaît l’importance dans la genèse et le maintien de la surrénale. Cela dit, on sait aussi qu’une surexpression de SF1 est susceptible de provoquer de graves désordres dans cet organe. On remarque que SF1 et NR0X possèdent tous les deux le motif classique de liaison des coactivateurs LXLL dans les 200 premiers acides aminés N-terminaux (ce motif est en gras dans les séquences). QUESTION N°30 (1 point) Pour étudier les séquences, il est nécessaire de connaître parfaitement l’organisation d’un gène codant une protéine. Avec vos connaissances et les séquences, vous pouvez dire : A: B: C: D: E: Que le site de départ de la transcription est repérable par un ATG. Que le promoteur est habituellement situé du côté 5’ du gène. Que le site de début de la traduction peut être dans un intron. Que la séquence 1 est un ADNg. Que la séquence 2 est un ADNc. 15 QUESTION N° 31 (3 points) Le gène NR0X A: Est à l’origine d’une protéine NROX de 470 acides aminés. B: Possède un seul intron. C: A sa transcription qui se termine au nucléotide 5456 de la séquence 2 (à 3 nucléotides près). D: Possède dans son deuxième exon une séquence codant un motif typique de liaison des coactivateurs. E: Possède un site accepteur moins souvent rencontré. QUESTION N°32 (2 points) La mutation p.L146R A: Est due au changement du nucléotide 550 T en G (séquence 1). B: S’écrit c.550>G. C: Devrait modifier la carte peptidique de la protéine en donnant une molécule migrant plus vers le pôle négatif et migrant moins avec le solvant hydrophobe. D: Fait apparaître un acide aminé qui peut être N-glycosylé. E: Fait apparaître un acide aminé possédant une fonction ammonium dans sa chaîne latérale à pH physiologique. Un individu 46, XX possède des symptômes évoquant une insuffisance congénitale des surrénales. L’activité SF1-inhibitrice de sa protéine NR0X est évaluée à 20% de celle d’une protéine NR0X normale. On décide de séquencer son gène NR0X. Pour cela, on utilise des amorces dont le début est situé à environ 30 nucléotides en amont ou en aval des sites d’épissage. QUESTION N°33 (1 point) Pour mener à bien ces expériences, il faut savoir manipuler l’ADN. Que pouvez-vous dire à son sujet ? A: Les appariements GC sont deux fois plus forts que les appariements AT. B: Le génome nucléaire humain est formé d’une seule molécule d’ADN. C: Une solution d’ADN a une absorbance maximum à 260 nm. D: Deux fragments d’ADN de même longueur peuvent avoir deux Tm différents. E: Le Tm d’un fragment d’ADN est plus élevé dans une solution saline diluée que dans une solution saline concentrée. QUESTION N°34 (2 points) Quelles sont toutes les amorces qui ont servi à séquencer l’exon 2, depuis le moment où l’ADN génomique du patient a été prélevé jusqu’à l’obtention de la séquence finale ? A: B: C: D: E: 5’AGGAGGCAGCCACTGGGCAG 3’ 5’CCGGGTTAAAGAGCACGGTC 3’ 5’CGGGCGCCGCGGGCCATGGC 3’ 5’GCCTTAGGCGCCGGCTTTTCC 3’ 5 GGAAAAGCCGGCGCCTAAGGC 3’ 16 QUESTION N°35 (3 points) On découvre que la patiente est hétérozygote composite pour deux mutations. Voici des extraits du même séquençage. Le premier extrait se termine au nucléotide 551 de la séquence 2 (dernier nucléotide du codon de l’isoleucine 12). Le deuxième extrait commence au nucléotide 1651 de la séquence 2 (premier nucléotide de la ligne du nucléotide 1725). Extrait 1 5’ NNGNNGGNNNNNANCNNCNNNGGCAGGGCAGCATC 3’ Extrait 2 5’ CCTACCTCAAGGGGACCGTGCTCTTTAACCCGGGNAA 3’ La lettre N montre l’impossibilité du séquenceur de déterminer le bon nucléotide. C’est le signe d’une double séquence. On peut dire à propos de cette patiente : A: Que le séquençage de son gène a pu être fait en utilisant une amorce située dans le deuxième intron. B: Qu’elle possède sur un de ses deux allèles une mutation touchant le nucléotide IVS2+2. C: Qu’elle possède la mutation c.23delG sur l’autre allèle. D: Qu’une des mutations que la patiente possède devrait entraîner un décalage du cadre de lecture avec apparition d’un codon stop prématuré. E: Que l’on spéculer à partir de l’atteinte de son ADN génomique qu’une des protéines possèdera la mutation p.W8GfsX11. Pour étudier l’impact d’une des deux mutations, on réalise une RT-PCR à partir de tissu surrénalien (où NR0X est normalement exprimée). On utilise ici une amorce située à la fin l’exon 1 et une autre amorce au début de l’exon 3. Les produits sont soumis à une électrophorèse sur gel de séquence et révélés par le bromure d’éthidium. Bande 1 Bande 2 La lecture du séquençage de la bande 1 est intéressante pour le fragment suivant (qui commence par le nucléotide 1793 de la séquence 2, à la fin de la ligne du nucléotide 1800): 5 ‘GGGGCAAAGACGTGCCGGGCCTG 3’ 17 QUESTION N°36 (1 point) Avec l’aide du profil, du fragment de séquençage et des séquences en fin de fascicule, vous pouvez dire que : A: Les molécules sur l’électrophorèse sont des ARNm. B: Les acides nucléiques ont migré vers le pôle négatif lors de l’électrophorèse. C: L’on aurait pu utiliser une amorce située dans l’intron 1 pour obtenir le même fragment séquencé. D: La bande N+188 pb correspond à l’expression de l’allèle muté sur IVS2+2. E: Pour la bande N+188 pb, un site donneur cryptique a été utilisé au niveau du nucléotide 1802 de la séquence 2. La protéine NR0X issue de la traduction de l’ARNm de l’ADNc de la bande 1 a 2% de l’activité NR0X normale. Un peptide contenant les 17 premiers acides aminés de NR0X a 0% de l’activité NR0X normale. QUESTION N°37 (1 point) Lors de la traduction de l’ARNm de l’ADNc de la bande 1, d’autres types d’ARN sont impliqués. Que pouvez-vous dire à leur sujet ? A: B: C: D: E: Les ARNt ont une séquence ribonucléotidique déterminant leur spécificité en terme d’aminoacide. Les ARNt sont quantitativement prédominants lorsqu’on extrait l’ARN d’un tissu. Le triplet CCA est ajouté lors de la maturation de l’ARNt. Les petits ARN sont tous non codants. Les ARN mi peuvent s’hybrider sur des régions codantes de l’ADN cible. QUESTION N°38 (2 points) Pour étudier l’impact de la deuxième mutation, on réalise un western blot de deux protéines différentes : la protéine NR0X normale purifiée, et la chaîne peptidique issue de la traduction de l’ARNm de l’ADNc de la bande 2. Protéine NROX normale Protéine issue de la traduction de l’ARNm de l’ADNc de la bande 2. . Le profil et l’ensemble des informations récoltées depuis le début vous permettent de dire que : A: X vaut environ 55-60. B: La protéine issue de la traduction de l’ARNm de l’ADNc de la bande 2 a perdu un peu moins d’une trentaine d’aminoacides. C: L’anticorps utilisé reconnaît les 15 premiers aminoacides de NR0X normale. 18 D: Lors de la traduction de l’ARNm de l’ADNc de la bande 2, c’est probablement le codon de la méthionine 30 qui a été utilisé comme codon d’amorçage. E: La protéine issue de la traduction de l’ARNm de l’ADNc de la bande 2 a probablement une activité négligeable. Enoncé pour les questions 39 et 40. La mutation p.L146R donne un phénotype d’insuffisance congénitale des surrénales très sévère, bien plus grave que chez la patiente que l’on a étudiée précédemment. Ceci suggère l’importance du motif LXLL dans la fonction de NR0X. Le motif LXLL est retrouvé dans de nombreux autres récepteurs nucléaires et favorise classiquement la liaison aux co-activateurs. On a pu extraire d’études comparatives l’importance d’une séquence type de liaison à ces co-activateurs commençant en -4 de la première leucine et terminant en +2 de la dernière leucine du motif LXLL. Voici des exemples de ces séquences types hautement conservées dans l’évolution : SF1 : IFGYLAQLLVP LRH-1 : TLSALFYLLCG Récepteur aux androgènes : EGINLNVLLWW D’autre part, on pu cristalliser NR0X et obtenir sa structure qui est représentée ci-dessous. Aucune expérience jusqu’à ce jour n’a pu montrer que NR0X liait directement l’ADN. Cependant, NR0X possède des motifs classiques de dimérisation avec les autres récepteurs nucléaires, et des chromatographies d’affinité ont montré que la protéine pouvait effectivement lier certains récepteurs nucléaires, et en particulier SF1. Pour en savoir plus, on a réalisé une co-transfection dans des cellules de fibroblaste de singe avec des vecteurs : -V contenant entre autres le promoteur du gène de la protéine XAZ dont l’expression est stimulée par SF1. -F permettant la synthèse de SF1. -D permettant la synthèse de NR0X normale. -D1 permettant la synthèse du motif de dimérisation aux récepteurs nucléaires de NR0X. -D2 permettant la synthèse du motif de liaison aux co-activateurs de NR0X. Les résultats sont présentés sur la page suivante. En abscisse sont inscrits les noms des vecteurs que l’on a transfecté. 19 120 100 Activité mesurée (unités aribtraires) 80 60 40 20 0 V V+F V+F+D V+F+D1 V+F+D2 QUESTION N°39 (1 point) A propos de la méthode et des premières interprétations que l’on peut donner : A: L’activité mesurée est celle de la protéine XAZ. B: En aval du promoteur de XAZ, on a mis la séquence codante de la luciférase. C: On a choisi des cellules de fibroblaste de singe pour la transfection car celles-ci n’expriment probablement pas SF1 et NR0X. D: SF1 n’a pas d’effet sur la transcription du gène de XAZ. E: Cette expérience confirme que NR0X inhibe SF1. QUESTION N°40 (2 points) Avec l’aide de l’ensemble des informations données depuis la question 29, vous pouvez dire que : A: Chez le mutant p.L146R, l’apparition d’une charge négative pourrait déstabiliser les interactions hydrophobes que NR0X contracte habituellement avec les co-activateurs. B: Dans la protéine NR0X normale, il n’y a pas de résidu aminoacyl acide ou basique dans la séquence type de liaison aux co-activateurs. C: La co-transfection montre que le motif de dimérisation et le motif de liaison aux co-activateurs jouent tous les deux un rôle dans l’inhibition de l’activité de SF1. D: NR0X pourrait inhiber SF1 directement en se liant à lui sans se lier à l’ADN, et ainsi gêner la liaison de SF1 à l’ADN. E: NR0X pourrait inhiber SF1 indirectement en séquestrant des co-activateurs, c’est-à-dire en les liant sans les apporter sur l’ADN. 20 Les questions N°41 et N°42 concernent le schéma de la fourche de réplication eucaryote : QUESTION N°41 : à propos du schéma (1point) Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) : A: Le numéro 3 correspond aux protéines SSB. B: Le numéro 1 est une topoisomérase. C: Le numéro 2 est une hélicase, la gyrase bactérienne. D: Les numéros 2 et 8 forment le primosome. E: Le numéro 6 est le brin avancé. QUESTION N°42 : à propos du schéma (1point) Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) : A: Le numéro 7 est un fragment d’Okazaki qui fait de 100 à 200 nucléotides. B: Le numéro 9 est l’ARN pol α qui initie la réplication sur le brin tardif. C: Les numéros 10 et 12 sont deux DNases H1 et FEN1 qui permettent l’élimination de l’amorce d’ARN. D: Le comblement des lacunes sur le brin retardé se fait grâce au numéro 4. E: Le numéro 4 possède une fonction exonucléasique 5’3’, la fonction d’édition. QUESTION N°43 : Chez les eucaryotes (1point) Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) : A: Les extrémités des chromosomes sont les télomères. B: La télomérase est une ADN polymérase 3’ 5’. C: La matrice utilisée par la télomérase est de l’ARN. D: La rétrotranscription correspond à la synthèse d’ARN à partir d’ADN. E: L’allongement des télomères est un critère important dans la sénescence des cellules. 21 QUESTION N°44 : La transcription chez les eucaryotes (1point) Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) : A: La région promotrice faire intervenir une seule séquence consensus, la boite TATA. B: La Boite TATA qui signale le commencement de la transcription est une séquence pentamérique. C: L’ARN pol II ne peut pas directement se fixer sur la boite TATA et initier la transcription. D: L’ARN synthétisé est identique au brin sens. E: La transcription nécessite des topoisomérases. QUESTION N°45 : Séquence d’ADN (1point) Soit la séquence d’ADN anti-sens suivante : 5’ ACGTTCT 3’. Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) : A: La séquence du brin sens est 5’AGAACGT 3’. B: La séquence du brin codant est 3’ TCTTGCA 5’. C: La séquence de l’ARN messager est 5’ ACGUUCU 3’. D: La séquence de l’ARN messager est 3’ UGCAAGA 5’. E: Aucune réponse exacte. QUESTION N°46 : Transcription (1point) Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) : A: La coiffe en 5’ se retrouve sur tous les ARN eucaryotes. B: La coiffe en 5’ correspond à un groupement guanine avec un groupement méthyle en position 7. C: La polymérisation de l’ARNm s’arrête directement après la séquence conservée présente sur tout les ADN eucaryotes. D: En 3’ d’un ARNm on retrouve une queue poly A. E: La queue poly A est ajoutée par l’ARN pol II. QUESTION N°47 : Réparation (1point) Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) : A: Une substitution par transition se caractérise par la substitution d’une base pyrimidique, comme l’adénine, par une base pyrimidique, comme la guanine. B: Les agents alkylants altèrent les bases en ajoutant des groupements méthyles ou éthyles sur un atome d’oxygène de la guanine ou de l’adénine. C: Lors d’une dépurination, on peut créer un site apurinique. D: La désamination de la cytosine donne l’uracile. E: Les formes tautomériques des bases peuvent faire des liaisons avec une autre base sans respecter les règles de liaison (A/T, G/C). 22 QUESTION N°48 : Réparation (1point) Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) : A: Les agents intercalants sont capables de s’intercaler entre les bases azotées au cœur même de la double hélice d’ARN. B: La lumière ultraviolette peut indure une cassure des brins d’ADN. C: L’ADN polymérase intervenant dans le système de réparation guidé par les groupes CH3 est l’ADN polymérase III, chez les procaryotes. D: Chez l’Homme, la photolyase est activée par la lumière visible. E: La réparation par excision de base forme momentanément des sites AP grâce à une ADN glycosylase non spécifique de la base endommagée. QUESTION N°49 : Réparation (1point) Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) : A: La protéine RecA bloque la synthèse de la protéine LexA. B: La réparation post réplicative par recombinaison utilise un segment d’ARN. C: Lors de la réparation de lésions volumineuses par excision de plusieurs bases, une excinucléase ABC intervient pour induire une distorsion de la double hélice d’ADN, chez Escherichia coli. D: L’excinucléase ABC élimine un oligonucléotide d’environ 12 à 13 nucléotides chez l’Homme. E: L’aflatoxine β1 altère l’ADN par création de sites AP. QUESTION N°50 : Réplication procaryote (1point) Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) : A: La réplication de l’ADN est conservative. B: Les hélicases cassent les liaisons phosphodiesters pour permettre le passage de la forme double brin à la forme simple brin. C: Pour éviter la renaturation après le passage de l’hélicase, les protéines SSB se fixent sur les deux brins dénaturés d’ADN. D: La gyrase bactérienne introduit des supers tours positifs. E: Le primosome est constitué de la primase et de la gyrase. QUESTION N°51 : Réplication procaryote (1point) Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) : A: L’ADN polymérase II synthétise les nouveaux brins d’ADN. B: Une ARN polymérase synthétise les amorces d’ARN. C: La régulation de l’association et de la dissociation de l’ADN pol III vis-à-vis de l’ADN est assuré par un collier coulissant ou clamp. D: Il y a plusieurs origines de réplication. E: La propagation des fourches de réplication est bidirectionnelle. QUESTION N°52 : Réplication procaryote (1point) Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) : A: La méthylation s’effectue sur les cytosines des îlots CG. B: La méthylation est assurée par une ARN méthylase. C: La méthylation de la séquence GATC est à l’origine de la régulation de l’initiation de la réplication. D: La finition des brins d’ADN fils est réalisée par l’ADN pol I grâce à une activité exonucléasique 3’=> 5’. E: L’ADN ligase lie les fragments d’ADN par liaison phosphodiester. 23 QUESTION N° 53 : Traduction (1 point) Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) : A: Le code génétique est un code sans ponctuation, chevauchant, à 1 seul cadre de lecture définit. B: Le premier acide aminé synthétisé en NH2 terminal de la protéine code pour une Nformylméthionine chez les procaryotes. C: 61 ARNt suffisent pour véhiculer les 20 acides aminés. D: Les ribosomes sont constitués d’un tiers d’ARNt et de deux tiers de protéines. E: EIF est une protéine facilitant la progression de la traduction et permettant d’augmenter sa précision globale. QUESTION N° 54: Traduction (1 point) Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) : A: Chez les eucaryotes, la séquence consensus est nommée séquence de Kozak B: Le repliement ou folding et le contrôle des protéines néosynthétisées s’effectue par les chaperons. C: Un cistron est une unité codante pour une protéine démarrant par un codon start et se terminant par un codon stop. D: Un polysome ou polyribosome est un ARNm pouvant servir de matrice de manière simultanée à plusieurs ribosomes. E: La régulation de la traduction s’effectue par des « répresseurs traductionnels ». - Fin de l’épreuve - Bonne chance pour vos révisions, tenez le coup, on croit en vous ! Vos tuteurs de l’UE 1. 24 Séquence 1 TTTTTCAAGGTCTCAGAAAATGAGACCTCCCTATCCATATACAAATATAAGTCACACAAACTGTGATAATTTAAT GAAAGTTTACAAAGAGCATAGAACGGGCGCCGCGGGCCATGGCGGGCGAGAACCACCAGTGGCAGGGCAGCATCC M A G E N H Q W Q G S I L TCTACAACATGCTTATGAGCGCGAAGCAAACGCGCGCGGCTCCTGAGGCTATGGAGACGCGGCTGGTGGATCAGT Y N M L M S A K Q T R A A P E A M E T R L V D Q C GCTGGGGCTGTTCGTGCGGCGATGAGCCCGGGGTGGGCAGAGAGGGGCTGCTGGGCGGGCGGAACGTGGCGCTCC W G C S C G D E P G V G R E G L L G G R N V A L L TGTACCGCTGCTGCTTTTGCGGTAAAGACCACCCACGGCAGGGCAGCATCCTCTACAGCATGCTGACGAGCGCAA Y R C C F C G K D H P R Q G S I L Y S M L T S A K AGCAAACGTACGCGGCACCGAAGGCGCCCGAGGCGACGCTGGGTCCGTGCTGGGGCTGTTCGTGCGGCTCTGATC Q T Y A A P K A P E A T L G P C W G C S C G S D P CCGGGGTGGGCAGAGCGGGGCTTCCGGGTGGGCGGCCCGTGGCACTCCTGTACCGCTGCTGCTTTTGTGGTGAAG G V G R A G L P G G R P V A L L Y R C C F C G E D ACCACCCGCGGCAGGGCAGCATCCTCTACAGCTTGCTCACTAGCTCAAAGCAAACGCACGTGGCTCCGGCAGCGC H P R Q G S I L Y S L L T S S K Q T H V A P A A P CCGAGGCACGGCCAGGGGGCGCGTGGTGGGACCGCTCCTACTTCGCGCAGAGGCCAGGGGGTAAAGAGGCGCTAC E A R P G G A W W D R S Y F A Q R P G G K E A L P CAGGCGGGCGGGCCACGGCGCTTCTGTACCGCTGCTGCTTTTGCGGTGAAGACCACCCGCAGCAGGGCAGCACCC G G R A T A L L Y R C C F C G E D H P Q Q G S T L TCTACTGCGTGCCCACGAGCACAAATCAAGCGCAGGCGGCTCCGGAGGAGCGGCCGAGGGCCCCCTGGTGGGACA Y C V P T S T N Q A Q A A P E E T P R A P W W D T CCTCCTCTGGTGCGCTGCGGCCGGTGGCGCTCAAGAGTCCACAGGTGGTCTGCGAGGCAGCCTCAGCGGGCCTGT S S G A L R P V A L K S P Q V V C E A A S A G L L TGAAGACGCTGCGCTTCGTCAAGTACTTGCCCTGCTTCCAGGTGCTGCCCCTGGACCAGCAGCTGGTGCTGGTGC K T L R F V K Y L P C F Q V L P L D Q Q L V L V R GCAACTGCTGGGCGTCCCTGCTCATGCTTGAGCTGGCCCAGGACCGCTTGCAGTTCGAGACTGTGGAAGTCTCGG N C W A S L L M L E L A Q D R L Q F E T V E V S E AGCCCAGCATGCTGCAGAAGATCCTCACCACCAGGCGGCGGGAGACCGGGGGCAACGAGCCACTGCCCGTGCCCA P S M L Q K I L T T R R R E T G G N E P L P V P T CGCTGCAGCACCATTTGGCACCGCCGGCGGAGGCCAGGAAGGTGCCCTCCGCCTCCCAGGTCCAAGCCATCAAGT L Q H H L A P P A E A R K V P S A S Q V Q A I K C GCTTTCTTTCCAAATGCTGGAGTCTGAACATCAGTACCAAGGAGTACGCCTACCTCAAGGGGACCGTGCTCTTTA F L S K C W S L N I S T K E Y A Y L K G T V L F N ACCCGGACGTGCCGGGCCTGCAGTGCGTGAAGTACATTCAGGGACTCCAGTGGGGAACTCAGCAAATACTCAGTG P D V P G L Q C V K Y I Q G L Q W G T Q Q I L S E AACACACCAGGATGACGCACCAAGGGCCCCATGACAGATTCATCGAACTTAATAGTACCCTTTTCCTGCTGAGAT H T R M T H Q G P H D R F I E L N S T L F L L R F TCATCAATGCCAATGTCATTGCTGAACTGTTCTTCAGGCCCATCATCGGCACAGTCAGCATGGATGATATGATGC I N A N V I A E L F F R P I I G T V S M D D M M L TGGAAATGCTCTGTACAAAGATATAAAGTCATGTGGGCCACACAAGTGCAGTAGTGCAGTTCACCATGAGGGAAG E M L C T K I * AATAAAGAGCTGTGGGCAAAAGAGTGTAAAATATTTTAAAATAAACTTTCTTAATATTTTTACATGCAGAGTATT TTTGTATTCAATTAAAGAAATAATTTTATTCC 75 150 13 225 38 300 63 375 88 450 113 525 138 600 163 675 188 750 213 825 238 900 263 975 288 1050 313 1125 338 1200 363 1275 388 1350 413 1425 438 1500 463 1575 471 1650 1682 25 Séquence 2 TATGATGCTTGTCTATGTTCTGTATTTTTCAAGGTCTCAGAAAATGAGACCTCCCTATCCATATACAAATATAAG TCACACAAACTGTGATAATTTAATGAAAGTTTACAAAGAGCATAGAAGTAGATGTTTCCTCTTTTCCCCTGCCCT CCCAATAAAGGGAACAAATTAGATGCGAGGGTTCAATGGAAAGAGTTGCAACAGCATCCAGGCGCTCGCTCTCCT CCGGTCTTCCTGAGACAGGGAAAGGGGTAATGAGAGGAAGGAGGAAAGTGTCCAGGAGCTCCCACGCTGCTGTTC TTCCATTTCCAGCTTTTAAAGAGCACCCGCCCCTTCGAACCACCGAGGTCATGGGCGAACACACCGGAGCGCAGC ACCGCGCCCCCCCGCACACACCGCCCGCCTCCGCGCCCTTGCCCAGACCGAGGCGGCCGACGCGCCTGCGTGCGC GCTAGGTATAAATAGGTCCCAGGAGGCAGCCACTGGGCAGAACTGGGTAGCGGGCGCCGCGGGCCATGGCGGGCG M A G E AGAACCACCAGTGGCAGGGCAGCATCCTCTACAACATGCTTATGAGCGCGAAGCAAACGCGCGCGGCTCCTGAGG N H Q W Q G S I L Y N M L M S A K Q T R A A P E A CTATGGAGACGCGGCTGGTGGATCAGTGCTGGGGCTGTTCGTGCGGCGATGAGCCCGGGGTGGGCAGAGAGGGGC M E T R L V D Q C W G C S C G D E P G V G R E G L TGCTGGGCGGGCGGAACGTGGCGCTCCTGTACCGCTGCTGCTTTTGCGGTAAAGACCACCCACGGCAGGGCAGCA L G G R N V A L L Y R C C F C G K D H P R Q G S I TCCTCTACAGCATGCTGACGAGCGCAAAGCAAACGTACGCGGCACCGAAGGCGCCCGAGGCGACGCTGGGTCCGT L Y S M L T S A K Q T Y A A P K A P E A T L G P C GCTGGGGCTGTTCGTGCGGCTCTGATCCCGGGGTGGGCAGAGCGGGGCTTCCGGGTGGGCGGCCCGTGGCACTCC W G C S C G S D P G V G R A G L P G G R P V A L L TGTACCGCTGCTGCTTTTGTGGTGAAGACCACCCGCGGCAGGGCAGCATCCTCTACAGCTTGCTCACTAGCTCAA Y R C C F C G E D H P R Q G S I L Y S L L T S S K AGCAAACGCACGTGGCTCCGGCAGCGCCCGAGGCACGGCCAGGGGGCGCGTGGTGGGACCGCTCCTACTTCGCGC Q T H V A P A A P E A R P G G A W W D R S Y F A Q AGAGGCCAGGGGGTAAAGAGGCGCTACCAGGCGGGCGGGCCACGGCGCTTCTGTACCGCTGCTGCTTTTGCGGTG R P G G K E A L P G G R A T A L L Y R C C F C G E AAGACCACCCGCAGCAGGGCAGCACCCTCTACTGCGTGCCCACGAGCACAAATCAAGCGCAGGCGGCTCCGGAGG D H P Q Q G S T L Y C V P T S T N Q A Q A A P E E AGCGGCCGAGGGCCCCCTGGTGGGACACCTCCTCTGGTGCGCTGCGGCCGGTGGCGCTCAAGAGTCCACAGGTGG T P R A P W W D T S S G A L R P V A L K S P Q V V TCTGCGAGGCAGCCTCAGCGGGCCTGTTGAAGACGCTGCGCTTCGTCAAGTACTTGCCCTGCTTCCAGGTGCTGC C E A A S A G L L K T L R F V K Y L P C F Q V L P CCCTGGACCAGCAGCTGGTGCTGGTGCGCAACTGCTGGGCGTCCCTGCTCATGCTTGAGCTGGCCCAGGACCGCT L D Q Q L V L V R N C W A S L L M L E L A Q D R L TGCAGTTCGAGACTGTGGAAGTCTCGGAGCCCAGCATGCTGCAGAAGATCCTCACCACCAGGCGGCGGGAGACCG Q F E T V E V S E P S M L Q K I L T T R R R E T G GGGGCAACGAGCCACTGCCCGTGCCCACGCTGCAGCACCATTTGGCACCGCCGGCGGAGGCCAGGAAGGTGCCCT G N E P L P V P T L Q H H L A P P A E A R K V P S CCGCCTCCCAGGTCCAAGCCATCAAGTGCTTTCTTTCCAAATGCTGGAGTCTGAACATCAGTACCAAGGAGTACG A S Q V Q A I K C F L S K C W S L N I S T K E Y A CCTACCTCAAGGGGACCGTGCTCTTTAACCCGGGTAAGGGTACTGGCCTTAGGCGCCGGCTTTTCCCAGCTCACA Y L K G T V L F N P D AAAGCATCGGGCAGTGCCTATCTAGGGGCGCGGGCAGTAACGAGTTTTCAGTGATCAGGAGAGTGTCGGGGCAAA GGTGAAGAAATCGTGACTAACTCAGCAGAGTTGGGGTGGGGAGCTCCAGGAACCACTTCTGCTGGGTGGGCTGCA ATCAGAAACTCAGCCAAGAGGAGGGGAGTTGTTTGTTTAGGTTTGTACTTGGCTCTCTACACATTTCTTACCATA CTTCATATTTGCATAGAAAGTGAACTGGAGTGATGATTCATTAAACCGTATTCTACTGTCATATTAAATTGTGTG CGTTTGTTGGCTCATGGCCAGTGTATTTGCAAACGTGTGCATAGAAACATAGTAAATATTAAGTAAGATCACATG ATGTTTCATTCTTGGACACGTTGCTTCTGAAAACGTAGACTGGTTTGGCCTTTTACCCTTTTAACCGGGAAGCTT TGGGTCTTGTTTAATTGGGATGAAACAGAAATGGCTATTTTTAAAAAGCTAGCAAAGGACTCTGTGGTGAGCTGT TTTATAACAAAGAGATTTTTCTCCCTCCAGACGTGCCGGGCCTGCAGTGCGTGAAGTACATTCAGGGACTCCAGT V P G L Q C V K Y I Q G L Q W GGGGAACTCAGCAAATACTCAGTGAACACACCAGGATGACGCACCAAGGGCCCCATGACAGATTCATCGAACTTA G T Q Q I L S E H T R M T H Q G P H D R F I E L N ATAGTACCCTTTTCCTGCTGAGATTCATCAATGCCAATGTCATTGCTGAACTGTTCTTCAGGCCCATCATCGGCA S T L F L L R F I N A N V I A E L F F R P I I G T CAGTCAGCATGGATGATATGATGCTGGAAATGCTCTGTACAAAGATATAAAGTCATGTGGGCCACACAAGTGCAG V S M D D M M L E M L C T K I * TAGTGCAGTTCACCATGAGGGAAGAATAAAGAGCTGTGGGCAAAAGAGTGTAAAATATTTTAAAATAAACTTTCT TAATATTTTTACATGCAGAGTATTTTTGTATTCAATTAAAGAAATAATTTTATTCCAGACAGTCACAAATTTCTC TGTTCCATAGTTAAAGAAGACATTTGCCAACAGGTAGCATAGCTCTGTACATCTTTTAAAAAAAAAATAGCAGGG TACTAGTATAATAAGCTATTTTCACAAGTGTAGCAATTTCATGGAACCTGCTCAAATCAAATTTGTACATATTGT TATAATAAATTTTAAGGTCTTAACTATTAACTTGATTGAAAAAAGCTTCAGCAGGGTTTAAGTAAGGCCTCAAAA ACTATTAAAACCTAGCCAACATAAGCAAAAAGTATCTTTGGAAGTAACAACATGACATTGAATGTA 75 150 225 300 375 450 525 4 600 29 675 54 750 79 825 104 900 129 975 154 1050 179 1125 204 1200 229 1275 254 1350 279 1425 304 1500 329 1575 354 1650 379 1725 390 1800 1875 1950 4800 4875 4950 5025 5100 405 5175 430 5250 455 5325 471 5400 5475 5550 5625 5700 5766 26 Annexe 1 27 QUESTIONS SUPPLEMENTAIRES (à ne pas traiter pendant l’épreuve) Biologie moléculaire Enoncé pour les questions supplémentaires 1 et 2 Pour en savoir plus sur le rôle que peut avoir NR0X sur la liaison entre SF1 et l’ADN, on réalise les expériences des figures 1 et 2 (considérez NR0X=Dax1). Figure 1 Figure 2 QUESTION SUPPLEMENTAIRE N°1 A propos de la figure 1 : A Elle est révélée par autoradiographie. B Elle démontre que SF1 est un enhancer. C Le competitor est un fragment d’ADN marqué qui a la même séquence que la sonde et entre en compétition avec elle. D Dans la dernière colonne, le retardement supplémentaire dans la migration montre que c’est bien SF1 qui lie l’enhancer. E Elle démontre que SF1 lie spécifiquement la sonde. QUESTION SUPPLEMENTAIRE N°2 A propos de la figure 2 A Pour obtenir des extraits purifiés de NR0X et de SF1, il a fallu les produire par le truchement de vecteurs d’expression contenant leur ADNc. B La même sonde que celle de la figure 1 a été utilisée. C La deuxième colonne confirme les résultats de figure 1. D La troisième colonne démontre que NROX lie la sonde. E Elle va dans le sens de l’hypothèse selon laquelle Dax1 NROX inhiberait SF1 en inhibant sa liaison à l’ADN. QUESTION SUPPLEMENTAIRE N°3 28 Par la méthode de MLPA, quels couples d’oligos auraient pu être utilisés pour déceler la mutation p.L146R (sachant que seule une partie des sondes est ici mentionnée) ? Oligo 1 : GGCAGCATCCTCTACAGCTT Oligo 2 : CCGCGGCAGGGCAGCATCCG Oligo 3 : GGCAGCATCCGCTACAGCTT Oligo 4 : CCGCGGCAGGGCAGCATCCT Oligo 5 : CTACAGCTTGCTCACTAGCT A B C D E Oligos 1 et 3. Oligos 2 et 4. Oligos 2 et 5. Oligos 1 et 5. Oligos 4 et 5. Protéines QUESTION SUPPLEMENTAIRE N°4 Au sujet du collagène et des protéines en général : A La structure primaire du collagène est constituée par la répétition du motif G-X-Y, Y étant souvent une proline dont la chaîne latérale se place au centre de l’hélice. B La structure secondaire du collagène est consécutive à l’adoption de liaisons hydrogènes entre les CO et les NH de la liaison peptidique. C La structure quaternaire du collagène est due à la répulsion des cycles pyrrolidones des prolines. D La chromatographie gel filtration est une méthode permettant la séparation des protéines selon leur masse moléculaire. E La technique de FRET permet de démontrer une interaction entre deux protéines fluorescentes, à condition que le spectre d’émission de l’une chevauche le spectre d’émission de l’autre. Enzymologie Si l’on marque le zofènopril radioactivement et qu’on l’incube avec ECA sauvage, de la radioactivité est associée à l’enzyme de façon stable. QUESTION SUPPLEMENTAIRE N°5 Pour mesurer l’efficacité de certains IEC, on peut mesurer l’activité de l’ECA saine ou mutée grâce aux réactions couplées suivantes : AT1 = AT2 + peptide (réaction catalysée par l’ECA). Peptide + NADH, H+ = Peptide hydrogéné + NAD+ (réaction catalysée par une hydrogénase). On peut dire à propos de ce dosage enzymatique : A B C D E qu’il serait pertinent pour mesurer l’efficacité du captorpil. qu’il serait pertinent pour mesurer l’efficacité du zofènopril. qu’il doit se faire en concentration saturante de NADH, H+ et d’hydrogénase pour être satisfaisant. qu’il se fait en suivant l’augmentation de l’absorbance à 340 nm. qu’il doit contenir un système de régénération du NAD+ pour être satisfaisant. 29