PARTI SOCIALISTE CONGOLAIS Avenue KABALO N°68 Commune de KINSHASA Agrément ministériel N°164/juillet 2005 CONGRES DU 7 MAI 2011 Vers une nouvelle République Démocratique du Congo LES DIX CONTRATS DE LA PLATE – FORME DYNAMIQUE CONGO NOUVELLE ET LE PARTI SOCIALISTE CONGOLAIS AVEC LE PEUPLE CONGOLAIS Il est illusoire de prétendre que l’apport d’une seule personne ou d’un seul parti politique peut résoudre la crise économique et sociale que traverse notre pays. Raison pour laquelle le Parti Socialiste Congolais et d’autres associations congolaises locales et de la diaspora se sont réunis au sein d’une plate – forme pour réfléchir ensemble et proposer au Peuple congolais dix contrats. Notre pays est appelé à devenir le poumon économique de l’Afrique centrale. Pour la reconstruction de notre pays toutes les pistes de réflexion doivent être explorées par tous les acteurs politiques et la société civile. L’heure vient et nous aimons à le croire qu’elle est déjà venue pour que nous puissions fixer ensemble des nouveaux objectifs à atteindre d’ici à la fin de ce deuxième quinquennat de la troisième République, c’est à dire à la fin de l’année 2016. Mais pourquoi des contrats avec le Peuple Congolais ? « Le contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s'obligent, envers une ou plusieurs autres à donner, à faire ou ne pas faire quelque chose ». Le PS CONGOLAIS et alliés s’engagent à améliorer les conditions de vie du Peuple congolais pendant cinq ans, si et seulement si le Peuple congolais acceptent nos propositions et signe ces dix contrats en élisant les Députés nationaux et provinciaux socialistes, des Sénateurs socialistes et surtout un Président de la république socialiste. La plate-forme Dynamique Congo Nouvelle et le PS Congolais s’engagent à respecter les dix contrats et feront chaque année le bilan de leurs réalisations. Si le Peuple ne trouve pas son compte au bout de cinq ans, nous ne présenterons pas de candidats aux prochaines élections. 1. Le premier contrat : le dialogue permanent avec le Peuple Mais nous tenons à signaler aux électeurs et électrices qu’on ne peut pas faire le bonheur d’un peuple sans son consentement. Nous nous engageons à consulter régulièrement le Peuple congolais sur les grandes questions de la société par voie de referendum. A la fin de chaque année, nous engagerons des débats populaires sur l’évolution de tel ou tel contrat avec le Peuple congolais. 2. Le deuxième contrat : la bonne gouvernance La gouvernance est une manière de gouverner qui prend davantage en compte la société civile. Elle est censée être plus efficace, mieux répondre aux attentes de la population et être plus soucieuse de l’environnement. L'implication et la participation de tous les citoyens congolais à la chose publique est une condition nécessaire pour rompre définitivement avec les pratiques clientélistes des années passées. La lutte contre la corruption et la concussion, ainsi que la promotion de la transparence seront les piliers de cette nouvelle république. Raison pour laquelle nous allons créer l’Agence Congolaise pour la Bonne Gouvernance. Pour passer de l’ancienne à la nouvelle république nous devons assainir la gestion des affaires publiques en imposant la rigueur et la transparence. 3. Le troisième contrat :l’amélioration de l’administration et la décentralisation Nous allons bâtir et animer une administration efficace véritablement tournée vers une bonne qualité du service public et le développement socio-économique de notre pays. Nous allons informatiser la fonction publique dans son ensemble et faire le toilettage des fichiers de la fonction publique par un véritable recensement biométrique. Certaines compétences exercées par l'Etat doivent être transférées progressivement aux provinces ainsi que les moyens y relatifs. Faciliter la mise en place de la décentralisation (26 provinces) sera notre premier objectif. 4. Le quatrième contrat : amélioration des infrastructures de transports L’amélioration des infrastructures de transports apparaît comme l’élément primordial pour le développement de notre économie et pour le bien – être de la population congolaise. Le gouvernement socialiste mettra en place un système intégré des transports qui soit économiquement efficace et qui réponde à toutes les exigences de sécurité et surtout de durabilité. La qualité des transports, l’abondance et la commodité de leurs infrastructures sont un facteur clef de notre développement économique et social. Comme nous le savons tous, les meilleurs transports abaissent les prix de revient des produits, ils permettent d’étendre la zone de distribution des produits périssables et par conséquent améliorent la productivité des entreprises agroalimentaires, des agriculteurs et d’autres artisans. Nous allons créer des infrastructures de transport entre les principaux centres de production (les zones minières, les zones agricoles…) et les centres de consommation ou de transit pour l’exportation. Comme nous le savons tous, notre pays est traversé par l’un des plus grands fleuves navigables du monde, raison pour laquelle nous devons privilégier le développement du transport fluvial pour la circulation surtout des biens marchands et des individus. Le transport par voies fluviales et lacustres constitue pour notre Pays une excellente voie de pénétration mais l’absence des signalisations et d’équipements de télécommunication fiables rendent difficile la navigation. Le gouvernement socialiste s’engage à acheter les équipements de télécommunication et des signalisations pour améliorer la circulation fluviale et lacustre et créera aussi une société de dragage pour enlever les saletés, les sables et les jacinthes d’eau dont les dérivants ou les bancs fixes empêchent quelquefois la circulation ou la ralentissent. 5. Le cinquième contrat : l’emploi pour tous Les politiques de l’emploi regroupent l’ensemble des mesures qui tendent à stimuler la création de nouveaux postes de travail, à améliorer l’adéquation des ressources en main d’œuvre aux besoins de l’économie et à assurer une fluidité suffisante du marché du travail. Le gouvernement socialiste congolais, pour lutter efficacement contre ce chômage de masse qui constitue un vrai fléau pour la population, définira un ensemble cohérent de dispositifs visant à soutenir la création d’emplois. Le gouvernement socialiste créera dans chaque province une Agence Régionale pour l’Emploi et l’Insertion Professionnelle (AREMIP), qui aura pour mission de conduire les politiques de l’emploi dans chaque province. Tous les experts s’accordent à dire que le moteur de la création d’emplois est la croissance économique d’où il faut stimuler cette dernière pour résorber le chômage élevé et persistant que connaît la République Démocratique du Congo. Une relance de l’investissement productif des acteurs du secteur informel et une mise en œuvre d’un processus d’industrialisation permettront de ramener le taux de chômage à 15% d’ici à la fin du prochain quinquennat et à améliorer considérablement les conditions de vie de la population congolaise. L’intégration du secteur informel dans l’économie nationale L’économie informelle regroupe l’ensemble des activités économiques et des échanges générateurs de pouvoir d’achat ou des richesses qui ne sont pas recensés formellement et officiellement. Dans notre pays, des millions de gens vivent grâce aux activités du secteur informel. On doit réintégrer le secteur informel dans l’économie nationale et revaloriser tous ces corps de métiers par : 1- le recensement de toutes les activités informelles, et leur classement par corps de métiers ; 2- la création des centres d’information et d’orientation pour encadrer les acteurs du secteur informel ; 3- la remise à chaque acteur de l’économie informelle une carte professionnelle. 4- l’octroi d’un micro crédit aux acteurs du secteur informel qui ont un bon projet et qui manquent les fonds nécessaires pour démarrer ou pour continuer leur activité. En octroyant des micro- crédits aux acteurs du secteur informel, Le gouvernement pourra les encadrer et prélever à la source des recettes fiscales, car tous les acteurs de l’économie informelle verseront une taxe d’activité économique (TAE). En contrepartie les artisans ou acteurs du secteur informel auront un revenu stable grâce à ces micro- crédits. La réorganisation du secteur informel permettra de qualifier les mamans qui vendent sur les marchés de commerçantes et non plus des chômeuses, de même que les mécaniciens seront qualifiés de techniciens garagistes. Avec leur carte professionnelle, ces Mamans et tous ces techniciens pourront bénéficier des soins gratuits dans certains hôpitaux ou centres de soins publics. Car une partie de la taxe d’activité économique sera versée au FONDS CONGOLAIS POUR LA MODERNISATION DES HOPITAUX PUBLICS ( à créer ) , une autre partie ira à la BACA, Banque d’Activité Commerciale et Artisanale, (à créer) pour permettre à cette banque de continuer à octroyer des micro crédits, et une dernière partie sera versée à la trésorerie générale de l’Etat. Les décideurs politiques socialistes donneront aussi une certaine direction à l’industrialisation en définissant une feuille de route pour chaque type d’industrie et en orientant les ressources financières internes et externes vers les secteurs industriels clefs de la reconstruction de notre pays. Les programmes d’industrialisation doivent alors être fondés sur les dotations en ressources naturelles de notre pays. Les socialistes créeront une Agence Congolaise pour le Développement de l’Industrie Locale (ACODIL) qui aura pour mission de coordonner la politique industrielle de notre pays dans chaque province. NB : sans l’amélioration de notre système agricole, de nos sources d’énergie (SNEL), de nos infrastructures de transports et de notre système financier, il nous sera impossible de développer une partie notre industrie. En outre, les responsables socialistes créeront une Agence Congolaise pour la Création d’Entreprises (ACCE) pour améliorer le climat d’affaire dans notre pays et ainsi mettre fin aux systèmes de pas de portes, et autres commissions demandées aux investisseurs. 6. Le sixième contrat : l’éducation et formation pour tous De nombreux savoirs enseignés aujourd’hui sont décalés mais non dépassés car comme nous le savons tous, un savoir est toujours vrai. Nous constatons seulement que le monde change et les conditions de son intelligibilité changent aussi, c’est aux pouvoirs publics de créer les conditions pour que l’école de la République soit une école performante qui encourage l’invention, l’imagination, la découverte et le génie personnel. 1- Enseignement primaire La première mission de l’école est d’instruire les jeunes gens, et de les préparer à répondre aux défis que le monde de demain exigera de tout un chacun de nous, raison pour laquelle les pouvoirs publics doivent demander aux concepteurs de programmes scolaires de montrer l’importance de chaque matière enseignée dans la vie des élèves, et les contenus de chaque matière doivent permettre aux élèves d’acquérir les bases fondamentales. La croissance durable d’un pays dépend, pour une partie, du niveau moyen d’études qui est de six ans c’est à dire le cycle complet d’études primaires, raison pour laquelle notre gouvernement doit s'engager à: - Faciliter l'accès de tous les jeunes congolais et congolaises à la scolarisation par la gratuité de l'enseignement primaire; - Rendre la scolarité primaire obligatoire dans toute l'étendue de la République pour les filles comme pour les garçons récupérés dans les rues. Ils pourront apprendre d'abord l'écriture et la lecture, et ensuite un métier: la menuiserie, l'électricité, la peinture, la maçonnerie, l'agronomie, l'entretien des lieux publics et la mécanique; - Construire des centres d'apprentissage de métiers pour les enfants ; - Construire des centres d'alphabétisation pour les jeunes et pour les adultes dans chaque commune; - Améliorer la qualité de l'enseignement primaire. Une série de réformes sera nécessaire pour que l'école devienne un endroit de formation des citoyens en tant qu'acteurs du devenir national. La pédagogie traditionnelle qui repose sur l’enseignement magistral, sur la docilité de l’élève aux paroles du maître doit être combinée avec la pédagogie active qui favorise les initiatives de l’élève et l’encourage à développer l’expression personnelle et la créative. Cela est nécessaire pour que notre pays puisse combler le retard accumulé ces dernières années. - Assurer une bonne gestion du système éducatif: A. par la création d'un corps de conseillers - rédacteurs scolaires qui auront pour tâche la rédaction des manuels scolaires en collaboration avec le corps professoral. B. par la création de poste des superviseurs scolaires qui auront pour tâche de vérifier la mise en application des programmes scolaires qui doivent être axés sur la connaissance et l’assimilation d’un certain nombre des matières jugées très utiles pour l’épanouissement de chaque élève et pour le développement de notre pays ; - Améliorer les conditions de travail des enseignants et revoir la grille des salaires des enseignants et des auxiliaires de l'enseignement en tenant compte du coût de la vie, sachant que les pouvoirs publics doivent lutter pour qu'il ait une grande équité dans la distribution de la richesse du Congo. Et constatant que les instituteurs et les professeurs ne sont pas considérés et sont mal payés, le gouvernement socialiste s'engage à les revaloriser et à leur accorder tous les avantages sociaux dus à leur rôle; 2- Dans le domaine de l’enseignement secondaire L’ouverture d’esprit et la mobilité intellectuelle permettront aux élèves qui accèdent au cycle secondaire d’améliorer la qualité des connaissances fondamentales qu’ils ont acquises au cours de leur première scolarité. Les socialistes congolais s’engagent à : - Construire, dans chaque province, des écoles professionnelles pour la formation des techniciens chargés de la maintenance des outils de production; - Financer et encadrer les écoles de formation des agronomes, des vétérinaires et des hygiénistes; - Réhabiliter les écoles secondaires: Par la réfection des murs et toitures; par la fabrication des pupitres et des fenêtres; par la réfection des installations électriques - Installer, dans chaque école secondaire, une salle d'informatique, une bibliothèque, une infirmerie et si possible un gymnase. Pour la modernisation de notre système scolaire, les mesures proposées ne pourront se concrétiser que si : Nous créons une direction des services généraux (menuiserie, peinture, maçonnerie…) au sein du ministère de l’éducation nationale. Il est inadmissible que nos écoles puissent manquer des pupitres (bancs), des portes, des fenêtres, des tableaux alors que nous avons des bois dans chaque coin du pays. Le Ministre de l’éducation nationale va créer ou réorganiser la direction des programmes scolaires, il est intolérable au jour d’aujourd’hui qu’on enseigne à nos enfants des matières, qui pour une large part sont déconnectées de toute réalité. 3- Le système universitaire congolais - CONSTATS Quand on parle de nos diplômes universitaires, la première question que nos interlocuteurs nous posent : vous avez eu votre diplôme en quelle année ? Selon votre réponse : si votre diplôme date des années 70-90 votre interlocuteur vous parlera avec respect, sinon il va se poser au fond de lui une autre question (selon votre sexe) : - Est-ce cette femme a mérité ce diplôme ou elle pu l’obtenir moyennant les Points Sexuellement Transmissibles ? - Est-ce cet homme mérite d’être compté parmi les intellectuels ou c’est quelqu’un qui a déboursé une somme d’argent pour obtenir son diplôme ? Nos diplômes ne sont plus cotés sur la place internationale et cette situation combien dégradante pour notre pays doit changer. Mais alors que faire pour que nos universités et nos instituts supérieurs retrouvent une certaine crédibilité ? - LES REFORMES NECESSAIRES 1- AMELIORATION DE CONDITIONS DE VIE DES ETUDIANTS L’amélioration des conditions de vie des étudiants passe par : a) la réfection des salles de cours et amphithéâtres : L’électricité ;- Les pupitres (bancs) ;- La peinture… b) la création des bibliothèques universitaires (traditionnelles et numériques), Le gouvernement Socialiste Congolais pourra, avec l’aide de l’OIF et de l’UNESCO, lancé une opération de collectes de livres dans certains pays francophones. c) la création des restaurants universitaires ; Un ventre affamé n’a point d’oreille, dit-on. d) une bourse d’étude de 50 dollars sera donnée à tous les étudiants inscrits régulièrement aux universités et instituts supérieurs publics. 2- LA REORGANISATION DE CONTROLES (EXAMENS et TRAVAUX PRATIQUES) Le système de contrôles doit devenir anonyme pour mettre fin à la corruption généralisée qui caractérise le monde universitaire congolais. 3- LA REFORME DU SYSTEME GRADUAT – LICENCE en SYSTEME LMD. LMD (pour « Licence-Master-Doctorat ») Cette reforme mettra en place principalement une architecture basée sur trois grades : licence, master et doctorat; une organisation des enseignements en semestres et unités d’enseignement. 7. Le septième contrat : l’eau pour tous La République Démocratique du Congo dispose de 7% des réserves d’eau douce du monde mais 30% seulement de notre population totale à accès à l’eau courante, soit 66% de la population urbaine et 16% de la population en milieu rural. Pour augmenter la proportion de la population ayant accès à l’eau potable, le gouvernement socialiste : - construira d’autres centres de traitements des eaux dans nos provinces et à Kinshasa ; - changera les canalisations (conduits d’eau) d’eau potable pour éviter les maladies dues à la vétusté de nos tuyaux. Comme nous le savons tous, l’eau non purifiée est un vecteur de maladies mortelles. Le renouvellement des matériels de production, de transport et de distribution de l’eau s’impose donc, la Régideso aura intérêt à avoir d’autres sources d’énergie que celles fournit par la SNEL . Le gouvernement socialiste créera l’Office Congolais de L’Eau Potable qui aura pour mission la planification, la production et la distribution de l’eau potable. Les objectifs à atteindre pour l’OCEP : - 80% de la population urbaine doivent avoir accès à l’eau potable à l’horizon 2016. - 70% de la population rurale doivent être couverts à la fin de l’année 2016. L’OCEP planifiera tous les moyens destinés à atteindre ces objectifs. 8. Le huitième contrat : l’électricité pour tous Le potentiel hydroélectrique de la République Démocratique du Congo est estimé à 103 millions de kilowatts. La capacité hydroélectrique du barrage d’Inga pourrait suffire à produire l’électricité pour une grande partie de l’Afrique mais seulement 6% de notre population a accès à l’électricité. L’électricité est synonyme de qualité de vie, pourtant en RDC, beaucoup de gens trouvent la mort accidentellement à cause des installations défectueuses et surtout lors des travaux dans les quartiers populaires car la protection des personnes est inadaptée et nettement insuffisante. N’oublions pas que les interruptions régulières de l’alimentation en électricité paralysent complètement notre pays avec des graves conséquences humaines, sociales et surtout économiques. Des nombreuses familles n’arrivent plus à bien gérer leur budget car elles ne peuvent plus faire des provisions (en nourritures), l’interruption de l’électricité met hors service le congélateur et le stock des aliments finisse par pourrir. Voici une des causes de la malnutrition de la population congolaise. Beaucoup de sociétés privées comme publiques ont du mal à bien fonctionner à cause de l’interruption régulière de l’électricité. Nous devons prendre en considération le rôle stratégique que doit jouer l’énergie électrique pour le développement économique et social de notre pays dans cette phase de reconstruction. La plupart de nos domaines d’activités dépendent de l’électricité. 1- Pour éviter les accidents quotidiens liés aux travaux de raccordement ou de dépannage. Les techniciens de la SNEL doivent mettre des barrières ou enveloppes qui seront destinées à éviter à toute personne d’entrer en contact avec les parties actives sous tension, cela se fera par : - l’utilisation de boîtiers ou de coffrets contenant et rendant inaccessibles les parties sous tension ; - le balisage des zones comportant des pièces nues sous tension rendues accessibles à cause des travaux inachevés sur les câbles électriques ; - la pose temporelle d’obstacle permettant à des intervenants non électriciens de travailler à proximité des conducteurs nus sous tension en toute sécurité. 2- pour fournir l’électricité de manière continue et sur tout le territoire Pour une gestion plus efficace de notre système électrique, il est indispensable de séparer les activités de production, de transport et de distribution. - La production de l’électricité La production de l’électricité est due à la transformation Elle est assurée par des centrales hydrauliques, thermiques, éoliennes… - d’énergie. La création d’une Agence Congolaise d’Electrification Rurale Pour la couverture totale du milieu rural ( 70 % du territoire congolais) en matière d’infrastructures électriques, il sera important que nous puissions créer une Agence Congolaise d’Electrification Rurale (ACER) qui aura pour mission de répertorier toutes les chutes d’eau et leur hauteur pour pouvoir installer d’autres centrales de transformation. Actuellement, notre pays ne compte que douze centrales (Inga 1 et 2, Zongo, N’sele, Kalemie, Tsopo, Mobayi, Ruzizi 1 et 2, Koni, N’zilo et Mwadingusha). L’objectif de L’ACER sera d’atteindre un taux d’électrification de 70% en 2016 raison pour laquelle elle doit évaluer la production de l’électricité à partir de ressources renouvelables. L’ACER doit promouvoir la production d’énergie électrique par le biogaz : comme nous le savons tous la décomposition de végétaux produit l’émanation de gaz méthane. Il suffit de le récupérer pour alimenter des moteurs thermiques qui entraîneront des alternateurs (installation de petite puissance). L’ACER peut favoriser l’exploitation de l’énergie solaire par l’achat et mise à la disposition des coopératives agricoles, des écoles, des hôpitaux et des dispensaires des panneaux solaires. Il en est de même pour l’énergie éolienne, L’ACER doit étudier le potentiel éolien dont nous disposons. L’ACER doit aussi promouvoir le développement des petites unités de production pour des raisons techniques et économiques : - les sites pour une production de puissance réduite sont plus faciles à trouver ; - la production d’électricité peut être réalisée à proximité de son utilisation, de manière à réduire les frais de transport ; - ces unités de production sont construites en beaucoup moins de temps et représentent des investissements nettement moins importants en comparaison avec les grosses centrales classiques. Il est indispensable d’avoir à côté de la SNEL, d’autres unités de production décentralisées. Mais toute unité de production doit pouvoir fonctionner de manière fiable, participer à la stabilité en fréquence et en tension du réseau et ne pas introduire de perturbations susceptibles de mettre en péril le bon fonctionnement su système électrique. En cas d’effondrement du système électrique, un certain nombre de groupes, géographiquement dispersés, doivent être capables de redémarrer sans source extérieure d’énergie électrique, afin de pouvoir reconstituer le système électrique. Le premier handicap pour nous est le problème de la maintenance des équipements de production de l’électricité. Nous convierons l’entretien et la modernisation des équipements de production d’électricité à des sociétés indépendantes qui ont une certaine expérience en la matière. Le transport de l’électricité Le gouvernement socialiste s’engage à créer La création d’une Agence Congolaise pour le Transport de l’Electricité. Depuis les lieux où l’énergie électrique est créée jusqu’aux lieux où elle est consommée, il est nécessaire d’avoir une ligne d’alimentation appelée réseau de transport. Dans le cadre de l’opération Electricité pour tous, le réseau électrique va s’étendre sur plusieurs milliers de kilomètres des lignes électriques. La construction d’autres lignes entre INGA et certaines villes stratégiques doit être envisagée. Ces lignes sont constituées des câbles métalliques qui sont des conducteurs électriques imparfaits. Lorsque des courants électriques de forte intensité traversent les câbles, une partie de l’énergie transportée est transformée en chaleur par effet de joule, et cette énergie est perdue. Afin de limiter ces pertes d’énergie, il est nécessaire de diminuer l’intensité du courant de la ligne, donc à puissance identique, il faut augmenter la tension aux bornes de la ligne. La diminution de l’intensité du courant permet également d’utiliser des conducteurs moins lourds, donc de réduire le coût de construction d’une ligne électrique et d’utiliser des pylônes moins coûteux. Des transformateurs élèvent la tension à la sortie des alternateurs de centrales électriques pour transporter cette énergie électrique, d’autres baissent la tension sur les lieux de consommation. Le gouvernement congolais doit créer une Agence Congolaise pour le Transport de l’Electricité (ACTE). Cette agence aura pour mission : - de gérer les infrastructures par lesquelles passe l’électricité ;- de surveiller les flux ; - d’assurer le bon équilibre entre l’offre et la demande. La distribution de l’électricité Les réseaux électriques sont des éléments clefs pour assurer une alimentation fiable et de qualité en énergie électrique. La SNEL peut créer une vingtaine de filiales pour jouer le rôle d’intermédiaires entre les consommateurs et les fournisseurs. Ces sociétés filiales assureront chacune la distribution dans une aire géographique bien déterminée, qui pourra être une province ou un grand district. Mais le gouvernement socialiste pourra aussi décider l’ouverture du marché de la distribution de l’électricité à la concurrence. Il est indispensable que la société SNEL puisse acquérir de transformateurs et des câbles pour pouvoir renforcer son réseau de distribution. 9. Le neuvième contrat : la santé pour tous Le gouvernement socialiste s'engage à promouvoir un système médical capable d'apporter des solutions aux besoins sanitaires de la population congolaise. Le gouvernement socialiste élaborera de cadres stratégiques de lutte contre le HIV-SIDA en collaboration avec les associations et les fondations. Nous allons créer, dans chaque province, des laboratoires pharmaceutiques ayant pour matière première nos plantes médicinales. Mais cela nécessite une bonne formation des intervenants pour le dosage et le contrôle de la qualité. Et nous allons aussi faciliter l'implantation des laboratoires pharmaceutiques (des multinationales) pour la fabrication des médicaments génériques dont les malades congolais ont besoin. Des médicaments génériques pour combattre le paludisme, la tuberculose, la coqueluche, l'hépatite B … Et nous créerons, dans chaque commune, un centre prénatal bien équipé pour les femmes enceintes afin de suivre l'évolution des grossesses, et un centre de protection maternelle et infantile pour suivre l'état et l'évolution de la santé de la mère et de l'enfant jusqu'à l'âge de six ans. Les notions de base sur l'hygiène et l'environnement doivent être données à nos mamans et à nos jeunes femmes. Et nous allons aussi élaborer de programmes nutritionnels spéciaux pour les enfants et pour les adultes afin de combattre la malnutrition. 10. Le dixième contrat : la sécurité pour tous La situation actuelle est caractérisée par la recrudescence du banditisme et du viol. L’adaptation des forces de sécurité à l’Etat de droit notamment en renforçant les effectifs, en assurant une formation de qualité, en améliorant leurs conditions de travail (le solde du premier recru sera de 150 dollars et un colonel aura 1500 dollars) et la modernisation de leurs équipements sera un élément clef pour mettre fin à l’insécurité causée par certains éléments de notre armée. Nous allons mettre en place une Armée dépolitisée, garante de la défense du territoire et de la souveraineté, et nous allons aussi remettre la discipline au sein des Forces Armées qui doivent donner l’exemple de civisme, de responsabilité et de patriotisme à tous les citoyens . Nous allons créer dans chaque région militaire un centre de formation moderne destiné aux Forces de l’ordre et aussi relocaliser les casernes militaires hors des villes. Nos policiers ne seront là que pour protéger la population civile. La sécurité de tous les congolais sera assurée sur toute l’étendue de la République. Avec le Parti Socialiste Congolais, l’espoir renaît. Jerry IZOUELE DJAMBA DYNAMIQUE CONGO NOUVELLE Membre co-fondateur du PSC Darly KADIMBA PARTI SOCIALISTE CONGOLAIS (Sec. Nat. Chargé de l’info) Marah KITOKO SADAY PARTI SOCIALISTE CONGOLAIS (Sec. Nat. Chargé de l’enseignement) Porte parole du Parti Michel KINUA PARTI SOCIALISTE CONGOLAIS (Secrétaire général du PSC) Adrienne YULU PARTI SOCIALISTE CONGOLAIS (Sec. Nat. Chargée de l’industrie) Antoinette N SAMBA PARTI SOCIALISTE CONGOLAIS (Sec. Nat. Chargée de l’environnement)