Possibles et imaginables - La Petite Maison à Plumes

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Possibles et imaginables
Magazine du Village des Initiatives du Fonds Social Européen
Fonds Social Européen
Magazine de l’événement « Le Village des Initiatives du FSE »
Conception éditoriale
Interviews
Écriture
Articles, interviews, portraits
40 pages : 20 pages
de programme / 20 pages
de magazine
Format 20 x 27 cm
Avec :
Gens d’événement, agence
événementielle
À découvrir aussi
Voir l’extrait
LE
LE
DES INITIATIVES FSE
Possibles
et imaginables
5 & 6 Décembre 2016
Edito............................... p.3
Programme................... p.4-5
Intervenants............... p.6-13
Magazine.................. p.18-37
Les Trophées FSE............ p.38
1 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
LE
DES INITIATIVES FSE
BIENVENUE !
Les Sapins des Possibles
et des Imaginables !
Venez décorer avec nous Les Sapins des Possibles
le lundi 5 décembre de 16h30 à 19h sur la Place.
Ces sapins ne sont pas ordinaires : ils sont certifiés
PEFC et issus de forêts gérées durablement.
Au fil de l’édition 2016, ils deviendront
le reflet de votre imagination.
L’occasion de faire vivre ensemble
l’esprit solidaire et convivial
du Village FSE.
Cuicuitons ensemble
pendant le Village FSE !
Un fil Twitter vous permet
de poser vos questions à
nos intervenants pendant
les séquences.
Rendez-vous
sur les espaces de travail.
Vous voulez
les temps forts
du Village couchés
sur papier à l’issue de
cette édition 2016 ?
Prenez la pose !
Mardi 6 décembre,
vos créations autour des sapins
deviennent le décor
d’un studio photo.
Il est encore possible de vous inscrire
à la conciergerie pour recevoir l’exemplaire
de la Gazette qui sera rédigée à l’issue
de nos deux jours de travaux.
Repartez de notre édition 2016
avec un souvenir marquant
et durable du Village
(Animation ouverte
de 8h à 13h30 sur la Place).
TRÈS BONS TRAVAUX !
Le Village des Initiatives FSE
est cofinancé par le Fonds
social européen dans le cadre
du PON «Emploi et Inclusion
en Métropole» 2014-2020
LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 2
EDITO
Bienvenue
au Village FSE !
Organisé par le Ministère en charge de l’emploi (Délégation
générale à l’emploi et à la formation professionnelle) en
partenariat avec Régions de France, France Stratégie, le Centre
des Jeunes Dirigeants d’entreprise et la Commission européenne,
le Village FSE se veut un moment unique pour parler des
nouvelles approches autour de la révolution numérique et de
la transition écologique.
Tout au long des deux jours, cinq espaces, que nous avons baptisés
Agora, Bibliothèque, Ressourcerie, Labo et Pépinière vous
accueillent pour un programme de rencontres en simultanée :
Les Ateliers pour écouter et poser vos questions à nos
intervenants sur les grands enjeux de la prochaine décennie ;
Les Campus des projets pour aller à la rencontre des finalistes
des Trophées des Initiatives FSE et challenger vos pratiques
du terrain ;
Les Master Classes pour un jeu de questions-réponses privilégié
avec un(e) expert(e) de haut niveau.
Pourquoi ne pas participer également à un « Jeu sérieux »
au Grand Central, le restaurant du CENTQUATRE ? Cette
alternative vous est ouverte de 16h30 à 18h15 le lundi et
à la Ressourcerie dès 18h15 le même jour.
Des animations vont également rythmer la vie du Village,
fidèles à l’esprit d’incubateur d’art urbain du CENTQUATRE.
Prêtez l’oreille à notre voix off qui vous guidera pendant la
durée de l’événement !
Pourquoi partir si tôt le lundi ? Restez avec nous pour la remise
des Trophées « Initiative FSE » : les treize finalistes de
notre concours vous donnent rendez-vous à 19h15 pour une
cérémonie interactive et conviviale.
Nous espérons que ces journées feront émerger des solutions
innovantes et des idées nouvelles pour tous les acteurs présents.
D’ici là, nous vous souhaitons un temps de travail fécond,
convivial et riche de rencontres.
3 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
LUNDI
5
DÉC.
12 : 30
ACCUEIL - CAFÉ DES PARTICIPANTS
13 : 45
INAUGURATION DU VILLAGE
5 SÉQUENCES
AU CHOIX
14 : 15
AGORA
BIBLIOTHÈQUE RESSOURCERIE
PÉPINIÈRE
LABO
« Economie verte,
verdissement
des métiers :
enjeu d’emplois,
enjeu d’entreprises »
« IEJ, Garantie
« Apprenantes,
européenne pour
libérées
la Jeunesse : élargir
ou responsables :
les partenariats,
rendre les entreprises
mieux repérer,
plus inclusives »
mieux accompagner »
« Faire le pari
des jeunes adultes,
c’est possible ! »
« Accompagner
l’innovation pour
l’emploi : la parole
aux territoires ! »
C
Intervenants ..... p.6
Enjeux .............. p.14
Le mag ............ p.23
Intervenants ..... p.7
Enjeux ............... p.14
Le mag ............. p.35
5 SÉQUENCES
AU CHOIX
18:15
Intervenants ....... p.6
Le mag .............. p.31
INTERLUDE
16 :15
16:20
Intervenants ........... p.7
Intervenants ............. p.6
Enjeux ..................... p.15 Enjeux ...................... p.14
Le mag ................... p.32 Le mag ............. p.30, 34
C
AGORA
BIBLIOTHÈQUE RESSOURCERIE
« L’économie
circulaire,
un territoire
prometteur
pour l’emploi »
« L’économie
sociale et solidaire,
un levier pour
la transition
des territoires et
l’innovation sociale »
Intervenants ............. p.8
Enjeux ..................... p.14
Le mag ............. p.22, 24
Intervenants ....... p.9
Enjeux ................. p.15
Le mag ............... p.26
« S’engager
pour la diversité
dans les
entreprises »
PÉPINIÈRE
LABO
« Tirer le plein
parti de la transition
numérique ! »
« Le temps est
venu d’agir pour
le développement
durable ! »
C
Intervenants ..... p.9
Enjeux ............... p.15
Intervenants ........... p.8
Enjeux .................... p.16
Le mag .................. p.29
C
Intervenants ........... p.8
Enjeux .................... p.14
Le mag ............ p.22-23
« JEUX SÉRIEUX » À LA RESSOURCERIE
EN PARTENARIAT AVEC LE CENTRE DES JEUNES DIRIGEANTS D’ENTREPRISE
LE STAND PARTAGÉ DGEFP/FRANCE STRATÉGIE/CENTRE DES JEUNES DIRIGEANTS
VOUS ACCUEILLE SUR LA PLACE POUR VOUS PRÉSENTER LEURS ACTUALITÉS.
19:15
CÉRÉMONIE DE REMISE DES TROPHÉES « INITIATIVES FSE » 2016
20:30
COCKTAIL
La séquence en + : des « JEUX SÉRIEUX »
vous attendent entre 16h30 à 18h15 au GRAND CENTRAL
Ateliers : pour écouter et poser vos questions à nos intervenants
sur les grands enjeux de la prochaine décennie ;
Campus des projets : pour aller à la rencontre des finalistes des Trophées
C des Initiatives FSE et challenger vos pratiques du terrain ;
Master Classes : pour un jeu de questions-réponses privilégié
M avec un(e) expert(e) de haut niveau.
LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 4
vrez nts
u
o
c
Dé ervena s
ce
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l e s i s s é q u e n1 3
de . 6 à
p
MARDI
6
DÉC.
ACCUEIL - CAFÉ DES PARTICIPANTS
8 : 00
9 : 00
5 SÉQUENCES
AU CHOIX
9 : 20
RENCONTRE CROISÉE « L’EMPLOI ET LE NUMÉRIQUE »
AGORA
BIBLIOTHÈQUE RESSOURCERIE
« La transition
numérique : demain,
quels impacts sur
l’emploi et les formes
de travail ? »
« Créer
de l’emploi
dans des secteurs
en crise,
c’est possible ! »
« Piloter les
programmes du FSE :
que nous apprennent
les évaluations
2007-2013 ?»
Le mag............... p.20-21
PÉPINIÈRE
LABO
« Développer
les PME/TPE :
mutualisation
des compétences,
solidarité
interentreprises
et dynamique
territoriale »
« Réussir
le changement :
le semestre
européen »
M
Intervenants ........... p.10 Intervenants ........... p.11
Enjeux ..................... p.16 Enjeux ..................... p.17
Le mag ...... p.28, 29, 30 Le mag ...... p.25, 27, 37
11: 15
5 SÉQUENCES
AU CHOIX
11:20
Intervenants ...... p.11
Enjeux ................ p.17
M
Intervenants ...... p.10
Enjeux ................ p.17
Intervenants ...... p.10
Enjeux ................ p.16
PÉPINIÈRE
LABO
« Egalité
professionnelle,
non-discrimination
et développement
durable : comment les
principes horizontaux
structurent la mise
en oeuvre du FSE »
« Communiquer
sur vos projets FSE :
tirer le meilleur
parti des réseaux
sociaux »
INTERLUDE
AGORA
BIBLIOTHÈQUE RESSOURCERIE
« PME/TPE :
prendre le virage
du numérique
pour l’emploi
et la formation »
« Le numérique,
un facteur
d’intégration
et de créativité pour
les moins qualifiés »
« Innovation
territoriale
et transformation
numérique,
les nouvelles
opportunités
pour l’emploi »
M
Intervenants ............. p.12 Intervenants ............. p.13 Intervenants ............. p.13
Enjeux ...................... p.16 Enjeux ...................... p.16 Enjeux ...................... p.16
Le mag ............... p.28-29 Le mag ....... p.28, 29, 36 Le mag ......... p.28, 29, 31
Intervenants ...... p.12
Enjeux ................ p.17
M
Intervenants ...... p.12
Enjeux ................. p.17
LES CONCLUSIONS DU VILLAGE : VU ET ENTENDU EN 2016 !
14:30
FIN DU VILLAGE
LA PLACE
W.C
13:30
LA PÉPINIÈRE
LA RESSOURCERIE N-1
Accueil
LE LABO
W.C
L’AGORA
LA BIBLIOTHÈQUE
Entrée
GRAND CENTRAL
5 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
Lundi 5 décembre
nos intervenants de 13h45 à 16h15
Facilitateur de la journée :
Julien Dossier, Fondateur et Dirigeant de Quattrolibri.
14h15
LABO
« Accompagner l’innovation pour
l’emploi : la parole aux territoires ! »
Animateur :
Hervé FOURNIER, Directeur de Terra 21
Projets :
14h15
« Accompagnement à l’insertion professionnelle
des populations éloignées de l’emploi »,
Association pour l’accompagnement et la formation,
AGORA
« Mixité Professionnelle F / H - Mixt’tours »,
Mission Locale du Pays de Cornouaille,
« Economie verte,
verdissement des métiers :
enjeu d’emploi, enjeu d’entreprises »
« Mutations économiques et développement des
compétences à l’échelle d’un territoire rural »,
Autunois Morvan Développement Formation.
Sur le mag p.31
Animateur :
Tristan KLEIN, Adjoint au Chef de la mission Appui au Déploiement
des programmes, Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle
Intervenants :
Cécile JOLLY, Economiste au département Travail emploi et compétences,
France Stratégie,
Jacques PALLAS, Maire de Saint-Georges-sur-Arnon,
Bruno GENTY, Vice-Président, Conseil économique, social et environnemental,
Damien CARÊME, Maire de Grande-Synthe,
Olivier de PEMBROKE, Président national du Centre
des Jeunes Dirigeants d’entreprise,
Hervé FULBERT, Directeur sectoriel Industrie,
Direction de l’Ingénierie et de l’Innovation
Pédagogique, AFPA.
LA PLACE
Lieu de l’inauguration
Sur le mag p. 23
14h15
PÉPINIÈRE
« Faire le pari des jeunes adultes,
c’est possible ! »
13H45 > INAUGURATION DU VILLAGE
Myriam EL KHOMRI,
Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation
professionnelle et du Dialogue social,
Stéphanie VON EUW,
Vice-Présidente du Conseil régional ÎIe-de-France,
en charge des Affaires Européennes,
Représentante de Régions de France,
Animateur :
Vincent ROUE, Economiste, consultant, Groupe AMNYOS
Projets :
« A’VENIR être en entreprise »,
Mouvement des Entreprises du Val D’oise,
« Programme d’accompagnement à la remobilisation
et l’insertion des jeunes », Institut de Formation - Vitamine T (IFVT).
« Mini entreprise, école de production Icam Toulouse »,
Ecole de production Toulouse.
Michel SERVOZ,
Directeur général, Direction générale Emploi,
affaires sociales et inclusion, Commission européenne.
LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 6
Sur le mag p. 30, 34
14h15
RESSOURCERIE
« Apprenantes,
libérées ou responsables :
rendre les entreprises plus inclusives »
Animateur :
Samuel TIERCELIN, Directeur d’Open Odyssey
Intervenants :
Vous trouverez
la RESSOURCERIE
sous la BIBLIOTHÈQUE
Salima BENHAMOU, Cheffe de projet mutations du travail, France Stratégie,
Hélène VALADE, Présidente de la plateforme RSE,
Isabelle BRIAND, Responsable développement, Chronoflex,
Emmanuelle CUGURNO, Directrice insertion et logement,
Conseil départemental de la Creuse,
Karine GINGREAU, Responsable stratégie Emploi/RSE/Offre globale
aux Entreprises, Nantes Métropole,
Myriam COUTY-MORIN, Fondatrice
et Dirigeante, Empreinte positive
14h15
Sur le mag p. 32
BIBLIOTHÈQUE
« IEJ, Garantie européenne
pour la Jeunesse : élargir les partenariats,
mieux repérer, mieux accompagner »
Vous êtes entré(e)
par ici
Animateur :
François de LAVERGNE, Directeur associé, Europe et international, Groupe AMNYOS
Intervenants :
Mohamed HARFI, Chef de projet enseignement supérieur recherche et innovation, France Stratégie,
Caroline MECHIN, Adjointe à la Cheffe de Département - Cheffe du Pôle Europe & International,
Département des Synthèses, DGEFP,
Vera WEISGERBER, Cheffe de projet Garantie pour la Jeunesse,
Agence pour le développement de l’emploi (ADEM), Luxembourg,
Alexia MAVROS, Cheffe de projets, Direction services et développement, OPCALIA,
Ekaterina TRAVKINA, Analyste, Développement économique
et création locale d’emplois (LEED), OCDE,
Myriam MESCLON-RAVAUD, Sous-directrice des Parcours d’accès à l’emploi, DGEFP,
Tina OLSSON LEANDER et Rebecca MOLIN,
Cheffes de projet, municipalité d’Ånge, Suède,
France de LANGENHAGEN, Responsable du Pôle de lutte
contre le décrochage scolaire, département Recherche, développement,
innovation et expérimentation, Direction générale
de l’enseignement scolaire.
Sur le mag p.35
GRAND CENTRAL
16H15 > INTERLUDE
Pour se retrouver
autour d’un café
Sly JOHNSON,
beat boxeur, rappeur, Dj, chanteur.
7 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
Lundi 5 décembre
nos intervenants de 16h20 à 19h15
Facilitateur de la journée :
Julien Dossier, Fondateur et Dirigeant de Quattrolibri.
16h20
LABO
« Le temps est venu d’agir
pour le développement durable ! »
Animateur :
Hervé FOURNIER, Directeur de Terra 21
Projets :
16h20
AGORA
« L’économie circulaire,
un territoire prometteur pour l’emploi »
« Les Cycles-Re », Les Cycles-Re
« Brigade de gestion du paysage du Grand Site de France
Solutré Pouilly Vergisson », Syndicat mixte de valorisation
du Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson,
« Plateforme mobilité : accompagnement des personnes éloignées
de l’emploi vers une mobilité autonome et durable », WIMOOV,
« La recherche et développement chez Cocagne :
construire les entreprises solidaires de demain »,
Réseau Cocagne.
Sur le mag p. 22, 23
Animateur :
Julien DOSSIER, Fondateur et Dirigeant de Quattrolibri
Intervenants :
Michel LEDUC, Président du Réseau des Ressourceries,
Julie BENOÎT, Architecte, Responsable du Pôle
Recherche et développement, Association Bellastock,
Jocelyn BLERIOT, Directeur Général, Fondation Ellen MacArthur,
Christine CABAU, Directrice Générale, Grand Port Maritime de Marseille,
Emmanuelle MARCHAND, Chargée de mission GPECT,
Maison de l’Emploi, de l’Insertion et de la Formation
du bassin d’emploi de Rennes.
Sur le mag p. 22, 24
16h20
PÉPINIÈRE
«Tirer le plein parti
de la transition numérique ! »
18H15 - 19H15
Le stand partagé
DGEFP/France Stratégie/Centre des Jeunes Dirigeants
vous accueille sur la PLACE pour vous présenter
leurs actualités.
Animateur :
Vincent ROUE, Economiste, consultant, Groupe AMNYOS
Projets :
« POPSCHOOL / Programme d’accompagnement,
formation vers les métiers du numérique », POPSCHOOL,
« Agilité numérique », MEEF Pays de Vitré,
« Emploi-Store.fr, le site web de Pôle emploi
sur l’emploi et la formation »,
Pôle emploi, Direction expérience utilisateur et digital.
Sur le mag p. 29
LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 8
16h20
RESSOURCERIE
« S’engager pour la diversité
dans les entreprises »
Animatrice :
Estelle BARTHELEMY, Directrice générale adjointe, Mozaïk RH
Intervenants :
Vous trouverez
la RESSOURCERIE
sous la BIBLIOTHÈQUE
Christel GILLES , Cheffe de projets « Croissance et Emploi »
et Clément DHERBÉCOURT, Chef de projet « Inégalité, Mobilité sociale,
Transmissions intergénérationnelles », France Stratégie,
André DEWEZ, Coordinateur FSE France, Direction générale emploi,
affaires sociales et inclusion, Commission européenne,
Laureline ANDRAU, Adjointe à la Cheffe du Département Pôle emploi, DGEFP,
Florence JOUANNY, Chargée de mission « Label Diversité »,
Département Pôle emploi, DGEFP,
Marine BILLIARD, Dirigeante, St Honoré Cleaning,
Sonia HAMOUDI, Conseillère Emploi et Formation,
Conseil économique social et environnemental,
Clémence LEVESQUE, Chargée de mission
Emploi, auprès du défenseur des droits.
16h20
BIBLIOTHÈQUE
« L’économie sociale et solidaire,
un levier pour la transition
des territoires et l’innovation sociale »
Vous êtes entré(e)
par ici
Animateur :
Séverine BRESSAUD, Co-fondatrice d’Eurêka 21
Intervenants :
Nicolas FROISSARD, Vice-Président du Groupe SOS,
Séverine LEGUILLON, Cheffe du Département des Synthèses, DGEFP,
Prunelle GORGET, Responsable du programme « Innovation sociale », AVISE,
Christophe CHEVALIER, PDG du Groupe Archer,
Jiri PLECITY, Chef de l’unité France, Pays-Bas,
Belgique et Luxembourg, Direction générale Emploi,
affaires sociales et inclusion, Commission européenne.
Sur le mag p. 26
GRAND CENTRAL
Pour se retrouver
autour d’un café
ou jouer à un « Jeu sérieux »
entre 16h30 et 18h15
9 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
Mardi 6 décembre
nos intervenants de 9h00 à 11h15
Facilitateur de la journée :
Julien Dossier, Fondateur et Dirigeant de Quattrolibri.
9h20
LABO
« Réussir le changement :
le semestre européen »
Animateurs :
9h20
AGORA
« La transition numérique :
demain, quels impacts sur l’emploi
et les formes de travail ? »
Animatrice :
Caroline MECHIN,
Adjointe à la Cheffe de Département Cheffe du Pôle Europe et International,
Département des Synthèses, DGEFP,
Philippe DEMOUGIN,
Responsable Semestre Européen France,
Direction générale Emploi, Affaires sociales et Inclusion,
Commission européenne.
Odile CHAGNY, Economiste, animatrice du réseau Sharers & Workers,
Institut de Recherche Economique et Sociale (IRES)
Intervenants :
Emmanuelle PROUET, Cheffe de projet, réformes du marché du travail, France Stratégie,
Nicolas LE RU, Chef de projet, prospective des métiers et des qualifications, France Stratégie,
Bernard GAZIER, Professeur à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Membre du Comité
scientifique de la Fondation Travailler Autrement,
Olivier CHARBONNIER, Directeur général du Cabinet Interface
et co-fondateur du Laboratoire DSides,
Anna BYHOVSKAYA, Conseillère politique, Commission syndicale consultative
auprès de l’OCDE » (TUAC) spécialiste de l’économie digitale et des politiques
d’innovation et de formation,
Vincent HUGUET, PDG de la Plateforme HopWork.
LA PLACE
lieu de la
Rencontre croisée
Sur le mag p. 28, 29, 30
9h20
PÉPINIÈRE
9H00 > RENCONTRE CROISÉE
« L’EMPLOI ET LE NUMÉRIQUE »
Carine CHEVRIER,
Déléguée générale à l’emploi
et à la formation professionnelle,
et Jean PISANI-FERRY,
Commissaire général de France Stratégie.
Sur le mag p. 20-21
LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 10
« Développer les PME/TPE :
mutualisation des compétences,
solidarité interentreprises
et dynamique territoriale »
Animateurs :
David ANGLARET, Adjoint à la Cheffe de mission,
Mission Anticipation et développement de l’emploi, DGEFP,
Elisa BAILLON, Responsable du service
Mutations de l’emploi et des compétences,
Département Politiques de l’Emploi, DIRECCTE Île-de-France.
Avec les témoignages des projets Pass Compétences
Île-de-France, Alizé Bourgogne et GELIB.
Sur le mag p xx
9h20
RESSOURCERIE
« Piloter les programmes du FSE :
que nous apprennent les évaluations
2007-2013 ? »
Animateurs :
Sophie BONNOT-BENSAADOUN, Consultante en politiques publiques, Groupe AMNYOS,
Tristan KLEIN, Adjoint au Chef de la mission Appui au Déploiement des programmes, DGEFP
Vous trouverez
la RESSOURCERIE
sous la BIBLIOTHÈQUE
Intervenants :
Rozenn DESPLATZ, Responsable de l’évaluation des politiques publiques,
France Stratégie,
Philippe ZAMORA, Sous-Directeur Suivi et Evaluation des Politiques
d’Emploi et de Formation, DARES,
Louis VERVLOET, Délégué Général, Agence FSE Flandre (Belgique),
Laurent CAILLAUD,
Chargé d’évaluation des Programmes européens,
Conseil régional Nouvelle Aquitaine.
9h20
BIBLIOTHÈQUE
« Créer de l’emploi
dans des secteurs en crise,
c’est possible ! »
Vous êtes entré(e)
par ici
Animatrice :
Julie DUMONT, Consultante, Concertation Conseil, Groupe Didaxis
Intervenants :
Maxime de ROSTOLAN, Directeur de « Fermes d’Avenir »,
Xavier POROT, Président du Soulier Français,
Jean-Baptiste GRISON, Chercheur, CERAMAC,
Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand,
Bruno DEPALLE, Président, Les Ateliers de la Bruyère,
Thomas HURIEZ, Gérant et fondateur de l’entreprise Modetic,
fondateur de la marque 1083.
Sur le mag p. 25, 27, 37
GRAND CENTRAL
11H15 > INTERLUDE
9 O’CLOCK :
Collectif de 3 Djs,
triple champion du monde DMC (Disco Mix Club)
Pour se retrouver
autour d’un café
11 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
Mardi 6 décembre
nos intervenants de 11h20 à 13h30
Facilitateur de la journée :
Julien Dossier, Fondateur et Dirigeant de Quattrolibri.
11h20
LABO
« Communiquer sur vos projets FSE :
tirer le meilleur parti
des réseaux sociaux »
11h20
AGORA
« PME/TPE :
prendre le virage du numérique
pour l’emploi et la formation »
Animateurs :
Raphaëlle GOUDET,
Directrice de clientèle, Agence Angie+1,
Virgile JOUANNEAU,
Directeur associé, Agence Angie+1
Animateur :
Florian HERVEOU, Responsable des programmes pour Starts-up, Start-up Palace
Intervenants :
Sandrine ABOUBADRA-PAULY, Cheffe de projet Prospective des Métiers
et des Qualifications, France Stratégie,
Olivia DA SILVA, Directrice Métier, Agefos PME,
David GUILLEMETZ, Dirigeant, Cabinet d’expertise comptable Pwc-Amiens,
Thierry LEBOUCQ, Dirigeant, Greenspector,
Nicolas BALEYDIER, Responsable des Programmes numériques,
Agence Régionale de Développement des Territoires d’Auvergne
LA PLACE
Sur le mag p. 28, 29
11h20
PÉPINIÈRE
« Egalité professionnelle, nondiscrimination et développement durable :
comment les principes horizontaux
structurent la mise en œuvre du FSE »
Animateurs :
INFORMATION :
Les tabourets du Village FSE sont durables
et réutilisables : emportez-les !
LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 12
Tristan KLEIN, Adjoint au Chef de la mission Appui
au Déploiement des programmes, Délégation générale
à l’emploi et à la formation professionnelle,
Christel GILLES, Cheffe de projets « Croissance et Emploi »
et co-responsable de la mission sur le coût économique
des discriminations, France Stratégie,.
11h20
RESSOURCERIE
« Innovation territoriale
et transformation numérique,
les nouvelles opportunités pour l’emploi »
Animateur :
Julien DOSSIER, Fondateur et Dirigeant de Quattolibri
Intervenants :
Vous trouverez
la RESSOURCERIE
sous la BIBLIOTHÈQUE
Maud FRANCA, Directrice adjointe du Programme d’Investissement
d’Avenir (PIA) en charge du numérique, Caisse des Dépôts et Consignations,
Sophie GARRIGOU, Responsable du PIA Mobilité, ADEME,
Hélène LE TENO, Directrice Entreprises, Auxilia,
Bernard STIEGLER, Directeur,
Institut de recherche et d’innovation,
Céline COLUCCI, Directrice, Les Interconnectés.
Sur le mag p. 28, 29, 31
11h20
BIBLIOTHÈQUE
« Le numérique,
un facteur d’intégration et de créativité
pour les moins qualifiés »
Vous êtes entré(e)
par ici
Animateur :
Jean-Marc THIEBAUT, Directeur des Programmes, Open Odyssey
Intervenants :
Lionel JANIN, Adjoint au Directeur, Département développement durable et numérique, France Stratégie,
Reynald CHAPUIS, Directeur de l’Expérience Utilisateur et du Digital, Direction générale, Pôle emploi,
Olivier CROUZET, Directeur pédagogique, Ecole 42,
Charles-Edouard VINCENT, Fondateur de Lulu dans ma rue,
Etienne BILLET, Administrateur du fonds de dotations ADN’Ouest,
Jean DEYDIER, Directeur de We tech care, Emmaüs Connect,
Mickaël MARTEL, Responsable des programmes,
Maison de l’initiative et de l’Emploi de Roubaisis,
Frédéric BARDEAU, Président et co-fondateur, Simplon.co.
Sur le mag p. 28, 29, 36
GRAND CENTRAL
Pour se retrouver
autour d’un café
Et à 13h30 rendez-vous pour le mot de la fin
Les étudiants journalistes de l’ISCPA Paris partagent avec nous les coulisses,
les prises de parole et les réactions vues et entendues pendant nos travaux.
13 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
C’EST LUNDI,
ON VOUS EMMÈNE
VERS QUELS ENJEUX ?
TRANSITION
ÉCOLOGIQUE
Economie verte, verdissement des métiers,
économie circulaire :
le temps est venu de changer.
JEUNES ADULTES
Emploi des jeunes en difficulté :
décloisonnons nos pratiques
pour mieux repérer et accompagner.
En avril 2013, le Conseil de l’Union européenne adoptait
la Recommandation (2013/C 120/01) sur l’établissement
d’une Garantie pour la Jeunesse, par laquelle il invitait les
Etats membres à « veiller à ce que tous les jeunes de moins de
25 ans se voient proposer un emploi de qualité, une formation,
continue, un apprentissage ou un stage dans les quatre mois
suivant la perte de leur emploi ou leur sortie de l’enseignement
formel… ». À la suite, des plans nationaux ont été adoptés par
les Etats membres et une mobilisation spécifique, l’Initiative
pour l’Emploi des Jeunes (IEJ), est venue en appui dans les
régions les plus touchées par le chômage des jeunes. La France
a choisi de se doter d’un Programme opérationnel spécifique
national IEJ, adopté en juillet 2014.
En France, l’objectif commun est d’articuler et de renforcer la
mobilisation des leviers existants pour répondre aux besoins
spécifiques des jeunes selon leur éloignement du marché du
travail. Il s’agit de progresser vers une offre intégrée et cohérente
pour les jeunes en difficultés, en priorité les jeunes NEETs.
De fait, des solutions de repérage, de prise en charge et
d’accompagnement existent en partie mais ont besoin d’être
complétées, renouvelées et surtout articulées entre elles
pour assurer des parcours continus et suivis des jeunes vers la
formation qualifiante, l’emploi durable et l’entrepreneuriat.
Comment les opérateurs engagés dans ces démarches, y compris
les porteurs de projets de l’IEJ, répondent-ils aujourd’hui à
l’enjeu crucial des partenariats entre opérateurs ? Quels sont les
décloisonnements encore nécessaires ? Quels sont les nouveaux
outils de repérage et de suivi à construire et à partager ?
L’Accord de Paris signé à l’issue de la COP21 nous engage à une
réduction massive de nos émissions de gaz à effet de serre dans
un temps court : nous devons viser la neutralité carbone d’ici
2050. Les changements à venir vont toucher non seulement
l’organisation des flux logistiques, l’aménagement des locaux
et usines mais également les modèles économiques de toutes
les entreprises, de manière plus ou moins intensive : certaines
entreprises des secteurs productifs sont impactées au titre de
leurs fonctions support, d’autres au titre de leur cœur de métier.
L’enjeu se décline donc sur deux plans : le verdissement de
métiers dont la finalité n’est pas la contribution à l’économie
verte (entreprises de loisir, de la distribution, de la santé, services
financiers…) ; le verdissement des métiers dont la finalité est
la contribution à l’économie verte (principalement les secteurs
de la mobilité, de la construction, de l’alimentation, et l’essentiel
du secteur manufacturier). Comment recruter, comment changer
de taille et adapter les organisations, tant en interne que dans
leurs alliances et stratégies de coopération ? Au-delà des
mutations à l’échelle des organisations, c’est aussi une mutation
systémique qui s’annonce : comment planifier une montée
en charge à l’échelle d’une filière ? Comment, de fait, coopérer ?
Dans cette mutation économique,
un territoire prometteur pour l’emploi :
l’économie circulaire.
La transition de l’économie linéaire à l’économie circulaire
n’est pas qu’une simple question de mode de management :
ce sont les fondamentaux physiques, à l’échelle planétaire, qui
imposent ce virage. Pour les territoires, la transition vers l’économie
circulaire suppose une plus forte corrélation entre l’activité
des entreprises et les bio-ressources de leurs territoires. Par
exemple, les villes représentent un stock de matériaux qui peut
être envisagé comme la mine du futur, pour y prélever les
matériaux nécessaires à la construction des bâtiments de demain.
Pour l’emploi, ce sont de nouveaux métiers et de nouvelles
organisations de filières d’emploi qui émergent. Comme
accompagner cette transition vers un territoire immensément
prometteur pour l’emploi (des emplois à niveaux de qualification
très diversifiés, depuis la maintenance et la logistique de lots
identifiés jusqu’à la planification systémique de l’optimisation
des bio-ressources d’un territoire) ?
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14h15 et 16h20
16h20
LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 14
ENTREPRISES
Libérées, responsables, solidaires ou engagées pour la diversité…
des entreprises innovent et ça marche !
Entreprises apprenantes, libérées
ou responsables :
les résultats sont au rendez-vous…
Entreprises apprenantes, libérées ou responsables, engagement
environnemental, clauses d’insertion, coresponsabilités…
de plus en plus d’entreprises s’engagent aujourd’hui dans
des démarches de RSE, labélisées ou non. Les grands groupes
bien sûr, mais aussi les PME / TPE se mobilisent. Et les
résultats sont au rendez-vous ! Les entreprises engagées
ont réussi à surmonter la crise économique, à accroitre leur
bénéfice tout en préservant et développant l’emploi local, en
insérant des publics en difficulté. Ceci passe par de nouvelles
pratiques managériales, le développement de compétences
via des formations, une remise en cause du fonctionnement
interne, une anticipation des mutations économiques…
mais la RSE ne s’arrête pas là ! Ces démarches impactent
aussi l’environnement local, le territoire et génèrent un effet
vertueux : recomposition des partenaires et sous-traitants
locaux, circuits courts et économie circulaire, relocalisation
des activités et des emplois, partenariats entre start-up, PME/
PMI, grands groupes et collectivités locales… Les entreprises
deviennent des acteurs à part entière du territoire et contribuent
à la constitution d’un écosystème local propice à la transition
écologique et numérique.
Comment stimuler et généraliser le développement de telles
démarches au sein des entreprises ? Quelles sont les conditions
de réussite ? Quels sont les impacts économiques, sociaux et
sociétaux pour les entreprises mais aussi pour les territoires ?
… y compris pour l’économie sociale
et solidaire dont la part s’accroit d’année
en année.
La place de l’Economie sociale et solidaire s’accroît sensiblement
ces dernières années, représentant ainsi 10% du PIB et 12% des
emplois. Cette part croissante dans l’économie amène d’autres
questions quant à son positionnement sur certains secteurs et
à sa contribution dans la transition écologique des territoires.
L’ESS offre des opportunités sociales et économiques certaines
en proposant une alternative de développement et de création
d’activités, génératrice d’emplois peu délocalisables et ancrés
sur les territoires. Elle contribue largement à l’émergence
d’innovations sociales. Mais si ce secteur présente des opportunités,
comment renforcer la place de l’ESS dans l’économie ? Comment
consolider les structures de l’ESS ? Quelles sont les modalités
de partenariat possibles avec des structures de l’économie
classique ? Et enfin, comment les acteurs publics peuvent-ils
accompagner et stimuler le développement de ce secteur ?
Les discriminations sur le marché
du travail nuisent aux entreprises,
à l’économie, à l’emploi !
« Ce n’est pas parce que les discriminations sur le marché du travail
sont économiquement coûteuses qu’il faut les combattre. C’est
parce qu’elles contreviennent au principe d’égalité et causent
de la souffrance », déclare Jean Pisani-Ferry, commissaire
général de France Stratégie, dont le récent rapport relatif au
coût économique des discriminations évalue le manque à
gagner pour la France de l’ordre de 3% à 14% du PIB.
Alors que l’impact des discriminations est traditionnellement
caractérisé en fonction de son coût social et politique, l’approche
par le coût économique adoptée dans cette étude permet
d’insister sur l’irrationalité de ces pratiques en mesurant à
quel point leur réduction représente une véritable réserve de
croissance, et au-delà, incite à dépasser l’opposition entre justice
sociale et efficacité économique. En effet, tout en rappelant
qu’être une femme reste le premier facteur de discrimination
en emploi en France, suivi de près par l’ascendance migratoire,
les résultats obtenus confirment que la question est de
dimension macroéconomique. Si les discriminations nuisent
aux entreprises par la sous-utilisation des potentiels humains
élevés, elles nuisent aussi à l’économie dans son ensemble et
aux finances publiques.
Plus généralement, l’engagement pour la diversité en entreprise
et sur le marché du travail nécessite des actions de fond
mobilisant l’ensemble des acteurs et passe par des actions
fortes et ciblées en matière de recrutement, de gestion
de la carrière et de l’emploi ainsi que de renforcement des
démarches de prévention et, le cas échéant, de sanction.
De quoi parle-t-on aujourd’hui ? Comment définit-on et
mesure-t-on les discriminations sur le marché du travail ?
Comment agir pour la diversité ? Quel est le rôle des politiques
européennes dans l’évolution des pratiques en matière de
non-discrimination sur le marché du travail ?
RESSOURCERIE
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RESSOURCERIE
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16h20
15 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
C’EST MARDI,
ON VOUS EMMÈNE
VERS QUELS ENJEUX ?
NUMÉRIQUE
Une révolution numérique à l’impact
encore difficile à quantifier…
Automatisation, uberisation, désintermédiation, poly-activité,
autonomisation des travailleurs, mise en question du salariat… L’impact
de la révolution numérique sur le monde du travail, l’emploi et les
trajectoires professionnelles donne lieu depuis plusieurs années à
d’intenses controverses. En 2014 le cabinet Roland Berger estimait
la part d’emplois automatisables à 42% des emplois en France. Les
travaux récents de l’OCDE et de France Stratégie viennent toutefois
fortement relativiser cette menace : pour l’organisme de réflexion
prospective, seuls 15 % des emplois hexagonaux (3,4 millions de
postes) seraient « automatisables », une proportion variable selon
les secteurs, les métiers et les niveaux de qualification des travailleurs.
De fortes incertitudes demeurent donc concernant l’ampleur exacte
sur le volume d’emploi de la transformation en cours, la révolution
numérique étant à la fois source de destruction, de transformation
et de création d’emplois.
… mais réelle pour les moins qualifiés…
Au-delà de la bataille des chiffres prospectifs, la révolution numérique
fait déjà émerger de nouvelles formes de travail et tend à rendre
les trajectoires professionnelles plus dynamiques, plus hybrides,
offrant des opportunités d’emplois, y compris pour les moins qualifiés.
Ce sont, par exemple, les plateformes de matching d’emplois qui
se positionne désormais clairement sur ce créneau, qui facilitent
et accélèrent l’accès à l’emploi pour tous, y compris les moins
diplômés. Toutefois, si le numérique dope formidablement l’emploi
pour les moins qualifiés, une importante partie de la population
rencontre toujours des difficultés d’accès et d’usage, alors même
qu’elle pourrait faire de cette technologie un levier de son
insertion. Le numérique continue ainsi de créer d’importantes
fractures pour les populations fragilisées (chômeurs, population
en situation de handicap, etc.) et les quartiers défavorisés sur nos
territoires. Comment, dès lors, contourner ce risque de fracture et
faire du numérique un nouvel outil pour l’insertion ?
… plus rapide que prévue
pour les entreprises…
Le numérique révolutionne notre rapport au temps et à l’espace
de travail et dans un monde ouvert où l’information circule vite,
les entreprises sont bousculées par de nouvelles opportunités de
business et des méthodes de travail profondément renouvelées. Loin de
confirmer les prédictions défaitistes d’un monde entièrement robotisé,
fatal pour les emplois, la révolution numérique prouve chaque
jour son incroyable potentiel de création positive. Former, équiper,
outiller les entreprises face à ce double effet du numérique
sur l’emploi – à la fois disruptif et créatif – doit être un enjeu
partagé entre acteurs économiques et pouvoirs publics. Comment,
dans ce panorama élargi en continuelle mutation, les entreprises
s’adaptent-elles, évoluent-elles, gèrent-elles cette transition plus
rapide et plus radicale que prévue ?
… et profondément transformatrice
pour les territoires.
Le numérique est un levier de concentration économique sur
certains territoires dont il peut modifier la richesse relative. Mais ces
plateformes sont aussi la source d’innovations pour une multitude
de petits entrepreneurs dont la croissance se joue dans la proximité
de leur territoire d’implantation, là où ils introduisent leurs services
et les adaptent en fonction des interactions avec leurs premiers
cercles de clients / utilisateurs. Le numérique ouvre également des
leviers de croissance en permettant une optimisation des ressources
existantes localement. Dans le même sens, les services numériques
permettent d’augmenter la part locale des échanges qui contribuent à nourrir les capacités d’innovation : au lieu de « s’évaporer »
des territoires, la richesse est réinvestie au plan local sous forme de
dividendes, salaires, achats, investissements. Dans cette révolution,
comment mettre à jour notre lecture des enjeux d’innovation
territoriale et de transition numérique ?
PLACE
AGORA
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9h00
9h20 et 11h20
11h20
11h20
EUROPE
Comprendre le « semestre européen » : les recommandations actuelles pour la France,
l’impact sur vos projets en faveur de l’emploi.
Chaque année, la Commission européenne analyse en détail les plans de réformes budgétaires, macro-économiques et structurelles
des États membres de l’UE, auxquels elle adresse des recommandations par pays pour les 12 à 18 mois suivants. C’est ce qu’on appelle
le « semestre européen ». Cet exercice, conduit entre les Etats membres et la Commission européenne, a de facto des conséquences pour
l’ensemble des acteurs engagés dans la politique de l’emploi et de l’insertion en France. Des décisions prises dans le cadre du semestre
européen vont ensuite être déclinées dans le cadre des politiques nationales et locales et prioriser certains projets menés localement.
Qu’est-ce que le semestre européen, son mécanisme, son mode d’adoption des recommandations et son actualité pour la France ? Quelles
sont les recommandations actuelles de la Commission européenne ? Quelles sont les réformes proposées par la France en retour ? Et quel
est l’impact très concret de ces recommandations et réformes pour nous, acteurs de l’emploi au plan national comme au plan local ?
LABO
9h20
LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 16
GOUVERNANCE
DES PROGRAMMES
Evaluer pour mieux anticiper…
La mise en œuvre des évaluations est aujourd’hui très
différente des travaux conduits dans les périodes précédentes
où l’évaluation était un outil d’aide à la décision mais
« à rebours ». L’enjeu actuel de toute évaluation est d’avoir
des données « les plus à jour possible » pour pouvoir
aider à une décision en continu, de pouvoir réajuster la mise
en œuvre des programmes et d’accompagner les acteurs
pour ce faire. La précédente période de programmation des
programmes européens a été un tournant important en la
matière : évaluations en continu, mise en place d’outils de
suivi au fil de l’eau, diversité des matériaux collectés et des
objectifs assignés, appropriation des systèmes d’indicateurs
par les différents acteurs, etc. Le Village FSE est l’occasion de
revenir sur la démarche d’évaluation finale de la programmation
2007-2013 et sur la première phase de travaux d’évaluation
pour la période 2014-2020. Quel est le panorama des outils
et méthodes aujourd’hui à disposition des évaluateurs ?
Quelles sont les conditions d’une utilité réelle de l’évaluation
en tant qu’outil de pilotage ? Comment faciliter l’utilisation et
la réutilisation des résultats des évaluations pour poursuivre
l’avancée des programmes et des politiques ? Enfin, quel est
le rôle spécifique des fonds européens pour promouvoir une
approche consolidée et rationnelle de la dépense publique ?
… mieux maîtriser
les principes horizontaux…
Les principes horizontaux sont des éléments importants
présents dans les traités européens et les opérateurs du FSE
doivent les prendre en compte dès leur demande de subvention.
A cet égard, le Rapport annuel de mise en œuvre du
programme opérationnel national pour l’Emploi et l’Inclusion
contient deux sections dédiées à la valorisation de l’application
de ces principes : la section 11.2 sur « les mesures spécifiques
prises pour promouvoir l’égalité entre les hommes et
les femmes et prévenir la discrimination » et la section
11.3 relative au développement durable. Le Village FSE
est donc aussi l’occasion de réfléchir collectivement sur la
manière dont l’évaluation et le suivi des programmes doivent
rendre compte de ces dimensions transversales.
… et communiquer sur les réseaux sociaux
pour remplir son obligation d’information.
Communiquer sur votre projet FSE régulièrement via des
comptes professionnels sur les réseaux sociaux, mieux maîtriser
les fonctionnalités qu’offrent Facebook, Twitter ou Linkedin
pour optimiser votre communication sur l’Europe, affiner
votre stratégie, les 10 techniques pour un fil Twitter efficace,
dynamiser une page Facebook, faire grandir votre réseau
Linkedin… sur quels médias prendre la parole pour parler
de votre projet et pourquoi, quels outils utiliser, comment
mettre en place un planning éditorial, comment établir une
programmation, quelle gouvernance et circuit de validation,
etc ? Le Village FSE est l’occasion d’aborder les forces propres
à chaque réseau (focus sur Facebook, Twitter et Linkedin),
des situations concrètes de communication sur les réseaux
sociaux et des exemples de format dans le but d’acquérir
les bons réflexes pour booster votre communication.
ENTREPRISES
Créer son entreprise, y compris
dans des secteurs en crise, c’est possible !
Des modèles alternatifs de développement ont permis à des
entrepreneurs de lancer ou relancer une activité économique,
créatrice d’emploi dans des secteurs ou territoires considérés
comme « condamnés » ou « en crise ». Ils ont choisi de
développer des productions de qualité, de niche, basées souvent
sur des savoir-faire traditionnels et reconnus, labellisées
« made in France » ou inscrites dans des « circuits courts ».
Plateformes de service ou de production mutualisées et
partagées entre entreprises, modalités innovantes d’organisation,
utilisation des applications numériques pour la commercialisation, nouveaux modes d’intermédiation… autant de
solutions retenues par ces entrepreneurs pour développer
autrement leur activité économique, garantissant leur
viabilité et impliquant des créations ou le maintien d’emplois.
… développer son entreprise en mutualisant
les compétences et en jouant la carte
des dynamiques territoriales, c’est possible
aussi !
Les TPE/PME présentent un fort potentiel de développement
des emplois en France. Pour elles, l’acte de recrutement
est particulièrement important, au centre de leur stratégie
économique et de ressources humaines. Parmi les 2,1 millions
de TPE, la moitié est sans salarié. Or, une majorité de ces
entreprises déclare régulièrement être en situation de souseffectif, et lorsqu’un processus de recrutement est lancé,
il est souvent ralenti voire interrompu par la difficulté de trouver
le ou la salarié(e) détenant les compétences recherchées.
La difficulté à recruter est souvent citée comme le deuxième
obstacle au développement de l’activité après la recherche
de financements. Pourtant, des initiatives, des actions,
permettent de lever ces freins. Ce ne sont pas des solutions
miracles, mais des pratiques efficaces et adaptées. Comment
capter et analyser les besoins en compétences des TPE/
PME ? Quelles réponses leur apporter ? Quelles dynamiques
territoriales peuvent favoriser ces initiatives ? Comment organiser dans la durée des solidarités inter-entreprises ?
RESSOURCERIE
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PÉPINIÈRE
9h20
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11h20
9h20
9h20
17 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
Des clés pour comprendre :
Développement durable ..................... p.22
Transition numérique .......................... p.28
Emploi des jeunes ................................ p.34
LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 18
Carine Chevrier et Jean Pisani-Ferry ...............................................................
Jocelyn Blériot ....................................................................................................................
Thomas Huriez ..................................................................................................................
Nicolas Froissard ..............................................................................................................
Maxime de Rostolan ....................................................................................................
Sandrine Aboubadra-Pauly .....................................................................................
Hélène Le Teno .................................................................................................................
Isabelle Briand et Olivier de Pembroke ........................................................
Frédéric Bardeau ..............................................................................................................
Xavier Porot .........................................................................................................................
LE MAGAZINE
Des rencontres :
p.20
p.24
p.25
p.26
p.27
p.30
p.31
p.32
p.36
p.37
19 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
INTERVIEW CROISÉE
Avec Carine Chevrier,
Déléguée générale à l’emploi et à la formation
professionnelle
Et Jean Pisani-Ferry,
Commissaire général de France Stratégie
EMPLOI ET NUMÉRIQUE
RÉFLEXIONS
SUR UNE TRANSITION
GLOBALE ET PROTÉIFORME
Il est un moment dans les phases de transition où,
au milieu du gué, on s’éloigne d’une berge sans
pouvoir encore tout à fait saisir celle d’en face. Un
moment d’imprévisibilité mais aussi, souvent,
de création et d’action. Parlant davantage de
mutation que de transition, Carine Chevrier et
Jean Pisani-Ferry échangent leur vision de cet
instant de passage, et évoquent les impacts du
numérique, inédits, sur le travail et l’emploi.
Retrouvez
Carine Chevrier et Jean Pisani-Ferry
mardi 6 à 9h00
à LA PLACE
LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 20
Envie d’en savoir plus ?
Découvrez la version complète de cette interview sur fse.gouv.fr
Quels sont, selon vous, les enjeux de ce moment
de transition numérique ?
Jean Pisani-Ferry > Le sujet numérique nous faire vivre
une mutation profonde et majeure dont l’ampleur
nous invite à accepter que cela prenne du temps.
Je parlerai cependant de continuité car nous ne
partons pas d’une feuille blanche ; la transition était
là depuis longtemps ; elle mue désormais.
Carine Chevrier > Je partage le fait de parler de
mutation. Nous sommes ici face à une transition
rapide, radicale, intrusive, protéiforme qui impacte
nos vies personnelles comme elle percute nos vies
professionnelles et notre conception du travail, nos
outils autant que nos usages.
Que peut-on dire de l’impact du numérique
sur le travail ? En termes d’emplois, de niveaux
de qualification, d’organisation ?
JPF > Ce qui est édifiant, c’est qu’il n’y a plus d’emplois
totalement préservés. Par exemple, l’intelligence
artificielle impacte des emplois qualifiés voire très
qualifiés. Les emplois intermédiaires sont également
touchés car le numérique crée tout à la fois des
emplois très et peu qualifiés…
CC > La rapidité de la mutation et sa dimension
systémique la rendent inédite. Contrairement aux idées
reçues, elle touche effectivement toutes les catégories de métiers et de qualifications. L’encadrement
intermédiaire est impacté par les évolutions de process
et de management… Des professions hautement
qualifiées voient leur métier évoluer eux aussi.
Quel risque cela représente-t-il en terme de
destruction d’emplois et de disparition de métiers ?
CC > Le premier impact de cette mutation est d’ordre
quantitatif. Des études controversées prédisent la
disparition d’un métier sur deux d’ici 10 ans… D’autres
études viennent relativiser ces données chiffrées. Nous
sommes ici dans une approche schumpétérienne*
de destruction créatrice, car il ne faut pas oublier que
d’autre part, le numérique crée de l’emploi.
JPF > Des travaux de France Stratégie pondèrent
ces prédictions fatalistes ; la robotisation sera sans
doute moins importante que ce qui est suggéré.
La transition numérique actuelle donne des coups
d’accélérateur très forts. Et elle engendre beaucoup
d’incertitudes ; il est difficile de savoir où seront les
limites et qui sera impacté.
CC > Au-delà de l’aspect quantitatif, il faut aussi
considérer l’impact qualitatif. Le numérique influe
sur l’organisation du travail ; il soulève de nouvelles
questions et de nouveaux risques (désintermédiation, déshumanisation, risques psycho-sociaux,
porosité forte entre vie professionnelle et vie personnelle…) Les réponses des politiques publiques
concernent aussi cette dimension.
La mutation des métiers pose celle des
compétences. Quel rôle ici pour la formation ?
JPF > Un rôle capital ! Ces bouleversements imposent
de repenser la formation initiale et continue. Il va
falloir développer de plus en plus les compétences
génériques et transversales.
CC > Le choc est double pour la formation. Elle doit
d’une part adapter son offre, de façon transversale
mais aussi spécifique, avec des métiers cœur du
numérique de plus en plus nombreux, pour lesquels
il faut former des professionnels compétents.
D’autre part, la formation doit adapter ses modalités
de transmission des connaissances. E-learning,
MOOC**, nous apprenons différemment désormais.
Dans le cadre de cette transition numérique,
qu’est-ce qui est, selon vous, le plus compliqué
à gérer pour une organisation ?
JPF > La nécessaire et très rapide adaptation. C’est
un grand défi pour une entreprise que de redéfinir
ses principes fondateurs. À quelle vitesse peutelle s’adapter face à un entrant tout numérique par
exemple ?
CC > Effectivement, le plus compliqué me semble être
l’anticipation. Les acteurs, les outils, les compétences,
le cadre législatif et réglementaire… Il faut adapter
les réponses mais il faut le faire vite. J’ajouterai que la
question de l’appréhension de la frontière entre vie
professionnelle et vie personnelle est un autre très
grand sujet et un enjeu clé du travail aujourd’hui, et
a fortiori demain.
Quel est, selon vous, le premier pas à faire
demain pour une organisation ?
JPF > Cela me semble être d’investir sur les compétences.
Il y a actuellement un déficit dans ce domaine,
qui freine l’adaptation des entreprises, et donc leur
développement.
CC > Je partage cet avis ; les organisations doivent
s’emparer du sujet de la formation continue au
sens strict du terme. Pour s’adapter, elles doivent
considérer la formation comme une acquisition de
compétences continue, intégrée et permanente.
*Des secteurs d’activité disparaissent quand, conjointement,
d’autres se créent.
** MOOC (Massive OpenOnline Course) : cours en ligne
ouvert à tous.
21 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
ARTICLE
DÉVELOPPEMENT DURABLE
LES ENJEUX
D’UNE TRIPLE TRANSITION
Si le sujet a pu faire débat, il existe désormais un consensus des économistes.
Chiffré, démontré et acté, le caractère urgent et inéluctable du changement climatique
impose de prendre une nouvelle trajectoire de réduction des gaz à effet de serre.
Il s’agit de changer d’échelle, d’engager une transition à la fois écologique, économique
et sociale, une transition qui ouvre de nouvelles perspectives autant qu’elle en ferme
d’autres. L’enjeu central : gérer les tempos variables de la phase transitoire.
En 2006, face au changement climatique,
le rapport Stern sur l’économie du changement
climatique, commandité par le gouvernement
du Royaume-Uni, a évalué le coût de l’inaction
entre 5 % et 20 % du PIB mondial.
Contre 1 % pour celui de l’action.
D’AUTRES OPTIONS
QUE LA MUTATION ÉCONOMIQUE ?
Les données scientifiques ont fixé à la fois
l’impératif d’évolution et le tempo pour y parvenir.
Le coût du réchauffement climatique est tel,
et ne cessera d’augmenter demain, que l’intérêt
d’évoluer afin de le minimiser, dès aujourd’hui,
est économiquement démontré. La mutation
économique ne relève plus de l’option mais du
choix nécessaire et volontaire. Tristan Klein, adjoint
au chef de la mission d’appui au déploiment
des programmes à la Délégation générale à
l’emploi et à la formation professionnelle explique :
« Les actions qui pourront être menées pour
compenser les impacts du réchauffement
climatique coûteront toujours plus cher que
celles investies pour le minimiser en amont. De
fait, l’économie est affectée. Cette prise de
conscience chiffrée impose la mise en œuvre
d’une nouvelle trajectoire économique. »
qué
Avez-vous remar
ine est
que votre magaz
pier recyclé ?
imprimé sur du pa
LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 22
LA TRANSITION OU L’ACCEPTION
D’UNE MÉTAMORPHOSE CRÉATRICE
L’urgence climatique suppose de réussir une mue
économique, sociale et territoriale profonde :
des secteurs entiers de l’économie, les emplois,
les territoires vont changer profondément, des
métiers vont disparaître, d’autres émerger. L’enjeu
essentiel de la phase de transition réside dans la
capacité à trouver l’équilibre entre la destruction
momentanée d’une certaine économie, pour le
moment génératrice d’emplois et de PIB, et la
création durable d’une nouvelle économie. Une
transition qui nécessite un pilotage global. Cécile
Jolly, chargée des projections d’emploi à moyen
et long terme à France Stratégie, en témoigne :
« Le changement de paradigme économique
imposé par le réchauffement climatique intervient
dans un contexte mondial qui complexifie certes
la donne mais ouvre aussi le champ des possibles.
Le changement n’est pas uniquement motivé
par la moralité ou la contrainte ; il représente
aussi de réelles opportunités de business. Aucun
recul n’est désormais possible et la communauté
internationale est d’accord à ce sujet. »
L’EMPLOI
INVITÉ À ÉVOLUER
Dans une économie remodelée, la disparition et
l’émergence de secteurs posent nécessairement
la question des emplois, des qualifications
et compétences, et des formations associées.
Si de nouvelles compétences sont nécessaires,
elles ne peuvent se trouver uniquement chez
les nouveaux entrants sur le marché du travail.
La question des reconversions d’emplois et de
la formation s’avère essentielle : « L’enjeu actuel
est davantage sur la formation continue que
sur la formation initiale, explique Cécile Jolly.
Des gestes, des techniques doivent être acquis
et certains secteurs sont plus impactés que
d’autres. Mais la transformation est plus profonde
encore et va toucher toutes les activités et
tous les métiers. » Julien Dossier, fondateur
du cabinet de conseil Quattrolibri, axé sur la
construction d’entreprises vertes, complète :
« La mutation invite à changer de modèles :
passer de l’ultra-spécialité à la polyvalence, de
la compétition à la coopération, de la linéarité
à la circularité et la décentralisation. »
QUELS MOTEURS
POUR LA TRANSITION ?
Pour modéliser et impulser une nouvelle
économie, l’action de l’État s’avère indispensable
(taxe carbone, obligations vertes, normes
environnementales…). Mais dans un contexte de
transformation aussi radicale (le prospectiviste
Jeremy Rifkin parle bien de « troisième révolution
industrielle »), d’autres leviers sont à actionner.
Tristan Klein croit aux initiatives de terrain qui
viennent compléter l’action publique : « Une
transition s’opère à la base. Face à l’ampleur de
l’enjeu, les territoires, les entreprises, la société civile,
prennent leur destin en main. Des dynamiques
s‘installent et vont finir par faire système. »
La transition écologique emmène avec elle une
transition économique et sociale de fond ; un
moment de rupture et de mutation qui appelle
à la créativité et à l’innovation. Un formidable
terrain pour de nombreux projets FSE !
Retrouvez Tristan Klein et Cécile Jolly
lundi 5 à 14h151
à l’AGORA1
Retrouvez Julien Dossier
lundi 5 à 16h201
à l’AGORA1
23 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
INTERVIEW
Retrouvez
Jocelyn Blériot
lundi 5 à 16h20
à l’AGORA
Jocelyn Blériot,
Fondation Ellen MacArthur
« L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE
crée des boucles vertueuses. »
À bord de ses voiliers, Ellen MacArthur fait
l’expérience de la finitude des ressources.
De ses observations, elle crée une fondation
et soulève une question : notre modèle
économique est-il pérenne ? Jocelyn Blériot
travaille au sein de la fondation Ellen MacArthur
à promouvoir le principe d’économie circulaire.
Ou comment démontrer qu’un autre modèle
est en marche.
Comment définiriez-vous le moteur
de l’action de la fondation Ellen Macarthur :
environnemental, social, économique ?
La fondation est née du constat que notre modèle
économique, basé sur le triptyque « extraireproduire-jeter » et sur l’exploitation de ressources
finies, n’était tout simplement pas viable à long
terme. L’enjeu environnemental est bien sûr
un bénéfice collatéral réel au modèle que nous
promouvons, mais la base de notre réflexion est
économique.
En quoi l’économie circulaire
vous semble être le modèle d’avenir ?
L’économie circulaire crée des boucles vertueuses.
Le produit est considéré comme une banque
de matériaux ; ses différentes parties peuvent
être dissociées pour être réutilisées. Le modèle
circulaire ouvre tout un champ de réinvention. À
ce titre, il est intéressant d’observer comment des
grands groupes dans le domaine environnemental
ont fait évoluer leur sémantique ; ceux qui se
définissaient comme des « gestionnaires de
déchets » sont devenus des « gestionnaires
de matériaux » ; ils ont dépassé la seule idée
du traitement pour intégrer celle de transformation. Et puis, avec un modèle basé sur le service,
les consommateurs deviennent des utilisateurs.
Le modèle d’exploitation change mais aussi le
modèle d’affaires.
Les territoires sont-ils eux aussi concernés
par cette forme de circularité ?
Oui, en tant que gestionnaires d’infrastructures
et de flux, les territoires s’intéressent à ces
nouveaux modèles car la viabilité économique
est réelle et démontrée par les chiffres. Il est
clair que les villes engagées dans cette logique
de résilience présentent une plus grande
compétitivité économique et une plus grande
attractivité.
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LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 24
ILS CRÉENT DANS DES SECTEURS EN CRISE
Thomas Huriez
Fondateur de la marque de jeans et chaussures 1083, et des magasins Modetic
www.1083.fr
www.modetic.com
Éthique, locale et fun :
l’autre mode
Un centre commercial dédié à la mode et en face, la
maison familiale à Romans-sur-Isère. Dans la tête de
Thomas Huriez, la perspective d’un nouveau projet :
un magasin de vêtements éthiques. C’était en 2007.
Aux idées coriaces d’un projet de cet acabit, le jeune
reconverti de l’informatique adjoint un raisonnement
méthodologique en titane. Lorsque les fermetures, une
à une, de ses fournisseurs commencent à mettre son
activité en péril, il s’intéresse de très près à la question
du modèle économique. « Le débat public impute
les délocalisations au coût du travail en France.
Intellectuellement, le raisonnement ne me semblait
pas viable. Il y avait nécessairement une autre raison. »
C’est en jetant un œil dans le rétroviseur que Thomas
Huriez parvient à définir la trajectoire d’avenir : dans
les années 80, les marques ont arrêté de fabriquer,
devenant ainsi des intermédiaires entre fabricants et
détaillants. Au début de la chaîne, des produits dont le
prix et la qualité sont les mêmes. Au bout de la chaîne :
des prix plus ou moins gonflés selon la quantité et
la gourmandise des intermédiaires. « Face à un
pouvoir d’achat limité, le seul moyen que les marques
ont trouvé pour s’en sortir a été d’acheter moins cher.
Et pour cela, d’arrêter de produire localement. » CQFD.
Pour reprendre la main sur son offre et remplir son
magasin, Thomas Huriez décide alors de créer sa
propre marque de jeans et chaussures éthiques :
1083. Ou le nombre de kilomètres qui séparent les
deux villes les plus éloignées de l’hexagone : Menton
et Porspoder. Avec un principe fondateur : retrouver
le bon sens de nos meilleures années industrielles.
Celui du circuit court : marque fabricant > commerçant
> consommateur. Que faire alors de ces euros gagnés
sur les intermédiaires ? Opter pour du coton bio, gérer
soi-même la confection, la teinture, le tissage, la filature.
Un modèle local qui implique de penser le projet de
façon plus globale : « Pour que ma marque puisse se
lancer, il fallait réinventer et reconstruire toute une
filière. » Revaloriser des métiers manuels pour parvenir
à recruter, trouver des ateliers et des équipements,
abandonnés depuis des années. Avec une communication plus fun, qui détone dans le milieu de la mode
éthique, Thomas Huriez cherche à sortir de l’entresoi, et à toucher les moins convaincus. Des valeurs et
du plaisir pour, au final, une réelle performance
économique : dans un milieu moribond, l’aventure de
1083 a déjà créé 30 emplois.
Thomas Huriez est fondateur
de la marque de jeans et chaussures éthiques
made in France : 1083.
Ainsi que de la marque de magasins Modetic
qui vend en ligne et dans quatre magasins,
des marques de vêtements éthiques.
www.1083.fr
www.modetic.com
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Thomas Huriez i mardi 6 à 9h20 i
à la BIBLIOTHÈQUE i
25 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
INTERVIEW
Retrouvez
Nicolas Froissard
lundi 5 à 16h20
à la BIBLIOTHÈQUE
Nicolas Froissard,
Vice-Président du groupe SOS
« L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE
promeut une innovation sociale
mais aussi environnementale et démocratique. »
Il a fallu gagner la confiance, convaincre l’ensemble des acteurs publics et privés, prouver
qu’économie, social et solidarité pouvaient
vivre ensemble. Mieux, pouvaient proposer une
alternative performante, compétitive et durable.
À travers l’exemple du groupe SOS dont il est
le Vice-Président, Nicolas Froissard détaille
pourquoi l’économie sociale et solidaire a
toute sa place dans notre économie.
Dans « économie sociale et solidaire »,
on entend déjà « économie ».
En quoi proposez-vous une alternative ?
L’économie sociale et solidaire a pour ambition,
non pas de devenir l’économie, mais de proposer
une économie alternative. En ce sens, nous
ne voyons pas deux économies distinctes mais
des façons de faire de l’économie différentes.
L’économie sociale et solidaire fait pleinement
partie de l’économie ; nos concurrents sont des
entreprises lucratives.
En quoi l’économie sociale et solidaire
vous semble être un modèle d’avenir ?
L’économie sociale et solidaire promeut une
innovation sociale mais aussi environnementale
et démocratique. Elle permet à ceux qui le
souhaitent de faire leur part, dans une approche
globale qui ne les oblige pas à choisir entre
engagement et rémunération, travail et sens.
L’objectif supérieur est de parvenir à faire évoluer
les mentalités. L’avenir repose sur la responsabilité
individuelle.
LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 26
Comment vous situez-vous
vis-à-vis de l’action de l’État ?
L’État et les collectivités ne peuvent pas tout faire.
Ils ont besoin de se recentrer et pour cela, d’être
entourés d’alliés de qualité. Notre action est
donc un relais de celle de l’État ; nous poursuivons
certains objectifs communs mais avec d’autres
façons d’y parvenir.
L’économie sociale et solidaire
vous semble-t-elle pouvoir être un levier
pour la transition des territoires ?
L’avenir de l’économie sociale et solidaire et de
l’innovation sociale est intimement lié à la vie
des territoires. L’enjeu pour nous est d’amplifier
encore ce travail conjoint pour pouvoir agir
utilement au niveau local. Soutenir, accompagner
mais aussi créer de l’emploi.
Première entreprise sociale européenne,
fondée en 1984, le groupe SOS
est un modèle associatif unique en France
qui regroupe plusieurs associations
(400 établissements, 15 000 salariés).
Autre spécificité : sa gouvernance
associative et participative.
Métiers : solidarité - santé
seniors - éducation - emploi
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de cette interview sur fse.gouv.fr
ILS CRÉENT DANS DES SECTEURS EN CRISE
Maxime de Rostolan
Directeur de Fermes d’Avenir
www.fermesdavenir.org
Ingénieur
et « payculteur »
Pour passer de l’idée à la pratique, Maxime de
Rostolan passera un brevet agricole et un an les
mains dans la terre. Aujourd’hui directeur des Fermes
d’Avenir, cet ingénieur parisien n’était pourtant pas
destiné à l’agriculture. Mais il rencontre Louis-Albert
de Broglie que l’on surnomme le « Prince jardinier ».
Tous deux échangent autour des notions de biodiversité, d’agro-écologie, de biomimétisme… Jusqu’à
se lancer un pari et bâtir un projet : les Fermes d’Avenir.
L’association, créée fin 2013, porte un projet sociétal
reposant sur un nouveau modèle d’agriculture inspiré
de la permaculture, ce mode de culture économe en
énergie et respectueux des écosystèmes naturels.
Au début de l’histoire de La Bourdaisière, en Indreet-Loire, une prairie fauchée deux fois par an pour
y parquer des voitures le temps d’un week-end.
Aujourd’hui, une micro-ferme expérimentale où
foisonne la vie et la diversité, et où des emplois sont
créés.
Au cœur du projet, la volonté d’analyser la démarche
d’installation d’une ferme en permaculture mais
aussi ses résultats en matière de productivité. Car
50 000 fermes d’avenir, représentatives de 200 000
emplois sont dans le viseur. Si la nature commence
toujours petit, il est important pour Maxime de
Rostolan de voir grand : « La question de l’échelle est
fondamentale. Il faut laisser place aux alternatives.
Et il faut le faire ici et maintenant. Chez nous. En ce
sens, il est indispensable de relocaliser. »
Au-delà de l’expérimentation sur la technique agricole,
l’approche se veut systémique. Elle interpelle ainsi
bien d’autres domaines (l’économie, l’emploi,
l’environnement, la santé, l’éducation…) et donne
naissance à un nouveau métier : payculteur. « Le
payculteur est un entrepreneur enthousiaste et
fédérateur. Il provoque la création de fermes sur
le territoire et propose aux agriculteurs qui le
souhaitent de mutualiser des fonctions supports
(gestion, comptabilité, commercialisation, formation
et veille, recherche de financements,...) C’est un
maillon qui fait le lien entre l’agriculteur et son
territoire, dans une approche plus globale,
génératrice d’attractivité territoriale et d’emplois. »
Maxime de Rostolan est directeur de
Fermes d’Avenir, créé en 2013 et qui prend
sa source dans la micro-ferme expérimentale
de La Bourdaisière (37).
Son défi : promouvoir un nouveau modèle
d’agriculture, basé sur les principes de l’agroécologie,
en phase avec le contexte socio-économique actuel.
Le réseau Fermes d’Avenir est lancé fin 2016
et repose sur une charte accessible en ligne.
www.fermesdavenir.org
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Maxime de Rostolan i mardi 6 à 9h20 i
à la BIBLIOTHÈQUE i
27 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
ARTICLE
NUMÉRIQUE
UN NUMÉRIQUE QUI…
PANORAMA
D’UNE RÉVOLUTION
> RELIE les gens
83%
28
des Français
utilisent internet (étude Insee, 2012)
millions d’utilisateurs
Facebook actifs en France (étude We Are Social)
> PÈSE dans l’économie
5,5%
du PIB français
supérieur aux services financiers et
à l’agriculture (étude McKinsey, 2014)
> DEVRAIT PESER
de plus en plus
100
milliards d’euros
de potentiel de création de valeur des technologies
du numérique d’ici 2025 en France
(étude McKinsey, 2014)
> CRÉE DES EMPLOIS
3,3%
des effectifs
salariés nationaux
(étude McKinsey, 2014)
> SOUTIENT
LES PROJETS
152
millions d’euros
collectés en 2014 grâce
aux plateformes de financement
participatif (baromètre Compinov
pour l’association Financement
Participatif France)
LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 28
C’est une sorte de boule d’énergie. Incroyablement
véloce, ultra-réactive, aux ramifications et
connections multiples. En deux décennies à peine,
le numérique a imposé son tempo et transformé
tous les domaines de notre vie. Modèles économiques, organisations, usages, comportements,
modes de vie et de consommation, relations
sociales, partage de la connaissance. Rien ne
semble épargné par le numérique. Comment
dès lors, dans un nouveau panorama, élargi et
inter-régi, s’adapter, évoluer, gérer cette transition
aux allures de révolution ? L’enjeu : maîtriser le
tourbillon sans le freiner. Surfer sur la vague pour
générer des changements utiles et porteurs pour
tous.
UNE RÉVOLUTION
GLOBALE
Quand l’écologie a longuement été pensée avant
d’entrer dans l’applicatif, la transition numérique s’est
avérée plus rapide et plus radicale : elle a bousculé
nos vies avant même que nous ayons pu en cerner
vraiment les contours. Tristan Klein, adjoint au
chef de la mission d’appui au déploiement des
programmes à la Délégation générale à l’emploi
et à la formation professionnelle, revient sur la
puissance de changement intrinsèque au numérique :
« La révolution numérique a cela de spécifique
qu’elle est à la fois transversale, protéiforme et
incroyablement rapide. » Une vitesse de propagation
fulgurante qui peut rendre le sujet insaisissable.
« En irriguant toute la société, le numérique a produit
des effets, parfois positifs, parfois négatifs, en tous
cas très différents selon les domaines. C’est porteur
de nombreuses possibilités mais aussi de difficultés. »
Le web 2.0 et le numérique mobile ont formalisé
le passage d’une ère de l’informatique, basée sur
l’équipement, à celle du numérique, centrée sur les
contenus et leurs usages.
S’ADAPTER POUR
NE PAS REGARDER LE TRAIN PASSER
Parmi les domaines fortement impactés : le travail
et l’emploi. Samuel Tiercelin, co-fondateur de
Open Odyssey qui accompagne les territoires dans
la conduite de projets de transition en mobilisant
l’énergie de la jeunesse et de la société civile,
explique : « Le numérique a modifié nos modes
de consommation. Cela implique des adaptations
en termes de compétences et de métiers mais
pas seulement. Le back-office des entreprises logistique, commerce, communication, marketing a dû lui aussi s’adapter. » Conséquences directes :
l’ajustement de certains métiers, la disparition de
certaines filières, la création de nouveaux secteurs.
« Le numérique a un double effet sur l’emploi : à la
fois disruptif et créatif. Dans tous les cas, il invite à
se remettre en question, à penser un autre mode de
développement, moins linéaire, plus coopératif. »
explique Julien Dossier, fondateur du cabinet de
conseil Quattrolibri. Dans ce monde ouvert où
l’information circule vite, de nouvelles opportunités
de business ont été créées, quand les façons de
travailler ont elles-mêmes été modifiées : « Avec
le numérique, on ne cherche plus du travail de la
même façon, on peut voir débarquer de nouveaux
concurrents dans son secteur alors même que l’on
avait le monopole depuis des années, cela a été le
cas pour les taxis. Et puis, les limites ont volé en
éclats ; le numérique a révolutionné notre rapport au
temps et à l’espace de travail. » détaille Tristan Klein.
ATTENTION
À L’ELDORADO
À bien des égards, le numérique fait figure d’Eldorado,
avec un credo : tout est ouvert, tout est possible.
Samuel Tiercelin tient à tempérer : « Le numérique
manque encore de ressources compétentes. La
formation est un sujet essentiel. Il est urgent de
considérer le numérique non plus comme un sujet
uniquement technologique ni comme une fin en soi,
mais comme un moyen d’atteindre autre chose, de
produire un service utile. L’expérience a prouvé
que le numérique était un outil puissant qui a le
pouvoir de changer la gouvernance d’un pays. Il est
indispensable de savoir ce que l’on souhaite en faire. »
Un virage à négocier, qui pose la question de la
vision et du sens. Si nul ne peut ignorer l’effet
produit, il existe une responsabilité partagée de
s’emparer en conscience du sujet pour en faire un
levier utile.
Retrouvez les séquences sur le numérique1
mardi 6 à 9h00 à LA PLACE1
9h20 et à 11h201à l’AGORA1
et à 11h201
à la BIBLIOTHÈQUE1
et à la RESSOURCERIE1
UNE TRANSITION
PLUS UNE AUTRE
La transition numérique intervient alors qu’une
autre impacte notre société. Le nécessaire
changement de modèle économique, social et
environnemental doit aller de pair avec la prise
en compte du numérique dans nos organisations.
Julien Dossier explique : « L’enjeu est que l’économie
numérique ne crée pas un monde parallèle, en
silos, robotisé et déshumanisé. Elle doit servir
le changement sociétal, vers une bio-économie
durable, en favorisant les inter-relations et en
créant du lien. Elle doit faire la jonction entre passé
et modernité, en se mettant au service d’un
développement durable. »
VOIR
LE POTENTIEL DE CRÉATION POSITIVE
L’urgence numérique qui impacte certaines
entreprises a pu mener à certaines prédictions
défaitistes. Tristan Klein invite à une vision plus
optimiste : « Des exemples concrets ont pu laisser
penser qu’un monde entièrement robotisé, fatal pour
nos emplois, nous attendait. Hors, si l’on a pu observer
la disparition des vidéo-clubs, on peut aussi noter
la création de groupes Facebook qui mettent en
relation les voisins entre eux pour visionner un film.
Le numérique nous prouve chaque jour son incroyable
potentiel de création positive ; c’est sur cela qu’il
convient de se concentrer. » Interactivités décuplées,
communication élargie, mises en relation, le
numérique demande à être canalisé pour produire
le meilleur. Des politiques de soutien, pour remettre
de la forme et de l’usage commun, et éviter
des fractures territoriale et générationnelle, sont
attendues. Équiper, outiller mais aussi former pour
que territoires, entreprises et citoyens puissent être
acteurs à part entière de cette révolution.
29 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
INTERVIEW
Retrouvez
Sandrine Aboubadra-Pauly
mardi 6 à 11h20
à l’AGORA
Sandrine Aboubadra-Pauly,
Cheffe de projet « Prospective des métiers et des qualifications »
à France Stratégie
« AVEC LE NUMÉRIQUE, le besoin
d’apprentissage est devenu permanent. »
L’exercice de prospective à 10 ans intitulé
« Métiers 2022 », disponible sur le site
strategie.gouv.fr, révèle sans surprise l’évolution
croissante des emplois en lien avec le numérique.
Dans ce sillage, des besoins qui changent
le paysage : formation continue, mise à jour des
compétences... Sandrine Aboubadra-Pauly, en
charge de ce projet, détaille les enjeux de
la formation à l’ère numérique.
Vous distinguez des « métiers-cœur » du
numérique ; quel avenir peut-on leur prédire ?
Avant la prospective, c’est la rétrospective qui nous
éclaire : depuis 15 ans, la famille professionnelle
des informaticiens représente une vraie dynamique
d’emploi, qui ne promet pas de se calmer. Les
124 000 ingénieurs de l’informatique de 1992 sont
passés à 360 000 vingt ans plus tard. Au-delà
des développeurs, la transformation numérique
touche d’autres familles professionnelles : technicocommerciaux, marketing, cybersécurité…
L’étude européenne E-Skills table sur un potentiel
de plus d’un million d’emplois en France, à l’horizon
2020.
* TIC : Technologie de l’Information et de la Communication.
LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 30
Quels sont les effets des TIC*
sur l’emploi et les métiers ?
Le numérique peut favoriser le développement
de certains métiers - on l’a vu pour les ingénieurs
de l’informatique - et en fragiliser d’autres, c’est
le cas par exemple des métiers de secrétaire. De
façon globale, il contribue, avec d‘autres facteurs,
à la hausse globale des niveaux de qualification
des emplois. Dans le même temps, il favorise le
développement d’emplois peu couverts par notre
système de protection sociale (plateformes de
type Uber). Les évolutions peuvent donc être
contrastées.
Les compétences peuvent-elles suivre le
rythme du numérique ?
Au regard de la rapidité des évolutions, les
compétences acquises pendant la formation
initiale ne peuvent plus suffire, en effet. Le besoin
d’apprentissage ou de mise à jour des savoirs est
devenu permanent. Le numérique, c’est la fin du
diplôme pour la vie ! La formation continue est à
ce titre devenue un maillon stratégique qui vient
compléter la formation initiale, en permettant aux
adultes d’adapter leurs compétences aux besoins
exprimés par le marché. C’est autant un enjeu de
sécurisation des parcours des individus que de
compétitivité pour les entreprises.
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CLÉS
BÂTIR UNE STRATÉGIE NUMÉRIQUE
sur son territoire
Par
Hélène Le Teno,
Directrice Entreprises d’Auxilia,
cabinet de conseil en développement durable
De la fibre optique aux open-big-lake data, des plateformes de
crowfunding aux Civic Tech, les territoires se trouvent confrontés
à de multiples options et opportunités pour faire vivre le numérique.
Desquelles s’emparer ? Comment bâtir une véritable stratégie
numérique sur et pour son territoire ? Dans cet univers bouillonnant,
et qui va vite, Hélène Le Teno propose trois pierres de gué.
#1
Faire vivre
les données collectées
Il y a dans le sillage du numérique,
des masses de données et une
question : qu’en faire d’utile ?
Bien exploitées, les données
numériques représentent une
mine de richesses inestimable
pour les territoires. Le concept
de « régie de données » étudie
précisément cette question des
modalités de gouvernance de la
donnée en partage, au service de
l’innovation et du développement
de nouveaux services. Car l’enjeu
est bien celui de la gouvernance
de la donnée commune. Audelà de sa collecte, la donnée
nécessite d’être croisée, mise
à jour et analysée. Sous les
« data lake », se dissimule une
valeur potentielle importante ;
tout l’enjeu est de savoir en
extraire de la ressource utile pour
le territoire et ses usagers.
#2
Animer
le développement
et la démocratie locale
avec le numérique
Avec le numérique, les plateformes
de financement participatives ne
cessent d’éclore. Les ressources
qu’elles drainent peuvent permettre
aux territoires de participer au
développement de leurs acteurs
privés mais aussi de financer une
partie de leur propre développement. L’opportunité est réelle !
Des conventions signées entre
départements et Finance Participative France permettent de faire
connaître et faciliter l’usage de ces
outils.
Autre impact concret du numérique :
la politique locale. En devenant
une passerelle entre le territoire et
les usagers, le numérique a un rôle
à jouer au sein des territoires en
matière de démocratie participative
et inclusive. Les Civic Tech viennent
en témoigner concrètement.
#3
Faire du numérique
un sujet transversal
Parce qu’il impacte l’urbanisme,
le commerce, la démocratie,
l’éducation, le numérique dépasse
la seule question des équipements
et infrastructures. Pour qu’il
bénéficie à tous, partout sur le
territoire, ce dernier doit être
considéré, non pas uniquement
comme un outil, mais comme un
sujet économique, social, voire
environnemental et écologique à
part entière. À ce titre, il doit faire
l’objet d’une stratégie construite,
réfléchie et inclusive. Deux
questions de base sont à se poser : Le numérique sur mon territoire :
pour qui ? Pour quoi ? Retrouvez1 Hélène Le Teno1 mardi 6 à 11h201
à la RESSOURCERIE1
31 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
INTERVIEW CROISÉE
INCLUSION SOCIALE
L’HOMME
AU CENTRE DE L’ENTREPRISE :
IMPACTS ET BIENFAITS
Dans leurs bouches, le principe d’inclusion sociale semble n’obéir qu’à un seul
précepte : avoir le bon sens de remettre l’Homme au centre de l’entreprise.
Les démarches RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) prennent des
formes différentes mais elles ont en commun de parvenir à rendre l’entreprise
plus performante durablement, avec des bénéfices collatéraux nombreux, en
interne comme en externe.
Isabelle Briand et Olivier de Pembroke croisent leur regard et leur expérience
sur leur objectif commun d’accroissement du bien-être au travail.
Retrouvez
Isabelle Briand
lundi 5 à 14h15
à la RESSOURCERIE
Retrouvez
Olivier de Pembroke
lundi 5 à 14h15
à l’AGORA
Président national du Centre des Jeunes
Dirigeants d’entreprise et dirigeant de
Tradifret, commissionnaire de transport,
Olivier de PEMBROKE œuvre à la
diffusion d’une philosophie
entrepreneuriale plaçant l’Homme
au centre de l’entreprise.
LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 32
Responsable ADV (Administration Des
Ventes) chez Chronoflex (groupe Inov’On)
pendant 10 ans, Isabelle BRIAND a vécu
de l’intérieur la libération de l’entreprise.
Elle est aujourd’hui responsable
développement chez Marge Up,
entité du groupe Inov’On, révélatrice
de performance globale et responsable,
désireuse de réveiller les « talents »
au sein des organisations.
Comment définiriez-vous tous deux
la notion d’« inclusion sociale » ?
Isabelle Briand > C’est tout simplement remettre
l’Homme au centre de l’entreprise. C’est valoriser
l’intelligence collective pour faire naître l’innovation.
Olivier de Pembroke > Si la plus grande source de
pollution de notre monde est l’humain, cela signifie
bien que c’est par lui que viendra le changement.
Le seul moyen de sauver le monde est de changer
les comportements humains. Cela passe par une
conscience individuelle de son impact et de son
pouvoir d’action.
Quelle forme ce « recentrage sur l’humain »,
prend-elle dans votre organisation ?
IB > Chronoflex est devenue une entreprise libérée.
Concrètement, nous intégrons tout le monde dans
les processus de décision et d’action. Par exemple,
les camions des techniciens sont désormais agencés
et équipés sur les recommandations des techniciens
eux-mêmes, utilisateurs au quotidien des camions.
Le savoir le plus juste est détenu par ceux qui font.
ODP > Dans le cadre de mon mandat au Centre
des Jeunes Dirigeants d’entreprise, nos adhérents
vont être amenés à réfléchir à d’autres voies de
développement pour nos entreprises, qui ne soient pas
fondées sur les principes du taylorisme et le recours
à des ressources épuisables. L’idée est de regarder
le développement économique sous un autre angle :
en privilégiant les ressources immatérielles. Selon
nous, cela passe par quatre canaux : la valorisation
des compétences pour dépasser le modèle de
vente de biens ou de services, la pertinence qui
permet de se considérer comme faisant partie
d’un écosystème global qui participe à notre
propre croissance dans la durée, la confiance qui
nous rend fiables ensemble et sans laquelle aucune
action n’est possible, et enfin la santé, pré-requis
indispensable à notre capacité d’action sur le long
terme.
Quels bénéfices observez-vous
à cette plus grande inclusion sociale ?
IB > Les retombées sont multiples, et entre autres
économiques. Mais nous observons surtout un plus
grand enthousiasme. Le turn-over des techniciens
est passé de 30 à 15 % depuis la libération.
ODP > La valorisation des compétences fait grandir
la confiance qui augmente elle-même le bien-être…
C’est vraiment l’idée du cercle vertueux.
En replaçant l’Homme au centre, vous déplacez
le curseur de la responsabilité. En quoi les
entreprises plus inclusives sont-elles plus
performantes économiquement ?
IB > Effectivement, la confiance et la responsabilité
sont en quelque sorte rendues à chacun. Il existe
toujours un dirigeant et des règles, mais dans ce
cadre, chacun a les moyens d’agir. Les collaborateurs
redécouvrent un sens à leur travail. Ils sont plus
engagés, plus sereins, plus épanouis. Les résultats
économiques sont vraiment probants.
ODP > Changer l’environnement social de nos
entreprises permet de changer l’environnement
économique et donc l’environnement écologique.
Nous devons passer du savoir-faire au savoir-agir,
en mettant en place des moyens de rendre chacun
plus responsable.
Quels sont les freins et les leviers à la mise
en œuvre d’un modèle plus inclusif ?
ODP > C’est une mutation qui prend du temps. Le
levier est individuel avant d’être collectif. Chacun
doit prendre conscience de la portée de son action
et faire sa part.
IB > Le rôle du leader est essentiel ; la démarche
n’est valable que si ce dernier a une vraie volonté de
lâcher prise sur certains points. C’est un changement
de posture qui dépasse le business car c’est toute
l’approche du management, de la communication,
de la stratégie qui est repensée. Pour être efficiente,
la démarche inclusive doit être centrale, globale,
transversale et quotidienne.
Comment accompagner
ces transformations internes ?
IB > Il faut former, aider, accompagner. Un coach
fait partie de l’équipe RH de Chronoflex. Il intervient
sur des problématiques professionnelles mais aussi
personnelles, pour les personnes qui le demandent.
Il n’est pas simple pour tout le monde de monter
sur le créneau de la responsabilité individuelle.
ODP > Oui, il est important de connaître ses limites.
Je crois, en toute simplicité, que si chacun agit en
conscience, nous irons vers un système social,
économique et environnemental plus vertueux et
plus durable.
IB > Toute entreprise peut subir le changement si
elle ne se met pas dans le mouvement. Si la prise
de conscience peut être individuelle, le mouvement
doit être collectif. C’est grâce à tous que pourra se
faire la transition.
33 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
Retrouvez les séquences sur
l’emploi des jeunes
lundi 5 à 14h15
à la BIBLIOTHÈQUE et à la PÉPINIÈRE
EMPLOI DES JEUNES
COORDONNER
ACTEURS ET ACTIONS
La course d’obstacles à laquelle de trop nombreux jeunes font face
à la sortie de l’école, pose la nécessité de construire de nouvelles
dynamiques d’accompagnement ; la réussite reposant à la fois sur
les dispositifs et sur la capacité des acteurs de la jeunesse à travailler
ensemble.
L’ambition est de minimiser la rupture école / emploi, en créant
un continuum, véritable parcours du jeune vers l’autonomie
et l’emploi durable. Pour cela, l’enjeu est double : piloter et
coordonner à la fois les acteurs et les actions.
En France
50 %
de taux de chômage
chez les jeunes
qui sortent de l’école
sans diplôme
La Garantie Européenne
pour la Jeunesse
L’Initiative pour l’Emploi
des Jeunes en France (IEJ)
La Garantie Européenne pour la Jeunesse
est une initiative qui vise à lutter
contre le chômage des jeunes en
proposant à ceux de moins de 25 ans,
inscrits au chômage ou non, une offre
de qualité, dans les 4 mois suivant la
fin de leur scolarité ou la perte de leur
emploi.
Son objectif est d’amener 365 000
jeunes Français vers l’emploi. L’IEJ est
l’outil financier de l’Union Européenne
de la mise en œuvre de la Garantie
Européenne pour la Jeunesse. Elle cible
tous les jeunes âgés de moins de 26 ans
sans emploi, et ne suivant ni études, ni
formation (les NEETs).
Cette offre consiste en un emploi, un
apprentissage, un stage ou une formation
continue ; elle est adaptée aux besoins
et à la situation de chacun.
Avec 310,2 millions d’euros pour la
période 2014-2018, la France est le
troisième pays bénéficiaire, derrière
l’Espagne et l’Italie.
CRÉER UN PARCOURS DU JEUNE
VERS L’AUTONOMIE & L’EMPLOI DURABLE
LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 34
ARTICLE
3
METTRE EN EMPLOI
Accompagnement intensif, bilan professionnel - Alternance Contrats aidés - Emplois d’avenir - Soutien à l’entrepreneuriat Service civique - Etc.
ACCOMPAGNER
Accompagnement des jeunes diplômés - Appui à l’entrepreneuriat ANI Jeune - Civis renforcé - Etc.
Les acteurs :
Éducation nationale - Pôle Emploi - Missions locales Conseils Régionaux - APEC - Cap Emploi - Etc
1
2
REPÉRER
Plateformes de suivi et d’appui aux décrocheurs Action de la mission de lutte contre le décrochage Service Militaire Adapté (SMA), Journée Défense et Citoyenneté - Etc.
Les acteurs :
Éducation nationale - Inter-ministériel - Défense - Justice
Conseils Départementaux - Etc.
900 000
JOB
NEETs* en France (chiffres 2014).
* NEET : en anglais, « Neither in Employment nor in Education or Training »,
désigne les jeunes qui n’ont pas d’emploi et ne suivent pas d’études ni de formation.
35 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
Retrouvez
Frédéric Bardeau
mardi 6 à 11h20
à la BIBIOTHÈQUE
ÉCOLE SIMPLON :
quand le numérique sert
la réinsertion et l’emploi
Frédéric Bardeau,
Par
Président et co-fondateur de l’école Simplon
Trente écoles Simplon, en France et à l’étranger, forment les demandeurs
d’emplois, gratuitement, aux métiers du numérique. En quelques mois,
elles offrent à un marché de l’emploi en tension des geek opérationnels.
Entreprise sociale agréée solidaire (ESUS), Simplon défend une vision
du numérique : inclusif, solidaire, générateur de liens et d’emplois.
Une école qui déboulonne les idées reçues.
Idée reçue
#1
Idée reçue
#2
Idée reçue
#3
Le numérique
éloigne les gens
Le numérique
détruit des emplois
On peut avoir deux approches :
se connecter au réseau, ou considérer que c’est le réseau qui nous
connecte. Chez Simplon, nous
pensons que le numérique doit
être au service de la réalité et
des humains, pour les connecter
entre eux. La dimension humaine
est très forte dans nos écoles ;
la formation est présentielle,
dispensée par des enseignants
présents en chair et en os. Nous
fonctionnons sur un principe
d’immersion et d’expérience.
Des approches fatalistes prédisent
une vague de robotisation destructrice de très nombreux emplois.
Nous pensons au contraire que
le numérique est éminemment
générateur d’emplois. Face à
un marché qui fait face à une
réelle pénurie de ressources, nous
répondons à une forte demande
et participons à travers cela à la
relocalisation et à la redynamisation
des territoires. Une connexion
réseau et des compétences : vous
pouvez travailler dans le monde
entier depuis votre ordinateur en
Ardèche !
Décrocheurs, NEETs*, chômeurs de
longue durée, seniors, réfugiés…
Nous nous adressons à un public
sans diplôme et sans expérience,
mais avec de la motivation. Par
notre pédagogie innovante, nous
prouvons que le numérique est
accessible à tous, jeunes, moins
jeunes, ici, ailleurs,… Mais aussi
hommes et femmes ; nous tenons
à avoir une parité exemplaire dans
nos promotions.
80 %
35 à 50 %
50
salariés
au sein des
écoles Simplon
1000
pers. formées/an
de taux de retour à l’emploi
(source : école Simplon)
* NEET : en anglais, Neither in Employment nor in Education or Training »,
désigne les jeunes qui n’ont pas d’emploi et ne suivent pas d’études ni de formation.
LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 36
Le numérique est
réservé aux ingénieurs
sur-diplômés
(et aux hommes)
de femmes
dans chaque promotion
ILS CRÉENT DANS DES SECTEURS EN CRISE
Xavier Porot
Président du Soulier Français
www.lesoulierfrancais.com
L’entrepreneur au service
de la chaussure « made in France »
2007. Année symbolique dans le monde de la chaussure de luxe : la maison Charles Jourdan, grand
nom du secteur, dépose le bilan. Priscille Demanche,
styliste, remporte le premier prix européen de création
en chaussures, lors d’un concours organisé par la ville
de Romans-sur-Isère, longtemps considérée comme la
capitale de la chaussure de luxe en France. À ses côtés,
Xavier Porot, son époux. Ingénieur de formation et
un parcours de consultant en management pour de
grandes entreprises industrielles, il n’ambitionne
pas (encore) de faire carrière dans le monde de la
chaussure : « Après ce concours, nous avons été
sollicités. Certains trouvaient que nos compétences
complémentaires nous prédestinaient à relancer la
chaussure en France. Nous n’avions jamais imaginé
nous attaquer à un tel chantier. »
Et pourtant, chemin faisant, ils créent en 2009, la
marque de chaussures haut de gamme, Ellips, et plus
tard, Bichette. De développement en développement,
de nouvelles opportunités s’invitent dans l’histoire.
En 2015, ils rachètent la dernière usine de Charles
Jourdan & Stéphane Kélian, remontent l’atelier,
retrouvent des savoir-faire dispersés et finalement,
parviennent à refabriquer des chaussures de luxe
en France.« Au-delà de la fabrication des chaussures
de nos marques, notre désir était d’ouvrir notre
savoir-faire à d’autres maisons. Le Soulier Français
est alors né. » Guichet unique à destination des
grandes maisons de luxe, Le Soulier Français met
compétences et outils au service des créateurs et
les accompagne dans leur projet (conseil sur la
conception, la fabrication, la distribution). Une
approche entrepreneuriale en laquelle croit Xavier
Porot : « Les entreprises sont de plus en plus amenées
à s’atomiser et par là-même, à travailler en réseau.
Nous avons créé la première plateforme d’accompagnement des grands acteurs de la mode pour les
produits chaussants. »
Aux manettes de la communication, de l’économie,
de la méthodologie, du management, Xavier Porot
met en musique une partition destinée « non pas
seulement à sauver des emplois mais à en créer. »
Xavier Porot est Président du Soulier Français,
usine de fabrication de souliers de luxe
Made in France et vecteur de dynamisation
de la filière de la chaussure en France.
Il est aussi co-fondateur
des marques de chaussures Ellips et Bichette.
www.lesoulierfrancais.com
Retrouvez i
Xavier Porot i mardi 6 à 9h20 i
à la BIBLIOTHÈQUE i
37 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
DES INITIATIVES FSE
Rendez-vous à l’Agora, le lundi 5 à 19h15,
pour la 1 cérémonie de remise des Trophées des Initiatives FSE !
ère
Lancée le 20 juin dernier, la 1ère édition du concours des Trophées Initiatives FSE s’est achevée le 24 octobre
avec pas moins de 93 projets reçus par la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle.
13 finalistes, présélectionnés par le jury, concourent dans les 4 catégories ouvertes pour les Trophées FSE 2016 :
Emploi des Jeunes
Transition Numérique
« A’VENIR être en entreprise »,
Emploi des jeunes
Mouvement des Entreprises du Val D’oise
« Programme d’accompagnement à la remobilisation et
l’insertion des jeunes », Institut de Formation - Vitamine T (IFVT)
« Mini entreprise-école de production Icam Toulouse »,
Ecole de production Toulouse
« POPSCHOOL / Programme d’accompagnement,
Transition Numérique
formation vers les métiers du numérique », POPSCHOOL
« Agilité numérique », MEEF Pays de Vitré
« Emploi-Store.fr, le site web de Pôle emploi sur l’emploi
et la formation », Pôle emploi, Direction expérience
utilisateur et digital
Développement Durable
Innovation Territoriale
« Les Cycles- Re », Les Cycles-Re
Développement Durable
« Brigade de gestion du paysage du Grand Site de France
Solutré Pouilly Vergisson », Syndicat mixte de valorisation du Grand
Site de France Solutré Pouilly Vergisson
« Plateforme mobilité : accompagnement des personnes éloignées
de l’emploi vers une mobilité autonome et durable », WIMOOV
« La recherche et développement chez Cocagne : construire
les entreprises solidaires de demain », Réseau Cocagne
« Accompagnement à l’insertion professionnelle
Innovation territoriale
des populations éloignées de l’emploi », Association
pour l’accompagnement et la formation
« Mixité Professionnelle F / H - Mixt’tours »,
Mission Locale du Pays de Cornouaille
« Mutations économiques et développement
des compétences à l’échelle d’un territoire rural »,
Autunois Morvan Développement Formation
Ce soir, lundi 5 décembre, à 19h15 :
nous nous retrouvons à l’Agora pour attribuer les Trophées d’OR, d’ARGENT et de BRONZE !
À l’occasion d’un vote interactif, vous déterminez l’ordre de classement des projets candidats dans chaque catégorie.
Votre vote constitue 60% de la note finale (40% pour le jury dont la composition vous est présentée ci-dessous).
À la fin de la cérémonie, vous élisez également votre « Coup de Cœur » parmi les 13 finalistes en attribuant le
« Prix du public » toutes catégories confondues.
La cérémonie est animée par Nicolas Rossignol, Président bénévole de l’association « Tout le monde chante contre le
cancer ». Chaque équipe dispose de 3 minutes pour vous convaincre que son projet est le Trophée d’Or de sa catégorie.
LE JURY
Carine Chevrier
Présidente du Jury
Déléguée générale
à l’emploi et
à la formation
professionnelle
Corinne Vaillant
Délégation générale
à l’emploi et
à la formation
professionnelle,
Sous-directrice
du FSE
Séverine Leguillon
Délégation générale
à l’emploi et
à la formation
professionnelle,
Cheffe du
Département
des Synthèses
LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 38
Cécile Jolly
France Stratégie,
Economiste
au département
Travail emploi
et compétences
Adeline Mongrué
Centre des Jeunes
Dirigeants
d’entreprise,
Secrétaire Générale
Nicolas Farvaque
Orseu,
Directeur du pôle
Recherche
Samuel Tiercelin
Open Odyssey,
Directeur
LE
ÉDITION 2016
DES INITIATIVES FSE
CIVIQUE ET SOLIDAIRE
Développement Durable
& Esprit Solidaire
Le Village des Initiatives FSE 2016 est sensible aux
enjeux du développement durable. Il s’engage en
faveur de démarches plus respectueuses de l’environnement. Nous avons ainsi veillé à ce que votre
magazine soit imprimé sur du papier recyclé, que
les sapins de la Place soient issus de forêts gérées
durablement (certification PEFC) et que votre chaise
puisse être adoptée.
Dès la fin de l’événement, vous pouvez emmener
avec vous les tabourets cartonnés de cette nouvelle édition. Vous les trouverez facilement sur les
différents espaces de travail ! Petit bémol : malgré
l’originalité et le style attrayant des mobiliers et
des assises de la RESSOURCERIE, vous ne pourrez
pas repartir avec :-)
En effet, LA RESSOURCERIE DE L’ÎLE s’associe à
l’événement en nous prêtant quelques uns de
ces meubles en exposition pour un environnement
de travail idéal. Grâce à eux, la RESSOURCERIE
s’imprègne d’une atmosphère très feutrée.
Même démarche pour le cadeau du participant que
nous sommes allés chercher auprès de la Librairie
du 104, « Le Merle Moqueur », pour partager
ensemble l’esprit durable et circulaire propres à
cette édition.
MERCI !
Le Village FSE,
c’est d’abord une aventure collective !
La Délégation générale à l’emploi et à la formation
professionnelle et ses partenaires remercient celles
et ceux qui se sont mobilisés à leurs côtés pour
cette 4ème édition :
L’Agence Gens d’événement pour sa réactivité, son
professionnalisme et l’imagination inspirante de ses
équipes dans la préparation matérielle du Village
FSE (et des trophées ! ). Un grand merci pour ces
six mois passés ensemble !
Quattrolibri, Open Odyssey, Groupe Amnyos,
Eurêka 21 ainsi que l’ensemble des animateurs et
animatrices pour la préparation agile et réactive
des séquences de l’édition 2016. 22 temps
d’échanges, et plus de 120 intervenants ! Un record !
Aurélie Jeannin (La Petite Maison à Plumes),
rédactrice de la partie magazine du programme,
pour sa plume incomparable et son style qui sait
rendre simples et limpides des sujets foisonnants
et complexes.
Enfin l’agence Oxygen et les étudiants journalistes
de l’ISCPA-Paris pour leur restitution de l’événement
sous leurs regards disruptifs de jeunes adultes.
Directeur de la publication : Corinne Vaillant, DGEFP - Rédacteur en chef : Christophe Garnier, DGEFP - Rédaction : Aurélie Jeannin,
La Petite Maison à Plumes - Création graphique et mise en page : Gens d’événement - Crédits photos : © Thierry Marro, France
Stratégie, p. 30 - © Fotolia
Un grand merci aux intervenants et témoins sollicités pour ce magazine : Carine Chevrier, Jean Pisani-Ferry, Cécile Jolly, Tristan Klein,
Julien Dossier, Samuel Tiercelin, Jocelyn Blériot, Thomas Huriez, Nicolas Froissard, Maxime de Rostolan, Sandrine Aboubadra-Pauly,
Hélène Le Teno, Isabelle Briand, Olivier de Pembroke, Frédéric Bardeau et Xavier Porot.
39 | LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS
LE
LE PLAN
DES INITIATIVES FSE
PLAN DU VILLAGE FSE/NIVEAU 0
PLAN DU VILLAGE FSE/NIVEAU 0
PLAN DU VILLAGE FSE/NIVEAU 0
AN DU VILLAGE FSE/NIVEAU 0
Ret󰈸󰈸󰈸󰈸󰈸󰈸󰈸󰈸󰈸󰈸󰈸
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Con󰇹󰇹󰇹󰇹󰇹󰇹󰇹󰇹󰇹󰇹󰇹󰇹󰇹󰇹󰇹󰇹
BAGAGERIE
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AGORA
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RESSOURCERIE
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PÉPINIÈRE
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ACCUEILRESSOURCERIE
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Po󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎
PÉPINIÈRE
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5 ru󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩
vers
vers
RESSOURCERIE
LABO
BAGAGERIE
Po󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎
RESSOURCERIE
PÉPINIÈRE
PÉPINIÈRE
BIBLIOTHÈQUE
BIBLIOTHÈQUE
Po󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎
Po󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎󰈎
Lundi 05 Décembre
de 16h30 à 18h15
Ven󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩
Lundi 05 Décembre
de 16h30 à 18h15
« Je󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉
Ven󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩󰈩
« Je󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉󰉉
PLAN DU VILLAGE FSE/NIVEAU -1
PLAN DU VILLAGE FSE/NIVEAU -1
PLAN DU VILLAGE FSE/NIVEAU -1
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RESSOURCERIE
Les initiatives continuent !
www.villagefse.fr et www.fse.gouv.fr
Le Village des Initiatives FSE
est cofinancé par le Fonds
social européen dans le cadre
du PON «Emploi et Inclusion
en Métropole» 2014-2020
LE MAGAZINE DES PARTICIPANTS | 40
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