Chronologie de la comparaison de la pensée du Marquis de Sade

17/4/2013
Chronologie de la comparaison de la pensée du
Marquis de Sade et de Max Stirner
par Maurice Schuhmann (Paris)
1897 (Allemagne): Le psychiatre Albert Eulenburg a fait un exposé sur le Marquis de Sade
devant le « Berliner Psychologen Verein » (Association Berlinoise des Psychologues). Il y
postulait que Sade est un précurseur de Max Stirner et Friedrich Nietzsche. Cette idée
d’Albert Eulenburg a été reprise par Alexandra Beilharz (1996).
1899 (Allemagne): L’exposé d’Albert Eulenburg (voir 1897) est publié dans le journal
« Zukunft » (« Future »).
1900 (Allemagne): Le sexologue allemand Eugen Dühren, qui va publié en 1904 le
manuscrit des « Cent vingt journées de Sodome », a édité sous le pseudonyme Iwan Bloch sa
biographie du Marquis de Sade « Der Marquis de Sade und seine Zeit. Ein Beitrag zur Sittenund Kulturgeschichte » (« Le Marquis de Sade et son temps. Etudes Relatives à l’histoire des
moeurs du XVIIIè siècle »). Il y avance l'idée que Stirner ait pu lire Sade et s'en soit inspiré.
« Déjà H. Stroebel a fait observer que la théorie de Stirner sur l’egoïsme n’est rien de
nouveau, et qu’elle rappelle les idées des philosophes propagateurs des lumières, Holbach,
La Mettrie et Hélvetius. Nous ne pouvons nous défaire de l’idée que Stirner doit avoir aussi
connu les oeuvres du marquis de Sade. Car ni Holbach, ni La Mettrie, ni Hélvetius ne
préconisent l’inceste et l’assassinat. Ce sont là des idées frappes au coin du marquis de
Sade » (p. 450)
1901 (Allemagne): L’exposé d’Albert Eulenburg est publié sous forme de brochure.
1902 (Allemagne): Albert Eulenburg a publié une autre brochure : « Sadismus und
Masochismus » (« Sadisme et masochisme »). Il y réitère l'idée selon laquelle l'oeuvre du
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Marquis serait proche de la pensée anarchiste et plus particulièrement de celle de Max Stirner.
1920 (Allemagne): Dans l’introduction de la publication « Lehren und Sprüche des Marquis
de Sade » (« Théories et proverbes du Marquis de Sade ») l’éditeur Ernst Ulitzsch évoque
une relation entre la pensée de Sade et celle de Stirner.
1931 (France): L’anarchiste individualiste Emile Armand les compare dans son oeuvre
« Libertinage et prostitution ».
1932 (Allemagne): L’anarchiste individualiste Ewald Tscheck a publié un article dans „Der
freie Arbeiter“ (« Le Travailleur Libre »), le journal de la Fédération des anarchistes
communistes, dans lequel il postule que Sade a été un précurseur de la théorie de la
connaissance de Stirner.
1944 (Etats Unis): Sans mentionner directement Stirner Théodore W. Adorno et Max
Horkheimer y font des références dans le chapitre « Juliette – Aufklärung und Moral »
(« Raison et morale ») dans la « Dialektik der Aufklärung ». (« Dialectique de la raison »)
1949 (Allemagne): L’artiste George Grosz, dans une lettre à l'écrivain Ulrich Becker, parle de
Stirner comme d'un élève de Sade.
1951 (France): L’existentialiste française Simone de Beauvoir fait quelques références à
Stirner dans son essai « Faut-il brûler Sade? ».
« Son oeuvre annoncerait à la fois Nietzsche, Stirner, Freud, et le surréalisme » (p. 12)
1955 (France): L’essai de Simone de Beauvoir est publié dans le livre « Privilèges ».
1960 (France): Jean-Paul Sartre lie Sade et Stirner dans son « Marxisme et
Existentialisme » .
« Il verra son expérience de ce que Stirner nommera plus tard l'Unique, volée et déviée par
l'universel, par la rationalité, par l'égalité, concepts-outils de son époque » (p. 61)
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1964 (Hollande): L’auteur Willem Frederick Hermans publie un essai sur Sade (« L’univers
sadien »). Il y présente Sade comme un précurseur de l’anarchisme et affirme que Stirner est
plus proche de Sade que de Marx.
(Allemagne): Première de la pièce de théâtre « Die Verfolgung und Ermordung Jean Paul
Marats dargestellt durch die Schauspielgruppe des Hospizes zu Charenton unter Anleitung des
Herrn de Sade » (« La Persécution et l'Assassinat de Jean-Paul Marat représentés par le
groupe théâtral de l'hospice de Charenton sous la direction de Monsieur de Sade ») par Peter
Weiss. Le personnage de Sade est très proche de la philosophie du Max Stirner (voir Arnold
Beise 1999).
1965 (Hollande): Roel van Duyn publie un article sur « Marquis de Sade en Max Stirner »
(« Marquis de Sade et Max Stirner ») dans le journal « Provo ». Une autre version de cet
article a été publié dans le numéro spécial sur Sade de « Der Einzige » (« L'Unique ») de
l'Archiv Max Stirner à Leipzig.
1966 (France): Le biographe du Marquis de Sade, Jean-Jacques Brochier, évoque Stirner
dans la biographie « Sade ».
« Sade se relie donc directement au mouvement post-hegélien que l’on dirait volontiers
anarchiste de droite, qui fit son profit des découvertes hégeliennes sur la négativité
notamment, en abandonnant les conclusions de Hegel » (p. 85).
1968 (France): intervention de Jean-Jacques Brochier, « La Circularité de l’espace ».
« Il est bien évident que Sade n’a pas inventé la philosophie de l’esprit, qu’il n’a pas inventé
Stirner, Nietzsche ou Freud, mais il nous introduit à Stirner, Nietzsche et Freud, et il marque
la transition entre les philosophies post-cartésiennes du XVIIIe siècle et les philosophies de la
conscience de soi postérieures à la Révolution française. » (p. 171)
1971 (Etats Unis): Ihab Hassan cite Sade dans son livre « The dismemberment of Orpheus »
(« Le démembrement d'Orphée ») et en fait un précurseur de Stirner et Bakounine.
1973 (Allemagne): Dans la monographie de l’anarchisme « Unter der schwarzen Fahne.
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Gestalten und Aktionen des Anarchismus » (« Sur le drapeau noir. Protagonistes et actions de
l'anarchisme ») l’auteur Justus F. Wittkop compare Sade et Stirner à travers l'idée de la
négation de la moralité.
1974 (Autriche): L’écrivain autrichien Albert Drach a construit une relation entre Sade,
Stirner et Nietsche autour la critique du contrat social dans sa biographie « In Sachen Sade »
(« A cause de Sade »).
1980 (Italie): Alberto Signorini publie sa thèse doctorale « Sade, Stirner, Nietzsche: La
communicazione impossible » (« Sade, Stirner et Nietzsche : la communication impossible »).
1982 (Allemagne): Le pédagogue Michael Winkler a mentionné Sade dans le contexte de
l’anti pédagogie en relation avec Stirner in « Stichworte der Antipädagogik » (« mots repère
de l’anti pédagogie »).
1983 (Allemagne): Frank Benseler fait référence à Sade et Stirner dans la postface à
l'anthologie du Marquis « Der Henker und sein Opfer » (« Le bourreau et sa victime »).
1989 (France): L’éditeur Jean-Jacques Pauvert, responsable de la publication en 1960 de
« L’Unique et sa propriété », compare Sade et Stirner dans le deuxième tome de « Sade
Vivant ».
« Quelles opinions, c'est, à part l'athéisme, ce que cette scandaleuse façon, de penser ne nous
livrera jamais vraiment, affirmant seulement sans relâche la vanité de toute conviction
arrêtée, l'ignominie de tout fanatisme comme de toute hypocrisie, et tournant constamment
vers nous le visage de l'individualisme le plus résolu la plus irréductible incarnation, avant la
lettre, de l'Unique de Stirner » (p. 250).
1992 (Japon): Masami Inagaki publie « De l’unique: Sade et Stirner » dans le journal
d’Aichi Gakuin University.
1995 (Espagne): Pere Joan i Tous a publié dans le recueil « El anarquismo espanol y sus
tradiciones culturales » (« L'anarchisme espagnol et ses traditions culturelles »), le texte
« Sade, Stirner, Nietzsche o la tradicion imposible del anarquismo espanol » (« Sade, Stirner
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et Nietzsche ou la tradition impossible de l'anarchisme espagnol »).
1997 (Allemagne): Beate Köhler fait un exposé à une conférence de criminologie. Elle parle
alors de « Serienmörder als autonome Einzige » (« Tueurs en série comme Uniques
autonomes ») et utilise l'anthropologie sadienne pour mieux comprendre Max Stirner.
2003 (Angleterre): Dans son article « Law versus Politics » (« Lois VS politique ») publié par
la New Left Review de Londres, l’ethnologue français Emanuel Terray cite Sade comme un
précurseur de Stirner.
2004 (Allemagne): Le texte de l’intervention de Beate Köhler (= Beate Kramer) est publié.
(Portugal): L’éditeur de la première traduction portugaise de Stirner, José Bragança de
Miranda, fait quelques références à Sade pour expliquer la philosophie de Stirner.
2005 (Allemagne): Le journal de l’Archiv Max Stirner (Max Stirner Archiv Leipzig) – « Der
Einzige » (« L'Unique ») – publie sous la direction de Maurice Schuhmann un numéro
spécial sur Sade.
(France): Dans son étude « Sade moraliste » Jean-Baptiste Jenagène Vilmer a mentionné
dans une note la relation entre Sade et Stirner. Il fait d'ailleurs référence à Emanuel Terray
(2003).
« Pour avoir une idée d’une lecture anarchiste de Sade, davantage que du soi-disant
anarchisme, on peut par exemple consulter E. Terray (2003) qui est très excessif et selon
lequel « Sade is in many aspects a precursor of Stirner » » (p. 438).
2007 (Allemagne): L’auteur Arne Hoffmann a mentionné Sade comme un précurseur de
Stirner dans son livre « In Leder gebunden. Der Sadomasochismus in der Weltliteratur »
(« Liens en cuir. Sadomasochisme dans la littérature mondiale »).
(Allemagne): Maurice Schuhmann publie son mémoire de master « Die Lust und die
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Freiheit. Marquis de Sade et Max Stirner » (« Le plaisir et la liberté. Le Marquis de Sade et
Max Stirner »).
2008 (Allemagne): Beate Kramer et Maurice Schuhmann publient leurs contributions au
colloque « Zur Aktualität der Philosophie Max Stirners » (« Sur l'actualité de la philosophie
de Max Stirner ») qui s'est tenu en 2006 dans le cadre du « Der Einzige. Jahrbuch der Max
Stirner Gesellschaft » (« L'Unique. L'annuaire de la Société Max Stirner »). Le titre de la
contribution de Kramer est « Kann ich wissen, ob das, was ich tun will, richtig ist? Stirner et
Sade zur Aporie vernünftigen Handelns und Denkens » (« Puis-je savoir si la chose que je
voudrais faire est bien? Stirner et Sade concernant l'aporie d'agir et le penser raisonnable »); le
titre de la contribution de Schuhmann est « Philosophische Provokateure: Marquis de Sade
und Max Stirner » (« Provocateurs philosophiques: le Marquis de Sade et Max Stirner »).
2011 (Allemagne): Maurice Schuhmann publie sa thèse doctorale « Radikale Individualität.
Die Konzeptionen von Marquis de Sade, Max Stirner und Friedrich Nietzsche »
(« Individualité radicale. Les conceptions du Marquis de Sade, Max Stirner et Friedrich
Nietzsche »).
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Littérature :
Adorno (Théodore) et Horkheimer (Max), La dialectique de la Raison. Fragments philosophiques, Paris,
Gallimard, 1974.
Armand (Emile), Libertinage et prostitution (les grandes prostituées et les fameux libertins). L'influence du fait
sexuel sur la vie politique et sociale de l'homme, Paris, Editions Prima, 1931.
Beauvoir (Simone de), « Faut-il brûler Sade ? », in Beauvoir (Simonede) , Privilèges, Paris, Gallimard, 1955.
Beilharz (Alexandra), Die Decadence und Sade. Untersuchungen zu den erzählenden Texten des französischen
Fin de Siècle, Stuttgart, M & P, 1995 (Thèse doctorale, Freie Universität Berlin, 1995).
Beise (Arnold), 'Stirner, Rousseau und Marx. Staatstheoretische Diskurse im dramatischen Werk von Peter
Weiss', in « Peter Weiss Jahrbuch für Literatur, Kunst und Politik im 20. Jahrhundert », Band 8, herausgegeben
von (Michael) Hofmann, (Martin) Rector et (Jochen) Vogt in Verbindung mit der Internationalen Peter Weiss
Gesellschaft, St. Ingbert, Röhring Universitätsverlag, p. 97-113.
Benseler (Frank), 'Nachwort', in « Sade, Der Henker und sein Opfer. Texte der Unterdrückung », herausgegeben
und eingeleitet von Dieter Hoffmann , Darmstadt, Luchterhand Verlag, 1983, p. 211-238.
Bloch (Iwan) (= Eugen Dühren), Le Marquis de Sade et son temps, Genève, Slatkine Reprints, 1970.)
Bragança de Miranda (José), « Stirner, o passageiro clandestino da historia », in Stirner (Max), O Unico e a sua
propiedade, Lisbonne, Antígona, 2004.
Brochier (Jean-Jacques), Sade, Paris, Editions Universitaires, 1966.
Brochier (Jean-Jacques), « La Circularité de l’espace », in Centre Aixois d’études et de recherches sur le dixhuitième siècle, Le Marquis de Sade, Paris, Colin, 1968, p. 171-188.
Drach (Albert), In Sachen de Sade, Düsseldorf, Classen, 1964.
Hassan (Ihab), The Dismemberment of Orpheus. Toward a postmodern literature, Oxford, University Press New
York/ Oxford, 1971.
Hermans (Willem Frederik), « Das sadistische Universum », in Schreibheft 59, Essen (15), 2002, p. 73-82.
Hoffmann (Arne) In Leder gebunden. Der Sadomasochismus in der Weltliteratur, Diedorf, Ubooks, 2007.
Inagaki (Masami), « De l’Unique: Sade et Stirner », in The Journal of Aichi Gakuin University. Humanity and
Sciences, vol. 40, n° 2, 1992, p. 31-52.
Joan i Tous (Pere), « Sade, Stirner y Nietzsche o la tradición imposible del anarquismo español », in Hofmann
(Bert), Joan i Tous (Pere) et Tietz (Manfred) (dir.), El anarquismo español y sus tradiciones culturales,
Vervuert/Iberoamericana, Frankfurt / M. et Madrid, 2005, p. 163-175.
Köhler (Beate), Serienmörder als autonome Einzige [Manuscrit inédit].
Kramer (Beate), « Kann ich wissen, ob das, was tun will, richtig ist? Stirner und Sade zur Aporie vernünftigen
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Philosophie Max Stirners. Seine Impulse für eine interdisziplinäre Diskussion der kritisch-krisischen
Grundbefindlichkeit des Menschen, herausgegeben von Bernd Kast und Geert-Lueke Lueken, Leipzig, Verlag
Max Stirner Archiv Leipzig / edition unica, 2008, 118-140.
Kramer (Beate) (= Beate Köhler), « Serienmörder als autonome Einzige », in Robertz (Frank J.) et Thomas
(Alexandra) (dir.), Serienmord. Kriminologische und kulturwissenschaftliche Skizzierungen eines
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ungeheuerlichen Phänomens, München, Belleville, 2004, p. 386-402.
Naumann (Uwe) et Töteberg (Michael) (dir.), Becher, Ulrich und Georg Grosz. Flaschenpost. Geschichte einer
Freundschaft, Basel, Lenos 1990.
Pauvert (Jean-Jacques), Sade vivant, tome 1, Paris, Laffont, 1986.
Sartre (Jean-Paul), Marxisme et Existentialisme. Controverse sur la dialectique, Paris, Plon, 1962.
Schuhmann (Maurice), « Der Vergleich von Marquis de Sade und Max Stirner. Eine Chronologie», in Der
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Schuhmann (Maurice), Die Lust und die Freiheit. Marquis de Sade und Max Stirner – Ihr Freiheitsbegriff im
Vergleich, Berlin, Karin Kramer Verlag, 2007.
Schuhmann (Maurice), « Philosophische Provokateure: Marquis de Sade und Max Stirner », in Der Einzige.
Jahrbuch der Max Stirner Gesellschaft, Tome 1: Zur Aktualität der Philosophie Max Stirners. Seine Impulse für
eine interdisziplinäre Diskussion der kritisch-krisischen Grundbefindlichkeit des Menschen, herausgegeben von
Bernd Kast und Geert-Lueke Lueken, Leipzig, Verlag Max Stirner Archiv Leipzig / edition unica, 2008, 141-157.
Schuhmann (Maurice), Radikale Individualität. Zur Aktualität der Konzepte von Marquis de Sade, Max Stirner
und Friedrich Nietzsche, Bielefeld, transcript Verlag, 2011 (Thèse doctorale, Freie Universität Berlin, 2010).
Signorini (Alberto), Sade, Stirner, Nietzsche: La comunicazione impossibile, Camerino, Jovene, 1980.
Terray (Emanuel), « Law versus politics », in New Left Review, Londres, juillet-août 2003, p. 71-91.
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Vilmer (Jean-Baptiste Jeangène), Sade moraliste, Genève, Droze, 2005.
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Wittkop (Justus F.), Unter der schwarzen Fahne. Gestalten und Aktionen des Anarchismus, Frankfurt / M. S.,
Fischer Verlag, 1973.
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L’auteur :
Maurice Schuhmann, né en 1978, a étudié les sciences politiques à la Freie Universität de
Berlin (Allemagne) et a écrit sa thèse doctorale sur les conceptions de l’individualité radicale
chez le Marquis de Sade, Max Stirner et Friedrich Nietzsche, publiée en 2011 aux éditions
transcript. Il habite aujourd'hui à Paris et enseigne les sciences politiques au campus francoallemand de Sciences Po Paris à Nancy. Il prépare actuellement une thèse d'habilitation sur la
réception de Jean-Jacques Rousseau par le Marquis de Sade.
Pour plus d'informations : www.m-schuhmann.de.vu.