FACULTÉ DE MÉDECINE JEUDI 23 OCTOBRE 2014 13h00 – Amphi C www.medecine.u-psud.fr Faculté de Médecine Paris-Sud 63, rue Gabriel Péri 94276 Le Kremlin-Bicêtre cedex POSTER N° 1 POSTER N° 2 POSTER N° 3 Mon stage s'est déroulé dans le Weill Cornell Medical center, situé dans l'upper east side à Manhattan, dans les services de neuroradiologie interventionnelle, neurochirurgie et soins intensifs de neurologie. J'ai souhaité réaliser mon stage aux Etats Unis car ce pays me passionne depuis l'enfance, je voulais voir l'exercice de la médecine la bas, les techniques, les services, les relations. De plus je souhaitais me perfectionner en anglais, pour ma culture personnelle et pour les futurs travaux en anglais que j'aurai potentiellement besoin de lire durant mes études. Mon stage s'est décliné en plusieurs activités. J'ai passé deux semaines en neuroradiologie interventionnelle, où j'ai pu observer de nombreuses interventions différentes comme la kyphoplastie, le traitement des AVC, des anévrismes cérébraux, des malformations artério-veineuses, des malformations des différentes veines ou artères cérébrales, les angiographies diagnostiques, le traitement du rétinoblastome par injection intraoculaire de chimiothérapie, domaine de spécialisation de mon médecin référent et chef de service le Pr Pierre Gobin. J'ai pu observer dans ce service la partie réalisée par les anesthésistes et étudier l'interprétation des angiographies, des scanners et des IRMs. J'ai également passé une semaine en soins intensifs de neurologie où j'ai pu suivre la visite avec les internes, les externes, les chefs de clinique et le sénior. On pouvait y suivre des cas intéressants tels que l'hémorragie méningée, l'hémorragie cérébrale, les anévrismes, les retours de bloc de neurochirurgie, les AVC etc. Ce fut particulièrement intéressant de pouvoir comparer les visites dans un service américain avec les visites que l'on connaît habituellement en France. L'enrichissement en vocabulaire médical anglais y fut très important et les conversations avec les externes du services m'ont permis de découvrir le déroulement des études de médecine aux États Unis. Pour finir j'ai effectué une semaine partagée entre le bloc de neurochirurgie où j'ai pu assister à des résections de tumeurs cérébrales par craniotomie, et les consultations d'ophtalmologie pour les enfants atteints de rétinoblastome. Pauline Milles POSTER N° 4 "Mon stage dans le service d'oncologie s'est déroulé dans l'hôpital universitaire de Dunedin ( Île Sud de la Nouvelle-Zelande). Au cours de mes six semaines de stage, mon rôle a été similaire a celui des externes néo-zélandais de 6eme année (correspondant ici aux "trainee intern") : en salle, suivre la visite, faire l'admission des patients, suivre les patients au long cours, quelques gestes tels que prises de sang ou perfusion, prise en charge des patients d'oncologie lors de leur arrivée aux urgences pour des problèmes aigus, tout en étant toujours supervisée par un interne ou un senior. Par ailleurs au milieu de mon stage a eu lieu la "Dafodil day" journée nationale de lutte contre le cancer, pour laquelle le service était très investi. Ce stage m'a également permis d'améliorer mon anglais et de le pimenter d'un accent ... Pour le moins rustique !!!" PaulineThomas POSTER N° 5 STAGE A LA MATERNITE DE FORTALEZA - BRESIL Pourquoi ce stage? • • le Brésil est un pays qui m'est très cher, j'avais eu la chance d'y être déjà allée l'année dernière et d'avoir été immergée pendant plusieurs semaines dans la réalité économique du pays : je voulais découvrir la réalité médicale j'aimerais me spécialiser en gynécologie-obstétrique Ce que j'y ai fait • • • • j'ai eu le même rôle que les autres externes brésiliens je suivais une patiente, faisait son admission, son évolution, sa prescription avec l'interne, présentait son dossier à la visite (en portugais) j'ai été en consultation pré-natale j'ai participé à des acouchements voies basses Ce que cela m'a apporté • • • • • • j'ai beaucoup discuté avec les médecins sur les différences de nos systèmes de santé et d'étude La vision d’un autre système de santé et d’apprécier que la médecine est globalement la même partout, seuls les problèmes d’infra-structures et de moyens modifient un peu la donne cela m’a « obligé » à travailler les cours de gynécologie-obstétrique (au programme du prochain semestre) dans les livres et m’a permis de voir en pratique ce que les livres m’apprenaient. L’amélioration de mon portugais A renforcé ma passion pour cette spécialité Va me rendre plus confiante et enlever le petit stress qu’on a toujours avant la présentation de notre patient lors de la visite en français Marie Theilet POSTER N° 6 POSTER N° 7 POSTER N° 8 POSTER N° 10 Stage d’été à l’étranger –Laura SARFATI Actuellement étudiante en quatrième année, il me semblait intéressant de comprendre le fonctionnement de la médecine dans un pays de culture différente. J’ai donc saisi l’opportunité qui se présentait de faire mon stage d’été aux Etats-Unis à l’hôpital du Mont Sinai de New-York dans le service d’ophtalmologie. Je souhaitais découvrir un mode de fonctionnement et une prise en charge des patients différente au sein d’un important centre hospitalier universitaire américain. Ce stage me permettait également de continuer à perfectionner mon anglais et d’apprendre le vocabulaire médical. Mon rôle au sein du service d’ophtalmologie était surtout d’observer les consultations avec le médecin et d’en comprendre le déroulement et les différentes étapes. Il me fallait aussi me familiariser avec les différents appareils utiles à l’examen clinique mais aussi de découvrir les différents examens complémentaires et leurs indications. Mon programme pour une semaine était le suivant : il y avait 2 à 3 matinées de bloc opératoire et le reste des jours était partagé entre les consultations avec les médecins et celles avec les internes. La pratique au quotidien de l’ophtalmologie m’a permis d’en acquérir des notions spécifiques à cette spécialité. J’ai ainsi appris à utiliser la lampe à fente afin d’examiner les différentes parties de l’œil : les paupières, la conjonctive, la cornée et la chambre antérieure. J’ai aussi appris à examiner un fond d’œil avec une lentille de Volk après dilatation pupillaire, et à placer des verres dans le réfracteur selon le degré d’amétropie du patient. Mon rôle était alors de faire mes propres hypothèses et de les soumettre au médecin. POSTER N° 11 Stage au Vietnam Juillet-Aout 2014 Cho Ray hospital – Hô Chi Minh City Adam CELIER Organisation du stage – journée type : Les vietnamiens se lèvent traditionnellement très tôt. Le stage commençait tous les jours de la semaine à 7h du matin pétantes. Nécessitant 45min de voyage en scooter pour me rendre à l’hôpital, je me levais donc à 5h30 tous les matins. Les matinées étaient rythmées par l’accueil des patients aux urgences, l’analyse et la réflexion sur des cas, quelques cours, les visites au service des Lits-Portes. L’hôpital Cho Ray est un des plus gros hôpitaux vietnamiens. Public, il accueille des milliers de patients, la plupart étant agriculteurs, vivant dans la campagne, la majorité étant très pauvre. Les patients parlant anglais étaient donc extrêmement rares (dans mes souvenirs, cela ne m’est arrivé que deux fois de pouvoir dialoguer avec un patient). J’étais donc toujours dans l’obligation d’être accompagné d’un médecin si j’allais examiner un patient. Le vietnamien est effectivement une langue très difficile. Certains médecins étaient avenants avec moi, très enthousiastes de pouvoir parler anglais et m’apprendre le plus de choses possibles. Je pense notamment aux docteurs Tuyen, Thai et Trung, qui sont les trois personnes avec qui j’ai passé la grande majorité de mon stage. Les autres médecins, peut être par manque de temps, d’envie ou d’anglais, ne se sont par contre jamais vraiment montrés très enclins à me prendre en charge. Le midi nous allions manger à la cafétéria de l’hôpital, parfois dans des petits restaurants du district. La nourriture était toujours typiquement vietnamienne, les expériences furent nombreuses. Les après-midis ressemblaient aux matinées, à peu de choses qu’un staff avait lieu tous les jours à 14h pour discuter des patients de la journée. J’ai quelques fois eu la chance à ce que ces staffs se fassent en anglais (cela est devenu plus fréquent la dernière semaine quand trois étudiants allemands se sont retrouvés avec moi dans le service). Je partais vers 16-17h du service. Ce que j’ai pu voir et découvrir : De par son caractère public, l’hôpital Cho Ray accueille des pathologies très variées, et souvent vues à des stades tardifs. Cela est facilement compréhensible par le fait que la santé n’est pas la préoccupation première du vietnamien lambda habitant dans les campagnes. J’ai pu voir beaucoup de choses. De la neurologie : des syndromes de Guillain-Barré, des myasthénies, des myélites ascendantes, des compressions, des encéphalites herpétiques, beaucoup d’épilepsie, des migraines avec et sans aura, des vertiges. De l’infectiologie : des méningites, des paludismes, beaucoup de morsures de serpents, des leptospiroses Mes amis médecins m’ont permis d’aller visiter différents endroits de l’hôpital, de la salle d’EEG à l’IRM, en passant par des séances d’EMG, les services de réanimation, neurologie, maladies tropicales et cardiologie. Les points négatifs du stage : Ils sont peu nombreux, mais il y en a : l’absence d’implication d’un bon nombre de médecins. Cela résultat parfois à quelques moments de vide complet, pendant lesquels personne ne me prenait en charge, je ne pouvais ni lire des dossiers, ni dialoguer avec des patients. l’absence de gestes l’impossibilité pour moi de faire des gardes Les points positifs du stage, ce que cela m’a apporté : Ce stage fut intéressant, enrichissant et formateur sur plusieurs points : la découverte d’un système de santé différent, encore « en retard » sur plusieurs points (que ce soit hygiène, respect du patient et de son intimité, matériel), mais en même temps très à jours au niveau des connaissances et des prises en charge. Cela me permet de relativiser grandement sur nos conditions de travail françaises les patients étaient si nombreux, que j’ai pu voir et apprendre beaucoup de choses ce stage m’a permit de travailler mon anglais médical j’ai pu rencontrer des personnes extraordinaires, que j’espère assurément revoir un jour je pu revenir et redécouvrir un pays que j’affectionne tout particulièrement Conclusion : En conclusion, je suis ravi d’avoir pu réaliser ce stage à l’étranger. Ce fut une expérience importante dans mon cursus, formatrice et inoubliable. POSTER N° 12 Stage en médecine générale à Slough, Angleterre, du 28 juillet au 22 août 2014 Marion Bethmont J’ai choisi ce stage de médecine générale à Slough, Angleterre cet été pour plusieurs raisons. La première était que nous apprenons pendant nos 2e et 3e années de médecine l’anglais médical mais que cet enseignement disparait ensuite en raison de l’ECN. Ces connaissances que nous avons acquises en début de cursus se perdent donc si on ne les utilise pas. Cependant, puisque je me destine à faire de l’humanitaire, parler anglais de manière satisfaisante et avoir un vocabulaire médical approprié est pour moi une chose primordiale. La deuxième est que je désire depuis longtemps être médecin généraliste et que je n’avais pas encore pu faire un stage en médecine générale. C’était donc pour moi une bonne occasion de découvrir mon futur métier. A l’Avenue Medical Centre (le cabinet où j’ai été accueillie) l’étudiant n’a pas un rôle prédéfini comme à l’hôpital. Il y a beaucoup d’observation, surtout qu’en Angleterre la médecine générale est très différente de la médecine générale française : on peut ainsi découvrir le rôle des infirmières (qui ont plus de qualifications qu’en France) en passant des journées avec elles en consultations, des aides-soignantes (qui sont plus proches des infirmières françaises), des infirmières à domiciles et des sages-femmes, car en médecine générale en Angleterre tous ces intervenants travaillent en équipe. J’ai pu faire plusieurs consultations seule avec des patients, avec bien-sûr une présentation au médecin ensuite, j’ai aussi appris à faire des prises de sang et de la spirométrie. J’ai également consolidé mes connaissances sur les malades polypathologiques et leurs traitements car il y en avait beaucoup dans cette partie de Slough, du fait d’un niveau socio-économique bas. Et bien sûr je me suis beaucoup améliorée dans ma pratique de la langue anglaise puisque je logeais aussi chez le médecin. Mais au final, le principal enseignement de ce stage a été de découvrir une autre manière de faire de la médecine générale et une autre relation médecinmalade, où le patient est plus impliqué dans son traitement qu’en France. Ce sont des notions que je pourrai plus facilement mettre en application dans ma pratique future. POSTER N° 13 POSTER N° 14 Stage dans le service de Gynécologie-Obstétrique à l’Hopital Principal de Dakar au Sénégal Pourquoi partir ? Nous avons effectué notre stage du 30/06 au 25/07, dans l’intention de découvrir un autre système de soins, un nouveau pays, une autre culture mais surtout pour apprendre le domaine de la gynécologie. Nos missions ? Au début, nous ne faisions qu’observer. Nous suivions les sages-femmes qui faisaient la visite en suite de couche et celles qui accueillaient les femmes en travail dans la salle d’accouchement. Petit à petit, notre rôle s’est diversifié. Nous prenions en charge les patientes lors des consultations de médecine, nous faisions l’examen clinique complet des femmes en suite de couche, et nous aidions lors des accouchements. Enfin, nous avons même pu faire un accouchement sous la supervision de la sagefemme. D’autres tâches nous étaient incombées, comme porter les échantillons de sang au laboratoire, déplacer des brancards… Nos acquis ? Nous avons appris beaucoup par rapport à la pratique. En effet, elle est très mise en avant dans cet hopital. Cependant, le savoir médical nous manquait parfois. De plus, nous avons rencontré des personnes très ouvertes et ayant un autre état d’esprit qu’en France. Nous avons même pu apprendre quelques mots de Wolof. Ce stage nous a vraiment été bénéfique, autant sur le plan médical que sur le plan culturel et social. C'était une expérience unique ! Louise Soulard et Sarah Plantin. POSTER N° 15 POSTER N° 16 POSTER N° 17 Vincent Lemains – Programme Erasmus De septembre 2013 à juin 2014 j'ai étudié au Pays de Galles dans la faculté de médecine de l'université de Cardiff. Cet échange universitaire dans le cadre du programme Erasmus a été une expérience unique, tant sur les plan culturels et pédagogiques que sur le plan humain. C'était un projet qui me tenait à coeur, et m'a permis de m'immerger dans la vie universitaire anglosaxonne et de découvrir un système de santé différent. Au cours de mon cursus à Cardiff j'ai en effet réalisé trois modules de stages cliniques à l'hôpital, en journées complètes, sur une durée totale de 24 semaines. Les mercredis étaient dédiés aux cours en amphithéâtre le matin et à la vie associative l'après midi. Persuadé de l'ouverture d'esprit que cela m'a apporté, je cherche maintenant à motiver d'autres étudiants à effectuer un échange similaire. POSTER N° 18 Résumé du projet humanitaire INDE 2014 Nous sommes un groupe de 10 qui s’est séparé pour mener des actions sur deux sites différents : la House of Hope, un orphelinat près de Perambalur et la Shanti School, une école près de Pattavathalai. Nous sommes partis du 17 juillet au 15 août. A l’orphelinat, nous avions prévu d’organiser notre action sur trois axes : la santé, l’amélioration du cadre de vie des enfants et la culture (mise en place d’une bibliothèque). Après avoir débuté les check-ups médicaux, nous avons vite compris au vu de l’état de santé des enfants que le plus important était de travailler sur l’hygiène. Les enfants avaient beaucoup de caries et certains, séropositifs, avaient des plaies qu’il fallait absolument désinfecter. Nous avons donc fourni des kits d’hygiène à tous les enfants (brosse à dent, dentifrice, savon etc…) et leur avons donné des cours pour leur apprendre à bien se brosser les dents. Nous avons aménagé une infirmerie au sein de l’orphelinat et avons travaillé sur l’organisation des soins. Nous avons constaté un énorme fossé culturel en ce qui concerne l’hygiène, qu’il est nécessaire de combler en menant des actions d’éducation et en leur fournissant l’argent nécessaire pour se payer ces produit. Néanmoins, nous n’avons pas abandonné nos autres objectifs, puisque nous avons repeint une salle de classe et répondu à beaucoup de leur manque de matériel : nous avons financé des tables et bancs pour les salles de classe, du matériel incendie, des travaux de maçonnerie pour améliorer la gestion de l’eau etc… Nous avons amélioré le cadre de vie des enfants en dératisant les dortoirs, et en les réaménageant totalement (moustiquaires et ventilateurs installés, disposition des lits changée pour plus de place). Une bibliothèque a également été installée. Nous sommes partis trois jours en excursion avec les enfants à Pondichéry. Pour certains d’entre eux, c’était la première fois qu’ils voyaient la mer. Les emmener tous en vacances comme cela, même si ça n’a duré que 3 jours, ça a été génial. A l’école, nous avons commencé par prendre connaissance de la situation globale de l’école. Ainsi selon nos informations la classe des enfants handicapés accueillait 2 enfants sourds. Mais en réalité cette classe accueillait 3 enfants avec des problèmes de surdité plus ou moins graves. Nous apprîmes également qu’un jeune garçon, sourd depuis la naissance, mais ayant réussi à suivre un cursus normal grâce à un appareil auditif, risquait de quitter sa classe, suite à la perte de son appareil. Grace à l’incroyable réactivité de l’institutrice Vashinti nous avons pu prendre contact avec un audioprothésiste et nous avons fait les audiogrammes de tous les enfants. Après avoir étudié notre budget et les différentes options, il nous a semblé évident de tous les appareiller. Nous leur avons également fourni des batteries pour un an, et nous avons laissé un petit stock de batteries à l’école en cas de problème. En second lieu nous avons repris à zéro les check-up médicaux et nous les avons optimisés : nous avons fait des fiches individuelles récapitulant le nom, prénom, âge, taille, poids, BMI, état des dents, de la vue et autres signes particuliers, le tout pour les 1700 élèves de l’école. Il en est ressorti un gros problème au niveau de l’hygiène dentaire (beaucoup de caries). Nous avons également mis en évidence un léger problème de surpoids chez les jeunes filles de 12 à 17 ans. Nous avons fourni à tous les enfants des kits d’hygiène constitués d’une brosse à dents, de 2 dentifrices et d’un savon. Nous leur avons également rappelé, avec la précieuse aide des institutrices, les règles du lavage de mains et du brossage de dents. Après avoir consulté la directrice de l’école, il nous a semblé important de renflouer la pharmacie. Nous avons donc acheté pour chaque classe des médicaments pour les maux de tête et les rhumes qui sont très fréquents lors de la mousson. Nous avons aussi apporté des béquilles et au moment du départ nous avons laissé des médicaments de notre pharmacie personnelle. Conclusion : Nous avons tous vécu une expérience mémorable, enrichissante sur tous les plans. Ce projet est difficile, puisque vous rencontrerez des gens qui vivent dans des conditions précaires et que vous partagerez leur vie au quotidien en vivant sur les sites. Les liens que nous avons créés. N’hésitez pas à venir nous poser vos questions ! Antonin Domart, Morgane Le Guen, Amapola Proust, Vincent Mayoral, Valentine Brunet, Stéphanie Grolleau, Lucas Brousse, Léa Villet, Aurélie Lansiaux et Anne Bouchaudon. POSTER N° 19 POSTER N° 20 PROJET TSIKITSIKY L'aventure Malagasy Notre mission s'est déroulée du 28 juin au 26 juillet 2014 dans les montagnes de l'Île Rouge, plus précisément à Antsirabe au milieu d'un peuple très accueillant. Luc et Yadz, un couple de malgaches ont créé l’association SPV Felana en 2008, ils nous ont accueilli pour une durée d’un mois dans leur maison des bénévoles pour que nous puissions mener à bien notre mission. L’association SPV Felana est une école ouverte aux enfants issus de famille très pauvres qui ne peuvent pas payer la scolarisation de leurs enfants dans des écoles normales. Nous avons donc donné des cours de français aux élèves de CM2 de l’association ainsi qu’à d’autres enfants d’écoles publiques. Notre but était d’aider les CM2 à obtenir leur certificat de fin de primaire pour qu’ils puissent rentrer au collège. Car en effet le problème à Madagascar est que les élèves en primaire ont des cours en malgache ainsi que des cours de langues (français et anglais), mais leur certificat est en français car à partir du collège les cours seront tous intégralement en français. Nous avons organisé des activités sportives et artistiques avec les enfants pour les occuper l’après-midi. Nous avons organisé une activité autour du lavage des mains pour apprendre la technique aux enfants. Mais il reste encore des obstacles à l’hygiène car sur place il n’y a pas l’eau courante. En effet, ils doivent aller chercher l’eau à la source et c’est parfois une telle contrainte que les enfants n’ont pas d’eau pour se laver les mains. Par ailleurs nous avons apporté des brosses à dents et du dentifrice qui seront distribués à la rentrée des classes avec une explication sur la technique du brossage des dents. Pour pérenniser cette action les élèves devront revenir tous les mois avec leur brosse à dents pour évaluer d’une part si elle est usée et d’autre part l’enseignant vérifiera que la technique de brossage est efficace. Enfin nous avons organisé un cours sur les gestes de premiers secours pour les professeurs et les chefs de quartiers malgaches. Notre intervention était bien sûr adaptée aux conditions locales de mise en œuvre des secours. C’est pourquoi nous n’avons abordé qu’une partie des thèmes : brulures, étouffement, noyade. Grâce à l'argent que nous leur avons donné, Luc et Yadz ont entrepris de construire un parc de jeux et une cuisine qui sont actuellement en service. Notre partenariat avec la boutique Du Pareil Au Même d’Antony nous a permis d’apporter des vêtements pour les enfants de l’école. Nous avons apporté sur place des ballons de basket, des plots, des chasubles, une slake-line pour pouvoir faire des activités avec les enfants. Nous avons eu l’opportunité de visiter l'hôpital d’Anstirabe, la structure, de questionner les praticiens, d’assister à des interventions chirurgicales, des accouchements et d’autres actes médicaux... Aussi, nous avons rendu visite à un médecin partenaire de l’association SPV FELANA qui nous a permis d’assister au déroulement d’une consultation malgache. Nous avons pu grâce à cette expérience mesurer l’écart entre les systèmes de soins et prendre la mesure de la qualité du système de soins français. Nous avons appris à la fin de notre mission que tous les CM2 avaient obtenu leur diplôme! POSTER N° 21 POSTER N° 22 POSTER N° 23 POSTER N° 24