UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE FACULTÉ DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES DÉPARTEMENT DES LETTRES ET COMMUNICATIONS ELC 248 LITTÉRATURE FRANÇAISE CONTEMPORAINE (3 crédits) PRÉALABLE : aucun Nombre limite : 60 DESCRIPTEURS : Objectifs : Découvrir l’œuvre de quelques écrivains français d’aujourd’hui. Saisir en quoi la littérature française, depuis le début des années 1980, propose de nouveaux enjeux esthétiques et philosophiques. Réfléchir à la notion de voix en écriture contemporaine. Contenu : Lecture et analyse de textes représentatifs des principales avenues contemporaines (écritures de soi, littérature d’après-guerre, écritures du réel, malaise et ludisme du roman, littérature et image, poésie et prosaïsme, etc.). Exploration d’auteurs phares tels que Pierre Michon, Annie Ernaux, Pascal Quignard, Antoine Volodine, Richard Millet, Hélène Lenoir ou Tanguy Viel. AUTRES INFORMATIONS GÉNÉRALES Pour vérifier si cette activité pédagogique est offerte à la présente session, consulter l’horaire sur le site du Département des lettres et communications à la rubrique Espace étudiant (www.usherbrooke.ca/dlc/espace-etudiant) ou vous rendre au babillard (A4-159-2) de la Faculté des lettres et sciences humaines. 20 mars 2012 ELC 248 LITTÉRATURE FRANÇAISE CONTEMPORAINE Objectifs spécifiques Comprendre les propositions esthétiques que lance la littérature française depuis les années 1980 constitue la visée première de ce cours. Parler de littérature actuelle, c’est d’abord accepter que le corpus canonique n’apparaisse pas d’une manière immédiatement saisissable étant donné la quantité de publications et le manque de distance entre la production et la lecture. Évitant en conséquence la formule du panorama, il s’agira donc de chercher ce qui, dans la littérature française d’aujourd’hui, appelle le présent, avec tout ce que cela implique dans notre rapport au temps, au sujet, à la mémoire, à l’histoire, à l’image et à la virtualité. Précisions sur le contenu Lire le corpus contemporain exige une certaine myopie que nous mettrons à profit grâce à des microlectures à la manière de Jean-Pierre Richard. Non pas que cette myopie s’exerce au détriment de l’histoire (les écrivains contemporains s’appuient volontiers sur une mémoire dont nous ne ferons pas l’économie), mais elle agit sur le plan de l’énonciation et de la langue. Ce cours n’est ainsi pas centré sur l’histoire littéraire, mais bien sur la littérature telle qu’on la pratique et la pense aujourd’hui. Après l’époque du Nouveau Roman où la littérature française a hésité à parler de son passé récent, les années 1980 renouent avec une prosodie de l’affect et un phrasé qui tiennent à eux seuls d’événement. C’est la lecture mot à mot qui nous occupera durant le trimestre, concentrée autour de l’écriture vue comme événement singulier. Approche pédagogique Cours magistraux, analyses de textes et discussions en classe. Évaluation Trois examens (45%) Un exposé (15%) Une dissertation (10 pages) (40%) Bibliographie Œuvres littéraires* *(L’étudiant peut se procurer l’édition de son choix). Annie Ernaux, La honte, 1997. Pascal Quignard, Tous les matins du monde, 1991. Tanguy Viel, L’absolue perfection du crime, 2001. Régis Jauffret, Promenade, 2001. Jean-Philippe Toussaint, Faire l’amour, 2002. Richard Millet, Le renard dans le nom, 2003. Bibliographie critique À déterminer au premier cours. 20 mars 2012