Fidelity - Flash marché US

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Flash Marché
États-Unis
Septembre 2016
Des facteurs de soutien structurels plus forts que l’expectative préélectorale et la Fed
Un marché incontournable
dopé par la consommation
domestique et
représentant 53 % du
MSCI World
Les bilans des entreprises
américaines sont solides
dans un contexte
monétaire toujours
accommodant
Les Etats-Unis bénéficient
de soutiens structurels,
créateurs de valeur comme
l’innovation
En dépit d’un contexte de statu quo de la Fed et une expectative pré-électorale qui appellent à une certaine prudence, nous
restons très confiants sur les actions américaines.
N’oublions pas en effet que ce marché n’a pas d’équivalent en termes de capitalisation puisqu’il représente 53% du MSCI AC
World all cap. Il est vrai que les entreprises américaines dominent outrageusement les secteurs des technologies et de la santé,
secteurs fortement créateurs de valeurs et de bénéfices. Si l’on ajoute un contexte macroéconomique demeuré accommodant
et un soutien extrêmement puissant de la consommation domestique, nous avons de bonnes raisons de rester optimistes.
Les actions américaines ont fortement surperformé les marchés développés et émergents au cours de la
dernière décennie.
Depuis 2013, l’indice S&P 500 a surperformé les actions internationales (telles que mesurées par l’indice MSCI AC World) de
30 % en termes de performance absolue.
Comparaison de la performance des actions américaines et des actions internationales
Source : Datastream, août 2016
Depuis la fin de la crise, le marché actions américain a affiché un niveau de volatilité en baisse et nettement inférieur à celui des
autres marchés développés en termes de drawdown.
Cela est dû en partie au contexte politique relativement stable aux États-Unis par rapport à l’Europe, qui a souffert à plusieurs
reprises des problèmes liés à la crise de la dette souveraine et aux inquiétudes généralisées concernant la pérennité de l’euro
et du projet de la zone euro.
La politique monétaire accommodante et la consommation dopent l’économie
Malgré une hausse des taux d’intérêt en décembre 2015, la politique monétaire américaine reste incroyablement
accommodante et parvient à stimuler l’économie - les rendements des emprunts d'État américains ont effectivement chuté
depuis la première hausse des taux de la Fed, ce qui indique un assouplissement des conditions financières.
Historiquement, la Fed s'est souvent distinguée en affichant des prévisions à long terme plutôt accommodantes en fixant
notamment son taux directeur à un niveau « neutre » à long terme.
En 2015, la consommation des ménages représentait 68 % du PIB, ce qui en faisait (et de loin) le premier moteur de croissance,
non seulement de l’économie américaine mais aussi mondiale ; actuellement, les perspectives bénéficient du soutien :
Du faible taux de chômage
Des prix bas de l'énergie
De la vigueur du secteur immobilier résidentiel
De la hausse des salaires qui s’accélère et s’étend à l’ensemble des secteurs des biens de consommation
Taux de chômage aux États-Unis (%)
Revenu horaire réel moyen aux États-Unis ($/h)
11
10.9
Le taux de chômage actuel aux
États-Unis (4,9 %) est bien
inférieur sa moyenne sur 35 ans,
qui culmine à 6,4 % (représentée
par la ligne en pointillé)
10
9
Après une période
prolongée de
stagnation, les salaires
réels repartent à la
hausse aux États-Unis
10.7
10.5
8
10.3
7
10.1
6
9.9
5
9.7
4
2008 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
9.5
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
US
unemployment
rate… (ajusté des variations
Taux
de chômage aux États-Unis
saisonnières) en %
Les taux d’intérêt bas et les mesures d’assouplissement quantitatif ont dopé les prix des actions et des obligations, mais leur
impact sur l’économie réelle reste à démontrer. Étant donné que pour la plupart des observateurs, la politique monétaire est
proche d’avoir atteint ses limites, il est probable que le prochain levier sera celui de la relance budgétaire, et notamment des
dépenses d’infrastructures.
Les inquiétudes concernant le déficit croissant du secteur des infrastructures, le montant actuel des dépenses publiques
d’équipement aux États-Unis (à son niveau le plus bas depuis 60 ans) et les coûts de financement toujours très bas plaident en
faveur de cette hypothèse.
Les actions américaines affichent des valorisations supérieures à la moyenne, mais les entreprises
bénéficient de bilans solides
Si les actions américaines présentent des mesures supérieures à la moyenne pour la plupart d’entre elles (ratio cours/bénéfices,
ratio cours/valeur comptable, ...), elles restent bon marché par rapport aux emprunts d'État américains.
Ce constat est évident lorsque l’on compare le rendement des bénéfices sur le marché actions américain * au rendement des
emprunts d'État à 10 ans – l’écart entre les deux est actuellement de 3,3 %, ce qui est largement supérieur à la moyenne sur
30 ans (0,3 %).
Endettement net et flux de trésorerie par action (%)
45
1200
40
1000
35
800
30
25
600
20
400
15
10
200
5
0
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Dette/actifs (LHS)
Debt/Assets
(éch. de gauche)
FluxDebt/Share
de trésorerie
par action
Net
(RHS)
(éch. de droite)
0
Detteflow/Share
nette par action
Cash
(RHS)
(éch. de droite)
Source : Bloomberg, 31 juillet 2016
Les entreprises américaines affichent des bilans solides et un endettement net (soit l’endettement total moins la trésorerie
disponible) largement au-dessous des niveaux antérieurs à la crise
Cela s’explique principalement par la croissance significative de leurs réserves de trésorerie, comme en témoigne le total des
liquidités détenues par Apple, Microsoft et Alphabet (1 680 milliards de dollars fin 2015).
Dans l’ensemble, les entreprises ont enregistré une croissance solide et régulière de leurs bénéfices depuis la crise. Leurs
ventes ont suivi une progression similaire.
Les 10 premières entreprises américaines en fonction des Indice S&P 500 & prévisions des bénéfices annuels
excédents de trésorerie *
depuis 2009
Apple
216
Microsoft
103
Alphabet
73
Cisco
60
Oracle
52
Pfizer
39
J&J
38
Amgen
31
Intel
31
Qualcomm
31
0
50
100
150
200
250
Cash
holdings
(USDbn)
*
Excédents
de trésorerie
(en milliards
de dollars)
Source : Bloomberg, 31 juillet 2016 ; * Note : « les excédents de trésorerie »
incluent les liquidités et les équivalents de trésorerie ; tous les chiffres sont
arrêtés à la fin de l’exercice 2015
Source : Fidelity International, Moody’s Investor Service, mai 2016
Les facteurs de soutien structurels
Les États-Unis sont le leader mondial dans le domaine de l’innovation puisqu’ils dépensent plus en recherche &
développement que n’importe quel autre pays, soit un quart du montant total.
Leur capacité d’innovation est justement la plus développée dans les secteurs qui ont généré le plus de création de valeur, soit
les technologies et l’industrie pharmaceutique. Actuellement, 8 des 10 plus grandes entreprises technologiques en termes de
capitalisation boursière sont basées aux États-Unis (données au 31 août 2016).
Aux États-Unis, les droits de propriété clairement définis, les institutions solides, les infrastructures modernes et l’allègement
des formalités administratives contribuent à créer un environnement propice aux affaires. En effet, le rapport annuel du climat
des affaires de la Banque mondiale classe régulièrement les États-Unis parmi les premiers pays du G10 dans cette catégorie.
MSCI AC World – Technologies
MSCI AC World – Santé
Répartition par capitalisation boursière %
7%
Répartition par capitalisation boursière %
2%
1%
1%
4%
4%
5%
7%
15%
25%
57%
72%
Amérique
du Nord
N
America
Europe hors
Europe
ex R.-U.
UK
Asie-Pacifique
Asia
Pac ex hors
JP Japon
Marchés émergents
Emerging
Markets
Japon
Japan
Royaume-Uni
UK
NAmérique
America
du Nord
Japon
Japan
Royaume-Uni
UK
Europe
ex UK
Europe hors
R.-U.
Marchés émergents
Emerging
Markets
Asie-Pacifique
hors Japon
Asia
Pac ex JP
Source : Fidelity International, Bloomberg, indices MSCI, au 30 juin 2016. Capitalisation boursière en USD ($).
Grâce au boom des hydrocarbures de schiste, les États-Unis sont désormais en passe de devenir totalement
indépendants sur le plan énergétique : les importations nettes d’énergie ont été divisées par deux depuis 2010 et le ratio
production énergétique primaire domestique/consommation est passé de moins de 70 % en 2005 à 90 % en 2015*.
Cette tendance constitue un facteur de soutien économique grâce au recul des importations énergétiques, à la baisse des
déficits extérieurs et à l’augmentation de la compétitivité américaine par le biais d’une énergie domestique moins onéreuse.
Recul de la dépendance des États-Unis à l’égard des importations énergétiques
16000
5000
14000
4000
12000
3000
10000
2000
8000
1000
6000
4000
0
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
2012
2014
2016
USTotal
weekly
Crude and
Petroleumhebdomadaires
Product Importsde(thous.
desTotal
importations
américaines
brut etBarrels/Day)
de produits pétroliers (en milliers de barils par jour)
USTotal
weekly
Crude and
Petroleumhebdomadaires
Product Exports
(RHS) (en milliers de barils par jour) (éch. de droite)
desTotal
exportations
américaines
de(thous.
brut etBarrels/Day)
de produits pétroliers
Source : EIA/Haver Analytics, juillet 2016 ; * Rapport mensuel d’EIA sur l’énergie, juillet 2016,
Les seuils de rentabilité varient de façon significative en fonction des ressources énergétiques mais, dans l’ensemble, ceux du
gaz de schiste aux États-Unis ont diminué plus rapidement que ceux des autres ressources mondiales et se situent désormais
bien en-dessous de ceux de la plupart des concurrents internationaux off-shore.
Contrairement à des pays comme le Japon ou l’Allemagne, dont les populations décroissent, les États-Unis connaissent la
croissance démographique la plus rapide parmi les pays du G10. Élément notable, le taux de croissance de la population
américaine est comparable à celui de pays émergents comme l’Indonésie ou le Brésil.
La croissance démographique est cruciale puisque, au même titre que la productivité, elle est généralement reconnue comme
un facteur important de la croissance économique à long terme.
« Alors que le marché prend progressivement conscience que les rendements obligataires vont rester
durablement bas, j’estime que nous assistons à un déclin structurel du coût des capitaux propres, ce
dont bénéficient les perspectives des actions et de leurs cours en général. Dans ce contexte, le fait
que les ratios cours/bénéfices se maintiennent au-dessus de leurs niveaux historiques devient moins
problématique. Sur le plan géographique, mon penchant de longue date pour les actions américaines
s’est avéré payant jusqu’à présent, et je continue de privilégier ce marché ».
Dominic Rossi,
CIO Actions
Angel Agudo,
gérant du fonds
FF America Fund
« Le marché américain est aujourd’hui soutenu par plusieurs facteurs structurels favorables ainsi que par
une économie relativement solide. Sur le plan structurel, les États-Unis bénéficient d’un climat des
affaires extrêmement porteur. Le contexte éducatif, juridique et financier, en particulier, est
extrêmement favorable à l’innovation, conférant aux États-Unis un statut de leader mondial dans
plusieurs secteurs à forte valeur ajoutée. Contrairement à la plupart des autres pays développés, en
Europe et surtout au Japon, les États-Unis jouissent d’un équilibre démographique relativement
propice, ce dont bénéficient ses perspectives économiques à long terme. De plus, grâce à l’explosion
des hydrocarbures de schiste, le pays se dirige vers une plus grande indépendance énergétique ».
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DICI (PDF)
Fiche produit (PDF)
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