Tableau synthèse réponses des dirigeants des supermarchés

Tableau synthèse réponses des dirigeants des supermarchés
Questions
1. Quelles sont les
limites (interne et
externe) à étendre
votre offre de
produits régionaux?
2. Qu’est-ce qui vous
motiverait à offrir un
plus grand
pourcentage de
produits régionaux
dans votre
commerce?
Bedford (Métro)
La saison, mais aussi les prix.
Le suivi aussi. Mais il y a un
bon suivi des producteurs
concernant les sauces et le
miel en vente dans le
supermarché. (On retrouve
dans le supermarché des
sauces Heidi de Pike-River, du
miel de Dunham et des fruits
et légumes l’été)
Ne sais pas.
Le besoin des gens!
Farnham (IGA)
Les limites sont surtout du à la
politique de ristourne de la
bannière. En effet, à la fin de
l’année si on respecte les
pourcentages demandés une
bonne somme d’argent nous est
redistribuée en ristourne (cela
peut représenter plus d’une
vingtaine ou quarantaine de
milliers de dollar). Cela augmente
donc notre motivation à acheter
chez notre grossiste IGA.
Il faut à la base une demande du
consommateur.
Puis, une plus grande latitude de
la bannière à l’année. Il y a déjà
une latitude de mai à septembre
de l’ordre de 30% pour les fruits et
légumes régionaux et de 90%
pour la viande. Le reste de l’année
si on veut avoir notre pleine
ristourne on restreint l’entrée des
produits locaux.
Une banque de données ou un
bottin des producteurs de la région
aiderait à faire connaître et faire
valoir les produits cultivés ici aux
différents propriétaires de
supermarchés dans la région. Le
prix des produits est également
une motivation.
Lac-Brome (IGA)
Le manque de service de la part
des producteurs. Ils ne peuvent
répondre à la demande et
n’offrent pas de service aprèsvente. De plus, souvent, ils ne
viennent qu’une seule fois nous
voir. Par ailleurs, la politique de
la bannière est moyennement
flexible ce qui limite la marge de
manœuvre.
L’idéal serait d’avoir un seul
représentant ou commissaire
pour les produits de la région.
De plus, cela serait plus facile si
Sobeys faisait affaire avec
beaucoup plus d’indépendants,
ici et il y a notamment le Canard
du Lac-Brome (produit de
Brome-Missisquoi) puisqu’il peut
fournir un produit compétitif à
l’échelle national et à cause du
volume aussi. Vous comprendrez
donc que le suivi se fait par
Sobeys et non par les gérants de
la bannière actuellement pour ce
genre de produits. Nous avons
toutefois déjà une centaine de
produits du Québec en magasin.
Cowansville (LOBLAW)
Il n’y a aucune décision qui est
prise ici en magasin. Les
produits sont acceptés
seulement pas la division des
achats à Montréal et donc nous
ne pouvons rien faire nous ici. Il
faut que tout soit regardé par le
siège social, nous n’avons aucun
pouvoir sur les prises de
décision.
Il n’y a aucun changement à
venir.
Peut-être une plus grande
latitude ou indépendance.
1
Questions
3. Qu’est-ce qui
faciliterait le
placement de produits
locaux dans votre
commerce?
4. Sentez-vous une
demande de la part
des consommateurs
d’acheter localement?
Autres données recueillis
Bedford (Métro)
L’assouplissement des règles
de la bannière mais surtout
l’allègement des lois, tel
qu’appliqué pour les produits
alcoolisés par exemple.
Du changement dans les diverses
politiques.
Oui pour certains produits, le
vin de la région notamment et
le fromage de Farnham. Mais
cela dépend, il n’y a pas
vraiment de période où la
demande est plus forte.
Oui. Ce sont surtout pour les fruits
et légumes que les gens posent
des questions. Il y a aussi le vin,
mais selon les lois
gouvernementales ce n’est pas
possible présentement. C’est
vraiment dommage on aurait une
belle vitrine pour les alcools de la
région, surtout que plusieurs ne se
trouvent même pas à la SAQ.
Bedford (Métro)
Farnham (IGA)
À l’année moins de 1%,
cependant l’été (de mai à
septembre) cela monte à 1520%.
Quel est l’étendu de l’offre
des produits régionaux
dans votre commerce?
Farnham (IGA)
Ne sait pas vraiment le
nombre exact de produits qui
proviennent de la région
directement et qui sont sur les
tablettes. Plus spécifiquement,
on parle plus de produit
québécois.
Je ne sais pas vraiment le nombre
exact de produits qui proviennent
de la région directement et qui
sont sur les tablettes. Plus
spécifiquement, on parle plus de
produit québécois. Cela ne
représente pas un grand
pourcentage de l’offre total. Je n’ai
pas les chiffres mais c’est
sûrement moins de 1%.
Cependant, ce pourcentage grimpe
à près de 30%, de mai à
septembre, pour la section fruits et
légumes grâce à la latitude que
nous donne la bannière lors de
cette période.
Lac-Brome (IGA)
Cowansville (LOBLAW)
Une politique avec une plus
grande marge de manœuvre…?
La compétitivité des produits.
Pour le placement de produit le
producteur doit passer par le
département de mise en marché
à Montréal. Il y a donc rien à
faire de ce côté.
Pas tant que ça, en saison
surtout et sur certains produits,
tels que les fruits et légumes. Il
n’y a pas une demande
importante pour l’ensemble des
produits du magasin.
Il y a une certaine demande en
saison pour les fruits et légumes.
Lac-Brome (IGA)
Environ 100 produits, mais
Québécois pas juste de la région.
Je ne sais pas vraiment le
nombre exact de produits qui
proviennent de la région
directement et qui sont sur les
tablettes. Plus spécifiquement,
on parle plus de produit
québécois.
Canard de Lac-Brome, miel,
confiture, sirop d’érable…? Je
peux en énumérer quelques
uns…
Cowansville (LOBLAW)
Je sais que nous avons des
citrouilles de Dunham, du sirop
d’érable du coin et aussi du maïs
de St-Paul l’été. Mais comme les
produits doivent être acceptés
par Montréal je suis moins au
courant et je connais moins
l’offre.
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Autres données recueillis
Bedford (Métro)
Farnham (IGA)
Lac-Brome (IGA)
Qualité de l’aménagement :
Avez-vous une section
réservée aux produits
locaux?
Il y a une petite section
réservé en entrant, mais ce
sont surtout des espaces dans
la section fruits et légumes qui
sont occupés par les produits
régionaux durant l’été.
Ça dépend des produits. Une petite
portion des produits se retrouve
sur les tablettes avec les autres
mais c’est surtout dans la section
fruits et légumes que l’on trouve
un petit aménagement pour les
produits locaux. Il n’y a pas de
«layout» de fait à ce niveau.
Petite section après le biologique
et un peu dans chaque
département. Dépend de la
compétitivité du produit.
Non, mais un certain
étiquetage est fait par la
bannière.
Non, pas de publicité spéciale,
mais on indique la provenance des
fruits et légumes. Aucune
démonstration culinaire ou
dégustation jusqu’à ce jour.
Cela dépend du producteur. Il y
en a eu deux à date. Mais cela
représente un coût pour le
producteur.
Publicité sur le lieu de
vente : Effectuez-vous des
démonstrations culinaires
et/ou des dégustations de
produits régionaux?
Publicité de masse :
Effectuez-vous une
campagne de promotion
des produits de la région?
Un peu dans les circulaires de
la bannière Métro pour les
produits du Québec en général
avec le slogan Servons le
Québec et le logo aliments
Québec. Repérez le
sigle Servons le Québec dans
la circulaire et en magasin
chaque semaine pour voir les
produits québécois en
promotion. Il en est de même
sur le site internet de la
bannière avec une section
servons le Québec et un
calendrier des arrivages des
producteurs maraichers du
Québec.
Non pas de promotion spéciale.
Mais en vérifiant sur le site d’IGA,
il y a une section nommé Le
marché de chez-nous,
fromages et produits de nos
régions. «Le Marché de chez nous
en ligne est le fruit d'un
partenariat entre l'Union des
Producteurs Agricoles (UPA) et la
bannière IGA. L’objectif est de
rendre disponible des produits du
terroir de toutes les régions du
Québec aux amateurs de produits
fins d'ici. » Les produits sont livrés
dans un IGA près de chez-vous.
On retrouve des produits de la
région, de Dunham surtout, mais
répertoriés dans la section région
de St-Hyacinthe?
http://mcn.iga.net/regions/saint_h
yacinthe/?o=item_asc&p=1
Dans la circulaire, il y a une
section et un slogan (je ne me
souviens plus de celui-ci par
contre) et aussi sur le site
internet. Sur le site internet il y
a même la possibilité d’effectuer
une commande de produits
québécois et le consommateurs
indiquent dans quelle succursale
il souhaite que la livraison soit
faite. Sobeys livre donc dans la
succursale choisie cette
commande et le consommateur
vient la chercher. Il n’y a
cependant pas eu de commande
comme celle là jusqu’à
maintenant. En vérifiant sur le
site d’IGA, on parle ici de la
section nommé Le marché de
chez-nous, fromages et
produits de nos régions.
Cowansville (LOBLAW)
Aucune section sauf un peu la
section fruits et légumes.
Il y a des affiches « Produits du
Québec » dans les sections. Il
n’y a aucune démonstration
culinaire ou dégustation faites
par les producteurs.
Il y a des affiches « Produits du
Québec » dans les sections.
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Autres données recueillis
Avez-vous des politiques à
respectez en ce qui a trait
aux produits régionaux?
Bedford (Métro)
Farnham (IGA)
Plus ou moins 15% des
produits peuvent provenir de
produits régionaux.
Cependant, c’est le
gouvernement qui met
plusieurs barrières par les lois,
tel que celle sur les vins.
La bannière est consciente de la
demande et de la qualité des
produits. Il est cependant
important de noter que pour IGA
le volume d’achat est important et
le prix aussi. Il y a déjà des
ententes et des contrats qui ont
été effectués avec des producteurs
de la région
Lac-Brome (IGA)
Il y a une politique qui donne
une marge de manœuvre.
Cowansville (LOBLAW)
Pas vraiment de politique en ce
qui a trait aux produits
régionaux.
Il n’y a pas de latitude de toute
façon dans les magasins à
proprement parler, toutes les
décisions se prennent en haut.
La bannière fonctionne de cette
façon. Il faut y aller selon le gros
entrepôt.
Commentaires
Je trouve important d’encourager
les produits québécois. Il y en a
plusieurs dans le magasin. Mais, la
qualité et le prix du produit doit
être au rendez-vous, sinon je ne
promu pas ce produit dans mon
supermarché.
De plus, si le produit est fait tout
près et disponible à même
l’entreprise je ne peux
compétitionner ces prix. C’est le
cas pour la fromagerie des
Cantons. Je ne tiens pas ses
produits même si plusieurs m’en
demande puisque je ne peux les
vendre au même prix que lui.
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