A P P R O C H E S B T BTS 2 ÉCONOMIE GÉNÉRALE Livre du professeur t i a r t Ex Pascal BESSON Thomas CANU Claude MICHEL Marie-Laure POTIN-SASSOT S Chapitre 1 Les fondements des échanges internationaux Réponses aux questions sur les documents Page 19 ■ Document 1 1. Le protectionnisme au XVIIe siècle se fonde sur le principe qu’un pays doit rechercher l’autosuffisance sur le plan économique. La conséquence sur les échanges avec l’extérieur est de les limiter aux productions qui n’existent que peu ou pas dans le pays. 2. Adam Smith démontre que le libre-échange contribue au progrès économique. En effet, l’ouverture des frontières accroît la taille du marché accessible, favorisant ainsi la spécialisation des productions. Cette spécialisation favorise le développement d’un savoir-faire supérieur, facteur d’accélération du progrès technique et économique. 3. Les théories de Smith et Ricardo se complètent. Ricardo prolonge et précise la loi des avantages absolus d’Adam Smith qui peut laisser penser qu’un pays qui n’a d’avantage absolu pour aucune production ne trouvera aucun intérêt dans l’échange international. Ricardo montre qu’il suffit que le rapport entre les coûts de fabrication des deux biens soit différent dans les deux pays pour que le commerce international soit bénéfique pour les deux pays. ■ Document 2 1. Le prix relatif d’un bien représente la quantité d’un autre bien qu’une unité permet d’acheter. 2. Ricardo introduit l’idée qu’un pays a intérêt à se spécialiser dans la production de la marchandise pour laquelle il détient l’avantage comparatif le plus élevé ou le désavantage comparatif le plus faible. 3. La principale différence entre la théorie de Smith et celle de Ricardo tient à la comparaison des coûts : coûts absolus pour Smith, coûts relatifs pour Ricardo. ■ Document 3 2. Le développement des échange peut conduire chaque pays à une hausse du prix du facteur de production abondant, davantage demandé, et à une baisse du prix du facteur de production rare, moins demandé. Ainsi, le commerce international tend, à long terme, à produire une certaine égalisation des prix des facteurs de production dans les différents pays. Page 21 ■ Document 4 1. L’insertion dans le commerce international n’entraîne pas seulement des effets favorables sur l’économie des pays. Les variations de prix sur les marchés internationaux de matières premières, la spécialisation de la production agricole sur des cultures d’exportation, l’ouverture des frontières à des produits moins chers que les produits locaux peuvent avoir des conséquences négatives sur l’économie d’un pays. 2. L’État peut jouer un rôle dans le développement des échanges en apportant une aide aux secteurs économiques dans lesquels un avantage concurrentiel est recherché. L’exemple est celui des industries aéronautiques et spatiales européennes qui ont largement profité des subventions et commandes publiques. 2 © NATHAN / VUEF – La photocopie non autorisée est un délit. 1. L’apport supplémentaire de la théorie HOS par rapport à celle de Ricardo tient au fait que les avantages comparatifs ont leur source dans les différences en dotations de facteurs de production (capital, travail) ; les pays ont intérêt à échanger parce qu’ils n’ont pas les mêmes coûts relatifs de production pour fabriquer les différents biens. ■ Document 5 1. Le cycle de vie du produit d’après R. Vernon. Ventes du produit Temps té ce ité ce r au an en tu ve iss Ma sc u e o n No Cr Sé 2. L’innovation constitue le point de départ de la théorie formulée par Vernon. Le commerce international doit être plus intense dans les industries où la recherche-développement est relativement importante que dans les industries où celle-ci est faible. ■ Document 6 1. L’échange de produits similaires est lié aux exigences de consommation. Aucun pays ne produit toutes les variétés possibles correspondant aux attentes des consommateurs – celles-ci étant, du reste, en perpétuelle évolution –. Les échanges de produits similaires permettent d’accroître la satisfaction des consommateurs. 2. Les exportations d’automobiles permettent aux entreprises d’augmenter leur production et de bénéficier ainsi d’économies d’échelle qui réduisent les coûts et constituent un avantage comparatif par rapport aux concurrents. Page 23 ■ Document 7 1. Proposition de titre pour le graphique : « Les barrières douanières tombent, les échanges explosent ». 2. Le niveau moyen des droits de douane a sérieusement chuté, passant de 40 % au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lorsque débutèrent les premières négociations du GATT, à 5 à 6 % au milieu des années 90. Cette forte baisse a eu un effet dynamisant sur les échanges commerciaux, mais plus limité sur le PIB réel. En réalité, la baisse des droits de douane ne couvre que l’industrie, celle-ci ne représentant qu’un quart du produit national brut mondial, et elle ignore la protection dans les autres secteurs d’activité à savoir l’agriculture et les services. ■ Document 8 1. L’adhésion à l’OMC entraîne l’abaissement des barrières douanières. Mais son rythme et son intensité tiennent compte de la situation économique et de la compétitivité du pays. La mise en place du libre-échange se veut donc pragmatique. © NATHAN / VUEF – La photocopie non autorisée est un délit. 2. La Chine espère tirer de sa participation à l’OMC les avantages suivants : – trouver de meilleurs débouchés à l’étranger pour ses produits et services ; – bénéficier d’un afflux de capitaux supplémentaires de l’étranger ; – améliorer les rapports commerciaux avec ses partenaires économiques. 3. La menace porte sur la poursuite de la politique de réformes à l’intérieur du pays et d’ouverture vers l’étranger. Le responsable chinois lie implicitement ce double mouvement à l’acceptation de l’adhésion de la Chine à l’OMC. Dans le cas contraire un repli sur soi et un retour vers une économie administrée seraient à envisager. ■ Document 9 1. La libéralisation du commerce est a priori bénéfique pour tous. En réalité, l’opposition au libre-échange est un moyen pour les pays pauvres de contraindre les pays riches à être un peu moins égoïstes. 2. Le commerce international actuel est un commerce organisé (si ce n’est régulé) au nom du libre-échange. Les illustres penseurs du commerce international ne prévoyaient pas que le libre-échange puisse résulter d’autre chose que des seules forces du marché et de la neutralité économique de l’État. 3 Page 25 ■ Document 10 1. Un certain nombre de mesures protectionnistes apparaissent lors des affrontements commerciaux entre les ÉtatsUnis et l’Europe : – les subventions à l’aéronautique et à la sidérurgie par certains gouvernements européens dont la France et la Belgique ; – la mise en place de restrictions volontaires sur l’acier européen. On peut relever également : – la fixation de taxes à l’importation des véhicules aux États-Unis ; – le relèvement des tarifs douaniers au Brésil ; – la mise en place de normes de qualité ; – les dévaluations monétaires dans le but d’accroître la compétitivité des produits nationaux (Italie, Espagne, Grande-Bretagne). 2. Les mesures protectionnistes sont en général justifiées par les motifs suivants : – la protection des industries naissantes ; – le déficit des échanges commerciaux ; – la réponse à des actions qui faussent la concurrence (dumping asiatique par exemple). ■ Document 11 1. Les Américains reprochent à la politique agricole de l’Union européenne de fausser les règles de la concurrence, du fait du versement de subventions aux producteurs agricoles européens. Ils dénoncent le système qui, à coup de subventions, facilite l’exportation de produits agricoles à un prix inférieur à leur prix de revient réel. 2. Les normes sociales définissent l’existence d’un niveau minimum de protection de la main-d’œuvre, en termes de salaires, d’horaires de travail, de non recours à certains types de main-d’œuvre peu ou pas payés (enfants, prisonniers, …). Elles sont interprétées par certains pays asiatiques comme un moyen de limiter la concurrence. Ces pays estiment que les normes sociales dépendent du niveau de développement économique. Par conséquent, les normes de pays riches ne doivent pas devenir la règle des pays pauvres. ■ Document 12 1. L’action sur le taux de change a des répercussions sur les échanges extérieurs d’un pays. Cette action s’appuie sur les instruments de la politique de change (cf. chap. 4 du présent ouvrage). © NATHAN / VUEF – La photocopie non autorisée est un délit. 2. Une action de dépréciation de la monnaie nationale favorise les exportations et pénalise les importations. 4 Activités Pages 26 Activité 1 1. L’application de la théorie de Smith donne les avantages absolus suivants : – le pays B pour la production de téléphone portable ; – le pays C pour la production de ciment et de blé. 2. L’application de la théorie de Ricardo donne les avantages comparatifs suivants : Pays A Pays B Pays C Coût comparatif : téléphone portable/blé 6 6 10 Coût comparatif : ciment/blé 2 2,6 2,5 Coût comparatif : téléphone portable/ciment 3 1,9 4 • Si l’on compare A et B en prenant comme référence la production de blé : – pas de différence pour la production de téléphones portables ; – avantage au pays A pour la production de ciment ; – avantage au pays B pour la production de blé. • Si l’on compare A et C en prenant comme référence la production de blé : – avantage au pays A pour la production de téléphones portables et de ciment ; – avantage au pays C pour la production de blé. • Si l’on compare B et C en prenant comme référence la production de blé : – avantage au pays B pour la production de téléphones portables et de blé ; – avantage au pays C pour la production de blé et de ciment. Activité 2 Vous êtes libre-échangiste si vous avez répondu de la façon suivante : Oui © NATHAN / VUEF – La photocopie non autorisée est un délit. 1. La liberté de circulation des biens et services est favorable au développement de l’économie nationale. 2. Il est normal que l’État intervienne pour défendre l’emploi dans un secteur économique menacé par la concurrence étrangère. × × 3. L’ouverture des frontières est bénéfique pour le consommateur. × 4. La multiplication des sources d’approvisionnements réduit les risques de pénurie. × × 5. La défense de l’intérêt national prime sur toute autre considération. 6. Le développement des échanges économiques est un facteur de paix entre les pays. Non × × 7. L’échange international fait d’un côté des gagnants, de l’autre des perdants. Vous êtes protectionniste si vous avez répondu de la façon suivante : Oui 1. La liberté de circulation des biens et services est favorable au développement de l’économie nationale. 2. Il est normal que l’État intervienne pour défendre l’emploi dans un secteur économique menacé par la concurrence étrangère. 3. L’ouverture des frontières est bénéfique pour le consommateur. Non × × × 5 × 4. La multiplication des source d’approvisionnements réduit les risques de pénurie. 5. La défense de l’intérêt national prime sur toute autre considération. × × 6. Le développement des échanges économiques est un facteur de paix entre les pays. 7. L’échange international fait d’un côté des gagnants de l’autre des perdants. × Activité 3 • Pour atteindre l’objectif 1 b) Un traité passé avec un pays fournisseur par lequel celui-ci limite volontairement l’exportation de ses produits. c) La taxation sous forme de droits de douane des produits importés. d) La définition d’une norme de qualité très restrictive. e) La dévaluation de la monnaie nationale. • Pour atteindre l’objectif 2 a) Une commande de fournitures destinées aux administrations publiques. b) Un traité passé avec un pays fournisseur par lequel celui-ci limite volontairement l’exportation de ses produits. c) La taxation sous forme de droits de douane des produits importés. © NATHAN / VUEF – La photocopie non autorisée est un délit. d) Une subvention annuelle pour encourager l’innovation. 6 P R É PA R AT I O N AU BTS Pages 28 à 30 EXPLOITER UNE DOCUMENTATION ÉCONOMIQUE 1. Le principe de multifonctionnalité de l’agriculture correspond à une vision qui n’est pas seulement économique de ce secteur économique. Les activités agricoles contribuent à protéger la diversité, à sauvegarder l’environnement et à préserver la vie rurale, porteuse de nombreuses traditions. 2. Les dangers d’une politique de libre-échange appliquée aux productions agricoles sont multiples. L'annexe 1 montre qu’une des conséquences pourrait être la disparition complète de l’agriculture dans certaines régions. L’annexe 4 envisage comme conséquence l’abandon des terres, la dégradation de la nature et l’épuisement des ressources. 3. Les principaux instruments du protectionnisme distinguent les barrières tarifaires et non tarifaires. Les barrières tarifaires correspondent aux droits de douane ou aux taxes à l’importation. Les barrières non tarifaires visent à limiter les quantités de biens importés par le contingentement à l’importation, les restrictions volontaires d’exportation, l’établissement, l’exclusion des entreprises étrangères des passations des marchés publics. DÉVELOPPEMENT STRUCTURÉ • Problématique Les principes théoriques sur lesquels se fonde le commerce international opposent libre-échange et protectionnisme. L’observation de la réalité des échanges commerciaux montre que ceux-ci se déroulent dans un contexte qui mélange mesures protectionnistes et proclamations libre-échangistes. La réflexion doit s’organiser autour de l’idée que les principes énoncés par les théoriciens sont, ici comme ailleurs, largement inapplicables d’une façon pure à une réalité particulièrement instable. • Proposition de plan I – Les principes théoriques A) Les bases théoriques du libre-échange 1. Adam Smith et l’avantage absolu 2. David Ricardo et l’avantage comparatif 3. Hechsher, Ohlin et Samuelson et la spécialisation en fonction des facteurs de production B) Les thèses protectionnistes © NATHAN / VUEF – La photocopie non autorisée est un délit. 1. La critique du libre-échange 2. Les justifications du protectionnisme 3. Les critiques du protectionnisme II – La réalité des échanges commerciaux A) Des échanges de plus en plus libres 1. L’abaissement des barrières douanières 2. Les arguments en faveur du libre-échange B) La tentation protectionniste toujours présente 1. Le protectionnisme défensif 2. Le protectionnisme offensif 7 Chapitre 2 Les principaux courants d’échange de biens et services Réponses aux questions sur les documents Page 33 ■ Document 1 Le graphique permet d’établir une relation entre les fluctuations du commerce mondial et celles du PIB. Autrement dit, les échanges ont tendance à progresser d’autant plus rapidement que la croissance est au rendez-vous. ■ Document 2 1. Le Royaume-Uni occupe une place hégémonique dans les échanges au la France ou les États-Unis. XIXe siècle. Il commerce trois fois plus que 2. Le commerce mondial, à la veille de la Première Guerre mondiale, concerne l’Europe à hauteur de 77 %. 3. Les cinq puissances qui apparaissent dans le tableau sont toujours en tête du commerce mondial. Mais l’ordre de classement à évolué. ■ Document 3 1. Le graphique souligne l’augmentation continue, depuis les années 50, de la part des exportations dans le PIB des pays développés comme dans celui des pays en développement. 2. Les pays les plus intégrés au commerce mondial appartiennent à l’Union européenne ou font partie des pays en développement. ■ Document 4 Le commerce mondial a connu un développement important depuis la Seconde Guerre mondiale. En valeur absolue comme en valeur relative par rapport au PIB, les échanges progressent. Ce qui signifie une augmentation continue du degré d’intégration de l’économie mondiale. ■ Document 5 2. L’évolution la plus favorable aux échanges concerne le coût des communications téléphoniques qui s’est littéralement effondré. Le développement d’Internet, en particulier pour les échanges commerciaux, n’aurait pas été possible sans ce facteur. Page 35 ■ Document 6 Si l’on fait référence au poids des services dans la création de richesses (60 %), les services ont une place relativement faible dans le commerce mondial (20 %). ■ Document 7 L’expérience de Fiat montre que la recherche de la puissance économique de l’entreprise est moins industrielle que financière. Les gains espérés dans les activités de services et la nouvelle économie sont supérieurs à ceux de l’économie industrielle traditionnelle. Les investissements sont également moins importants. 8 © NATHAN / VUEF – La photocopie non autorisée est un délit. 1. La baisse continue et importante des différents coûts de transports et communications favorise l’essor du commerce mondial. ■ Document 8 1. La création du Mercosur a entraîné un triplement du commerce entre les pays adhérents. 2. L’intérêt pour un pays d’adhérer à un espace de libre-échange est multiple. En premier lieu, les échanges sont créateurs de richesses. En second lieu, les échanges accélèrent la diffusion de l’innovation et du progrès technique. Enfin, l’intégration dans une zone de libre-échange oblige les entreprises à faire des efforts de compétitivité et de productivité. ■ Document 9 Incontestablement, I’Union européenne est l’accord régional qui a eu le plus d’impact sur les échanges intrarégionaux. Ils représentent presque les 2/3 des échanges des pays de la zone. Page 37 ■ Document 10 Les économies asiatiques, en particulier les NPI de l’extrême-Orient ont connu un volume d’exportations croissant. L’Asie est la zone géographique qui a le plus profité de l’ouverture des échanges au cours de la dernière décennie du XXe siècle. ■ Document 11 1. Les trois principales zones d’exportation sont l’Europe occidentale (44 % des exportations mondiales), l’Asie (24,2 %) et l’Amérique du Nord (17 %). 2. Les trois principales zones d’importation sont l’Europe occidentale (43,3 % des exportations mondiales), l’Asie (19,8 %) et l’Amérique du Nord (20,4 %). 3. 85,2 % des exportations et 83,5 % des importations sont réalisées par les trois zones, Europe occidentale, Amérique du Nord et Asie. L’inégalité dans la contribution aux échanges est donc flagrante. L’Afrique et le Moyen-Orient participent très faiblement aux échanges mondiaux compte tenu de leur population. ■ Document 12 Les mouvements de marchandise sont mesurés FAB (franco à bord) lorsque les statistiques sont globales. Les importations portant sur une marchandise donnée, ou pour un pays particulier, sont évaluées CAF, c’est-à-dire en comptant l’ensemble des coûts jusqu’à la frontière française. Page 39 © NATHAN / VUEF – La photocopie non autorisée est un délit. ■ Document 13 1. Classement des pays industrialisés dans l’ordre décroissant de leur solde commercial : Japon, Allemagne, Italie, France, Royaume-Uni, États-Unis. 2. La polarisation représente ici le fait d’avoir une balance commerciale structurellement déficitaire ou structurellement excédentaire. Dans le premier cas, on remarque le Royaume-Uni et les États-Unis ; dans le second, le Japon et l’Allemagne. 3. Le solde de la balance commerciale américaine est marqué non seulement par une permanence du déficit mais aussi par sa croissance vertigineuse. Celle-ci est un des facteurs de déséquilibre de l’économie mondiale. Le dollar, monnaie internationa1e, « dispense » les États-Unis de veiller à l’équilibre de leurs échanges commerciaux. ■ Document 14 1. Le taux de couverture des échanges indique la proportion d’importations couvertes par les exportations. Ce taux est considéré comme favorable à l’économie s’il est au moins égal à 100. 2. Depuis 1990, la France connaît un taux de couverture favorable. Ses exportations dépassent largement ses importations. 9 ■ Document 15 1. Les indicateurs (cités dans le texte) qui permettent de mesurer les échanges extérieurs de la France sont : le solde des échanges global ou bilatéral (excédent ou déficit), le taux de couverture, le degré d’intégration (ou degré d’ouverture), la part de marché. 2. La dépendance de la France vis-à-vis de l’extérieur se mesure par son taux d’ouverture. 1/5 de l’activité des entreprises françaises dépend de l’extérieur. Pour l’automobile, l’aéronautique ou la chimie, le taux est supérieur à 50 %. La dépendance de l’économie française est surtout marquée vis-à-vis de l’Union européenne. Activités Page 40 Activité 1 Oui 1. Les échanges agricoles occupent une place très importante dans le commerce international. 2. Le Mercosur est une zone de libre-échange qui regroupe certains pays d’Amérique du Sud. 3. L’Allemagne a été pendant longtemps le leader du commerce mondial. 4. Les échanges commerciaux mondiaux se partagent à parts à peu près égales entre les marchandises et les services. 5. Les échanges commerciaux jouent un rôle plus faible dans l’économie américaine que dans l’économie française. Non × × × × × Activité 2 Opérations correspondant à une sortie de devises pour la France – La construction d’un navire par les chantiers navals de Saint-Nazaire pour un armateur norvégien. – L’envoi par des travailleurs étrangers de leurs économies dans leurs pays d’origine. – La cession d’un brevet français à une entreprise australienne implantée dans l’Union européenne. – Le rapatriement en France de vêtements fabriqués par une usine française implantée en Tunisie. – Les dépenses des touristes italiens en France. – Le paiement des primes d’assurance d’Air France à une compagnie anglaise. – Le versement de la cotisation à l’ONU. Activité 3 1998 1999 Termes de l’échange biens d’équipement 105,2 ——— × 100 = 104,7 100,5 105,4 ——— × 100 = 105,9 99,5 Termes de l’échange agriculture, sylviculture, pêche 95,2 —— × 100 = 93 101,9 93,9 —— × 100 = 96,7 97,1 L’indice des termes de l’échange des biens d’équipement montre que la France valorise ses exportations par rapport à ses importations. Il y a même une amélioration des termes de l’échange entre 1998 et 1999. L’indice des termes de l’échange des produits de l’agriculture, la sylviculture et la pêche montre que la France vend à l’étranger moins cher qu’elle ne lui achète. On constate une amélioration des termes de l’échange entre 1998 et 1999. Cela signifie que la valeur des exportations françaises équilibre mieux ses importations en 1999 qu’en 1998. 10 © NATHAN / VUEF – La photocopie non autorisée est un délit. Opérations correspondant à une entrée de devises pour la France P R É PA R AT I O N AU BTS Pages 42 à 44 RÉALISER UNE SYNTHÈSE DE DOCUMENTS • Proposition de plan 1. La description du commerce extérieur français : – la part de la France dans le commerce mondial ; – l’orientation géographique des échanges de la France ; – les résultats de la balance commerciale ; – les facteurs qui influencent les importations et les exportations françaises. Pour les importations : les facteurs conjoncturels (prix du pétrole), les facteurs structurels (l’importance de la demande intérieure, consommation et investissement). Pour les exportations : la compétitivité-prix, la compétitivité coût, l’efficacité de la spécialisation industrielle. 2. L’analyse des forces et des faiblesses du commerce extérieur de la France : – les points forts : un excédent qui tend à devenir structurel, la situation récente en matière de compétitivité, les secteurs les plus dynamiques ; – les faiblesses : le recul récent avec le premier déficit depuis janvier 1994, la facture pétrolière, le faible impact de l’euro. DÉVELOPPEMENT STRUCTURÉ • Problématique Le poids des échanges internationaux dans l’activité est aujourd’hui bien plus élevé qu’au début du XXe siècle. L’intégration commerciale entre les nations s’est renforcée sur la longue période. Le centre de l’économie mondiale a pu sembler se déplacer d’un axe Atlantique vers un axe Pacifique. Parallèlement la constitution de blocs régionaux accélère l’intégration des économies des pays participants. Il suffit de constater que les trois blocs les plus dynamiques se situent en Europe, en Amérique du Nord et en extrême-Asie. • Proposition de plan I – Historique de l’évolution des échanges au XXe siècle 1. La domination du Royaume-uni et la progression rapide des échanges jusqu’en 1914 2. La crise de 1929 et la remise en cause de la dynamique des échanges 3. La reprise de l’intégration commerciale © NATHAN / VUEF – La photocopie non autorisée est un délit. a) après la Seconde Guerre mondiale b) de 1945 à 1982 II – La nouvelle géographie des échanges à la fin du XXe siècle 1. La montée en puissance des pays émergents 2. La domination de la Triade Europe, Amérique du Nord et extrême-Asie 3. L’importance des échanges intrazone européens © Éditions Nathan / VUEF, 9, rue Méchain, 75014 Paris ISBN : 2-09-178948-8 11