INVENTAIRE DES MARES EN LANGUEDOC

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INVENTAIRE DES MARES EN
LANGUEDOC-ROUSSILLON
SEPTEMBRE 2006
FEOGA
INVENTAIRE DES MARES EN LANGUEDOC-ROUSSILLON
ACTION DE CONNAISSANCE, DE PROTECTION ET DE
GESTION
INTRODUCTION
P.3
1. METHODOLOGIE D’INVENTAIRE
P.4
VOLET A : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
P.4
VOLET B : METHODES DE RECUEIL DES DONNEES D’INVENTAIRE P.4
B.1.
B.2.
B.3.
B.4.
INVENTAIRE EXHAUSTIF SUR CARTES IGN
EXPLOITATION DES FICHES ZNIEFF
EXPLOITATION DE LA BASE DE DONNEES DE L’EPHE
APPEL A CONTRIBUTION
P.4
P.5
P.5
P.5
VOLET C : PROSPECTIONS DE TERRAIN DANS DES ZONES CHOISIES P.6
C.1. CHOIX DES CARRES ECHANTILLONS
C.2. CARTOGRAPHIE PAR PHOTO-INTERPRETATION
C.3. LES PROSPECTIONS DE TERRAIN
C.4. LA FICHE MARE
P.6
P.7
P.7
P.8
VOLET D : SELECTION DE MARES ECHANTILLONS A PROSPECTER
FINEMENT
P.9
D.1. HIERARCHISATION DES MARES
D.2. CARACTERISATION DE L’ETAT BIOLOGIQUE DES MARES
P.9
P.9
VOLET E : DESCRIPTION DES MARES ET BASE DE DONNEES
P.10
2. RESULTATS D’INVENTAIRE
P.12
VOLET A : INVENTAIRE BIBLIOGRAPHIQUE
P.12
VOLET B : INVENTAIRE CARTOGRAPHIQUE
P.13
B.1. INVENTAIRE EXHAUSTIF DES SCAN 25
B.2. EXPLOITATION DES FICHES ZNIEFF
B.3. CROISEMENT DES BDD EPHE/INVENTAIRE MARE
P.12
P.13
P.13
1
VOLET C : PROSPECTIONS DE TERRAIN
P.14
C.1. CARRES ECHANTILLONS CHOISIS
C.2. RESULTATS DES PROSPECTIONS DE TERRAIN
P.14
P.15
C.2.1. Sur les carrés échantillons
C.2.2. Sur la région
P. 15
P. 22
VOLET D : ANALYSE DES DONNES DE L’INVENTAIRE
P.24
D.1. TYPOLOGIE DES MARES
D.2. DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE DES MARES
P.24
P.25
VOLET E : LES MARES ECHANTILLONS
P.27
E.1. LES MARES ECHANTILLONS PAR DEPARTEMENT
E.2. TYPOLOGIE DES MARES ECHANTILLONS
P.27
P.33
VOLET F : SELECTION DE SITES NECESSITANT UNE
INTERVENTION URGENTE
P.33
F.1. LES SITES RETENUS
F.2. PROPOSITION D’ACTION ET BUDGETISATION
P.33
P.34
VOLET G : ETUDE DE FAISABILITE POUR LA MISE EN PLACE
D’UN RESEAU DE SURVEILLANCE DES MARES ECHANTILLONS ET
D’UN OBSERVATOIRE REGIONAL DES MARES
P.38
VOLET H : ATOUTS ET LIMITES DE L’INVENTAIRE
P.39
H.1. DIMENSIONS DES CARRES ECHANTILLONS
H.2. DEFINITION D’UNE MARE
H.3. FICHE INVENTAIRE MARE
H.4. FICHE MARE ECHANTILLON
P.39
P.39
P.40
P.40
3. ACTIONS DE COMMUNICATION
P.40
VOLET A : MAQUETTE DE PLAQUETTE DE SENSIBILISATION SUR
LES MARES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON
P.40
VOLET B : OPERATION « FREQUENCE GRENOUILLE »
P.41
VOLET C : LES CHANTIERS EN FAVEUR DES MARES
P.41
CONCLUSION
P.42
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES ANNEXES
P.43
P.49
2
INTRODUCTION
Disséminées dans la garrigue, installées au centre des villages ou alignées le long des routes,
les mares constituent un des milieux les plus remarquables mais aussi les plus menacés du
paysager méditerranéen.
Principales composantes des zones humides continentales par leur nombre, elles présentent un
intérêt environnemental fort en raison de leur richesse biologique et de la multitude des
fonctions physiques et sociales qu’elles remplissent.
Malgré leurs multiples fonctionnalités, elles sont restées, à cause de leur taille, très à l’écart
du regain d’intérêt porté aux zones humides et demeurent encore très méconnues.
La disparition des usages traditionnels et l’intensification des pratiques agricoles, qui
conduisent à un abandon et à une artificialisation de ces milieux, sont admises comme étant
les principales causes de la régression de 30 à 50 % des mares depuis 1950 (estimation du
Ministère de l’Ecologie).
Préciser leur contribution au patrimoine naturel régional, dégager la multitude des fonctions
qu’elles remplissent et sensibiliser le public à ces milieux fragiles, apparaît donc
indispensable à la mise en œuvre d’une politique de préservation concertée de ces petites
zones humides.
Dans cette optique, il est apparu urgent de faire l’inventaire des mares (y compris
temporaires) de la région Languedoc-Roussillon et d’évaluer leur contribution au maintien de
la diversité biologique. C’est une démarche qui est commune à plusieurs régions et qui a
plusieurs objectifs :
ƒ Contribuer à améliorer la connaissance des mares en Languedoc - Roussillon et de leur
état de conservation ;
ƒ Evaluer l’importance des transformations de cet écosystème en Languedoc – Roussillon
en effectuant un diagnostic écologique de leur état ;
ƒ Identifier les menaces et les grands enjeux de protection et de conservation, et en
particulier déterminer l’importance des mares régionales dans la répartition et la pérennité
de la flore inféodée et de certains groupes faunistiques ;
ƒ Sensibiliser et communiquer sur l’intérêt écologique, hydrologique et paysager des
mares ;
ƒ Proposer des mesures de protection et de gestion de certaines mares en s’appuyant sur les
résultats du LIFE « Mares Temporaires Méditerranéennes ».
Le Conservatoire du L-R a donc pris l’initiative, en 2003, de lancer l’inventaire régional des
mares. C’était une suite logique à un investissement important du CEN L-R sur la
connaissance et la protection des mares ces dernières années, notamment à travers le Life
« Mares temporaires méditerranéennes » sur l’Etang de Valliguières (30). Le CEN L-R est
également opérateur de 3 DOCOB, en L-R, de sites qui abritent des mares temporaires
(Fenouillèdes, Torremila et Plateau de Vendres).
En 2004, le CEN L-R a principalement travaillé sur deux volets : l’acquisition de
connaissances (recueil bibliographique, cartographique…) et la sensibilisation du public (fête
des mares, fréquence grenouille). En 2005, il a lancé la phase de prospection de terrain et
d’analyse du patrimoine des mares de la région, en étroite concertation avec les acteurs
concernés. Cet inventaire prend fin en 2006 et les résultats sont présentés dans ce document.
3
1. METHODOLOGIE D’INVENTAIRE
VOLET A : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
La bibliographie récoltée lors de la première phase de l’inventaire a d’abord permis d’ajuster
le protocole d’inventaire à partir des méthodologies déjà utilisées dans d’autres régions. De
nombreuses informations ont également permis l’élaboration de la fiche « inventaire mare ».
Par ailleurs, les études, rapports et cartographies ont facilité le premier repérage des zones à
prospecter dans les phases suivantes de l’inventaire. Les études antérieures ont été utilisées
comme base de travail au repérage de mares sur fond IGN et ont pu dans certains cas orienter
les prospections de terrain.
Les études plus récentes ont été ajouté aux cartographies de l’inventaire et des fiches
« inventaire mares » ont été saisis. Les relevés de mares déjà identifiées par le CEN L-R au
cours d’autres programmes (mares à Marsilea dans les Pyrénées-Orientales, restauration de
mares de l’Ile des Brotteaux dans le Gard, plateau de Vendres…) ont pu également être
intégré dans la base de données.
VOLET B : METHODES DE RECUEIL DES DONNEES D’INVENTAIRE
DEFINITION
Les mares prises en compte dans ce recensement sont des mares au sens large. Nous nous
sommes basés sur la définition suivante (Sajaloli & Dutilleul, 2001) adoptée par le comité de
pilotage du PNRZH (Programme National de Recherche sur les Zones Humides) en 1997 :
“ La mare est une étendue d’eau à renouvellement généralement limité, de taille
variable pouvant atteindre un maximum de 5000 mètres carré. Sa faible profondeur qui
peut atteindre environ deux mètres, permet à toutes les couches d’eau d’être sous l’action
du rayonnement solaire, ainsi qu’aux plantes de s’enraciner sur tout le fond. De formation
naturelle ou anthropique, elle se trouve dans des dépressions imperméables, en contexte
rural, périurbain voire urbain. Alimentée par les eaux pluviales et parfois phréatiques, elle
peut être associée à un système de fossés qui y pénètrent et en ressortent ; elle exerce alors
un rôle tampon au ruissellement. Elle peut être sensible aux variations météorologiques et
climatiques, et ainsi être temporaire. La mare constitue un écosystème au fonctionnement
complexe, ouvert sur les écosystèmes voisins, qui présente à la fois une forte variabilité
biologique et hydrologique interannuelles. Elle possède un fort potentiel biologique et une
forte productivité potentielle.”
La méthode d’inventaire choisie est celle développée en Poitou-Charentes par les associations
de protection de la nature, qui a fait ses preuves par rapport aux objectifs fixés. La première
étape consiste en l’analyse exhaustive des cartes IGN des départements.
B.1. INVENTAIRE EXHAUSTIF SUR CARTES IGN
L’analyse des cartes IGN pour chaque département, a été réalisée à partir de quadrat
correspondant au 16ème de cartes IGN au 1/25 000 (soit environ 92 cartes). Chacun de ces
4
scan 25 (10 km de coté) est divisé en 16 carrés de prospections de 2.5 km de coté. Soit un
total de 4236 carrés à prospecter pour les départements littoraux. Pour la Lozère, la
prospection des carrés (912 au total) a été réalisée par le Conservatoire Départemental des
Sites Lozériens (CDSL).
Chacune de ces divisions est prospectée à l'écran à une échelle de 1 cm pour 100 mètres. Les
mares sont numérisées à une échelle de 1 cm pour 50 mètres, mais la précision de la
numérisation est toute relative sur de telles surfaces (un pixel a une largeur de 2.5 m). Les
mares de formes circulaires ou ovales sont représentées dans le SIG par des cercles ou des
ellipses. Les mares de forme plus complexe sont représentées par des polygones. Pour chaque
mare cartographiée, les coordonnées du centre, le toponyme ainsi que le lien éventuel avec la
BD Carthage (hydrologie) sont répertoriés.
B.2. EXPLOITATION DES FICHES ZNIEFF
Une recherche des ZNIEFF mentionnant des mares a été réalisée à partir de la base de
données comprenant l’ensemble des fiches ZNIEFF 1ère génération. Des requêtes, avec
comme motif « mare » ont été réalisées, sous le logiciel Access, sur les champs suivants :
« critères de délimitation », « richesse patrimoniale » et « description de la zone » des fiches
ZNIEFF.
B.3. EXPLOITATION DE LA BASE DE DONNEES EPHE
L’analyse de la base de données réalisée par l’EPHE sur les Reptiles et Amphibiens aurait pu
faciliter la recherche de mares sur le terrain par le biais de la localisation des espèces liées à
ces milieux. Or la base de données Reptiles / Amphibiens (en cours de validation) n’ayant pas
été fournie au CEN L-R, cette exploitation n’a pu être réalisée. Cependant, parmi les
structures participants à l’inventaire, certaines ont eu accès à ces données et ainsi pu
rechercher de potentielles mares sur le terrain à partir de la localisation de certains
amphibiens.
B.4. APPEL A CONTRIBUTION AUPRES DES ASSOCIATIONS LOCALES ET DES MAIRIES
Afin de recueillir un maximum de connaissances de terrain, le CEN L-R a souhaité mobiliser
localement les compétences de structures partenaires. Ces structures se sont engagées auprès
du CEN par le biais d’une convention (voir modèle en annexe 1), pour la réalisation d’actions
précises. Le CEN L-R dans cet inventaire a assuré la coordination générale.
Deux partenaires ont été identifiés par département pour réaliser les actions suivantes :
- Recueil et centralisation des fiches « inventaire mares »,
- Analyse des données (typologie des mares, diagnostic écologique),
- Sélection et prospections fines de mares,
- Propositions d’actions de gestion sur 1 à 3 sites,
- Organisation de sortie découverte de la faune et de la flore des mares.
L’inventaire s’est appuyé en partie sur la mobilisation des réseaux de bénévoles des
associations locales.
Les associations mobilisées dans le cadre de l’inventaire sont :
- Pour les Pyrénées-Orientales :
- le Groupe Ornithologique du Roussillon (GOR),
5
-
-
-
-
- l’Office Pour les Insectes et leur Environnement du L-R (OPIE LR)
Pour l’Aude :
- la Ligue de Protection des Oiseaux de l’Aude (LPO Aude)
- la Fédération Aude Claire
Pour l’Hérault :
- l’association Caracol
- les Ecologistes de l’Euzière,
Pour le Gard :
- le Centre Ornithologique du Gard (COGard)
- l’Association Méandre
Pour la Lozère :
- le Conservatoire des Sites Lozériens (CDSL)
- l’Association Lozérienne pour l’Etude et la Protection de l’Environnement
(ALEPE).
Le CEN L-R et les structures relais ont lancé un appel à connaissance (annexe 2), auquel a été
jointe la fiche "inventaire", à toutes les structures (associations, communes…) et membres
individuels qui seraient susceptibles de lui fournir des informations concernant les mares de la
région.
De nombreux bénévoles ont souhaité participer à l’inventaire et faire remonter les
connaissances qu’ils avaient sur les mares. Toutes ces informations, basées sur le remplissage
des fiches inventaires sont saisies dans la base de données mares et cartographiées sous
Mapinfo. Les résultats présentés ici identifient des mares situées sur l’ensemble de la région.
Au total, ce sont environ 150 fiches inventaire qui ont été renvoyées aux structures par des
bénévoles. Ils s’agit le plus souvent de mares connues précédemment par les bénévoles et
présentant un intérêt aux niveaux faunistique et/ou floristique. Elles fournissent des données
faunistiques ou/et floristiques qui pourront être suivies dans le temps par ces mêmes réseaux
de bénévoles.
A contrario, l’appel à contribution lancé auprès des communes abritant de fortes potentialités
de mare, n’a donné aucun résultat. Une campagne de sensibilisation auprès de ces communes
sera menée afin de les informer du résultat de l’inventaire.
VOLET C : PROSPECTION DE TERRAIN DANS DES ZONES CHOISIES
C.1. CHOIX DES CARRES ECHANTILLONS
Afin de vérifier la validité du comptage réalisé sur les fonds IGN et de mettre en place une
prospection de terrain cohérente, nous avons choisi des zones échantillons réparties sur
l’ensemble de la région. C’est sur ces carrés échantillons qu’une prospection exhaustive a été
menée sur la base des informations du 1/ 25 000 mais aussi auprès de toute personne
susceptible de fournir des renseignements sur des mares non visibles.
8 carrés de prospections ont été définis par département. La localisation de ces zones
expérimentales a été assurée par le CEN en collaboration avec les partenaires locaux.
Ces carrés échantillons correspondent à des quarts de cartes IGN au 1/25 000 (soit des carrés
d’environ 6-7 km de côté). Ils ont été choisis en fonction de la densité de mares repérées, des
milieux présents, de la proximité de bénévoles et des connaissances de terrain des structures
6
partenaires. Le détail des milieux prospectés est donné ci-dessous par département et est assez
représentatif de chaque type de milieux présents dans les départements.
C.2. CARTOGRAPHIE PAR PHOTOINTERPRETATION SUR LES CARRES ECHANTILLONS
Afin de faciliter le travail de prospection de terrain par les structures relais et d’être le plus
exhaustif possible dans les mares prospectées, il a été réalisé en complément la photointerprétation des zones échantillonnées. Ce repérage supplémentaire permet également de
valider l’existence des mares inventoriées sur les cartes IGN, sur le terrain.
L'analyse de photos aériennes couleurs permet un repérage des mares de par leur forme et leur
couleur. Ces informations sont d’autant plus intéressantes que les photos de la région sont
assez récentes (2001 et 2002 selon les départements) et permettent ainsi d’obtenir une
information plus actualisée que celle des scan 25.
Quelques limites à la méthode de photo-interprétation peuvent également être soulevées :
• Lors d’une prise de vue en été, la mare peut être à sec et ne pas apparaître sur la photo
comme une zone humide (nuance de couleur gris bleu),
• Lors d’une prise de vue au printemps ou à l’automne, les mares peuvent également
être masquées par le couvert végétal,
• Grande variabilité des couleurs d’apparence de la mare selon son niveau d’eau : on
passe du blanc lorsque la mare est à sec au gris bleu pour une mare en eau, en passant
par le vert pour les zones à forte densité en végétation aquatique,
• Les mares de taille réduite ne peuvent être localisées à partir des photos en raison de la
pixellisation trop importante, passé un certain seuil de zoom,
• Le relief engendre l’apparition d’ombres sur les versants opposés qui empêchent toute
localisation de mares sur ces secteurs.
Cette méthodologie représente quand même une source d’information importante et se révèle
être également une bonne base de travail en préalable au repérage de terrain.
C.3. LES PROSPECTIONS DE TERRAIN
Une fois le choix des carrés échantillons réalisé, l’inventaire exhaustif sur ces zones a pu
commencer. Le CEN LR a fourni la localisation des mares sur fond IGN et photos aériennes à
chaque structure relais afin de servir de base au travail de terrain.
Sur ces carrés échantillons, le but est de réaliser un inventaire des mares le plus exhaustif
possible pour :
- comparer les résultats avec ceux obtenus à partir de l’inventaire sur scan 25 de l’IGN
et photos aériennes,
- compléter les résultats,
- faire un état des lieux de la présence des mares sur la région.
Déroulement :
L’objectif de cette première phase de terrain était de mobiliser les réseaux de bénévoles des
structures relais afin de rassembler un maximum de connaissances et de faciliter ainsi le
repérage des mares. L’investigation de terrain a été menée différemment selon les structures
relais et le détail est présenté ci-dessous.
7
Pour cet inventaire, les propriétaires n’ont pas été contactés, sauf hasard, lors de rencontres
sur le terrain, ou pour demander l’autorisation si la mare est située près d’une habitation. Une
prise de contact pourra être amorcée avec les propriétaires des mares qui seront choisies pour
une étude plus approfondie.
ƒ OPIE LR
- Mobilisation du réseaux de bénévoles avec vérification systématique des points
d’eau référencés dans les carrés échantillons et recherche de mares non référencées.
- Remplissage de la fiche mare et précision sur la nature du point d’eau.
ƒ COGARD ET GOR
- Appel à participation de leurs adhérents par le biais de leur feuille de liaison.
- Réalisation des prospections sur certains carrés par des stagiaires.
- Interrogation de la base Reptiles/Amphibiens de l’EPHE afin de localiser des mares
par la présence d’espèces.
ƒ MEANDRE
- Prospection des mares relevées sur les fonds cartographiques.
- Consultation de personnes sur le terrain
ƒ AUDE CLAIRE
- Mobilisation du réseau de bénévoles par courrier et information dans la lettre de
liaison, le site internet et la presse locale.
- Vérification des points d’eau référencés dans les carrés échantillons.
- Remplissage de la fiche mare non systématique.
- Interrogation de la base Reptiles/Amphibiens de l’EPHE afin de localiser des mares
par la présence d’espèces.
ƒ LPO AUDE
- Mobilisation du réseaux de bénévoles avec vérification systématique des points
d’eau référencés dans les carrés échantillons et recherche de mares non référencées.
- Remplissage de la fiche mare.
ƒ LES ECOLOGISTES DE L’EUZIERE
- Inventaire systématique des petits points d’eau.
- Recueil de témoignages de leurs adhérents.
La pression de prospections différentes selon les structures engagées a entraîné des disparités
dans les résultats obtenus.
C.4. LA FICHE INVENTAIRE MARE
Le CEN L-R a élaboré une fiche "inventaire des mares" (annexe 3) pour permettre le recueil
des informations importantes de manière homogène sur l'ensemble du territoire étudié. Pour la
réalisation, le conservatoire s'est inspiré de fiches déjà existantes, créées lors d'inventaires
régionaux. Cependant, de nombreuses modifications ont été apportées de manière à adapter la
fiche au contexte local.
La fiche "inventaire des mares" comporte plusieurs rubriques :
8
•
Les renseignements généraux, qui permettent de situer géographiquement la mare et
d'identifier l'auteur de la fiche,
• Les caractéristiques de la mare : dimension, typologie, nature, menaces, fonctions…
• Les facteurs écologiques informant notamment sur les milieux environnants,
• Les interventions récentes et les propositions,
• Les observations naturalistes : végétation (des illustrations ont été ajoutées de manière
à faciliter l'identification des principales espèces), amphibiens et invertébrés,
• Remarques, permettant à l'auteur d'ajouter des informations complémentaires.
Il est demandé aux auteurs des fiches de joindre, si possible, un fond de carte IGN, localisant
la mare décrite.
VOLET D : SELECTION
DE MARES ECHANTILLONS A PROSPECTER
FINEMENT
D.1. HIERARCHISATION DES MARES
Il n’a pas été défini de méthodologie de hiérarchisation des mares en raison de la diversité des
contextes départementaux ainsi que de la disparité des résultats selon les prospecteurs. La
hiérarchisation des mares s’est faite à l’appréciation des structures relais, en fonction de leur
connaissance de terrain et des enjeux (richesse patrimoniale, menaces) présents sur la mare.
Les critères les plus courants sont les suivants :
- Intérêt patrimonial fort : Amphibiens, Cistude d’Europe, Flore
- Intérêt « hydrologique » : Point d’eau, diversité des milieux
- Menaces : Pollutions diverses, surpiétinement, urbanisation, décharge, comblement
- Propriétaires favorables à une gestion ou à des interventions adaptées
- Maintien du patrimoine bâti et des usages traditionnels.
A partir de la connaissance et de l’analyse de ces informations, 46 mares ont pu être mis en
évidence et ont faits l’objet de prospections plus fines.
D.2. CARACTERISATION DE L’ETAT BIOLOGIQUE DES MARES
Afin de mieux caractériser l’état biologique des mares du Languedoc-Roussillon et de
connaître leur contribution au patrimoine naturel régional, il a été établi des protocoles de
prospections fines sur les mares échantillons sélectionnées.
Ces prospections menées par les partenaires relais concernent les amphibiens, les odonates et
la flore et ont permis d’établir un diagnostic fonctionnel des sites échantillonnés et ont ainsi
facilité la mise en évidence de sites nécessitant une intervention urgente.
Ces investigations contribuent à la détermination de l’importance des mares dans la pérennité
de la flore et de la faune inféodées à ces milieux. Pour faciliter les investigations de terrain, le
CEN L-R a réalisé des protocoles d’inventaires communs (annexe 4) afin d’obtenir des
résultats homogènes de la part de ses partenaires. Cette fiche a été réalisée à partir de
protocole d’inventaire existants et notamment des protocoles de suivi utilisés dans le cadre du
Programme Loire Nature et dans les Réserves Naturelles (cf.bibliographie).
Des planches supplémentaires ont été ajoutées par le CEN L-R à la fiche «inventaire mare »
utilisée pour les carrés échantillons afin de compléter les informations de terrain nécessaires à
9
l’élaboration du diagnostic des mares. Cette fiche (annexe 5) est le support des investigations
de terrain mais ne se veut pas exhaustive et reste modulable en fonction des appréciations de
chacun (ajout de commentaires, de caractéristiques, remarques…).
•
•
•
Planche 1 : La mare et son environnement : Informations complémentaires et précision
à apporter par rapport à la fiche initiale. Afin d’identifier les impacts éventuels de
l’environnement de la mare sur le milieu et les espèces qu’il abrite, il a été décidé de
réaliser une cartographie schématique de l’occupation du sol sur un périmètre
prédéfini de 100 m autour de la mare. Pour ce faire, une zone tampon circulaire sera
cartographiée autour du site au préalable des prospections
Planche 2 : Etude de la végétation : Il est proposé de recenser la flore et les habitats
naturels présents sur les mares, tant pour leur rôle de descripteur du fonctionnement
des milieux que pour leur intérêt patrimonial.
La liste des espèces végétales et des habitats présents sur le site constituent le
minimum pour caractériser la végétation et percevoir ses éventuelles tendances
évolutives.
Planche 3 : Inventaire des amphibiens et liste des espèces d’Odonates déterminantes
pour la désignation des ZNIEFF et potentiellement présentes sur le milieu. L’objectif
des prospections d’amphibiens est d’évaluer la richesse spécifique du milieu par la
réalisation d’un inventaire qualitatif.
VOLET E : DESCRIPTION DES MARES ET BASE DE DONNEES
L’analyse des besoins en terme de structuration des données a abouti à la mise en place d’un
système d’information géographique et d’une base de données permettant le stockage et le
traitement d’informations relatives :
ƒ aux différentes méthodes d’inventaires utilisées (d’après cartes, photos aériennes,
cadastre, sources bibliographiques, observations de terrain, …) ;
ƒ au recensement de l’ensemble des ressources bibliographiques concernant l’étude, la
protection et la gestion des mares, adaptées au contexte régional ;
ƒ à la description des mares (caractéristiques géographiques, physiques, biologiques ;
usages…) ;
ƒ à leur gestion (suivis scientifiques ; annuaire des actions régionales en faveur des mares ;
annuaire des intervenants, …).
Cette base de données est alimentée par les fiches fournies par les structures relais et les
bénévoles. Elle est complétée par le CEN L-R pour les quatre départements littoraux et par le
CDSL pour le département de la Lozère. Les informations concernant les reptiles et
amphibiens pouvant être saisies dans la base de données Mares sont fournies à l’EPHE afin
d’alimenter leur base de données Reptiles / Amphibiens. Une adaptation de la fiche mare a été
réalisé à cette fin afin de faciliter la cohérence des informations fournies.
Le schéma relationnel de la base de données mares est fourni est annexe 6. La base de
données renferme à ce jour 736 fiches descriptives de mares et 500 relevés biologiques
associés et est vouée à être alimentée et mise à jour régulièrement, notamment par les
informations récoltées au sein du CEN L-R lors des diverses prospections de terrain.
La base de données contient actuellement :
10
-
une description de 736 mares
871 observations botaniques
996 observations herpétologiques
296 données invertébrés
Quelques observations ornithologiques et mammalogiques.
Toutes les informations récoltées dans le cadre de l’inventaire régional des mares vont être
portées à connaissances auprès des communes mais vont également être utilisées dans le
cadre de divers programmes menés par le CEN L-R :
- Modernisation des ZNIEFF
- Système d’Informations sur la Nature et les Paysages
- Schéma Régional de la Biodiversité
11
2. RESULTATS D’INVENTAIRE
VOLET A : INVENTAIRE
BIBLIOGRAPHIQUE
L’ensemble de la bibliographie récoltée, soit 70 références bibliographiques figurent à la fin
du rapport.
Les études réalisées ou en cours par le CEN L-R et qui ont pu contribuer à améliorer la
connaissance sur les mares du Languedoc-Roussillon concernent :
-
les documents d’objectifs Natura 2000 de
o Torremilla,
o Fenouillèdes,
o des mares de Vendres
o de l’Etang de Valliguières
-
l’inventaire écologique des mares de Vibrac
-
la restauration de l’Ile des Brotteaux
VOLET B: INVENTAIRE
CARTOGRAPHIQUE
B.1. INVENTAIRE EXHAUSTIF DES SCAN 25
L’interprétation des fonds cartographiques de l’IGN au 1/25 000 ont permis d’obtenir les
résultats suivants.
Sur l’ensemble de la région, 8 441 mares représentant 0.02 % de la surface de la région, ont
été répertoriées à partir des scans 25. Sur ces 8441 mares, 2368 ont été inventoriées comme
source et ne sont donc que des mares potentielles.
La superficie moyenne d’une mare est de 618 m² avec un minimum de 57.5 m² pour une mare
inventoriée sur la commune de la Bastide d’Engras (30) et une superficie maximale de 5087.6
m² relevée sur la commune de Beaucaire (30).
Département
Nombre de mares sur IGN
Pyrénées-Orientales
Aude
Hérault
Gard
Lozère
1948
2012
1928
2176
377
Dont nombre de sources
relevées
936
755
71
567
/
Des remarques émergent de cette première cartographie et en reflètent les limites :
12
- Les résultats obtenus par prospections des cartes IGN sont très dépendants de la
qualité des fonds scan 25 qui peuvent être très détaillés sur certaines parties de
département ou au contraire peu renseignés à d’autres endroits,
- Des nombreux symboles caractérisant les points d’eau (mare, puit, source, bassin…)
sont utilisés sur les cartes IGN. Ces pictogrammes peuvent selon la qualité du fond
scan être identiques pour des points d’eau différents ou ne pas être lisibles et porter à
confusion entre les milieux. Ainsi 330 mares inventoriées, soit moins de 4 %, ont été
cartographiées avec doute et peuvent potentiellement être des points d’eau artificiels
(puits, bassin…),
- La prise en compte des sources comme mare potentielle n’est pas concluante puisque
la majorité des sources prospectées se sont révélées être réellement des sources ou des
tourbières mais rarement des mares.
- Les pointages réalisés sur fond IGN fournissent des mares « possibles » qui pour une
moitié environ (seulement) correspondent réellement à des points d’eau (l’autre moitié
ne correspondant pas ou plus à des points d’eau), mais qui sont en majorité d’origine
anthropique (réservoirs, bassins, puits…) et sans intérêt naturel ou presque.
Malgré ces réserves, l’inventaire réalisé sur les cartes IGN 1/25 000 demeure un outil
indispensable pour établir les bases d’une prospection de terrain cohérente.
Les résultats cartographiques de cette première phase de l’inventaire sont présentés en annexe
7.
B.2. EXPLOITATION DES FICHES ZNIEFF 1ÈRE GENERATION
En exploitant les fiches ZNIEFF de première génération à partir du motif « mares », 44
délimitations sont ressorties (annexe 8). Elles ont permis de justifier la présence de certaines
mares inventoriées sur les scans 25 et d’orienter le choix des carrés échantillons. Parmi ces
délimitations se trouvent des ZNIEFF qui ont fait l’objet de carrés échantillons :
- Etang de Canet / Saint Nazaire (66)
- Causse du Larzac (34)
- Berges Sud-Ouest de l’Etang de Canet (66)
- Mare d’Opoul-Périllos (66)
- Mare et Col de Portes (30)
B.3 CROISEMENT DES BDD EPHE/INVENTAIRE MARES
Une première analyse a pu être réalisée par croisement entre les informations contenues dans
les deux bases de données (Mares et Reptiles/Amphibiens) et a notamment permis de valider
la présence de certaines mares, jusqu’alors uniquement localisées sur les fonds IGN. Il a
également été possible de constater qu’environ 360 mares parmi celles inventoriées abritaient
au moins une espèce protégée (protection nationale, directive habitat ou déterminante
ZNIEFF). D’autres informations du même type et permettant de justifier de l’intérêt et de la
contribution des mares au patrimoine naturel régional auraient ainsi pu être analysé si la base
avait été disponible.
Dans le cadre de l’inventaire mares, les données concernant les amphibiens, recueillies et
saisies selon les caractéristiques de la base de données Reptiles / Amphibiens
(date/espèce/observateur) sont fournies à l’EPHE.
13
VOLET C : PROSPECTIONS DE TERRAIN
C.1. CARRES ECHANTILLONS CHOISIS (cartes P.16-17)
om du carré
Aspres
Département
66
Fenouillèdes
66
Massif du Canigou
66
Cerdagne
66
Opoul
66
Canet en Rousssillon
66
Ille-sur-Têt
66
Argelès-sur-Mer
66
Massif de La Clape
11
Fonfroide
11
Basses Corbières
11
Marseillette
11
Haute Vallée de l’Aude
11
Razès
11
Lauragais
11
Montagne Noire
11
Causse de l’Hortus
34
Causse de Cazevieille
34
Type de milieux échantillonés
Plaine :
Vignobles et garrigues
Vallée de l’Agly :
Vignobles et massifs
forestiers
Montagne :
Prairies d’altitude et
boisements
Plateau d’altitude :
Prairies d’altitude et
boisements
Zone karstique :
Vignobles et garrigues
Littoral:
Lagunes et cultures
Plaine alluvionnaire de la Têt
:
Cultures et landes
Littoral :
Prairies humides et cultures
Massif karstique :
Boisement et garrigue
Littoral :
Lagunes et boisements
Relief calcaire :
Garrigues et vallons humides
Etang asséchés :
Vignobles et cultures
Plaine : Elevage extensif et
boisement
Plaine bocagère :
Vignobles et cultures
Plaine bocagère :
Vignobles et cultures
Plaine bocagère :
Elevage extensif et
boisements
Plateau marno-calcaire :
Vignobles et garrigues
Plateau marno-calcaire :
Vignobles et garrigues
14
Gignac
34
Assas
34
Larzac Est
34
Larzac Ouest
34
Mèze
34
Salagou
34
Valleraugue
30
Mialet
30
Lasalle
30
Pompignan
30
Rousson
30
Lussan
30
Uzès
30
Sommièrois
30
Margeride
48
Aubrac
48
Causses
48
Cévennes
48
Plaine agricole :
Extraction granulats et
cultures
Plaine :
Urbanisation et cultures
Plateau calcaire :
Elevage extensif
Plateau calcaire :
Cultures
Plaine :
Vignobles et garrigues
Plaine :
Vignobles et chataigneraies
Montagne :
Forêts et landes
Moyenne montagne :
Forêts
Piémont cévénol :
Maraîchage et prairies
permanentes
Plaine :
Vignobles et cultures
Plaine :
Cultures et boisements
Plaine :
Garrigue et boisements
Plaine :
Cultures et garrigues
Plaine alluviale :
Vignobles et boisement
Montagne et plateaux :
Tourbières et prairies
humides
Plateau :
Pelouses et prairies de fauche
Pelouses et boisements de
Pins
Massifs montagneux :
Landes et boisements
Une description plus détaillée est fournie en annexe 9
C.2. RÉSULTATS DES PROSPECTIONS DE TERRAIN
C.2.1. Sur les carrés échantillons
Les résultats des prospections sont assez hétérogènes sur la région en raison des difficultés,
notamment climatiques, qui ont limité les investigations des structures relais.
15
Localisation des carrés échantillons dans l'Aude et les Pyrénées - Orientales
Montagne Noire
Lauragais
Marseillette
La Clape
Razès/Malepère
Fontfroide
Haute Vallée de l'Aude
Basses Corbières
Opoul
Fenouillèdes
Montalba et Ille sur tët
Canet en Roussillon
Aspres
Massif du Canigou
côte sableuse : Argelès
Cerdagne
Cartographie : CEN LR, 2006
Les structures relais participantes
Fédération Aude Claire
GOR
LPO Aude
OPIE LR
16
Localisation des carrés échantillons dans l'Hérault, le Gard et la Lozère
Saint Chély d'Apcher
Langogne
Malbouzon
Chastel-Nouvel
Cubières
Causse de Sauveterre
La Malène
Hures-La-Parade
Rousson
Lussan
Mialet
Valleraugue
Uzégeois
Lasalle
Pompignan
Causse de l'Hortus
Larzac Ouest
Sommièrois
Cazevieille
Gignac
Assas
Nord de Mèze
Salagou
eillette
La Clape
Cartographie : CEN LR, 2006
Les structures relais participantes
ALEPE
Association Caracolle
CDSL
COGard
Ecologistes de l'Euzière
Méandres
17
Les résultats obtenus par départements sur les carrés sont les suivants :
Département
Pyrénées-Orientales
Aude
Hérault
Gard
Lozère
TOTAL
Cartographie sur fond
IGN
130
103
153
383
95
864
Cartographie sur
fond photos
97
157
200
113
/
567
Cartographie sur
le terrain
72
102
210
259
97
740
Ainsi sur les 615 mares inventoriées sur le terrain dans la région par les structures relais :
- 32 % étaient présentes sur les photographies aériennes,
- 46 % avaient été inventoriées sur les scan IGN,
- 34 % de mares non répertoriées ont été recensées.
Sur les mares inventoriées sur les fonds cartographiques mais non retrouvées lors des
prospections de terrain :
- 60 % correspondaient à des erreurs de cartographie (artéfact, puit, bassin…),
- 22 % correspondaient à des sources,
- 18 % ont été asséchées ou comblées.
Les résultats présentés ci-dessous donne une idée de la répartition des mares en fonction des
types de milieux échantillonnés par département. Ces données ne peuvent être extrapolées à
l’ensemble de la région et restent indicatives car très dépendantes des pressions de
prospections. L’hétérogénéité des menaces souligne les difficultés de la préservation des
mares et les enjeux, souvent économiques qui y sont liés.
¾ Pyrénées-Orientales
Nom du carré
Type de milieux
échantillonnés
Aspres
Fenouillèdes
Massif du Canigou
Cerdagne
Opoul
Canet en Roussillon
Ille-sur-Têt
Côte sableuse :
Argelès
Vignobles / garrigues
Vignobles / boisement
Lande /boisement
Prairies / boisements
Vignobles / garrigues
Lagunes / cultures
Lande /cultures
Prairies / cultures
Nombre de
mares
recensées
3
4
20
4
23
7
9
2
Type de menaces
identifiées
Dépôts sauvages
Surpiétinement
Fermeture
Pollution agricole
Urbanisation
Pollution agricole
Pression
touristique
Urbanisation
Les zones de fortes densités de points d’eau sont en général localisées sur les hauts reliefs, en
particulier sur certains massifs montagneux, à savoir le Massif du Canigou et le Massif du
Carlit (dans le Capcir). On trouve de petits complexes de mares sur les zones de lagunes et de
18
nombreux points d’eau en plaine, résultants de l’intervention humaine (bassin, abreuvoir,
réservoir).
Dans les carrés d’Argelès et de Canet en Roussillon, situés sur le littoral roussillonnais, il
semblerait que les mares soient en régression (extension de l’urbanisation, comblements,
manque d’entretien, salinisation…).
Situation des mares resensées dans les Pyrénées-Orientales
Vignobles / garrigues
2
9
3
Vignobles / garrigues
Vignobles / boisement
23
7
Lande /boisement
Prairies / boisements
4
Lagunes / cultures
4
20
Lande /cultures
Prairies / cultures
¾ Aude
Carré
Massif de la Clape
Massif de Fonfroide
Type de milieux
échantillonnés
Boisement / garrigues
Lagune / garrigues
Nombre de mares
recensées
17
12
Massif des Basses
Corbières
Marais de Marseillette
Haute Vallée de l’Aude
Razès/Malpère
Lauragais
Montagne Noire
Garrigues / vallon
humides
Cultures / vignobles
Elevage / Boisements
Cultures / vignobles
Cultures
Elevage / Boisements
19
14
6
11
8
15
Type de menaces
identifiées
Fermeture du
milieu et
surpiétinement de
la faune sauvage
Drainage,
Comblement,
artificialisation et
pollution
Beaucoup de bassins ont été inventoriés sur le département et explique en partie le peu de
mares recensées. En effet, la plupart des petites mares présentes à côté des corps de ferme ont
disparu : devenues inutiles du fait de l’évolution de la vie à la ferme et des pratiques, elles ont
pour beaucoup été comblées. Il existe par ailleurs de très nombreux plans d’eau destinés à
l’irrigation, dans cette partie du département. La présence de massifs calcaires (peu
d’accumulation d’eau), les conditions climatiques (vent et sécheresse) peuvent être des
justifications complémentaires à la faible densité de mares dans l’Aude.
19
Situation des m ares resencées dans l'Aude
6
Boisement / garrigues
17
15
Lagune / garrigues
Garrigues / vallon humides
12
8
Cultures / vignobles
Cultures / vignobles
Cultures
11
19
Elevage / Boisements
Elevage / Boisements
14
¾ Hérault
Carré
Nombre de mares
recensées
29
30
9
Type de menaces
identifiées
Abandon du
pastoralisme
Assas
Type de milieux
échantillonnés
Vignobles / garrigues
Vignobles / garrigues
Cultures /Extraction
granulats
Péri-urbain
7
Larzac Ouest
Larzac Est
Cultures
Elevage
46
53
Nord de Mèze
Vignobles / garrigues
17
Salagou
Vignobles / boisements
19
Abandon du
pastoralisme
Extansion de
l’urbanisation
Changement des
pratiques
agricoles
Risque de
comblement
Risque de surexploitation
Causse de l’Hortus
Causse de Cazevieille
Gignac
Les carrés échantillon situés sur le Larzac jouissent d’un contexte hydrogéologique
particulier. Dans une région globalement sèche en raison du substrat géologique karstique
particulièrement drainant (Camus 2003; Clpa 1990; Paloc 1967; Plagnes 1997), avec toutefois
une pluviosité importante (autour de 1400 mm annuels), les mares sont très nombreuses et
constituent les uniques eaux superficielles, les rivières étant toutes souterraines. Ces mares ont
généralement une origine anthropique puisque l’élevage ovin a été depuis des millénaires la
principale économie de la région. La situation des Causses, liée à une longue tradition du
pastoralisme est identique et l’on retrouve un nombre de mares important.
Les 4 carrés plus au sud du département sont beaucoup moins riches en mares, ce qui peut
s’expliquer par un passé beaucoup moins liés à l’activité d’élevage. Les points d’eau présents
aujourd’hui sont principalement constitués de réservoirs d’eau, des bassins, des puits ou
d’anciens trous d’extraction.
20
Situation des m ares resencées dans l'Hérault
Vignobles / garrigues
19
29
Vignobles / garrigues
Vignobles / garrigues
30
53
Cultures /Extraction granulats
Péri-urbain
17
7
46
9
Cultures
Elevage
Vignobles / boisements
¾ Gard
Carré
Type de milieux
échantillonnés
Boisements
Boisements
Maraîchage / prairies
Vignobles / cultures
Cultures /boisements
Garrigues / boisements
Cultures / garrigues
Vignobles / boisements
Valleraugue
Mialet
Lasalle
Pompignan
Rousson
Lussan
Uzégeois
Sommièrois
Nombre de mares
recensées
2
11
117
60
13
18
22
16
Type de menaces
identifiées
Pollution des eaux
Comblement
naturel
Modification du
fonctionnement
hydraulique
Situation des m ares resencées dans le Gard
Boisements
16 2 11
Boisements
22
Maraîchage / prairies
18
Vignobles / cultures
13
117
Cultures /boisements
Garrigues / boisements
60
Cultures / garrigues
Vignobles / boisements
21
¾ Lozère
Carré
Margeride
Aubrac
Causses
Cévennes
Type de milieux
échantillonnés
Tourbières et prairies
humides
Nombre de mares
recensées
13
Pelouses et prairies de
fauche
Pelouses et boisements
de Pins
Landes et boisements
8
75
Type de menaces
identifiées
Déprise agricole
Colonisation des
Pins
1
Le département de la Lozère comporte de très nombreuses sources, prairies humides,
tourbières mais assez peu de mares au regard d'autres départements du Languedoc-Roussillon.
La densité de mares est la plus forte sur la moitié sud du département
Situation des m ares resencées en Lozère
1
13
8
Tourbières et prairies
humides
Pelouses et prairies de
fauche
Pelouses et boisements
de Pins
Landes et boisements
75
C.2.2. Sur la région
L’extrapolation des résultats obtenus sur les carrés échantillons à la région n’est pas
envisageable en raison notamment de l’hétérogénéité de résultats liée à la disparité de
prospections ainsi qu’à la représentativité limitée des carrés échantillons.
Cependant, un nombre important de mares ont pu être décrites à partir des investigations
bénévoles qui ont eu lieu sur l’ensemble de la région ainsi que des connaissances de terrain
des salariés du CEN L-R. Toutes les informations confondues permettent ainsi de répertoriées
1181 mares sur la région, soit 14 % par rapport à la cartographie de départ sur les fonds IGN.
Les résultats par département sont les suivants :
22
INVENTAIRE REGIONAL DES MARES
Résultats des prospections de terrain
Saint Chély d'Apcher
Langogne
Marvejols
Pont-Saint-Es
Alès
Le vigan
Le Caylar
Saint-Bauzille-de-Putois
Nîmes
Montpellier
Saint-Pons-de-Thomières
Sète
Béziers
Castelnaudary
Carcassonne
Narbonne
Leucate
Quillan
Tautavel
Perpignan
Prades
Bourg-Madame
25 km
23
Département
Cartographie sur fond
IGN
1948
2012
1928
2176
241
Pyrénées-Orientales
Aude
Hérault
Gard
Lozère
Cartographie sur le
terrain
79
126
452
318
206
Pourcentage
IGN/Terrain
4
6
23
15
85
VOLET D : ANALYSE DES DONNEES D’INVENTAIRE
D.1. TYPOLOGIE DES MARES
A partir des informations saisies dans la base de données des caractéristiques sur les mares
inventoriées, peuvent être fournies :
Remarque : L’ensemble des paramètres de la fiche « inventaire mare » n’ayant pas toujours
été renseigné, il est possible d’avoir des différences entre le nombre de mares traités par la
statistique et le nombre de mares contenues dans la base (pour rappel : 736) .
Typologie :
Près de 54% des mares échantillonnées ont leur fond en substrat naturel et seulement 20 %
ont leur fond synthétique. Le fond synthétique est en général constitué par une bâche
plastique ou du béton.
60
Pourcentage de mares
50
40
30
20
10
0
fond naturel
fond
synthétique
non
renseigné
Nature du fond
Lorsque le fond des mares est constitué par un substrat naturel, il s’agit dans plus de 30% des
cas de vase, parfois mêlée à des végétaux. Les autres substrats sont rocheux et sableux en
majorité. Cette information a été peu renseignée par les structures puisqu’elle est connue pour
la moitié des mares seulement.
24
350
300
250
200
150
100
50
re
ns
ei
gn
é
N
on
Au
t re
s
ég
ét
au
x
et
v
ég
ét
au
x
Sa
bl
e
et
v
R
oc
he
Va
se
et
v
ég
ét
au
x
Sa
bl
e
oc
he
R
Vé
gé
ta
ux
0
Va
se
Nombre de mares concernées
400
Nature du fond
Temporalité
Seule 149 mares (soit 20 %) ont été identifiées comme des mares temporaires. La définition
de cette caractéristique nécessite une connaissance fine de la mare et notamment des habitats
naturels qui sont indispensables à cette définition. La majorité des observations ayant été
effectuées par des bénévoles, le manque de renseignements n’est donc pas surprenant, ni
représentatif de la réalité de terrain, mais donne une idée de l’importance de ce biotope dans
la région. L’assec estival est connu sur 200 mares environ.
Alimentation en eau
La majorité des mares (38 %) sont alimentées uniquement par la pluie mais la plupart possède
une alimentation en eau multiple et le plus souvent liée à la présence d’une source ou nappe, à
un fossé ou rigole ainsi qu’au drainage des terres avoisinantes. Elles sont principalement
utilisées pour le pompage (10 %) et comme abreuvoir du bétail (20 %).
Menaces
Comme les prospections fines de terrain ont pu le mettre en évidence, les menaces les plus
courantes sont :
- le comblement naturel
- la pollution de l’eau (chimique ou organique)
- la fermeture du milieu
- le surpiétinement.
D.2. DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE DES MARES
Le diagnostic écologique est basé sur la richesse patrimoniale que les mares peuvent abriter et
plus particulièrement sur la présence d’espèces protégées au niveau national ou régional. La
présence d’espèces déterminantes ZNIEFF est également prise en compte dans ce diagnostic
25
car il permettra de mieux considérer ces zones humides dans la définition des périmètres de
ZNIEFF nouvelle génération.
Le référentiel utilisé dans le traitement des informations est celui du Muséum National d’Histoires
Naturelles (MNHN).
Flore
Nombre total d’espèces recensées
171
Nombre d’espèces protégées recensées au
niveau régional ou national
5
Nombre d’espèces déterminantes ZNIEFF
4 déterminantes et 5 remarquables
Le nombre d’espèces floristiques d’intérêt patrimonial fort (protection ou déterminante
ZNIEFF) est relativement peu élevé et assez surprenant. Cette remarque peut venir du manque
de connaissances botaniques des personnes ayant prospecté les mares ainsi que des périodes
de prospections peu favorables à l’identification d’espèces.
Habitats naturels
Nombre total d’habitats naturels recensés
47
Nombre d’habitat naturel d’intérêt
communautaire voire prioritaire
13 dont un habitat prioritaire
Nombre d’habitats naturels déterminants
5
ZNIEFF
Le manque de connaissance botanique n’a certainement pas permis de bien identifier tous les
habitats naturels rencontrés. Par ailleurs, les mares étant des milieux bien circonscrits, le
nombre d’habitats naturels attendus est aussi limité.
Amphibiens
Nombre de mares abritant au moins une
espèce protégée
Nombre total d’espèces recensées
252
Nombre d’espèces protégées recensées au
niveau national ou international
29
Nombre d’espèces déterminantes ZNIEFF
4
29
Le nombre de mare abritant au moins une espèce protégée est important et représente plus de
34 % des mares renseignées dans la base de données.
On retrouve parmi les espèces d’amphibiens recensées, 3 espèces déterminantes strictes :
Pelobates cultripedes, Rana dalmatia et Triturus cristatus ainsi qu’une espèce déterminante
complémentaire, le Triturus marmoratus.
26
Odonates
Nombre de mares abritant au moins une
espèce protégée
Nombre total d’espèces recensées
11
Nombre d’espèces protégées recensées au
niveau régional ou national
9
Nombre d’espèces déterminantes ZNIEFF
11 dont 2 complémentaires
59
L’analyse issue de la base de données ne fait que confirmer l’importance des mares pour de
nombreuses espèces et leur large contribution au patrimoine naturel régional et nationale.
La présence de nombreuses espèces déterminantes ZNIEFF fait ressortir la nécessité de
prendre en compte les mares dans la délimitation des prochains périmètres de ZNIEFF.
VOLET E : LES MARES ECHANTILLONS
E.1. LES MARES ECHANTILLONS PAR DEPARTEMENT
Les 47 mares échantillonnées sont assez bien représentatives de l’ensemble de type pouvant
exister en Languedoc-Roussillon. On trouve :
- des mares de tourbières d’altitude,
- des lavognes,
- des complexes de mares temporaires,
- des mares d’origine anthropique : retenue, bassin,
- des mares naturelles de plaines,
- des mares littorales,
- des anciennes carrières.
Nom de la
mare
échantillon
Mare du
Gourgs de
Cady
Département
Commune
Intérêt
patrimonial
Menaces
Proposition de
gestion éventuelle
66
Casteil
Fort
Sensibilisation des
randonneurs
Complexe de
mares
temporaires
du Gourgs
de Cady
Cerdagne
66
Casteil
Fort
Faible :
piétinement des
randonneurs et
bovins
Faible :
piétinement des
randonneurs et
bovins
66
Osseja
Faible
Curage, nettoyage
des déchets et
coupe de massette
Mare
66
Fenouillet
Moyen
Fort : extension
de route,
pollution
agricole,
urbanisation
future
Fort : décharge
Sensibilisation des
randonneurs
Non intervention
27
temporaire à
Fenouillèdes
Ancienne
carrière
sauvage
66
Caudies-deFenouilledes
Moyen à
fort : A
compléter
Mare
temporaire
d’Opoul
66
OpoulPerillos
Fort :
amphibiens,
insectes,
mollusques,
crustacés
Mare des
Fontanilles
66
OpoulPerillos
Fort : Point
d’eau
pérenne
Mare de la
décharge
d’Ille-surTêt
Mare de
l’abreuvoir
d’Ille-surTêt
Les
Tamariguiers
66
d’Ille-surTêt
Potentiel
66
Ille-sur-Têt
Mares de la
Réserve
Naturelle du
Mas Larrieu
Bassin du
Delta du
Réart
66
Argelès-surmer
Moyen
66
Saint
Nazaire
Moyen
Mares des
Prades
d’Alenya
66
Canet-enRoussillon
Moyen
Moyen : Dépôts
sauvages
Mares de
Port-Leucate
11
Leucate
Fort :
Comblement et
pollution
Aménagement
écologique des
friches
Domaine de
Mandourelle
11
VillesèquedesCorbières
Fort :
Présence de
Cistude
d’Europe
Fort : point
d’eau
pérenne
Faible
Eclaircie des
abords
66
Fort : Durée
en eau en
eau
prolongée
Argelès-surFort :
Mer
station rare
de Pelobates
cultripèdes
Fort : décharge
sauvage et
fermeture du
milieu
Moyen :
Prédation du
Goéland
leucophée,
pollution
agricole
Moyen :
Dégradation de
la végétation
aquatique par le
surpiétinement
Moyen :
Piétinement des
troupeaux
Enlèvement des
déchets, coupe
d’arbres et
débroussaillage
Création de bandes
enherbées,
effarouchement du
goéland
Moyen :
Fermeture des
milieux
Réouverture
manuelle des
ligneux et
faucardage léger
Veille foncière
Sensibilisation et
information
Fort : Extension
de
l’urbanisation,
comblement,
dépôts sauvages
Fort : Fermeture
et comblement
par invasion du
Saule
Moyen :
Assèchement
Sensibilisation de
l’Université de
Perpignan
Mise en défens
d’une partie
Prise en compte
dans la révision du
plan de gestion de
la réserve
Travaux de
reconnexion
hydraulique avec le
puits artésien
Restauration
hydraulique suite
aux travaux de
nettoyage
28
Mare du Rec
d’Argent
11
Gruissan
Moyen
Moyen :
Envahissement
d’espèces
prédominantes
Mare du
Puech redon
11
Narbonne
Faible
2 mares du
Domaine de
Cazes
11
Alaigne
Fort :
Présence
d’espèces
de mares
temporaires
Fort
3 mares du
Domaine de
Peyremale
11
Montolieu
Fort
Mare de
Pallès
34
Cazevieille
Lavogne du
Pic SaintLoup
34
Cazevieille
Lavogne du
Capucin
34
Claret
Fort :
diversité
floristique
Fort :
Population
de
Branchipus
schaefferi
Moyen
Lavogne du
Mas Neuf
34
Claret
Lavogne du
Puech
Auroux
34
Claret
4 bassins de
la station de
lagunage de
Bessille
Mare de
34
Bessille
Fort :
nombreuses
espèces
protégées
Fort :
ensemble
des
peuplements
de
batraciens
Moyen
34
Saint
Moyen
Eclaircie de la
végétation au
centre
Suppression
partielle de la
bâche
Non intervention
Faible : Souhait
d’une mise en
valeur par le
propriétaire
Faible : Souhait
d’une mise en
valeur par le
propriétaire
Non intervention
Faible
Pas de gestion
nécessaire
Faible :
pérennité de la
mare voisine
Curage de la mare
voisine dans les
prochaines années
Moyen :
surpiétinement
des troupeaux et
apports de
matières
organiques
importants
Moyen
Mise en défens
d’une partie de la
mare
Non intervention
Mise en place d’un
Arêté de Protection
de Biotope
Moyen
Veille foncier,
voire maîtrise
foncier
Information du
propriétaire
Moyen :
pollution de la
qualité des eaux
Surveillance de la
qualité des eaux
Moyen :
Curage et vidange
29
Saint
Maurice
Navacelles
Mare du Bos
Gros
Maurice
Navacelles
Fort :
populations
de Tritons
néoténiques
Fort
présence de
poissons rouges
et envasement
Faible
34
Saint
Maurice
Navacelles
Mare du
Soulage
34
La
Vacquerie
Saint Martin
Mare des
Portes
30
Aumessas
Mare de
Lasalle
30
Monoblet
Lavogne de
Blandas
30
Blandas
Mare de
Pompignan
30
Pompignan
Mare de
l’emprunt
30
La
Bruguière
Moyen
La « Font de
Vérune »
30
Aigaliers
Fort :
grande
diversité
Faible
3 mares des
carrières de
Junas
30
Junas
Fort !
Populations
d’Ecrevisses
américaines
Ancien
bassin DFCI
du Bois des
30
Montmirat
Fort :
amphibiens,
notamment
Triton
marbré
Moyen :
plan d’eau
permanent
Fort :
habitats,
amphibiens
et
invertébrés
Moyen
Fort : point
d’eau
pérenne,
grande
diversité
d’espèces
Fort :
nombreuses
espèces
protégées
Moyen : passage
d’une route
fortement
fréquentée
Faible
Fort :
comblement,
artificialisation,
pollution des
eaux
Faible
Moyen :
envahissement
des typhas,
pollution
agricole
Fort :
Surfréquentation
des sangliers
Fort :
comblement,
érosion
Pas d’intervention
Etudes des
populations
néoténiques
Non intervention
Limitation de la
progression des
ligneux
Mise en place d’un
plan de gestion en
cours dans le cadre
d’un contrat Natura
2000
Surveillance
Mise en défens
d’une partie de la
mare
Eclaircie des
berges
Protection de la
source
Réhabilitation du
bassin
Prélèvements des
écrevisses
Restauration des
berges
Amélioration de la
30
Lens
dans massif
forestier
Fort :
amphibiens,
flore
LE Boucanet
30
Grau du Roi
Mare de
Saint Jean de
la Fouillouse
48
Saint Jean
de la
Fouillouse
Moyen
Lavogne du
sec
Mare de
Rustes
48
Chanac
48
Luc
Moyen :
avifaune
Moyen :
avifaune
Ronc de la
Gleize
Mare de
l’Auranchet
48
Lajo
Moyen
Moyen
48
Arzenc de
Randon
Moyen
Moyen
Mare de la
Cham
Mare du
Rouveret
Mare de
Saint
Georges
48
Pied-deBorne
La Malène
Moyen
Moyen
Potentiel
Faible
48
Saint
Georges de
Levejac
Moyen
Fort :
comblement
d’une partie,
pollution
organique
(fumier)
Mare du
Rougerol
48
Hures-laParades
Moyen
Mare de Bret
48
La Malène
Moyen
Moyen :
piétinement par
la faune
sauvage,
présence d’un
agrénoir
Moyen
48
Fort : pollution
de l’eau,
décharge
sauvage
connexion
hydraulique
Nettoyage des
macro-déchets
venant de la D62
Mise en place une
convention de
fauche avec la
DDE du Gard
Fort :
comblement
naturel,
fermeture par
envahissement
des saules, fuite
Faible
Propriétaire
favorable à sa
restauration
(curage, éclaircie)
Colmatage des
fuites
Faible
Evacuation du trop
plein en béton
Entretien des
abords
Agrandissement et
approfondissement.
Propriétaire
favorable à la
gestion
Curage avec
exportation pour
retrouver la surface
d'origine de la
mare. Laisser une
île au milieu de la
surface en eau pour
la faune
Curage partiel
Dégagement récent
de la végétation à
maintenir
31
INVENTAIRE REGIONAL DES MARES
Localisation des mares échantillons
Saint Chély d'Apcher
Langogne
Marvejols
Pont-Saint-Es
Alès
Le vigan
Le Caylar
Saint-Bauzille-de-Putois
Nîmes
Montpellier
Saint-Pons-de-Thomières
Sète
Béziers
Castelnaudary
Carcassonne
Narbonne
Leucate
Quillan
Tautavel
Perpignan
Prades
Bourg-Madame
25 km
32
Des informations plus complètes sont fournies par les structures relais et figurent en partie en
annexe 10. Elles concernent en particulier les préconisations d’actions et les budgets associés
qui peuvent être faits sur l’ensemble des mares échantillons pour une gestion et une
préservation à plus long terme.
Une mare échantillon supplémentaire a été ajoutée dans le département du Gard, sur la
commune du littoral afin de prendre en compte ce type de milieux dans l’échantillonnage
départemental. Une collaboration de l’association Zérynthia a permis, à cette occasion de
récolter les informations nécessaires au complément de l’inventaire.
Il aurait été intéressant de développer le même type de démarche sur le secteur entre les
départements de l’Aude et de l’Hérault où aucune mare échantillon n’a été sélectionnée. Cette
erreur méthodologique entraîne un biais dans la représentativité des résultats obtenus sur les
mares échantillons.
E.2. TYPOLOGIE DES MARES ECHANTILLONS
L’analyse de la typologie des mares échantillonnées permet de confirmer la relative
représentativité des mares choisies. Les proportions des caractéristiques majeures sont
respectées.
Typologie : 83 % des mares échantillons ont un fond naturel, comme plus de la moitié des
mares régionales,
Nature du fond : Lorsque le fond des mares échantillons est naturel, celui-ci est constitué
pour un tiers des mares pour de la vase. Les autres substrats sont rocheux et sableux en
majorité, de même que pour l’ensemble des mares régionale.
Temporalité : 20 % des mares échantillons pour 23 % pour les mares régionales, sont
temporaires. Le caractère temporaire des mares échantillons a pu être validé par des experts
sur le terrain, les résultats de cette statistique sont donc plus fiables que pour les mares
régionales.
Usages et menaces : Les mares échantillons sont également représentatives des usages
principaux des mares actuellement et qui sont l’utilisation comme abreuvoir pour le bétail
(pour une dizaine) ainsi que le pompage. Les menaces identifiées au niveau régional se
retrouvent également sur les mares échantillons.
Du point de vue patrimonial, les mares échantillons ayant été choisies également pour leur
intérêt patrimonial, elles sont donc représentatives des richesses que l’on peut trouver au
niveau régional. Quelques sites méconnus ou artificiels, pouvant être écologiquement moins
riches, ont également été prospectés afin de conserver la représentativité régionale.
VOLET F : SELECTION DE SITES NECESSITANT UNE INTERVENTION
URGENTE
F.1. LES SITES RETENUS
Les diagnostics de terrain ont permis de mettre en évidence des sites sur lesquels les menaces
sont fortes, dont le potentiel biologique est important et qui nécessitent une intervention
rapide dans l’objectif de garantir la pérennité et la biodiversité de la mare. Ces sites sont
33
ressortis de l’analyse des résultats réalisée sur les diagnostics fins des mares échantillons ainsi
que de la connaissance de terrain de structures relais.
Département
Pyrénées-Orientales
Nom de la mare
Mare Cerdagne
Pyrénées-Orientales
Mare temporaire Fenouillèdes
Pyrénées-Orientales
Pyrénées-Orientales
Ancienne carrière
Fenouillèdes
Mare d’Opoul
Pyrénées-Orientales
Les Tamariguiers
Aude
Mares de Port-Leucate
Aude
Aude
Mare du Domaine de
Mandourelle
Mare du Rec d’Argent
Hérault
Mare du Capucin
Gard
Bois des Lens
Gard
Lozère
Le Boucanet
Mare de Saint Jean de la
Fouillouse
Justification
Urbanisation
Pollution agricole
Dépôts de végétaux et
matériaux divers
Dépôts sauvages
Fermeture du milieu
Goéland leucophée
Pollutions urbaines et
agricoles
Comblement
Urbanisation
Comblement
Pollution diffuse
Faiblement menacée
Envahissement par la
massette et le roseau
Présence d’une bâche
Surpiétinement
Pollution organique
Surfréquentation des
sangliers
Déconnexion hydraulique
Décharge sauvage
Comblement naturel
Fermeture du milieu
Le détail des actions de gestion préconisées sur ces mares est fourni par la suite.
F.2. PROPOSITIONS D’ACTIONS ET BUDGETISATION
Sur les sites les plus menacés et dont l’intérêt patrimonial a été démontré lors des
prospections, les structures relais ont émis des préconisations en terme de gestion et de
préservation. Pour chacune de ces actions, un budget simplifié a été produit afin de chiffrer
leur coût. Les structures relais ont également fait remonter les besoins en inventaires ou
informations complémentaires, nécessaires en préalable à la réalisation de toute action.
L’ensemble de ces propositions est fourni ci-dessous par département :
34
¾ Dans les Pyrénées-Orientales
Mare
concernée
Mare
Cerdagne
Mare
temporaire
Fenouillèdes
Ancienne
carrière
Fenouillèdes
Mare d’Opoul
Les
Tamariguiers
Rappel des
menaces
Urbanisation
Pollution
agricole
Dépôts de
végétaux et
matériaux divers
Dépôts sauvages
Fermeture du
milieu
Goéland
leucophée
Pollutions
urbaines et
agricoles
Comblement
Urbanisation
Proposition de gestion
Budget chiffré
Curage (fauche des massettes et étrépage)
Nettoyage des déchets
1.500 €
500 €
Etrépage
Nettoyage des déchets
1.000 €
500 €
Nettoyage des déchets
Débroussaillage et coupe d’arbres
Reprofilage de berges
1.500 €
3.000 €
2.000 €
Création de bandes ou de parcelles enherbées
Achat des parcelles limitrophes
Veille foncière
Convention de gestion avec la commune
Suivi de la qualité des eaux
Effarouchement des goélands
Sensibilisation des propriétaires
Veille foncière et achat des parcelles
Inventaires ou informations
complémentaires
Etude du foncier
Inventaire exhaustif de la faune
et de la flore
Etude du foncier
Inventaire exhaustif de la faune
et de la flore
Etude du foncier
Inventaire exhaustif de la faune
et de la flore
/
/
/
600 €
/
Etude du foncier
Inventaire floristique
35
¾ Dans l’Aude
Mare
Rappel des
concernée
menaces
Mares de PortComblement
Leucate
Pollution diffuse
Mare du
Faiblement
Domaine de
menacée
Mandourelle
Mare du Rec
Envahissement
d’Argent
par la massette et
le roseau
Présence d’une
bâche
Proposition de gestion
Budget chiffré
Gestion « écologique » des friches attenantes
Eclaircie du secteur arboré et des ronciers :
gyrobroyage et coupe d’arbre
920 € /ha par l’ONF
Elagage de la végétation au centre de la mare
1.000 €
Elimination de la bâche sur les berges
Bénévole
Proposition de gestion
Budget chiffré
Mise en place d’un parc de contention
450 €
Inventaires ou informations
complémentaires
Suivi des populations de
Cistude d’Europe
¾ Dans l’Hérault
Mare
concernée
Mare du
Capucin
Rappel des
menaces
Surpiétinement
Pollution
organique
Inventaires ou informations
complémentaires
Suivi de l’installation de la
faune et de la flore aquatique
36
¾ Dans le Gard
Mare
concernée
Bois des Lens
Le Boucanet
Rappel des
menaces
Déconnexion
hydraulique
Surfréquentation
des sangliers
Dépôts sauvages
Proposition de gestion
Budget chiffré
Réhabilitation écologique du fond et des berges
5.400 €
Mise en défens d’une partie de la mare contre les
sangliers
450 €
Nettoyage des déchets
Mise en place d’une convention de fauche avec la
DDE du Gard
500 €
Proposition de gestion
Budget chiffré
Curage et reprofilage de berges
2.700 €
Eclaircie des abords
600 €
Inventaires ou informations
complémentaires
¾ En Lozère
Mare
concernée
Mare de Saint
Jean de la
Fouillouse
Rappel des
menaces
Comblement
naturel
Fermeture du
milieu
Fuite
Inventaires ou informations
complémentaires
Assurer l’étanchéité
37
Ces budgets concernent uniquement la partie technique des interventions. Pour chaque action,
il convient de prendre en compte également des journées d’expertises (compléments
d’inventaire) et d’animation/sensibilisation auprès des propriétaires (porté à connaissance).
Ces budgets n’ont pas été chiffrés pour cette étude.
VOLET G : ETUDE DE FAISABILITE POUR LA MISE EN PLACE D’UN
RESEAU DE SURVEILLANCES DES MARES ECHANTILLONS ET D’UN
OBSERVATOIRE REGIONAL DES MARES
L’objectif de cette démarche a été de recenser les bénévoles volontaires pour participer à
l’observatoire régional des mares. La démarche consiste à suivre les mares échantillons et
plus particulièrement les mares nécessitant des actions de gestion urgente, choisies dans
l’inventaire de manière à alimenter régulièrement la base de données « inventaires mares ».
Un des critères de choix des mares échantillons avait été la proximité de bénévoles afin de
faciliter la mise en place de l’observatoire. Les résultats sont mitigés et assez hétérogènes en
fonction des départements.
Département
66
11
34
30
Mare concernée
Mare du Gourgs de Cady
Complexe de mares
temporaires du Gourgs de
Cady
Cerdagne
Mare temporaire à
Fenouillèdes
Ancienne carrière
Mares de Port-Leucate
Domaine de Mandourelle
Mare du Rec d’Argent
Mare du Puech redon
2 mares du Domaine de Cazes
3 mares du Domaine de
Peyremale
Mare de Pallès
Lavogne du Pic Saint-Loup
Lavogne du Capucin
Lavogne du Mas Neuf
Lavogne du Puech Auroux
Mare de l’emprunt
La « Font de Vérune »
3 mares des carrières de Junas
Ancien bassin DFCI du Bois
des Lens
Le Boucanet
Mare de Saint Jean de la
Fouillouse
Ronc de la Gleize
Personne référente
Membres du Conseil
d’Administration de
l’OPIE LR
Salarié LPO Aude
Salarié Aude Claire
3 bénévoles
5 bénévoles
1 bénévole
1 bénévole
1 salarié du CDSL
38
23 mares parmi les 47 échantillonnées (soit près de la moitié) lors de l’inventaire pourront être
suivies par des bénévoles sur le terrain et faire l’objet de prospections annuelles. 10 des 12
mares nécessitant des actions de mesures de gestion urgente font parties du réseau de
surveillance ; l’impact et les résultats des mesures de gestion, si elles sont réalisées, pourra
donc être suivi.
En parallèle à l’inventaire des mares, le Muséum d’Histoire Naturelle, relayé au niveau
régional par l’EPHE lance le programme MARE (Milieux où les Amphibiens se Reproduisent
Effectivement) dont l’objectif est de suivre la dynamique des espèces d’amphibiens. Les
informations concernant les mares échantillonnées sont fournies à l’EPHE afin de servir de
base de travail à ce programme. Cette démarche étant basée sur une mobilisation bénévole, il
est probable que d’autres personnes alimentent l’observatoire des mares. Un travail de
collaboration entre les deux structures porteuses des programmes, soit l’EPHE et le CEN L-R
est donc à développer également sur ce volet.
VOLET H : ATOUTS ET LIMITES DE L’INVENTAIRE
En plus des avantages et limites de la méthodologie utilisée pour cet inventaire régional,
présentés dans le rapport, il semble important de souligner quelques points afin de guider la
mise en œuvre de ce type de démarche dans d’autres régions et de faire part de notre
expérience.
H.1. DIMENSIONS DES CARRES ECHANTILLONS
Une analyse de la variation du nombre de mares répertoriées en fonction de la surface
échantillonnée a été menée par une des structures relais (Les Ecologistes de l’Euzière, 2006)
et permet de conforter le choix de la taille des carrés échantillons :
Nb Mares
Carré 1
Carré 2
7x7 km = 49 5x5 km = 25 10x10 = 100 km2 Quadrat minimum
km2
km2
31
De 5 à 20
56 (= n49 x 1,8)
Le carré de 49 km2
25
De 8 à 18
48 (= n49 x 1,9)
Le carré de 49 km2
On se rend compte que la taille des carrés échantillons influe largement sur le nombre de
mares répertoriées. Lorsqu’on divise la surface d’échantillonnage par 2 (carrés de 5 km de
côté au lieu de 7) pour nos 2 premiers carrés, on obtient un coefficient multiplicateur du
nombre de mares qui varie de 1 à 4 (il devrait être de 2). Au contraire, si l’on multiplie la
surface d’échantillonnage par 2 (carrés de 10 km de côté au lieu de 7), on obtient un
coefficient multiplicateur qui varie de 1,8 à 1,9, ce qui correspond approximativement au
nombre de mares que l’on peut théoriquement obtenir (n100 = N49 x 2).
La surface prédéfinie de 49 km2 par carré échantillon semble donc être l’unité de territoire
minimale pour établir des statistiques fiables et mettre en évidence des différences notables
entre les carrés. Dans ce cas de figure, le nombre de mares, le pourcentage de mares abritant
des espèces patrimoniales par carrés est donc assez représentatif du terrain.
39
H.2. DEFINITION D’UNE MARE
Actuellement, la définition retenue (Sajaloli & Dutilleul, 2001) ne donne pas de précision sur
la taille minimale des mares répertoriées. La présence d’espèces végétales de mares
temporaires peut justifier du terme mare pour certaines «flaques ». Le choix reste malgré tout
à l’appréciation de l’observateur de terrain en fonction de la situation locale. Ces difficultés de
définition entraînent des disparités entre les résultats obtenus sur le terrain par différents
observateurs. Il semble cependant intéressant de répertorier ces milieux qui ne sont considérés
dans aucun inventaire départemental de zones humides en raison de leur superficie inférieur à
1 ha (à l’exception des réseaux de mares). Par ailleurs, ils constituent dans le contexte
méditerranéen des biotopes indispensables à de nombreuses espèces.
H.3. FICHE INVENTAIRE MARE
Un certain nombre de rubriques sont apparues difficiles à renseigner (variation du niveau
d’eau, dimensions (variables selon la saison), origine de l’eau, turbidité très variable,…). De
même, des cases répétitives alourdissent l’utilisation du formulaire (habitations ; +100m/100m, fond synthétique/naturel : oui/non, etc).
Parallèlement à ce constat, des rubriques sur la typologie de la mare (flaque, lavogne,
bassin,…) ou bien sur la topographie du site (dépression, réservoir collinaire, vasques, etc)
auraient permis de mieux appréhender les fonctionnalités des mares cartographiées.
La liste des amphibiens ne présentant que les noms latins, ainsi que la case « autre données
connues » ont fait l’objet de remarques de la part d’adhérents.
Dans le cas de mares faisant l’objet de connaissances naturalistes antérieures à ces
prospections, le plus souvent, une feuille jointe a été fournie pour indiquer les espèces ou
observations disponibles.
H.4. FICHE MARE ECHANTILLON
La fiche de consignation des observations naturalistes à remplir pour les mares-échantillons,
après la première page descriptive de la typologie de la mare, a souvent déconcerté les
observateurs.
Le tableau des espèces végétales présentées selon la liste des habitats Corine Biotope (très
détaillée) auxquels elles appartiennent a le plus souvent inquiété et perdu les prospecteurs, qui
devant cette complexité et précision requise ont souvent seulement ajouté une liste d’espèce à
la fin de cette partie botanique.
Enfin, une page aurait pu être consacrée aux autres groupes faunistiques (invertébrés,
Branchiopodes, Crustacés, Gastéropodes…) observables sur les mares et il aurait été
intéressant de compléter la description écologique, même si la majorité des espèces n’a pas de
valeur patrimoniale particulière.
40
2. ACTIONS DE COMMUNICATION
VOLET A : MAQUETTE DE PLAQUETTE DE SENSIBILISATION SUR
LES MARES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON
L’objectif a été de réaliser une maquette de plaquette (annexe 11) grand public sur l’intérêt
des mares et la nécessité de les protéger. Pour ce faire une convention de partenariat a été
signée avec le GRAINE, afin de bénéficier de leurs compétences en sensibilisation.
Le projet de plaquette présente les intérêts de ces milieux particuliers, la faune et la flore
associées ainsi que les menaces auxquelles ils sont soumis. Les programmes et actions en
faveur des mares sont ensuite rappelés afin de mettre en évidence l’importance de ces actions
et leurs multiples intérêts pour les mares.
En plus de cette action de conseil au CEN L-R, le GRAINE s’est engagé à mobiliser ses
réseaux de bénévoles afin de faciliter la diffusion de cette future plaquette et de les informer
du programme des actions de sensibilisation réalisées par le CEN L-R et ses partenaires relais
(sortie nature, fréquence grenouille…).
VOLET B: OPERATION « FREQUENCE GRENOUILLE »
Le CEN L-R participe chaque année à cette opération du réseau des Conservatoires d’Espaces
Naturels qui se déroule entre le 1er mars et le 15 avril. Un programme de conférences et de
sorties est mis en place par des associations locales en collaboration avec le CEN L-R
(programme des animations en annexe 12). Cette année, le CEN L-R a co-organisé ces sorties
en partenariat avec 6 autres associations et ainsi permis de sensibiliser environ 80 personnes.
VOLET C : LES CHANTIERS EN FAVEUR DES MARES
Dans le cadre de l’opération « chantier d’automne » lancée par la Fédération des
Conservatoire, le CEN L-R a organisé un journée de travaux sur la mare de Valliguières dans
le Gard (annexe 13). Durant cette journée, 12 participants ont pu agir en faveur des
amphibiens en édifiant une série de pierriers mais aussi en faveur de la mare elle-même, par
l’arrachage des Peupliers sur ces abords.
Un chantier de restauration de lavogne a également été lancé par les Ecologistes de l’Euzière
dans l’Hérault.
41
CONCLUSION
Lancé en 2005, l’inventaire régional des mares s’est achevé à la suite des prospections menées
en 2006.
Cet inventaire, coordonné par le CEN L-R pour les quatre département littoraux et par la
CDSL pour la Lozère a été réalisé en collaboration avec des structures relais au niveau local,
qui ont permis une plus grande implication des bénévoles et le lancement de l’observatoire
régional des mares.
Sur les 8 441 mares inventoriées à partir de fonds cartographiques, 1181 ont été validées sur
le terrain et 736 d’entre elles ont fait l’objet d’une caractérisation et des quelques prospections
faune/flore.
Les résultats très positifs du nombre de retour de fiches inventaire et de la participation
bénévole sont très encourageant pour la suite de l’inventaire et notamment la mise en place de
l’observatoire régionale des mares.
La richesse patrimoniale des mares a également pu être confirmée par les résultats de
prospections malgré les difficultés liées à la durée de l’étude et qui ont limité les
investigations à seulement une saison.
Quelques disparités liées à la méthodologie et aux difficultés de coordination devront être
revues par la suite et permettront de développer de nouveaux partenariats dans l’objectif de
compléter ces lacunes. Un partenariat, dans ce sens, devrait notamment être lancé en 2006
avec la Fédération Régionale des Chasseurs.
La mise en évidence de la contribution régionale des mares au patrimoine régional souligne la
nécessité de leur prise en compte dans les politiques de préservation des milieux naturels.
L’intégration des mares doit plus particulièrement être effective lors de la modernisation des
ZNIEFF du Languedoc-Roussillon.
Afin de valoriser ces petites zones humides, il apparaît indispensable de poursuivre les actions
de communications et de sensibilisation qui ont pu être commencées lors de l’inventaire. Un
porter à connaissance auprès des communes va d’ailleurs être réalisé rapidement afin de
sensibiliser les élus à la richesse et aux intérêts des mares de leur commune.
42
BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE RECOLTÉE SUR LES MARES PAR LE CEN L-R
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Déclin globale des amphibiens concerne t-il notre région ? Deux inventaires à 30 ans
d’intervalle – 200-2001, Montpellier, 12 p.
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méditerranéennes : Etat des lieux et méthodes d’inventaire – 2003/2004, Montpellier, 24 p.
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tableaux et figures – Décembre 1995, 212 p.
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44
BIBLIOGRAPHIE UTILISÉE SUR LES MARES PAR LE COGARD :
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CENTRE ORNITHOLOGIQUE DU GARD (1999) : Etude d’une population d’amphibiens – projet
« Crapauduc » de Vallérargues. Document COGard, Nîmes. 16 pages hors annexes.
CENTRE ORNITHOLOGIQUE DU GARD (2000) : Etude d’une population d’amphibiens – projet
« Crapauduc » de Vallérargues, 2ème année : printemps 2000. Document COGard, Nîmes. 9
pages hors annexes.
CENTRE ORNITHOLOGIQUE DU GARD (2001) : Etude d’une population d’amphibiens – projet
« Crapauduc » de Vallérargues, 3ème année : printemps 2001. Document COGard, Nîmes.
10 pages hors annexes.
CENTRE ORNITHOLOGIQUE DU GARD (2002) : Etude d’une population d’amphibiens – projet
« Crapauduc » de Vallérargues, 4ème année : printemps 2002. Document COGard, SaintChaptes. 6 pages.
RABET N. (1999) : Observations carcinologiques (Branchiopoda : Anostraca, Notostraca ;
Copepoda : Calanoida) dans les garrigues septentrionales du Gard (France). Bulletin de la
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BIBLIOGRAPHIE UTILISÉE SUR LES MARES PAR LE CDSL :
PARAYRE C., 1995, Des écosystèmes aquatiques particuliers : les "lavognes" du parc
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www.bsi.fr/pnc/Data/bibliotheque/bibliotheque.htm
Pôle-relais Mares et mouillères : www.polerelaismares.org
BIBLIOGRAPHIE
CARACOL :
UTILISÉE
SUR
LES
MARES
PAR
L’ASSOCIATION
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Bossaert, M. 2003. - Inventaire des Mares en Languedoc-Roussillon. - 11 pp.
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Crochet, P.-A., O. Chaline, M. Cheylan & C. P. Guillaume 2004. - No evidence of general
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et Vie) 32: 577-610.
Gabrion, J., P. Sentein & C. Gabrion 1978. - Les populations néoténiques de Triturus
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Gamradt, S. C. & L. B. Kats 1996. - Effect of introduced crayfish and mosquitofish on
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BIBLIOGRAPHIE UTILISÉE SUR LES MARES PAR L’OPIE L-R
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48
Liste des annexes
Annexe 1 : Exemple de convention signée avec les partenaires relais
Annexe 2 : Appel à connaissance
Annexe 3 : Fiche « inventaire mares »
Annexe 4 : Protocoles fins de prospections des mares échantillons
Annexe 5 : Fiche mare échantillon
Annexe 6 : Schéma relationnel de la base de données
Annexe 7 : Cartographie régionale des mares sur fond IGN
Annexe 8 : Liste des ZNIEFF recensant l’intitulé « mare »
Annexe 9 : Choix des carrés échantillons
Annexe 10 : Choix des mares échantillons
Annexe 11 : Maquette de plaquette sur les mares
Annexe 12 : Programme de Fréquence Grenouille
Annexe 13 : Programme du chantier d’automne
49
CONVENTION
relative à l’inventaire des mares du Gard
Cette convention est signée entre :
L’association Méandre, ci-après dénommé la structure relais dont le siège est Place
de la Mairie, 30 120 ARRE représenté par son Président,
Et
Le Conservatoire des Espaces Naturels du Languedoc-Roussillon, ci-après dénommé
le CEN L-R, dont le siège est à l’Espace République - Hôtel de région 20, rue de la
République 34000 MONTPELLIER, représenté par son Président Jacques LEPART
Il a été convenu ce qui suit :
PREAMBULE
Cette convention concerne l’élaboration de l’inventaire des mares dans le Gard qui
s’inscrit dans l’inventaire des mares du Languedoc-Roussillon et dans le cadre du pôle
relais mares et mouillères. Elle est encadrée par le Conseil scientifique du CEN L-R et par
l’EPHE. Les données collectées seront publiques. Elles seront fournies à l’EPHE pour
alimenter sa base de données et utilisées par le CEN pour l’actualisation des ZNIEFF.
Les principales actions visent à :
- Contribuer à améliorer la connaissance des mares dans le Gard et leur état de
conservation,
- Evaluer l’importance des transformations de l’écosystème en actualisant des
informations plus anciennes,
- Identifier les menaces et les grands enjeux de protection et de conservation et en
particulier déterminer l’importance des mares du département dans la répartition et la
pérennité de la flore inféodée et de certains groupes faunistiques,
- Sensibiliser et communiquer sur l’intérêt écologique, hydrologique, paysager des
mares,
- Proposer des mesures de protection et de gestion de certaines mares,
Dans l’objectif de créer un observatoire des mares s’appuyant sur un réseau de personnesconservateur de mares.
1. ENGAGEMENT DU CEN L-R
Le responsable du programme régional est le CEN L-R.
Il a en charge de veiller au bon déroulement du programme et d’assurer la coordination
des actions.
2. ENGAGEMENT DE LA STRUCTURE RELAIS
La structure relais s’engage à:
récupérer la bibliographie sur les mares dans le département (non exhaustif)
prospecter et inventorier sur le terrain 4 carrés maximum de 7 km par 7 km en utilisant
le formulaire,
- pour cela la structure relais s’engage à mobiliser son réseau de partenaires et de
bénévoles. Le choix des carrés est libre et résultera d’un échantillonnage stratifié
selon géologie, grande concentration de mares … ou selon les opportunités en
fonction de la présence locale de partenaires et de bénévoles,
- analyser les données d’inventaire en identifiant les menaces et les grands enjeux de
protection et de conservation,
- prospecter finement pour la faune et la flore, 5 mares dans le département,
-
-
analyser la contribution des mares à la biodiversité départementale,
identifier si possible une personne référente par mare qui pourrait s’engager à être
conservateur dans l’objectif de la création d’un observatoire des mares,
sélectionner 1 à 3 sites par département nécessitant de manière urgente des mesures
de gestion et de préservation,
présenter un projet chiffré pour la protection de ces 1-3 sites,
mobiliser son réseau de bénévoles pour des sorties lors de l’opération Fréquence
Grenouille ou pour un chantier d’automne,
Participer, si possible, aux réunions du comité de pilotage de l’inventaire régional (12).
La structure relais fournira au CEN L-R un rapport d’activités faisant état de ces différents
éléments (maximum 10 p.) ainsi que les formulaires de données récoltées au plus tard le 31
mai 2006.
3. DISPOSITIONS FINANCIERES
Modalités de versement des crédits
La somme totale allouée aux prestations prévues à l’article 2 est de 4 500 euros net
de taxes.
Le CEN L-R réglera les sommes dues à la structure relais en deux versements : un
premier versement de 1000 euros en septembre 2005 et le solde à réception du bilan
détaillé des travaux en vue de justifier le travail effectué auprès des financeurs (mai 2006
au plus tard). Une facture désignant les prestations prévues à l’article 2 devra aussi être
fournie.
Les versements ne seront réalisés qu’après paiement au CEN L-R des crédits attribués.
4. DIFFICULTES ET RUPTURE DU CONTRAT
Sauf cas de force majeure, en cas d’inexécution par l’une des deux parties d’une seule de
ses obligations contractuelles et après mise en demeure d’exécuter par lettre
recommandée avec accusé de réception restée sans effet pendant plus d’un mois, les
parties pourront demander la résiliation du présent contrat.
En cas de résiliation, la structure relais sera payée à hauteur du travail effectué et
restitué.
Fait à Montpellier, le …………………………………….
Signé et paraphé en deux exemplaires, dont un est destiné à chacune des parties.
Pour la structure relais,
Le Président,
Pour le CEN-LR
Le Président, Jacques LEPART
Cachet de l’Association :
Cachet de l’Association :
Conservatoire des Espaces Naturels du Languedoc-Roussillon
(CEN L-R)
objet : “ Appel à connaissances ” relatives
aux mares de la région Languedoc–Roussillon.
Montpellier, le 31 mars 2004
Madame, Monsieur,
Le Conservatoire des Espaces Naturels su Languedoc-Roussillon (CEN L-R) a entrepris depuis novembre 2003 la
réalisation de l'inventaire des mares de la région Languedoc-Roussillon. Cette action, dont le CEN L-R est le coordinateur réunira
de nombreux partenaires institutionnels, associatifs et scientifiques.
Les principaux objectifs de cet inventaire sont :
de contribuer à améliorer la connaissance et la conservation des mares de la région ;
de porter un diagnostic sur l’état des mares du Languedoc-Roussillon, en particulier en actualisant des observations
réalisées il y a une vingtaine d’années ;
· d’identifier les menaces et les grands enjeux de protection et de conservation ;
· de sensibiliser et de communiquer sur l’intérêt écologique, hydrologique et paysager, des mares ;
· de proposer des mesures de protection et de gestion de certaines mares en s’appuyant sur les résultats du LIFE
conservation des mares temporaires méditerranéennes.
·
·
Le premier de ces objectifs est primordial si nous souhaitons contribuer de manière efficace à la connaissance et à la protection
des mares régionales. C'est pourquoi le CEN L-R lance un “ appel à connaissances ” à l'ensemble des structures et personnes
individuelles susceptibles de mettre à disposition de cet inventaire les connaissances qu'elles auraient en leur possession.
L'ensemble de ces connaissances ainsi recueillies, viendra compléter et actualiser l'ensemble des informations issues
d'inventaires antérieurs ou de la bibliographie en alimentant la base de données régionale mise en place au conservatoire et sera
utile à la mise en place d'un réseau de mares-échantillons, qui servira de baromètre permettant d'évaluer l'état de conservation des
mares de la région.
Modalités pour la transmission d'informations par courrier :
· dupliquer la fiche d'observation ci-jointe,
· renseigner les fiches (un fond cartographique du secteur qui vous intéresse sera disponible sur demande au conservatoire)
· Nous retourner les fiches par courrier postal à l'attention de Mathieu BOSSAERT.
· Une version électronique (.pdf) de la fiche est disponible sur simple demande à [email protected] .
En vous remerciant par avance de l'attention que vous porterez à cet “ appel à connaissances ” et dans l'attente d'une réponse
de votre part, le CEN L-R se tient à votre entière disposition pour tout complément d'informations.
Jacques LEPART
Président du CEN L-R
Conservatoire des espaces Naturels du Languedoc Roussillon (CEN L-R)
Espace République 20 rue de la République 34000 MONTPELLIER
Tél. 04 67 79 68 28 – Fax 04 67 22 68 27 - e-mail : [email protected]
Fiche d'Inventaire des Mares du Languedoc-Roussillon 2004-2005
À retourner au CEN-LR – Espace République, 20 rue de la République, 34000 Montpellier – Tel : 04 67 22 68 28 – Fax : 04 67 22 68 27 – email : [email protected]
Renseignements généraux
Date de l'observation :
N° carte IGN 1/25000° :
Département : 11 30 34 48 66
Commune :
Lieu dit :
Nom de la mare :
La mare est visible sur une carte :
□ oui □ non
coordonnées GPS ou photocopie du site
Y (NORD) :
X (EST) :
Projection (lambert II carto, WGS84...) :
Altitude (mètre) :
Observateurs
Nom :
Prénom :
Tél :
Courriel :
Structure / Association :
Forme de la mare :
Caractéristiques de la mare(surface <5000m², équivaut à ½ stade de foot)
Dimensions
Longueur (m) :
Largeur (m) :
Typologie de la mare
Fond synthétique :
□ oui □ non
Substrat naturel :
□ oui □ non
Assec connu :
□ oui □ non
Nature du fond
□ Vase □ Sable □ Végétaux morts
Origine de l'eau
□ Ruisseau, rigole
□ Source souterraine
□ Pluie
□ Eau de drainage
□ Autre : ............................................
Profondeur max (m) :
Variation de hauteur d'eau (cm):
Préciser (bâche plastique, béton) : ..........................................................
La mare est-elle temporaire ?
□ Roche
Fonctions
□ Abreuvoir
□ Pompage
□ Fosse d'extraction
□ Pêche
□ Autre : ........................................
□ oui □ non
Menaces
□ Piétinement
□ Comblement naturel
□ Pollution chimique
□ Pollution organique
(déjections, débris végétaux)
□ Fermeture
Facteurs écologiques
Milieux environnants (plusieurs réponses possibles)
□ Champs, culture labourées
□ Prairie
□ Pelouse (préciser) : .....................................................
□ Lande, pré abandonné, friche
□ Garrigue
□ Bois
□ Tourbière
□ Jardin
□ Carrière
□ Village
□ Autre (préciser) : ...........................................................
□ Habitation à :
□ Chemin à :
□ Haies ou bois à :
□ Mare, plan d'eau à :
□ + 100m
□ + 100m
□ + 100m
□ + 100m
□ - 100m
□ - 100m
□ - 100m
□ - 100m
Facteurs physico-chimiques
□ Berges abruptes, verticales
□ Berges progressives
□ Berges irrégulières
Clôture :
□ Absente □ Partielle □ Complète
Pourcentage de fond visible :
%
Main visible à : □ 10cm □ 20cm □ 30cm □ >30cm
Optionnel, si vous disposez du matériel adéquat!
pH :
Conductivité : ............. μS/cm
Intervention de conservation récente (faucardage, fauchage des berges, curage) : .................................................................................................
................................................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................
....................
Intervention de conservation suggérée :
..........................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................
....................
Observations naturalistes effectuées sur cette mare
À retourner au CEN-LR – Espace République, 20 rue de la République, 34000 Montpellier – Tel : 04 67 22 68 28 – Fax : 04 67 22 68 27 – email : [email protected]
Végétation observée (compléter ci besoin cette liste en remarques, en bas de page)
□ Peuplier noir
Populus nigra
□ Saule pourpre
□ Laîche des rives
Salix purpurea
□ Aulne glutineux
Carex riparia
Alnus glutinosa
□ Iris des marais
□ Chara
Iris pseudacorus
Chara vulgaris
□ Renoncule d'eau
□ Peuplier blanc
Ranunculus trichophyllus
Populus alba
□ Scirpe des marais
□ Myriophylle
Eleocharis palustris
Myriophullum verticillatum
□ Scirpe lacustre
□ Typha
Schoenoplectus lacustris
Typha latifolia
□ Jonc épars
Juncus effusus
□ Potamot dense
Potamogeton densus
□ Scirpe romain
□ Phragmite lacustre
Scirpoides holoschoenus
sources iconographiques : ROTHMALER (1991); VILLAR, SESE et FERRANDEZ (1997)
Amphibiens observés
Espèce
Salamandra salamandra
Triturus helveticus
Triturus marmoratus
Alytes obstetricans
Pelobates cultripes
Pelodytes punctatus
Bufo bufo
Bufo calamita
Hyla meridionalis
Rana temporaria
Rana « verte »
.....................................................
Phragmites australis
Invertébrés observés
Adulte Larve Ponte
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
□
...........................................
...........................................
...........................................
...........................................
...........................................
...........................................
...........................................
...........................................
...........................................
...........................................
...........................................
...........................................
Remarques, autres données connues :
Protocoles d’inventaire des mares échantillon
(La fiche d’inventaire des mares échantillons vient en complément de celle, plus générale, utilisée pour toutes
les mares inventoriées dans les carrés échantillons).
A partir des données résultants de la première phase de l’inventaire, une dizaine de mares
doivent être désignées comme mares échantillons et faire l’objet de prospections plus fines sur
le terrain.
Ces prospections menées par les partenaires relais concernent les amphibiens, les odonates et
la flore et doivent permettrent d’établir un diagnostic fonctionnel des sites échantillonnés et
ainsi faciliter la mise en évidence de sites nécessitant une intervention urgente.
Ces investigations contribueront à la détermination de l’importance des mares dans la
pérennité de la flore et d’une partie de la faune.
Des planches supplémentaires ont été ajoutées à la « fiche inventaire mare » utilisée pour les
carrés échantillons afin de compléter les informations de terrain nécessaires à l’élaboration du
diagnostic des mares. Cette fiche est le support des investigations de terrain mais ne se veut
pas exhaustive et reste modulable en fonction des appréciations de chacun (ajout de
commentaires, de caractéristiques, remarques…).
•
•
•
Planche 1 : La mare et son environnement : Informations complémentaires et précision
à apporter par rapport à la fiche initiale,
Planche 2 : Etude de la végétation : La liste des habitats potentiellement présents aux
abords et dans la mare sera donnée à titre indicatif, de même que la liste des espèces
pouvant présenter une menace pour le milieu,
Planche 3 : Inventaire des amphibiens et liste des espèces d’Odonates déterminantes
pour la désignation des ZNIEFF et potentiellement présentes sur le milieu.
Pour faciliter les investigations de terrain, le CEN LR fournit à ses partenaires des protocoles
d’inventaires communs afin d’obtenir des résultats homogènes à l’échelle régionale.
Chaque protocole à utiliser est détaillé ci-dessous. Les résultats obtenus lors des prospections
pourront être plus précis en fonction des compétences des structures relais.
La mare et son environnement :
Afin d’identifier les impacts éventuels de l’environnement de la mare sur le milieu et les
espèces qu’il abrite, il a été décidé de réaliser une cartographie schématique de l’occupation
du sol sur un périmètre prédéfini de 100 m autour de la mare. Pour ce faire, une zone tampon
circulaire sera cartographiée autour du site au préalable des prospections, selon le modèle cijoint. Le CEN LR peut le cas échéant réaliser cette carte pour ses partenaires.
La cartographie de l’occupation du sol sera schématique et différenciera les grands types de
milieux :
- Cultures,
- Carrières,
- Pelouses, Prairies,
- Landes, Garrigues,
- Friches,
- Tourbières,
- Boisement,
- Cours d’eau, ruisseau…
- Jardins,
- Routes, autoroutes,
- Autres zones humides (mare, étang…)
- Villages,
D’autres éléments à préciser (berges, hydrologie…) en lien avec les inventaires faunistiques et
floristiques figurent dans cette fiche d’informations complémentaires.
Eléments méthodologiques pour l’étude de la flore et de la végétation :
Il est proposé de recenser la flore et les habitats naturels présents sur les mares, tant pour leur
rôle de descripteur du fonctionnement des milieux que pour leur intérêt patrimonial.
La liste des espèces végétales et des habitats présents sur le site constituent le minimum pour
caractériser la végétation et percevoir ses éventuelles tendances évolutives.
Calendrier et conditions :
Afin d’obtenir une liste la plus complète possible les sites devront être prospectés plusieurs
fois durant la saison de végétation (de février à octobre). Deux campagnes de prospections
seront à réaliser : l’un de fin mai à début juillet et l’autre de mi-août à fin septembre.
La prospection se fera au minimum sur un périmètre de 10 m autour de la mare. Ce périmètre
peut être étendu si la mare se trouve en contexte de zone humide.
Protocole de recensement :
Une attention particulière sera portée à la présence d’espèces d’intérêt patrimonial (espèces
protégées ou et liste rouge tome I), dont les populations pourront le cas échéant, être estimées
visuellement. Les stations d’espèces patrimoniales seront si possible relevées au GPS.
Les habitats à fort intérêt patrimonial, en particulier les habitats d’intérêt communautaire
seront également répertoriés avec attention. La liste non exhaustive des habitats
potentiellement présents en bordure et dans la mare est fournie par le CEN L-R.
La présence d’espèces à risque ou envahissantes sera par ailleurs relevée du fait de son
importance pour la qualité et l’évolution du milieu. Pour faciliter l’identification, le CEN L-R
se propose de fournir une liste des principales espèces « envahissantes » pouvant être
répertoriées sur les mares.
La nomenclature utilisée est celle adoptée par KERGUELEN (1993) pour les plantes
vasculaires, Code CORINE (BISSARDON & GUIBAL, 1997) pour les habitats, et EUR 15/2
(ROMÃO, 1997) pour les habitats de la Directive « Habitats ».
Eléments méthodologiques pour l’étude des amphibiens :
L’objectif des prospections d’amphibiens est d’évaluer la richesse spécifique du milieu par la
réalisation d’un inventaire qualitatif. Le principe consiste donc à répartir les prospections dans
le temps de façon à échantillonner les habitats du site étudié et détecter toutes les espèces
présentes.
Calendrier et conditions :
Afin d’obtenir une bonne évaluation du potentiel de la mare, l’étude des amphibiens se
décomposera en trois passages :
- un passage en janvier/février pour les espèces les plus précoces (Grenouille rousse,
Crapaud commun…)
-
-
un second passage en mars/avril pour les espèces plus tardives comme le Pélodyte
ponctué et également pour les tritons, atteignant leur densité maximale en cette
période,
un troisième passage en mai/juin afin de compléter les premières prospections
(identification des larves).
Les prospections seront à adapter en fonction des conditions météorologiques et de la
situation hydrologique du site. Les amphibiens sont plus facilement détectables lorsque la
température augmente ou lors d’épisodes pluvieux (MORAND, Medwet). Le froid vif, le vent
ou la sécheresse sont des facteurs défavorables à l’activité des amphibiens.
Protocole de recensement :
Les méthodes utilisées sont complémentaires et permettent de répertorier l’ensemble des
espèces en fonction de leur biologie particulière (espèces discrètes, ponte visible…) :
- Détection visuelle ou auditive : L’observation directe se fera pour l’ensemble des
espèces et de leur ponte par arpentage de terrain, comprenant une inspection d’abris
naturels ; l’écoute permettra quant à elle de relever les mâles chanteurs des espèces au
chant plus puissant. Les pontes, souvent faciles à détecter et à identifier permettent
d’établir assez aisément la présence d’espèces dont les adultes sont discrets. Ces
recherches seront essentiellement crépusculaires et nocturnes en utilisant un projecteur
portable, mais pourront également être associées à des visites diurnes.
- Capture à l’épuisette : Cette technique permettra de recenser notamment les Urodèles
et les larves en appliquant d’amples mouvements circulaires d’épuisette, qui
permettent d’extirper en douceur les animaux tout en veillant au respect de la
végétation aquatique.
A chaque prospection, il est important de noter la date d’observation, la méthode utilisée ainsi
que les conditions météorologiques (température, précipitations, vitesse du vent, niveau
d’eau…).
Ces prospections peuvent être réalisées lors de l’opération « Fréquence Grenouille » et ainsi
être l’occasion de sensibiliser le public à la richesse faunistique des mares.
La présence de reptiles sera notée si constatée (Couleuvre vipérine et Couleuvre à collier).
Eléments méthodologiques pour l’étude des Odonates :
Les Odonates constituent d’excellents indicateurs biologiques du fonctionnement des
hydrosystèmes.
Il est proposé de suivre les populations d’Odonates à l’aide d’un protocole simplifié limité à
l’identification des adultes et nécessitant un minimum de visites (2 par saison).
Calendrier et conditions :
Seules deux campagnes de prospections seront à réaliser pour cet inventaire : l’un de fin mai à
début juillet et l’autre de mi-août à fin septembre.
L’échantillonnage des odonates adultes devra se faire de préférence entre 11h et 15h (période
optimale d’activité des imagos), dans de bonnes conditions météorologiques : période
ensoleillés depuis au moins un jour, température moyenne (18 et 30 degrés), et vent nul à
faible.
Protocole de recensement :
Le protocole porte sur l’étude des imagos d’Odonates par capture au filet à papillons,
réalisées sur le pourtour de la mare. Les captures doivent se faire sur l’ensemble des milieux
représentés autour de la mare de façon à échantillonner toutes les espèces en fonction de leur
milieu de vie.
Les exuvies doivent être récoltées et conservées pour identification. La récolte des exuvies
apporte souvent des informations pertinentes sur des espèces se reproduisant sur le site mais
qui peuvent passer inaperçues lors des prospections (période de vol très courte, capture
difficile…). La recherche d’exuvies se pratique aux périodes d’éclosion des diverses espèces
présumées vivre dans le milieu, en inspectant les berges et la végétation de bordure de la
mare.
Au vu des difficultés d’identification des espèces par les non-initiés, les prospections
s’orienteront vers les espèces patrimoniales, déterminantes des ZNIEFF qui reflètent assez
bien les caractéristiques générales du milieu (disponibilités alimentaires, pollutions
éventuelles…). La liste des espèces a été établie par l’OPIE L-R et compte 19 espèces
déterminantes parmi lesquelles 5 ont été retenues pour caractériser les mares (6 espèces
déterminantes sur les 14 initiales ont été ajoutées).
En plus des espèces observées, les conditions météorologiques (ensoleillement, température,
vent), la date, l’heure et le temps de prospections devront être indiqués.
Bibliographie :
•
•
•
ACEMAV coll., Duguet R 1 Melki F. ed., 2003 – Les Amphibiens de France,
Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze (France),
480 pages.
DUPIEUX N., 2004 – Démarche d’harmonisation des protocoles de suivi scientifique
des sites du programme Loire nature. Programme Loire nature, mission scientifique,
15 pages.
FIERS V., 2004 – Guide pratique : Principales méthodes d’inventaire et de suivi de la
biodiversité. Réserve Naturelle de France, 263 pages.
Fiche inventaire mare
Informations complémentaires
Caractéristiques de la mare :
• Accès à la mare : oui, aisé
•
-
non, difficile
Nature et configuration des berges sur le pourtour de la mare :
Profil :
Identique :
Vertical Abrupte Progressive
Différent :
Berge 1 : vertical
Berge 2 : vertical
Berge 3 : vertical
Berge 4 : vertical
-
Nature :
Identique :
Naturel
Pierres
Différent :
Berge 1 : Naturel
Berge 2 : Naturel
Berge 3 : Naturel
Berge 4 : Naturel
-
Végétalisation :
Berges nues
Berges végétalisées :
Herbacées
abrupte
abrupte
abrupte
abrupte
progressive
progressive
progressive
progressive
Ciment
Pierres
Pierres
Pierres
Pierres
Ciment
Ciment
Ciment
Ciment
Arbustives (strate < 2m)
Arborées (strate > 2m)
•
Ombrage de la mare :
Ombre portée sur l’eau : ….% de la surface au moment du relevé
Bordure ombragée seulement
Pas d’ombrage
•
Nature foncière des parcelles (non obligatoire) :
Propriété privée
Propriété communale
Autres :
Inconnue
La mare et son environnement :
• Cartographie schématique de l’occupation du sol sur les 100 m autour de la mare
•
Environnement immédiat de la mare :
Mur (dimension, type)
Clôture
Fossés
Chemin
Haies
Autres :
Hydrologie de la mare :
• Surface de l’eau :
Algues
Matières en suspension
Effluents
Traces de pollution : Oui
Non Précisez : ….
Odeur nauséabonde : Oui
Non
Fiche inventaire mare
Informations complémentaires
FLORE ET HABITATS NATURELS
Date du recensement :
Pour faciliter l’identification, une liste des habitats naturels potentiels et des espèces patrimoniales
associées est présentée ci-dessous. Cette liste n’est pas exhaustive et d’autres données (habitat et espèces)
peuvent être récoltées et indiquées à la suite de ce tableau.
•
Liste des habitats naturels et des espèces patrimoniales inventoriés :
Pour l’abondance : A : 1 à 10 individus - B : 11 à 100 individus - C : 101 à 1000 individus - D : > 1000 individus
Présence Abondance
(pour
estimée
Code
Intitulé de l’habitat
habitats et
(pour
Corine
espèces)
espèces)
22 EAUX DOUCES STAGNANTES
22.3 Communautés amphibies
22.31
Communautés amphibies pérennes septentrionales
22.3114 Communautés flottantes de Sparganium
Sparganium angustifolium
22.312
Gazons à Eleocharis acicularis en eaux peu profondes
Eleocharis acicularis
22.313
Gazons des bordures d'étangs en eaux peu profondes
Hypericum elodes
Pilularia globulifera
Scirpus fluitans
22.314
Gazons des berges tourbeuses en eaux peu profondes
Baldellia ranunculoides
Hydrocotyle vulgaris
22.32
Gazons amphibies annuels septentrionaux
22.321
Communautés à Eleocharis ovata
Crypsis alopecuroides
Cyperus fuscus
Elatine spp
Juncus tenageia
Limosella aquatica
Lindernia procumbens
Lythrum portula
Schoenoplectus supinus
22.322
Gazons de plantes pionnières des lettes dunaires
Centaurium pulchellum
22.3231 Gazons à Juncus bufonius
22.3232 Gazons à petits souchets
Cyperus fuscus
Pycreus flavidus
Pycreus flavescens
22.3233 Communautés d'herbes naines des substrats humides
Anagallis minima
Cicendia filiformis
Exaculum pusillum
Illecebrum verticillatum
Isolepis setacea
Juncus capitatus
Juncus tenageia
22.33
22.34
22.3411
22.3412
22.3414
22.3418
22.342
22.343
Radiola linoides
Spergularia segetalis
Groupements à Bidens tripartitus
Groupements amphibies méridionaux
Groupements terrestres à Isoètes
Isoetes duriaei
Isoetes histrix
Kickxia commutata
Marsilea strigosa
Pilularia minuta
Serapias spp
Spiranthes spp
Gazons méditerranéens aquatiques à Isoètes
Isoetes setacea
Isoetes velata
Gazons méditerranéens à Cyperus
Cyperus fuscus
Pycreus flavidus
Pycreus flavescens
Gazons méditerranéens amphibies à plantes de taille réduite
Anagallis minima
Cicendia filiformis
Crassula vaillantii
Damasonium stellatum gr.
Exaculum pusillum
Heliotropium supinum
Isolepis cernua
Isolepis setacea
Juncus capitatus
Juncus pygmaeus
Juncus tenageia
Lythrum borysthenicum
Lythrum thesioides
Lythrum thymifolium
Lythrum tribracteatum
Myosurus minimus
Ophioglossum azoricum
Potentilla supina
Pulicaria sicula
Pulicaria vulgaris
Radiola linoides
Ranunculus lateriflorus
Ranunculus nodiflorus
Ranunculus ophioglossifolius
Spergularia segetalis
Trifolium filiforme
Ventenata dubia
Grands gazons méditerranéens amphibies
Bupleurum tenuissimum
Gratiola officinalis
Iris spuria maritima
Lythrum tribracteatum
Mentha cervina
Pulicaria vulgaris
Gazons méditerranéens amphibies halo-nitrophiles
Crypsis aculeata
Crypsis schoenoides
Lythrum tribracteatum
Pulicaria sicula
22.4 Végétations aquatiques
22.41
22.411
22.412
22.414
22.415
22.416
22.42
22.421
22.422
22.43
22.4311
22.4314
22.4315
22.432
22.432
22.44
22.441
22.442
22.45
Végétations flottant librement
Couvertures de Lemnacées
Radeaux d'Hydrocharis
Hydrocharis morsus-ranae
Colonies d'Utriculaires
Utricularia spp
Couvertures de Salvinia
Salvinia natans
Groupements à Aldrovanda
Aldrovanda vesiculosa
Végétations enracinées immergées
Groupements de grands Potamots
Potamogeton lucens
Potamogeton perfoliatus
Groupements de petits Potamots
Najas spp
Potamogeton pusillus gr.
Végétations enracinées flottantes
Tapis de Nénuphars
Nuphar pumila
Tapis de Potamot flottant
Tapis de Renouées [P. amphibium]
Communautés flottantes des eaux peu profondes
Ranunculus hederaceus
Ranunculus peltatus
Groupements oligotrophes de Potamots
Luronium natans
Ranunculus ololeucos
Sparganium minimum
Tapis immergés de Characées
Tapis de Chara
Tapis de Nitella
Mares de tourbières à Sphaignes et Utriculaires
Scheuchzeria palustris
Sparganium minimum
Triglochin palustris
Utricularia intermedia
Utricularia minor
Utricularia ochroleuca
22.5 Masses d'eau temporaires
44 FORETS RIVERAINES, FORETS ET FOURRES TRES HUMIDES
44.1 Formations riveraines de saules
44.122
Saussaies à Saule pourpre méditerranéennes
44.1412 Galeries de Salix alba méditerranéennes
44.6 Forêts méditerranéennes de Peupliers, d’Ormes et de Frênes.6
44.612
Galeries de Peupliers provenço-languedociennes
44.62
Forêts d'Ormes riveraines et méditerranéennes
44.63
Bois de Frênes riverains et méditerranéens
Leucojum aestivum
Ophioglossum vulgatum
44.8 Galeries et fourrés riverains méridionaux
44.8131 Fourrés de Tamaris ouest-méditerranéens
44.9 Bois marécageux d’Aulnes, de Saules et de Myrte des marais
44.912
44.921
44.922
44.923
44.924
Bois d'Aulnes marécageux oligotrophes
Saussaies marécageuses à Saule cendré
Saussaies à Sphaignes
Saussaies marécageuses à Saule laurier
Saussaies naines marécageuses
53 VEGETATION DE CEINTURE DES BORDS DES EAUX
53.1 Roselières.1
53.111
Phragmitaies inondées
Leucojum aestivum
53.112
Phragmitaies sèches
Cynanchum acutum
53.113
Phragmitaies géantes
53.12
Scirpaies lacustres
53.13
Typhaies
53.143
Communautés à Rubanier rameux
53.145
Communautés à Jonc fleuri
Butomus umbellatus
53.146
Communautés d'Oenanthe aquatica et de Rorippa amphibia
53.147
Communautés de Prêles d'eau
Equisetum fluviatile
53.14A
Végétation à Eleocharis palustris
53.16
Végétation à Phalaris arundinacea
53.17
Végétation à Scirpes halophiles
Crypsis aculeata
Crypsis schoenoides
Lythrum tribracteatum
Pulicaria sicula
53.2 Communautés à Grandes laîches
53.2121 Cariçaies à laîche aigüe (C. acuta = gracilis)
53.2122 Cariçaies à laîche des marais (C. acutiformis)
53.213
Cariçaies à Carex riparia
53.2141 Cariçaies à Carex rostrata
53.2142 Cariçaies à Carex vesicaria
Catex vesicaria
53.2151 Cariçaies à Carex elata
Carex elata
53.216
Cariçaies à Carex paniculata
Carex paniculata
53.217
Cariçaies à Carex appropinquata
Carex appropinquata
53.218
Cariçaies à Carex pseudocyperus
Carex pseudocyperus
53.2191 Cariçaies à Carex vulpina
53.2192 Cariçaies à Carex cuprina
53.3 Végétations à Cladium mariscus
53.33
Cladiaies riveraines
Cladium mariscus
53.5 Jonchaies hautes
53.6 Formations riveraines de Cannes
53.61
Communautés avec les Cannes de Ravenne
Arundo plinii
Erianthus ravennae
Imperata cylindrica
53.62
Peuplements de Cannes de Provence
54 Bas-marais, tourbièresde transition et sources
54.1 Sources
54.111
Sources d'eaux douces à bryophytes
Epilobium anagallidifolium
Sources à Cardamines
Cardamine raphanifolia
Chrysosplenium alternifolium
Ranunculus hederaceus
54.121
Cônes de tufs
Arabis alpina
Carex brachystachys
Pinguicula longifolia
Pinguicula vulgaris
54.122
Sources calcaires
54.2 Bas marais alcalins (tourbières basses alcalines)
54.21
Bas-marais à Schoenus nigricans
54.231
Bas-marais à Carex davalliana floristiquement riches
Carex davalliana
Carex mairii
Carex pulicaris
Epipactis palustris
Equisetum variegatum
Eriophorum latifolium
Parnassia palustris
Tofieldia calyculata
54.231
Bas-marais à Carex davalliana et Trichophorum cespitosum
54.24
Bas-marais alcalins pyrénéens
54.253
Bas-marais à Carex flava médio-européens
54.26
Bas-marais alcalins à Carex nigra
54.2A
Bas-marais à Eleocharis quinqueflora
54.2C
Bas-marais alcalins à Carex rostrata
54.2E
Bas-marais alcalins à Trichophorum cespitosum
Trichophorum cespitosum
54.2F
Bas-marais médio-européens à Blysmus compressus
Blysmus compressus
54.2G
Bas-marais alcalins à petites herbes
Anagallis tenella
Parnassia palustris
54.2I
Bas-marais alcalins à hautes herbes
Cladium mariscus
54.4 Bas marais acides
54.4221 Bas-marais acides sub-atl. à Carex
Carex curta
54.4222 Bas-marais acides sub-atl. à Carex et Juncus
Carex curta
54.4223 Bas-marais acides sub-atl. à Carex et Sphagnum
Carex curta
Eriophorum angustifolium
Eriophorum vaginatum
54.4224 B.-m. ac. sub-atl. à Carex, Juncus et Sphagnum
Carex curta
Eriophorum angustifolium
Eriophorum vaginatum
Juncus filiformis
54.424
Bas-marais acides pyrénéens à Laîche noire
54.452
Bas-marais acides pyrénéens à Trichophorum cespitosum
Trichophorum cespitosum
54.46
Bas-marais à Eriophorum angustifolium
Eriophorum angustifolium
54.6 Communautés à Rhynchospora alba
Rhynchospora alba
54.112
•
Liste des autres habitats naturels inventoriées :
Code Corine
•
Intitulé de l’habitat
Liste des autres espèces inventoriées :
Nom
Abondance estimée
Coordonnées GPS
N
E
Pour la densité : A : 1 à 10 individus - B : 11 à 100 individus - C : 101 à 1000 individus - D : > 1000 individus
•
Liste des espèces pouvant présenter une menace pour le milieu :
Présence
Nom
Saule
Typha
Phragmite
Jussie
Canne de Provence
% de recouvrement de la mare
AMPHIBIENS
Date de prospection :
Conditions météorologiques :
Heure de prospection :
Temps de prospection :
Vent : nul faible (10 à 30 km/h) fort (sup. 30 km/h)
Température :
Niveau d’eau :
Précipitations :
Nébulosité : Entièrement couvert Nébulosité forte (50-90 %)
•
Liste des espèces d’Amphibiens présents dans le milieu :
Espèces inventoriées
•
-
Nébulosité faible (0-50 %)
Liste des espèces de Reptiles éventuellement répertoriés :
Méthode utilisée
ODONATES
Date de prospection :
Conditions météorologiques :
Température :
Nébulosité : Entièrement couvert
Précipitations :
•
Heure de prospection :
Temps de prospection :
Nébulosité forte (50-90 % )
Nébulosité faible (0-50 %)
Liste des espèces d’Odonates présents dans le milieu :
Présence
Espèces
Espèces déterminantes ZNIEFF
Coenagrion hastulatum (mares d’altitude)
Aeschna juncea (mares d’altitude)
Ischnura pumilio (mares temporaires ou pionnières)
Sympetrum flaveolum (mares d’altitude)
Lestes dryas
Coenagrion lunulatum (eaux stagnantes)
Espèces complémentaires
Erythromma viridulum
Lestes sponsa
Ceriagrion tenellum
Coenagrion scitulum
Coenagrion pulchellum
Lestes barbarus
Autres espèces
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Illustration 1 : les différents niveaux d'inventaire et leurs relations (modèle physique des données).
observation_mammiferes
id_personne
nom_latin
id_mare
date
abondance_min
abondance_max
remarque
LONG
TEXT
LONG
DATE
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LONG
TEXT
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Illustration 2 : "module" de la base de données relatif aux suivi des mares et aux observations naturalistes faites sur les mares.
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Illustration 3 : mares, acteurs et interventions
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Illustration 4 : modèle physique des données du module "biblio" de l'observatoire "mares".
INVENTAIRE REGIONAL DES MARES
Analyse cartographique
des scans 25 de l'IGN
LOZERE : 241
HERAULT : 1928
AUDE : 2012
GARD : 2176
PYRENEES-ORIENTALES : 1948
OPIE LR : 435

25 km
Annexe 8 : Liste des ZNIEFF recensant l’intitulé « mares »
La liste ci-dessous présentent les ZNIEFF qui présentent l’intitulé « mares » dans les champs
"critères de délimitation", "richesse patrimoniale" et/ou"description de la zone" des fiches
descriptives ZNIEFF.
------------ --------------------------------------0000-0086 ETANG DE CANET ST NAZAIRE
0000-4035 BOIS DE LA ROUVIERE
0000-4045 CAUSSE DU LARZAC
0000-4081 MONTS DU SOMAIL, ESPINOUSE ET CAROUX
0000-4086 RIPISYLVE DE L'HERAULT
0000-4120 MONTAGNE DE LA GARDIOLE
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0000-4129 CARRIERES DE CASTRIES
0000-4136 LA MOURE ET LE CAUSSE D'AUMELAS
0000-6001 ETANG ET SALIN DE LA MARETTE
0000-6019 CAUSSE DE BLANDAS
0000-6076 RIPISYLVE DU GARDON MOYEN
0000-6137 MASSIF BOISE DE VALLIGUIERES
0000-6171 ANCIEN ETANG DE ROCHEFORT
0086-0002 BERGES SUD-OUEST DE L'ETANG DE CANET
2004-0013 MARE D'OPOUL-PERILLOS
2016-0000 ETANG DE CAMMAS DE BONNET
4028-0000 DOMAINE DE ROQUEHAUTE
4032-0000 LES MONTILLES
4045-0004 CHAOS DOLOMITIQUE DE CAMP ROUCH
4071-0003 CROIX DE MOUNIS - ROC D'ORQUES
4071-0004 COL DES CABANES
4071-0005 PELOUSE DE MARCOUNET
4076-0000 LA MARE EN AMONT DE VILLEMAGNE
4077-0000 LA MARE EN AVAL DE VILLEMAGNE
4081-0005 SOMMET DE L'ESPINOUSE - SERRE DE MAJOUS
4083-0000 SOURCE DE LA MARE
4085-0007 PRAIRIES DES BATIGNES
4085-0023 ETANGS DE LA JASSE
4107-0000 MARE ET DOMAINE DE GRAMMONT
4115-0000 BOIS DE BOURBAKI
4120-0007 CREUX DE MIEGE
4122-0000 LA MARETTE
4160-0000 GARRIGUE DU MAS DIEU
4167-0000 MARES DU PLATEAU DE VENDRES
6019-0001 MARE DE BLANDAS
6019-0002 POLJE DE ROGUES
6042-0000 PARTIE SOUTERRAINE DU VIDOURLE
6137-0003 ÉTANG DE VALLIGUIÈRES
6199-0000 MARE DES CAMPS
8000-0018 MARE ET COL DES PORTES
8001-0006 FRETMA
8001-0009 PUECH D'ALLUECH
8005-0005 LAC ET TOURBIERES DE BONNECOMBE
Annexe 9 : Choix des carrés échantillons
Pyrénées-Orientales
- Carré dans les Aspres
C’est une zone avec quelques vignobles, de la garrigue et un maquis dominant. Une partie du
secteur a été incendié l’été dernier.
- Carré des Fenouillèdes
Le carré choisi est en partie sur la vallée de l’Agly avec ces nombreux vignobles et sur des
massifs forestiers séparés par des zones de garrigues.
- Carré du Massif du Canigou
C’est une zone de montagne avec un dénivelé de 2000 m, composée de boisements, de landes
et surtout de prairies d’altitude.
- Carré en Cerdagne
Cette zone correspond à une partie du plateau de Cerdan situé à plus de 1000 m et à cheval sur
le début du Massif du Puigmal. Ce sont principalement des prairies et des forêts.
- Carré d’Opoul
Ce carré est situé dans les Basses Corbières. C’est une zone karstique où la garrigue et le
vignoble dominent. 95% des zones humides sont temporaires.
- Carré de Canet en Roussillon/Saint Nazaire/Alenya
Ce carré a été centré sur le complexe lagunaire de l’étang de Canet / Saint Nazaire. Ce carré
suit un gradient de milieu qui part des dunes littorales (lido) passe par un étang saumâtre, puis
des prairies humides et il finit dans les cultures de type arboricultures, maraîchages et
vignobles. C’est un carré qui risque d’être soumis à une importante urbanisation à terme.
- Carré Fenouillèdes : Ille sur Têt/ Rodès/Montalba
D’une altitude de 80 à 1160 mètres, le carré est à cheval sur la plaine alluvionnaire de la Têt
et un plateau schisteux. La végétation passe des cultures intensives de pêchers et d’abricotiers
de la plaine à des zones de maquis et de landes à cistes. Une zone de prairies humides liées à
des résurgences et des nappes captives est à signaler autour de Montalba.
Ce site a été choisi parce qu’il inclut un site du réseau Natura 2000 déjà axé sur la richesse de
ces mares temporaires dans deux secteurs. Le but était de compléter les inventaires
faunistiques sur ces zones et de repérer de nouvelles mares en dehors du site Natura 2000
mais qui auraient les mêmes caractéristiques.
- Carré côte sableuse : Argelès sur mer
Ce carré est centré sur la zone « des Tamariguers » à Argelès sur mer, c’est une zone de
prairie humide temporaire qui de par sa topographie a développé un gros réseaux de petites
mares. Le reste du carré est composé de la ripisylve du Tech et de zones de cultures littorales
(vignobles, arboricultures et maraîchages) ainsi que la réserve naturelle du Mas Larrieux.
Cette zone est soumise à une forte pression touristique et urbanistique.
Aude
- Carré du massif de La Clape
Ce carré se situe au sud-est du massif de La Clape et englobe une partie du site Natura 2000
« Massif de la Clape » et les résurgences karstiques en bordure. On y trouve des couverts
forestiers de pin, des garrigues plus ou moins fermées, de la vigne et quelques friches ou
prairies humides pâturées en bordure
- Carré du massif de Fontfroide
Le carré du massif de Fontfroide est situé sur le littoral audois en bordure est de l’étang de
Bages-Sigean. Il englobe la partie nord du massif de Fontfroide, (200 mètres d’altitude en
moyenne), couvert d’un massif forestier plus ou moins dense entrecoupé de zones de
garrigues fermées. Au nord-ouest et au sud-est de celui-ci se trouvent des plaines agricoles
avec une dominante de vignes.
- Carré du massif des Basses Corbières
Le carré du massif des Basses Corbières est situé à l’extrême sud-est du département de
l’Aude et des Pyrénées. Il est situé sur le piémont des Corbières orientales en partie dans la
ZPS « Basses-Corbières ». On y trouve des reliefs calcaires couverts de garrigues plus ou
moins fermées et de nombreux vallons « plus humides » rendus très attractifs pour la faune du
fait des milieux secs environnants. C’est dans ces vallons que se trouvent des retenues
artificielles ou naturelles qui conservent de l’eau jusque tard en saison estivale.
- Carré des marais de Marseillette
Le carré des marais de Marseillette est situé dans la plaine alluviale de l’Aude et englobe la
totalité de l’étang asséché de Marseillette.
Cette zone est remarquable par la présence d’un réseau hydraulique complexe alimenté par
l’Aude et qui a pour but principal l’abaissement du taux de salinité des terres agricoles. La
majeur partie de sa surface est utilisée par de la culture et la vigne, mais on y trouve aussi des
plantations de pommiers, des peupleraies, et des prairies de fauche. Certaines parcelles les
plus basses sont utilisées à des fins cynégétiques. Cet étang asséché est entouré de petits
reliefs principalement à l’ouest où l’on retrouve quasi exclusivement des vignes. Au sud, le
carré contient le lit principal de l’Aude bordé d’une ripisylve plus ou moins large.
- Carré de la Haute Vallée de l’Aude
Ce secteur est utilisé pour de l’élevage extensif et marqué par une colonisation progressive en
friche, essentiellement à base de genêts. On y trouve également une forêt de feuillus avec
chênes verts et pubescents.
- Carré du Razès / Malepère
Ces milieux de bocage présentent une mixité grandes cultures / vigne avec une dominance de
la vigne.
- Carré du Lauragais : La dominance de grandes cultures et par conséquent la présence de
nombreux points d’eau artificiels destinés à l’irrigation sont ses composantes principales.
- Carré de la Montagne Noire
C’est un milieu de bocage avec des zones d’élevage extensif et des forêts de feuillus. Il existe
de nombreuses parcelles qui ont été très drainées par le passé.
Hérault
- Carré Causse de l’Hortus : C’est un plateau marno-calcaire de 50km2 incliné Est-Ouest et
s’enfonçant imperceptiblement dans la plaine de St-Martin de Londres vers laquelle
s’écoulent les eaux de ruissellement du plateau.
- Carré Causse de Cazevieille et de Viols-le-Fort : C’est un plateau marno-calcaire
faiblement marqué (altitude moyenne de 200 à 300 m). Le paysage est marqué par le Pic
Saint-Loup au Nord.
Ces deux premiers carrés ont été positionnés dans des secteurs à mares et à lavognes déjà
identifiés par l’association. Il s’agit d’un territoire ayant une longue tradition de pastoralisme
mais qui a subi des mutations économiques très importantes depuis la fin de la seconde guerre
mondiale.
- La moyenne vallée de l’Hérault entre Aniane et Gignac : Il s’agit d’une plaine agricole
uniforme, située à moins de 100 mètres d’altitude. Le pastoralisme est complètement absent.
L’activité d’extraction de granulats est importante de part et d’autre du fleuve.
- Garrigues d’Assas à Castries : Là encore, il s’agit d’un territoire en pleine mutation. Deux
phénomènes dominent : d’un côté les garrigues qui se boisent suite à l’abandon des pratiques
agropastorales et de l’autre, l’urbanisation pavillonnaire qui s’étend autour des villages.
- Carré Larzac Est : Typiquement sur calcaire karstifié, avec principalement de l’élevage
extensif bovins et ovins, peu de cultures à part dans le poljé de Saint-Maurice.
- Carré Larzac Ouest : Sur calcaire karstifié, avec un contexte pédologique plus favorable à
l’agriculture et des dolomies sur une grande partie du site.
- Carré au nord de Mèze : Substrat calcaire, composé de molasses marines et de terrains du
Campanien-Maastrichtien (Alabouvette et al. 2003). Paysage avec une alternance de vignes et
de bosquets de Pins d’Alep et de garrigue à Erica multiflora et Cistus spp.
- Carré du Salagou : Terres rouges (principalement formations paléozoïques du Permien et
laves basaltiques de l’Escandorgue, plio-Quaternaire) sur la partie nord du carré, calcaires
mélangés au sud (Trias indifférenciés, Alabouvette et al. 2003). Paysage de vigne dans les bas
pour partie et relief assez accidenté dans les hauts, pré-bois, châtaigneraie.
Gard
La Camargue gardoise a été volontairement écartée, car ce secteur fait déjà l’objet de
différents suivis des zones humides (par le Syndicat Mixte de Camargue Gardoise, opérateur
Natura 2000, observatoire), et par conséquent les richesses floristiques et faunistiques y sont
assez bien connues.
Les Costières et la Vallée du Rhône ont également été écartées, car ces secteurs sont assez
pauvres en mares. La partie ouest du département du Gard a été prospectée par l’Association
Méandre et l’Est par le COGard.
- Carré de Valleraugue
En zone de montagne - sommets à plus de 1200m -, ce secteur de prospection est situé sur des
surfaces d’imbrications entre le schiste et le granit. Le territoire est surtout forestier avec des
chênes verts et des châtaigneraies souvent abandonnées, ainsi que quelques landes et parcours
pour le pâturage, sur les replats. Les versants abrupts laissent peu de place à l’implantation
humaine : maraîchage et surtout oignons occupent les fonds de vallées et les versants les plus
accessibles et mieux exposés. Les sources font alors l’objet de nombreux captages et retenues.
- Carré de Mialet
La déprise agricole est tout de suite visible sur ce secteur de moyenne montagne dominé par
le schiste. Les versants également très abrupts sont en grande partie occupés par les milieux
forestiers et l’implantation humaine se situe dans les fonds de vallées. Les sources y sont
nombreuses mais leur utilisation à des fins agricoles a la plupart du temps été abandonnée.
- Carré de Lasalle
Situé dans le secteur de piémont cévenol, entièrement sur substrat granitique, ce territoire est
caractérisé par une occupation humaine essentiellement dans les vallées et les versants les
mieux exposés. L’agriculture a subi une déprise mais la multitude de sources et de bassins est
toujours en grande partie maintenue en état : le maraîchage et les potagers familiaux ont ainsi
permis dans certaines vallées, de conserver une occupation traditionnelle du sol, qui
s’accompagne la plupart du temps de prairies permanentes, entretenues manuellement ou
grâce à du pâturage extensif.
- Carré de Pompignan
Le carré de Pompignan est caractérisé par une densité de population assez faible. Une petite
proportion des espaces (1/10e environ) est aujourd’hui consacrée à la culture de la vigne et à
la production céréalière. Les « espaces naturels » ou non exploités par l’homme représentent
l’essentiel de la superficie. Ils sont fortement marqués par leur exploitation passée pour
l’agriculture et l’élevage. Il s’agit donc pour l’essentiel de matorral ouvert dominé par le
Genévrier cade sur le calcaire crayeux ou les sols marneux et dans une moindre mesure de
forêt de Chêne vert sur les sols calcaires compacts.
- Carré de Rousson
Le carré couvre une partie du bassin d’Alès, et il s’agit d’une plaine un peu vallonnée aux
milieux semi-ouverts. Elle est partagée entre milieux agricoles, bosquets et petits boisements,
petites agglomérations. Le réseau hydrographique est important, avec de nombreux ruisseaux
et cours d’eau.
- Carré de Lussan
L’essentiel de ce carré est constitué par la plaine de Lussan et la plaine de Vallérargues, puis
il comprend sur ses bordures des milieux de garrigues calcaires. La plaine de Lussan ellemême comprend une majorité de milieux agricole. Les garrigues environnantes sont des
garrigues méditerranéennes classiques, en chênaie verte plus ou moins dégradée. Des
pratiques pastorales (ovines ou caprines) restent présentes, mais sont en net déclin. Le réseau
hydrographique est léger, constitué de cours d’eau temporaires, concentré dans la plaine de
Lussan et celle de Vallérargues, avec quelques vallons en garrigues.
Une publication récente concernant des mares à Branchiopodes (RABET, 1999) a été exploitée,
et après contact avec l’auteur les mares signalées et présentes dans ce carré ou proches ont été
revisitées à l’automne 2005.
- Carré de l’Uzégeois
Dans le district biogéographique de la Gardonnenque, ce carré est constitué de plaines
agricoles, collines (plus ou moins boisées ou cultivées) et garrigues. Les garrigues
méditerranéennes environnantes sont des chênaies vertes plus ou moins dégradées. Les
pratiques pastorales ont presque disparu. Le réseau hydrographique est assez important,
constitué de cours d’eau permanents ou temporaires, ainsi que de petits étangs - généralement
issues d’anciennes extractions d’argile réfractaire - le plus souvent « réhabilités » en petits
étangs de pêche ou d’agrément.
- Carré du Sommièrois
Ce carré est nettement dominé par les milieux agricoles – essentiellement viticoles – et
comporte des boisementsainsi que quelques parties de garrigues dégradées. De plus, il est
parcouru par le cours de la rivière Vidourle. Enfin, les agglomérations sont représentées par
Sommières et quelques villages environnants.
Lozère
Région naturelle
Margeride
Aubrac
Causses
Cévennes
- La Margeride
Nombre de carrés Commentaire
Prospecteur
échantillons
3
1 en Margeride Est
CDSL
1 en Margeride Ouest
ADSL
1 en au sud de la montagne de ALEPE
la Margeride
1
CDSL
3
Méjean
ALEPE
Sauveterre
CDSL/ALEPE
1
Le Goulet
ALEPE
Massif cristallin composé de la montagne proprement dite qui est orientée nord-ouest, sud-est
et de 2 plateaux appelés Margeride ouest et est, la Margeride est caractérisée par un climat
rude, humide et froid. La montagne s’est fortement boisée suite à la déprise agricole
entraînant la fermeture des milieux. On rencontre de nombreuses tourbières, landes à Callune,
Genêt et Myrtille, pelouses à Nard, habitats naturels d’intérêt communautaire. Les plateaux
sont quant à eux composés de bois de Pins sylvestres, de prairies humides fauchées et/ou
pâturées trop souvent drainées, de cultures.
- Le plateau de l’Aubrac
Sous influence atlantique, ce plateau alliant granite et basalte, est dominé par de vastes
pelouses à Nard généralement riches en espèces, de prairies de fauche, de zones humides
nombreuses mais dégradées, de hêtraies résiduelles, de chaos et dykes basaltiques. Le climat y
est rude, venté et froid.
- Les Causses
Les diverses influences (méditerranéennes, atlantiques, montagnardes…) ainsi que les
pratiques anthropiques ont dessiné ce paysage désertique formé de pelouses sèches calcaires
ayant une diversité biologique importante. Mais les Causses n’ont pas échappé aux
changements des pratiques agricoles avec pour conséquences des plantations de Pins noirs de
certains secteurs (causses boisés) et une colonisation naturelle du Pin sylvestre associée à
celle du Genévrier commun et du Buis. Cette colonisation s’est tout d’abord opérée sur les
causses boisés mais elle devient aujourd’hui préoccupante sur les parties dites « nues ». Les
Causses abritent également des zones humides alcalines, généralement de faible surface parmi
lesquelles on trouve les lavognes, points d’eau servant à abreuver les ovins et d’une
importance capitale pour la faune.
- Les Cévennes
Composées traditionnellement des Cévennes proprement dite et des 3 massifs montagneux,
les Cévennes, domaine du Schiste, offre un relief très mouvementé, avec une diversité
d’habitat intéressant sous un climat méditerranéen : boisements, landes, rochers et éboulis,
maquis, et prairies et pelouses essentiellement présentes autour des hameaux.
Au nord et à l’est, les massifs montagneux du Mont Lozère, du Bougès et de l’Aigoual
constituent un écran où le climat et les paysages diffèrent. Relief moins accidenté sur une
roche granitique, ces massifs, dont le Mont-Lozère, sont constitués de landes à Callune,
Myrtille et Genêt, pelouses à Nard relativement pauvres en espèces, tourbières et prairies
humides, et de boisements majoritairement artificiels.
Annexe 10 : Choix des mares échantillons
Dans les Pyrénées-Orientales
-
-
-
-
-
Massif du Canigou :
- Une mare du Gourgs de Cady, évoluant vers une tourbière. Elle possède une
fort potentiel écologique et il convient de la surveiller malgré le fait qu’elle soit
faiblement menacée par le piétinement des randonneurs et des troupeaux. Cette
mare ne nécessite cependant aucune intervention ; Seule l’amélioration de la
sensibilisation des randonneurs peut être envisagée et ainsi diminuer le
dérangement.
- Complexe de mares temporaires et permanentes du Gourgs de Cady : Ces
mares situées à proximité de la précédente possèdent le même potentiel
écologique et ne nécessitent pas non plus d’intervention urgente.
Cerdagne :
- A l’inverse, cette mare ne possède que peu d’intérêt patrimoniale mais est
fortement menacée par la route, l’exploitation agricole voisine ainsi que par
l’urbanisation de la zone.
Fenouillèdes :
- Une mare temporaire de plaine à l’intérêt patrimonial moyen mais qui est
utilisée, du fait de son caractère temporaire, comme décharge durant une
grande partie de l’année.
- Ancienne carrière, cette mare de par sa taille et sa localisation a un potentiel
patrimonial intéressant mais est également utilisée comme décharge sauvage.
La fermeture du milieu constitue également une menace pour ce point d’eau.
Opoul / Salses-le-Château :
- Mare temporaire d’Opoul : C’est un point d’eau très riche du point de vue
patrimonial et notamment pour la faune qu’il abrite (amphibiens, insectes,
mollusques, crustacés). La présence de Goéland leucophée représente une
menace pour les amphibiens de cette mare.
- Mare des Fontanilles : Cette mare, abritant de nombreux amphibiens mais
surtout constituant un point d’eau pérenne, est soumise à des dégradations de la
végétation aquatique. Ces dégradations sont liées à la réalisation de travaux
pratiques par l’Université de Perpignan. Un classement en Arrêté de Protection
de Biotope peut être envisagé mais l’action principale vise à la sensibilisation
des universitaires.
Ille-sur-Têt :
- Mare de la décharge : Cette mare a été récemment créée et nécessite une mise
en défens de certains secteurs pour limiter le piétinement des troupeaux à
proximité. Elle a été retenue comme mare échantillon pour son probable
potentiel biologique et afin de suivre l’installation de la faune et de la flore
après sa création.
- Mare de l’abreuvoir : Cette mare est importante car elle reste en eau durant une
longue période et abrite de ce fait une richesse patrimoniale forte tant du point
de vue des amphibiens que de la flore. Une réouverture manuelle des ligneux
(ronces) et un faucardage léger d'une partie des herbiers lors de opérations de
suivis pourraient être bénéfiques à la qualité du site.
- Argelès-sur-Mer :
-
-
Les Tamariguiers : Ce complexe de mares abrite une des rares stations
de Pélobate cultripède du Roussillon et semble être potentiellement
favorables à de nombreuses autres espèces. De par sa situation
géographique, à proximité des zones d’expansion de l’urbanisation et
des campings d’Argelès-sur-Mer, ces mares sont menacées à cours
terme de comblement. Des dépôts végétaux ont déjà été réalisé dans
l’une d’entre elles. Des actions de gestion sont à prévoir rapidement.
- Mares de la Réserve Naturelle du Mas Larrieu : Par manque de gestion,
ces mares sont pour la plupart menacées de fermeture et d’assèchement,
notamment par l’invasion du saule. Ces mares, située sur des terrains
propriétés du Conservatoire du Littoral, peuvent faire l’objet de travaux
simple de gestion pour ainsi garantir leur pérennité. Il s’agit de réaliser
quelques coupes d’arbres et de pratiquer un reprofilage des berges,
actuellement peu favorables. Ces préconisations, favorables au
patrimoine biologique, pourraient être inclues dans le prochain plan de
gestion de la Réserve, qui doit être mis à jour dans quelques temps.
Canet / Alenya :
- Bassin du Delta du Réart : Ces bassins au fond maçonné abritent une faune et
une flore caractéristiques d’un milieu pionnier. La déconnexion des bassins du
puits artésien qui les alimentaient est une des actions de restauration qui
peuvent être engagées sur ces sites. Un travail est en cours avec la
Communauté d’Agglomération Perpignan Méditerranée.
- Mares des Prades d’Alenya : Ces mares ont été en partie comblées par des
dépôts de bâches et autres matériaux agricoles et ont faits l’objet de chantiers
de nettoyage par les bénévoles du GOR ces dernières années. Actuellement,
des actions de restauration hydraulique doivent être menées afin de favoriser le
potentiel écologique des ces milieux.
Les actions sur ces deux sites peuvent être d’autant plus réalisables que ces
parcelles appartiennent au Conservatoire du Littoral.
Dans l’Aude
-
-
-
Port-Leucate :
- Un complexe de deux mares a été sélectionné comme mare échantillon sur
cette commune de part son intérêt patrimonial très fort. C’est en effet le seul
site connu de présence de Cistude d’Europe, dans l’Aude. Ces mares, de par
leur localisation à proximité d’urbanisation, sont menacées de comblement et
de pollution.
Domaine de Mandourelle :
- Cette mare constitue un des seuls point d’eau pérennes de la partie orientale
des Basses Corbières. De plus, cette mare abrite un fort potentiel biologique du
point de vue des Odonates et de la végétation.
Massif de la Clape :
- Mare du Rec d’Argent : Le potentiel écologique de ce site est limité par
l’envahissement d’espèces prédominantes, telles que le roseau ou la massette,
ainsi que par la présence d’une bâche sur le substrat.
- Mare du Puech Redon : Cette mare temporaire abrite une importante diversité
d’habitat et d’espèces, caractéristiques des mares temporaires
méditerranéennes. Actuellement préservée de la menace anthropique, cette
mare ne fait l’objet d’aucune mesure de gestion particulière.
-
-
-
-
-
Domaine de Cazes :
- 2 mares ont été retenues comme mare échantillon pour leur intérêt patrimonial
fort, notamment du point de vue faunistique. Par ailleurs, le propriétaire
souhaite les mettre en valeur afin de favoriser cette biodiversité. Des
inventaires floristiques complémentaires ainsi qu’un suivi des populations
d’amphibiens peuvent être préconisés ; les mares ne sont actuellement pas
soumises à d’importantes menaces.
Domaine de Peyremale :
- Les 3 mares de ce domaine ont été choisies selon les mêmes critères que
précédemment : fort potentiel biologique et volonté de gestion du propriétaire.
Aucune intervention n’est à prévoir actuellement sur ces mares.
Dans l’Hérault :
Cazevieille :
- Mare de Pallès : Cette mare présente un intérêt patrimonial majeur, notamment
botanique et mérite de fait une prise en compte au titre de la modernisation des
ZNIEFF, d’autant que les mares périphériques de Cazevieille ne présentent pas
une végétation aussi diversifiée. Il n’y a pas de problème identifié sur ce site,
la fonction première d’abreuvoir est une bonne garantie de la préservation du
site à moyen terme, d’autant que la mare est située à cheval sur deux parcelles
différentes et que l’urbanisation de la parcelle non pâturée semble improbable.
- Lavogne du Pic Saint-Loup : Cette mare sur substrat artificiel (béton) présente
une biodiversité importante et notamment une population de Branchipus
schaefferi dont le maintien sur le site dépend aussi de la pérennité de la petite
mare temporaire limitrophe, sur substrat naturel. Il n’y a pas de problème
identifié sur ce site, le curage de la petite mare voisine serait à envisager dans
les années qui viennent.
Claret :
- Lavogne du Capucin : Cette mare sur substrat naturel présente un
fonctionnement hydrologique (mise en eau par ruissellement avec un apport de
matière organique important, sous forme de bouses de vaches). De plus, le sol
est à cet endroit très sablonneux, alors que la plupart des mares de la région
sont sur substrat très marneux. Cette mare, de par ses caractéristiques uniques,
mérite d’être prise en compte au titre de la modernisation des ZNIEFF. Le
surpiétinement sur les bords de la mare nécessite la mise en place de mesure de
gestion.
- Lavogne du Mas neuf : Cette mare possède une valeur écologique très forte
avec la présence de nombreuses espèces protégées et mérite d’être soumise à
protection de type arrêté de protection de biotope. Quelques travaux doivent
être effectués régulièrement (entretien et imperméabilisation du mur) mais ne
constitue pas une action prioritaire.
- Lavogne du Puech Auroux : Cette petite lavogne abrite l’ensemble du
peuplement des batraciens de la région. Elle mériterait de bénéficier de
mesures conservatoires permettant d’assurer une maîtrise foncière du site à
moyen terme. Ne connaissant pas le statut foncier et la destination du site qui
tend à s’enfricher, il serait bon de prendre contact avec le propriétaire pour
l’informer de l’intérêt du site.
Bessille :
- Station de lagunage: 4 bassins dont le dernier présente une végétation et une
faune d’apparence assez riche. Il serait intéressant de pouvoir surveiller la
-
qualité de l’eau dans la dernière lagune et éventuellement de proposer une
étude plus poussée de la faune présente en fonction du degré de pollution. Ce
type de mesure intéresserait sans doute les gestionnaires de la station de
lagunage.
Larzac :
- Mare de Saint-Maurice Navacelles : Des travaux de vidage et curage en vue de
l’éradication des poissons rouges (Association Grand Site de Navacelles) ont
eu lieu en 2003. Ce type d’action serait à réitérer afin de conserver la
profondeur de la mare et de s’assurer de l’éradication régulière des poissons
rouges.
- Mare de Bos Gros : Cette lavogne dallée possède une population remarquable
de tritons néoténiques. Aucune intervention n’est actuellement nécessaire sur
la mare. Les populations de tritons néoténiques justifieraient un suivi voir une
étude sur la qualité de l’eau et les facteurs abiotiques qui pourraient être à
l’origine de ce phénomène.
Dans le Gard :
-
-
-
-
-
Massif de l’Aigoual :
- Mare des Portes : La mare des Portes concentre une grande partie des richesses
de l’Aigoual en matière d’habitat tourbeux, de batraciens et d’invertébrés. En
matière de gestion, la mare des Portes est en Forêt Domaniale et sur le
territoire du Parc National des Cévennes : des mesures de limitation de
progression des résineux permettraient la réouverture des abords.
Lasalle :
- Mare de Lasalle : ce bassin servait – ou sert encore – à l’arrosage d’une activité
agricole de proximité et renferme également une diversité faunistique et de la
floristique caractéristique. Plusieurs types de menaces existent sur cette mare :
abandon et donc comblement, artificialisation en bordure de zone urbanisée ou
à proximité de mas, pollution d’origine agricole des eaux.
Causse de Blandas :
- Lavogne de Blandas : Cette lavogne se caractérise par l’absence d’assec car
son alimentation se fait par une nappe perchée qui l’approvisionne quasiment
toute l’année. Outre ses caractéristiques physiques, d’un point de vue
écologique, cette lavogne concentre une grande diversité d’espèces
faunistiques : mammifères et oiseaux, développement de plusieurs espèces de
batraciens. Un plan de gestion de cette lavogne est en cours puisque la mairie,
en partenariat avec une association locale, se propose de mettre en place un
Contrat Natura2000 pour la conservation de ce milieu.
Pompignan :
- Mare de Pompignan : La mare choisie abrite plusieurs espèces remarquables
dont plusieurs espèces protégées à la fois au niveau végétal et animal. Les
menaces sont bien identifiées, et la dynamique de végétation est lente : la
progression des typhas est à surveiller pour éviter la fermeture du milieu ; la
pollution d’origine agricole des cultures avoisinantes perturbe l’équilibre
écologique de l’ensemble aquatique.
Lussan :
- « L’Emprunt » : Cette mare présente une structure intéressante avec une
végétation assez diversifiée et une bordure en prairie inondable. L’intérêt
-
-
-
faunistique du site n’est pas négligeable. La fréquentation du site par les
sangliers constitue la menace principale et doit amener à la mise en défens
d’une partie du site dans l’objectif de sa préservation. D’autres actions peuvent
être menées à plus long terme et concernent la création d’éclaircies dans la
phragmitaies et la limitation des rejets des Peupliers noirs en bordure afin
d’éviter la fermeture du milieu.
Uzès :
- la « Font de Vérune », constituée de plusieurs compartiments : Source captée,
barrage cimenté, mares et ruisseau. En plus de la diversité d’habitats et de
l’originalité du substrat géologique en garrigues (tuff), les 3 principaux
compartiments/mares accueille une forte diversité et densité végétale,
d’insectes, d’invertébrés et d’amphibiens. Les actions de gestion pouvant être
préconisées sont : la protection de la source, la réhabilitation du bassin
supérieur (comblé en grande partie par des roches et cailloux amenées par les
fortes pluies de septembre 2002), une légère valorisation du gour aval
(reprofilage voire recreusement des sédiments accumulés, limitation des
myriophylles et de la végétation envahissante proche).
Sommiérois :
- Ensemble de 3 mares dans les (anciennes) carrières de JUNAS : Ce secteur
présente un fort potentiel avec notamment la présence d’amphibiens dont le
Triton marbré. Une importante population d’Ecrevisses « américaines » a été
observée et représente certainement une menace importante pour les
populations de têtards. Le prélèvement régulier d’écrevisses constitue la
principale action à mettre en œuvre sur ces mares afin de favoriser et de
garantir les populations d’amphibiens présentes sur le site.
Bois des Lens :
- Ancien bassin DFCI connu dans le Bois des Lens. Ses enjeux naturalistes
restent moyens mais son principal intérêt est de constituer un plan d’eau
important et permanent au cœur du massif calcaire du bois des Lens.
Cependant, la gestion de ce bassin a été abandonné depuis 2003-2004 et le
comblement d’une partie du bassin s’est accentué (depuis les inondations de
2002) ; les sangliers descendent désormais gratter dans cette partie sableuse et
en pente douce, et la bâche est en voie d’arrachage (sous l’effet de l’érosion,
voire du passage de sangliers). Des mesures urgentes de gestion sont
indispensables pour pérenniser le site : Il s’agit de restaurer les berges (remise
en place de la bâche, restauration de la pente, mise en défens) et améliorer la
connexion du bassin avec l’amont afin de restaurer la circulation d’eau et
éviter l’assèchement des trous en amont.
En Lozère :
-
Mare de Saint Jean de la Fouillouse : Cette mare subit un comblement naturel et
une forte dynamique de fermeture par les saules. De plus, une fuite apparue en 2006
sous le déversoir a à priori provoqué un abaissement important du niveau de l'eau.
Son alimentation se fait par une source située vers le centre de la mare. Le
propriétaire serait favorable à une restauration.
pour les mares
Agir
L
’entretien de ces milieux est indispensable mais
nécessite un diagnostic de l’état de conservation de
la mare par des spécialistes, afin d’agir efficacement et
respectueusement en faveur du milieu.
La présence d’une surface d’eau libre et d’un
ensoleillement suffisant sont indispensables au maintien
d’une certaine diversité.
Il est important de conserver un réseau dense de mares
interconnectées afin d’assurer la viabilité des espèces
qui y vivent.
Les Mares
méditerranéennes
La gestion de ces écosystèmes uniques peut se faire par
le biais de la maîtrise foncière ou d’usage, pour faciliter
l’application d’une gestion adaptée et compatible avec
les différents enjeux présents sur le site
En LanguedocRoussillon
• Inventaire des mares du L-R : Projet mené par le CEN L-R en collaboration
avec des structures locales, avec l’objectif d’agir en faveur de la conservation
de certaines mares,
• Programme européen Life Mares Temporaires Méditerranéennes : en L-R il a
porté sur les sites de la Réserve Naturelle de Roque-Haute (34), de la mare de
Notre-Dame de l’Agenouillade (34) et de l’Etang de Valliguières (30)
• Opération Fréquence Grenouille : Sorties nature organisées par le CEN chaque
année du 1er mars au 15 avril sur la diversité et de la spécificité de la faune et
de la flore des mares,
• Journée Mondiale des Zones Humides : Journée du 2 février, chaque année,
consacrée à la sensibilisation sur l’intérêt des zones humides,
• Création de mares dans le cadre de mesures compensatoires de constructions
de grandes infrastructures (Délaissés du TGV, Ile des Brotteaux, Saint Etienne
des Sorts, 30).
Pour en savoir plus
• Conservatoire des Espaces Naturels du Languedoc-Roussillon, 474 Allée Henri II de
Montmorency, 34 000 Montpellier, 04-67-02-21-28, www.cenlr.org,
• Pôle Relais « Mares et Mouillères de France », IEDD, 40, rue Saint Honoré, BP 103,
77303 FONTAINEBLEAU Cedex, 01-60-71-98-44, www.polerelaismares.org,
• Station Biologique de la Tour du Valat, Le Sambuc, 13 200 Arles, 04-90-97-29-57,
Composantes
essentielles
du patrimoine
naturel
D d’urbanisme, et sans identité foncière, les mares sont aujourd’hui
evenues inutiles sur le plan économique, oubliées des documents
menacées de disparition. Des programmes d’inventaires et de gestion
sont entrepris pour y remédier.
L
es mares sont des étendues
d’eau permanente ou
temporaire à faible capacité
de renouvellement, de taille
et de profondeur n’excédant
pas respectivement 5000 m²
et 2 m, installées dans des
dépressions imperméables. La
majorité d’entre elles furent
créées par l’homme comme
abreuvoir pour le bétail et le
gibier mais certaines mares
sont naturelles, d’origine
géologiques ou résultant de
l’érosion éolienne.
Zones humides
menacées
Faune et Flore
particulières
A
lors même qu’elles ont souvent été créées par les agriculteurs, une
des principales causes de disparition des mares en L-R est l’évolution
des pratiques agricoles. En effet, ces milieux étaient autrefois utilisés par
les troupeaux comme abreuvoir, facilitant ainsi l’entretien et l’ouverture du
milieu par leurs passages réguliers. L’abandon progressif de ces pratiques
aboutit aujourd’hui à un envahissement du milieu par les végétaux,
condamnant inéluctablement les mares à l’envasement et à la fermeture.
Dans les zones de grandes cultures et de cultures pérennes, les mares sont
comblées pour agrandir les parcelles et faciliter les travaux agricoles.
L
es zones humides révèlent un intérêt essentiel pour les amphibiens : ils y
naissent et y effectuent leur ponte de manière privilégiée.
C
’est un lieu primordial pour les libellules. 50 % des espèces françaises
s’y développent.
D’autres menaces telles que les pollutions diffuses ou l’introduction de
poissons rouges pèsent lourdement sur les mares et leurs habitants.
Intérêts
L
es mares constituent également des points d’eau permettant
l’alimentation des oiseaux et des mammifères sauvages.
D
u point de vue floristique,
les mares sont également
d’une
grande
richesse
biologique,
indispensables
au maintien de certaines
espèces. Dans ces zones
humides, différentes espèces
de fougères rares (Marsilea,
Isoète…) s’y développent.
multiples
L
es mares jouent plusieurs rôles :
• bassin de rétention des eaux de ruissellement (mares autoroutières et
ferroviaires),
• réserve en eau non négligeable, par leur abondance et leur répartition
éclatée,
• drain naturel des parcelles,
• identité paysagère, principalement pour les lavognes des Causses qui
constituent un patrimoine bâti remarquable,
• abreuvoir pour le bétail et le gibier,
• lieu privilégié de découverte de la nature, accessible et ouvert à tous,
• refuge de nombreuses espèces faunistiques et floristiques.
L
es mares temporaires méditerranéennes
sont une singularité de notre région. Ce
sont des zones humides à double visage,
tantôt inondées tantôt asséchées. Grâce à
cette alternance, elles sont peuplées d’une
très grande diversité de plantes et d’animaux
qui sont adaptés à ces conditions extrêmes.
E
lles constituent
des
habitats
naturels d’intérêts
communautaires et
abritent une flore
rare : 4 % de la flore
française menacée
y
est
inféodée.
Le Conservatoire Régional des Espaces Naturels
Languedoc-Roussillon
Fréquence
Grenouille
Les animations
CEN L-R
S
ES PA CE
LS
NATU RE
CE
DE FR AN
2006
co-organisées par le CEN L-R et ses partenaires
Vendredi 24 mars
Samedi 25 mars
Vendredi 21 avril
Les mares du vallon de Londres
Aux portes de Montpellier
C’est
chaleureusement
que
les
Ecologistes de l’Euzières vous convient
à la découverte des nombreux
amphibiens qui viennent se reproduire
dans les mares des alentours de St
Martin de Londres.
Les mares sont nombreuses aux
alentours de Montpellier et Christian
Lebraud les connaît bien. Il sait aussi
avec brio écouter leur chant pour
identifier les différentes espèces.
Venez tendre l’oreille et aussi ouvrir
grands les yeux !
Autour de Thau,
exceptionnelles
Rendez-vous
Montarnaud
:
18h
Collège
de
de
Organisateurs : La Cistude et le CEN
L-R
Contact : David Delon (06 75 65 66
73)
Contact : Christian Lebraud (04 67 84
06 24, soir et w.e.)
Organisateurs
l’Euzières
:
Ecologistes
Samedi 8 avril
Amphibiens en Minervois : Tout
un programme !
Un diaporama initiatique sur les mares
et leurs locataires sera servi en guise
d’amuse-bouche. Le plat de résistance
sera ensuite tiré du sac et accompagné
d’une dégustation de vin de la propriété
du Pech d’André, notre hôte. Enfin, à
la nuit tombante, nous partirons à la
découverte des amphibiens des mares
alentours.
Rendez-vous : 18h au Pech d’André
(D10 entre Olonzac et Azillanet)
Organisateurs : La Belle Verte et le
CEN L-R
Contact : Thomas Gendre (06 62 62
36 67)
mares
La soirée commencera, à Mèze, par
un diaporama didactique pour plonger
dans la vie bouillonnante des mares
de la région. Puis, les participants
iront découvrir les mares temporaires
de Notre-Dame-de-l’Agenouillade sur
une propriété du Conservatoire du
Littoral (Agde).
Tritons marbrés et Crapauds des joncs
vous attendent !
Rendez-vous : 20h au Château Girard
à Mèze
Organisateurs : Commune de Mèze,
ARDAM, ADENA et CEN L-R
Contact : Steve Lebriquir (04 67 51
00 53)
Samedi 22 avril
Aux portes de Montpellier
Les mares sont nombreuses aux
alentours de Montpellier et Christian
Lebraud les connaît bien. Il sait aussi
avec brio écouter leur chant pour
identifier les différentes espèces.
Venez tendre l’oreille et aussi ouvrir
grands les yeux !
Rendez-vous : 19h devant le Collège
de Montarnaud
Organisateurs : La Cistude et le CEN
L-R
Contact : Christian Lebraud (04 67 84
06 24, soir et w.e.)
Crédits photos : Thomas Gendre (CEN L-R), Mario Klesczewski (CEN L-R).
Rendez-vous : 19h au parking des
Ecoles (proche coopérative) à St
Martin-de-Londres
des
S
E S PA C E
LS
E
R
U
T
A
N
CE
N
A
DE FR
Le Conservatoire Régional
des Espaces Naturels
Languedoc-Roussillon
Venez découvrir et contribuer
à la gestion d’un site exceptionnel :
L’étang de Valliguières (Gard)
L’étang de Valliguières est un site pittoresque, lieu de
villégiature pour de nombreux amphibiens dont le rarissime
Triton crêté.
Le CEN L-R met en oeuvre la gestion conservatoire de ce
site Natura 2000, en collaboration avec la commune de
Valliguières.
C’est dans ce cadre qu’est organisé ce samedi, un chantier
pour la réalisation de deux actions de gestion.
Samedi 19 novembre 2005
RDV : 9h30 place du village
de Valliguières (6 km de Remoulins)
l Découverte du site et de la
problématique de conservation
l Réalisation de pierriers favorables
aux amphibiens
l Arrachage de jeunes Peupliers
colonisant l’étang
l Découverte des amphibiens à la
tombée de la nuit
Prévoyez des vêtements chauds et imperméables, des bottes et une dose de
bonne humeur ! Le restaurant du village sera ouvert pour le déjeuner.
Pensez à vous inscrire auprès de Thomas Gendre 04 67 22 90 27 ou 06 62 62 36 67
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