Andromaque - Comédie de Genève

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DOSSIER DE PRESSE
Andromaque
DE
JEAN RACINE
MISE EN SCÈNE
DU
DECLAN DONNELLAN
18 A U 23 F É V R I E R 2008
lund i, m a rd i, vend redi, sam edi 20h
m e rc r ed i, jeu d i 1 9h
d im anche 17h
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Christine Ferrier
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Andromaque
DE JEAN RACINE
MISE EN SCÈNE : DECLAN DONNELLAN
SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES : NICK ORMEROD
lumière
chorégraphie
assistant à la mise en scène
Judith Greenwood
Jane Gibson
Michelangelo Marchese
Xavier Boiffier
Vincent de Bouard
Camille Cayol
Dominique Charpentier
Romain Cottard
Christophe Grégoire
Camille Japy
Sylvain Levitte
Anne Rotger
Oreste
Phoenix
Andromaque
Cephise
Pylade
Pyrrhus
Hermione
Astyanax
Cleone
Production : C.I.C.T / Théâtre des Bouffes du Nord
en coproduction avec le Théâtre du Nord (Lille)
avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
A propos d’Andromaque
La guerre de Troie a fini dans la honte. Après ce massacre horrible, même le retour des héros
tourne au désastre. La guerre finie, la nouvelle génération – fils et filles de pères et mères
légendaires – tous morts – est hantée par leur présence qui ne cesse d’envahir leur imagination.
Comment se mesurer à des figures aussi imposantes que celles d’Achille, de Clytemnestre,
d’Hector ou d’Hélène ?
Obsédés par eux-mêmes et par leurs parents, ils oublient complètement le petit Astyanax, fils
d’Hector et d’Andromaque.
Avec cette analyse aiguë, moderne, de la psyché humaine, Racine illustre parfaitement le vieil
adage : « Le cœur est le foyer de la trahison ».
Subversif, surprenant, Racine met à nu, avec une logique implacable, le répertoire de nos
déceptions de nous-mêmes. Avec son humour au fil du rasoir, il démontre que la vengeance n’est
que nostalgie et que la culpabilité fait de nous des irresponsables.
Declan Donnellan
Entretien avec Declan Donnellan
Propos recueillis par Jean-François Perrier
Jean-François Perrier. en 1700, trente ans après la première représentation d’Andromaque,
Charles Perrault écrit :
« Andromaque fit le même bruit à peu près que Le Cid lorsqu’il fut représenté pour la première
fois » 1 . Est-ce parce qu’il y a quelque chose de révolutionnaire dans ces pièces que vous les avez
montées successivement en anglais d’abord puis en français ?
Declan Donnellan. Je n’avais pas connaissance de cette pensée de Perrault, mais je la conçois
très bien puisque j’ai eu envie de les travailler parce que je les adore. Je suis même très fier
parce que quand je les ai présentées au public anglais c’était la première fois qu’elles ét aient
jouées en Angleterre, près de 350 ans après leur création en France. La raison essentielle de
cette absence de Corneille et de Racine sur les scènes britanniques tient sans doute à la
versification en alexandrin qui crée des problèm es de traduction quasi insolubles que nous avons
cependant essayé de résoudre lorsque j’ai monté Andromaque en 1985 et Le Cid en 1986.
J-F.P. Votre première découverte de Racine fut en langue anglaise ?
D.D. J’ai eu la chance découvrir Andromaque en français lorsque j’avais 16 ans. J’étais assez
précoce et ce fut une révélation quand le professeur nous a fait apprendre ce texte. J’ai
découvert que ce théâtre n’était pas un théâtre « intellectuel » mais qu’il fallait seulement
comprendre que l’alexandrin n’est qu’une enveloppe rigide à l’int érieur de laquelle tout est
possible. Derrière la perfection de la forme il y a le possible chaos du sens. La sensualité se
cache derrière cette forme, il faut la chercher. C’est un peu comme un maquillage derrière lequel
se trouve la vérité du visage. De même que l’on pourrait dire que l’architecture anglaise du XVIII°
siècle dans son rigorisme cache un grand désordre artistique on peut aussi penser que l’être
humain cache souvent derrière l’obsession d’un ordre rigoureux la profondeur de ses désordres.
1
Ch. Perrault – « Les hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle ». Tome II
J-F.P. C’est ce que vous cherchez à faire apparaître dans votre travail ?
D.D. Bien sûr car de même qu’il n’y a pas de nuit sans jour, de bonheur sans doute, de vie sans
mort, chaque personnage de la pièce a ces deux faces, cette ambivalence, ce dualisme, ces
possibilités d’être double. Avec Racine tout cela est ludique et c’est ce qui m’attire profondément
dans son œuvre où l’on est toujours au bord de l’explosion. Les personnages ont une animalité
extraordinaire, ils sont toujours proche de la vérité mais ils ne peuvent jamais dire « toute » la
vérité. La rage est contenue mais la rage est toujours présente.
J-F.P. Andromaque n’est-elle pas aussi une pièce où les héros sont les enfants de héros
historiques, presque mythologiques, dont l’ombre pl ane sur eux et sur leurs destins, des enfants
empêtrés dans une histoire qui les dépasse ?
D.D. Certainement car il y a deux générations qui s’affrontent. Je dis deux générations car
Astyanax le fils d’Hector, même très jeune, est de la génération d’Hermione ou de Pyrrhus. Ces
enfants de héros qui veulent se croire libres ne le sont pas. Quand Hermione en rage se compare
à sa mère, Hélène, qui a pu faire déclencher une guerre terrible qui a mobilisé tous les Grecs
alors qu’elle ne peut rien obtenir d’Oreste, elle se situe dans cette lignée, dans cet héritage qui
sert de référence absolue. Ils sont rattachés au passé et ils en mourront tous ou presque, sauf
Andromaque qui se projette dans le présent à cause de son fils qu’elle doit protéger.
J-F.P. Dans la pièce de Racine Hector et Astyanax sont des spectres, même si l’un est mort et
l’autre vivant. Avez-vous le désir de les faire apparaître sur le plateau ?
D.D. Pour moi le personnage le plus important, autour duquel tourne toute la pièce c’est
Astyanax. Donc je voudrais qu’il soit présent. Cet enf ant est vivant, très vivant dans la vie et la
tête des autres personnages de la tragédie, il est l’objet des marchandages, c’est un pion dont on
se sert, une sorte d’otage. Hector lui est dans le passé et il n’est qu’une référence historique.
J-F.P. Il y a un personnage qui pourrait apparaître comique c’est celui d’Oreste qui a chaque fois
qu’il pense les problèmes résolus doit déchanter. Cette dimension vous intéresse-t-elle ?
D.D. Oui à condition de ne jamais chercher le comique. Quand je monte Shakespeare où il y a
beaucoup d’humour noir je ne cherche jamais à provoquer le rire. Je préfère être honnête et
laisser le public rire s’il en a envie, ne pas rire s’il n’en a pas envie. C’est la vérité des
personnages qui importe et si le rire doit venir il vient mais je ne le recherche pas. Il faut mettre
le public dans une situation d’inconfort qui permette toutes les réactions possibles. Quand je dis
« inconfort » je pense aux surprises possibles que mon travail avec les acteurs peut proposer aux
spectateurs. Qu’ils soient surpris eux-mêmes de rire à un moment où ils ne s’y attendaient pas
parce que la vérité d’un personnage à ce moment précis devient comique. Dans toute tragédie il y
a de la comédie, de même que dans Feydeau il y a de la tragédie car l’adultère n’est pas qu’une
farce. La « Passion » du Christ est une tragédie mais lorsqu’elle s’est déroulée c’était pour faire
rire la foule qu’on a mis en scène cette parodie, avec accessoire comique comme la couronne
d’épines pour faire du Christ un roi de pacotille. Pour en revenir à Oreste je crois que dans la
jalousie on devient très vite obsédé d’abord par l’être aimé, bien sur, mais aussi très vite par le
rival potentiel qui se présente. Il y a toujours un double objet à la jalousie et Oreste se retrouve
tout à fait dans cette problématique.
J-F.P. Mais qu’est ce qui, d’après vous, rend un texte comme celui de Andromaque encore
nécessaire à faire entendre aujourd’hui ?
D.D.
J’oserai
dire
son
imperfection,
cette
imperfection
qui
consiste,
sous
un
dehors
d’homogénéité et de fluidité, à faire non seulement de chaque scène un moment d’improvisation,
d’interrogation et d’incertitude. Je suis fasciné par cette construction. Chaque vers change
quelque chose dans l’ordonnancement prévisible. On pénètre dans la pièce, dans ses tréfonds,
par à coups, par bifurcations permanentes. Pour les comédiens c’est un travail fantastique à
faire. Quand je monte Cymbeline de Shakespeare mon travail dramaturgique consiste à tenter de
rendre claire une succession incessante de scènes qui se jouent dans des lieux et avec des
personnages différents qui se mêlent, s’entrecroisent sans cesse. Ici avec Racine tout est
« clair », trop « clair » et donc il s’agit de faire surgir l’obscur. A la première lecture on pense
que tout est simple…mais plus on travaille plus on s’aperçoit que c’était une illusion de clarté. A
la première lecture la pièce semble nous dire : « regarde comme je suis facile à lire et à jouer…je
suis comme un étang à l’eau transparente ou l’on peut nager facilement… » mais c’est un terrible
mensonge car il y a de la vase au fond et si on la touche elle assombrit la transparence de l’eau.
Nous devons aller « au fond » pour trouver la vérité de la pièce et ne pas en rester à la
superficie. La pièce n’est pas ce qu’elle semble dire qu’elle est. Ce danger que nous ressentons
avec les comédiens en ce moment de répétitions , lorsque nous voulons aller au fond des choses,
il faut que le public le ressente à son tour. Je ne veux pas que chaque scène soit jouée et
prévisible dès son début, je ne veux pas que chaque personnage soit trop malin et sache déjà ce
qui va lui arriver dès le premier vers. Il faut travailler sans cesse pour découvrir au fur et à
mesure où va la scène.
J-F.P. Vous travaillez très régulièrement en Angleterre, en Russie et en France avec des
comédiens de cultures théâtrales très différentes. Est-ce que cela change votre travail ?
D.D. Le fait de travailler dans des pays différents avec des comédiens différents me permet de
dire avec certitude qu’il n’y a pas de pays à bons comédiens et de pays à mauvais
comédiens….Ma façon de travailler ne change pas en fonction des pays même si je suis conscient
que les systèmes de productions sont très différents. Ainsi en Angleterre on travaille sur une
durée de temps plus courte qu’en France donc les rapports sont plus brefs mais plus intenses. En
Russie les comédiens étaient considérés, dans l’ancien système soviétique comme des
privilégiés, de véritables stars, à l’égal des gr ands ingénieurs de l’industrie, alors qu’aujourd’hui
ce statut a changé et donc les façons de travailler. Mais moi, quel que soit le pays, je ne cherche
qu’à faire entendre ces textes superbes que j’ai la possibilité de travailler, à les creuser avec les
acteurs pour les mettre en valeur, pour les partager avec les spectateurs.
Repères biographiques
Declan Donnellan
Né en Angleterre de parents irlandais en 1953, il grandit à Londres et suit des études de lettres
et de droit au Queen’s College de Cambridge. Il est inscrit au barreau en 1978, puis forme avec
Nick Ormerod la compagnie Cheek by Jowl en 1981. Dans ce cadre, il a mis en scène plus de 25
spectacles qui ont été représentés sur les scènes du monde entier.
En 1989, il est nommé metteur en scène associé au Royal National Theatre de Londres. Il y dirige
Fuenteo venjuna de Lope de Vega, Sweeney Todd de Stephen Sondheim, Le Mandat de Nikolai
Erdman et les deux parties d’Angels in America de Tony Kushner. Pour la Royal Shakespeare
Company il met en scène L’École de la médisance, Le Roi Lear et Les Grandes espérances. Il
monte également Le Cid au festival d’Avignon, Falstaff à Salzbourg, le ballet Roméo et Juliette au
Bolchoï de Moscou et Le Conte d’hiver au Théâtre Maly de Saint-Pétersbourg. En 2000, il
rassemble une troupe de comédiens à Moscou sous l’égide du festival Tchekhov. Cette troupe a
interprété Boris Godounov, La Nuit des rois et Les Trois sœurs.
Il est l’auteur d’une pièce, Lady Betty, qui a été montée par Cheek by Jowl en 1989. Il a
également traduit, entre autres textes, On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset et
Antigone de Sophocle.
Declan Donnellan a reçu de nombreuses distinctions à Londres, Moscou, Paris ou New York, dont
trois Laurence Olivier Awards : Metteur en scène de l’année (1987), Meilleur metteur en scène
(1995) et un Olivier pour l’ensemble de son travail (1990). En 1992, il est nommé docteur honoris
causa par l’université de Warwick et est fait Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres, en 2004
en France.
D’abord publié en russe (2001), son livre L’Acteur et la Cible est ensuite paru en anglais, en
français, en espagnol et en italien. La deuxième édition anglaise est sortie en 2005.
Nick Ormerod
Après son diplôme d’avocat, Nick Ormerod suit des études de design à la Wimbledon School of
Art. Pour son premier travail au théâtre, il est assistant pendant un an au Lyceum d’Edinbourg. Il
rejoint alors l’équipe de Declan Donnellan sur divers spectacles au Royal Court avant de fonder
avec lui la compagnie Cheek by Jowl en 1981. Son approche de la scénographie, toute de
simplicité et de limpidité, caractérise la signature visuelle de la troupe.
« Le théâtre, c’est très pragmatique, dit-il. On aboutit à peu de choses en arrivant sur le plateau
avec des idées toutes faites. C’est le travail en commun qui vous fait avancer. Et chez Cheek by
Jowl, le travail est toujours collectif. »
En Russie, il a conçu l’espace scénique pour Le Conte d’hiver (Théâtre Maly), Roméo et Juliette
(Ballet du Bolchoï), Boris Godounov, La Nuit des rois et Les Trois sœurs.
Autres collaborations : Falstaff (Festival de Salzbourg), Grandeur et Décadence de la ville de
Mahoganny (English National Opera), Le Retour de Martin Guerre (Prince Edward Theatre),
Antigone (Old Vic Theatre), Quelque chose dans l’air (Savoy Theatre) et L’Ecole de la médisance
(RSC).
En 1992, Nick Ormerod a été nominé à l’Olivier Award du décorateur de l’année.
Mises en scène de Declan Donnellan et scénographie de Nick Ormerod avec la compagnie
Cheek by Jowl :
2007
2006
2004
2002
1998
1997
1995
1994
1993
1991
1990
1989
1988
1988
1987
1986
1985
1985
1985
1984
1983
1982
1981
Cymbeline de William Shakespeare
The Changeling de Thomas Middleton et William Rowley
Othello de William Shakespeare
Homebody / Kabul de Tony Kushner
Beaucoup de bruit pour rien de William Shakespeare
Out Cry de Tennessee Williams
La Duchesse d’Amalfi de John Webster
Comme il vous plaira et Mesure pour Mesure de William Shakespeare
On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset et The Blind Men de M. de Ghelderode
Comme il vous plaira de William Shakespeare
Hamlet de William Shakespeare et Sara de Gotthold Ephraim Lessing
Lady Betty de Declan Donnellan et Le médecin de son Bonheur de Pedro Calderòn
La Tempête de William Shakespeare et Philoctète de Sophocle
Tableau de famille d’Alexandre Ostrovsky
Macbeth de William Shakespeare
La Nuit des rois de William Shakespeare et Le Cid de Pierre Corneille
L’Homme à la mode de George Etherege
Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare
Andromaque de Jean Racine
Pericles, prince de Tyr de William Shakespeare
Vanity Fair de William Makepeace Thackeray
Othello de William Shakespeare
La Provinciale de William Wycherley
Avec d’autres compagnies :
2005-07 Les Trois Sœurs d’Anton Tchekhov
2005 Les Grandes espérances d’après Charles Dickens
2004 Le Mandat de Nikolai Erdman
2003 Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare
2003 Roméo et Juliette de Sergei Prokoviev avec le ballet Bolchoï, chorégraphie de Radu Poklitaru
2002 Le Roi Lear de William Shakespeare, Royal Shakespeare Company Academy
2001 Falstaff de Giuseppe Verdi, direction musicale de Claudio Abbado
2000 Boris Godounov d’Alexandre Pouchkine
1999 Hay Fever de Noel Coward
1999 Antigone de Sophocle
1999 The School for Scandal de Richard Brinsley Sheridan
1998 Le Cid de Pierre Corneille
1997 Le Conte d’hiver de William Shakespeare
1997 Martin Guerre comédie musicale d’Alain Boublil et Claude-Michel Schonberg, musique de
Claude-Michel Schonberg, paroles d’Edward Hardy et Stephen Clark
1989 et 1994 Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny de Kurt Weill et Bertolt Brecht
1993 Sweeney Todd de Stephen Sondheim
1993 Angels in America: Part Two – Perestroika de Tony Kushner
1992 Angels in America: Part One - Millennium Approaches de Tony Kushner
1991 Big Fish de Declan Donnellan
1990 Peer Gynt d’Henrik Ibsen
1989 Fuente Ovejuna de Lope de Vega
1988 Philoctète de Sophocle
1987 Macbeth de William Shakespeare
1986 Roméo et Juliette de William Shakespeare
1985 Un Bal masqué de Giuseppe Verdi
1985 Bent de Martin Sherman
Xavier Boiffier, Oreste
Xavier Boiffier suit d’abord les cours de l’atelier Sapaou à Montreuil puis les cours du StudioThéâtre d’Asnières, il fait ensuite partie de la promotion 2005 du Conservatoire National
Supérieur d’Art Dramatique (professeurs : Andrzej Seweryn, Nada Strancare et Daniel Mesguich).
Au cours de sa 3 è m e année, il joue dans Le Balcon ou à peu près de Jean Genet mis en scène par
Jean-Michel Rabeux, Le Chant du Cygne 2005 d’après Anton Tchekhov et Isabelle GammaBerman mis en scène par Mario Gonzalez, La Cerisaie d’Anton Tchekhov mis en scène par JeanPierre Lavaudant et dans Brecht/Eisler/Weil mis en scène par Julie Brochen et Françoise
Radeleux.
Au théâtre, il joue dans Le Songe d’Auguste Strindberg mis en scène par Jacques Osinski, La
Chèvre ou Qui est Sylvia d’Edward Albee mis en scène par Frédéric Bélier-Garcia et dans La Nuit
des Rois de William Shakespeare mis en scène par Andrzel Seweryn.
Au cinéma, il suit un stage à la FEMIS sous la direction de Philippe Grandrieux et joue dans Brice
de Nice de James Huth.
À la radio, il joue dans Peter Pan ou L’enfant qui ne voulait pas grandir de James Matthew Barrie
réalisé par Marguerite Gateau.
Camille Cayol, Andromaque
Camille Cayol suit une formation de comédienne de 1990 à 1994 au Conservatoire National
Supérieur d’Art Dramatique de Moscou (MKHAT) sous la direction d’Oleg Tabakov.
En Russie, elle est comédienne permanente au Théâtre d’Oleg Tabakov (Moscou) de 1994 à 2001.
Elle joue dans Biloxi-blues de Neil Simon, Une Histoire ordinaire d’Ivan Gontcharov et Le Toit
d’Alexandre Galine mis en scène par Oleg Tabakov. Elle collabore à plusieurs reprises avec A.
Marine (L’Idiot de Fiodor Dostoïevski et Nous autres d’Ievgueni Zamiatine) A. Gitinnkine (Les
Confessions de l’aventurier Félix Krull de Thomas Mann et Le Névrosé d’Alexandre Minchine) et
L. Rochkavanne (La Prière de Fernando Arrabal et Les Veilles de Bonaventura). Elle joue
également dans Chambre obscure de Vladimir Nabokov mis en scène par A. Kouznetzov et Le
Rêve prémonitoire de P. Gladiline dans une mise en scène de l’auteur.
En France, elle joue au cinéma dans Étoile violette d’Axelle Roppert, Longtemps après la dernière
note de Mario Fanfani, Jean-Jacques d’Axelle Roppert, Fantômes spectacle de danse d’Isabelle
Catalan, Mystification ou L’Histoire des portraits d’après Denis Diderot, de Sandrine Rinaldi et
L’Éclaireur de Dgibril Glissant. Au théâtre, elle joue dans L’Orage d’Alexandre Ostrovsky mis en
scène par Macha Makaieff (Laboratoires d’Aubervilliers), suit un atelier sur Philippe Minyana
dirigé par Elisabeth Chailloux au Théâtre des Quartiers d’Ivry et un atelier dirigé par Declan
Donnellan sur la vie quotidienne pendant la Guerre Froide au Théâtre de l’Odéon.
Romain Cottard, Pylade
Romain Cottard suit les formations de l’école du Studio Théâtre d’Asnières (dirigé par Jean-Louis
Martin-Barbaz et Hervé van der Meulen), les Cours Jean Périmony et l’atelier d’improvisation de
l’Université Paris IX.
Au théâtre, il collabore régulièrement comme comédien avec Jean-Louis Martin-Barbaz (Du rire
aux armes – cabaret, Le songe d'une nuit d’ét é de William Shakespeare et Lars Norén-Senèque),
et joue dans deux pièces qu’il a co-écrit avec Paul Jeanson (La Lament able Tragédie du cimetière
des éléphants et Banquet à Barbaville mis en scène par Igor Mendjisky). Il joue également dans
Le Mandat de Nicolaï Erdman mis en scène par Stéphane Douret, Cyrano de Bergerac d’Edmond
Rostand mis en scène par Denis Podalydès (Comédie Française), Les Brigands de Friedrisch
Schiller mis en scène par Paul Desvaux (Théâtre 71), La galanterie on l’emmerde mis en scèn e
par Yveline Hamon, Lieux uniques mis en scène par P. Simon et Hugo mis en scène par Chantal
Deruaz et Sylvain Creuzevault. Il joue également dans deux comédies musicales : Coups de
foudre et Maux d’amour et 3 histoires d’eux de G.Laurens et C.Robert mis en scène par JeanBaptiste Arnal.
Au cinéma, il joue dans plusieurs courts-métrages : Laisse tomber, elle est folle ! de J. Borestein,
Mon doux baby blues de A. Brétillard, Bulle et Une journée avec Marie court métrage de JC
Hervé.
Romain Cottard a aussi co-écrit avec M. Boursier-Wyler (Nuit, pièce Lithium) et a écrit le
scénario d’un court-métrage, Un café s’il vous plaît.
Il est également auteur, compositeur et interprète de chansons.
Christophe Grégoire, Pyrrhus
Son apprentissage du métier de comédien commence avec Sylvie Chenus, le Roy Hart
Théâtre, Françoise Cubler et le Théâtre de l'Opprimé ; Christophe Grégoire se concentre
d'abord sur les techniques de jeu, puis s'intéresse davantage aux questions
d'interprétation textuelle avec Radu Pensciulescu, Sylvain Maurice, Francine Bergé, Maud
Rayer, et Nicole Juy (entre autres). Enfin, après avoir acquis à Mantes-la-Jolie une
formation artistique, technique et administrative au travail de compagnie et de
programmation, Christophe Grégoire devient comédien tout en dispensant un
enseignement d'art dramatique dans des ateliers ou des classes A3. Au Théâtre du
Mantois, il explore tout d'abord le répertoire classique et contemporain (Tournier, Ruzante,
Molière, Pirandello...) sous la direction de Jean-Charles Lenoir et de René Albold. Depuis,
il a notamment travaillé avec Patrice Bigel, Patrick Verschueren, Michel Pierre, Kamel
Abdelli, Dominique Terrier, Hervé Lelardoux ou Paul Déveaux. Eric Lacascade l'engage
une première fois à l'occasion de sa mise en scène de La Mouette, de Tchekhov :
Christophe Grégoire y interprète le rôle de Treplev (Festival d'Avignon, 2000). Deux ans
plus tard, il retrouve Lacascade et Tchekhov, ainsi que le Festival, pour y jouer dans la
Cour d'Honneur le rôle-titre de Platonov, ainsi que dans Hedda Gabler de Ibsen aux côtés
de Isabelle Huppert, spectacle coproduit par La Comédie de Genève en 2005. On le
retrouvera sur la scène de la Comédie la saison suivante où il campera un volcanique
Gustav Gründgens dans Mephisto/rien qu’un acteur de Mathieu Bertholet, mis en scène par
Anne Bisang. En 2006 nouvelle rencontre avec Eric Lacascade dans Les Barbares de
Maxime Gorki, mis en scène par Éric Lacascade (festival d’Avignon 2006).
Camille Japy, Hermione
Camille Japy suit tout d’abord la formation de la Royal Academy of Dramatic Art de Londres et
joue dans Comme il vous plaira de William Shakespeare puis suit la formation du Conservatoire
National Supérieur d’Art Dramatique de 1991 à 1994 (professeurs : Philippe Adrien, Stuart Seide
et Catherine Hiegel).
Au théâtre, elle joue dans Un Cheval de Jean-Marie Besset mis en scène par Gilbert Desveaux,
Cinq Filles couleur pêche d’Alan Ball mis en scène par Yvon Marciano (Théâtre de l’Atelier),
Amphitryon de Molière mis en scène par Stuart Seide (Théâtre du Nord, Lille), Un Paysage sur la
tombe de et par Fanny Mentre (Festival d’Avignon 1993 et Théâtre de la Bastille), Chabada Bada
de Fanny Mentre mis en scène par Alain Militanti (CDN du Havre), L’Ordalie de et par Gildas Milin
(Théâtre de la Tempête), Nuit Blanche de et par Mama Keita, Ball-Trap de et par Xavier Durringer
et Grand-peur et misère du IIIème Reich de Bertholt Brecht mis en scène par Pierre Meyrand
(CDN de Limoges).
Au cinéma, elle joue dans plusieurs longs-métrages : Taken de Pierre Morel, Merci très bien
d’Emmanuel Cuau, La Vie d’artiste de Marc Fitoussi, Odette Toulemonde d’Eric-Emmanuel
Schmitt, Douches froides d’Antony Cordier, Le Coût de la vie de Philippe Le Guay, Toutes les
filles sont folles de Pascale Pouzadoux, Une affaire qui roule d’Eric Veniard, Plus Haut de Nicolas
Breviere, Electroménager de Sylvain Monod, Scène de crime de Frédéric Schoedoerffer, Le
Monde de Marty de Denis Bardiau, Les Fantômes de Louba de Martine Dugowson, Nos Vies
heureuses de Jacques Maillot, Choisis-toi un ami de Mama Keita et Chacun cherche son chat de
Cédric Klapisch.
Elle joue aussi dans des courts-métrages : L’Escalier de Frédéric Mermoud, Sachez chasser
d’Elsa Barrere et Marc Fitoussi, Et Alors ? de François Dupeyron, Les Jours Bleus d’Isabelle
Broue, Scènes de lit et La Petite Mort de François Ozon et Il y a des journées qui mériteraient
qu’on leur casse la gueule d’Alain Beigel ; et dans des téléfilms : Le réveillon des bonnes de
Michel Hassan, Fête de famille de Lorenzo Grabrieli, La Parenthèse interdite de David Delrieux ,
Retour de flamme de Diane Bertand, A travail égal de Marie Vermillard, L’impasse du cachalot
d’Elizabeth Rappeneau, Crime en série « Le Nettoyeur » de Patrick Dewolf, Divorce sans merci de
Thomas Vincent et La Vie en face de Laurent Dussaux.
Anne Rotger, Cleone
Anne Rotger débute sa carrière de comédienne en 1988 dans Le Vide était presque parfait,
création et mise en scène de Jean-Michel Rabeux et joue par la suite sous sa direction dans
L’Amie de leurs femmes de Luigi Pirandello, Le Travail du plâtre et Légèrement sanglant de JeanMichel Rabeux, Arlequin poli par l’amour de Marivaux et Le Sang des Atrides d’après Eschyle.
Elle joue également dans Electre de Hofmannsthal et La Fin de Casanova de Marina Tsvetaïeva
mis en scène par Anita Picchiarini, Villegiatura de Jean-Claude Bailly et Serge Valetti et Sur le vif
de et par Gilbert Tsaï, Les Acharnés de Mohamed Rouabhi mis en scène par Claire Lasne,
L’Ecole des femmes de Molière mis en scène par Alain Ollivier, Au but de Thomas Bernhard mis
en scène par Michel Raskine et Gaspard de Peter Handke mis en scène par Richard Brunel. Elle
est aussi l’auteur et l’interprète d’un solo intitulé Dynamo Crevette.
Vincent de Bouard, Phoenix
Vincent de Bouard suit la formation du Conservatoire municipal d’Art dramatique de Meudon et
suit les cours de Jacqueline Chabrier.
Au théâtre, il joue dans Trois années d’après Antón Tchekov mis en scène par Roger Grenier, Le
Regard de Murray Schisgal, A Pied de Slavomir Mrozek et Temps contre temps de Ronald
Harwood mis en scène par Laurent Terzieff, En Route d’après Hermann Hesse mis en scène par
Laurent Gutmann, Amadeus de Pierre Schaffer mis en scène par Léonard Cobiant, Nathan le sage
de Gotthold Ephraïm Lessind mis en scène par Alexandre Lang, Le Libertin d’Eric-Emmanuel
Schmitt mis en scène par Hervé Dubourjal, Hélène de Jean Andureau mis en scène par JeanLouis Thamin, Comme un rêve de et mis en scène par Sarah Sarrabezolles, Mensonge de Jean
Cocteau mis en scène par Sarah Sarrabezolles, Poil de Carotte de Jules Renard mis en scène par
Marcel Guignard, Richard II de William Shakespeare mis en scène par Yves Gasc, L’Oiseau bleu
de Maurice Maeterlinck mis en scène par Alfredo Arias et Chant pour une planète d’Étienne
Rebaudengo mis en scène par Jean Rougerie.
Au cinéma, il joue dans Irène d’Ivan Calberac, Tout va mâle de Laurent Bouhnik, Les Caprices
d’un fleuve de Bernard Giraudeau, Fortune express d’Olivier Schatsky, Oppressions de Jean
Cauchy et Chouans ! de Philippe de Brocca. Il joue dans deux courts-métrages, Baignade
interdite d’Olivier Pouteau et La Canne de Sarah Sarrabezolles.
À la télévision, il apparaît dans plusieurs séries télévisées (Equipe médicale d’urgence, P. J., La
Crim’, Les Cordier juge et flic) et joue dans des téléfilms ( Faites comme chez vous, Lucas Ferre,
Le Champs Dolent, Tout va bien dans le service, La Fortune de Gaspard, Les Vagabonds de la
Bastille et Un Comédien dans un jeu de quilles).
Dominique Charpentier, Cephise
Au théâtre, elle travaille à plusieurs reprises avec Jean-Marie Villegier (Siècle d’Or – hommage à
Caldéron, Les Innocents coupables de Brosse, La Magie sans magie de Lambert, La Troade de
Robert Garnier, La Colonie et L’Île des esclaves de Marivaux, Médée de Pierre Corneille, Le
Tartuffe de Molière), de Stuart Seide (Henri VI de William Shakespeare, Amphitryon de Molière),
de Philippe Berling (La Petite Catherine de Heilbronn d’H.Von Kleist, Au rêve de Gosse). Elle joue
également dans La Comédie des erreurs de William Shakespeare mis en scène par Jean-Luc
Revol, Les Filles de la Voix de Jean-Jacques Varoujean mis en scène par F. Frauenfelder, Hamlet
de William Shakespeare mis en scène par Laurent Azimioara, Une demande en mariage d’Antón
Tchekhov mis en scène par Ada d’Albon, Le jeu de l’envers d’Antonio Tabucchi mis en scène par
Daniel Zerki, La Poule noire de Manuel Rosenthal mis en scène par Jean-Philippe Puymartin,
Sans titre de Federico García Lorca mis en scène par Jean-Louis Hourdin, La Reine violente de
Maurice Pottecher mis en scène par Serge Valetti, Gilgames mis en scène par Yannis Kokkos,
Eclipse et La Part des anges de et par Christian Caro, L’I llusion comique de Pierre Corneille mis
en scène par Eric Vigner, Penthésilée d’Heinrich Von Kleist mis en scène par Julie Brochen,
L’Adulateur de Carlo Goldoni mis en scène par Jean-Claude Berutti, Le Sel de la terre mis en
scène par Guy-Pierre Couleau, Beaucoup de bruit pour rien de William Shakespeare mis en scène
par Laurent Laffargue et Getting attention de Martin Crimp mis en scène par Christophe Rauck.
Au cinema, elle joue dans Quelques jours avec moi de Claude Sautet, Roselyne et les lions de
Jean-Jacques Beneix, La Nouvelle Eve de Catherine Corsini, Fais-moi des vacances de Didier
Bivel, Le Coût de la vie, Du jour au lendemain de Philippe Le Guay et Le Convoyeur de Nicolas
Boukhrief.
À la télévision, on a pu la voir dans Destins sans frontières, Navarro, Innocent, Un Homme en
colère, Marie Humbert, Paris Enquêtes criminelles.
Sylvain Levitte, Astyanax
Sylvain Levitte choisit l’option théâtre au Lycée Richelieu et suit parallèlement les cours l’AvantScène à Rueil-Malmaison, puis ceux du Studio Théâtre d’Asnières-sur-Seine dirigé par Jean-Louis
Martin-Barbaz.
Au théâtre, il joue dans Des Cornichons au chocolat d’après Philippe Labro et
Le Naufrage d’Eric Westphal mis en scène par Nicolas Arnstam (Avant-Scène Théâtre puis
Théâtre André Malraux), Poisson Rouge de et mis en scène par Alice Boucherit et Nicolas
Arnstad, Hygiène de l’assassin d’après Amélie Nothomb mis en scène par Alice Boucherit et Le
Cadavre vivant de Léon Tostoï mis en scène par Julie Brochen (Théâtre de l’Aquarium). Il joue
également dans Le Criii, court-métrage de Laurent Caujat.
Choriste puis soliste à la maîtrise des Hauts-de-Seine, il fait partie du chœur d’Enfants de l’Opéra
National de Paris et participe aux chœurs de Carmen de George Bizet et de La Tosca de Giacomo
Pucini à l'Opéra Bastille.
En tant que soliste, il chante dans La Flûte Enchantée de Mozart dans une mise en scène de
Claude Santelli, puis dans une mise en scène de Bernard Brocca et dans La Petite Renarde
Rusée de Leoš Janáček mis en scène par Julie Brochen créé au festival d’Aix-en-Provence en
2002.
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