Typologie des marchés et structures de la concurrence : théories et pratiques DORAT Rémi [email protected] Introduction Outil : la micro-économie ■ Etude de l'équilibre d'un marché ■ Modélisation du comportement du producteur et du consommateur ■ Détermination des équilibres de marché But = Comprendre les fondements de la formation des prix selon la typologie du marché et illustrer certaines notions de base sur la dynamique des prix, de l'offre ou de la demande Introduction (2) Statut des modèles proposés ici – Court terme / long terme Intérêt de ces modèles – Illustration de la formation des prix – Illustration d'un certain nombre de phénomènes – Notion de monopole naturel – Fondement à l’organisation des marchés Aspect théorique : quelle crédibilité des modèles ? Plan 0- Les agents économiques 1- La concurrence pure et parfaite 2- Concurrences imparfaites 3- Autres structures de marché 4- Interventions publiques : régulation, réglementation etc... Agents économiques Sur un marché sont présents des demandeurs et des offreurs. Les premiers veulent acquérir le bien, les autres vendent le bien. Les agents sont rationels. Cette rationalité doit se comprendre comme la volonté pour les demandeurs de payer le prix le moins élevé possible, comme la volonté pour les offreurs d’obtenir un bénéfice maximal. Agents économiques - demandeurs Chaque demandeur a une valeur de reservation, c’est à dire une valeur au dessus de laquelle il n’achète pas le bien. Soit un ensemble de demandeurs, Deux ont une valeur de reservation de 5, Trois ont une valeur de reservation de 6, Quatre ont une valeur de reservation de 7, Trois ont une valeur de reservation de 8 Et 1 a une valeur de reservation de 9. Quel est alors le niveau de demande si le prix de marché est 7 ? On note par suite D(p) le niveau de demande pour prix p. On vient de calculer D(7) Agents économiques - offreurs Pour chaque offreur, on lui associe une fonction de production : C, pour une quantité de bien donnée Q, il coûte C(Q) à offreur pour produire Q. On peut considérer que chaque offreur a une fonction de production différente ou que tous ont la même. En général, on retient la seconde hypothèse. Agents économiques – offreurs (2) Notion de coût marginal : le coût de production d’une unité supplémentaire. On l’obtient par la dérivé de la fonction de coût Soit une fonction de production : C(Q)=5*Q² + 4Q –10 Quels sont les coûts fixes ? Donner la fonction de coût variable ? Donner la fonction de coût marginal ? Donner le coût moyen ? Determiner les coûts moyen, marginal et variable pour une quantité produite de 5. Le producteur va continuer à produire tant que l’unité vendue coûte moins que ce qu’elle rapporte 1- CONCURENCE PURE ET PARFAITE 1) La concurrence pure et parfaite - presentation On se place dans le cas du marché d'un bien sur lequel on a nombre de clients et de producteurs supérieurs à 1. Les hypothèses de la CPP (Concurrence pure et parfaite) : • Atomicité : les agents n'ont pas d'impact sur le prix par leurs décision • Libre entrée et sortie : de nouveaux agents peuvent apparaître ou sortir d'un marché • Homogénéité des produits : les produits sont indissociables par les individus => pas de discrimination entre les producteurs par les consommateurs. Réciproquement, on suppose qu’il n’y a pas de discrimination entre les consommateurs par les producteurs • Information parfaite des agents 1) La concurrence pure et parfaite – comportement des offreurs L’hypothèse d’atomicité des agents implique qu'aucun offreur ne peut influencer le prix. Comment déterminer le niveau de production dans ce cas ? Soit p le prix de marché. Dans ce cas le profit / bénéfice du producteur est : Profit(Q)=p*Q – C(Q) Pour avoir un maximum du profit, la dérivé de profit(Q) doit être nulle. Profit’(Q)=0 p-C’(Q)=0 p = C’(Q) Que signifie cela en termes concrets ? Le producteur peut produire une unité de plus pour 10, son coût marginal et le prix du marché est 11, il va produire et vendre dans ce cas. Les coûts fixes ont déjà été engagés. La relation p=C’(Q) induit une courbe dans l’espace p, Q 1- La concurrence pure et parfaite - équilibre On a décrit le comportement des demandeurs et expliqué la construction de la fonction de demande D(p) On vient de décrire le comportement des producteurs et montrer qu’existe une fonction induite par leur comportement C’(Q)=p. On suppose avoir C’(Q)=a*Q+b On peut afficher les courbes de demande et d’offre dans ce cas, à leur croisement est l'équilibre du marché : 1- La concurrence pure et parfaite – équilibre 2 La notion d’équilibre est au coeur de la démarche économique. Le marché tend vers cet équilibre, équilibre de long terme Que se passe t’il si on est au dessus du prix d’équilibre ? Que se passe t’il si on est en desous du prix d’équilibre ? Note sur l’importance de l’hypothèse de libre entrée L’équilibre dépend : • Des conditions technologiques qui fondent l’offre •De la courbe de demande 1- La concurrence pure et parfaite - demande L’équilibre de long terme peut être modifié avec la modification de la demande : => ici, la quantité demandée augmente avec le prix. Ce déplacement de la courbe peut être lié à une augmentation du revenu des individus, il peut avoir des raisons culturelles, des modifications dans les anticipations etc... 1- La concurrence pure et parfaite - offre L’équilibre de long terme peut être modifié avec la modification de l’offre, ie des technologies de production : => ici, pour le même prix, la quantité offerte augmente. Différentes raisons sont possibles qui toutes correspondent à une modification de la courbe de coût : modification technologique, augmentation de la productivité, modification du coût des matières premières etc... 1- La concurrence pure et parfaite Le modèle est simple mais il permet de prendre en compte un grand nombre de notions. La notion d'élasticité : Ici une variation de prix correspond à une plus grande variation de Quantité sur D1 que sur D2. D2 represente une demande beaucoup plus inélastique que D1. 1- La concurrence pure et parfaite La notion d’élasticité peut recevoir une caractérisation formelle : D p2 D p1 D p1 p2 p1 p1 • Cas d’élasticité < -1 : la demande diminue plus que proportionellement avec le prix. • Cas d’élasticité dans entre 0 et –1 : la demande varie moins que proportionnellement avec le prix • Cas d’élasticité > 0 : la demande augmente avec le prix. C’est le cas de certains biens dans le domaine du luxe notamment. Calcul de l’élasticité en pratique ? Faut-il taxer les biens élastiques ou inélastiques ? 1- La concurrence pure et parfaite - Notion de surplus => on distingue surplus des consommateurs et surplus des producteurs. Le surplus des producteurs est appellé profit Explication du surplus du consommateur. Pour quel prix le surplus global est-il maximal ? Impact d’une taxe => augmentation du prix (voir les exercices). 1- La concurrence pure et parfaite -Notion de rendements d'échelle • Rendements d'échelle croissants : Le coût moyen diminue avec l'augmentation du volume de production Cf les industries à réseau physique de distribution Ce type de rendement d’échelle remet en question la concurrence pure et parfaite • Rendements d'échelle constants : Le coût moyen reste le même avec l'augmentation du volume de production • Rendements d'échelle décroissants : le coût moyen augmente avec le volume de la production. Ex d'un secrétariat débordé dans un cabinet de conseil... Explication forme des courbes 1) Le CM est décroissant dans 1er tps (économies d’échelle) et décroissant ensuite car déséconomies d’échelle 2 ) Le Cm suit la même logique + est dans 1er temps en dessous CM (Cm comporte pas les CF) ensuite au dessus du CM car au delà d’un seuil les CV augmentent fortement Équilibre = le point E (Rm=Cm) avec P* prix d’équilibre et X* quantités produites par notre firme Le coût moyen : CM* => Π = (X* . P) – (X* . CM*) : rectangle grisé E’ : équilibre ? Non : même si Rm coupe Cm en ce point, on est dans la partie décroissante du Cm + le prix ne permettrait pas de couvrir le CM => PRODUIRE ! (équilibre = Tj dans la partie croissante du Cm) Note : la recette marginale est constante, c’est le prix de marché. 1- La concurrence pure et parfaite – un modèle simple mais illustratif • Un modèle simple qui décrit l'équilibre général d'un marché • Un exemple d’illustration: la variation des surplus en fonction des caractéristiques de l'offre et de la demande et avec l'introduction d'une taxe • Le dépassement du modèle : la levée des hypothèses de la CPP. •En levant l'hypothèse d'information parfaite, on a des théories sur l'asymétrie d'information, l'antisélection etc... •En levant l'hypothèse d'atomicité des agents, on va des situations monopolostiques, oligopoliostiques, des cas des monopsomes, des organisations en cartels etc... •En levant l’hypothèse d’homogénéité des produits, on pert la notion de marché unique : existent plusieurs marché avec un degré plus ou moins fort de susbtituabilité. 2- CONCURENCE(S) IMPARFAITE(S) 2- Concurrence imparfaite : les raisons de la concurrence imparfaite Des situations de concurrence imparfaite peuvent apparaître, cela se traduit par des marchés monopolistiques, d’oligopolistiques ou cartelisés. •Rendements d’échelles croissants. C’est le cas des industries de réseau notamment ou industries à coûts fixes considérables. Les coûts de production baissent avec la taille de l’entreprise. • Existence de contraintes naturelles ou technologiques qui limitent le nombre des producteurs, c’est le cas des brevets par exemple ou le cas d’exclusivité d’accès à des ressources natuelles. Monopole temporaire pour la firme suite à une innovation qui induit une baisse du cout moyen • Comportements anto-concurrentiels : politiques de prix, publicicté agressives etc… Le monopole L'hypothèse d'atomicité des agents n'est plus vérifiée. On a un unique agent producteur face à l’ensemble des consommateurs. par ailleurs, le produit concerné par le marché n’a pas de substitut proche L’agent dispose d’une influence sur les prix dans ce cas. Il est celui qui choisit la quantité de marché, peut organiser la rareté sur le marché et manipuler le prix de marché en fonction des quantité qu’il met sur le marché. L’une des hypothèses de la concurrence pure et parfaite était justement le fait que les agents prennent le prix de marché comme une donnée. L’hypothèse de libre entrée : cause ou conséquence de la concurrence monopolistique. En conséquence, le résultat général est que l’agent monopoleur fixe P>Pconcurrence et Q<Qconcurrence => profit > profitconcurrence Le programme du monopole. Le monopoleur choisit Q Profit(Q)=p(Q)*Q – C(Q) avec p(Q) qui est le prix de marché pour la quantité Q mise sur le marché Si on cherche à maximiser le profit, la derivé du profit est : Profit’(Q)=p’(Q)*Q + p(Q) – C’(Q) Soit en annulant Profit’(Q) : p’(Q)*Q+p(Q)-C’(Q)=0 or p’(Q)*Q<0, d’où p(Q)>C’(Q) Le prix d'équilibre monopoliste est supérieur au coût marginal, ie au prix d'équilibre concurrentiel Pc On note R le revenu (R=p(Q)*Q), RM le revenu moyen et Rm le revenu marginal. Ici la recette marginal n’est plus constante. Point d’équilibre du monopole : Em (Rm = Cm) => qte optimale = X* peut être écoulé au prix P* et non plus Pc (qui se trouve à l’intersection de Cm) Annexe : Ec = le point d’équilibre si a la place du monopole existaient plusieurs firmes en concurrence => point au l’offre (courbe de Cm) rencontre la demande (toujours courbe de RM) => X* < Xc et P* > Pc Pouvoir de marché du monopole Le revenu marginal est R’(Q)=P(Q)+P’(Q)*Q Ceci peut se réecrire : R’(Q)=1+P(Q)*(1+(Q/P)*(dP/dQ)) D’où R’(Q)=1+P(Q)*(1+1/elasticité) Ie le pouvoir de marché du monopole est d’autant plus fort que l’élasticité est faible sur le marché. L’équilibre de monopole : évolution du surplus et perte sociale Le monopole induit une perte sociale sèche : voir la discussion dans la partie IV sur l’intervention publique En fonction de l’elasticité de la demande, la perte sociale évolue : illuster La concurrence imparfaite La concurrence parfaite ou le monopole sont des cas extrêmes, il existe des situations intermédiaires (plus fréquentes) = la concurrence imparfaite. La notion de concurrence imparfaite peut prendre plusieurs formes : Sur un marché concurrentiel : les producteurs peuvent s’entendre pour fixer le prix (et influencer le prix comme en monopole): Le cartel Différencier son produit (la firme dispose d’un pouvoir de monopole sur ce produit) : concurrence monopolistique mais avec une certaine substituabilité Nombre limité d’acteurs et poids suffisant pour influencer le marché : l’oligopole 2.1) Le cartel Un ensemble de producteurs qui s’entendent sur 1 marché, pour : Réduire les qtes et/ou faire augmenter le prix de vente Objectif Réaliser un Π > à une situation de concurrence : grâce à un accord pour limiter la concurrence Moyen: mettre en place des quotas de production pour limiter la qte totale (reconstituer artificiellement les conditions d’un monopole) Limites • Interdit pas la loi (mais la mise en évidence est difficile) • Les coûts de négociations : difficile de négocier sur les quotas , coûts de négociation augmentent fortement avec le nombre de firmes • Les coûts de surveillance : chaque producteur a intérêt à tricher => risques de non respect des quotas => il est Nécessaire de surveiller les partenaires : si les coût sont trop élevés, il a peu d’intérêt à mettre en place le cartel (ex. d’astuce : faire surveiller par le consommateur : « différence remboursée si concurrent moins cher !) • Précarité du cartel : des «super profits» attirent de nouveaux entrants => concurrence (sauf si protections réglementaires ou par obstacles naturels (ex. ressources pétrolières) Exemple Opep. Tentation pour les entreprises proches : banques, téléphonie mobile. 2.2 ) La concurrence monopolistique Situation où un grand nombre d’acteurs ont un pouvoir de monopole grâce à la différenciation produit La différenciation produit ? = une concurrence hors prix, convaincre le client que son produit est unique <=> rendre les produits hétérogènes => monopole sur produit. C’est donc un mélange entre concurrence et monopole (Cf. titre , Chamberlin, 1933). Ici toutes les conditions de la CPP sont réunies sauf l’hyp d’homogénéité des produits Les techniques de différenciation • la différenciation verticale : sur la qualité du produit (Ex. «le contrat de confiance » Darty, livraison express DHL, débit ADSL…) •la différenciation horizontale : la qualité est constante mais on change certains caractéristique du produit (goûts des clients Ex. la couleur) Résultat Demande n’est plus parfaitement élastique (comme en CPP), est moins élastique (moins sensible au prix) selon la réussite de la différenciation 2.3 ) L’oligopole Nrb d’acteurs limités (qtes produites par chacun importantes) : décision de chaque acteur influence les autres. => Chaque entreprise doit anticiper ce que fait les autres en réaction à sa décision (en l’absence d’entente comme pour le cartel). => Comportement de type stratégique : plan d’action selon différentes Hypothèses. Deux variables : les quantités (cas produits substitues parfaits), les prix (cas produits différenciés) Cas produits homogènes Si l’entreprise augmente son prix => Concurrents raflent le marché Si l’entreprise baisse on prix => Concurrents s’alignent Variables d’action = les quantités Si une firme augmente ses qtes : soit les autres firmes suivent => offre total augmente prix baisse et donc les profits ; soit les autres suivent pas ⇒la firme vend plus et augmente ses profits Conclusion : la stratégie adoptée dépend des anticipations faites sur la réaction des autres entreprises 2.4 ) Le duopole – duopole à la Cournot Situation de duopole : deux offreurs sur le marché. Les situations de duopoles peuvent aboutir à des concertations ou parfaitement reproduire la situation de concurrence. Une des modélisations : duopole à la Cournot. Duopole : illustration par la théorie des jeux. Illustration par la théorie des jeux : le « dilemme du prisonnier » Soient deux producteurs A et B, le niveau de profit de A dépend de ses actions et de celles de B, idem pour B Production de B faible fort Production de A faible fort 0 10 7 7 10 0 5 5 Quatre situations possibles : 1) Cartel ou collusion: A et B s’entendent pour baisser la production : profit 7 2) Agression réciproque : A et B décide une forte production : profit 5 (identique) 3) Attaque réussie de A : A réalise 10 (même si prix plus faible par rapport à production faible A vend plus), B réalise 0 4) Attaque réussie de B : B réalise 10, A réalise 0 Solution choisie = solution optimale? La stratégie optimale de A : si B faible => A gagne + quand forte; si B fort => A gagne + quand Forte Stratégie dominante pour A = forte Idem pour B : Stratégie dominante = forte Équilibre = Production forte pour tous les deux => profit individuel de 5 alors que 7 chacun est possible : stratégie (faible, faible) Hors d'un cartel => le maintien tacite de l'oligopole semble difficile 3 – D’autres structures de marché et phénomènes Notion d'externalités : • Il y a externalité quand les décisions prises par les agents ont un impact sur des tiers sans que cet impact soit pris en compte •Ex : pollution, effet de réseau qui se retrouve à tous les niveaux dans le domaine de l'économie numérique : réseaux entre les utilisateurs d'un logiciel, réseau physique partagé etc... • Les individus tiers concernés pourraient préférer payer pour éviter certains actions des agents •Des individus tiers peuvent bénéficier d'effets de réseau sans en payer le prix => distortion dans le financement des biens, sous financement des biens public par exemple La levée de l'hypothèse d'information parfaite des agents économique • Phénomène d'antisélection : des échanges rentables pourraient ne pas se produire • Aléa moral D'autres structures de marché et phénomènes qui n’ont pas été évoquées : •économies de gamme, •monopsome, •cas des biens publics •Ainsi que beaucoup d'autres phénomènes etc... 4- Interventions publiques =>Différents modes d’intervention existent et l’économie numérique induit une nouvelle conception de l’intervention publique. => Nationalisation d'acteurs économique avec méthode de tarfications "justes“. Cf le cas des rendements croissants, il peut être nécessaire d’accepter le monopole pour ne pas perdre les rendements croissants. Des raisons sociales peuvent enfin conduire l’état à faire passer des activités dans le secteur publiques : pour assurer le service à tous les usagers par exemple, cf le rôle de la Poste en France. Dans ce cas, il faut déterminer une tarification du monopole. La tarification vise à récupérer la perte sociale induite par le monopole et donc de provoquer une tarification au coût marginal ou au coût moyen => Régulation : gestion des concentrations/fusions acquisitions, critères d’interventions modérés par la notion de bien public. Apparition d’agences de régulation pour retrouver la concurrence dans certains secteurs subit aux effets de réseau L’état peut accepter les monopoles : Des raisons de politique industrielle peuvent conduire à favorsier un monopole : garantir une base nationale à une entreprise pour qu’elle puisse s’imposer sur des marchés étrangers. Une autre raison peut être de garantir à une entreprise des revenus suffisants pour qu’elle puisse réinvestir dans l’équipement ou la recherche. Organisation de la contestabilité des marchés pour mettre une pression sur les monopoles Taxation dans le cas des externalités. => Réglementation (une partie plus spécifique de la régulation) Cf fixation des tarifs pour certains domaines de l’économie Définition de normes légales Conclusion L’économie fournit un certain nombre de modèles théoriques d’explication des structure de marché L’équilibre concurrentiel est une situation optimale. L’existence de monopoles ou d’oligopoles peut se ramener à un ensemble de facteurs dont certains caractérisent l’économie numérique => La possibilité de concurrence imparfaite sur certains marchés de l’économie numérique