Possibles et imaginables Magazine du Village des Initiatives du Fonds Social Européen Fonds Social Européen Magazine de l’événement « Le Village des Initiatives du FSE » Conception éditoriale Interviews Écriture Articles, interviews, portraits 40 pages : 20 pages de programme / 20 pages de magazine Format 20 x 27 cm Avec : Gens d’événement, agence événementielle À découvrir aussi Voir l’extrait LE LE DES INITIATIVES FSE Possibles et imaginables 5 & 6 Décembre 2016 Edito............................... p.3 Programme................... p.4-5 Intervenants............... p.6-13 Magazine.................. p.18-37 Les Trophées FSE............ p.38 1 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS LE DES INITIATIVES FSE BIENVENUE ! Les Sapins des Possibles et des Imaginables ! Venez décorer avec nous Les Sapins des Possibles le lundi 5 décembre de 16h30 à 19h sur la Place. Ces sapins ne sont pas ordinaires : ils sont certifiés PEFC et issus de forêts gérées durablement. Au fil de l’édition 2016, ils deviendront le reflet de votre imagination. L’occasion de faire vivre ensemble l’esprit solidaire et convivial du Village FSE. Cuicuitons ensemble pendant le Village FSE ! Un fil Twitter vous permet de poser vos questions à nos intervenants pendant les séquences. Rendez-vous sur les espaces de travail. Vous voulez les temps forts du Village couchés sur papier à l’issue de cette édition 2016 ? Prenez la pose ! Mardi 6 décembre, vos créations autour des sapins deviennent le décor d’un studio photo. Il est encore possible de vous inscrire à la conciergerie pour recevoir l’exemplaire de la Gazette qui sera rédigée à l’issue de nos deux jours de travaux. Repartez de notre édition 2016 avec un souvenir marquant et durable du Village (Animation ouverte de 8h à 13h30 sur la Place). TRÈS BONS TRAVAUX ! Le Village des Initiatives FSE est cofinancé par le Fonds social européen dans le cadre du PON «Emploi et Inclusion en Métropole» 2014-2020 LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 2 EDITO Bienvenue au Village FSE ! Organisé par le Ministère en charge de l’emploi (Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle) en partenariat avec Régions de France, France Stratégie, le Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise et la Commission européenne, le Village FSE se veut un moment unique pour parler des nouvelles approches autour de la révolution numérique et de la transition écologique. Tout au long des deux jours, cinq espaces, que nous avons baptisés Agora, Bibliothèque, Ressourcerie, Labo et Pépinière vous accueillent pour un programme de rencontres en simultanée : Les Ateliers pour écouter et poser vos questions à nos intervenants sur les grands enjeux de la prochaine décennie ; Les Campus des projets pour aller à la rencontre des finalistes des Trophées des Initiatives FSE et challenger vos pratiques du terrain ; Les Master Classes pour un jeu de questions-réponses privilégié avec un(e) expert(e) de haut niveau. Pourquoi ne pas participer également à un « Jeu sérieux » au Grand Central, le restaurant du CENTQUATRE ? Cette alternative vous est ouverte de 16h30 à 18h15 le lundi et à la Ressourcerie dès 18h15 le même jour. Des animations vont également rythmer la vie du Village, fidèles à l’esprit d’incubateur d’art urbain du CENTQUATRE. Prêtez l’oreille à notre voix off qui vous guidera pendant la durée de l’événement ! Pourquoi partir si tôt le lundi ? Restez avec nous pour la remise des Trophées « Initiative FSE » : les treize finalistes de notre concours vous donnent rendez-vous à 19h15 pour une cérémonie interactive et conviviale. Nous espérons que ces journées feront émerger des solutions innovantes et des idées nouvelles pour tous les acteurs présents. D’ici là, nous vous souhaitons un temps de travail fécond, convivial et riche de rencontres. 3 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS LUNDI 5 DÉC. 12 : 30 ACCUEIL - CAFÉ DES PARTICIPANTS 13 : 45 INAUGURATION DU VILLAGE 5 SÉQUENCES AU CHOIX 14 : 15 AGORA BIBLIOTHÈQUE RESSOURCERIE PÉPINIÈRE LABO « Economie verte, verdissement des métiers : enjeu d’emplois, enjeu d’entreprises » « IEJ, Garantie « Apprenantes, européenne pour libérées la Jeunesse : élargir ou responsables : les partenariats, rendre les entreprises mieux repérer, plus inclusives » mieux accompagner » « Faire le pari des jeunes adultes, c’est possible ! » « Accompagner l’innovation pour l’emploi : la parole aux territoires ! » C Intervenants ..... p.6 Enjeux .............. p.14 Le mag ............ p.23 Intervenants ..... p.7 Enjeux ............... p.14 Le mag ............. p.35 5 SÉQUENCES AU CHOIX 18:15 Intervenants ....... p.6 Le mag .............. p.31 INTERLUDE 16 :15 16:20 Intervenants ........... p.7 Intervenants ............. p.6 Enjeux ..................... p.15 Enjeux ...................... p.14 Le mag ................... p.32 Le mag ............. p.30, 34 C AGORA BIBLIOTHÈQUE RESSOURCERIE « L’économie circulaire, un territoire prometteur pour l’emploi » « L’économie sociale et solidaire, un levier pour la transition des territoires et l’innovation sociale » Intervenants ............. p.8 Enjeux ..................... p.14 Le mag ............. p.22, 24 Intervenants ....... p.9 Enjeux ................. p.15 Le mag ............... p.26 « S’engager pour la diversité dans les entreprises » PÉPINIÈRE LABO « Tirer le plein parti de la transition numérique ! » « Le temps est venu d’agir pour le développement durable ! » C Intervenants ..... p.9 Enjeux ............... p.15 Intervenants ........... p.8 Enjeux .................... p.16 Le mag .................. p.29 C Intervenants ........... p.8 Enjeux .................... p.14 Le mag ............ p.22-23 « JEUX SÉRIEUX » À LA RESSOURCERIE EN PARTENARIAT AVEC LE CENTRE DES JEUNES DIRIGEANTS D’ENTREPRISE LE STAND PARTAGÉ DGEFP/FRANCE STRATÉGIE/CENTRE DES JEUNES DIRIGEANTS VOUS ACCUEILLE SUR LA PLACE POUR VOUS PRÉSENTER LEURS ACTUALITÉS. 19:15 CÉRÉMONIE DE REMISE DES TROPHÉES « INITIATIVES FSE » 2016 20:30 COCKTAIL La séquence en + : des « JEUX SÉRIEUX » vous attendent entre 16h30 à 18h15 au GRAND CENTRAL Ateliers : pour écouter et poser vos questions à nos intervenants sur les grands enjeux de la prochaine décennie ; Campus des projets : pour aller à la rencontre des finalistes des Trophées C des Initiatives FSE et challenger vos pratiques du terrain ; Master Classes : pour un jeu de questions-réponses privilégié M avec un(e) expert(e) de haut niveau. LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 4 vrez nts u o c Dé ervena s ce nt l e s i s s é q u e n1 3 de . 6 à p MARDI 6 DÉC. ACCUEIL - CAFÉ DES PARTICIPANTS 8 : 00 9 : 00 5 SÉQUENCES AU CHOIX 9 : 20 RENCONTRE CROISÉE « L’EMPLOI ET LE NUMÉRIQUE » AGORA BIBLIOTHÈQUE RESSOURCERIE « La transition numérique : demain, quels impacts sur l’emploi et les formes de travail ? » « Créer de l’emploi dans des secteurs en crise, c’est possible ! » « Piloter les programmes du FSE : que nous apprennent les évaluations 2007-2013 ?» Le mag............... p.20-21 PÉPINIÈRE LABO « Développer les PME/TPE : mutualisation des compétences, solidarité interentreprises et dynamique territoriale » « Réussir le changement : le semestre européen » M Intervenants ........... p.10 Intervenants ........... p.11 Enjeux ..................... p.16 Enjeux ..................... p.17 Le mag ...... p.28, 29, 30 Le mag ...... p.25, 27, 37 11: 15 5 SÉQUENCES AU CHOIX 11:20 Intervenants ...... p.11 Enjeux ................ p.17 M Intervenants ...... p.10 Enjeux ................ p.17 Intervenants ...... p.10 Enjeux ................ p.16 PÉPINIÈRE LABO « Egalité professionnelle, non-discrimination et développement durable : comment les principes horizontaux structurent la mise en oeuvre du FSE » « Communiquer sur vos projets FSE : tirer le meilleur parti des réseaux sociaux » INTERLUDE AGORA BIBLIOTHÈQUE RESSOURCERIE « PME/TPE : prendre le virage du numérique pour l’emploi et la formation » « Le numérique, un facteur d’intégration et de créativité pour les moins qualifiés » « Innovation territoriale et transformation numérique, les nouvelles opportunités pour l’emploi » M Intervenants ............. p.12 Intervenants ............. p.13 Intervenants ............. p.13 Enjeux ...................... p.16 Enjeux ...................... p.16 Enjeux ...................... p.16 Le mag ............... p.28-29 Le mag ....... p.28, 29, 36 Le mag ......... p.28, 29, 31 Intervenants ...... p.12 Enjeux ................ p.17 M Intervenants ...... p.12 Enjeux ................. p.17 LES CONCLUSIONS DU VILLAGE : VU ET ENTENDU EN 2016 ! 14:30 FIN DU VILLAGE LA PLACE W.C 13:30 LA PÉPINIÈRE LA RESSOURCERIE N-1 Accueil LE LABO W.C L’AGORA LA BIBLIOTHÈQUE Entrée GRAND CENTRAL 5 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS Lundi 5 décembre nos intervenants de 13h45 à 16h15 Facilitateur de la journée : Julien Dossier, Fondateur et Dirigeant de Quattrolibri. 14h15 LABO « Accompagner l’innovation pour l’emploi : la parole aux territoires ! » Animateur : Hervé FOURNIER, Directeur de Terra 21 Projets : 14h15 « Accompagnement à l’insertion professionnelle des populations éloignées de l’emploi », Association pour l’accompagnement et la formation, AGORA « Mixité Professionnelle F / H - Mixt’tours », Mission Locale du Pays de Cornouaille, « Economie verte, verdissement des métiers : enjeu d’emploi, enjeu d’entreprises » « Mutations économiques et développement des compétences à l’échelle d’un territoire rural », Autunois Morvan Développement Formation. Sur le mag p.31 Animateur : Tristan KLEIN, Adjoint au Chef de la mission Appui au Déploiement des programmes, Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle Intervenants : Cécile JOLLY, Economiste au département Travail emploi et compétences, France Stratégie, Jacques PALLAS, Maire de Saint-Georges-sur-Arnon, Bruno GENTY, Vice-Président, Conseil économique, social et environnemental, Damien CARÊME, Maire de Grande-Synthe, Olivier de PEMBROKE, Président national du Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise, Hervé FULBERT, Directeur sectoriel Industrie, Direction de l’Ingénierie et de l’Innovation Pédagogique, AFPA. LA PLACE Lieu de l’inauguration Sur le mag p. 23 14h15 PÉPINIÈRE « Faire le pari des jeunes adultes, c’est possible ! » 13H45 > INAUGURATION DU VILLAGE Myriam EL KHOMRI, Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, Stéphanie VON EUW, Vice-Présidente du Conseil régional ÎIe-de-France, en charge des Affaires Européennes, Représentante de Régions de France, Animateur : Vincent ROUE, Economiste, consultant, Groupe AMNYOS Projets : « A’VENIR être en entreprise », Mouvement des Entreprises du Val D’oise, « Programme d’accompagnement à la remobilisation et l’insertion des jeunes », Institut de Formation - Vitamine T (IFVT). « Mini entreprise, école de production Icam Toulouse », Ecole de production Toulouse. Michel SERVOZ, Directeur général, Direction générale Emploi, affaires sociales et inclusion, Commission européenne. LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 6 Sur le mag p. 30, 34 14h15 RESSOURCERIE « Apprenantes, libérées ou responsables : rendre les entreprises plus inclusives » Animateur : Samuel TIERCELIN, Directeur d’Open Odyssey Intervenants : Vous trouverez la RESSOURCERIE sous la BIBLIOTHÈQUE Salima BENHAMOU, Cheffe de projet mutations du travail, France Stratégie, Hélène VALADE, Présidente de la plateforme RSE, Isabelle BRIAND, Responsable développement, Chronoflex, Emmanuelle CUGURNO, Directrice insertion et logement, Conseil départemental de la Creuse, Karine GINGREAU, Responsable stratégie Emploi/RSE/Offre globale aux Entreprises, Nantes Métropole, Myriam COUTY-MORIN, Fondatrice et Dirigeante, Empreinte positive 14h15 Sur le mag p. 32 BIBLIOTHÈQUE « IEJ, Garantie européenne pour la Jeunesse : élargir les partenariats, mieux repérer, mieux accompagner » Vous êtes entré(e) par ici Animateur : François de LAVERGNE, Directeur associé, Europe et international, Groupe AMNYOS Intervenants : Mohamed HARFI, Chef de projet enseignement supérieur recherche et innovation, France Stratégie, Caroline MECHIN, Adjointe à la Cheffe de Département - Cheffe du Pôle Europe & International, Département des Synthèses, DGEFP, Vera WEISGERBER, Cheffe de projet Garantie pour la Jeunesse, Agence pour le développement de l’emploi (ADEM), Luxembourg, Alexia MAVROS, Cheffe de projets, Direction services et développement, OPCALIA, Ekaterina TRAVKINA, Analyste, Développement économique et création locale d’emplois (LEED), OCDE, Myriam MESCLON-RAVAUD, Sous-directrice des Parcours d’accès à l’emploi, DGEFP, Tina OLSSON LEANDER et Rebecca MOLIN, Cheffes de projet, municipalité d’Ånge, Suède, France de LANGENHAGEN, Responsable du Pôle de lutte contre le décrochage scolaire, département Recherche, développement, innovation et expérimentation, Direction générale de l’enseignement scolaire. Sur le mag p.35 GRAND CENTRAL 16H15 > INTERLUDE Pour se retrouver autour d’un café Sly JOHNSON, beat boxeur, rappeur, Dj, chanteur. 7 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS Lundi 5 décembre nos intervenants de 16h20 à 19h15 Facilitateur de la journée : Julien Dossier, Fondateur et Dirigeant de Quattrolibri. 16h20 LABO « Le temps est venu d’agir pour le développement durable ! » Animateur : Hervé FOURNIER, Directeur de Terra 21 Projets : 16h20 AGORA « L’économie circulaire, un territoire prometteur pour l’emploi » « Les Cycles-Re », Les Cycles-Re « Brigade de gestion du paysage du Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson », Syndicat mixte de valorisation du Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson, « Plateforme mobilité : accompagnement des personnes éloignées de l’emploi vers une mobilité autonome et durable », WIMOOV, « La recherche et développement chez Cocagne : construire les entreprises solidaires de demain », Réseau Cocagne. Sur le mag p. 22, 23 Animateur : Julien DOSSIER, Fondateur et Dirigeant de Quattrolibri Intervenants : Michel LEDUC, Président du Réseau des Ressourceries, Julie BENOÎT, Architecte, Responsable du Pôle Recherche et développement, Association Bellastock, Jocelyn BLERIOT, Directeur Général, Fondation Ellen MacArthur, Christine CABAU, Directrice Générale, Grand Port Maritime de Marseille, Emmanuelle MARCHAND, Chargée de mission GPECT, Maison de l’Emploi, de l’Insertion et de la Formation du bassin d’emploi de Rennes. Sur le mag p. 22, 24 16h20 PÉPINIÈRE «Tirer le plein parti de la transition numérique ! » 18H15 - 19H15 Le stand partagé DGEFP/France Stratégie/Centre des Jeunes Dirigeants vous accueille sur la PLACE pour vous présenter leurs actualités. Animateur : Vincent ROUE, Economiste, consultant, Groupe AMNYOS Projets : « POPSCHOOL / Programme d’accompagnement, formation vers les métiers du numérique », POPSCHOOL, « Agilité numérique », MEEF Pays de Vitré, « Emploi-Store.fr, le site web de Pôle emploi sur l’emploi et la formation », Pôle emploi, Direction expérience utilisateur et digital. Sur le mag p. 29 LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 8 16h20 RESSOURCERIE « S’engager pour la diversité dans les entreprises » Animatrice : Estelle BARTHELEMY, Directrice générale adjointe, Mozaïk RH Intervenants : Vous trouverez la RESSOURCERIE sous la BIBLIOTHÈQUE Christel GILLES , Cheffe de projets « Croissance et Emploi » et Clément DHERBÉCOURT, Chef de projet « Inégalité, Mobilité sociale, Transmissions intergénérationnelles », France Stratégie, André DEWEZ, Coordinateur FSE France, Direction générale emploi, affaires sociales et inclusion, Commission européenne, Laureline ANDRAU, Adjointe à la Cheffe du Département Pôle emploi, DGEFP, Florence JOUANNY, Chargée de mission « Label Diversité », Département Pôle emploi, DGEFP, Marine BILLIARD, Dirigeante, St Honoré Cleaning, Sonia HAMOUDI, Conseillère Emploi et Formation, Conseil économique social et environnemental, Clémence LEVESQUE, Chargée de mission Emploi, auprès du défenseur des droits. 16h20 BIBLIOTHÈQUE « L’économie sociale et solidaire, un levier pour la transition des territoires et l’innovation sociale » Vous êtes entré(e) par ici Animateur : Séverine BRESSAUD, Co-fondatrice d’Eurêka 21 Intervenants : Nicolas FROISSARD, Vice-Président du Groupe SOS, Séverine LEGUILLON, Cheffe du Département des Synthèses, DGEFP, Prunelle GORGET, Responsable du programme « Innovation sociale », AVISE, Christophe CHEVALIER, PDG du Groupe Archer, Jiri PLECITY, Chef de l’unité France, Pays-Bas, Belgique et Luxembourg, Direction générale Emploi, affaires sociales et inclusion, Commission européenne. Sur le mag p. 26 GRAND CENTRAL Pour se retrouver autour d’un café ou jouer à un « Jeu sérieux » entre 16h30 et 18h15 9 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS Mardi 6 décembre nos intervenants de 9h00 à 11h15 Facilitateur de la journée : Julien Dossier, Fondateur et Dirigeant de Quattrolibri. 9h20 LABO « Réussir le changement : le semestre européen » Animateurs : 9h20 AGORA « La transition numérique : demain, quels impacts sur l’emploi et les formes de travail ? » Animatrice : Caroline MECHIN, Adjointe à la Cheffe de Département Cheffe du Pôle Europe et International, Département des Synthèses, DGEFP, Philippe DEMOUGIN, Responsable Semestre Européen France, Direction générale Emploi, Affaires sociales et Inclusion, Commission européenne. Odile CHAGNY, Economiste, animatrice du réseau Sharers & Workers, Institut de Recherche Economique et Sociale (IRES) Intervenants : Emmanuelle PROUET, Cheffe de projet, réformes du marché du travail, France Stratégie, Nicolas LE RU, Chef de projet, prospective des métiers et des qualifications, France Stratégie, Bernard GAZIER, Professeur à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Membre du Comité scientifique de la Fondation Travailler Autrement, Olivier CHARBONNIER, Directeur général du Cabinet Interface et co-fondateur du Laboratoire DSides, Anna BYHOVSKAYA, Conseillère politique, Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE » (TUAC) spécialiste de l’économie digitale et des politiques d’innovation et de formation, Vincent HUGUET, PDG de la Plateforme HopWork. LA PLACE lieu de la Rencontre croisée Sur le mag p. 28, 29, 30 9h20 PÉPINIÈRE 9H00 > RENCONTRE CROISÉE « L’EMPLOI ET LE NUMÉRIQUE » Carine CHEVRIER, Déléguée générale à l’emploi et à la formation professionnelle, et Jean PISANI-FERRY, Commissaire général de France Stratégie. Sur le mag p. 20-21 LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 10 « Développer les PME/TPE : mutualisation des compétences, solidarité interentreprises et dynamique territoriale » Animateurs : David ANGLARET, Adjoint à la Cheffe de mission, Mission Anticipation et développement de l’emploi, DGEFP, Elisa BAILLON, Responsable du service Mutations de l’emploi et des compétences, Département Politiques de l’Emploi, DIRECCTE Île-de-France. Avec les témoignages des projets Pass Compétences Île-de-France, Alizé Bourgogne et GELIB. Sur le mag p xx 9h20 RESSOURCERIE « Piloter les programmes du FSE : que nous apprennent les évaluations 2007-2013 ? » Animateurs : Sophie BONNOT-BENSAADOUN, Consultante en politiques publiques, Groupe AMNYOS, Tristan KLEIN, Adjoint au Chef de la mission Appui au Déploiement des programmes, DGEFP Vous trouverez la RESSOURCERIE sous la BIBLIOTHÈQUE Intervenants : Rozenn DESPLATZ, Responsable de l’évaluation des politiques publiques, France Stratégie, Philippe ZAMORA, Sous-Directeur Suivi et Evaluation des Politiques d’Emploi et de Formation, DARES, Louis VERVLOET, Délégué Général, Agence FSE Flandre (Belgique), Laurent CAILLAUD, Chargé d’évaluation des Programmes européens, Conseil régional Nouvelle Aquitaine. 9h20 BIBLIOTHÈQUE « Créer de l’emploi dans des secteurs en crise, c’est possible ! » Vous êtes entré(e) par ici Animatrice : Julie DUMONT, Consultante, Concertation Conseil, Groupe Didaxis Intervenants : Maxime de ROSTOLAN, Directeur de « Fermes d’Avenir », Xavier POROT, Président du Soulier Français, Jean-Baptiste GRISON, Chercheur, CERAMAC, Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, Bruno DEPALLE, Président, Les Ateliers de la Bruyère, Thomas HURIEZ, Gérant et fondateur de l’entreprise Modetic, fondateur de la marque 1083. Sur le mag p. 25, 27, 37 GRAND CENTRAL 11H15 > INTERLUDE 9 O’CLOCK : Collectif de 3 Djs, triple champion du monde DMC (Disco Mix Club) Pour se retrouver autour d’un café 11 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS Mardi 6 décembre nos intervenants de 11h20 à 13h30 Facilitateur de la journée : Julien Dossier, Fondateur et Dirigeant de Quattrolibri. 11h20 LABO « Communiquer sur vos projets FSE : tirer le meilleur parti des réseaux sociaux » 11h20 AGORA « PME/TPE : prendre le virage du numérique pour l’emploi et la formation » Animateurs : Raphaëlle GOUDET, Directrice de clientèle, Agence Angie+1, Virgile JOUANNEAU, Directeur associé, Agence Angie+1 Animateur : Florian HERVEOU, Responsable des programmes pour Starts-up, Start-up Palace Intervenants : Sandrine ABOUBADRA-PAULY, Cheffe de projet Prospective des Métiers et des Qualifications, France Stratégie, Olivia DA SILVA, Directrice Métier, Agefos PME, David GUILLEMETZ, Dirigeant, Cabinet d’expertise comptable Pwc-Amiens, Thierry LEBOUCQ, Dirigeant, Greenspector, Nicolas BALEYDIER, Responsable des Programmes numériques, Agence Régionale de Développement des Territoires d’Auvergne LA PLACE Sur le mag p. 28, 29 11h20 PÉPINIÈRE « Egalité professionnelle, nondiscrimination et développement durable : comment les principes horizontaux structurent la mise en œuvre du FSE » Animateurs : INFORMATION : Les tabourets du Village FSE sont durables et réutilisables : emportez-les ! LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 12 Tristan KLEIN, Adjoint au Chef de la mission Appui au Déploiement des programmes, Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle, Christel GILLES, Cheffe de projets « Croissance et Emploi » et co-responsable de la mission sur le coût économique des discriminations, France Stratégie,. 11h20 RESSOURCERIE « Innovation territoriale et transformation numérique, les nouvelles opportunités pour l’emploi » Animateur : Julien DOSSIER, Fondateur et Dirigeant de Quattolibri Intervenants : Vous trouverez la RESSOURCERIE sous la BIBLIOTHÈQUE Maud FRANCA, Directrice adjointe du Programme d’Investissement d’Avenir (PIA) en charge du numérique, Caisse des Dépôts et Consignations, Sophie GARRIGOU, Responsable du PIA Mobilité, ADEME, Hélène LE TENO, Directrice Entreprises, Auxilia, Bernard STIEGLER, Directeur, Institut de recherche et d’innovation, Céline COLUCCI, Directrice, Les Interconnectés. Sur le mag p. 28, 29, 31 11h20 BIBLIOTHÈQUE « Le numérique, un facteur d’intégration et de créativité pour les moins qualifiés » Vous êtes entré(e) par ici Animateur : Jean-Marc THIEBAUT, Directeur des Programmes, Open Odyssey Intervenants : Lionel JANIN, Adjoint au Directeur, Département développement durable et numérique, France Stratégie, Reynald CHAPUIS, Directeur de l’Expérience Utilisateur et du Digital, Direction générale, Pôle emploi, Olivier CROUZET, Directeur pédagogique, Ecole 42, Charles-Edouard VINCENT, Fondateur de Lulu dans ma rue, Etienne BILLET, Administrateur du fonds de dotations ADN’Ouest, Jean DEYDIER, Directeur de We tech care, Emmaüs Connect, Mickaël MARTEL, Responsable des programmes, Maison de l’initiative et de l’Emploi de Roubaisis, Frédéric BARDEAU, Président et co-fondateur, Simplon.co. Sur le mag p. 28, 29, 36 GRAND CENTRAL Pour se retrouver autour d’un café Et à 13h30 rendez-vous pour le mot de la fin Les étudiants journalistes de l’ISCPA Paris partagent avec nous les coulisses, les prises de parole et les réactions vues et entendues pendant nos travaux. 13 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS C’EST LUNDI, ON VOUS EMMÈNE VERS QUELS ENJEUX ? TRANSITION ÉCOLOGIQUE Economie verte, verdissement des métiers, économie circulaire : le temps est venu de changer. JEUNES ADULTES Emploi des jeunes en difficulté : décloisonnons nos pratiques pour mieux repérer et accompagner. En avril 2013, le Conseil de l’Union européenne adoptait la Recommandation (2013/C 120/01) sur l’établissement d’une Garantie pour la Jeunesse, par laquelle il invitait les Etats membres à « veiller à ce que tous les jeunes de moins de 25 ans se voient proposer un emploi de qualité, une formation, continue, un apprentissage ou un stage dans les quatre mois suivant la perte de leur emploi ou leur sortie de l’enseignement formel… ». À la suite, des plans nationaux ont été adoptés par les Etats membres et une mobilisation spécifique, l’Initiative pour l’Emploi des Jeunes (IEJ), est venue en appui dans les régions les plus touchées par le chômage des jeunes. La France a choisi de se doter d’un Programme opérationnel spécifique national IEJ, adopté en juillet 2014. En France, l’objectif commun est d’articuler et de renforcer la mobilisation des leviers existants pour répondre aux besoins spécifiques des jeunes selon leur éloignement du marché du travail. Il s’agit de progresser vers une offre intégrée et cohérente pour les jeunes en difficultés, en priorité les jeunes NEETs. De fait, des solutions de repérage, de prise en charge et d’accompagnement existent en partie mais ont besoin d’être complétées, renouvelées et surtout articulées entre elles pour assurer des parcours continus et suivis des jeunes vers la formation qualifiante, l’emploi durable et l’entrepreneuriat. Comment les opérateurs engagés dans ces démarches, y compris les porteurs de projets de l’IEJ, répondent-ils aujourd’hui à l’enjeu crucial des partenariats entre opérateurs ? Quels sont les décloisonnements encore nécessaires ? Quels sont les nouveaux outils de repérage et de suivi à construire et à partager ? L’Accord de Paris signé à l’issue de la COP21 nous engage à une réduction massive de nos émissions de gaz à effet de serre dans un temps court : nous devons viser la neutralité carbone d’ici 2050. Les changements à venir vont toucher non seulement l’organisation des flux logistiques, l’aménagement des locaux et usines mais également les modèles économiques de toutes les entreprises, de manière plus ou moins intensive : certaines entreprises des secteurs productifs sont impactées au titre de leurs fonctions support, d’autres au titre de leur cœur de métier. L’enjeu se décline donc sur deux plans : le verdissement de métiers dont la finalité n’est pas la contribution à l’économie verte (entreprises de loisir, de la distribution, de la santé, services financiers…) ; le verdissement des métiers dont la finalité est la contribution à l’économie verte (principalement les secteurs de la mobilité, de la construction, de l’alimentation, et l’essentiel du secteur manufacturier). Comment recruter, comment changer de taille et adapter les organisations, tant en interne que dans leurs alliances et stratégies de coopération ? Au-delà des mutations à l’échelle des organisations, c’est aussi une mutation systémique qui s’annonce : comment planifier une montée en charge à l’échelle d’une filière ? Comment, de fait, coopérer ? Dans cette mutation économique, un territoire prometteur pour l’emploi : l’économie circulaire. La transition de l’économie linéaire à l’économie circulaire n’est pas qu’une simple question de mode de management : ce sont les fondamentaux physiques, à l’échelle planétaire, qui imposent ce virage. Pour les territoires, la transition vers l’économie circulaire suppose une plus forte corrélation entre l’activité des entreprises et les bio-ressources de leurs territoires. Par exemple, les villes représentent un stock de matériaux qui peut être envisagé comme la mine du futur, pour y prélever les matériaux nécessaires à la construction des bâtiments de demain. Pour l’emploi, ce sont de nouveaux métiers et de nouvelles organisations de filières d’emploi qui émergent. Comme accompagner cette transition vers un territoire immensément prometteur pour l’emploi (des emplois à niveaux de qualification très diversifiés, depuis la maintenance et la logistique de lots identifiés jusqu’à la planification systémique de l’optimisation des bio-ressources d’un territoire) ? BIBLIOTHÈQUE PÉPINIÈRE AGORA LABO 14h15 14h15 14h15 et 16h20 16h20 LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 14 ENTREPRISES Libérées, responsables, solidaires ou engagées pour la diversité… des entreprises innovent et ça marche ! Entreprises apprenantes, libérées ou responsables : les résultats sont au rendez-vous… Entreprises apprenantes, libérées ou responsables, engagement environnemental, clauses d’insertion, coresponsabilités… de plus en plus d’entreprises s’engagent aujourd’hui dans des démarches de RSE, labélisées ou non. Les grands groupes bien sûr, mais aussi les PME / TPE se mobilisent. Et les résultats sont au rendez-vous ! Les entreprises engagées ont réussi à surmonter la crise économique, à accroitre leur bénéfice tout en préservant et développant l’emploi local, en insérant des publics en difficulté. Ceci passe par de nouvelles pratiques managériales, le développement de compétences via des formations, une remise en cause du fonctionnement interne, une anticipation des mutations économiques… mais la RSE ne s’arrête pas là ! Ces démarches impactent aussi l’environnement local, le territoire et génèrent un effet vertueux : recomposition des partenaires et sous-traitants locaux, circuits courts et économie circulaire, relocalisation des activités et des emplois, partenariats entre start-up, PME/ PMI, grands groupes et collectivités locales… Les entreprises deviennent des acteurs à part entière du territoire et contribuent à la constitution d’un écosystème local propice à la transition écologique et numérique. Comment stimuler et généraliser le développement de telles démarches au sein des entreprises ? Quelles sont les conditions de réussite ? Quels sont les impacts économiques, sociaux et sociétaux pour les entreprises mais aussi pour les territoires ? … y compris pour l’économie sociale et solidaire dont la part s’accroit d’année en année. La place de l’Economie sociale et solidaire s’accroît sensiblement ces dernières années, représentant ainsi 10% du PIB et 12% des emplois. Cette part croissante dans l’économie amène d’autres questions quant à son positionnement sur certains secteurs et à sa contribution dans la transition écologique des territoires. L’ESS offre des opportunités sociales et économiques certaines en proposant une alternative de développement et de création d’activités, génératrice d’emplois peu délocalisables et ancrés sur les territoires. Elle contribue largement à l’émergence d’innovations sociales. Mais si ce secteur présente des opportunités, comment renforcer la place de l’ESS dans l’économie ? Comment consolider les structures de l’ESS ? Quelles sont les modalités de partenariat possibles avec des structures de l’économie classique ? Et enfin, comment les acteurs publics peuvent-ils accompagner et stimuler le développement de ce secteur ? Les discriminations sur le marché du travail nuisent aux entreprises, à l’économie, à l’emploi ! « Ce n’est pas parce que les discriminations sur le marché du travail sont économiquement coûteuses qu’il faut les combattre. C’est parce qu’elles contreviennent au principe d’égalité et causent de la souffrance », déclare Jean Pisani-Ferry, commissaire général de France Stratégie, dont le récent rapport relatif au coût économique des discriminations évalue le manque à gagner pour la France de l’ordre de 3% à 14% du PIB. Alors que l’impact des discriminations est traditionnellement caractérisé en fonction de son coût social et politique, l’approche par le coût économique adoptée dans cette étude permet d’insister sur l’irrationalité de ces pratiques en mesurant à quel point leur réduction représente une véritable réserve de croissance, et au-delà, incite à dépasser l’opposition entre justice sociale et efficacité économique. En effet, tout en rappelant qu’être une femme reste le premier facteur de discrimination en emploi en France, suivi de près par l’ascendance migratoire, les résultats obtenus confirment que la question est de dimension macroéconomique. Si les discriminations nuisent aux entreprises par la sous-utilisation des potentiels humains élevés, elles nuisent aussi à l’économie dans son ensemble et aux finances publiques. Plus généralement, l’engagement pour la diversité en entreprise et sur le marché du travail nécessite des actions de fond mobilisant l’ensemble des acteurs et passe par des actions fortes et ciblées en matière de recrutement, de gestion de la carrière et de l’emploi ainsi que de renforcement des démarches de prévention et, le cas échéant, de sanction. De quoi parle-t-on aujourd’hui ? Comment définit-on et mesure-t-on les discriminations sur le marché du travail ? Comment agir pour la diversité ? Quel est le rôle des politiques européennes dans l’évolution des pratiques en matière de non-discrimination sur le marché du travail ? RESSOURCERIE BIBLIOTHÈQUE RESSOURCERIE 14h15 16h20 16h20 15 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS C’EST MARDI, ON VOUS EMMÈNE VERS QUELS ENJEUX ? NUMÉRIQUE Une révolution numérique à l’impact encore difficile à quantifier… Automatisation, uberisation, désintermédiation, poly-activité, autonomisation des travailleurs, mise en question du salariat… L’impact de la révolution numérique sur le monde du travail, l’emploi et les trajectoires professionnelles donne lieu depuis plusieurs années à d’intenses controverses. En 2014 le cabinet Roland Berger estimait la part d’emplois automatisables à 42% des emplois en France. Les travaux récents de l’OCDE et de France Stratégie viennent toutefois fortement relativiser cette menace : pour l’organisme de réflexion prospective, seuls 15 % des emplois hexagonaux (3,4 millions de postes) seraient « automatisables », une proportion variable selon les secteurs, les métiers et les niveaux de qualification des travailleurs. De fortes incertitudes demeurent donc concernant l’ampleur exacte sur le volume d’emploi de la transformation en cours, la révolution numérique étant à la fois source de destruction, de transformation et de création d’emplois. … mais réelle pour les moins qualifiés… Au-delà de la bataille des chiffres prospectifs, la révolution numérique fait déjà émerger de nouvelles formes de travail et tend à rendre les trajectoires professionnelles plus dynamiques, plus hybrides, offrant des opportunités d’emplois, y compris pour les moins qualifiés. Ce sont, par exemple, les plateformes de matching d’emplois qui se positionne désormais clairement sur ce créneau, qui facilitent et accélèrent l’accès à l’emploi pour tous, y compris les moins diplômés. Toutefois, si le numérique dope formidablement l’emploi pour les moins qualifiés, une importante partie de la population rencontre toujours des difficultés d’accès et d’usage, alors même qu’elle pourrait faire de cette technologie un levier de son insertion. Le numérique continue ainsi de créer d’importantes fractures pour les populations fragilisées (chômeurs, population en situation de handicap, etc.) et les quartiers défavorisés sur nos territoires. Comment, dès lors, contourner ce risque de fracture et faire du numérique un nouvel outil pour l’insertion ? … plus rapide que prévue pour les entreprises… Le numérique révolutionne notre rapport au temps et à l’espace de travail et dans un monde ouvert où l’information circule vite, les entreprises sont bousculées par de nouvelles opportunités de business et des méthodes de travail profondément renouvelées. Loin de confirmer les prédictions défaitistes d’un monde entièrement robotisé, fatal pour les emplois, la révolution numérique prouve chaque jour son incroyable potentiel de création positive. Former, équiper, outiller les entreprises face à ce double effet du numérique sur l’emploi – à la fois disruptif et créatif – doit être un enjeu partagé entre acteurs économiques et pouvoirs publics. Comment, dans ce panorama élargi en continuelle mutation, les entreprises s’adaptent-elles, évoluent-elles, gèrent-elles cette transition plus rapide et plus radicale que prévue ? … et profondément transformatrice pour les territoires. Le numérique est un levier de concentration économique sur certains territoires dont il peut modifier la richesse relative. Mais ces plateformes sont aussi la source d’innovations pour une multitude de petits entrepreneurs dont la croissance se joue dans la proximité de leur territoire d’implantation, là où ils introduisent leurs services et les adaptent en fonction des interactions avec leurs premiers cercles de clients / utilisateurs. Le numérique ouvre également des leviers de croissance en permettant une optimisation des ressources existantes localement. Dans le même sens, les services numériques permettent d’augmenter la part locale des échanges qui contribuent à nourrir les capacités d’innovation : au lieu de « s’évaporer » des territoires, la richesse est réinvestie au plan local sous forme de dividendes, salaires, achats, investissements. Dans cette révolution, comment mettre à jour notre lecture des enjeux d’innovation territoriale et de transition numérique ? PLACE AGORA BIBLIOTHÈQUE RESSOURCERIE 9h00 9h20 et 11h20 11h20 11h20 EUROPE Comprendre le « semestre européen » : les recommandations actuelles pour la France, l’impact sur vos projets en faveur de l’emploi. Chaque année, la Commission européenne analyse en détail les plans de réformes budgétaires, macro-économiques et structurelles des États membres de l’UE, auxquels elle adresse des recommandations par pays pour les 12 à 18 mois suivants. C’est ce qu’on appelle le « semestre européen ». Cet exercice, conduit entre les Etats membres et la Commission européenne, a de facto des conséquences pour l’ensemble des acteurs engagés dans la politique de l’emploi et de l’insertion en France. Des décisions prises dans le cadre du semestre européen vont ensuite être déclinées dans le cadre des politiques nationales et locales et prioriser certains projets menés localement. Qu’est-ce que le semestre européen, son mécanisme, son mode d’adoption des recommandations et son actualité pour la France ? Quelles sont les recommandations actuelles de la Commission européenne ? Quelles sont les réformes proposées par la France en retour ? Et quel est l’impact très concret de ces recommandations et réformes pour nous, acteurs de l’emploi au plan national comme au plan local ? LABO 9h20 LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 16 GOUVERNANCE DES PROGRAMMES Evaluer pour mieux anticiper… La mise en œuvre des évaluations est aujourd’hui très différente des travaux conduits dans les périodes précédentes où l’évaluation était un outil d’aide à la décision mais « à rebours ». L’enjeu actuel de toute évaluation est d’avoir des données « les plus à jour possible » pour pouvoir aider à une décision en continu, de pouvoir réajuster la mise en œuvre des programmes et d’accompagner les acteurs pour ce faire. La précédente période de programmation des programmes européens a été un tournant important en la matière : évaluations en continu, mise en place d’outils de suivi au fil de l’eau, diversité des matériaux collectés et des objectifs assignés, appropriation des systèmes d’indicateurs par les différents acteurs, etc. Le Village FSE est l’occasion de revenir sur la démarche d’évaluation finale de la programmation 2007-2013 et sur la première phase de travaux d’évaluation pour la période 2014-2020. Quel est le panorama des outils et méthodes aujourd’hui à disposition des évaluateurs ? Quelles sont les conditions d’une utilité réelle de l’évaluation en tant qu’outil de pilotage ? Comment faciliter l’utilisation et la réutilisation des résultats des évaluations pour poursuivre l’avancée des programmes et des politiques ? Enfin, quel est le rôle spécifique des fonds européens pour promouvoir une approche consolidée et rationnelle de la dépense publique ? … mieux maîtriser les principes horizontaux… Les principes horizontaux sont des éléments importants présents dans les traités européens et les opérateurs du FSE doivent les prendre en compte dès leur demande de subvention. A cet égard, le Rapport annuel de mise en œuvre du programme opérationnel national pour l’Emploi et l’Inclusion contient deux sections dédiées à la valorisation de l’application de ces principes : la section 11.2 sur « les mesures spécifiques prises pour promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes et prévenir la discrimination » et la section 11.3 relative au développement durable. Le Village FSE est donc aussi l’occasion de réfléchir collectivement sur la manière dont l’évaluation et le suivi des programmes doivent rendre compte de ces dimensions transversales. … et communiquer sur les réseaux sociaux pour remplir son obligation d’information. Communiquer sur votre projet FSE régulièrement via des comptes professionnels sur les réseaux sociaux, mieux maîtriser les fonctionnalités qu’offrent Facebook, Twitter ou Linkedin pour optimiser votre communication sur l’Europe, affiner votre stratégie, les 10 techniques pour un fil Twitter efficace, dynamiser une page Facebook, faire grandir votre réseau Linkedin… sur quels médias prendre la parole pour parler de votre projet et pourquoi, quels outils utiliser, comment mettre en place un planning éditorial, comment établir une programmation, quelle gouvernance et circuit de validation, etc ? Le Village FSE est l’occasion d’aborder les forces propres à chaque réseau (focus sur Facebook, Twitter et Linkedin), des situations concrètes de communication sur les réseaux sociaux et des exemples de format dans le but d’acquérir les bons réflexes pour booster votre communication. ENTREPRISES Créer son entreprise, y compris dans des secteurs en crise, c’est possible ! Des modèles alternatifs de développement ont permis à des entrepreneurs de lancer ou relancer une activité économique, créatrice d’emploi dans des secteurs ou territoires considérés comme « condamnés » ou « en crise ». Ils ont choisi de développer des productions de qualité, de niche, basées souvent sur des savoir-faire traditionnels et reconnus, labellisées « made in France » ou inscrites dans des « circuits courts ». Plateformes de service ou de production mutualisées et partagées entre entreprises, modalités innovantes d’organisation, utilisation des applications numériques pour la commercialisation, nouveaux modes d’intermédiation… autant de solutions retenues par ces entrepreneurs pour développer autrement leur activité économique, garantissant leur viabilité et impliquant des créations ou le maintien d’emplois. … développer son entreprise en mutualisant les compétences et en jouant la carte des dynamiques territoriales, c’est possible aussi ! Les TPE/PME présentent un fort potentiel de développement des emplois en France. Pour elles, l’acte de recrutement est particulièrement important, au centre de leur stratégie économique et de ressources humaines. Parmi les 2,1 millions de TPE, la moitié est sans salarié. Or, une majorité de ces entreprises déclare régulièrement être en situation de souseffectif, et lorsqu’un processus de recrutement est lancé, il est souvent ralenti voire interrompu par la difficulté de trouver le ou la salarié(e) détenant les compétences recherchées. La difficulté à recruter est souvent citée comme le deuxième obstacle au développement de l’activité après la recherche de financements. Pourtant, des initiatives, des actions, permettent de lever ces freins. Ce ne sont pas des solutions miracles, mais des pratiques efficaces et adaptées. Comment capter et analyser les besoins en compétences des TPE/ PME ? Quelles réponses leur apporter ? Quelles dynamiques territoriales peuvent favoriser ces initiatives ? Comment organiser dans la durée des solidarités inter-entreprises ? RESSOURCERIE PÉPINIÈRE LABO BIBLIOTHÈQUE PÉPINIÈRE 9h20 11h20 11h20 9h20 9h20 17 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS Des clés pour comprendre : Développement durable ..................... p.22 Transition numérique .......................... p.28 Emploi des jeunes ................................ p.34 LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 18 Carine Chevrier et Jean Pisani-Ferry ............................................................... Jocelyn Blériot .................................................................................................................... Thomas Huriez .................................................................................................................. Nicolas Froissard .............................................................................................................. Maxime de Rostolan .................................................................................................... Sandrine Aboubadra-Pauly ..................................................................................... Hélène Le Teno ................................................................................................................. Isabelle Briand et Olivier de Pembroke ........................................................ Frédéric Bardeau .............................................................................................................. Xavier Porot ......................................................................................................................... LE MAGAZINE Des rencontres : p.20 p.24 p.25 p.26 p.27 p.30 p.31 p.32 p.36 p.37 19 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS INTERVIEW CROISÉE Avec Carine Chevrier, Déléguée générale à l’emploi et à la formation professionnelle Et Jean Pisani-Ferry, Commissaire général de France Stratégie EMPLOI ET NUMÉRIQUE RÉFLEXIONS SUR UNE TRANSITION GLOBALE ET PROTÉIFORME Il est un moment dans les phases de transition où, au milieu du gué, on s’éloigne d’une berge sans pouvoir encore tout à fait saisir celle d’en face. Un moment d’imprévisibilité mais aussi, souvent, de création et d’action. Parlant davantage de mutation que de transition, Carine Chevrier et Jean Pisani-Ferry échangent leur vision de cet instant de passage, et évoquent les impacts du numérique, inédits, sur le travail et l’emploi. Retrouvez Carine Chevrier et Jean Pisani-Ferry mardi 6 à 9h00 à LA PLACE LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 20 Envie d’en savoir plus ? Découvrez la version complète de cette interview sur fse.gouv.fr Quels sont, selon vous, les enjeux de ce moment de transition numérique ? Jean Pisani-Ferry > Le sujet numérique nous faire vivre une mutation profonde et majeure dont l’ampleur nous invite à accepter que cela prenne du temps. Je parlerai cependant de continuité car nous ne partons pas d’une feuille blanche ; la transition était là depuis longtemps ; elle mue désormais. Carine Chevrier > Je partage le fait de parler de mutation. Nous sommes ici face à une transition rapide, radicale, intrusive, protéiforme qui impacte nos vies personnelles comme elle percute nos vies professionnelles et notre conception du travail, nos outils autant que nos usages. Que peut-on dire de l’impact du numérique sur le travail ? En termes d’emplois, de niveaux de qualification, d’organisation ? JPF > Ce qui est édifiant, c’est qu’il n’y a plus d’emplois totalement préservés. Par exemple, l’intelligence artificielle impacte des emplois qualifiés voire très qualifiés. Les emplois intermédiaires sont également touchés car le numérique crée tout à la fois des emplois très et peu qualifiés… CC > La rapidité de la mutation et sa dimension systémique la rendent inédite. Contrairement aux idées reçues, elle touche effectivement toutes les catégories de métiers et de qualifications. L’encadrement intermédiaire est impacté par les évolutions de process et de management… Des professions hautement qualifiées voient leur métier évoluer eux aussi. Quel risque cela représente-t-il en terme de destruction d’emplois et de disparition de métiers ? CC > Le premier impact de cette mutation est d’ordre quantitatif. Des études controversées prédisent la disparition d’un métier sur deux d’ici 10 ans… D’autres études viennent relativiser ces données chiffrées. Nous sommes ici dans une approche schumpétérienne* de destruction créatrice, car il ne faut pas oublier que d’autre part, le numérique crée de l’emploi. JPF > Des travaux de France Stratégie pondèrent ces prédictions fatalistes ; la robotisation sera sans doute moins importante que ce qui est suggéré. La transition numérique actuelle donne des coups d’accélérateur très forts. Et elle engendre beaucoup d’incertitudes ; il est difficile de savoir où seront les limites et qui sera impacté. CC > Au-delà de l’aspect quantitatif, il faut aussi considérer l’impact qualitatif. Le numérique influe sur l’organisation du travail ; il soulève de nouvelles questions et de nouveaux risques (désintermédiation, déshumanisation, risques psycho-sociaux, porosité forte entre vie professionnelle et vie personnelle…) Les réponses des politiques publiques concernent aussi cette dimension. La mutation des métiers pose celle des compétences. Quel rôle ici pour la formation ? JPF > Un rôle capital ! Ces bouleversements imposent de repenser la formation initiale et continue. Il va falloir développer de plus en plus les compétences génériques et transversales. CC > Le choc est double pour la formation. Elle doit d’une part adapter son offre, de façon transversale mais aussi spécifique, avec des métiers cœur du numérique de plus en plus nombreux, pour lesquels il faut former des professionnels compétents. D’autre part, la formation doit adapter ses modalités de transmission des connaissances. E-learning, MOOC**, nous apprenons différemment désormais. Dans le cadre de cette transition numérique, qu’est-ce qui est, selon vous, le plus compliqué à gérer pour une organisation ? JPF > La nécessaire et très rapide adaptation. C’est un grand défi pour une entreprise que de redéfinir ses principes fondateurs. À quelle vitesse peutelle s’adapter face à un entrant tout numérique par exemple ? CC > Effectivement, le plus compliqué me semble être l’anticipation. Les acteurs, les outils, les compétences, le cadre législatif et réglementaire… Il faut adapter les réponses mais il faut le faire vite. J’ajouterai que la question de l’appréhension de la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle est un autre très grand sujet et un enjeu clé du travail aujourd’hui, et a fortiori demain. Quel est, selon vous, le premier pas à faire demain pour une organisation ? JPF > Cela me semble être d’investir sur les compétences. Il y a actuellement un déficit dans ce domaine, qui freine l’adaptation des entreprises, et donc leur développement. CC > Je partage cet avis ; les organisations doivent s’emparer du sujet de la formation continue au sens strict du terme. Pour s’adapter, elles doivent considérer la formation comme une acquisition de compétences continue, intégrée et permanente. *Des secteurs d’activité disparaissent quand, conjointement, d’autres se créent. ** MOOC (Massive OpenOnline Course) : cours en ligne ouvert à tous. 21 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS ARTICLE DÉVELOPPEMENT DURABLE LES ENJEUX D’UNE TRIPLE TRANSITION Si le sujet a pu faire débat, il existe désormais un consensus des économistes. Chiffré, démontré et acté, le caractère urgent et inéluctable du changement climatique impose de prendre une nouvelle trajectoire de réduction des gaz à effet de serre. Il s’agit de changer d’échelle, d’engager une transition à la fois écologique, économique et sociale, une transition qui ouvre de nouvelles perspectives autant qu’elle en ferme d’autres. L’enjeu central : gérer les tempos variables de la phase transitoire. En 2006, face au changement climatique, le rapport Stern sur l’économie du changement climatique, commandité par le gouvernement du Royaume-Uni, a évalué le coût de l’inaction entre 5 % et 20 % du PIB mondial. Contre 1 % pour celui de l’action. D’AUTRES OPTIONS QUE LA MUTATION ÉCONOMIQUE ? Les données scientifiques ont fixé à la fois l’impératif d’évolution et le tempo pour y parvenir. Le coût du réchauffement climatique est tel, et ne cessera d’augmenter demain, que l’intérêt d’évoluer afin de le minimiser, dès aujourd’hui, est économiquement démontré. La mutation économique ne relève plus de l’option mais du choix nécessaire et volontaire. Tristan Klein, adjoint au chef de la mission d’appui au déploiment des programmes à la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle explique : « Les actions qui pourront être menées pour compenser les impacts du réchauffement climatique coûteront toujours plus cher que celles investies pour le minimiser en amont. De fait, l’économie est affectée. Cette prise de conscience chiffrée impose la mise en œuvre d’une nouvelle trajectoire économique. » qué Avez-vous remar ine est que votre magaz pier recyclé ? imprimé sur du pa LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 22 LA TRANSITION OU L’ACCEPTION D’UNE MÉTAMORPHOSE CRÉATRICE L’urgence climatique suppose de réussir une mue économique, sociale et territoriale profonde : des secteurs entiers de l’économie, les emplois, les territoires vont changer profondément, des métiers vont disparaître, d’autres émerger. L’enjeu essentiel de la phase de transition réside dans la capacité à trouver l’équilibre entre la destruction momentanée d’une certaine économie, pour le moment génératrice d’emplois et de PIB, et la création durable d’une nouvelle économie. Une transition qui nécessite un pilotage global. Cécile Jolly, chargée des projections d’emploi à moyen et long terme à France Stratégie, en témoigne : « Le changement de paradigme économique imposé par le réchauffement climatique intervient dans un contexte mondial qui complexifie certes la donne mais ouvre aussi le champ des possibles. Le changement n’est pas uniquement motivé par la moralité ou la contrainte ; il représente aussi de réelles opportunités de business. Aucun recul n’est désormais possible et la communauté internationale est d’accord à ce sujet. » L’EMPLOI INVITÉ À ÉVOLUER Dans une économie remodelée, la disparition et l’émergence de secteurs posent nécessairement la question des emplois, des qualifications et compétences, et des formations associées. Si de nouvelles compétences sont nécessaires, elles ne peuvent se trouver uniquement chez les nouveaux entrants sur le marché du travail. La question des reconversions d’emplois et de la formation s’avère essentielle : « L’enjeu actuel est davantage sur la formation continue que sur la formation initiale, explique Cécile Jolly. Des gestes, des techniques doivent être acquis et certains secteurs sont plus impactés que d’autres. Mais la transformation est plus profonde encore et va toucher toutes les activités et tous les métiers. » Julien Dossier, fondateur du cabinet de conseil Quattrolibri, axé sur la construction d’entreprises vertes, complète : « La mutation invite à changer de modèles : passer de l’ultra-spécialité à la polyvalence, de la compétition à la coopération, de la linéarité à la circularité et la décentralisation. » QUELS MOTEURS POUR LA TRANSITION ? Pour modéliser et impulser une nouvelle économie, l’action de l’État s’avère indispensable (taxe carbone, obligations vertes, normes environnementales…). Mais dans un contexte de transformation aussi radicale (le prospectiviste Jeremy Rifkin parle bien de « troisième révolution industrielle »), d’autres leviers sont à actionner. Tristan Klein croit aux initiatives de terrain qui viennent compléter l’action publique : « Une transition s’opère à la base. Face à l’ampleur de l’enjeu, les territoires, les entreprises, la société civile, prennent leur destin en main. Des dynamiques s‘installent et vont finir par faire système. » La transition écologique emmène avec elle une transition économique et sociale de fond ; un moment de rupture et de mutation qui appelle à la créativité et à l’innovation. Un formidable terrain pour de nombreux projets FSE ! Retrouvez Tristan Klein et Cécile Jolly lundi 5 à 14h151 à l’AGORA1 Retrouvez Julien Dossier lundi 5 à 16h201 à l’AGORA1 23 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS INTERVIEW Retrouvez Jocelyn Blériot lundi 5 à 16h20 à l’AGORA Jocelyn Blériot, Fondation Ellen MacArthur « L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE crée des boucles vertueuses. » À bord de ses voiliers, Ellen MacArthur fait l’expérience de la finitude des ressources. De ses observations, elle crée une fondation et soulève une question : notre modèle économique est-il pérenne ? Jocelyn Blériot travaille au sein de la fondation Ellen MacArthur à promouvoir le principe d’économie circulaire. Ou comment démontrer qu’un autre modèle est en marche. Comment définiriez-vous le moteur de l’action de la fondation Ellen Macarthur : environnemental, social, économique ? La fondation est née du constat que notre modèle économique, basé sur le triptyque « extraireproduire-jeter » et sur l’exploitation de ressources finies, n’était tout simplement pas viable à long terme. L’enjeu environnemental est bien sûr un bénéfice collatéral réel au modèle que nous promouvons, mais la base de notre réflexion est économique. En quoi l’économie circulaire vous semble être le modèle d’avenir ? L’économie circulaire crée des boucles vertueuses. Le produit est considéré comme une banque de matériaux ; ses différentes parties peuvent être dissociées pour être réutilisées. Le modèle circulaire ouvre tout un champ de réinvention. À ce titre, il est intéressant d’observer comment des grands groupes dans le domaine environnemental ont fait évoluer leur sémantique ; ceux qui se définissaient comme des « gestionnaires de déchets » sont devenus des « gestionnaires de matériaux » ; ils ont dépassé la seule idée du traitement pour intégrer celle de transformation. Et puis, avec un modèle basé sur le service, les consommateurs deviennent des utilisateurs. Le modèle d’exploitation change mais aussi le modèle d’affaires. Les territoires sont-ils eux aussi concernés par cette forme de circularité ? Oui, en tant que gestionnaires d’infrastructures et de flux, les territoires s’intéressent à ces nouveaux modèles car la viabilité économique est réelle et démontrée par les chiffres. Il est clair que les villes engagées dans cette logique de résilience présentent une plus grande compétitivité économique et une plus grande attractivité. Envie d’en savoir plus ? Découvrez la version complète de cette interview sur fse.gouv.fr LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 24 ILS CRÉENT DANS DES SECTEURS EN CRISE Thomas Huriez Fondateur de la marque de jeans et chaussures 1083, et des magasins Modetic www.1083.fr www.modetic.com Éthique, locale et fun : l’autre mode Un centre commercial dédié à la mode et en face, la maison familiale à Romans-sur-Isère. Dans la tête de Thomas Huriez, la perspective d’un nouveau projet : un magasin de vêtements éthiques. C’était en 2007. Aux idées coriaces d’un projet de cet acabit, le jeune reconverti de l’informatique adjoint un raisonnement méthodologique en titane. Lorsque les fermetures, une à une, de ses fournisseurs commencent à mettre son activité en péril, il s’intéresse de très près à la question du modèle économique. « Le débat public impute les délocalisations au coût du travail en France. Intellectuellement, le raisonnement ne me semblait pas viable. Il y avait nécessairement une autre raison. » C’est en jetant un œil dans le rétroviseur que Thomas Huriez parvient à définir la trajectoire d’avenir : dans les années 80, les marques ont arrêté de fabriquer, devenant ainsi des intermédiaires entre fabricants et détaillants. Au début de la chaîne, des produits dont le prix et la qualité sont les mêmes. Au bout de la chaîne : des prix plus ou moins gonflés selon la quantité et la gourmandise des intermédiaires. « Face à un pouvoir d’achat limité, le seul moyen que les marques ont trouvé pour s’en sortir a été d’acheter moins cher. Et pour cela, d’arrêter de produire localement. » CQFD. Pour reprendre la main sur son offre et remplir son magasin, Thomas Huriez décide alors de créer sa propre marque de jeans et chaussures éthiques : 1083. Ou le nombre de kilomètres qui séparent les deux villes les plus éloignées de l’hexagone : Menton et Porspoder. Avec un principe fondateur : retrouver le bon sens de nos meilleures années industrielles. Celui du circuit court : marque fabricant > commerçant > consommateur. Que faire alors de ces euros gagnés sur les intermédiaires ? Opter pour du coton bio, gérer soi-même la confection, la teinture, le tissage, la filature. Un modèle local qui implique de penser le projet de façon plus globale : « Pour que ma marque puisse se lancer, il fallait réinventer et reconstruire toute une filière. » Revaloriser des métiers manuels pour parvenir à recruter, trouver des ateliers et des équipements, abandonnés depuis des années. Avec une communication plus fun, qui détone dans le milieu de la mode éthique, Thomas Huriez cherche à sortir de l’entresoi, et à toucher les moins convaincus. Des valeurs et du plaisir pour, au final, une réelle performance économique : dans un milieu moribond, l’aventure de 1083 a déjà créé 30 emplois. Thomas Huriez est fondateur de la marque de jeans et chaussures éthiques made in France : 1083. Ainsi que de la marque de magasins Modetic qui vend en ligne et dans quatre magasins, des marques de vêtements éthiques. www.1083.fr www.modetic.com Retrouvez i Thomas Huriez i mardi 6 à 9h20 i à la BIBLIOTHÈQUE i 25 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS INTERVIEW Retrouvez Nicolas Froissard lundi 5 à 16h20 à la BIBLIOTHÈQUE Nicolas Froissard, Vice-Président du groupe SOS « L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE promeut une innovation sociale mais aussi environnementale et démocratique. » Il a fallu gagner la confiance, convaincre l’ensemble des acteurs publics et privés, prouver qu’économie, social et solidarité pouvaient vivre ensemble. Mieux, pouvaient proposer une alternative performante, compétitive et durable. À travers l’exemple du groupe SOS dont il est le Vice-Président, Nicolas Froissard détaille pourquoi l’économie sociale et solidaire a toute sa place dans notre économie. Dans « économie sociale et solidaire », on entend déjà « économie ». En quoi proposez-vous une alternative ? L’économie sociale et solidaire a pour ambition, non pas de devenir l’économie, mais de proposer une économie alternative. En ce sens, nous ne voyons pas deux économies distinctes mais des façons de faire de l’économie différentes. L’économie sociale et solidaire fait pleinement partie de l’économie ; nos concurrents sont des entreprises lucratives. En quoi l’économie sociale et solidaire vous semble être un modèle d’avenir ? L’économie sociale et solidaire promeut une innovation sociale mais aussi environnementale et démocratique. Elle permet à ceux qui le souhaitent de faire leur part, dans une approche globale qui ne les oblige pas à choisir entre engagement et rémunération, travail et sens. L’objectif supérieur est de parvenir à faire évoluer les mentalités. L’avenir repose sur la responsabilité individuelle. LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 26 Comment vous situez-vous vis-à-vis de l’action de l’État ? L’État et les collectivités ne peuvent pas tout faire. Ils ont besoin de se recentrer et pour cela, d’être entourés d’alliés de qualité. Notre action est donc un relais de celle de l’État ; nous poursuivons certains objectifs communs mais avec d’autres façons d’y parvenir. L’économie sociale et solidaire vous semble-t-elle pouvoir être un levier pour la transition des territoires ? L’avenir de l’économie sociale et solidaire et de l’innovation sociale est intimement lié à la vie des territoires. L’enjeu pour nous est d’amplifier encore ce travail conjoint pour pouvoir agir utilement au niveau local. Soutenir, accompagner mais aussi créer de l’emploi. Première entreprise sociale européenne, fondée en 1984, le groupe SOS est un modèle associatif unique en France qui regroupe plusieurs associations (400 établissements, 15 000 salariés). Autre spécificité : sa gouvernance associative et participative. Métiers : solidarité - santé seniors - éducation - emploi Envie d’en savoir plus ? Découvrez la version complète de cette interview sur fse.gouv.fr ILS CRÉENT DANS DES SECTEURS EN CRISE Maxime de Rostolan Directeur de Fermes d’Avenir www.fermesdavenir.org Ingénieur et « payculteur » Pour passer de l’idée à la pratique, Maxime de Rostolan passera un brevet agricole et un an les mains dans la terre. Aujourd’hui directeur des Fermes d’Avenir, cet ingénieur parisien n’était pourtant pas destiné à l’agriculture. Mais il rencontre Louis-Albert de Broglie que l’on surnomme le « Prince jardinier ». Tous deux échangent autour des notions de biodiversité, d’agro-écologie, de biomimétisme… Jusqu’à se lancer un pari et bâtir un projet : les Fermes d’Avenir. L’association, créée fin 2013, porte un projet sociétal reposant sur un nouveau modèle d’agriculture inspiré de la permaculture, ce mode de culture économe en énergie et respectueux des écosystèmes naturels. Au début de l’histoire de La Bourdaisière, en Indreet-Loire, une prairie fauchée deux fois par an pour y parquer des voitures le temps d’un week-end. Aujourd’hui, une micro-ferme expérimentale où foisonne la vie et la diversité, et où des emplois sont créés. Au cœur du projet, la volonté d’analyser la démarche d’installation d’une ferme en permaculture mais aussi ses résultats en matière de productivité. Car 50 000 fermes d’avenir, représentatives de 200 000 emplois sont dans le viseur. Si la nature commence toujours petit, il est important pour Maxime de Rostolan de voir grand : « La question de l’échelle est fondamentale. Il faut laisser place aux alternatives. Et il faut le faire ici et maintenant. Chez nous. En ce sens, il est indispensable de relocaliser. » Au-delà de l’expérimentation sur la technique agricole, l’approche se veut systémique. Elle interpelle ainsi bien d’autres domaines (l’économie, l’emploi, l’environnement, la santé, l’éducation…) et donne naissance à un nouveau métier : payculteur. « Le payculteur est un entrepreneur enthousiaste et fédérateur. Il provoque la création de fermes sur le territoire et propose aux agriculteurs qui le souhaitent de mutualiser des fonctions supports (gestion, comptabilité, commercialisation, formation et veille, recherche de financements,...) C’est un maillon qui fait le lien entre l’agriculteur et son territoire, dans une approche plus globale, génératrice d’attractivité territoriale et d’emplois. » Maxime de Rostolan est directeur de Fermes d’Avenir, créé en 2013 et qui prend sa source dans la micro-ferme expérimentale de La Bourdaisière (37). Son défi : promouvoir un nouveau modèle d’agriculture, basé sur les principes de l’agroécologie, en phase avec le contexte socio-économique actuel. Le réseau Fermes d’Avenir est lancé fin 2016 et repose sur une charte accessible en ligne. www.fermesdavenir.org Retrouvez i Maxime de Rostolan i mardi 6 à 9h20 i à la BIBLIOTHÈQUE i 27 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS ARTICLE NUMÉRIQUE UN NUMÉRIQUE QUI… PANORAMA D’UNE RÉVOLUTION > RELIE les gens 83% 28 des Français utilisent internet (étude Insee, 2012) millions d’utilisateurs Facebook actifs en France (étude We Are Social) > PÈSE dans l’économie 5,5% du PIB français supérieur aux services financiers et à l’agriculture (étude McKinsey, 2014) > DEVRAIT PESER de plus en plus 100 milliards d’euros de potentiel de création de valeur des technologies du numérique d’ici 2025 en France (étude McKinsey, 2014) > CRÉE DES EMPLOIS 3,3% des effectifs salariés nationaux (étude McKinsey, 2014) > SOUTIENT LES PROJETS 152 millions d’euros collectés en 2014 grâce aux plateformes de financement participatif (baromètre Compinov pour l’association Financement Participatif France) LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 28 C’est une sorte de boule d’énergie. Incroyablement véloce, ultra-réactive, aux ramifications et connections multiples. En deux décennies à peine, le numérique a imposé son tempo et transformé tous les domaines de notre vie. Modèles économiques, organisations, usages, comportements, modes de vie et de consommation, relations sociales, partage de la connaissance. Rien ne semble épargné par le numérique. Comment dès lors, dans un nouveau panorama, élargi et inter-régi, s’adapter, évoluer, gérer cette transition aux allures de révolution ? L’enjeu : maîtriser le tourbillon sans le freiner. Surfer sur la vague pour générer des changements utiles et porteurs pour tous. UNE RÉVOLUTION GLOBALE Quand l’écologie a longuement été pensée avant d’entrer dans l’applicatif, la transition numérique s’est avérée plus rapide et plus radicale : elle a bousculé nos vies avant même que nous ayons pu en cerner vraiment les contours. Tristan Klein, adjoint au chef de la mission d’appui au déploiement des programmes à la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle, revient sur la puissance de changement intrinsèque au numérique : « La révolution numérique a cela de spécifique qu’elle est à la fois transversale, protéiforme et incroyablement rapide. » Une vitesse de propagation fulgurante qui peut rendre le sujet insaisissable. « En irriguant toute la société, le numérique a produit des effets, parfois positifs, parfois négatifs, en tous cas très différents selon les domaines. C’est porteur de nombreuses possibilités mais aussi de difficultés. » Le web 2.0 et le numérique mobile ont formalisé le passage d’une ère de l’informatique, basée sur l’équipement, à celle du numérique, centrée sur les contenus et leurs usages. S’ADAPTER POUR NE PAS REGARDER LE TRAIN PASSER Parmi les domaines fortement impactés : le travail et l’emploi. Samuel Tiercelin, co-fondateur de Open Odyssey qui accompagne les territoires dans la conduite de projets de transition en mobilisant l’énergie de la jeunesse et de la société civile, explique : « Le numérique a modifié nos modes de consommation. Cela implique des adaptations en termes de compétences et de métiers mais pas seulement. Le back-office des entreprises logistique, commerce, communication, marketing a dû lui aussi s’adapter. » Conséquences directes : l’ajustement de certains métiers, la disparition de certaines filières, la création de nouveaux secteurs. « Le numérique a un double effet sur l’emploi : à la fois disruptif et créatif. Dans tous les cas, il invite à se remettre en question, à penser un autre mode de développement, moins linéaire, plus coopératif. » explique Julien Dossier, fondateur du cabinet de conseil Quattrolibri. Dans ce monde ouvert où l’information circule vite, de nouvelles opportunités de business ont été créées, quand les façons de travailler ont elles-mêmes été modifiées : « Avec le numérique, on ne cherche plus du travail de la même façon, on peut voir débarquer de nouveaux concurrents dans son secteur alors même que l’on avait le monopole depuis des années, cela a été le cas pour les taxis. Et puis, les limites ont volé en éclats ; le numérique a révolutionné notre rapport au temps et à l’espace de travail. » détaille Tristan Klein. ATTENTION À L’ELDORADO À bien des égards, le numérique fait figure d’Eldorado, avec un credo : tout est ouvert, tout est possible. Samuel Tiercelin tient à tempérer : « Le numérique manque encore de ressources compétentes. La formation est un sujet essentiel. Il est urgent de considérer le numérique non plus comme un sujet uniquement technologique ni comme une fin en soi, mais comme un moyen d’atteindre autre chose, de produire un service utile. L’expérience a prouvé que le numérique était un outil puissant qui a le pouvoir de changer la gouvernance d’un pays. Il est indispensable de savoir ce que l’on souhaite en faire. » Un virage à négocier, qui pose la question de la vision et du sens. Si nul ne peut ignorer l’effet produit, il existe une responsabilité partagée de s’emparer en conscience du sujet pour en faire un levier utile. Retrouvez les séquences sur le numérique1 mardi 6 à 9h00 à LA PLACE1 9h20 et à 11h201à l’AGORA1 et à 11h201 à la BIBLIOTHÈQUE1 et à la RESSOURCERIE1 UNE TRANSITION PLUS UNE AUTRE La transition numérique intervient alors qu’une autre impacte notre société. Le nécessaire changement de modèle économique, social et environnemental doit aller de pair avec la prise en compte du numérique dans nos organisations. Julien Dossier explique : « L’enjeu est que l’économie numérique ne crée pas un monde parallèle, en silos, robotisé et déshumanisé. Elle doit servir le changement sociétal, vers une bio-économie durable, en favorisant les inter-relations et en créant du lien. Elle doit faire la jonction entre passé et modernité, en se mettant au service d’un développement durable. » VOIR LE POTENTIEL DE CRÉATION POSITIVE L’urgence numérique qui impacte certaines entreprises a pu mener à certaines prédictions défaitistes. Tristan Klein invite à une vision plus optimiste : « Des exemples concrets ont pu laisser penser qu’un monde entièrement robotisé, fatal pour nos emplois, nous attendait. Hors, si l’on a pu observer la disparition des vidéo-clubs, on peut aussi noter la création de groupes Facebook qui mettent en relation les voisins entre eux pour visionner un film. Le numérique nous prouve chaque jour son incroyable potentiel de création positive ; c’est sur cela qu’il convient de se concentrer. » Interactivités décuplées, communication élargie, mises en relation, le numérique demande à être canalisé pour produire le meilleur. Des politiques de soutien, pour remettre de la forme et de l’usage commun, et éviter des fractures territoriale et générationnelle, sont attendues. Équiper, outiller mais aussi former pour que territoires, entreprises et citoyens puissent être acteurs à part entière de cette révolution. 29 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS INTERVIEW Retrouvez Sandrine Aboubadra-Pauly mardi 6 à 11h20 à l’AGORA Sandrine Aboubadra-Pauly, Cheffe de projet « Prospective des métiers et des qualifications » à France Stratégie « AVEC LE NUMÉRIQUE, le besoin d’apprentissage est devenu permanent. » L’exercice de prospective à 10 ans intitulé « Métiers 2022 », disponible sur le site strategie.gouv.fr, révèle sans surprise l’évolution croissante des emplois en lien avec le numérique. Dans ce sillage, des besoins qui changent le paysage : formation continue, mise à jour des compétences... Sandrine Aboubadra-Pauly, en charge de ce projet, détaille les enjeux de la formation à l’ère numérique. Vous distinguez des « métiers-cœur » du numérique ; quel avenir peut-on leur prédire ? Avant la prospective, c’est la rétrospective qui nous éclaire : depuis 15 ans, la famille professionnelle des informaticiens représente une vraie dynamique d’emploi, qui ne promet pas de se calmer. Les 124 000 ingénieurs de l’informatique de 1992 sont passés à 360 000 vingt ans plus tard. Au-delà des développeurs, la transformation numérique touche d’autres familles professionnelles : technicocommerciaux, marketing, cybersécurité… L’étude européenne E-Skills table sur un potentiel de plus d’un million d’emplois en France, à l’horizon 2020. * TIC : Technologie de l’Information et de la Communication. LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 30 Quels sont les effets des TIC* sur l’emploi et les métiers ? Le numérique peut favoriser le développement de certains métiers - on l’a vu pour les ingénieurs de l’informatique - et en fragiliser d’autres, c’est le cas par exemple des métiers de secrétaire. De façon globale, il contribue, avec d‘autres facteurs, à la hausse globale des niveaux de qualification des emplois. Dans le même temps, il favorise le développement d’emplois peu couverts par notre système de protection sociale (plateformes de type Uber). Les évolutions peuvent donc être contrastées. Les compétences peuvent-elles suivre le rythme du numérique ? Au regard de la rapidité des évolutions, les compétences acquises pendant la formation initiale ne peuvent plus suffire, en effet. Le besoin d’apprentissage ou de mise à jour des savoirs est devenu permanent. Le numérique, c’est la fin du diplôme pour la vie ! La formation continue est à ce titre devenue un maillon stratégique qui vient compléter la formation initiale, en permettant aux adultes d’adapter leurs compétences aux besoins exprimés par le marché. C’est autant un enjeu de sécurisation des parcours des individus que de compétitivité pour les entreprises. Envie d’en savoir plus ? Découvrez la version complète de cette interview sur fse.gouv.fr CLÉS BÂTIR UNE STRATÉGIE NUMÉRIQUE sur son territoire Par Hélène Le Teno, Directrice Entreprises d’Auxilia, cabinet de conseil en développement durable De la fibre optique aux open-big-lake data, des plateformes de crowfunding aux Civic Tech, les territoires se trouvent confrontés à de multiples options et opportunités pour faire vivre le numérique. Desquelles s’emparer ? Comment bâtir une véritable stratégie numérique sur et pour son territoire ? Dans cet univers bouillonnant, et qui va vite, Hélène Le Teno propose trois pierres de gué. #1 Faire vivre les données collectées Il y a dans le sillage du numérique, des masses de données et une question : qu’en faire d’utile ? Bien exploitées, les données numériques représentent une mine de richesses inestimable pour les territoires. Le concept de « régie de données » étudie précisément cette question des modalités de gouvernance de la donnée en partage, au service de l’innovation et du développement de nouveaux services. Car l’enjeu est bien celui de la gouvernance de la donnée commune. Audelà de sa collecte, la donnée nécessite d’être croisée, mise à jour et analysée. Sous les « data lake », se dissimule une valeur potentielle importante ; tout l’enjeu est de savoir en extraire de la ressource utile pour le territoire et ses usagers. #2 Animer le développement et la démocratie locale avec le numérique Avec le numérique, les plateformes de financement participatives ne cessent d’éclore. Les ressources qu’elles drainent peuvent permettre aux territoires de participer au développement de leurs acteurs privés mais aussi de financer une partie de leur propre développement. L’opportunité est réelle ! Des conventions signées entre départements et Finance Participative France permettent de faire connaître et faciliter l’usage de ces outils. Autre impact concret du numérique : la politique locale. En devenant une passerelle entre le territoire et les usagers, le numérique a un rôle à jouer au sein des territoires en matière de démocratie participative et inclusive. Les Civic Tech viennent en témoigner concrètement. #3 Faire du numérique un sujet transversal Parce qu’il impacte l’urbanisme, le commerce, la démocratie, l’éducation, le numérique dépasse la seule question des équipements et infrastructures. Pour qu’il bénéficie à tous, partout sur le territoire, ce dernier doit être considéré, non pas uniquement comme un outil, mais comme un sujet économique, social, voire environnemental et écologique à part entière. À ce titre, il doit faire l’objet d’une stratégie construite, réfléchie et inclusive. Deux questions de base sont à se poser : Le numérique sur mon territoire : pour qui ? Pour quoi ? Retrouvez1 Hélène Le Teno1 mardi 6 à 11h201 à la RESSOURCERIE1 31 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS INTERVIEW CROISÉE INCLUSION SOCIALE L’HOMME AU CENTRE DE L’ENTREPRISE : IMPACTS ET BIENFAITS Dans leurs bouches, le principe d’inclusion sociale semble n’obéir qu’à un seul précepte : avoir le bon sens de remettre l’Homme au centre de l’entreprise. Les démarches RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) prennent des formes différentes mais elles ont en commun de parvenir à rendre l’entreprise plus performante durablement, avec des bénéfices collatéraux nombreux, en interne comme en externe. Isabelle Briand et Olivier de Pembroke croisent leur regard et leur expérience sur leur objectif commun d’accroissement du bien-être au travail. Retrouvez Isabelle Briand lundi 5 à 14h15 à la RESSOURCERIE Retrouvez Olivier de Pembroke lundi 5 à 14h15 à l’AGORA Président national du Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise et dirigeant de Tradifret, commissionnaire de transport, Olivier de PEMBROKE œuvre à la diffusion d’une philosophie entrepreneuriale plaçant l’Homme au centre de l’entreprise. LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 32 Responsable ADV (Administration Des Ventes) chez Chronoflex (groupe Inov’On) pendant 10 ans, Isabelle BRIAND a vécu de l’intérieur la libération de l’entreprise. Elle est aujourd’hui responsable développement chez Marge Up, entité du groupe Inov’On, révélatrice de performance globale et responsable, désireuse de réveiller les « talents » au sein des organisations. Comment définiriez-vous tous deux la notion d’« inclusion sociale » ? Isabelle Briand > C’est tout simplement remettre l’Homme au centre de l’entreprise. C’est valoriser l’intelligence collective pour faire naître l’innovation. Olivier de Pembroke > Si la plus grande source de pollution de notre monde est l’humain, cela signifie bien que c’est par lui que viendra le changement. Le seul moyen de sauver le monde est de changer les comportements humains. Cela passe par une conscience individuelle de son impact et de son pouvoir d’action. Quelle forme ce « recentrage sur l’humain », prend-elle dans votre organisation ? IB > Chronoflex est devenue une entreprise libérée. Concrètement, nous intégrons tout le monde dans les processus de décision et d’action. Par exemple, les camions des techniciens sont désormais agencés et équipés sur les recommandations des techniciens eux-mêmes, utilisateurs au quotidien des camions. Le savoir le plus juste est détenu par ceux qui font. ODP > Dans le cadre de mon mandat au Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise, nos adhérents vont être amenés à réfléchir à d’autres voies de développement pour nos entreprises, qui ne soient pas fondées sur les principes du taylorisme et le recours à des ressources épuisables. L’idée est de regarder le développement économique sous un autre angle : en privilégiant les ressources immatérielles. Selon nous, cela passe par quatre canaux : la valorisation des compétences pour dépasser le modèle de vente de biens ou de services, la pertinence qui permet de se considérer comme faisant partie d’un écosystème global qui participe à notre propre croissance dans la durée, la confiance qui nous rend fiables ensemble et sans laquelle aucune action n’est possible, et enfin la santé, pré-requis indispensable à notre capacité d’action sur le long terme. Quels bénéfices observez-vous à cette plus grande inclusion sociale ? IB > Les retombées sont multiples, et entre autres économiques. Mais nous observons surtout un plus grand enthousiasme. Le turn-over des techniciens est passé de 30 à 15 % depuis la libération. ODP > La valorisation des compétences fait grandir la confiance qui augmente elle-même le bien-être… C’est vraiment l’idée du cercle vertueux. En replaçant l’Homme au centre, vous déplacez le curseur de la responsabilité. En quoi les entreprises plus inclusives sont-elles plus performantes économiquement ? IB > Effectivement, la confiance et la responsabilité sont en quelque sorte rendues à chacun. Il existe toujours un dirigeant et des règles, mais dans ce cadre, chacun a les moyens d’agir. Les collaborateurs redécouvrent un sens à leur travail. Ils sont plus engagés, plus sereins, plus épanouis. Les résultats économiques sont vraiment probants. ODP > Changer l’environnement social de nos entreprises permet de changer l’environnement économique et donc l’environnement écologique. Nous devons passer du savoir-faire au savoir-agir, en mettant en place des moyens de rendre chacun plus responsable. Quels sont les freins et les leviers à la mise en œuvre d’un modèle plus inclusif ? ODP > C’est une mutation qui prend du temps. Le levier est individuel avant d’être collectif. Chacun doit prendre conscience de la portée de son action et faire sa part. IB > Le rôle du leader est essentiel ; la démarche n’est valable que si ce dernier a une vraie volonté de lâcher prise sur certains points. C’est un changement de posture qui dépasse le business car c’est toute l’approche du management, de la communication, de la stratégie qui est repensée. Pour être efficiente, la démarche inclusive doit être centrale, globale, transversale et quotidienne. Comment accompagner ces transformations internes ? IB > Il faut former, aider, accompagner. Un coach fait partie de l’équipe RH de Chronoflex. Il intervient sur des problématiques professionnelles mais aussi personnelles, pour les personnes qui le demandent. Il n’est pas simple pour tout le monde de monter sur le créneau de la responsabilité individuelle. ODP > Oui, il est important de connaître ses limites. Je crois, en toute simplicité, que si chacun agit en conscience, nous irons vers un système social, économique et environnemental plus vertueux et plus durable. IB > Toute entreprise peut subir le changement si elle ne se met pas dans le mouvement. Si la prise de conscience peut être individuelle, le mouvement doit être collectif. C’est grâce à tous que pourra se faire la transition. 33 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS Retrouvez les séquences sur l’emploi des jeunes lundi 5 à 14h15 à la BIBLIOTHÈQUE et à la PÉPINIÈRE EMPLOI DES JEUNES COORDONNER ACTEURS ET ACTIONS La course d’obstacles à laquelle de trop nombreux jeunes font face à la sortie de l’école, pose la nécessité de construire de nouvelles dynamiques d’accompagnement ; la réussite reposant à la fois sur les dispositifs et sur la capacité des acteurs de la jeunesse à travailler ensemble. L’ambition est de minimiser la rupture école / emploi, en créant un continuum, véritable parcours du jeune vers l’autonomie et l’emploi durable. Pour cela, l’enjeu est double : piloter et coordonner à la fois les acteurs et les actions. En France 50 % de taux de chômage chez les jeunes qui sortent de l’école sans diplôme La Garantie Européenne pour la Jeunesse L’Initiative pour l’Emploi des Jeunes en France (IEJ) La Garantie Européenne pour la Jeunesse est une initiative qui vise à lutter contre le chômage des jeunes en proposant à ceux de moins de 25 ans, inscrits au chômage ou non, une offre de qualité, dans les 4 mois suivant la fin de leur scolarité ou la perte de leur emploi. Son objectif est d’amener 365 000 jeunes Français vers l’emploi. L’IEJ est l’outil financier de l’Union Européenne de la mise en œuvre de la Garantie Européenne pour la Jeunesse. Elle cible tous les jeunes âgés de moins de 26 ans sans emploi, et ne suivant ni études, ni formation (les NEETs). Cette offre consiste en un emploi, un apprentissage, un stage ou une formation continue ; elle est adaptée aux besoins et à la situation de chacun. Avec 310,2 millions d’euros pour la période 2014-2018, la France est le troisième pays bénéficiaire, derrière l’Espagne et l’Italie. CRÉER UN PARCOURS DU JEUNE VERS L’AUTONOMIE & L’EMPLOI DURABLE LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 34 ARTICLE 3 METTRE EN EMPLOI Accompagnement intensif, bilan professionnel - Alternance Contrats aidés - Emplois d’avenir - Soutien à l’entrepreneuriat Service civique - Etc. ACCOMPAGNER Accompagnement des jeunes diplômés - Appui à l’entrepreneuriat ANI Jeune - Civis renforcé - Etc. Les acteurs : Éducation nationale - Pôle Emploi - Missions locales Conseils Régionaux - APEC - Cap Emploi - Etc 1 2 REPÉRER Plateformes de suivi et d’appui aux décrocheurs Action de la mission de lutte contre le décrochage Service Militaire Adapté (SMA), Journée Défense et Citoyenneté - Etc. Les acteurs : Éducation nationale - Inter-ministériel - Défense - Justice Conseils Départementaux - Etc. 900 000 JOB NEETs* en France (chiffres 2014). * NEET : en anglais, « Neither in Employment nor in Education or Training », désigne les jeunes qui n’ont pas d’emploi et ne suivent pas d’études ni de formation. 35 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS Retrouvez Frédéric Bardeau mardi 6 à 11h20 à la BIBIOTHÈQUE ÉCOLE SIMPLON : quand le numérique sert la réinsertion et l’emploi Frédéric Bardeau, Par Président et co-fondateur de l’école Simplon Trente écoles Simplon, en France et à l’étranger, forment les demandeurs d’emplois, gratuitement, aux métiers du numérique. En quelques mois, elles offrent à un marché de l’emploi en tension des geek opérationnels. Entreprise sociale agréée solidaire (ESUS), Simplon défend une vision du numérique : inclusif, solidaire, générateur de liens et d’emplois. Une école qui déboulonne les idées reçues. Idée reçue #1 Idée reçue #2 Idée reçue #3 Le numérique éloigne les gens Le numérique détruit des emplois On peut avoir deux approches : se connecter au réseau, ou considérer que c’est le réseau qui nous connecte. Chez Simplon, nous pensons que le numérique doit être au service de la réalité et des humains, pour les connecter entre eux. La dimension humaine est très forte dans nos écoles ; la formation est présentielle, dispensée par des enseignants présents en chair et en os. Nous fonctionnons sur un principe d’immersion et d’expérience. Des approches fatalistes prédisent une vague de robotisation destructrice de très nombreux emplois. Nous pensons au contraire que le numérique est éminemment générateur d’emplois. Face à un marché qui fait face à une réelle pénurie de ressources, nous répondons à une forte demande et participons à travers cela à la relocalisation et à la redynamisation des territoires. Une connexion réseau et des compétences : vous pouvez travailler dans le monde entier depuis votre ordinateur en Ardèche ! Décrocheurs, NEETs*, chômeurs de longue durée, seniors, réfugiés… Nous nous adressons à un public sans diplôme et sans expérience, mais avec de la motivation. Par notre pédagogie innovante, nous prouvons que le numérique est accessible à tous, jeunes, moins jeunes, ici, ailleurs,… Mais aussi hommes et femmes ; nous tenons à avoir une parité exemplaire dans nos promotions. 80 % 35 à 50 % 50 salariés au sein des écoles Simplon 1000 pers. formées/an de taux de retour à l’emploi (source : école Simplon) * NEET : en anglais, Neither in Employment nor in Education or Training », désigne les jeunes qui n’ont pas d’emploi et ne suivent pas d’études ni de formation. LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 36 Le numérique est réservé aux ingénieurs sur-diplômés (et aux hommes) de femmes dans chaque promotion ILS CRÉENT DANS DES SECTEURS EN CRISE Xavier Porot Président du Soulier Français www.lesoulierfrancais.com L’entrepreneur au service de la chaussure « made in France » 2007. Année symbolique dans le monde de la chaussure de luxe : la maison Charles Jourdan, grand nom du secteur, dépose le bilan. Priscille Demanche, styliste, remporte le premier prix européen de création en chaussures, lors d’un concours organisé par la ville de Romans-sur-Isère, longtemps considérée comme la capitale de la chaussure de luxe en France. À ses côtés, Xavier Porot, son époux. Ingénieur de formation et un parcours de consultant en management pour de grandes entreprises industrielles, il n’ambitionne pas (encore) de faire carrière dans le monde de la chaussure : « Après ce concours, nous avons été sollicités. Certains trouvaient que nos compétences complémentaires nous prédestinaient à relancer la chaussure en France. Nous n’avions jamais imaginé nous attaquer à un tel chantier. » Et pourtant, chemin faisant, ils créent en 2009, la marque de chaussures haut de gamme, Ellips, et plus tard, Bichette. De développement en développement, de nouvelles opportunités s’invitent dans l’histoire. En 2015, ils rachètent la dernière usine de Charles Jourdan & Stéphane Kélian, remontent l’atelier, retrouvent des savoir-faire dispersés et finalement, parviennent à refabriquer des chaussures de luxe en France.« Au-delà de la fabrication des chaussures de nos marques, notre désir était d’ouvrir notre savoir-faire à d’autres maisons. Le Soulier Français est alors né. » Guichet unique à destination des grandes maisons de luxe, Le Soulier Français met compétences et outils au service des créateurs et les accompagne dans leur projet (conseil sur la conception, la fabrication, la distribution). Une approche entrepreneuriale en laquelle croit Xavier Porot : « Les entreprises sont de plus en plus amenées à s’atomiser et par là-même, à travailler en réseau. Nous avons créé la première plateforme d’accompagnement des grands acteurs de la mode pour les produits chaussants. » Aux manettes de la communication, de l’économie, de la méthodologie, du management, Xavier Porot met en musique une partition destinée « non pas seulement à sauver des emplois mais à en créer. » Xavier Porot est Président du Soulier Français, usine de fabrication de souliers de luxe Made in France et vecteur de dynamisation de la filière de la chaussure en France. Il est aussi co-fondateur des marques de chaussures Ellips et Bichette. www.lesoulierfrancais.com Retrouvez i Xavier Porot i mardi 6 à 9h20 i à la BIBLIOTHÈQUE i 37 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS DES INITIATIVES FSE Rendez-vous à l’Agora, le lundi 5 à 19h15, pour la 1 cérémonie de remise des Trophées des Initiatives FSE ! ère Lancée le 20 juin dernier, la 1ère édition du concours des Trophées Initiatives FSE s’est achevée le 24 octobre avec pas moins de 93 projets reçus par la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle. 13 finalistes, présélectionnés par le jury, concourent dans les 4 catégories ouvertes pour les Trophées FSE 2016 : Emploi des Jeunes Transition Numérique « A’VENIR être en entreprise », Emploi des jeunes Mouvement des Entreprises du Val D’oise « Programme d’accompagnement à la remobilisation et l’insertion des jeunes », Institut de Formation - Vitamine T (IFVT) « Mini entreprise-école de production Icam Toulouse », Ecole de production Toulouse « POPSCHOOL / Programme d’accompagnement, Transition Numérique formation vers les métiers du numérique », POPSCHOOL « Agilité numérique », MEEF Pays de Vitré « Emploi-Store.fr, le site web de Pôle emploi sur l’emploi et la formation », Pôle emploi, Direction expérience utilisateur et digital Développement Durable Innovation Territoriale « Les Cycles- Re », Les Cycles-Re Développement Durable « Brigade de gestion du paysage du Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson », Syndicat mixte de valorisation du Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson « Plateforme mobilité : accompagnement des personnes éloignées de l’emploi vers une mobilité autonome et durable », WIMOOV « La recherche et développement chez Cocagne : construire les entreprises solidaires de demain », Réseau Cocagne « Accompagnement à l’insertion professionnelle Innovation territoriale des populations éloignées de l’emploi », Association pour l’accompagnement et la formation « Mixité Professionnelle F / H - Mixt’tours », Mission Locale du Pays de Cornouaille « Mutations économiques et développement des compétences à l’échelle d’un territoire rural », Autunois Morvan Développement Formation Ce soir, lundi 5 décembre, à 19h15 : nous nous retrouvons à l’Agora pour attribuer les Trophées d’OR, d’ARGENT et de BRONZE ! À l’occasion d’un vote interactif, vous déterminez l’ordre de classement des projets candidats dans chaque catégorie. Votre vote constitue 60% de la note finale (40% pour le jury dont la composition vous est présentée ci-dessous). À la fin de la cérémonie, vous élisez également votre « Coup de Cœur » parmi les 13 finalistes en attribuant le « Prix du public » toutes catégories confondues. La cérémonie est animée par Nicolas Rossignol, Président bénévole de l’association « Tout le monde chante contre le cancer ». Chaque équipe dispose de 3 minutes pour vous convaincre que son projet est le Trophée d’Or de sa catégorie. LE JURY Carine Chevrier Présidente du Jury Déléguée générale à l’emploi et à la formation professionnelle Corinne Vaillant Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle, Sous-directrice du FSE Séverine Leguillon Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle, Cheffe du Département des Synthèses LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 38 Cécile Jolly France Stratégie, Economiste au département Travail emploi et compétences Adeline Mongrué Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise, Secrétaire Générale Nicolas Farvaque Orseu, Directeur du pôle Recherche Samuel Tiercelin Open Odyssey, Directeur LE ÉDITION 2016 DES INITIATIVES FSE CIVIQUE ET SOLIDAIRE Développement Durable & Esprit Solidaire Le Village des Initiatives FSE 2016 est sensible aux enjeux du développement durable. Il s’engage en faveur de démarches plus respectueuses de l’environnement. Nous avons ainsi veillé à ce que votre magazine soit imprimé sur du papier recyclé, que les sapins de la Place soient issus de forêts gérées durablement (certification PEFC) et que votre chaise puisse être adoptée. Dès la fin de l’événement, vous pouvez emmener avec vous les tabourets cartonnés de cette nouvelle édition. Vous les trouverez facilement sur les différents espaces de travail ! Petit bémol : malgré l’originalité et le style attrayant des mobiliers et des assises de la RESSOURCERIE, vous ne pourrez pas repartir avec :-) En effet, LA RESSOURCERIE DE L’ÎLE s’associe à l’événement en nous prêtant quelques uns de ces meubles en exposition pour un environnement de travail idéal. Grâce à eux, la RESSOURCERIE s’imprègne d’une atmosphère très feutrée. Même démarche pour le cadeau du participant que nous sommes allés chercher auprès de la Librairie du 104, « Le Merle Moqueur », pour partager ensemble l’esprit durable et circulaire propres à cette édition. MERCI ! Le Village FSE, c’est d’abord une aventure collective ! La Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle et ses partenaires remercient celles et ceux qui se sont mobilisés à leurs côtés pour cette 4ème édition : L’Agence Gens d’événement pour sa réactivité, son professionnalisme et l’imagination inspirante de ses équipes dans la préparation matérielle du Village FSE (et des trophées ! ). Un grand merci pour ces six mois passés ensemble ! Quattrolibri, Open Odyssey, Groupe Amnyos, Eurêka 21 ainsi que l’ensemble des animateurs et animatrices pour la préparation agile et réactive des séquences de l’édition 2016. 22 temps d’échanges, et plus de 120 intervenants ! Un record ! Aurélie Jeannin (La Petite Maison à Plumes), rédactrice de la partie magazine du programme, pour sa plume incomparable et son style qui sait rendre simples et limpides des sujets foisonnants et complexes. Enfin l’agence Oxygen et les étudiants journalistes de l’ISCPA-Paris pour leur restitution de l’événement sous leurs regards disruptifs de jeunes adultes. Directeur de la publication : Corinne Vaillant, DGEFP - Rédacteur en chef : Christophe Garnier, DGEFP - Rédaction : Aurélie Jeannin, La Petite Maison à Plumes - Création graphique et mise en page : Gens d’événement - Crédits photos : © Thierry Marro, France Stratégie, p. 30 - © Fotolia Un grand merci aux intervenants et témoins sollicités pour ce magazine : Carine Chevrier, Jean Pisani-Ferry, Cécile Jolly, Tristan Klein, Julien Dossier, Samuel Tiercelin, Jocelyn Blériot, Thomas Huriez, Nicolas Froissard, Maxime de Rostolan, Sandrine Aboubadra-Pauly, Hélène Le Teno, Isabelle Briand, Olivier de Pembroke, Frédéric Bardeau et Xavier Porot. 39 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS LE LE PLAN DES INITIATIVES FSE PLAN DU VILLAGE FSE/NIVEAU 0 PLAN DU VILLAGE FSE/NIVEAU 0 PLAN DU VILLAGE FSE/NIVEAU 0 AN DU VILLAGE FSE/NIVEAU 0 Ret Ret ic ic D D Fra Fra C C Ret ic Ret D Con ic Fra D C Con Fra C Con Con BAGAGERIE LABO LABO LABO AGORA AGORA vers LA PLACE RESSOURCERIE LA PLACE PÉPINIÈRE ACCUE ACCUEI ACCUEILRESSOURCERIE vers AGORA AGORA BIBLIOTHÈQUE ACCUEIL LA PLACE LA PLACE BIBLIOTHÈQUE Po PÉPINIÈRE Vo en Vo 5 ru en 5 ru vers vers RESSOURCERIE LABO BAGAGERIE Po RESSOURCERIE PÉPINIÈRE PÉPINIÈRE BIBLIOTHÈQUE BIBLIOTHÈQUE Po Po Lundi 05 Décembre de 16h30 à 18h15 Ven Lundi 05 Décembre de 16h30 à 18h15 « Je Ven « Je PLAN DU VILLAGE FSE/NIVEAU -1 PLAN DU VILLAGE FSE/NIVEAU -1 PLAN DU VILLAGE FSE/NIVEAU -1 AN DU VILLAGE FSE/NIVEAU -1 vers LA PLACE vers LA PLACE RESSOURCERIE vers LA PLACE vers LA PLACE RESSOURCERIE RESSOURCERIE RESSOURCERIE Les initiatives continuent ! www.villagefse.fr et www.fse.gouv.fr Le Village des Initiatives FSE est cofinancé par le Fonds social européen dans le cadre du PON «Emploi et Inclusion en Métropole» 2014-2020 LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 40