Page de Garde IX , 9 FIN DU VII / de l’Ontologie Sociale [1] Très important Non publication en cet état Page 1 De reste ? ? Cogito de la praxis Page 2 Le cogito de la praxis ? Je suis ce que je fais et je fais ce que je suis. ¨Page 3 Reconstituons ce cogito de la praxis à partir de celui de Descartes ( je pense donc je suis ) Le cogito du corps-sujet sera : je suis ce que je fais et je fais ce que je suis. Donc j’existe, non seulement j’existe, mais encore je donne existence Page 4 Comparons ce cogito de la praxis à/selon celui de Descartes ( je pense donc je suis ) le cogito du corps-sujet sera : je suis ce que je pense parce que je pense ce que je suis. Il s’agit d’un condensé logique, dialectique … et grammatical. Ce que le « pur » cogito n’accomplit pas. Ni Husserl, ni Heidegger. Parce que leur cogito n’est pas celui du corps. Il [ le « pur » cogito] joue à cache-cache avec le corps. Il l’exprime et le refuse. Le « je » n’est pas celui du corps, mais celui de la philosophie spéculative, un « je » qui n’a pas l’universalité de la subjectivité, qui est déjà « sujet transcendantal », metteur en scène et acteur, juge et partie. Les dés sont pipés. Le « je » va retrouver dans le chapeau ce qu’il y a mis : l’être et la pensée, catégories purement abstraites, à qui le sujet apporte une relation et même donation d’existence par sa seule existence, par sa seule décision, l’acte de penser, de penser la pensée, de l’en soi et du pour soi, et de ce qui n’est pas évidemment reconnu : le dédoublement du corps-sujet et l’échange relationnel du sujet et du corps, comme désignation, alors, de la pensée et de l’être. Il faut remarquer que dans ce jeu des contraires mis en scène par le « je », il y a eu décision, prise de position : je décide, à partir de l’équivalence absolue des essences – être et pensée – qu’un de ces contraires peu engendrer l’autre ! Mais … le contraire est vrai ; il y a le cogito inverse : je suis donc je pense. Ce pourrait être celui de Spinoza, pour lequel la pensée est, n’est que, l’attribut de la substance. Je suis donc je pense, se dispose comme : l’être a comme attribut la pensée. Le cogito ne fait qu’ouvrir deux champs spéculatifs, celui des rapports de l’être et de la pensée, sans le corps, en tant que dualité de l’essence et de l’existence, sans le sujet. Le cogito de la praxis – le cogito pré-réflexif – permet d’échapper à ces impasses originelles. Il est le cogito du faire, celui du corps-sujet. Il apparaît à un moment déterminé de l’engendrement réciproque de la praxis et de l’intentionnalité, celui qui sera constitutif de l’être. Rappelons son énonciation : je suis ce que je pense parce que je pense ce que je suis [rayé : ( A là corporéité est / le corps en tant que corporéité se pense sujet existe par le sujet parce que celui ] [ a ) le cogito pré-réflexif →et capitalisme Inutile [rayé : Être et exister ? Être ou exister ? A la solution de l’évolutionnisme répond la solution de la praxis. Une rupture totale ( que les spécialistes, encore une fois, ne reconnaissent même pas ) ] Je est un autre : l’évolutionnisme. Je suis l’existence de l’être comme l’être est mon existence. Ce cogito pré-réflexif au point d’être originel, antérieur à celui de la praxis et bien sûr à celui de Descartes – est celui de l’évolutionnisme, de sa philosophie de sa raison d’être. Pourquoi s’étonner que l’on ne s’interroge pas sur l’évolutionnisme alors qu’il interdit ce genre d’interrogation : devenir avec sens mais sans finalité !! C’est un temps du pur devenir qui ne peut se poser aucune question sur le sens et la finalité du temps puisque ce ne peut être que le devenir. C’est un temps d’immanence sans problème de temps. Ce devenir est le temps à venir que je viens de vivre ! Alors la charte de l’évolutionnisme : je ne peux même pas penser le temps puisqu’il a l’irréversibilité du transformisme. La chance existentielle Ce temps combien hospitalier est une chance, une aubaine pour la praxis : temps toujours présent, sans mémoire et sans finalité. Il sera instrumentalisé au service du genre humain. Et déjà il sera baptisé comme « temps de la substance », de la totale réciprocité et immanence de l’existence et de l’être, de l’essence et de l’existence, le temps heureux de l’être. Ce temps qui va se soi est pourtant, déjà, du « temps perdu ». Il est un autre raison de la non-reconnaissance du ce qui est pourtant immanent : le corps du capitalisme s’est interposé entre l’existence de l’individu et l’être évoluant. Il ne faut pas attendre l’éclosion d’un néo-animisme culturel et laïque, qui prendrait en compte l’évolution, qui aurait comme imaginaire l’être et l’existence de l’évolution [rayé : et non | qui ferait pour instaurer un réalisme de la praxis, forme esthétique de loi de l’art ] , la réalité devant le chantier même de l’art ( Picasso peut-être ), pour imposer l’esthétique de la praxis à la place de l’esthétique de Narcisse, la réduction du réel au formalisme, de l’esthétique à l’esthétisme, du cosmique au subjectivisme. La culture capitaliste renvoie dos-à-dos, l’ontique et la praxis, la restauration genre IIIème Reich et le progressisme. C’est qu’il n’y a plus de place pour le vieux modèle d’interprétation de la nature, celui qui ordonnait la relation humaine avec la nature cosmique selon le système des totems et des tabous. Cette « raison nationelle »[2] n’existe plus. La culture, maintenant, ressuscite sa propre nature. La sécularisation et laïcisation au service du capitalisme déterminant, en leur radicalité, « l’âge positiviste ». L’indifférence, aux croyances du totem et du tabou, à celles de la religion et du politique, est telle qu’elle est devenue le principe d’insignifiance. L’opinion est la normalisation par l’insignifiance. [ rayé : La sécularisation et laïcisation de l’humanité est telle qu’elle a atteint une autonomie relative à l’égard des catégories qui, avant, étaient décisionnelles [3] Il y a une généralité et non universalité, ce qui devrait être le contraire – qui se dé … ( … ) Une généralité – qui se propose comme universalité – d’indifférence s’est substituée aux croyances religieuses ou politiques. En bien ou en mal, le politique dirige l’opinion et a pu atteindre [une autonomie relative] le pouvoir de normalisation, de standardisation qu’est la « société de consommation » ] Ainsi, si l’instrument de communication et de participation qu’est le corps subsiste toujours, comme appareil sensible et perceptif, il est totalement investi par la stratégie consumériste du capitalisme. Le corps est devenu l’appareil de jouissance du sociétal. Aussi, les usages festifs, conviviaux, consuméristes ont supplanté les us et coutumes du corps de la praxis, du principe de réalité, du corps fonctionnel] b) [rayé : le cogito de la praxis ] ?? Collectif Outil → faire → procès de production Corps ? Inutile ? Il se constitue un ensemble originel, de la praxis, un faire [4] constitué du collectif, de l’outil, du corps, qui est l’ontologie élémentaire de la praxis. C’est le noyau, le fondement de l’humain. Le devenir de ce faire est le devenir de ses éléments constitutifs. Alors, ces éléments se développent chacun de son côté, mais selon un intentionnalité qui reste commune, non pas en tant que mémoire, mais comme finalité, celle du regroupement final. Cet atome de base de la praxis est donc le jeu d’un ensemble. Il faut toutes les conditions favorables pour que cet être originel apparaisse. On ne peut imputer cette origine à l’une ou à l’autre de ses composantes : la main, le cerveau, l’outil, le corps-sujet, le groupe … [rayé : c’est la praxis qui est matricielle | Non pas encore par des représentations, mais par l’acte du faire, comme finalité sans représentation de fin. La praxis est un immanentisme, comme l’être ] Nous tenons l’essence de la praxis : un ensemble dont les éléments sont relies par une intentionnalité commune qui n’est autre que l’existence du faire de cet ensemble, laquelle existence est celle de ses éléments qui apprennent l’acte de leur participation et s’ne rappellent comme acte commun. C’est la praxis qui est matricielle, par l’acte de faire, qui n’a pas besoin de représentation, la finalité se faisant immanente, sans représentation de fin. Alors, si la praxis est, en essence, un ensemble qui fait, le collectif a un rôle privilégié, de façonnement du subjectif. C’est ce collectif qui fait l’outil et qui l’utilise, constat banal mais qui indique déjà l’appropriation selon la légitimité de sa production et de son usage. L’outil devient totem !! La loi indiquée est celle du légitime procès de production et de consommation. Ce qui est reconnu, ce n’est pas le travail en tant que tel, mais un ordre, de réalité, effective ou en puissance, qui façonne l’existence autant que le naturel de l’existence. Est-ce l’animisme qui explique la sacralisation du totem ou bien est-ce la praxis qui est célébrée comme divinité en puissance, qui aura le pouvoir de remodeler l’existence ? Mais déjà est apparue l’effet de praxis, la conséquence originelle, effet qui créé la religion, l’éthique, la connaissance ! Est apparue une valeur ajoutée – l’outil – qui, en son principe, est rupture avec la production de la nature. Tout est en place. Les jeux sont faits. La représentation ( l’ordre de la représentation ) peut commencer. L’odyssée de la praxis va occuper le monde. Tout est en place pour l’ontologisation historique. Le commencement s’achève. L’originel a beaucoup peiné pour vaincre le naturel ! C’est qu’il est la première praxis, celle de la mise au monde. Le parce que est connu : c’est la praxis. Si je pense « ce » que je suis, et si je suis « ce » que je pense, c’est à cause du parce que … la praxis ( l’ironie transcendantale peut proposer, aussi, la recréation du concept ) Le « ce » va révéler le fonctionnement élémentaire du cogito, de l’échange, de la subjectivité comme autant de réalisations de la praxis, du faire qui fait le faire. L’ultime secret du cogito de la praxis sera dévoilé comme double jeu, double face. Le « je » redonde beaucoup en cette énonciation, comme s’il jubilait d’atteindre son identité, son universalité : la subjectivité. Il doit être sacré – et s’il le faut, saisie eidétique – comme acteur du jeu, régisseur de la mise en scène et spectateur dubitatif !! Il peut même s’amuser avec son identité, [ rayé : la dédoubler ], pouvoir suprême de la conscience de soi qui se présente à l’autre selon le dédoublement … de son identité. Le Même peut alors se manifester comme le pouvoir même de l’Autre. [ rayé : En effet, le « je » en se répétant, dénigre le « ce » | qui tantôt est qui tantôt | du corps-sujet. Tantôt comme corps tantôt comme sujet. Je pense le « ce » du corps qui est sujet. ] En effet, le « je » en se répétant – en se reproduisant, donc, dénigre le « ce » du corps-sujet, tantôt comme corps, tantôt comme sujet. Ce qui donne je pense ce – du corps-sujet – qui est le corps parce que je suis ce – du corps-sujet – qui est le corps-sujet. [ rayé : Cachée derrière le « je » apparaît la praxis. C’est elle le « parce que » qui a fait le jugement synthétique a priori de la première praxis. Cachée derrière le jeu, apparaît le praxis. Cette elle qui a fait l’acte originel, l’ensemble originel. Le parce que est la praxis, l’acte par lequel se constitue l’échange.] On peut dégager la proposition finale de ce cogito de la praxis : la subjectivité est donation d’existence. Excusez du peu : à l’être et à la pensée. Cette proposition devient l’énoncé fondamental de notre démarche, celle de l’affrontement avec la philosophie de l’être et avec la philosophie de la connaissance. Notre démarche de reconstitution phénoménologique de la praxis [ rayé : Cette reconstitution phénoménologique de la praxis, faut-il le préciser, n’est pas une philosophie de la conscience puisque la praxis fait de la subjectivité un outil de travail, le moyen d’une fin ] Le cogito doit être situé dans cette phénoménologie de la praxis. Il est le moment intermédiaire du parcours de la praxis qui commence avec l’intentionnalité et qui s’accomplit en être social. Cette intentionnalité originelle ne s’appartient même pas. Elle est participation à un ensemble – collectif, objet, intentionnalité – à un faire à trois éléments. L’intentionnalité est alors la moindre objectivation. Elle reste effet de praxis. Avec le corps comme outil de travail de la praxis, le corps devient le lieu de la dialectique entre l’en-soi et le pour soi-soi, du sujet de l’objet contenu dans le Même. Mention manuscrite « C’est là que j’ai retiré la 1ère Partie Suite de l’ontologie sociale – Suite et fin [1] De « l’Être, le Sujet, la Praxis » [2] Cf Clouscard à propos de Hölderlin. [3] Cf. l’étude des catégories morales dans [Refondation Féodale.] S.B [4] (rayé : qui n’a pas d’intentionnalité qui orga.. )