INVENTAIRE DES MARES EN LANGUEDOC-ROUSSILLON SEPTEMBRE 2006 FEOGA INVENTAIRE DES MARES EN LANGUEDOC-ROUSSILLON ACTION DE CONNAISSANCE, DE PROTECTION ET DE GESTION INTRODUCTION P.3 1. METHODOLOGIE D’INVENTAIRE P.4 VOLET A : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE P.4 VOLET B : METHODES DE RECUEIL DES DONNEES D’INVENTAIRE P.4 B.1. B.2. B.3. B.4. INVENTAIRE EXHAUSTIF SUR CARTES IGN EXPLOITATION DES FICHES ZNIEFF EXPLOITATION DE LA BASE DE DONNEES DE L’EPHE APPEL A CONTRIBUTION P.4 P.5 P.5 P.5 VOLET C : PROSPECTIONS DE TERRAIN DANS DES ZONES CHOISIES P.6 C.1. CHOIX DES CARRES ECHANTILLONS C.2. CARTOGRAPHIE PAR PHOTO-INTERPRETATION C.3. LES PROSPECTIONS DE TERRAIN C.4. LA FICHE MARE P.6 P.7 P.7 P.8 VOLET D : SELECTION DE MARES ECHANTILLONS A PROSPECTER FINEMENT P.9 D.1. HIERARCHISATION DES MARES D.2. CARACTERISATION DE L’ETAT BIOLOGIQUE DES MARES P.9 P.9 VOLET E : DESCRIPTION DES MARES ET BASE DE DONNEES P.10 2. RESULTATS D’INVENTAIRE P.12 VOLET A : INVENTAIRE BIBLIOGRAPHIQUE P.12 VOLET B : INVENTAIRE CARTOGRAPHIQUE P.13 B.1. INVENTAIRE EXHAUSTIF DES SCAN 25 B.2. EXPLOITATION DES FICHES ZNIEFF B.3. CROISEMENT DES BDD EPHE/INVENTAIRE MARE P.12 P.13 P.13 1 VOLET C : PROSPECTIONS DE TERRAIN P.14 C.1. CARRES ECHANTILLONS CHOISIS C.2. RESULTATS DES PROSPECTIONS DE TERRAIN P.14 P.15 C.2.1. Sur les carrés échantillons C.2.2. Sur la région P. 15 P. 22 VOLET D : ANALYSE DES DONNES DE L’INVENTAIRE P.24 D.1. TYPOLOGIE DES MARES D.2. DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE DES MARES P.24 P.25 VOLET E : LES MARES ECHANTILLONS P.27 E.1. LES MARES ECHANTILLONS PAR DEPARTEMENT E.2. TYPOLOGIE DES MARES ECHANTILLONS P.27 P.33 VOLET F : SELECTION DE SITES NECESSITANT UNE INTERVENTION URGENTE P.33 F.1. LES SITES RETENUS F.2. PROPOSITION D’ACTION ET BUDGETISATION P.33 P.34 VOLET G : ETUDE DE FAISABILITE POUR LA MISE EN PLACE D’UN RESEAU DE SURVEILLANCE DES MARES ECHANTILLONS ET D’UN OBSERVATOIRE REGIONAL DES MARES P.38 VOLET H : ATOUTS ET LIMITES DE L’INVENTAIRE P.39 H.1. DIMENSIONS DES CARRES ECHANTILLONS H.2. DEFINITION D’UNE MARE H.3. FICHE INVENTAIRE MARE H.4. FICHE MARE ECHANTILLON P.39 P.39 P.40 P.40 3. ACTIONS DE COMMUNICATION P.40 VOLET A : MAQUETTE DE PLAQUETTE DE SENSIBILISATION SUR LES MARES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON P.40 VOLET B : OPERATION « FREQUENCE GRENOUILLE » P.41 VOLET C : LES CHANTIERS EN FAVEUR DES MARES P.41 CONCLUSION P.42 BIBLIOGRAPHIE LISTE DES ANNEXES P.43 P.49 2 INTRODUCTION Disséminées dans la garrigue, installées au centre des villages ou alignées le long des routes, les mares constituent un des milieux les plus remarquables mais aussi les plus menacés du paysager méditerranéen. Principales composantes des zones humides continentales par leur nombre, elles présentent un intérêt environnemental fort en raison de leur richesse biologique et de la multitude des fonctions physiques et sociales qu’elles remplissent. Malgré leurs multiples fonctionnalités, elles sont restées, à cause de leur taille, très à l’écart du regain d’intérêt porté aux zones humides et demeurent encore très méconnues. La disparition des usages traditionnels et l’intensification des pratiques agricoles, qui conduisent à un abandon et à une artificialisation de ces milieux, sont admises comme étant les principales causes de la régression de 30 à 50 % des mares depuis 1950 (estimation du Ministère de l’Ecologie). Préciser leur contribution au patrimoine naturel régional, dégager la multitude des fonctions qu’elles remplissent et sensibiliser le public à ces milieux fragiles, apparaît donc indispensable à la mise en œuvre d’une politique de préservation concertée de ces petites zones humides. Dans cette optique, il est apparu urgent de faire l’inventaire des mares (y compris temporaires) de la région Languedoc-Roussillon et d’évaluer leur contribution au maintien de la diversité biologique. C’est une démarche qui est commune à plusieurs régions et qui a plusieurs objectifs : Contribuer à améliorer la connaissance des mares en Languedoc - Roussillon et de leur état de conservation ; Evaluer l’importance des transformations de cet écosystème en Languedoc – Roussillon en effectuant un diagnostic écologique de leur état ; Identifier les menaces et les grands enjeux de protection et de conservation, et en particulier déterminer l’importance des mares régionales dans la répartition et la pérennité de la flore inféodée et de certains groupes faunistiques ; Sensibiliser et communiquer sur l’intérêt écologique, hydrologique et paysager des mares ; Proposer des mesures de protection et de gestion de certaines mares en s’appuyant sur les résultats du LIFE « Mares Temporaires Méditerranéennes ». Le Conservatoire du L-R a donc pris l’initiative, en 2003, de lancer l’inventaire régional des mares. C’était une suite logique à un investissement important du CEN L-R sur la connaissance et la protection des mares ces dernières années, notamment à travers le Life « Mares temporaires méditerranéennes » sur l’Etang de Valliguières (30). Le CEN L-R est également opérateur de 3 DOCOB, en L-R, de sites qui abritent des mares temporaires (Fenouillèdes, Torremila et Plateau de Vendres). En 2004, le CEN L-R a principalement travaillé sur deux volets : l’acquisition de connaissances (recueil bibliographique, cartographique…) et la sensibilisation du public (fête des mares, fréquence grenouille). En 2005, il a lancé la phase de prospection de terrain et d’analyse du patrimoine des mares de la région, en étroite concertation avec les acteurs concernés. Cet inventaire prend fin en 2006 et les résultats sont présentés dans ce document. 3 1. METHODOLOGIE D’INVENTAIRE VOLET A : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE La bibliographie récoltée lors de la première phase de l’inventaire a d’abord permis d’ajuster le protocole d’inventaire à partir des méthodologies déjà utilisées dans d’autres régions. De nombreuses informations ont également permis l’élaboration de la fiche « inventaire mare ». Par ailleurs, les études, rapports et cartographies ont facilité le premier repérage des zones à prospecter dans les phases suivantes de l’inventaire. Les études antérieures ont été utilisées comme base de travail au repérage de mares sur fond IGN et ont pu dans certains cas orienter les prospections de terrain. Les études plus récentes ont été ajouté aux cartographies de l’inventaire et des fiches « inventaire mares » ont été saisis. Les relevés de mares déjà identifiées par le CEN L-R au cours d’autres programmes (mares à Marsilea dans les Pyrénées-Orientales, restauration de mares de l’Ile des Brotteaux dans le Gard, plateau de Vendres…) ont pu également être intégré dans la base de données. VOLET B : METHODES DE RECUEIL DES DONNEES D’INVENTAIRE DEFINITION Les mares prises en compte dans ce recensement sont des mares au sens large. Nous nous sommes basés sur la définition suivante (Sajaloli & Dutilleul, 2001) adoptée par le comité de pilotage du PNRZH (Programme National de Recherche sur les Zones Humides) en 1997 : “ La mare est une étendue d’eau à renouvellement généralement limité, de taille variable pouvant atteindre un maximum de 5000 mètres carré. Sa faible profondeur qui peut atteindre environ deux mètres, permet à toutes les couches d’eau d’être sous l’action du rayonnement solaire, ainsi qu’aux plantes de s’enraciner sur tout le fond. De formation naturelle ou anthropique, elle se trouve dans des dépressions imperméables, en contexte rural, périurbain voire urbain. Alimentée par les eaux pluviales et parfois phréatiques, elle peut être associée à un système de fossés qui y pénètrent et en ressortent ; elle exerce alors un rôle tampon au ruissellement. Elle peut être sensible aux variations météorologiques et climatiques, et ainsi être temporaire. La mare constitue un écosystème au fonctionnement complexe, ouvert sur les écosystèmes voisins, qui présente à la fois une forte variabilité biologique et hydrologique interannuelles. Elle possède un fort potentiel biologique et une forte productivité potentielle.” La méthode d’inventaire choisie est celle développée en Poitou-Charentes par les associations de protection de la nature, qui a fait ses preuves par rapport aux objectifs fixés. La première étape consiste en l’analyse exhaustive des cartes IGN des départements. B.1. INVENTAIRE EXHAUSTIF SUR CARTES IGN L’analyse des cartes IGN pour chaque département, a été réalisée à partir de quadrat correspondant au 16ème de cartes IGN au 1/25 000 (soit environ 92 cartes). Chacun de ces 4 scan 25 (10 km de coté) est divisé en 16 carrés de prospections de 2.5 km de coté. Soit un total de 4236 carrés à prospecter pour les départements littoraux. Pour la Lozère, la prospection des carrés (912 au total) a été réalisée par le Conservatoire Départemental des Sites Lozériens (CDSL). Chacune de ces divisions est prospectée à l'écran à une échelle de 1 cm pour 100 mètres. Les mares sont numérisées à une échelle de 1 cm pour 50 mètres, mais la précision de la numérisation est toute relative sur de telles surfaces (un pixel a une largeur de 2.5 m). Les mares de formes circulaires ou ovales sont représentées dans le SIG par des cercles ou des ellipses. Les mares de forme plus complexe sont représentées par des polygones. Pour chaque mare cartographiée, les coordonnées du centre, le toponyme ainsi que le lien éventuel avec la BD Carthage (hydrologie) sont répertoriés. B.2. EXPLOITATION DES FICHES ZNIEFF Une recherche des ZNIEFF mentionnant des mares a été réalisée à partir de la base de données comprenant l’ensemble des fiches ZNIEFF 1ère génération. Des requêtes, avec comme motif « mare » ont été réalisées, sous le logiciel Access, sur les champs suivants : « critères de délimitation », « richesse patrimoniale » et « description de la zone » des fiches ZNIEFF. B.3. EXPLOITATION DE LA BASE DE DONNEES EPHE L’analyse de la base de données réalisée par l’EPHE sur les Reptiles et Amphibiens aurait pu faciliter la recherche de mares sur le terrain par le biais de la localisation des espèces liées à ces milieux. Or la base de données Reptiles / Amphibiens (en cours de validation) n’ayant pas été fournie au CEN L-R, cette exploitation n’a pu être réalisée. Cependant, parmi les structures participants à l’inventaire, certaines ont eu accès à ces données et ainsi pu rechercher de potentielles mares sur le terrain à partir de la localisation de certains amphibiens. B.4. APPEL A CONTRIBUTION AUPRES DES ASSOCIATIONS LOCALES ET DES MAIRIES Afin de recueillir un maximum de connaissances de terrain, le CEN L-R a souhaité mobiliser localement les compétences de structures partenaires. Ces structures se sont engagées auprès du CEN par le biais d’une convention (voir modèle en annexe 1), pour la réalisation d’actions précises. Le CEN L-R dans cet inventaire a assuré la coordination générale. Deux partenaires ont été identifiés par département pour réaliser les actions suivantes : - Recueil et centralisation des fiches « inventaire mares », - Analyse des données (typologie des mares, diagnostic écologique), - Sélection et prospections fines de mares, - Propositions d’actions de gestion sur 1 à 3 sites, - Organisation de sortie découverte de la faune et de la flore des mares. L’inventaire s’est appuyé en partie sur la mobilisation des réseaux de bénévoles des associations locales. Les associations mobilisées dans le cadre de l’inventaire sont : - Pour les Pyrénées-Orientales : - le Groupe Ornithologique du Roussillon (GOR), 5 - - l’Office Pour les Insectes et leur Environnement du L-R (OPIE LR) Pour l’Aude : - la Ligue de Protection des Oiseaux de l’Aude (LPO Aude) - la Fédération Aude Claire Pour l’Hérault : - l’association Caracol - les Ecologistes de l’Euzière, Pour le Gard : - le Centre Ornithologique du Gard (COGard) - l’Association Méandre Pour la Lozère : - le Conservatoire des Sites Lozériens (CDSL) - l’Association Lozérienne pour l’Etude et la Protection de l’Environnement (ALEPE). Le CEN L-R et les structures relais ont lancé un appel à connaissance (annexe 2), auquel a été jointe la fiche "inventaire", à toutes les structures (associations, communes…) et membres individuels qui seraient susceptibles de lui fournir des informations concernant les mares de la région. De nombreux bénévoles ont souhaité participer à l’inventaire et faire remonter les connaissances qu’ils avaient sur les mares. Toutes ces informations, basées sur le remplissage des fiches inventaires sont saisies dans la base de données mares et cartographiées sous Mapinfo. Les résultats présentés ici identifient des mares situées sur l’ensemble de la région. Au total, ce sont environ 150 fiches inventaire qui ont été renvoyées aux structures par des bénévoles. Ils s’agit le plus souvent de mares connues précédemment par les bénévoles et présentant un intérêt aux niveaux faunistique et/ou floristique. Elles fournissent des données faunistiques ou/et floristiques qui pourront être suivies dans le temps par ces mêmes réseaux de bénévoles. A contrario, l’appel à contribution lancé auprès des communes abritant de fortes potentialités de mare, n’a donné aucun résultat. Une campagne de sensibilisation auprès de ces communes sera menée afin de les informer du résultat de l’inventaire. VOLET C : PROSPECTION DE TERRAIN DANS DES ZONES CHOISIES C.1. CHOIX DES CARRES ECHANTILLONS Afin de vérifier la validité du comptage réalisé sur les fonds IGN et de mettre en place une prospection de terrain cohérente, nous avons choisi des zones échantillons réparties sur l’ensemble de la région. C’est sur ces carrés échantillons qu’une prospection exhaustive a été menée sur la base des informations du 1/ 25 000 mais aussi auprès de toute personne susceptible de fournir des renseignements sur des mares non visibles. 8 carrés de prospections ont été définis par département. La localisation de ces zones expérimentales a été assurée par le CEN en collaboration avec les partenaires locaux. Ces carrés échantillons correspondent à des quarts de cartes IGN au 1/25 000 (soit des carrés d’environ 6-7 km de côté). Ils ont été choisis en fonction de la densité de mares repérées, des milieux présents, de la proximité de bénévoles et des connaissances de terrain des structures 6 partenaires. Le détail des milieux prospectés est donné ci-dessous par département et est assez représentatif de chaque type de milieux présents dans les départements. C.2. CARTOGRAPHIE PAR PHOTOINTERPRETATION SUR LES CARRES ECHANTILLONS Afin de faciliter le travail de prospection de terrain par les structures relais et d’être le plus exhaustif possible dans les mares prospectées, il a été réalisé en complément la photointerprétation des zones échantillonnées. Ce repérage supplémentaire permet également de valider l’existence des mares inventoriées sur les cartes IGN, sur le terrain. L'analyse de photos aériennes couleurs permet un repérage des mares de par leur forme et leur couleur. Ces informations sont d’autant plus intéressantes que les photos de la région sont assez récentes (2001 et 2002 selon les départements) et permettent ainsi d’obtenir une information plus actualisée que celle des scan 25. Quelques limites à la méthode de photo-interprétation peuvent également être soulevées : • Lors d’une prise de vue en été, la mare peut être à sec et ne pas apparaître sur la photo comme une zone humide (nuance de couleur gris bleu), • Lors d’une prise de vue au printemps ou à l’automne, les mares peuvent également être masquées par le couvert végétal, • Grande variabilité des couleurs d’apparence de la mare selon son niveau d’eau : on passe du blanc lorsque la mare est à sec au gris bleu pour une mare en eau, en passant par le vert pour les zones à forte densité en végétation aquatique, • Les mares de taille réduite ne peuvent être localisées à partir des photos en raison de la pixellisation trop importante, passé un certain seuil de zoom, • Le relief engendre l’apparition d’ombres sur les versants opposés qui empêchent toute localisation de mares sur ces secteurs. Cette méthodologie représente quand même une source d’information importante et se révèle être également une bonne base de travail en préalable au repérage de terrain. C.3. LES PROSPECTIONS DE TERRAIN Une fois le choix des carrés échantillons réalisé, l’inventaire exhaustif sur ces zones a pu commencer. Le CEN LR a fourni la localisation des mares sur fond IGN et photos aériennes à chaque structure relais afin de servir de base au travail de terrain. Sur ces carrés échantillons, le but est de réaliser un inventaire des mares le plus exhaustif possible pour : - comparer les résultats avec ceux obtenus à partir de l’inventaire sur scan 25 de l’IGN et photos aériennes, - compléter les résultats, - faire un état des lieux de la présence des mares sur la région. Déroulement : L’objectif de cette première phase de terrain était de mobiliser les réseaux de bénévoles des structures relais afin de rassembler un maximum de connaissances et de faciliter ainsi le repérage des mares. L’investigation de terrain a été menée différemment selon les structures relais et le détail est présenté ci-dessous. 7 Pour cet inventaire, les propriétaires n’ont pas été contactés, sauf hasard, lors de rencontres sur le terrain, ou pour demander l’autorisation si la mare est située près d’une habitation. Une prise de contact pourra être amorcée avec les propriétaires des mares qui seront choisies pour une étude plus approfondie. OPIE LR - Mobilisation du réseaux de bénévoles avec vérification systématique des points d’eau référencés dans les carrés échantillons et recherche de mares non référencées. - Remplissage de la fiche mare et précision sur la nature du point d’eau. COGARD ET GOR - Appel à participation de leurs adhérents par le biais de leur feuille de liaison. - Réalisation des prospections sur certains carrés par des stagiaires. - Interrogation de la base Reptiles/Amphibiens de l’EPHE afin de localiser des mares par la présence d’espèces. MEANDRE - Prospection des mares relevées sur les fonds cartographiques. - Consultation de personnes sur le terrain AUDE CLAIRE - Mobilisation du réseau de bénévoles par courrier et information dans la lettre de liaison, le site internet et la presse locale. - Vérification des points d’eau référencés dans les carrés échantillons. - Remplissage de la fiche mare non systématique. - Interrogation de la base Reptiles/Amphibiens de l’EPHE afin de localiser des mares par la présence d’espèces. LPO AUDE - Mobilisation du réseaux de bénévoles avec vérification systématique des points d’eau référencés dans les carrés échantillons et recherche de mares non référencées. - Remplissage de la fiche mare. LES ECOLOGISTES DE L’EUZIERE - Inventaire systématique des petits points d’eau. - Recueil de témoignages de leurs adhérents. La pression de prospections différentes selon les structures engagées a entraîné des disparités dans les résultats obtenus. C.4. LA FICHE INVENTAIRE MARE Le CEN L-R a élaboré une fiche "inventaire des mares" (annexe 3) pour permettre le recueil des informations importantes de manière homogène sur l'ensemble du territoire étudié. Pour la réalisation, le conservatoire s'est inspiré de fiches déjà existantes, créées lors d'inventaires régionaux. Cependant, de nombreuses modifications ont été apportées de manière à adapter la fiche au contexte local. La fiche "inventaire des mares" comporte plusieurs rubriques : 8 • Les renseignements généraux, qui permettent de situer géographiquement la mare et d'identifier l'auteur de la fiche, • Les caractéristiques de la mare : dimension, typologie, nature, menaces, fonctions… • Les facteurs écologiques informant notamment sur les milieux environnants, • Les interventions récentes et les propositions, • Les observations naturalistes : végétation (des illustrations ont été ajoutées de manière à faciliter l'identification des principales espèces), amphibiens et invertébrés, • Remarques, permettant à l'auteur d'ajouter des informations complémentaires. Il est demandé aux auteurs des fiches de joindre, si possible, un fond de carte IGN, localisant la mare décrite. VOLET D : SELECTION DE MARES ECHANTILLONS A PROSPECTER FINEMENT D.1. HIERARCHISATION DES MARES Il n’a pas été défini de méthodologie de hiérarchisation des mares en raison de la diversité des contextes départementaux ainsi que de la disparité des résultats selon les prospecteurs. La hiérarchisation des mares s’est faite à l’appréciation des structures relais, en fonction de leur connaissance de terrain et des enjeux (richesse patrimoniale, menaces) présents sur la mare. Les critères les plus courants sont les suivants : - Intérêt patrimonial fort : Amphibiens, Cistude d’Europe, Flore - Intérêt « hydrologique » : Point d’eau, diversité des milieux - Menaces : Pollutions diverses, surpiétinement, urbanisation, décharge, comblement - Propriétaires favorables à une gestion ou à des interventions adaptées - Maintien du patrimoine bâti et des usages traditionnels. A partir de la connaissance et de l’analyse de ces informations, 46 mares ont pu être mis en évidence et ont faits l’objet de prospections plus fines. D.2. CARACTERISATION DE L’ETAT BIOLOGIQUE DES MARES Afin de mieux caractériser l’état biologique des mares du Languedoc-Roussillon et de connaître leur contribution au patrimoine naturel régional, il a été établi des protocoles de prospections fines sur les mares échantillons sélectionnées. Ces prospections menées par les partenaires relais concernent les amphibiens, les odonates et la flore et ont permis d’établir un diagnostic fonctionnel des sites échantillonnés et ont ainsi facilité la mise en évidence de sites nécessitant une intervention urgente. Ces investigations contribuent à la détermination de l’importance des mares dans la pérennité de la flore et de la faune inféodées à ces milieux. Pour faciliter les investigations de terrain, le CEN L-R a réalisé des protocoles d’inventaires communs (annexe 4) afin d’obtenir des résultats homogènes de la part de ses partenaires. Cette fiche a été réalisée à partir de protocole d’inventaire existants et notamment des protocoles de suivi utilisés dans le cadre du Programme Loire Nature et dans les Réserves Naturelles (cf.bibliographie). Des planches supplémentaires ont été ajoutées par le CEN L-R à la fiche «inventaire mare » utilisée pour les carrés échantillons afin de compléter les informations de terrain nécessaires à 9 l’élaboration du diagnostic des mares. Cette fiche (annexe 5) est le support des investigations de terrain mais ne se veut pas exhaustive et reste modulable en fonction des appréciations de chacun (ajout de commentaires, de caractéristiques, remarques…). • • • Planche 1 : La mare et son environnement : Informations complémentaires et précision à apporter par rapport à la fiche initiale. Afin d’identifier les impacts éventuels de l’environnement de la mare sur le milieu et les espèces qu’il abrite, il a été décidé de réaliser une cartographie schématique de l’occupation du sol sur un périmètre prédéfini de 100 m autour de la mare. Pour ce faire, une zone tampon circulaire sera cartographiée autour du site au préalable des prospections Planche 2 : Etude de la végétation : Il est proposé de recenser la flore et les habitats naturels présents sur les mares, tant pour leur rôle de descripteur du fonctionnement des milieux que pour leur intérêt patrimonial. La liste des espèces végétales et des habitats présents sur le site constituent le minimum pour caractériser la végétation et percevoir ses éventuelles tendances évolutives. Planche 3 : Inventaire des amphibiens et liste des espèces d’Odonates déterminantes pour la désignation des ZNIEFF et potentiellement présentes sur le milieu. L’objectif des prospections d’amphibiens est d’évaluer la richesse spécifique du milieu par la réalisation d’un inventaire qualitatif. VOLET E : DESCRIPTION DES MARES ET BASE DE DONNEES L’analyse des besoins en terme de structuration des données a abouti à la mise en place d’un système d’information géographique et d’une base de données permettant le stockage et le traitement d’informations relatives : aux différentes méthodes d’inventaires utilisées (d’après cartes, photos aériennes, cadastre, sources bibliographiques, observations de terrain, …) ; au recensement de l’ensemble des ressources bibliographiques concernant l’étude, la protection et la gestion des mares, adaptées au contexte régional ; à la description des mares (caractéristiques géographiques, physiques, biologiques ; usages…) ; à leur gestion (suivis scientifiques ; annuaire des actions régionales en faveur des mares ; annuaire des intervenants, …). Cette base de données est alimentée par les fiches fournies par les structures relais et les bénévoles. Elle est complétée par le CEN L-R pour les quatre départements littoraux et par le CDSL pour le département de la Lozère. Les informations concernant les reptiles et amphibiens pouvant être saisies dans la base de données Mares sont fournies à l’EPHE afin d’alimenter leur base de données Reptiles / Amphibiens. Une adaptation de la fiche mare a été réalisé à cette fin afin de faciliter la cohérence des informations fournies. Le schéma relationnel de la base de données mares est fourni est annexe 6. La base de données renferme à ce jour 736 fiches descriptives de mares et 500 relevés biologiques associés et est vouée à être alimentée et mise à jour régulièrement, notamment par les informations récoltées au sein du CEN L-R lors des diverses prospections de terrain. La base de données contient actuellement : 10 - une description de 736 mares 871 observations botaniques 996 observations herpétologiques 296 données invertébrés Quelques observations ornithologiques et mammalogiques. Toutes les informations récoltées dans le cadre de l’inventaire régional des mares vont être portées à connaissances auprès des communes mais vont également être utilisées dans le cadre de divers programmes menés par le CEN L-R : - Modernisation des ZNIEFF - Système d’Informations sur la Nature et les Paysages - Schéma Régional de la Biodiversité 11 2. RESULTATS D’INVENTAIRE VOLET A : INVENTAIRE BIBLIOGRAPHIQUE L’ensemble de la bibliographie récoltée, soit 70 références bibliographiques figurent à la fin du rapport. Les études réalisées ou en cours par le CEN L-R et qui ont pu contribuer à améliorer la connaissance sur les mares du Languedoc-Roussillon concernent : - les documents d’objectifs Natura 2000 de o Torremilla, o Fenouillèdes, o des mares de Vendres o de l’Etang de Valliguières - l’inventaire écologique des mares de Vibrac - la restauration de l’Ile des Brotteaux VOLET B: INVENTAIRE CARTOGRAPHIQUE B.1. INVENTAIRE EXHAUSTIF DES SCAN 25 L’interprétation des fonds cartographiques de l’IGN au 1/25 000 ont permis d’obtenir les résultats suivants. Sur l’ensemble de la région, 8 441 mares représentant 0.02 % de la surface de la région, ont été répertoriées à partir des scans 25. Sur ces 8441 mares, 2368 ont été inventoriées comme source et ne sont donc que des mares potentielles. La superficie moyenne d’une mare est de 618 m² avec un minimum de 57.5 m² pour une mare inventoriée sur la commune de la Bastide d’Engras (30) et une superficie maximale de 5087.6 m² relevée sur la commune de Beaucaire (30). Département Nombre de mares sur IGN Pyrénées-Orientales Aude Hérault Gard Lozère 1948 2012 1928 2176 377 Dont nombre de sources relevées 936 755 71 567 / Des remarques émergent de cette première cartographie et en reflètent les limites : 12 - Les résultats obtenus par prospections des cartes IGN sont très dépendants de la qualité des fonds scan 25 qui peuvent être très détaillés sur certaines parties de département ou au contraire peu renseignés à d’autres endroits, - Des nombreux symboles caractérisant les points d’eau (mare, puit, source, bassin…) sont utilisés sur les cartes IGN. Ces pictogrammes peuvent selon la qualité du fond scan être identiques pour des points d’eau différents ou ne pas être lisibles et porter à confusion entre les milieux. Ainsi 330 mares inventoriées, soit moins de 4 %, ont été cartographiées avec doute et peuvent potentiellement être des points d’eau artificiels (puits, bassin…), - La prise en compte des sources comme mare potentielle n’est pas concluante puisque la majorité des sources prospectées se sont révélées être réellement des sources ou des tourbières mais rarement des mares. - Les pointages réalisés sur fond IGN fournissent des mares « possibles » qui pour une moitié environ (seulement) correspondent réellement à des points d’eau (l’autre moitié ne correspondant pas ou plus à des points d’eau), mais qui sont en majorité d’origine anthropique (réservoirs, bassins, puits…) et sans intérêt naturel ou presque. Malgré ces réserves, l’inventaire réalisé sur les cartes IGN 1/25 000 demeure un outil indispensable pour établir les bases d’une prospection de terrain cohérente. Les résultats cartographiques de cette première phase de l’inventaire sont présentés en annexe 7. B.2. EXPLOITATION DES FICHES ZNIEFF 1ÈRE GENERATION En exploitant les fiches ZNIEFF de première génération à partir du motif « mares », 44 délimitations sont ressorties (annexe 8). Elles ont permis de justifier la présence de certaines mares inventoriées sur les scans 25 et d’orienter le choix des carrés échantillons. Parmi ces délimitations se trouvent des ZNIEFF qui ont fait l’objet de carrés échantillons : - Etang de Canet / Saint Nazaire (66) - Causse du Larzac (34) - Berges Sud-Ouest de l’Etang de Canet (66) - Mare d’Opoul-Périllos (66) - Mare et Col de Portes (30) B.3 CROISEMENT DES BDD EPHE/INVENTAIRE MARES Une première analyse a pu être réalisée par croisement entre les informations contenues dans les deux bases de données (Mares et Reptiles/Amphibiens) et a notamment permis de valider la présence de certaines mares, jusqu’alors uniquement localisées sur les fonds IGN. Il a également été possible de constater qu’environ 360 mares parmi celles inventoriées abritaient au moins une espèce protégée (protection nationale, directive habitat ou déterminante ZNIEFF). D’autres informations du même type et permettant de justifier de l’intérêt et de la contribution des mares au patrimoine naturel régional auraient ainsi pu être analysé si la base avait été disponible. Dans le cadre de l’inventaire mares, les données concernant les amphibiens, recueillies et saisies selon les caractéristiques de la base de données Reptiles / Amphibiens (date/espèce/observateur) sont fournies à l’EPHE. 13 VOLET C : PROSPECTIONS DE TERRAIN C.1. CARRES ECHANTILLONS CHOISIS (cartes P.16-17) om du carré Aspres Département 66 Fenouillèdes 66 Massif du Canigou 66 Cerdagne 66 Opoul 66 Canet en Rousssillon 66 Ille-sur-Têt 66 Argelès-sur-Mer 66 Massif de La Clape 11 Fonfroide 11 Basses Corbières 11 Marseillette 11 Haute Vallée de l’Aude 11 Razès 11 Lauragais 11 Montagne Noire 11 Causse de l’Hortus 34 Causse de Cazevieille 34 Type de milieux échantillonés Plaine : Vignobles et garrigues Vallée de l’Agly : Vignobles et massifs forestiers Montagne : Prairies d’altitude et boisements Plateau d’altitude : Prairies d’altitude et boisements Zone karstique : Vignobles et garrigues Littoral: Lagunes et cultures Plaine alluvionnaire de la Têt : Cultures et landes Littoral : Prairies humides et cultures Massif karstique : Boisement et garrigue Littoral : Lagunes et boisements Relief calcaire : Garrigues et vallons humides Etang asséchés : Vignobles et cultures Plaine : Elevage extensif et boisement Plaine bocagère : Vignobles et cultures Plaine bocagère : Vignobles et cultures Plaine bocagère : Elevage extensif et boisements Plateau marno-calcaire : Vignobles et garrigues Plateau marno-calcaire : Vignobles et garrigues 14 Gignac 34 Assas 34 Larzac Est 34 Larzac Ouest 34 Mèze 34 Salagou 34 Valleraugue 30 Mialet 30 Lasalle 30 Pompignan 30 Rousson 30 Lussan 30 Uzès 30 Sommièrois 30 Margeride 48 Aubrac 48 Causses 48 Cévennes 48 Plaine agricole : Extraction granulats et cultures Plaine : Urbanisation et cultures Plateau calcaire : Elevage extensif Plateau calcaire : Cultures Plaine : Vignobles et garrigues Plaine : Vignobles et chataigneraies Montagne : Forêts et landes Moyenne montagne : Forêts Piémont cévénol : Maraîchage et prairies permanentes Plaine : Vignobles et cultures Plaine : Cultures et boisements Plaine : Garrigue et boisements Plaine : Cultures et garrigues Plaine alluviale : Vignobles et boisement Montagne et plateaux : Tourbières et prairies humides Plateau : Pelouses et prairies de fauche Pelouses et boisements de Pins Massifs montagneux : Landes et boisements Une description plus détaillée est fournie en annexe 9 C.2. RÉSULTATS DES PROSPECTIONS DE TERRAIN C.2.1. Sur les carrés échantillons Les résultats des prospections sont assez hétérogènes sur la région en raison des difficultés, notamment climatiques, qui ont limité les investigations des structures relais. 15 Localisation des carrés échantillons dans l'Aude et les Pyrénées - Orientales Montagne Noire Lauragais Marseillette La Clape Razès/Malepère Fontfroide Haute Vallée de l'Aude Basses Corbières Opoul Fenouillèdes Montalba et Ille sur tët Canet en Roussillon Aspres Massif du Canigou côte sableuse : Argelès Cerdagne Cartographie : CEN LR, 2006 Les structures relais participantes Fédération Aude Claire GOR LPO Aude OPIE LR 16 Localisation des carrés échantillons dans l'Hérault, le Gard et la Lozère Saint Chély d'Apcher Langogne Malbouzon Chastel-Nouvel Cubières Causse de Sauveterre La Malène Hures-La-Parade Rousson Lussan Mialet Valleraugue Uzégeois Lasalle Pompignan Causse de l'Hortus Larzac Ouest Sommièrois Cazevieille Gignac Assas Nord de Mèze Salagou eillette La Clape Cartographie : CEN LR, 2006 Les structures relais participantes ALEPE Association Caracolle CDSL COGard Ecologistes de l'Euzière Méandres 17 Les résultats obtenus par départements sur les carrés sont les suivants : Département Pyrénées-Orientales Aude Hérault Gard Lozère TOTAL Cartographie sur fond IGN 130 103 153 383 95 864 Cartographie sur fond photos 97 157 200 113 / 567 Cartographie sur le terrain 72 102 210 259 97 740 Ainsi sur les 615 mares inventoriées sur le terrain dans la région par les structures relais : - 32 % étaient présentes sur les photographies aériennes, - 46 % avaient été inventoriées sur les scan IGN, - 34 % de mares non répertoriées ont été recensées. Sur les mares inventoriées sur les fonds cartographiques mais non retrouvées lors des prospections de terrain : - 60 % correspondaient à des erreurs de cartographie (artéfact, puit, bassin…), - 22 % correspondaient à des sources, - 18 % ont été asséchées ou comblées. Les résultats présentés ci-dessous donne une idée de la répartition des mares en fonction des types de milieux échantillonnés par département. Ces données ne peuvent être extrapolées à l’ensemble de la région et restent indicatives car très dépendantes des pressions de prospections. L’hétérogénéité des menaces souligne les difficultés de la préservation des mares et les enjeux, souvent économiques qui y sont liés. ¾ Pyrénées-Orientales Nom du carré Type de milieux échantillonnés Aspres Fenouillèdes Massif du Canigou Cerdagne Opoul Canet en Roussillon Ille-sur-Têt Côte sableuse : Argelès Vignobles / garrigues Vignobles / boisement Lande /boisement Prairies / boisements Vignobles / garrigues Lagunes / cultures Lande /cultures Prairies / cultures Nombre de mares recensées 3 4 20 4 23 7 9 2 Type de menaces identifiées Dépôts sauvages Surpiétinement Fermeture Pollution agricole Urbanisation Pollution agricole Pression touristique Urbanisation Les zones de fortes densités de points d’eau sont en général localisées sur les hauts reliefs, en particulier sur certains massifs montagneux, à savoir le Massif du Canigou et le Massif du Carlit (dans le Capcir). On trouve de petits complexes de mares sur les zones de lagunes et de 18 nombreux points d’eau en plaine, résultants de l’intervention humaine (bassin, abreuvoir, réservoir). Dans les carrés d’Argelès et de Canet en Roussillon, situés sur le littoral roussillonnais, il semblerait que les mares soient en régression (extension de l’urbanisation, comblements, manque d’entretien, salinisation…). Situation des mares resensées dans les Pyrénées-Orientales Vignobles / garrigues 2 9 3 Vignobles / garrigues Vignobles / boisement 23 7 Lande /boisement Prairies / boisements 4 Lagunes / cultures 4 20 Lande /cultures Prairies / cultures ¾ Aude Carré Massif de la Clape Massif de Fonfroide Type de milieux échantillonnés Boisement / garrigues Lagune / garrigues Nombre de mares recensées 17 12 Massif des Basses Corbières Marais de Marseillette Haute Vallée de l’Aude Razès/Malpère Lauragais Montagne Noire Garrigues / vallon humides Cultures / vignobles Elevage / Boisements Cultures / vignobles Cultures Elevage / Boisements 19 14 6 11 8 15 Type de menaces identifiées Fermeture du milieu et surpiétinement de la faune sauvage Drainage, Comblement, artificialisation et pollution Beaucoup de bassins ont été inventoriés sur le département et explique en partie le peu de mares recensées. En effet, la plupart des petites mares présentes à côté des corps de ferme ont disparu : devenues inutiles du fait de l’évolution de la vie à la ferme et des pratiques, elles ont pour beaucoup été comblées. Il existe par ailleurs de très nombreux plans d’eau destinés à l’irrigation, dans cette partie du département. La présence de massifs calcaires (peu d’accumulation d’eau), les conditions climatiques (vent et sécheresse) peuvent être des justifications complémentaires à la faible densité de mares dans l’Aude. 19 Situation des m ares resencées dans l'Aude 6 Boisement / garrigues 17 15 Lagune / garrigues Garrigues / vallon humides 12 8 Cultures / vignobles Cultures / vignobles Cultures 11 19 Elevage / Boisements Elevage / Boisements 14 ¾ Hérault Carré Nombre de mares recensées 29 30 9 Type de menaces identifiées Abandon du pastoralisme Assas Type de milieux échantillonnés Vignobles / garrigues Vignobles / garrigues Cultures /Extraction granulats Péri-urbain 7 Larzac Ouest Larzac Est Cultures Elevage 46 53 Nord de Mèze Vignobles / garrigues 17 Salagou Vignobles / boisements 19 Abandon du pastoralisme Extansion de l’urbanisation Changement des pratiques agricoles Risque de comblement Risque de surexploitation Causse de l’Hortus Causse de Cazevieille Gignac Les carrés échantillon situés sur le Larzac jouissent d’un contexte hydrogéologique particulier. Dans une région globalement sèche en raison du substrat géologique karstique particulièrement drainant (Camus 2003; Clpa 1990; Paloc 1967; Plagnes 1997), avec toutefois une pluviosité importante (autour de 1400 mm annuels), les mares sont très nombreuses et constituent les uniques eaux superficielles, les rivières étant toutes souterraines. Ces mares ont généralement une origine anthropique puisque l’élevage ovin a été depuis des millénaires la principale économie de la région. La situation des Causses, liée à une longue tradition du pastoralisme est identique et l’on retrouve un nombre de mares important. Les 4 carrés plus au sud du département sont beaucoup moins riches en mares, ce qui peut s’expliquer par un passé beaucoup moins liés à l’activité d’élevage. Les points d’eau présents aujourd’hui sont principalement constitués de réservoirs d’eau, des bassins, des puits ou d’anciens trous d’extraction. 20 Situation des m ares resencées dans l'Hérault Vignobles / garrigues 19 29 Vignobles / garrigues Vignobles / garrigues 30 53 Cultures /Extraction granulats Péri-urbain 17 7 46 9 Cultures Elevage Vignobles / boisements ¾ Gard Carré Type de milieux échantillonnés Boisements Boisements Maraîchage / prairies Vignobles / cultures Cultures /boisements Garrigues / boisements Cultures / garrigues Vignobles / boisements Valleraugue Mialet Lasalle Pompignan Rousson Lussan Uzégeois Sommièrois Nombre de mares recensées 2 11 117 60 13 18 22 16 Type de menaces identifiées Pollution des eaux Comblement naturel Modification du fonctionnement hydraulique Situation des m ares resencées dans le Gard Boisements 22 16 2 11 Boisements Maraîchage / prairies 18 Vignobles / cultures 13 117 Cultures /boisements Garrigues / boisements 60 Cultures / garrigues Vignobles / boisements 21 ¾ Lozère Carré Margeride Aubrac Causses Cévennes Type de milieux échantillonnés Tourbières et prairies humides Nombre de mares recensées 13 Pelouses et prairies de fauche Pelouses et boisements de Pins Landes et boisements 8 75 Type de menaces identifiées Déprise agricole Colonisation des Pins 1 Le département de la Lozère comporte de très nombreuses sources, prairies humides, tourbières mais assez peu de mares au regard d'autres départements du Languedoc-Roussillon. La densité de mares est la plus forte sur la moitié sud du département Situation des m ares resencées en Lozère 1 13 8 Tourbières et prairies humides Pelouses et prairies de fauche Pelouses et boisements de Pins Landes et boisements 75 C.2.2. Sur la région L’extrapolation des résultats obtenus sur les carrés échantillons à la région n’est pas envisageable en raison notamment de l’hétérogénéité de résultats liée à la disparité de prospections ainsi qu’à la représentativité limitée des carrés échantillons. Cependant, un nombre important de mares ont pu être décrites à partir des investigations bénévoles qui ont eu lieu sur l’ensemble de la région ainsi que des connaissances de terrain des salariés du CEN L-R. Toutes les informations confondues permettent ainsi de répertoriées 1181 mares sur la région, soit 14 % par rapport à la cartographie de départ sur les fonds IGN. Les résultats par département sont les suivants : 22 INVENTAIRE REGIONAL DES MARES Résultats des prospections de terrain Saint Chély d'Apcher Langogne Marvejols Pont-Saint-Es Alès Le vigan Le Caylar Saint-Bauzille-de-Putois Nîmes Montpellier Saint-Pons-de-Thomières Sète Béziers Castelnaudary Carcassonne Narbonne Leucate Quillan Tautavel Perpignan Prades Bourg-Madame 25 km 23 Département Pyrénées-Orientales Aude Hérault Gard Lozère Cartographie sur fond IGN 1948 2012 1928 2176 241 Cartographie sur le terrain 79 126 452 318 206 Pourcentage IGN/Terrain 4 6 23 15 85 VOLET D : ANALYSE DES DONNEES D’INVENTAIRE D.1. TYPOLOGIE DES MARES A partir des informations saisies dans la base de données des caractéristiques sur les mares inventoriées, peuvent être fournies : Remarque : L’ensemble des paramètres de la fiche « inventaire mare » n’ayant pas toujours été renseigné, il est possible d’avoir des différences entre le nombre de mares traités par la statistique et le nombre de mares contenues dans la base (pour rappel : 736) . Typologie : Près de 54% des mares échantillonnées ont leur fond en substrat naturel et seulement 20 % ont leur fond synthétique. Le fond synthétique est en général constitué par une bâche plastique ou du béton. 60 Pourcentage de mares 50 40 30 20 10 0 fond naturel fond synthétique non renseigné Nature du fond Lorsque le fond des mares est constitué par un substrat naturel, il s’agit dans plus de 30% des cas de vase, parfois mêlée à des végétaux. Les autres substrats sont rocheux et sableux en majorité. Cette information a été peu renseignée par les structures puisqu’elle est connue pour la moitié des mares seulement. 24 350 300 250 200 150 100 50 re ns ei gn é N on Au t re s ég ét au x et v ég ét au x Sa bl e et v R oc he Va se et v ég ét au x Sa bl e oc he R Vé gé ta ux 0 Va se Nombre de mares concernées 400 Nature du fond Temporalité Seule 149 mares (soit 20 %) ont été identifiées comme des mares temporaires. La définition de cette caractéristique nécessite une connaissance fine de la mare et notamment des habitats naturels qui sont indispensables à cette définition. La majorité des observations ayant été effectuées par des bénévoles, le manque de renseignements n’est donc pas surprenant, ni représentatif de la réalité de terrain, mais donne une idée de l’importance de ce biotope dans la région. L’assec estival est connu sur 200 mares environ. Alimentation en eau La majorité des mares (38 %) sont alimentées uniquement par la pluie mais la plupart possède une alimentation en eau multiple et le plus souvent liée à la présence d’une source ou nappe, à un fossé ou rigole ainsi qu’au drainage des terres avoisinantes. Elles sont principalement utilisées pour le pompage (10 %) et comme abreuvoir du bétail (20 %). Menaces Comme les prospections fines de terrain ont pu le mettre en évidence, les menaces les plus courantes sont : - le comblement naturel - la pollution de l’eau (chimique ou organique) - la fermeture du milieu - le surpiétinement. D.2. DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE DES MARES Le diagnostic écologique est basé sur la richesse patrimoniale que les mares peuvent abriter et plus particulièrement sur la présence d’espèces protégées au niveau national ou régional. La présence d’espèces déterminantes ZNIEFF est également prise en compte dans ce diagnostic 25 car il permettra de mieux considérer ces zones humides dans la définition des périmètres de ZNIEFF nouvelle génération. Le référentiel utilisé dans le traitement des informations est celui du Muséum National d’Histoires Naturelles (MNHN). Flore Nombre total d’espèces recensées 171 Nombre d’espèces protégées recensées au niveau régional ou national 5 Nombre d’espèces déterminantes ZNIEFF 4 déterminantes et 5 remarquables Le nombre d’espèces floristiques d’intérêt patrimonial fort (protection ou déterminante ZNIEFF) est relativement peu élevé et assez surprenant. Cette remarque peut venir du manque de connaissances botaniques des personnes ayant prospecté les mares ainsi que des périodes de prospections peu favorables à l’identification d’espèces. Habitats naturels Nombre total d’habitats naturels recensés 47 Nombre d’habitat naturel d’intérêt communautaire voire prioritaire 13 dont un habitat prioritaire Nombre d’habitats naturels déterminants 5 ZNIEFF Le manque de connaissance botanique n’a certainement pas permis de bien identifier tous les habitats naturels rencontrés. Par ailleurs, les mares étant des milieux bien circonscrits, le nombre d’habitats naturels attendus est aussi limité. Amphibiens Nombre de mares abritant au moins une espèce protégée Nombre total d’espèces recensées 252 Nombre d’espèces protégées recensées au niveau national ou international 29 Nombre d’espèces déterminantes ZNIEFF 4 29 Le nombre de mare abritant au moins une espèce protégée est important et représente plus de 34 % des mares renseignées dans la base de données. On retrouve parmi les espèces d’amphibiens recensées, 3 espèces déterminantes strictes : Pelobates cultripedes, Rana dalmatia et Triturus cristatus ainsi qu’une espèce déterminante complémentaire, le Triturus marmoratus. 26 Odonates Nombre de mares abritant au moins une espèce protégée Nombre total d’espèces recensées 11 Nombre d’espèces protégées recensées au niveau régional ou national 9 Nombre d’espèces déterminantes ZNIEFF 11 dont 2 complémentaires 59 L’analyse issue de la base de données ne fait que confirmer l’importance des mares pour de nombreuses espèces et leur large contribution au patrimoine naturel régional et nationale. La présence de nombreuses espèces déterminantes ZNIEFF fait ressortir la nécessité de prendre en compte les mares dans la délimitation des prochains périmètres de ZNIEFF. VOLET E : LES MARES ECHANTILLONS E.1. LES MARES ECHANTILLONS PAR DEPARTEMENT Les 47 mares échantillonnées sont assez bien représentatives de l’ensemble de type pouvant exister en Languedoc-Roussillon. On trouve : - des mares de tourbières d’altitude, - des lavognes, - des complexes de mares temporaires, - des mares d’origine anthropique : retenue, bassin, - des mares naturelles de plaines, - des mares littorales, - des anciennes carrières. Nom de la mare échantillon Mare du Gourgs de Cady Département Commune Intérêt patrimonial Menaces Proposition de gestion éventuelle 66 Casteil Fort Sensibilisation des randonneurs Complexe de mares temporaires du Gourgs de Cady Cerdagne 66 Casteil Fort Faible : piétinement des randonneurs et bovins Faible : piétinement des randonneurs et bovins 66 Osseja Faible Curage, nettoyage des déchets et coupe de massette Mare 66 Fenouillet Moyen Fort : extension de route, pollution agricole, urbanisation future Fort : décharge Sensibilisation des randonneurs Non intervention 27 temporaire à Fenouillèdes Ancienne carrière sauvage 66 Caudies-deFenouilledes Moyen à fort : A compléter Mare temporaire d’Opoul 66 OpoulPerillos Fort : amphibiens, insectes, mollusques, crustacés Mare des Fontanilles 66 OpoulPerillos Fort : Point d’eau pérenne Mare de la décharge d’Ille-surTêt Mare de l’abreuvoir d’Ille-surTêt Les Tamariguiers 66 d’Ille-surTêt Potentiel 66 Ille-sur-Têt Mares de la Réserve Naturelle du Mas Larrieu Bassin du Delta du Réart 66 Argelès-surmer Moyen 66 Saint Nazaire Moyen Mares des Prades d’Alenya 66 Canet-enRoussillon Moyen Moyen : Dépôts sauvages Mares de Port-Leucate 11 Leucate Fort : Comblement et pollution Aménagement écologique des friches Domaine de Mandourelle 11 VillesèquedesCorbières Fort : Présence de Cistude d’Europe Fort : point d’eau pérenne Faible Eclaircie des abords 66 Fort : Durée en eau en eau prolongée Argelès-surFort : Mer station rare de Pelobates cultripèdes Fort : décharge sauvage et fermeture du milieu Moyen : Prédation du Goéland leucophée, pollution agricole Moyen : Dégradation de la végétation aquatique par le surpiétinement Moyen : Piétinement des troupeaux Enlèvement des déchets, coupe d’arbres et débroussaillage Création de bandes enherbées, effarouchement du goéland Moyen : Fermeture des milieux Réouverture manuelle des ligneux et faucardage léger Veille foncière Sensibilisation et information Fort : Extension de l’urbanisation, comblement, dépôts sauvages Fort : Fermeture et comblement par invasion du Saule Moyen : Assèchement Sensibilisation de l’Université de Perpignan Mise en défens d’une partie Prise en compte dans la révision du plan de gestion de la réserve Travaux de reconnexion hydraulique avec le puits artésien Restauration hydraulique suite aux travaux de nettoyage 28 Mare du Rec d’Argent 11 Gruissan Moyen Moyen : Envahissement d’espèces prédominantes Mare du Puech redon 11 Narbonne Faible 2 mares du Domaine de Cazes 11 Alaigne Fort : Présence d’espèces de mares temporaires Fort 3 mares du Domaine de Peyremale 11 Montolieu Fort Mare de Pallès 34 Cazevieille Lavogne du Pic SaintLoup 34 Cazevieille Lavogne du Capucin 34 Claret Fort : diversité floristique Fort : Population de Branchipus schaefferi Moyen Lavogne du Mas Neuf 34 Claret Lavogne du Puech Auroux 34 Claret 4 bassins de la station de lagunage de Bessille Mare de 34 Bessille Fort : nombreuses espèces protégées Fort : ensemble des peuplements de batraciens Moyen 34 Saint Moyen Eclaircie de la végétation au centre Suppression partielle de la bâche Non intervention Faible : Souhait d’une mise en valeur par le propriétaire Faible : Souhait d’une mise en valeur par le propriétaire Non intervention Faible Pas de gestion nécessaire Faible : pérennité de la mare voisine Curage de la mare voisine dans les prochaines années Moyen : surpiétinement des troupeaux et apports de matières organiques importants Moyen Mise en défens d’une partie de la mare Non intervention Mise en place d’un Arêté de Protection de Biotope Moyen Veille foncier, voire maîtrise foncier Information du propriétaire Moyen : pollution de la qualité des eaux Surveillance de la qualité des eaux Moyen : Curage et vidange 29 Saint Maurice Navacelles Mare du Bos Gros Maurice Navacelles Fort : populations de Tritons néoténiques Fort présence de poissons rouges et envasement Faible 34 Saint Maurice Navacelles Mare du Soulage 34 La Vacquerie Saint Martin Mare des Portes 30 Aumessas Mare de Lasalle 30 Monoblet Lavogne de Blandas 30 Blandas Mare de Pompignan 30 Pompignan Mare de l’emprunt 30 La Bruguière Moyen La « Font de Vérune » 30 Aigaliers Fort : grande diversité Faible 3 mares des carrières de Junas 30 Junas Fort ! Populations d’Ecrevisses américaines Ancien bassin DFCI du Bois des 30 Montmirat Fort : amphibiens, notamment Triton marbré Moyen : plan d’eau permanent Fort : habitats, amphibiens et invertébrés Moyen Fort : point d’eau pérenne, grande diversité d’espèces Fort : nombreuses espèces protégées Moyen : passage d’une route fortement fréquentée Faible Fort : comblement, artificialisation, pollution des eaux Faible Moyen : envahissement des typhas, pollution agricole Fort : Surfréquentation des sangliers Fort : comblement, érosion Pas d’intervention Etudes des populations néoténiques Non intervention Limitation de la progression des ligneux Mise en place d’un plan de gestion en cours dans le cadre d’un contrat Natura 2000 Surveillance Mise en défens d’une partie de la mare Eclaircie des berges Protection de la source Réhabilitation du bassin Prélèvements des écrevisses Restauration des berges Amélioration de la 30 Lens dans massif forestier Fort : amphibiens, flore LE Boucanet 30 Grau du Roi Mare de Saint Jean de la Fouillouse 48 Saint Jean de la Fouillouse Moyen Lavogne du sec Mare de Rustes 48 Chanac 48 Luc Moyen : avifaune Moyen : avifaune Ronc de la Gleize Mare de l’Auranchet 48 Lajo Moyen Moyen 48 Arzenc de Randon Moyen Moyen Mare de la Cham Mare du Rouveret Mare de Saint Georges 48 Pied-deBorne La Malène Moyen Moyen Potentiel Faible 48 Saint Georges de Levejac Moyen Fort : comblement d’une partie, pollution organique (fumier) Mare du Rougerol 48 Hures-laParades Moyen Mare de Bret 48 La Malène Moyen Moyen : piétinement par la faune sauvage, présence d’un agrénoir Moyen 48 Fort : pollution de l’eau, décharge sauvage connexion hydraulique Nettoyage des macro-déchets venant de la D62 Mise en place une convention de fauche avec la DDE du Gard Fort : comblement naturel, fermeture par envahissement des saules, fuite Faible Propriétaire favorable à sa restauration (curage, éclaircie) Colmatage des fuites Faible Evacuation du trop plein en béton Entretien des abords Agrandissement et approfondissement. Propriétaire favorable à la gestion Curage avec exportation pour retrouver la surface d'origine de la mare. Laisser une île au milieu de la surface en eau pour la faune Curage partiel Dégagement récent de la végétation à maintenir 31 INVENTAIRE REGIONAL DES MARES Localisation des mares échantillons Saint Chély d'Apcher Langogne Marvejols Pont-Saint-Es Alès Le vigan Le Caylar Saint-Bauzille-de-Putois Nîmes Montpellier Saint-Pons-de-Thomières Sète Béziers Castelnaudary Carcassonne Narbonne Leucate Quillan Tautavel Perpignan Prades Bourg-Madame 25 km 32 Des informations plus complètes sont fournies par les structures relais et figurent en partie en annexe 10. Elles concernent en particulier les préconisations d’actions et les budgets associés qui peuvent être faits sur l’ensemble des mares échantillons pour une gestion et une préservation à plus long terme. Une mare échantillon supplémentaire a été ajoutée dans le département du Gard, sur la commune du littoral afin de prendre en compte ce type de milieux dans l’échantillonnage départemental. Une collaboration de l’association Zérynthia a permis, à cette occasion de récolter les informations nécessaires au complément de l’inventaire. Il aurait été intéressant de développer le même type de démarche sur le secteur entre les départements de l’Aude et de l’Hérault où aucune mare échantillon n’a été sélectionnée. Cette erreur méthodologique entraîne un biais dans la représentativité des résultats obtenus sur les mares échantillons. E.2. TYPOLOGIE DES MARES ECHANTILLONS L’analyse de la typologie des mares échantillonnées permet de confirmer la relative représentativité des mares choisies. Les proportions des caractéristiques majeures sont respectées. Typologie : 83 % des mares échantillons ont un fond naturel, comme plus de la moitié des mares régionales, Nature du fond : Lorsque le fond des mares échantillons est naturel, celui-ci est constitué pour un tiers des mares pour de la vase. Les autres substrats sont rocheux et sableux en majorité, de même que pour l’ensemble des mares régionale. Temporalité : 20 % des mares échantillons pour 23 % pour les mares régionales, sont temporaires. Le caractère temporaire des mares échantillons a pu être validé par des experts sur le terrain, les résultats de cette statistique sont donc plus fiables que pour les mares régionales. Usages et menaces : Les mares échantillons sont également représentatives des usages principaux des mares actuellement et qui sont l’utilisation comme abreuvoir pour le bétail (pour une dizaine) ainsi que le pompage. Les menaces identifiées au niveau régional se retrouvent également sur les mares échantillons. Du point de vue patrimonial, les mares échantillons ayant été choisies également pour leur intérêt patrimonial, elles sont donc représentatives des richesses que l’on peut trouver au niveau régional. Quelques sites méconnus ou artificiels, pouvant être écologiquement moins riches, ont également été prospectés afin de conserver la représentativité régionale. VOLET F : SELECTION DE SITES NECESSITANT UNE INTERVENTION URGENTE F.1. LES SITES RETENUS Les diagnostics de terrain ont permis de mettre en évidence des sites sur lesquels les menaces sont fortes, dont le potentiel biologique est important et qui nécessitent une intervention rapide dans l’objectif de garantir la pérennité et la biodiversité de la mare. Ces sites sont 33 ressortis de l’analyse des résultats réalisée sur les diagnostics fins des mares échantillons ainsi que de la connaissance de terrain de structures relais. Département Pyrénées-Orientales Nom de la mare Mare Cerdagne Pyrénées-Orientales Mare temporaire Fenouillèdes Pyrénées-Orientales Pyrénées-Orientales Ancienne carrière Fenouillèdes Mare d’Opoul Pyrénées-Orientales Les Tamariguiers Aude Mares de Port-Leucate Aude Aude Mare du Domaine de Mandourelle Mare du Rec d’Argent Hérault Mare du Capucin Gard Bois des Lens Gard Lozère Le Boucanet Mare de Saint Jean de la Fouillouse Justification Urbanisation Pollution agricole Dépôts de végétaux et matériaux divers Dépôts sauvages Fermeture du milieu Goéland leucophée Pollutions urbaines et agricoles Comblement Urbanisation Comblement Pollution diffuse Faiblement menacée Envahissement par la massette et le roseau Présence d’une bâche Surpiétinement Pollution organique Surfréquentation des sangliers Déconnexion hydraulique Décharge sauvage Comblement naturel Fermeture du milieu Le détail des actions de gestion préconisées sur ces mares est fourni par la suite. F.2. PROPOSITIONS D’ACTIONS ET BUDGETISATION Sur les sites les plus menacés et dont l’intérêt patrimonial a été démontré lors des prospections, les structures relais ont émis des préconisations en terme de gestion et de préservation. Pour chacune de ces actions, un budget simplifié a été produit afin de chiffrer leur coût. Les structures relais ont également fait remonter les besoins en inventaires ou informations complémentaires, nécessaires en préalable à la réalisation de toute action. L’ensemble de ces propositions est fourni ci-dessous par département : 34 ¾ Dans les Pyrénées-Orientales Mare concernée Mare Cerdagne Mare temporaire Fenouillèdes Ancienne carrière Fenouillèdes Mare d’Opoul Les Tamariguiers Rappel des menaces Urbanisation Pollution agricole Dépôts de végétaux et matériaux divers Dépôts sauvages Fermeture du milieu Goéland leucophée Pollutions urbaines et agricoles Comblement Urbanisation Proposition de gestion Budget chiffré Curage (fauche des massettes et étrépage) Nettoyage des déchets 1.500 € 500 € Etrépage Nettoyage des déchets 1.000 € 500 € Nettoyage des déchets Débroussaillage et coupe d’arbres Reprofilage de berges 1.500 € 3.000 € 2.000 € Création de bandes ou de parcelles enherbées Achat des parcelles limitrophes Veille foncière Convention de gestion avec la commune Suivi de la qualité des eaux Effarouchement des goélands Sensibilisation des propriétaires Veille foncière et achat des parcelles Inventaires ou informations complémentaires Etude du foncier Inventaire exhaustif de la faune et de la flore Etude du foncier Inventaire exhaustif de la faune et de la flore Etude du foncier Inventaire exhaustif de la faune et de la flore / / / 600 € / Etude du foncier Inventaire floristique 35 ¾ Dans l’Aude Mare Rappel des concernée menaces Mares de PortComblement Leucate Pollution diffuse Mare du Faiblement Domaine de menacée Mandourelle Mare du Rec Envahissement d’Argent par la massette et le roseau Présence d’une bâche Proposition de gestion Budget chiffré Gestion « écologique » des friches attenantes Eclaircie du secteur arboré et des ronciers : gyrobroyage et coupe d’arbre 920 € /ha par l’ONF Elagage de la végétation au centre de la mare 1.000 € Elimination de la bâche sur les berges Bénévole Proposition de gestion Budget chiffré Mise en place d’un parc de contention 450 € Inventaires ou informations complémentaires Suivi des populations de Cistude d’Europe ¾ Dans l’Hérault Mare concernée Mare du Capucin Rappel des menaces Surpiétinement Pollution organique Inventaires ou informations complémentaires Suivi de l’installation de la faune et de la flore aquatique 36 ¾ Dans le Gard Mare concernée Bois des Lens Le Boucanet Rappel des menaces Déconnexion hydraulique Surfréquentation des sangliers Dépôts sauvages Proposition de gestion Budget chiffré Réhabilitation écologique du fond et des berges 5.400 € Mise en défens d’une partie de la mare contre les sangliers 450 € Nettoyage des déchets Mise en place d’une convention de fauche avec la DDE du Gard 500 € Proposition de gestion Budget chiffré Curage et reprofilage de berges 2.700 € Eclaircie des abords 600 € Inventaires ou informations complémentaires ¾ En Lozère Mare concernée Mare de Saint Jean de la Fouillouse Rappel des menaces Comblement naturel Fermeture du milieu Fuite Inventaires ou informations complémentaires Assurer l’étanchéité 37 Ces budgets concernent uniquement la partie technique des interventions. Pour chaque action, il convient de prendre en compte également des journées d’expertises (compléments d’inventaire) et d’animation/sensibilisation auprès des propriétaires (porté à connaissance). Ces budgets n’ont pas été chiffrés pour cette étude. VOLET G : ETUDE DE FAISABILITE POUR LA MISE EN PLACE D’UN RESEAU DE SURVEILLANCES DES MARES ECHANTILLONS ET D’UN OBSERVATOIRE REGIONAL DES MARES L’objectif de cette démarche a été de recenser les bénévoles volontaires pour participer à l’observatoire régional des mares. La démarche consiste à suivre les mares échantillons et plus particulièrement les mares nécessitant des actions de gestion urgente, choisies dans l’inventaire de manière à alimenter régulièrement la base de données « inventaires mares ». Un des critères de choix des mares échantillons avait été la proximité de bénévoles afin de faciliter la mise en place de l’observatoire. Les résultats sont mitigés et assez hétérogènes en fonction des départements. Département 66 11 34 30 Mare concernée Mare du Gourgs de Cady Complexe de mares temporaires du Gourgs de Cady Cerdagne Mare temporaire à Fenouillèdes Ancienne carrière Mares de Port-Leucate Domaine de Mandourelle Mare du Rec d’Argent Mare du Puech redon 2 mares du Domaine de Cazes 3 mares du Domaine de Peyremale Mare de Pallès Lavogne du Pic Saint-Loup Lavogne du Capucin Lavogne du Mas Neuf Lavogne du Puech Auroux Mare de l’emprunt La « Font de Vérune » 3 mares des carrières de Junas Ancien bassin DFCI du Bois des Lens Le Boucanet Mare de Saint Jean de la Fouillouse Ronc de la Gleize Personne référente Membres du Conseil d’Administration de l’OPIE LR Salarié LPO Aude Salarié Aude Claire 3 bénévoles 5 bénévoles 1 bénévole 1 bénévole 1 salarié du CDSL 38 23 mares parmi les 47 échantillonnées (soit près de la moitié) lors de l’inventaire pourront être suivies par des bénévoles sur le terrain et faire l’objet de prospections annuelles. 10 des 12 mares nécessitant des actions de mesures de gestion urgente font parties du réseau de surveillance ; l’impact et les résultats des mesures de gestion, si elles sont réalisées, pourra donc être suivi. En parallèle à l’inventaire des mares, le Muséum d’Histoire Naturelle, relayé au niveau régional par l’EPHE lance le programme MARE (Milieux où les Amphibiens se Reproduisent Effectivement) dont l’objectif est de suivre la dynamique des espèces d’amphibiens. Les informations concernant les mares échantillonnées sont fournies à l’EPHE afin de servir de base de travail à ce programme. Cette démarche étant basée sur une mobilisation bénévole, il est probable que d’autres personnes alimentent l’observatoire des mares. Un travail de collaboration entre les deux structures porteuses des programmes, soit l’EPHE et le CEN L-R est donc à développer également sur ce volet. VOLET H : ATOUTS ET LIMITES DE L’INVENTAIRE En plus des avantages et limites de la méthodologie utilisée pour cet inventaire régional, présentés dans le rapport, il semble important de souligner quelques points afin de guider la mise en œuvre de ce type de démarche dans d’autres régions et de faire part de notre expérience. H.1. DIMENSIONS DES CARRES ECHANTILLONS Une analyse de la variation du nombre de mares répertoriées en fonction de la surface échantillonnée a été menée par une des structures relais (Les Ecologistes de l’Euzière, 2006) et permet de conforter le choix de la taille des carrés échantillons : Nb Mares Carré 1 Carré 2 7x7 km = 49 5x5 km = 25 10x10 = 100 km2 Quadrat minimum km2 km2 31 De 5 à 20 56 (= n49 x 1,8) Le carré de 49 km2 25 De 8 à 18 48 (= n49 x 1,9) Le carré de 49 km2 On se rend compte que la taille des carrés échantillons influe largement sur le nombre de mares répertoriées. Lorsqu’on divise la surface d’échantillonnage par 2 (carrés de 5 km de côté au lieu de 7) pour nos 2 premiers carrés, on obtient un coefficient multiplicateur du nombre de mares qui varie de 1 à 4 (il devrait être de 2). Au contraire, si l’on multiplie la surface d’échantillonnage par 2 (carrés de 10 km de côté au lieu de 7), on obtient un coefficient multiplicateur qui varie de 1,8 à 1,9, ce qui correspond approximativement au nombre de mares que l’on peut théoriquement obtenir (n100 = N49 x 2). La surface prédéfinie de 49 km2 par carré échantillon semble donc être l’unité de territoire minimale pour établir des statistiques fiables et mettre en évidence des différences notables entre les carrés. Dans ce cas de figure, le nombre de mares, le pourcentage de mares abritant des espèces patrimoniales par carrés est donc assez représentatif du terrain. 39 H.2. DEFINITION D’UNE MARE Actuellement, la définition retenue (Sajaloli & Dutilleul, 2001) ne donne pas de précision sur la taille minimale des mares répertoriées. La présence d’espèces végétales de mares temporaires peut justifier du terme mare pour certaines «flaques ». Le choix reste malgré tout à l’appréciation de l’observateur de terrain en fonction de la situation locale. Ces difficultés de définition entraînent des disparités entre les résultats obtenus sur le terrain par différents observateurs. Il semble cependant intéressant de répertorier ces milieux qui ne sont considérés dans aucun inventaire départemental de zones humides en raison de leur superficie inférieur à 1 ha (à l’exception des réseaux de mares). Par ailleurs, ils constituent dans le contexte méditerranéen des biotopes indispensables à de nombreuses espèces. H.3. FICHE INVENTAIRE MARE Un certain nombre de rubriques sont apparues difficiles à renseigner (variation du niveau d’eau, dimensions (variables selon la saison), origine de l’eau, turbidité très variable,…). De même, des cases répétitives alourdissent l’utilisation du formulaire (habitations ; +100m/100m, fond synthétique/naturel : oui/non, etc). Parallèlement à ce constat, des rubriques sur la typologie de la mare (flaque, lavogne, bassin,…) ou bien sur la topographie du site (dépression, réservoir collinaire, vasques, etc) auraient permis de mieux appréhender les fonctionnalités des mares cartographiées. La liste des amphibiens ne présentant que les noms latins, ainsi que la case « autre données connues » ont fait l’objet de remarques de la part d’adhérents. Dans le cas de mares faisant l’objet de connaissances naturalistes antérieures à ces prospections, le plus souvent, une feuille jointe a été fournie pour indiquer les espèces ou observations disponibles. H.4. FICHE MARE ECHANTILLON La fiche de consignation des observations naturalistes à remplir pour les mares-échantillons, après la première page descriptive de la typologie de la mare, a souvent déconcerté les observateurs. Le tableau des espèces végétales présentées selon la liste des habitats Corine Biotope (très détaillée) auxquels elles appartiennent a le plus souvent inquiété et perdu les prospecteurs, qui devant cette complexité et précision requise ont souvent seulement ajouté une liste d’espèce à la fin de cette partie botanique. Enfin, une page aurait pu être consacrée aux autres groupes faunistiques (invertébrés, Branchiopodes, Crustacés, Gastéropodes…) observables sur les mares et il aurait été intéressant de compléter la description écologique, même si la majorité des espèces n’a pas de valeur patrimoniale particulière. 40 2. ACTIONS DE COMMUNICATION VOLET A : MAQUETTE DE PLAQUETTE DE SENSIBILISATION SUR LES MARES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON L’objectif a été de réaliser une maquette de plaquette (annexe 11) grand public sur l’intérêt des mares et la nécessité de les protéger. Pour ce faire une convention de partenariat a été signée avec le GRAINE, afin de bénéficier de leurs compétences en sensibilisation. Le projet de plaquette présente les intérêts de ces milieux particuliers, la faune et la flore associées ainsi que les menaces auxquelles ils sont soumis. Les programmes et actions en faveur des mares sont ensuite rappelés afin de mettre en évidence l’importance de ces actions et leurs multiples intérêts pour les mares. En plus de cette action de conseil au CEN L-R, le GRAINE s’est engagé à mobiliser ses réseaux de bénévoles afin de faciliter la diffusion de cette future plaquette et de les informer du programme des actions de sensibilisation réalisées par le CEN L-R et ses partenaires relais (sortie nature, fréquence grenouille…). VOLET B: OPERATION « FREQUENCE GRENOUILLE » Le CEN L-R participe chaque année à cette opération du réseau des Conservatoires d’Espaces Naturels qui se déroule entre le 1er mars et le 15 avril. Un programme de conférences et de sorties est mis en place par des associations locales en collaboration avec le CEN L-R (programme des animations en annexe 12). Cette année, le CEN L-R a co-organisé ces sorties en partenariat avec 6 autres associations et ainsi permis de sensibiliser environ 80 personnes. VOLET C : LES CHANTIERS EN FAVEUR DES MARES Dans le cadre de l’opération « chantier d’automne » lancée par la Fédération des Conservatoire, le CEN L-R a organisé un journée de travaux sur la mare de Valliguières dans le Gard (annexe 13). Durant cette journée, 12 participants ont pu agir en faveur des amphibiens en édifiant une série de pierriers mais aussi en faveur de la mare elle-même, par l’arrachage des Peupliers sur ces abords. Un chantier de restauration de lavogne a également été lancé par les Ecologistes de l’Euzière dans l’Hérault. 41 CONCLUSION Lancé en 2005, l’inventaire régional des mares s’est achevé à la suite des prospections menées en 2006. Cet inventaire, coordonné par le CEN L-R pour les quatre département littoraux et par la CDSL pour la Lozère a été réalisé en collaboration avec des structures relais au niveau local, qui ont permis une plus grande implication des bénévoles et le lancement de l’observatoire régional des mares. Sur les 8 441 mares inventoriées à partir de fonds cartographiques, 1181 ont été validées sur le terrain et 736 d’entre elles ont fait l’objet d’une caractérisation et des quelques prospections faune/flore. Les résultats très positifs du nombre de retour de fiches inventaire et de la participation bénévole sont très encourageant pour la suite de l’inventaire et notamment la mise en place de l’observatoire régionale des mares. La richesse patrimoniale des mares a également pu être confirmée par les résultats de prospections malgré les difficultés liées à la durée de l’étude et qui ont limité les investigations à seulement une saison. Quelques disparités liées à la méthodologie et aux difficultés de coordination devront être revues par la suite et permettront de développer de nouveaux partenariats dans l’objectif de compléter ces lacunes. Un partenariat, dans ce sens, devrait notamment être lancé en 2006 avec la Fédération Régionale des Chasseurs. La mise en évidence de la contribution régionale des mares au patrimoine régional souligne la nécessité de leur prise en compte dans les politiques de préservation des milieux naturels. L’intégration des mares doit plus particulièrement être effective lors de la modernisation des ZNIEFF du Languedoc-Roussillon. Afin de valoriser ces petites zones humides, il apparaît indispensable de poursuivre les actions de communications et de sensibilisation qui ont pu être commencées lors de l’inventaire. Un porter à connaissance auprès des communes va d’ailleurs être réalisé rapidement afin de sensibiliser les élus à la richesse et aux intérêts des mares de leur commune. 42 BIBLIOGRAPHIE BIBLIOGRAPHIE RECOLTÉE SUR LES MARES PAR LE CEN L-R CHALINE olivier, Mémoire de Maîtrise de Biologie des Populations et des Ecosystèmes – Le Déclin globale des amphibiens concerne t-il notre région ? Deux inventaires à 30 ans d’intervalle – 200-2001, Montpellier, 12 p. DRAPERI, LAGRAULA , LELIEVRE , MIALHE, rapport DIFED – Les Mares méditerranéennes : Etat des lieux et méthodes d’inventaire – 2003/2004, Montpellier, 24 p. PARAYRE Christophe, mémoire EPHE – Des écosystèmes aquatiques particuliers : Les lavognes du Parc National des Cévennes, Etude physique et écologique – Volume 1 : Textes, tableaux et figures – Décembre 1995, 212 p. Parc Naturel régional des Caps et Marais d’Opals – Guide technique de la mare en Caps et Marais d’Opale, Colembert, 35 p. 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WENDLER A. & NÜSS J.H., (1994). – Guide d’identification des Libellules de France, d’Europe septentrionale et centrale. Société française d’Odonatologie édit., 130 p. 48 Liste des annexes Annexe 1 : Exemple de convention signée avec les partenaires relais Annexe 2 : Appel à connaissance Annexe 3 : Fiche « inventaire mares » Annexe 4 : Protocoles fins de prospections des mares échantillons Annexe 5 : Fiche mare échantillon Annexe 6 : Schéma relationnel de la base de données Annexe 7 : Cartographie régionale des mares sur fond IGN Annexe 8 : Liste des ZNIEFF recensant l’intitulé « mare » Annexe 9 : Choix des carrés échantillons Annexe 10 : Choix des mares échantillons Annexe 11 : Maquette de plaquette sur les mares Annexe 12 : Programme de Fréquence Grenouille Annexe 13 : Programme du chantier d’automne 49 CONVENTION relative à l’inventaire des mares du Gard Cette convention est signée entre : L’association Méandre, ci-après dénommé la structure relais dont le siège est Place de la Mairie, 30 120 ARRE représenté par son Président, Et Le Conservatoire des Espaces Naturels du Languedoc-Roussillon, ci-après dénommé le CEN L-R, dont le siège est à l’Espace République - Hôtel de région 20, rue de la République 34000 MONTPELLIER, représenté par son Président Jacques LEPART Il a été convenu ce qui suit : PREAMBULE Cette convention concerne l’élaboration de l’inventaire des mares dans le Gard qui s’inscrit dans l’inventaire des mares du Languedoc-Roussillon et dans le cadre du pôle relais mares et mouillères. Elle est encadrée par le Conseil scientifique du CEN L-R et par l’EPHE. Les données collectées seront publiques. Elles seront fournies à l’EPHE pour alimenter sa base de données et utilisées par le CEN pour l’actualisation des ZNIEFF. Les principales actions visent à : - Contribuer à améliorer la connaissance des mares dans le Gard et leur état de conservation, - Evaluer l’importance des transformations de l’écosystème en actualisant des informations plus anciennes, - Identifier les menaces et les grands enjeux de protection et de conservation et en particulier déterminer l’importance des mares du département dans la répartition et la pérennité de la flore inféodée et de certains groupes faunistiques, - Sensibiliser et communiquer sur l’intérêt écologique, hydrologique, paysager des mares, - Proposer des mesures de protection et de gestion de certaines mares, Dans l’objectif de créer un observatoire des mares s’appuyant sur un réseau de personnesconservateur de mares. 1. ENGAGEMENT DU CEN L-R Le responsable du programme régional est le CEN L-R. Il a en charge de veiller au bon déroulement du programme et d’assurer la coordination des actions. 2. ENGAGEMENT DE LA STRUCTURE RELAIS La structure relais s’engage à: récupérer la bibliographie sur les mares dans le département (non exhaustif) prospecter et inventorier sur le terrain 4 carrés maximum de 7 km par 7 km en utilisant le formulaire, - pour cela la structure relais s’engage à mobiliser son réseau de partenaires et de bénévoles. Le choix des carrés est libre et résultera d’un échantillonnage stratifié selon géologie, grande concentration de mares … ou selon les opportunités en fonction de la présence locale de partenaires et de bénévoles, - analyser les données d’inventaire en identifiant les menaces et les grands enjeux de protection et de conservation, - prospecter finement pour la faune et la flore, 5 mares dans le département, - - analyser la contribution des mares à la biodiversité départementale, identifier si possible une personne référente par mare qui pourrait s’engager à être conservateur dans l’objectif de la création d’un observatoire des mares, sélectionner 1 à 3 sites par département nécessitant de manière urgente des mesures de gestion et de préservation, présenter un projet chiffré pour la protection de ces 1-3 sites, mobiliser son réseau de bénévoles pour des sorties lors de l’opération Fréquence Grenouille ou pour un chantier d’automne, Participer, si possible, aux réunions du comité de pilotage de l’inventaire régional (12). La structure relais fournira au CEN L-R un rapport d’activités faisant état de ces différents éléments (maximum 10 p.) ainsi que les formulaires de données récoltées au plus tard le 31 mai 2006. 3. DISPOSITIONS FINANCIERES Modalités de versement des crédits La somme totale allouée aux prestations prévues à l’article 2 est de 4 500 euros net de taxes. Le CEN L-R réglera les sommes dues à la structure relais en deux versements : un premier versement de 1000 euros en septembre 2005 et le solde à réception du bilan détaillé des travaux en vue de justifier le travail effectué auprès des financeurs (mai 2006 au plus tard). Une facture désignant les prestations prévues à l’article 2 devra aussi être fournie. Les versements ne seront réalisés qu’après paiement au CEN L-R des crédits attribués. 4. DIFFICULTES ET RUPTURE DU CONTRAT Sauf cas de force majeure, en cas d’inexécution par l’une des deux parties d’une seule de ses obligations contractuelles et après mise en demeure d’exécuter par lettre recommandée avec accusé de réception restée sans effet pendant plus d’un mois, les parties pourront demander la résiliation du présent contrat. En cas de résiliation, la structure relais sera payée à hauteur du travail effectué et restitué. Fait à Montpellier, le ……………………………………. Signé et paraphé en deux exemplaires, dont un est destiné à chacune des parties. Pour la structure relais, Le Président, Pour le CEN-LR Le Président, Jacques LEPART Cachet de l’Association : Cachet de l’Association : Conservatoire des Espaces Naturels du Languedoc-Roussillon (CEN L-R) objet : “ Appel à connaissances ” relatives aux mares de la région Languedoc–Roussillon. Montpellier, le 31 mars 2004 Madame, Monsieur, Le Conservatoire des Espaces Naturels su Languedoc-Roussillon (CEN L-R) a entrepris depuis novembre 2003 la réalisation de l'inventaire des mares de la région Languedoc-Roussillon. Cette action, dont le CEN L-R est le coordinateur réunira de nombreux partenaires institutionnels, associatifs et scientifiques. Les principaux objectifs de cet inventaire sont : de contribuer à améliorer la connaissance et la conservation des mares de la région ; de porter un diagnostic sur l’état des mares du Languedoc-Roussillon, en particulier en actualisant des observations réalisées il y a une vingtaine d’années ; · d’identifier les menaces et les grands enjeux de protection et de conservation ; · de sensibiliser et de communiquer sur l’intérêt écologique, hydrologique et paysager, des mares ; · de proposer des mesures de protection et de gestion de certaines mares en s’appuyant sur les résultats du LIFE conservation des mares temporaires méditerranéennes. · · Le premier de ces objectifs est primordial si nous souhaitons contribuer de manière efficace à la connaissance et à la protection des mares régionales. C'est pourquoi le CEN L-R lance un “ appel à connaissances ” à l'ensemble des structures et personnes individuelles susceptibles de mettre à disposition de cet inventaire les connaissances qu'elles auraient en leur possession. L'ensemble de ces connaissances ainsi recueillies, viendra compléter et actualiser l'ensemble des informations issues d'inventaires antérieurs ou de la bibliographie en alimentant la base de données régionale mise en place au conservatoire et sera utile à la mise en place d'un réseau de mares-échantillons, qui servira de baromètre permettant d'évaluer l'état de conservation des mares de la région. Modalités pour la transmission d'informations par courrier : · dupliquer la fiche d'observation ci-jointe, · renseigner les fiches (un fond cartographique du secteur qui vous intéresse sera disponible sur demande au conservatoire) · Nous retourner les fiches par courrier postal à l'attention de Mathieu BOSSAERT. · Une version électronique (.pdf) de la fiche est disponible sur simple demande à [email protected] . En vous remerciant par avance de l'attention que vous porterez à cet “ appel à connaissances ” et dans l'attente d'une réponse de votre part, le CEN L-R se tient à votre entière disposition pour tout complément d'informations. Jacques LEPART Président du CEN L-R Conservatoire des espaces Naturels du Languedoc Roussillon (CEN L-R) Espace République 20 rue de la République 34000 MONTPELLIER Tél. 04 67 79 68 28 – Fax 04 67 22 68 27 - e-mail : [email protected] Fiche d'Inventaire des Mares du Languedoc-Roussillon 2004-2005 À retourner au CEN-LR – Espace République, 20 rue de la République, 34000 Montpellier – Tel : 04 67 22 68 28 – Fax : 04 67 22 68 27 – email : [email protected] Renseignements généraux Date de l'observation : N° carte IGN 1/25000° : Département : 11 30 34 48 66 Commune : Lieu dit : Nom de la mare : La mare est visible sur une carte : □ oui □ non coordonnées GPS ou photocopie du site Y (NORD) : X (EST) : Projection (lambert II carto, WGS84...) : Altitude (mètre) : Observateurs Nom : Prénom : Tél : Courriel : Structure / Association : Forme de la mare : Caractéristiques de la mare(surface <5000m², équivaut à ½ stade de foot) Dimensions Longueur (m) : Largeur (m) : Typologie de la mare Fond synthétique : □ oui □ non Substrat naturel : □ oui □ non Assec connu : □ oui □ non Nature du fond □ Vase □ Sable □ Végétaux morts Origine de l'eau □ Ruisseau, rigole □ Source souterraine □ Pluie □ Eau de drainage □ Autre : ............................................ Profondeur max (m) : Variation de hauteur d'eau (cm): Préciser (bâche plastique, béton) : .......................................................... La mare est-elle temporaire ? □ Roche Fonctions □ Abreuvoir □ Pompage □ Fosse d'extraction □ Pêche □ Autre : ........................................ □ oui □ non Menaces □ Piétinement □ Comblement naturel □ Pollution chimique □ Pollution organique (déjections, débris végétaux) □ Fermeture Facteurs écologiques Milieux environnants (plusieurs réponses possibles) □ Champs, culture labourées □ Prairie □ Pelouse (préciser) : ..................................................... □ Lande, pré abandonné, friche □ Garrigue □ Bois □ Tourbière □ Jardin □ Carrière □ Village □ Autre (préciser) : ........................................................... □ Habitation à : □ Chemin à : □ Haies ou bois à : □ Mare, plan d'eau à : □ + 100m □ + 100m □ + 100m □ + 100m □ - 100m □ - 100m □ - 100m □ - 100m Facteurs physico-chimiques □ Berges abruptes, verticales □ Berges progressives □ Berges irrégulières Clôture : □ Absente □ Partielle □ Complète Pourcentage de fond visible : % Main visible à : □ 10cm □ 20cm □ 30cm □ >30cm Optionnel, si vous disposez du matériel adéquat! pH : Conductivité : ............. μS/cm Intervention de conservation récente (faucardage, fauchage des berges, curage) : ................................................................................................. ................................................................................................................................................................................................................................................................ .......................................................................................................................................................................................... .................... Intervention de conservation suggérée : .......................................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................................................................................................................ .......................................................................................................................................................................................... .................... Observations naturalistes effectuées sur cette mare À retourner au CEN-LR – Espace République, 20 rue de la République, 34000 Montpellier – Tel : 04 67 22 68 28 – Fax : 04 67 22 68 27 – email : [email protected] Végétation observée (compléter ci besoin cette liste en remarques, en bas de page) □ Peuplier noir Populus nigra □ Saule pourpre □ Laîche des rives Salix purpurea □ Aulne glutineux Carex riparia Alnus glutinosa □ Iris des marais □ Chara Iris pseudacorus Chara vulgaris □ Renoncule d'eau □ Peuplier blanc Ranunculus trichophyllus Populus alba □ Scirpe des marais □ Myriophylle Eleocharis palustris Myriophullum verticillatum □ Scirpe lacustre □ Typha Schoenoplectus lacustris Typha latifolia □ Jonc épars Juncus effusus □ Potamot dense Potamogeton densus □ Scirpe romain □ Phragmite lacustre Scirpoides holoschoenus sources iconographiques : ROTHMALER (1991); VILLAR, SESE et FERRANDEZ (1997) Amphibiens observés Espèce Salamandra salamandra Triturus helveticus Triturus marmoratus Alytes obstetricans Pelobates cultripes Pelodytes punctatus Bufo bufo Bufo calamita Hyla meridionalis Rana temporaria Rana « verte » ..................................................... Phragmites australis Invertébrés observés Adulte Larve Ponte □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ □ ........................................... ........................................... ........................................... ........................................... ........................................... ........................................... ........................................... ........................................... ........................................... ........................................... ........................................... ........................................... Remarques, autres données connues : Protocoles d’inventaire des mares échantillon (La fiche d’inventaire des mares échantillons vient en complément de celle, plus générale, utilisée pour toutes les mares inventoriées dans les carrés échantillons). A partir des données résultants de la première phase de l’inventaire, une dizaine de mares doivent être désignées comme mares échantillons et faire l’objet de prospections plus fines sur le terrain. Ces prospections menées par les partenaires relais concernent les amphibiens, les odonates et la flore et doivent permettrent d’établir un diagnostic fonctionnel des sites échantillonnés et ainsi faciliter la mise en évidence de sites nécessitant une intervention urgente. Ces investigations contribueront à la détermination de l’importance des mares dans la pérennité de la flore et d’une partie de la faune. Des planches supplémentaires ont été ajoutées à la « fiche inventaire mare » utilisée pour les carrés échantillons afin de compléter les informations de terrain nécessaires à l’élaboration du diagnostic des mares. Cette fiche est le support des investigations de terrain mais ne se veut pas exhaustive et reste modulable en fonction des appréciations de chacun (ajout de commentaires, de caractéristiques, remarques…). • • • Planche 1 : La mare et son environnement : Informations complémentaires et précision à apporter par rapport à la fiche initiale, Planche 2 : Etude de la végétation : La liste des habitats potentiellement présents aux abords et dans la mare sera donnée à titre indicatif, de même que la liste des espèces pouvant présenter une menace pour le milieu, Planche 3 : Inventaire des amphibiens et liste des espèces d’Odonates déterminantes pour la désignation des ZNIEFF et potentiellement présentes sur le milieu. Pour faciliter les investigations de terrain, le CEN LR fournit à ses partenaires des protocoles d’inventaires communs afin d’obtenir des résultats homogènes à l’échelle régionale. Chaque protocole à utiliser est détaillé ci-dessous. Les résultats obtenus lors des prospections pourront être plus précis en fonction des compétences des structures relais. La mare et son environnement : Afin d’identifier les impacts éventuels de l’environnement de la mare sur le milieu et les espèces qu’il abrite, il a été décidé de réaliser une cartographie schématique de l’occupation du sol sur un périmètre prédéfini de 100 m autour de la mare. Pour ce faire, une zone tampon circulaire sera cartographiée autour du site au préalable des prospections, selon le modèle cijoint. Le CEN LR peut le cas échéant réaliser cette carte pour ses partenaires. La cartographie de l’occupation du sol sera schématique et différenciera les grands types de milieux : - Cultures, - Carrières, - Pelouses, Prairies, - Landes, Garrigues, - Friches, - Tourbières, - Boisement, - Cours d’eau, ruisseau… - Jardins, - Routes, autoroutes, - Autres zones humides (mare, étang…) - Villages, D’autres éléments à préciser (berges, hydrologie…) en lien avec les inventaires faunistiques et floristiques figurent dans cette fiche d’informations complémentaires. Eléments méthodologiques pour l’étude de la flore et de la végétation : Il est proposé de recenser la flore et les habitats naturels présents sur les mares, tant pour leur rôle de descripteur du fonctionnement des milieux que pour leur intérêt patrimonial. La liste des espèces végétales et des habitats présents sur le site constituent le minimum pour caractériser la végétation et percevoir ses éventuelles tendances évolutives. Calendrier et conditions : Afin d’obtenir une liste la plus complète possible les sites devront être prospectés plusieurs fois durant la saison de végétation (de février à octobre). Deux campagnes de prospections seront à réaliser : l’un de fin mai à début juillet et l’autre de mi-août à fin septembre. La prospection se fera au minimum sur un périmètre de 10 m autour de la mare. Ce périmètre peut être étendu si la mare se trouve en contexte de zone humide. Protocole de recensement : Une attention particulière sera portée à la présence d’espèces d’intérêt patrimonial (espèces protégées ou et liste rouge tome I), dont les populations pourront le cas échéant, être estimées visuellement. Les stations d’espèces patrimoniales seront si possible relevées au GPS. Les habitats à fort intérêt patrimonial, en particulier les habitats d’intérêt communautaire seront également répertoriés avec attention. La liste non exhaustive des habitats potentiellement présents en bordure et dans la mare est fournie par le CEN L-R. La présence d’espèces à risque ou envahissantes sera par ailleurs relevée du fait de son importance pour la qualité et l’évolution du milieu. Pour faciliter l’identification, le CEN L-R se propose de fournir une liste des principales espèces « envahissantes » pouvant être répertoriées sur les mares. La nomenclature utilisée est celle adoptée par KERGUELEN (1993) pour les plantes vasculaires, Code CORINE (BISSARDON & GUIBAL, 1997) pour les habitats, et EUR 15/2 (ROMÃO, 1997) pour les habitats de la Directive « Habitats ». Eléments méthodologiques pour l’étude des amphibiens : L’objectif des prospections d’amphibiens est d’évaluer la richesse spécifique du milieu par la réalisation d’un inventaire qualitatif. Le principe consiste donc à répartir les prospections dans le temps de façon à échantillonner les habitats du site étudié et détecter toutes les espèces présentes. Calendrier et conditions : Afin d’obtenir une bonne évaluation du potentiel de la mare, l’étude des amphibiens se décomposera en trois passages : - un passage en janvier/février pour les espèces les plus précoces (Grenouille rousse, Crapaud commun…) - - un second passage en mars/avril pour les espèces plus tardives comme le Pélodyte ponctué et également pour les tritons, atteignant leur densité maximale en cette période, un troisième passage en mai/juin afin de compléter les premières prospections (identification des larves). Les prospections seront à adapter en fonction des conditions météorologiques et de la situation hydrologique du site. Les amphibiens sont plus facilement détectables lorsque la température augmente ou lors d’épisodes pluvieux (MORAND, Medwet). Le froid vif, le vent ou la sécheresse sont des facteurs défavorables à l’activité des amphibiens. Protocole de recensement : Les méthodes utilisées sont complémentaires et permettent de répertorier l’ensemble des espèces en fonction de leur biologie particulière (espèces discrètes, ponte visible…) : - Détection visuelle ou auditive : L’observation directe se fera pour l’ensemble des espèces et de leur ponte par arpentage de terrain, comprenant une inspection d’abris naturels ; l’écoute permettra quant à elle de relever les mâles chanteurs des espèces au chant plus puissant. Les pontes, souvent faciles à détecter et à identifier permettent d’établir assez aisément la présence d’espèces dont les adultes sont discrets. Ces recherches seront essentiellement crépusculaires et nocturnes en utilisant un projecteur portable, mais pourront également être associées à des visites diurnes. - Capture à l’épuisette : Cette technique permettra de recenser notamment les Urodèles et les larves en appliquant d’amples mouvements circulaires d’épuisette, qui permettent d’extirper en douceur les animaux tout en veillant au respect de la végétation aquatique. A chaque prospection, il est important de noter la date d’observation, la méthode utilisée ainsi que les conditions météorologiques (température, précipitations, vitesse du vent, niveau d’eau…). Ces prospections peuvent être réalisées lors de l’opération « Fréquence Grenouille » et ainsi être l’occasion de sensibiliser le public à la richesse faunistique des mares. La présence de reptiles sera notée si constatée (Couleuvre vipérine et Couleuvre à collier). Eléments méthodologiques pour l’étude des Odonates : Les Odonates constituent d’excellents indicateurs biologiques du fonctionnement des hydrosystèmes. Il est proposé de suivre les populations d’Odonates à l’aide d’un protocole simplifié limité à l’identification des adultes et nécessitant un minimum de visites (2 par saison). Calendrier et conditions : Seules deux campagnes de prospections seront à réaliser pour cet inventaire : l’un de fin mai à début juillet et l’autre de mi-août à fin septembre. L’échantillonnage des odonates adultes devra se faire de préférence entre 11h et 15h (période optimale d’activité des imagos), dans de bonnes conditions météorologiques : période ensoleillés depuis au moins un jour, température moyenne (18 et 30 degrés), et vent nul à faible. Protocole de recensement : Le protocole porte sur l’étude des imagos d’Odonates par capture au filet à papillons, réalisées sur le pourtour de la mare. Les captures doivent se faire sur l’ensemble des milieux représentés autour de la mare de façon à échantillonner toutes les espèces en fonction de leur milieu de vie. Les exuvies doivent être récoltées et conservées pour identification. La récolte des exuvies apporte souvent des informations pertinentes sur des espèces se reproduisant sur le site mais qui peuvent passer inaperçues lors des prospections (période de vol très courte, capture difficile…). La recherche d’exuvies se pratique aux périodes d’éclosion des diverses espèces présumées vivre dans le milieu, en inspectant les berges et la végétation de bordure de la mare. Au vu des difficultés d’identification des espèces par les non-initiés, les prospections s’orienteront vers les espèces patrimoniales, déterminantes des ZNIEFF qui reflètent assez bien les caractéristiques générales du milieu (disponibilités alimentaires, pollutions éventuelles…). La liste des espèces a été établie par l’OPIE L-R et compte 19 espèces déterminantes parmi lesquelles 5 ont été retenues pour caractériser les mares (6 espèces déterminantes sur les 14 initiales ont été ajoutées). En plus des espèces observées, les conditions météorologiques (ensoleillement, température, vent), la date, l’heure et le temps de prospections devront être indiqués. Bibliographie : • • • ACEMAV coll., Duguet R 1 Melki F. ed., 2003 – Les Amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze (France), 480 pages. DUPIEUX N., 2004 – Démarche d’harmonisation des protocoles de suivi scientifique des sites du programme Loire nature. Programme Loire nature, mission scientifique, 15 pages. FIERS V., 2004 – Guide pratique : Principales méthodes d’inventaire et de suivi de la biodiversité. Réserve Naturelle de France, 263 pages. Fiche inventaire mare Informations complémentaires Caractéristiques de la mare : • Accès à la mare : oui, aisé • - non, difficile Nature et configuration des berges sur le pourtour de la mare : Profil : Identique : Vertical Abrupte Progressive Différent : Berge 1 : vertical Berge 2 : vertical Berge 3 : vertical Berge 4 : vertical - Nature : Identique : Naturel Pierres Différent : Berge 1 : Naturel Berge 2 : Naturel Berge 3 : Naturel Berge 4 : Naturel - Végétalisation : Berges nues Berges végétalisées : Herbacées abrupte abrupte abrupte abrupte progressive progressive progressive progressive Ciment Pierres Pierres Pierres Pierres Ciment Ciment Ciment Ciment Arbustives (strate < 2m) Arborées (strate > 2m) • Ombrage de la mare : Ombre portée sur l’eau : ….% de la surface au moment du relevé Bordure ombragée seulement Pas d’ombrage • Nature foncière des parcelles (non obligatoire) : Propriété privée Propriété communale Autres : Inconnue La mare et son environnement : • Cartographie schématique de l’occupation du sol sur les 100 m autour de la mare • Environnement immédiat de la mare : Mur (dimension, type) Clôture Fossés Chemin Haies Autres : Hydrologie de la mare : • Surface de l’eau : Algues Matières en suspension Effluents Traces de pollution : Oui Non Précisez : …. Odeur nauséabonde : Oui Non Fiche inventaire mare Informations complémentaires FLORE ET HABITATS NATURELS Date du recensement : Pour faciliter l’identification, une liste des habitats naturels potentiels et des espèces patrimoniales associées est présentée ci-dessous. Cette liste n’est pas exhaustive et d’autres données (habitat et espèces) peuvent être récoltées et indiquées à la suite de ce tableau. • Liste des habitats naturels et des espèces patrimoniales inventoriés : Pour l’abondance : A : 1 à 10 individus - B : 11 à 100 individus - C : 101 à 1000 individus - D : > 1000 individus Présence Abondance (pour estimée Code Intitulé de l’habitat habitats et (pour Corine espèces) espèces) 22 EAUX DOUCES STAGNANTES 22.3 Communautés amphibies 22.31 Communautés amphibies pérennes septentrionales 22.3114 Communautés flottantes de Sparganium Sparganium angustifolium 22.312 Gazons à Eleocharis acicularis en eaux peu profondes Eleocharis acicularis 22.313 Gazons des bordures d'étangs en eaux peu profondes Hypericum elodes Pilularia globulifera Scirpus fluitans 22.314 Gazons des berges tourbeuses en eaux peu profondes Baldellia ranunculoides Hydrocotyle vulgaris 22.32 Gazons amphibies annuels septentrionaux 22.321 Communautés à Eleocharis ovata Crypsis alopecuroides Cyperus fuscus Elatine spp Juncus tenageia Limosella aquatica Lindernia procumbens Lythrum portula Schoenoplectus supinus 22.322 Gazons de plantes pionnières des lettes dunaires Centaurium pulchellum 22.3231 Gazons à Juncus bufonius 22.3232 Gazons à petits souchets Cyperus fuscus Pycreus flavidus Pycreus flavescens 22.3233 Communautés d'herbes naines des substrats humides Anagallis minima Cicendia filiformis Exaculum pusillum Illecebrum verticillatum Isolepis setacea Juncus capitatus Juncus tenageia 22.33 22.34 22.3411 22.3412 22.3414 22.3418 22.342 22.343 Radiola linoides Spergularia segetalis Groupements à Bidens tripartitus Groupements amphibies méridionaux Groupements terrestres à Isoètes Isoetes duriaei Isoetes histrix Kickxia commutata Marsilea strigosa Pilularia minuta Serapias spp Spiranthes spp Gazons méditerranéens aquatiques à Isoètes Isoetes setacea Isoetes velata Gazons méditerranéens à Cyperus Cyperus fuscus Pycreus flavidus Pycreus flavescens Gazons méditerranéens amphibies à plantes de taille réduite Anagallis minima Cicendia filiformis Crassula vaillantii Damasonium stellatum gr. Exaculum pusillum Heliotropium supinum Isolepis cernua Isolepis setacea Juncus capitatus Juncus pygmaeus Juncus tenageia Lythrum borysthenicum Lythrum thesioides Lythrum thymifolium Lythrum tribracteatum Myosurus minimus Ophioglossum azoricum Potentilla supina Pulicaria sicula Pulicaria vulgaris Radiola linoides Ranunculus lateriflorus Ranunculus nodiflorus Ranunculus ophioglossifolius Spergularia segetalis Trifolium filiforme Ventenata dubia Grands gazons méditerranéens amphibies Bupleurum tenuissimum Gratiola officinalis Iris spuria maritima Lythrum tribracteatum Mentha cervina Pulicaria vulgaris Gazons méditerranéens amphibies halo-nitrophiles Crypsis aculeata Crypsis schoenoides Lythrum tribracteatum Pulicaria sicula 22.4 Végétations aquatiques 22.41 22.411 22.412 22.414 22.415 22.416 22.42 22.421 22.422 22.43 22.4311 22.4314 22.4315 22.432 22.432 22.44 22.441 22.442 22.45 Végétations flottant librement Couvertures de Lemnacées Radeaux d'Hydrocharis Hydrocharis morsus-ranae Colonies d'Utriculaires Utricularia spp Couvertures de Salvinia Salvinia natans Groupements à Aldrovanda Aldrovanda vesiculosa Végétations enracinées immergées Groupements de grands Potamots Potamogeton lucens Potamogeton perfoliatus Groupements de petits Potamots Najas spp Potamogeton pusillus gr. Végétations enracinées flottantes Tapis de Nénuphars Nuphar pumila Tapis de Potamot flottant Tapis de Renouées [P. amphibium] Communautés flottantes des eaux peu profondes Ranunculus hederaceus Ranunculus peltatus Groupements oligotrophes de Potamots Luronium natans Ranunculus ololeucos Sparganium minimum Tapis immergés de Characées Tapis de Chara Tapis de Nitella Mares de tourbières à Sphaignes et Utriculaires Scheuchzeria palustris Sparganium minimum Triglochin palustris Utricularia intermedia Utricularia minor Utricularia ochroleuca 22.5 Masses d'eau temporaires 44 FORETS RIVERAINES, FORETS ET FOURRES TRES HUMIDES 44.1 Formations riveraines de saules 44.122 Saussaies à Saule pourpre méditerranéennes 44.1412 Galeries de Salix alba méditerranéennes 44.6 Forêts méditerranéennes de Peupliers, d’Ormes et de Frênes.6 44.612 Galeries de Peupliers provenço-languedociennes 44.62 Forêts d'Ormes riveraines et méditerranéennes 44.63 Bois de Frênes riverains et méditerranéens Leucojum aestivum Ophioglossum vulgatum 44.8 Galeries et fourrés riverains méridionaux 44.8131 Fourrés de Tamaris ouest-méditerranéens 44.9 Bois marécageux d’Aulnes, de Saules et de Myrte des marais 44.912 44.921 44.922 44.923 44.924 Bois d'Aulnes marécageux oligotrophes Saussaies marécageuses à Saule cendré Saussaies à Sphaignes Saussaies marécageuses à Saule laurier Saussaies naines marécageuses 53 VEGETATION DE CEINTURE DES BORDS DES EAUX 53.1 Roselières.1 53.111 Phragmitaies inondées Leucojum aestivum 53.112 Phragmitaies sèches Cynanchum acutum 53.113 Phragmitaies géantes 53.12 Scirpaies lacustres 53.13 Typhaies 53.143 Communautés à Rubanier rameux 53.145 Communautés à Jonc fleuri Butomus umbellatus 53.146 Communautés d'Oenanthe aquatica et de Rorippa amphibia 53.147 Communautés de Prêles d'eau Equisetum fluviatile 53.14A Végétation à Eleocharis palustris 53.16 Végétation à Phalaris arundinacea 53.17 Végétation à Scirpes halophiles Crypsis aculeata Crypsis schoenoides Lythrum tribracteatum Pulicaria sicula 53.2 Communautés à Grandes laîches 53.2121 Cariçaies à laîche aigüe (C. acuta = gracilis) 53.2122 Cariçaies à laîche des marais (C. acutiformis) 53.213 Cariçaies à Carex riparia 53.2141 Cariçaies à Carex rostrata 53.2142 Cariçaies à Carex vesicaria Catex vesicaria 53.2151 Cariçaies à Carex elata Carex elata 53.216 Cariçaies à Carex paniculata Carex paniculata 53.217 Cariçaies à Carex appropinquata Carex appropinquata 53.218 Cariçaies à Carex pseudocyperus Carex pseudocyperus 53.2191 Cariçaies à Carex vulpina 53.2192 Cariçaies à Carex cuprina 53.3 Végétations à Cladium mariscus 53.33 Cladiaies riveraines Cladium mariscus 53.5 Jonchaies hautes 53.6 Formations riveraines de Cannes 53.61 Communautés avec les Cannes de Ravenne Arundo plinii Erianthus ravennae Imperata cylindrica 53.62 Peuplements de Cannes de Provence 54 Bas-marais, tourbièresde transition et sources 54.1 Sources 54.111 Sources d'eaux douces à bryophytes Epilobium anagallidifolium Sources à Cardamines Cardamine raphanifolia Chrysosplenium alternifolium Ranunculus hederaceus 54.121 Cônes de tufs Arabis alpina Carex brachystachys Pinguicula longifolia Pinguicula vulgaris 54.122 Sources calcaires 54.2 Bas marais alcalins (tourbières basses alcalines) 54.21 Bas-marais à Schoenus nigricans 54.231 Bas-marais à Carex davalliana floristiquement riches Carex davalliana Carex mairii Carex pulicaris Epipactis palustris Equisetum variegatum Eriophorum latifolium Parnassia palustris Tofieldia calyculata 54.231 Bas-marais à Carex davalliana et Trichophorum cespitosum 54.24 Bas-marais alcalins pyrénéens 54.253 Bas-marais à Carex flava médio-européens 54.26 Bas-marais alcalins à Carex nigra 54.2A Bas-marais à Eleocharis quinqueflora 54.2C Bas-marais alcalins à Carex rostrata 54.2E Bas-marais alcalins à Trichophorum cespitosum Trichophorum cespitosum 54.2F Bas-marais médio-européens à Blysmus compressus Blysmus compressus 54.2G Bas-marais alcalins à petites herbes Anagallis tenella Parnassia palustris 54.2I Bas-marais alcalins à hautes herbes Cladium mariscus 54.4 Bas marais acides 54.4221 Bas-marais acides sub-atl. à Carex Carex curta 54.4222 Bas-marais acides sub-atl. à Carex et Juncus Carex curta 54.4223 Bas-marais acides sub-atl. à Carex et Sphagnum Carex curta Eriophorum angustifolium Eriophorum vaginatum 54.4224 B.-m. ac. sub-atl. à Carex, Juncus et Sphagnum Carex curta Eriophorum angustifolium Eriophorum vaginatum Juncus filiformis 54.424 Bas-marais acides pyrénéens à Laîche noire 54.452 Bas-marais acides pyrénéens à Trichophorum cespitosum Trichophorum cespitosum 54.46 Bas-marais à Eriophorum angustifolium Eriophorum angustifolium 54.6 Communautés à Rhynchospora alba Rhynchospora alba 54.112 • Liste des autres habitats naturels inventoriées : Code Corine • Intitulé de l’habitat Liste des autres espèces inventoriées : Nom Abondance estimée Coordonnées GPS N E Pour la densité : A : 1 à 10 individus - B : 11 à 100 individus - C : 101 à 1000 individus - D : > 1000 individus • Liste des espèces pouvant présenter une menace pour le milieu : Présence Nom Saule Typha Phragmite Jussie Canne de Provence % de recouvrement de la mare AMPHIBIENS Date de prospection : Conditions météorologiques : Heure de prospection : Temps de prospection : Vent : nul faible (10 à 30 km/h) fort (sup. 30 km/h) Température : Niveau d’eau : Précipitations : Nébulosité : Entièrement couvert Nébulosité forte (50-90 %) • Liste des espèces d’Amphibiens présents dans le milieu : Espèces inventoriées • - Nébulosité faible (0-50 %) Liste des espèces de Reptiles éventuellement répertoriés : Méthode utilisée ODONATES Date de prospection : Conditions météorologiques : Température : Nébulosité : Entièrement couvert Précipitations : • Heure de prospection : Temps de prospection : Nébulosité forte (50-90 % ) Nébulosité faible (0-50 %) Liste des espèces d’Odonates présents dans le milieu : Présence Espèces Espèces déterminantes ZNIEFF Coenagrion hastulatum (mares d’altitude) Aeschna juncea (mares d’altitude) Ischnura pumilio (mares temporaires ou pionnières) Sympetrum flaveolum (mares d’altitude) Lestes dryas Coenagrion lunulatum (eaux stagnantes) Espèces complémentaires Erythromma viridulum Lestes sponsa Ceriagrion tenellum Coenagrion scitulum Coenagrion pulchellum Lestes barbarus Autres espèces mares_cadastre commune : 2 id_commune code_departement id_objet_mapinfo nom_table_mapinfo toponyme LONG TEXT LONG TEXT TEXT <pk> <fk2> <fk1> <fk1> not null not null null null null est_mentionnee_sur id_mare LONG <pk,fk1> not null id_cadastre INTEGER <pk,fk2> not null id_mare toponyme centre_x centre_y projection superficie nom_table_mapinfo id_objet_mapinfo verifiee_carthage mares_carthage_id_mare verifiee_photo mares_photo_id_mare verifiee_scan_25 mares_scan_25_id_mare verifiee_terrain mare_sur_cadastre_id_mare extension_spatiale : 4 LONG TEXT FLOAT FLOAT TEXT FLOAT TEXT LONG YESNO LONG YESNO LONG YESNO LONG YESNO LONG <pk> not null null null null null null <fk4> null <fk4> null null <fk3> null null <fk1> null null <fk2> null null <fk5> null id_objet_mapinfo LONG <pk> not null nom_table_mapinfo TEXT <pk,fk> not null mares_terrain : 1 fond_cadastre id_cadastre id_commune nom_table_mapinfo annee Attribut_2 Attribut_3 INTEGER <pk> not null LONG <fk2> null TEXT <fk1> null INT null INTEGER null INTEGER null extension_spatiale : 2 id_objet_mapinfo LONG <pk> not null nom_table_mapinfo TEXT <pk,fk> not null mares_photo id_mare centre_x centre_y projection superficie nom_table_mapinfo id_objet_mapinfo verifiee_cadastre mare_cadastre_id_mare verifiee_carthage mares_carthage_id_mare verifiee_scan_25 mares_scan_25_id_mare verifiee_terrain mare_sur_photo_id_mare LONG FLOAT FLOAT TEXT FLOAT TEXT LONG YESNO LONG YESNO LONG YESNO LONG YESNO LONG <pk> not null null null null null <fk4> null <fk4> null null <fk2> null null <fk3> null null <fk1> null null <fk5> null est_visible_sur id_mare LONG <pk,fk1> not null id_photo LONG <pk,fk2> not null fond_photos id_photo nom_table_mapinfo nom_photo annee mois LONG <pk> not null TEXT <fk> null TEXT null INT null INT null fond_scan_25 id_scan_25 TEXT <pk> not null nom_table_mapinfo TEXT <fk> null id_mare toponyme centre_x centre_y projection superficie type_mare echantillon nom_table_mapinfo id_objet_mapinfo id_bassin_versant id_site verifiee_cadastre mares_cadastre_id_mare cerifiee_carthage mares_carthage_id_mare verifiee_photo mares_photo_id_mare verifiee_scan_25 mares_scan_25_id_mare LONG TEXT FLOAT FLOAT TEXT FLOAT TEXT YESNO TEXT LONG LONG LONG YESNO LONG YESNO LONG YESNO LONG YESNO LONG <pk> not null null null null null null null null <fk3> null <fk3> null <fk1> null <fk2> null null <fk5> null null <fk7> null null <fk4> null null <fk6> null mares_carthage id_mare id_objet_mapinfo nom_table_mapinfo verifiee_cadastre mares_cadastre_id_mare verifiee_scan_25 mares_scan_25_id_mare verifiee_photo mares_photos_id_mares verifiee_terrain mare_dans_carthage_id_mare LONG LONG TEXT YESNO LONG YESNO LONG YESNO LONG YESNO LONG 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niveaux d'inventaire et leurs relations (modèle physique des données). observation_mammiferes id_personne nom_latin id_mare date abondance_min abondance_max remarque LONG TEXT LONG DATE LONG LONG TEXT <pk,fk1> <pk,fk2> <pk,fk3> <pk> not null not null not null not null null null null mares_terrain : 2 id_mare toponyme centre_x centre_y projection superficie type_mare echantillon nom_table_mapinfo id_objet_mapinfo id_bassin_versant id_site verifiee_cadastre mares_cadastre_id_mare cerifiee_carthage mares_carthage_id_mare verifiee_photo mares_photo_id_mare verifiee_scan_25 mares_scan_25_id_mare especes_mammiferes nom_latin TEXT <pk> not null nom_francais TEXT null observation_bota date id_personne id_mare nom_latin abondance_min abondance_max stade remarque DATE LONG LONG TEXT LONG LONG TEXT TEXT <pk> <pk,fk1> <pk,fk2> <pk,fk3> not null not null not null not null null null null null especes_vegetales nom_latin TEXT <pk> not null nom_francais TEXT null especes_ornitho nom_latin TEXT <pk> not null nom_francais TEXT null observation_ornitho id_personne nom_latin id_mare date abondance_min abondance_max remarque LONG TEXT LONG DATE LONG LONG TEXT <pk,fk1> <pk,fk2> <pk,fk3> <pk> not null not null not null not null null null null LONG TEXT LONG DATE LONG LONG TEXT TEXT <pk,fk1> <pk,fk2> <pk,fk3> <pk> <pk> not null null null null null null null null <fk3> null <fk3> null <fk1> null <fk2> null null <fk5> null null <fk7> null null <fk4> null null <fk6> null suivi_mares date_suivi id_mare id_personne Attribut_2 Attribut_3 especes_herpeto observation_herpeto id_personne nom_latin id_mare date abondance_min abondance_max remarque stade LONG TEXT FLOAT FLOAT TEXT FLOAT TEXT YESNO TEXT LONG LONG LONG YESNO LONG YESNO LONG YESNO LONG YESNO LONG not null not null not null not null null null null null nom_latin TEXT <pk> not null nom_francais TEXT null DATE <pk> LONG <pk,fk2> LONG <fk1> TEXT TEXT not null not null null null null personne id_personne sexe nom prenom adresse code_postal ville pays telephone fax email LONG <pk> not null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null Illustration 2 : "module" de la base de données relatif aux suivi des mares et aux observations naturalistes faites sur les mares. extension_spatiale : 1 perimetre_sur_communes id_objet_mapinfo LONG <pk> not null nom_table_mapinfo TEXT <pk,fk> not null id_perimetre LONG <pk,fk1> not null id_commune LONG <pk,fk2> not null commune : 1 id_commune code_departement id_objet_mapinfo nom_table_mapinfo toponyme region code_region id_objet_mapinfo nom_table_mapinfo toponyme LONG TEXT LONG TEXT TEXT <pk> <fk2> <fk1> <fk1> not null not null null null null perimetre_represente_par TEXT <pk> not null LONG <fk> null TEXT <fk> null TEXT null id_perimetre LONG <pk,fk1> not null id_objet_mapinfo LONG <pk,fk2> not null nom_table_mapinfo TEXT <pk,fk2> not null departement bassin_versant id_bassin_versant id_bassin_versant_pere id_objet_mapinfo nom_table_mapinfo libelle_bassin_versant LONG LONG LONG TEXT TEXT code_departement code_region id_objet_mapinfo nom_table_mapinfo toponyme perimetre_inventaire <pk> <fk1> <fk2> <fk2> not null null null null null id_perimetre LONG <pk> not null libelle TEXT null statut TEXT null mare_sur_commune TEXT TEXT LONG TEXT TEXT <pk> <fk1> <fk2> <fk2> id_mare LONG <pk,fk1> not null id_commune LONG <pk,fk2> not null mare_dans_perimetre faits_divers id_mare date type precisions site_sur_comune id_mare LONG <pk,fk1> not null id_perimetre LONG <pk,fk2> not null LONG <pk,fk> not null DATE <pk> not null TEXT null MEMO null id_site LONG <pk,fk1> not null id_commune LONG <pk,fk2> not null usages mares_terrain : 2 id_mare toponyme centre_x centre_y projection superficie type_mare echantillon nom_table_mapinfo id_objet_mapinfo id_bassin_versant id_site verifiee_cadastre mares_cadastre_id_mare cerifiee_carthage mares_carthage_id_mare verifiee_photo mares_photo_id_mare verifiee_scan_25 mares_scan_25_id_mare LONG TEXT FLOAT FLOAT TEXT FLOAT TEXT YESNO TEXT LONG LONG LONG YESNO LONG YESNO LONG YESNO LONG YESNO LONG usage TEXT <pk> not null definition TEXT null <pk> not null null null null null null null null <fk3> null <fk3> null <fk1> null <fk2> null null <fk5> null null <fk7> null null <fk4> null null <fk6> null usages_mares id_mare LONG <pk,fk1> not null usage TEXT <pk,fk2> not null site id_site id_objet_mapinfo nom_table_mapinfo id_site_pere libelle remarques chapelet menaces_mares id_mare LONG <pk,fk1> not null menace TEXT <pk,fk2> not null menaces LONG LONG TEXT LONG TEXT MEMO YESNO <pk> <fk2> <fk2> <fk1> not null null null null null null null intervention_concerne_site menace TEXT <pk> not null definition TEXT null id_intervention LONG <pk,fk1> not null id_site LONG <pk,fk2> not null intervention_concerne_mare id_intervention LONG <pk,fk1> not null id_mare LONG <pk,fk2> not null intervention id_intervention entraine_id_intervention libelle date_debut date_fin objectifs type_intervention conservateur personne id_personne sexe nom prenom adresse code_postal ville pays telephone fax email LONG <pk> not null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null contact id_personne LONG <pk,fk1> not null id_structure LONG <pk,fk2> not null id_personne LONG <pk,fk1> not null id_mare LONG <pk,fk2> not null personne_ressource LONG <pk> not null LONG <fk> null TEXT null DATE null DATE null MEMO null TEXT null id_personne LONG <pk,fk1> not null id_intervention LONG <pk,fk2> not null financeur maitre_d_oeuvre id_structure LONG <pk,fk1> not null id_intervention LONG <pk,fk2> not null structure id_structure nom detail_nom statut adresse code_postal ville pays telephone fax email site_web LONG <pk> not null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null TEXT null id_structure LONG <pk,fk1> not null id_intervention LONG <pk,fk2> not null montant FLOAT null maitre_d_ouvrage id_structure LONG <pk,fk1> not null id_intervention LONG <pk,fk2> not null Illustration 3 : mares, acteurs et interventions not null not null null null null type_doc a_pour_aureur_moral id_biblio LONG <pk,fk1> not null id_structure LONG <pk,fk2> not null ordre INT null site_dans_bliblio id_biblio LONG <pk,fk1> not null id_site LONG <pk,fk2> not null a_pour_auteurs id_biblio LONG <pk,fk1> not null id_personne LONG <pk,fk2> not null ordre INT null type libelle remarques titre id_editeur nom_fiche annee date resume nb_pages page_debut page_fin titre_revue_livre isbn_code_barre diplome echelle_carte ville_colloque confidentialite TEXT <pk> not null TEXT null MEMO null YESNO not null YESNO null YESNO null YESNO not null YESNO not null YESNO not null YESNO not null YESNO not null YESNO not null YESNO not null YESNO not null YESNO not null YESNO not null YESNO not null YESNO not null perimetre_dans_biblio fiche_commentaire id_perimetre LONG <pk,fk1> not null id_biblio LONG <pk,fk2> not null nom_fiche TEXT <pk> not null editeur id_editeur LONG <pk> not null nom TEXT null ville TEXT null mare_dans_biblio id_mare LONG <pk,fk1> not null id_biblio LONG <pk,fk2> not null ressource_bibliographique commune_dans_biblio id_biblio LONG <pk,fk1> not null id_commune LONG <pk,fk2> not null bassin_versant_dans_biblio id_bassin_versant LONG <pk,fk1> not null id_biblio LONG <pk,fk2> not null produit id_intervention LONG <pk,fk1> not null id_biblio LONG <pk,fk2> not null doc_concerne_zone id_biblio LONG <pk,fk1> not null id_objet_mapinfo LONG <pk,fk2> not null nom_table_mapinfo TEXT <pk,fk2> not null a_pour_mots_cles id_biblio LONG <pk,fk1> not null libelle TEXT <pk,fk2> not null mots_cles libelle TEXT <pk> not null id_theme LONG <fk> null type_element_thematique libelle TEXT <pk> not null id_biblio type_de_document titre id_editeur nom_fiche annee date resume nb_pages page_debut page_fin titre_revue_livre isbn_code_barre diplome echelle_carte ville_colloque confidentialite LONG TEXT TEXT LONG TEXT INT DATE MEMO INT INT INT TEXT TEXT TEXT TEXT TEXT TEXT <pk> not null <fk2> null null <fk1> null <fk3> not null null null null null null null null null null null null <fk4> null web url_web TEXT <pk> not null id_biblio LONG <fk> null format TEXT null biblio_cen cote TEXT <pk> not null id_biblio LONG <fk> null reseau url_reseau TEXT <pk> not null id_biblio LONG <fk> null format TEXT null est_dispo_structure id_biblio LONG <pk,fk1> not null id_structure LONG <pk,fk2> not null cote TEXT null est_associe_a id_biblio LONG <pk,fk2> not null biblio_associee_id_biblio LONG <pk,fk1> not null element_thematique id_theme libelle_type_element id_theme_pere libelle remarques LONG <pk> not null TEXT <fk1> not null LONG <fk2> null TEXT null MEMO null confidentialite confidentialite TEXT <pk> not null remarque TEXT null est_indexe id_biblio LONG <pk,fk1> not null id_theme LONG <pk,fk2> not null pertinence INTEGER null Illustration 4 : modèle physique des données du module "biblio" de l'observatoire "mares". INVENTAIRE REGIONAL DES MARES Analyse cartographique des scans 25 de l'IGN LOZERE : 241 HERAULT : 1928 AUDE : 2012 GARD : 2176 PYRENEES-ORIENTALES : 1948 OPIE LR : 435 25 km Annexe 8 : Liste des ZNIEFF recensant l’intitulé « mares » La liste ci-dessous présentent les ZNIEFF qui présentent l’intitulé « mares » dans les champs "critères de délimitation", "richesse patrimoniale" et/ou"description de la zone" des fiches descriptives ZNIEFF. ------------ --------------------------------------0000-0086 ETANG DE CANET ST NAZAIRE 0000-4035 BOIS DE LA ROUVIERE 0000-4045 CAUSSE DU LARZAC 0000-4081 MONTS DU SOMAIL, ESPINOUSE ET CAROUX 0000-4086 RIPISYLVE DE L'HERAULT 0000-4120 MONTAGNE DE LA GARDIOLE 0000-4121 FORET DES MONTS D'ORB 0000-4129 CARRIERES DE CASTRIES 0000-4136 LA MOURE ET LE CAUSSE D'AUMELAS 0000-6001 ETANG ET SALIN DE LA MARETTE 0000-6019 CAUSSE DE BLANDAS 0000-6076 RIPISYLVE DU GARDON MOYEN 0000-6137 MASSIF BOISE DE VALLIGUIERES 0000-6171 ANCIEN ETANG DE ROCHEFORT 0086-0002 BERGES SUD-OUEST DE L'ETANG DE CANET 2004-0013 MARE D'OPOUL-PERILLOS 2016-0000 ETANG DE CAMMAS DE BONNET 4028-0000 DOMAINE DE ROQUEHAUTE 4032-0000 LES MONTILLES 4045-0004 CHAOS DOLOMITIQUE DE CAMP ROUCH 4071-0003 CROIX DE MOUNIS - ROC D'ORQUES 4071-0004 COL DES CABANES 4071-0005 PELOUSE DE MARCOUNET 4076-0000 LA MARE EN AMONT DE VILLEMAGNE 4077-0000 LA MARE EN AVAL DE VILLEMAGNE 4081-0005 SOMMET DE L'ESPINOUSE - SERRE DE MAJOUS 4083-0000 SOURCE DE LA MARE 4085-0007 PRAIRIES DES BATIGNES 4085-0023 ETANGS DE LA JASSE 4107-0000 MARE ET DOMAINE DE GRAMMONT 4115-0000 BOIS DE BOURBAKI 4120-0007 CREUX DE MIEGE 4122-0000 LA MARETTE 4160-0000 GARRIGUE DU MAS DIEU 4167-0000 MARES DU PLATEAU DE VENDRES 6019-0001 MARE DE BLANDAS 6019-0002 POLJE DE ROGUES 6042-0000 PARTIE SOUTERRAINE DU VIDOURLE 6137-0003 ÉTANG DE VALLIGUIÈRES 6199-0000 MARE DES CAMPS 8000-0018 MARE ET COL DES PORTES 8001-0006 FRETMA 8001-0009 PUECH D'ALLUECH 8005-0005 LAC ET TOURBIERES DE BONNECOMBE Annexe 9 : Choix des carrés échantillons Pyrénées-Orientales - Carré dans les Aspres C’est une zone avec quelques vignobles, de la garrigue et un maquis dominant. Une partie du secteur a été incendié l’été dernier. - Carré des Fenouillèdes Le carré choisi est en partie sur la vallée de l’Agly avec ces nombreux vignobles et sur des massifs forestiers séparés par des zones de garrigues. - Carré du Massif du Canigou C’est une zone de montagne avec un dénivelé de 2000 m, composée de boisements, de landes et surtout de prairies d’altitude. - Carré en Cerdagne Cette zone correspond à une partie du plateau de Cerdan situé à plus de 1000 m et à cheval sur le début du Massif du Puigmal. Ce sont principalement des prairies et des forêts. - Carré d’Opoul Ce carré est situé dans les Basses Corbières. C’est une zone karstique où la garrigue et le vignoble dominent. 95% des zones humides sont temporaires. - Carré de Canet en Roussillon/Saint Nazaire/Alenya Ce carré a été centré sur le complexe lagunaire de l’étang de Canet / Saint Nazaire. Ce carré suit un gradient de milieu qui part des dunes littorales (lido) passe par un étang saumâtre, puis des prairies humides et il finit dans les cultures de type arboricultures, maraîchages et vignobles. C’est un carré qui risque d’être soumis à une importante urbanisation à terme. - Carré Fenouillèdes : Ille sur Têt/ Rodès/Montalba D’une altitude de 80 à 1160 mètres, le carré est à cheval sur la plaine alluvionnaire de la Têt et un plateau schisteux. La végétation passe des cultures intensives de pêchers et d’abricotiers de la plaine à des zones de maquis et de landes à cistes. Une zone de prairies humides liées à des résurgences et des nappes captives est à signaler autour de Montalba. Ce site a été choisi parce qu’il inclut un site du réseau Natura 2000 déjà axé sur la richesse de ces mares temporaires dans deux secteurs. Le but était de compléter les inventaires faunistiques sur ces zones et de repérer de nouvelles mares en dehors du site Natura 2000 mais qui auraient les mêmes caractéristiques. - Carré côte sableuse : Argelès sur mer Ce carré est centré sur la zone « des Tamariguers » à Argelès sur mer, c’est une zone de prairie humide temporaire qui de par sa topographie a développé un gros réseaux de petites mares. Le reste du carré est composé de la ripisylve du Tech et de zones de cultures littorales (vignobles, arboricultures et maraîchages) ainsi que la réserve naturelle du Mas Larrieux. Cette zone est soumise à une forte pression touristique et urbanistique. Aude - Carré du massif de La Clape Ce carré se situe au sud-est du massif de La Clape et englobe une partie du site Natura 2000 « Massif de la Clape » et les résurgences karstiques en bordure. On y trouve des couverts forestiers de pin, des garrigues plus ou moins fermées, de la vigne et quelques friches ou prairies humides pâturées en bordure - Carré du massif de Fontfroide Le carré du massif de Fontfroide est situé sur le littoral audois en bordure est de l’étang de Bages-Sigean. Il englobe la partie nord du massif de Fontfroide, (200 mètres d’altitude en moyenne), couvert d’un massif forestier plus ou moins dense entrecoupé de zones de garrigues fermées. Au nord-ouest et au sud-est de celui-ci se trouvent des plaines agricoles avec une dominante de vignes. - Carré du massif des Basses Corbières Le carré du massif des Basses Corbières est situé à l’extrême sud-est du département de l’Aude et des Pyrénées. Il est situé sur le piémont des Corbières orientales en partie dans la ZPS « Basses-Corbières ». On y trouve des reliefs calcaires couverts de garrigues plus ou moins fermées et de nombreux vallons « plus humides » rendus très attractifs pour la faune du fait des milieux secs environnants. C’est dans ces vallons que se trouvent des retenues artificielles ou naturelles qui conservent de l’eau jusque tard en saison estivale. - Carré des marais de Marseillette Le carré des marais de Marseillette est situé dans la plaine alluviale de l’Aude et englobe la totalité de l’étang asséché de Marseillette. Cette zone est remarquable par la présence d’un réseau hydraulique complexe alimenté par l’Aude et qui a pour but principal l’abaissement du taux de salinité des terres agricoles. La majeur partie de sa surface est utilisée par de la culture et la vigne, mais on y trouve aussi des plantations de pommiers, des peupleraies, et des prairies de fauche. Certaines parcelles les plus basses sont utilisées à des fins cynégétiques. Cet étang asséché est entouré de petits reliefs principalement à l’ouest où l’on retrouve quasi exclusivement des vignes. Au sud, le carré contient le lit principal de l’Aude bordé d’une ripisylve plus ou moins large. - Carré de la Haute Vallée de l’Aude Ce secteur est utilisé pour de l’élevage extensif et marqué par une colonisation progressive en friche, essentiellement à base de genêts. On y trouve également une forêt de feuillus avec chênes verts et pubescents. - Carré du Razès / Malepère Ces milieux de bocage présentent une mixité grandes cultures / vigne avec une dominance de la vigne. - Carré du Lauragais : La dominance de grandes cultures et par conséquent la présence de nombreux points d’eau artificiels destinés à l’irrigation sont ses composantes principales. - Carré de la Montagne Noire C’est un milieu de bocage avec des zones d’élevage extensif et des forêts de feuillus. Il existe de nombreuses parcelles qui ont été très drainées par le passé. Hérault - Carré Causse de l’Hortus : C’est un plateau marno-calcaire de 50km2 incliné Est-Ouest et s’enfonçant imperceptiblement dans la plaine de St-Martin de Londres vers laquelle s’écoulent les eaux de ruissellement du plateau. - Carré Causse de Cazevieille et de Viols-le-Fort : C’est un plateau marno-calcaire faiblement marqué (altitude moyenne de 200 à 300 m). Le paysage est marqué par le Pic Saint-Loup au Nord. Ces deux premiers carrés ont été positionnés dans des secteurs à mares et à lavognes déjà identifiés par l’association. Il s’agit d’un territoire ayant une longue tradition de pastoralisme mais qui a subi des mutations économiques très importantes depuis la fin de la seconde guerre mondiale. - La moyenne vallée de l’Hérault entre Aniane et Gignac : Il s’agit d’une plaine agricole uniforme, située à moins de 100 mètres d’altitude. Le pastoralisme est complètement absent. L’activité d’extraction de granulats est importante de part et d’autre du fleuve. - Garrigues d’Assas à Castries : Là encore, il s’agit d’un territoire en pleine mutation. Deux phénomènes dominent : d’un côté les garrigues qui se boisent suite à l’abandon des pratiques agropastorales et de l’autre, l’urbanisation pavillonnaire qui s’étend autour des villages. - Carré Larzac Est : Typiquement sur calcaire karstifié, avec principalement de l’élevage extensif bovins et ovins, peu de cultures à part dans le poljé de Saint-Maurice. - Carré Larzac Ouest : Sur calcaire karstifié, avec un contexte pédologique plus favorable à l’agriculture et des dolomies sur une grande partie du site. - Carré au nord de Mèze : Substrat calcaire, composé de molasses marines et de terrains du Campanien-Maastrichtien (Alabouvette et al. 2003). Paysage avec une alternance de vignes et de bosquets de Pins d’Alep et de garrigue à Erica multiflora et Cistus spp. - Carré du Salagou : Terres rouges (principalement formations paléozoïques du Permien et laves basaltiques de l’Escandorgue, plio-Quaternaire) sur la partie nord du carré, calcaires mélangés au sud (Trias indifférenciés, Alabouvette et al. 2003). Paysage de vigne dans les bas pour partie et relief assez accidenté dans les hauts, pré-bois, châtaigneraie. Gard La Camargue gardoise a été volontairement écartée, car ce secteur fait déjà l’objet de différents suivis des zones humides (par le Syndicat Mixte de Camargue Gardoise, opérateur Natura 2000, observatoire), et par conséquent les richesses floristiques et faunistiques y sont assez bien connues. Les Costières et la Vallée du Rhône ont également été écartées, car ces secteurs sont assez pauvres en mares. La partie ouest du département du Gard a été prospectée par l’Association Méandre et l’Est par le COGard. - Carré de Valleraugue En zone de montagne - sommets à plus de 1200m -, ce secteur de prospection est situé sur des surfaces d’imbrications entre le schiste et le granit. Le territoire est surtout forestier avec des chênes verts et des châtaigneraies souvent abandonnées, ainsi que quelques landes et parcours pour le pâturage, sur les replats. Les versants abrupts laissent peu de place à l’implantation humaine : maraîchage et surtout oignons occupent les fonds de vallées et les versants les plus accessibles et mieux exposés. Les sources font alors l’objet de nombreux captages et retenues. - Carré de Mialet La déprise agricole est tout de suite visible sur ce secteur de moyenne montagne dominé par le schiste. Les versants également très abrupts sont en grande partie occupés par les milieux forestiers et l’implantation humaine se situe dans les fonds de vallées. Les sources y sont nombreuses mais leur utilisation à des fins agricoles a la plupart du temps été abandonnée. - Carré de Lasalle Situé dans le secteur de piémont cévenol, entièrement sur substrat granitique, ce territoire est caractérisé par une occupation humaine essentiellement dans les vallées et les versants les mieux exposés. L’agriculture a subi une déprise mais la multitude de sources et de bassins est toujours en grande partie maintenue en état : le maraîchage et les potagers familiaux ont ainsi permis dans certaines vallées, de conserver une occupation traditionnelle du sol, qui s’accompagne la plupart du temps de prairies permanentes, entretenues manuellement ou grâce à du pâturage extensif. - Carré de Pompignan Le carré de Pompignan est caractérisé par une densité de population assez faible. Une petite proportion des espaces (1/10e environ) est aujourd’hui consacrée à la culture de la vigne et à la production céréalière. Les « espaces naturels » ou non exploités par l’homme représentent l’essentiel de la superficie. Ils sont fortement marqués par leur exploitation passée pour l’agriculture et l’élevage. Il s’agit donc pour l’essentiel de matorral ouvert dominé par le Genévrier cade sur le calcaire crayeux ou les sols marneux et dans une moindre mesure de forêt de Chêne vert sur les sols calcaires compacts. - Carré de Rousson Le carré couvre une partie du bassin d’Alès, et il s’agit d’une plaine un peu vallonnée aux milieux semi-ouverts. Elle est partagée entre milieux agricoles, bosquets et petits boisements, petites agglomérations. Le réseau hydrographique est important, avec de nombreux ruisseaux et cours d’eau. - Carré de Lussan L’essentiel de ce carré est constitué par la plaine de Lussan et la plaine de Vallérargues, puis il comprend sur ses bordures des milieux de garrigues calcaires. La plaine de Lussan ellemême comprend une majorité de milieux agricole. Les garrigues environnantes sont des garrigues méditerranéennes classiques, en chênaie verte plus ou moins dégradée. Des pratiques pastorales (ovines ou caprines) restent présentes, mais sont en net déclin. Le réseau hydrographique est léger, constitué de cours d’eau temporaires, concentré dans la plaine de Lussan et celle de Vallérargues, avec quelques vallons en garrigues. Une publication récente concernant des mares à Branchiopodes (RABET, 1999) a été exploitée, et après contact avec l’auteur les mares signalées et présentes dans ce carré ou proches ont été revisitées à l’automne 2005. - Carré de l’Uzégeois Dans le district biogéographique de la Gardonnenque, ce carré est constitué de plaines agricoles, collines (plus ou moins boisées ou cultivées) et garrigues. Les garrigues méditerranéennes environnantes sont des chênaies vertes plus ou moins dégradées. Les pratiques pastorales ont presque disparu. Le réseau hydrographique est assez important, constitué de cours d’eau permanents ou temporaires, ainsi que de petits étangs - généralement issues d’anciennes extractions d’argile réfractaire - le plus souvent « réhabilités » en petits étangs de pêche ou d’agrément. - Carré du Sommièrois Ce carré est nettement dominé par les milieux agricoles – essentiellement viticoles – et comporte des boisementsainsi que quelques parties de garrigues dégradées. De plus, il est parcouru par le cours de la rivière Vidourle. Enfin, les agglomérations sont représentées par Sommières et quelques villages environnants. Lozère Région naturelle Margeride Aubrac Causses Cévennes - La Margeride Nombre de carrés Commentaire Prospecteur échantillons 3 1 en Margeride Est CDSL 1 en Margeride Ouest ADSL 1 en au sud de la montagne de ALEPE la Margeride 1 CDSL 3 Méjean ALEPE Sauveterre CDSL/ALEPE 1 Le Goulet ALEPE Massif cristallin composé de la montagne proprement dite qui est orientée nord-ouest, sud-est et de 2 plateaux appelés Margeride ouest et est, la Margeride est caractérisée par un climat rude, humide et froid. La montagne s’est fortement boisée suite à la déprise agricole entraînant la fermeture des milieux. On rencontre de nombreuses tourbières, landes à Callune, Genêt et Myrtille, pelouses à Nard, habitats naturels d’intérêt communautaire. Les plateaux sont quant à eux composés de bois de Pins sylvestres, de prairies humides fauchées et/ou pâturées trop souvent drainées, de cultures. - Le plateau de l’Aubrac Sous influence atlantique, ce plateau alliant granite et basalte, est dominé par de vastes pelouses à Nard généralement riches en espèces, de prairies de fauche, de zones humides nombreuses mais dégradées, de hêtraies résiduelles, de chaos et dykes basaltiques. Le climat y est rude, venté et froid. - Les Causses Les diverses influences (méditerranéennes, atlantiques, montagnardes…) ainsi que les pratiques anthropiques ont dessiné ce paysage désertique formé de pelouses sèches calcaires ayant une diversité biologique importante. Mais les Causses n’ont pas échappé aux changements des pratiques agricoles avec pour conséquences des plantations de Pins noirs de certains secteurs (causses boisés) et une colonisation naturelle du Pin sylvestre associée à celle du Genévrier commun et du Buis. Cette colonisation s’est tout d’abord opérée sur les causses boisés mais elle devient aujourd’hui préoccupante sur les parties dites « nues ». Les Causses abritent également des zones humides alcalines, généralement de faible surface parmi lesquelles on trouve les lavognes, points d’eau servant à abreuver les ovins et d’une importance capitale pour la faune. - Les Cévennes Composées traditionnellement des Cévennes proprement dite et des 3 massifs montagneux, les Cévennes, domaine du Schiste, offre un relief très mouvementé, avec une diversité d’habitat intéressant sous un climat méditerranéen : boisements, landes, rochers et éboulis, maquis, et prairies et pelouses essentiellement présentes autour des hameaux. Au nord et à l’est, les massifs montagneux du Mont Lozère, du Bougès et de l’Aigoual constituent un écran où le climat et les paysages diffèrent. Relief moins accidenté sur une roche granitique, ces massifs, dont le Mont-Lozère, sont constitués de landes à Callune, Myrtille et Genêt, pelouses à Nard relativement pauvres en espèces, tourbières et prairies humides, et de boisements majoritairement artificiels. Annexe 10 : Choix des mares échantillons Dans les Pyrénées-Orientales - - - - - Massif du Canigou : - Une mare du Gourgs de Cady, évoluant vers une tourbière. Elle possède une fort potentiel écologique et il convient de la surveiller malgré le fait qu’elle soit faiblement menacée par le piétinement des randonneurs et des troupeaux. Cette mare ne nécessite cependant aucune intervention ; Seule l’amélioration de la sensibilisation des randonneurs peut être envisagée et ainsi diminuer le dérangement. - Complexe de mares temporaires et permanentes du Gourgs de Cady : Ces mares situées à proximité de la précédente possèdent le même potentiel écologique et ne nécessitent pas non plus d’intervention urgente. Cerdagne : - A l’inverse, cette mare ne possède que peu d’intérêt patrimoniale mais est fortement menacée par la route, l’exploitation agricole voisine ainsi que par l’urbanisation de la zone. Fenouillèdes : - Une mare temporaire de plaine à l’intérêt patrimonial moyen mais qui est utilisée, du fait de son caractère temporaire, comme décharge durant une grande partie de l’année. - Ancienne carrière, cette mare de par sa taille et sa localisation a un potentiel patrimonial intéressant mais est également utilisée comme décharge sauvage. La fermeture du milieu constitue également une menace pour ce point d’eau. Opoul / Salses-le-Château : - Mare temporaire d’Opoul : C’est un point d’eau très riche du point de vue patrimonial et notamment pour la faune qu’il abrite (amphibiens, insectes, mollusques, crustacés). La présence de Goéland leucophée représente une menace pour les amphibiens de cette mare. - Mare des Fontanilles : Cette mare, abritant de nombreux amphibiens mais surtout constituant un point d’eau pérenne, est soumise à des dégradations de la végétation aquatique. Ces dégradations sont liées à la réalisation de travaux pratiques par l’Université de Perpignan. Un classement en Arrêté de Protection de Biotope peut être envisagé mais l’action principale vise à la sensibilisation des universitaires. Ille-sur-Têt : - Mare de la décharge : Cette mare a été récemment créée et nécessite une mise en défens de certains secteurs pour limiter le piétinement des troupeaux à proximité. Elle a été retenue comme mare échantillon pour son probable potentiel biologique et afin de suivre l’installation de la faune et de la flore après sa création. - Mare de l’abreuvoir : Cette mare est importante car elle reste en eau durant une longue période et abrite de ce fait une richesse patrimoniale forte tant du point de vue des amphibiens que de la flore. Une réouverture manuelle des ligneux (ronces) et un faucardage léger d'une partie des herbiers lors de opérations de suivis pourraient être bénéfiques à la qualité du site. - Argelès-sur-Mer : - - Les Tamariguiers : Ce complexe de mares abrite une des rares stations de Pélobate cultripède du Roussillon et semble être potentiellement favorables à de nombreuses autres espèces. De par sa situation géographique, à proximité des zones d’expansion de l’urbanisation et des campings d’Argelès-sur-Mer, ces mares sont menacées à cours terme de comblement. Des dépôts végétaux ont déjà été réalisé dans l’une d’entre elles. Des actions de gestion sont à prévoir rapidement. - Mares de la Réserve Naturelle du Mas Larrieu : Par manque de gestion, ces mares sont pour la plupart menacées de fermeture et d’assèchement, notamment par l’invasion du saule. Ces mares, située sur des terrains propriétés du Conservatoire du Littoral, peuvent faire l’objet de travaux simple de gestion pour ainsi garantir leur pérennité. Il s’agit de réaliser quelques coupes d’arbres et de pratiquer un reprofilage des berges, actuellement peu favorables. Ces préconisations, favorables au patrimoine biologique, pourraient être inclues dans le prochain plan de gestion de la Réserve, qui doit être mis à jour dans quelques temps. Canet / Alenya : - Bassin du Delta du Réart : Ces bassins au fond maçonné abritent une faune et une flore caractéristiques d’un milieu pionnier. La déconnexion des bassins du puits artésien qui les alimentaient est une des actions de restauration qui peuvent être engagées sur ces sites. Un travail est en cours avec la Communauté d’Agglomération Perpignan Méditerranée. - Mares des Prades d’Alenya : Ces mares ont été en partie comblées par des dépôts de bâches et autres matériaux agricoles et ont faits l’objet de chantiers de nettoyage par les bénévoles du GOR ces dernières années. Actuellement, des actions de restauration hydraulique doivent être menées afin de favoriser le potentiel écologique des ces milieux. Les actions sur ces deux sites peuvent être d’autant plus réalisables que ces parcelles appartiennent au Conservatoire du Littoral. Dans l’Aude - - - Port-Leucate : - Un complexe de deux mares a été sélectionné comme mare échantillon sur cette commune de part son intérêt patrimonial très fort. C’est en effet le seul site connu de présence de Cistude d’Europe, dans l’Aude. Ces mares, de par leur localisation à proximité d’urbanisation, sont menacées de comblement et de pollution. Domaine de Mandourelle : - Cette mare constitue un des seuls point d’eau pérennes de la partie orientale des Basses Corbières. De plus, cette mare abrite un fort potentiel biologique du point de vue des Odonates et de la végétation. Massif de la Clape : - Mare du Rec d’Argent : Le potentiel écologique de ce site est limité par l’envahissement d’espèces prédominantes, telles que le roseau ou la massette, ainsi que par la présence d’une bâche sur le substrat. - Mare du Puech Redon : Cette mare temporaire abrite une importante diversité d’habitat et d’espèces, caractéristiques des mares temporaires méditerranéennes. Actuellement préservée de la menace anthropique, cette mare ne fait l’objet d’aucune mesure de gestion particulière. - - - - - Domaine de Cazes : - 2 mares ont été retenues comme mare échantillon pour leur intérêt patrimonial fort, notamment du point de vue faunistique. Par ailleurs, le propriétaire souhaite les mettre en valeur afin de favoriser cette biodiversité. Des inventaires floristiques complémentaires ainsi qu’un suivi des populations d’amphibiens peuvent être préconisés ; les mares ne sont actuellement pas soumises à d’importantes menaces. Domaine de Peyremale : - Les 3 mares de ce domaine ont été choisies selon les mêmes critères que précédemment : fort potentiel biologique et volonté de gestion du propriétaire. Aucune intervention n’est à prévoir actuellement sur ces mares. Dans l’Hérault : Cazevieille : - Mare de Pallès : Cette mare présente un intérêt patrimonial majeur, notamment botanique et mérite de fait une prise en compte au titre de la modernisation des ZNIEFF, d’autant que les mares périphériques de Cazevieille ne présentent pas une végétation aussi diversifiée. Il n’y a pas de problème identifié sur ce site, la fonction première d’abreuvoir est une bonne garantie de la préservation du site à moyen terme, d’autant que la mare est située à cheval sur deux parcelles différentes et que l’urbanisation de la parcelle non pâturée semble improbable. - Lavogne du Pic Saint-Loup : Cette mare sur substrat artificiel (béton) présente une biodiversité importante et notamment une population de Branchipus schaefferi dont le maintien sur le site dépend aussi de la pérennité de la petite mare temporaire limitrophe, sur substrat naturel. Il n’y a pas de problème identifié sur ce site, le curage de la petite mare voisine serait à envisager dans les années qui viennent. Claret : - Lavogne du Capucin : Cette mare sur substrat naturel présente un fonctionnement hydrologique (mise en eau par ruissellement avec un apport de matière organique important, sous forme de bouses de vaches). De plus, le sol est à cet endroit très sablonneux, alors que la plupart des mares de la région sont sur substrat très marneux. Cette mare, de par ses caractéristiques uniques, mérite d’être prise en compte au titre de la modernisation des ZNIEFF. Le surpiétinement sur les bords de la mare nécessite la mise en place de mesure de gestion. - Lavogne du Mas neuf : Cette mare possède une valeur écologique très forte avec la présence de nombreuses espèces protégées et mérite d’être soumise à protection de type arrêté de protection de biotope. Quelques travaux doivent être effectués régulièrement (entretien et imperméabilisation du mur) mais ne constitue pas une action prioritaire. - Lavogne du Puech Auroux : Cette petite lavogne abrite l’ensemble du peuplement des batraciens de la région. Elle mériterait de bénéficier de mesures conservatoires permettant d’assurer une maîtrise foncière du site à moyen terme. Ne connaissant pas le statut foncier et la destination du site qui tend à s’enfricher, il serait bon de prendre contact avec le propriétaire pour l’informer de l’intérêt du site. Bessille : - Station de lagunage: 4 bassins dont le dernier présente une végétation et une faune d’apparence assez riche. Il serait intéressant de pouvoir surveiller la - qualité de l’eau dans la dernière lagune et éventuellement de proposer une étude plus poussée de la faune présente en fonction du degré de pollution. Ce type de mesure intéresserait sans doute les gestionnaires de la station de lagunage. Larzac : - Mare de Saint-Maurice Navacelles : Des travaux de vidage et curage en vue de l’éradication des poissons rouges (Association Grand Site de Navacelles) ont eu lieu en 2003. Ce type d’action serait à réitérer afin de conserver la profondeur de la mare et de s’assurer de l’éradication régulière des poissons rouges. - Mare de Bos Gros : Cette lavogne dallée possède une population remarquable de tritons néoténiques. Aucune intervention n’est actuellement nécessaire sur la mare. Les populations de tritons néoténiques justifieraient un suivi voir une étude sur la qualité de l’eau et les facteurs abiotiques qui pourraient être à l’origine de ce phénomène. Dans le Gard : - - - - - Massif de l’Aigoual : - Mare des Portes : La mare des Portes concentre une grande partie des richesses de l’Aigoual en matière d’habitat tourbeux, de batraciens et d’invertébrés. En matière de gestion, la mare des Portes est en Forêt Domaniale et sur le territoire du Parc National des Cévennes : des mesures de limitation de progression des résineux permettraient la réouverture des abords. Lasalle : - Mare de Lasalle : ce bassin servait – ou sert encore – à l’arrosage d’une activité agricole de proximité et renferme également une diversité faunistique et de la floristique caractéristique. Plusieurs types de menaces existent sur cette mare : abandon et donc comblement, artificialisation en bordure de zone urbanisée ou à proximité de mas, pollution d’origine agricole des eaux. Causse de Blandas : - Lavogne de Blandas : Cette lavogne se caractérise par l’absence d’assec car son alimentation se fait par une nappe perchée qui l’approvisionne quasiment toute l’année. Outre ses caractéristiques physiques, d’un point de vue écologique, cette lavogne concentre une grande diversité d’espèces faunistiques : mammifères et oiseaux, développement de plusieurs espèces de batraciens. Un plan de gestion de cette lavogne est en cours puisque la mairie, en partenariat avec une association locale, se propose de mettre en place un Contrat Natura2000 pour la conservation de ce milieu. Pompignan : - Mare de Pompignan : La mare choisie abrite plusieurs espèces remarquables dont plusieurs espèces protégées à la fois au niveau végétal et animal. Les menaces sont bien identifiées, et la dynamique de végétation est lente : la progression des typhas est à surveiller pour éviter la fermeture du milieu ; la pollution d’origine agricole des cultures avoisinantes perturbe l’équilibre écologique de l’ensemble aquatique. Lussan : - « L’Emprunt » : Cette mare présente une structure intéressante avec une végétation assez diversifiée et une bordure en prairie inondable. L’intérêt - - - faunistique du site n’est pas négligeable. La fréquentation du site par les sangliers constitue la menace principale et doit amener à la mise en défens d’une partie du site dans l’objectif de sa préservation. D’autres actions peuvent être menées à plus long terme et concernent la création d’éclaircies dans la phragmitaies et la limitation des rejets des Peupliers noirs en bordure afin d’éviter la fermeture du milieu. Uzès : - la « Font de Vérune », constituée de plusieurs compartiments : Source captée, barrage cimenté, mares et ruisseau. En plus de la diversité d’habitats et de l’originalité du substrat géologique en garrigues (tuff), les 3 principaux compartiments/mares accueille une forte diversité et densité végétale, d’insectes, d’invertébrés et d’amphibiens. Les actions de gestion pouvant être préconisées sont : la protection de la source, la réhabilitation du bassin supérieur (comblé en grande partie par des roches et cailloux amenées par les fortes pluies de septembre 2002), une légère valorisation du gour aval (reprofilage voire recreusement des sédiments accumulés, limitation des myriophylles et de la végétation envahissante proche). Sommiérois : - Ensemble de 3 mares dans les (anciennes) carrières de JUNAS : Ce secteur présente un fort potentiel avec notamment la présence d’amphibiens dont le Triton marbré. Une importante population d’Ecrevisses « américaines » a été observée et représente certainement une menace importante pour les populations de têtards. Le prélèvement régulier d’écrevisses constitue la principale action à mettre en œuvre sur ces mares afin de favoriser et de garantir les populations d’amphibiens présentes sur le site. Bois des Lens : - Ancien bassin DFCI connu dans le Bois des Lens. Ses enjeux naturalistes restent moyens mais son principal intérêt est de constituer un plan d’eau important et permanent au cœur du massif calcaire du bois des Lens. Cependant, la gestion de ce bassin a été abandonné depuis 2003-2004 et le comblement d’une partie du bassin s’est accentué (depuis les inondations de 2002) ; les sangliers descendent désormais gratter dans cette partie sableuse et en pente douce, et la bâche est en voie d’arrachage (sous l’effet de l’érosion, voire du passage de sangliers). Des mesures urgentes de gestion sont indispensables pour pérenniser le site : Il s’agit de restaurer les berges (remise en place de la bâche, restauration de la pente, mise en défens) et améliorer la connexion du bassin avec l’amont afin de restaurer la circulation d’eau et éviter l’assèchement des trous en amont. En Lozère : - Mare de Saint Jean de la Fouillouse : Cette mare subit un comblement naturel et une forte dynamique de fermeture par les saules. De plus, une fuite apparue en 2006 sous le déversoir a à priori provoqué un abaissement important du niveau de l'eau. Son alimentation se fait par une source située vers le centre de la mare. Le propriétaire serait favorable à une restauration. pour les mares Agir L ’entretien de ces milieux est indispensable mais nécessite un diagnostic de l’état de conservation de la mare par des spécialistes, afin d’agir efficacement et respectueusement en faveur du milieu. La présence d’une surface d’eau libre et d’un ensoleillement suffisant sont indispensables au maintien d’une certaine diversité. Il est important de conserver un réseau dense de mares interconnectées afin d’assurer la viabilité des espèces qui y vivent. Les Mares méditerranéennes La gestion de ces écosystèmes uniques peut se faire par le biais de la maîtrise foncière ou d’usage, pour faciliter l’application d’une gestion adaptée et compatible avec les différents enjeux présents sur le site En LanguedocRoussillon • Inventaire des mares du L-R : Projet mené par le CEN L-R en collaboration avec des structures locales, avec l’objectif d’agir en faveur de la conservation de certaines mares, • Programme européen Life Mares Temporaires Méditerranéennes : en L-R il a porté sur les sites de la Réserve Naturelle de Roque-Haute (34), de la mare de Notre-Dame de l’Agenouillade (34) et de l’Etang de Valliguières (30) • Opération Fréquence Grenouille : Sorties nature organisées par le CEN chaque année du 1er mars au 15 avril sur la diversité et de la spécificité de la faune et de la flore des mares, • Journée Mondiale des Zones Humides : Journée du 2 février, chaque année, consacrée à la sensibilisation sur l’intérêt des zones humides, • Création de mares dans le cadre de mesures compensatoires de constructions de grandes infrastructures (Délaissés du TGV, Ile des Brotteaux, Saint Etienne des Sorts, 30). Pour en savoir plus • Conservatoire des Espaces Naturels du Languedoc-Roussillon, 474 Allée Henri II de Montmorency, 34 000 Montpellier, 04-67-02-21-28, www.cenlr.org, • Pôle Relais « Mares et Mouillères de France », IEDD, 40, rue Saint Honoré, BP 103, 77303 FONTAINEBLEAU Cedex, 01-60-71-98-44, www.polerelaismares.org, • Station Biologique de la Tour du Valat, Le Sambuc, 13 200 Arles, 04-90-97-29-57, Composantes essentielles du patrimoine naturel D d’urbanisme, et sans identité foncière, les mares sont aujourd’hui evenues inutiles sur le plan économique, oubliées des documents menacées de disparition. Des programmes d’inventaires et de gestion sont entrepris pour y remédier. L es mares sont des étendues d’eau permanente ou temporaire à faible capacité de renouvellement, de taille et de profondeur n’excédant pas respectivement 5000 m² et 2 m, installées dans des dépressions imperméables. La majorité d’entre elles furent créées par l’homme comme abreuvoir pour le bétail et le gibier mais certaines mares sont naturelles, d’origine géologiques ou résultant de l’érosion éolienne. Zones humides menacées Faune et Flore particulières A lors même qu’elles ont souvent été créées par les agriculteurs, une des principales causes de disparition des mares en L-R est l’évolution des pratiques agricoles. En effet, ces milieux étaient autrefois utilisés par les troupeaux comme abreuvoir, facilitant ainsi l’entretien et l’ouverture du milieu par leurs passages réguliers. L’abandon progressif de ces pratiques aboutit aujourd’hui à un envahissement du milieu par les végétaux, condamnant inéluctablement les mares à l’envasement et à la fermeture. Dans les zones de grandes cultures et de cultures pérennes, les mares sont comblées pour agrandir les parcelles et faciliter les travaux agricoles. L es zones humides révèlent un intérêt essentiel pour les amphibiens : ils y naissent et y effectuent leur ponte de manière privilégiée. C ’est un lieu primordial pour les libellules. 50 % des espèces françaises s’y développent. D’autres menaces telles que les pollutions diffuses ou l’introduction de poissons rouges pèsent lourdement sur les mares et leurs habitants. Intérêts L es mares constituent également des points d’eau permettant l’alimentation des oiseaux et des mammifères sauvages. D u point de vue floristique, les mares sont également d’une grande richesse biologique, indispensables au maintien de certaines espèces. Dans ces zones humides, différentes espèces de fougères rares (Marsilea, Isoète…) s’y développent. multiples L es mares jouent plusieurs rôles : • bassin de rétention des eaux de ruissellement (mares autoroutières et ferroviaires), • réserve en eau non négligeable, par leur abondance et leur répartition éclatée, • drain naturel des parcelles, • identité paysagère, principalement pour les lavognes des Causses qui constituent un patrimoine bâti remarquable, • abreuvoir pour le bétail et le gibier, • lieu privilégié de découverte de la nature, accessible et ouvert à tous, • refuge de nombreuses espèces faunistiques et floristiques. L es mares temporaires méditerranéennes sont une singularité de notre région. Ce sont des zones humides à double visage, tantôt inondées tantôt asséchées. Grâce à cette alternance, elles sont peuplées d’une très grande diversité de plantes et d’animaux qui sont adaptés à ces conditions extrêmes. E lles constituent des habitats naturels d’intérêts communautaires et abritent une flore rare : 4 % de la flore française menacée y est inféodée. Le Conservatoire Régional des Espaces Naturels Languedoc-Roussillon Fréquence Grenouille Les animations CEN L-R S ES PA CE LS NATU RE CE DE FR AN 2006 co-organisées par le CEN L-R et ses partenaires Vendredi 24 mars Samedi 25 mars Vendredi 21 avril Les mares du vallon de Londres Aux portes de Montpellier C’est chaleureusement que les Ecologistes de l’Euzières vous convient à la découverte des nombreux amphibiens qui viennent se reproduire dans les mares des alentours de St Martin de Londres. Les mares sont nombreuses aux alentours de Montpellier et Christian Lebraud les connaît bien. Il sait aussi avec brio écouter leur chant pour identifier les différentes espèces. Venez tendre l’oreille et aussi ouvrir grands les yeux ! Autour de Thau, exceptionnelles Organisateurs l’Euzières : Ecologistes Rendez-vous Montarnaud : 18h Collège de de Organisateurs : La Cistude et le CEN L-R Contact : David Delon (06 75 65 66 73) Contact : Christian Lebraud (04 67 84 06 24, soir et w.e.) Samedi 8 avril Amphibiens en Minervois : Tout un programme ! Un diaporama initiatique sur les mares et leurs locataires sera servi en guise d’amuse-bouche. Le plat de résistance sera ensuite tiré du sac et accompagné d’une dégustation de vin de la propriété du Pech d’André, notre hôte. Enfin, à la nuit tombante, nous partirons à la découverte des amphibiens des mares alentours. Rendez-vous : 18h au Pech d’André (D10 entre Olonzac et Azillanet) Organisateurs : La Belle Verte et le CEN L-R Contact : Thomas Gendre (06 62 62 36 67) mares La soirée commencera, à Mèze, par un diaporama didactique pour plonger dans la vie bouillonnante des mares de la région. Puis, les participants iront découvrir les mares temporaires de Notre-Dame-de-l’Agenouillade sur une propriété du Conservatoire du Littoral (Agde). Tritons marbrés et Crapauds des joncs vous attendent ! Rendez-vous : 20h au Château Girard à Mèze Organisateurs : Commune de Mèze, ARDAM, ADENA et CEN L-R Contact : Steve Lebriquir (04 67 51 00 53) Samedi 22 avril Aux portes de Montpellier Les mares sont nombreuses aux alentours de Montpellier et Christian Lebraud les connaît bien. Il sait aussi avec brio écouter leur chant pour identifier les différentes espèces. Venez tendre l’oreille et aussi ouvrir grands les yeux ! Rendez-vous : 19h devant le Collège de Montarnaud Organisateurs : La Cistude et le CEN L-R Contact : Christian Lebraud (04 67 84 06 24, soir et w.e.) Crédits photos : Thomas Gendre (CEN L-R), Mario Klesczewski (CEN L-R). Rendez-vous : 19h au parking des Ecoles (proche coopérative) à St Martin-de-Londres des S E S PA C E LS E R U T A N CE N A DE FR Le Conservatoire Régional des Espaces Naturels Languedoc-Roussillon Venez découvrir et contribuer à la gestion d’un site exceptionnel : L’étang de Valliguières (Gard) L’étang de Valliguières est un site pittoresque, lieu de villégiature pour de nombreux amphibiens dont le rarissime Triton crêté. Le CEN L-R met en oeuvre la gestion conservatoire de ce site Natura 2000, en collaboration avec la commune de Valliguières. C’est dans ce cadre qu’est organisé ce samedi, un chantier pour la réalisation de deux actions de gestion. Samedi 19 novembre 2005 RDV : 9h30 place du village de Valliguières (6 km de Remoulins) l Découverte du site et de la problématique de conservation l Réalisation de pierriers favorables aux amphibiens l Arrachage de jeunes Peupliers colonisant l’étang l Découverte des amphibiens à la tombée de la nuit Prévoyez des vêtements chauds et imperméables, des bottes et une dose de bonne humeur ! Le restaurant du village sera ouvert pour le déjeuner. Pensez à vous inscrire auprès de Thomas Gendre 04 67 22 90 27 ou 06 62 62 36 67