U • un socle, garant de la stabilité et ne vitrine est un équipement muséographique dont la fonction réceptacle de l’installation technique principale est la protection de contrôle climatique ; de l’objet qu’elle contient. Cette protection s’exerce aussi bien vis-à-vis de l’environne- • un volume de présentation, dans lequel les moyens de la sécurité seront mis en œuvre ; ment et du public que du personnel du • éventuellement, dans le cas d’un musée. Son utilisation raisonnée en fait éclairage intégré, un caisson « lumière ». donc un moyen privilégié de la politique de conservation préventive. PRODUITS CARACTERISTIQUES On trouve sur le marché un très grand Les agents de dégradation rencontrés nombre de vitrines, qu’elles soient stan- dans toute institution muséale sont : dardisées ou d’une conception et d’une • le vol ; fabrication spéciales. Cette fiche ne traite • le vandalisme ; que des vitrines « standard ». Constituées • l’instabilité des supports ; de profilés et de verre (glace), elles sont • les mauvaises manipulations ; « à géométrie variable » et peuvent être • la pollution ; construites suivant les dimensions • le climat du local (température et demandées. Pour simplifier, on peut les classer en trois hygrométrie) ; types : • la lumière. Une vitrine devra apporter à l’utilisateur : • la sécurité contre la malveillance, par la pose de : • plates - glaces feuilletées ou trempées, - doubles serrures de sécurité pour l’espace objet, - détecteurs d’ouverture et de choc ; • la stabilité physique par une conception adaptée des socles et des pieds ; • murales • la stabilité climatique par : - une étanchéité aussi parfaite que possible, - des dispositifs de régulation de l’hygrométrie relative (passifs ou actifs), - l’absence de sources d’éclairage dans le volume de présentation ; Les matériaux utilisés pour la construction de la vitrine seront choisis en fonction de leur compatibilité physico-chimique avec • centrales les objets exposés. • Une accessibilité aisée en vue de la maintenance, par accès séparés, pour : - les objets, - le contrôle du climat, REMARQUES - l’éclairage. Seule la définition précise en amont du Toute vitrine comportera donc les parties concept muséographique permet de définir distinctes suivantes : le design de la vitrine. Direction des musées de France 1998 EQUIPEMENTS MUSEOGRAPHIQUES les vitrines Fournisseurs (liste non exhaustive) Bibliographie • • APIMEX : 1, place de la Liberté, 92252 La GarenneColombes cedex, tél. (1) 47 84 92 65. • • Vitrines, C.C.I, Centre Georges-Pompidou, BROT : 99, rue du Faubourg-du-Temple, 75010 Paris, tél. (1) 42 08 14 90. Paris, 1977. • DENICOURT : 63-65, bd de la Libération, EURALUX : 196, rue Carnot, Unesco, Paris, 1985, pp.64-67. • 94122 Fontenay-sous-Bois, tél. (1) 48 76 93 44. • • • ERI Istvan, « Un court historique des vitrines », Museum, n°146, XXXVII:2, Unesco, Paris,1985, GRIVOIS : 81, rue des Archives, 75003 Paris, tél. (1) 42 72 14 17. GUICHEN Gaël de, KABAOGLU Cengiz, « Petit Guide de la vitrine ratée », Museum, n°146, XXXVII:2, 93200 Saint-Denis, tél. (1) 48 20 06 96. • Index du mobilier et du matériel muséologique - pp.71-74. • GARDNER Georges S., « Vitrines anciennes : rebut PERRIERE : 10, rue Florian, 93503 Pantin cedex, ou recyclage ? », Museum, n°146, XXXVII:2, tél. (1) 48 45 92 23. Unesco, Paris, 1985, pp.74-78. SARAZINO : 639, chemin du Fassum, quartier Vaumarre, 06250 Mougins, tél. (16) 93 90 19 29. • VERALBANE : 149, rue Montmartre, 75002 Paris, tél. (1) 42 21 00 00. • VITRINES SELECTION : 22, rue St-Augustin, Contact : 75002 Paris, tél. (1) 47 42 18 22. Jean-Jacques EZRATI, tél. 01 40 15 35 10. Direction des musées de France 1998