1 Quelques Idées sur L´étude du Système Monde

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Quelques Idées sur L´étude du Système Monde*
Theotônio Dos Santos
A- Comment Voyons-Nous le Système Monde ?
Un programme de lectures doit re-lire et articuler les courrents théoriques
suivantes:
1) La philosophie de l'histoire qui a essayé de penser le monde comme unité
historique des Ibn Khaldun, Jean Bodin, Kant (la nature comme histoire), Hegel, Marx,
Teillard de Chardin.
2) Les synthèses de l'Histoire des Civilizations qui ont essayé d'établir
l'interconnexion entre les civilisations dans le temps et l'espace dès Spengler à Toynbee.
Darcy Ribeiro réprend la tradition évolucioniste avec Eric Wolf. Umesao Tadao, Serge
Moscovici apportent des nouvelles conceptions très influencé par l'aspect ecologique.
3) La tradition iluministe a crée aussi sa vision de la mondialization comme um
processus de domination de la nature que a été étudié dans les grands syntheses de Max
Weber, Durkheim, Sombart. Après la deuxième Guèrre Mondiale a donné le origine à
les théories du dévelopment. Georges Friedman, Colin Clark, Fourastié, Bernal, Richta,
Bell et d'autres presentent une version plus sophistiqué de cette vision lié a l'évolution
cientifique et technologique. Le livre de Boulder
peut être interpreter dans cette
courrent. Il faut considerer aussi la tradition de Hobson, Vebler Schumpeter et les
économistes institutionelles, d'aujourd'hui ou le SPRU répresent un role très important.
4) La tradition de l'économie politique marxiste avec la notion de l'impérialisme
et d'après de la crise general du capitalisme et du capitalisme monopoliste de l'état. Ce
sont beaucoup des noms pour les nommer.
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Notes redigées pour la première réunion du Réseau sur L´Analyse du Système Monde et de L´Économie
Mondiale. Paris, le 4 et 5 fevrier, 1993. GEMDEV
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5) La vision du centre-périphérie dans la tradition économique structuraliste
latino-américaine. La critique de cette vision par la théorie de la dépendence qu'introduit
systhematiquement la rélation entre l'expansion d'un système mondiale capitaliste et les
structures et formation sociales locaux.
6) L'école des Annales et en particulier Fernand Braudel (voire aussi la tradition
des géographes français et des geo-politiques allemands) a étudié les systèmes mondes
locaux et a aporté des grands elements pour comprendre le monde comme un système.
La théorie du système monde de Braudel et Wallerstein. La contribuition de Beaud et
Dolphus sera bien qualifié dans cette ligne.
7) À coté de ces visions théoriques il faut repenser aussi les instuments d'analyse
comme les analyses de conjoncture, les modèles econométriques, les statiques de
l'économie mondiale, les bilans de payment, etc.
B- Charactéristiques Principales du Système Monde
Je crois que la charactéristique plus important du système monde c'est sa
capacité de se reproduire en tant que tel en passant pourtant par les structures nationaux
et locaux. L'espécifique du système actuel c'est sa capacité de subordonner du quelque
manière les investissements et la production et consomation nationaux el locaux aux
exígences globales (même quand ce global a une origine national et local). Ça
s'explique par le phenomène de l'hegémonie mondiale et régional qui transforment ses
phénomenes locaux dans la base de l'universel.
C'est évident aussi que l'universel est basé dans la technologie de
transport et communication que fait possible cette imediatité contemporaine presque
post-moderne. Cette réalité aussi permet la création du marché mondiale basé dans un
interchange global et dans la lois de la valeur (ça veux dire, dans la formation d'une loi
de la valeur universel). C'est la creation d'un marché international des facteurs
productives (capital et travail), une division international du travail, une production et
reproduction global. A coté de ça se crée aussi des plans globales - l'apparition des
organizations mondiales pour organizer la production et la consomation global.
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C- Mondial et Mondialization
Cette conjunction d'élements est ce qu'on peu rapeler la mondialization:
la perception planétaire des phenomènes natureles et humaine. Cette globalization
s'exprèsse très particulierment dans les questions écologiques et dans la notion même de
la planete Terre comme unité vivant, unique et formée des élements interdependent. Des
phenomènes qu'apparait autrefois comme locaux gagne clairement très lointaines des
dimentions terrestres, mondiales. C'est le cas des climats locaux qu'on sait aujoud'hui lié
a des phenomène, comme "El Niño", par exemple.
C'est une évolution dès les realités plus étroite de l'horde, á la tribe, aux
cités-état, aux royaumes, aux empires, dès commerces lointain, aux opérations du
capital financier international, de l'évolution des investissements directes à l'apparition
des systèmes financiers internationaux dans les anées 1980, avec l'union des bourses,
des systèmes bancaires, des interchanges monétaires internationaux.
A coté de sa et comme une condition de cette globalization, de la
communication instantané des medias, des ordinateurs, des téléphonies la formation
d'une culture global se donne autour des grands magazins, des grands journaux, des
chaneles universelles de télévision comme la CNN (la BBC et d'autres).
D- Structures et Acteurs
C'est évident le role du capital dans ce procés et particulièrement dans
l'évolution des entreprises du plan local, régional et national au plan international,
multinational, transnational et même global. Malgré ses bases nationales restent encore
très fort à cause de l'appui des états nationaux, les entreprises fonctionnent avec des
critères chaque fois plus globales. Elles essayent même d'exploiter pas seulement les
avantages relatives à niveau international pour décidre la localization de ces filiales,
mais aussi elles essayent d'utilizer tous les avantages comparatives des marches
financiers locaux, des movement des divises, des appuis governamentales en chaque
pays, etc.
La question plus important est la difficulté de ces entreprises de résoudre la
contradiction entre cette expansion globale et les intérets locaux et nationales, surtout
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entre ces directions centrales et ses sucursales plus importantes. Il est difficile aussi
résoudre les contradictions entre l'exploitation des possibilités monopolistiques à niveau
local ou national et la competitivité entre les entreprises des divers pays, quelque fois
entre ces sucursales même. C'est dificile aussi pour ces entreprises eliminer l'anarchie
croissant à son intérieur, comme conglomérats économiques qui s'expande en fonction
du jeu du marché et des fusions et mergers determinées par des interets financiers et
boursatiles, ça veut dire purement espéculatives.
E- La Régulation
Ça pose imédiatement la question des modalités de régulation. C'est évident que
le marché avait très peu de conditions de réguler des rélations très irregulières encores
quand l'économie mondaile était en permanent formation: le contact entre cultures et
civilizations divers inter-changeait des choses inconnus pour les partes ou des produits
diférents par conditions géographiques (commerce entre les zones templés et les
tropiques, les produits éxotiques) ou des produits des technologies cachés (la soie seule
sérait produit dans l'occident très récenment). Seulement aprés la révolution industrielle
il commence l'interchange des merchandises que les producteurs pouvait opter pour
produire ou non par des raizons économiques. C'est le XIXéme siècle que connait pour
la prémière fois un commerce basé dans la loi de la valeur et les couts comparatives
pouvait orienter l'interchange international. La deuxième révolution industrielle a
generalisé les producteurs industriels avec l'entrée de l'Allemagne, le Japon, l'Italie, les
États Unies, la Russie dans la production industrielle. La pénetration du capitalisme
dans l'agriculture a generalisé aussi la production mercantile internationale. L'entré des
nouveaux pays industrielles du Tiers Monde dans l'économie mondiale entre les années
30 et 60 était aussi un fait important, mais sa participation dans l'éxportation des
manufactures commence au fin des années 1960, inaugurant une nouvelle division
internationale du travail et un nouveau niveaux du marché mondiale. L'éxclusion des
pays socialiste du marché mondiale par la guerre froie était toute une anomalie. Un
essaye de supplanter la réalité économique par des objectives géopolitiques nordaméricains et d'autres pouvoirs capitalistes. La fin de la guerre froie répresent la fin de
ces impositions `(même quand il y a encore des restritions à Cuba et Corea du Nord et
essayes de restrictions à Chine et aussi des restrictions à l'exportation des technologies
stratègique surtout par les l'États Unies). L'économie mondiale se mondialise.
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Mais ce complexe procès de géneralization du commerce mondiale n'était
pas fait sur l'égide du liberalisme. Des la fin du XIXème siècle c'est le monopole ou
l'oligopole qui commande l'économie mondiale, même dans les annés entre deux
guerres mondiales quand la crise économique a détruit beaucoup des positions
monopolistiques. Mais la perdre de positions monopolistiques d'un groupe économique
ou d'un pays était toujours en bénefice des nouveaux groupes économiques ou des
économies étatiques. Après la deuxième guèrre mondiale le marché mondiale a eté
récrié sur l'égide des firmes multinationales, du GATT, du Banque Mondiale, des
banques d'état comme l'Exibank, des aides économiques comme le Plan Marshall,
l'Alliance pour le Progrès, par les Accords d'intégration économique, par les actions
bilaterales, etc. C'est une nouvelle économie mondiale commander par l'intervention des
États, des groupes économiques et des firmes multinationales. La crisis de longue durée
qui commençait en 1967 jusqu'a nos jours n'a fait que profondizer cette tendence, même
quand le néo-liberalisme des années 1980 annonçait une nouvelle âge liberale. Les
déregulations, les privatizations, ont permis une augmentation de la compétition entre
les monopoles privées et publiques et ont produits nouvelles phases de monopolization
de l'économie mondiale. C'est le cas de l'aviation civile annoncée au commencement
des années 1980s comme un grand succès de déregulamentation Dans la réalité elle
aménait dans les années 90 à la domination de l'aviation civile mondiale pour un groupe
des grands monopoles arrivées surtout étatiques que s'integrait entre eut pendant cette
période pour dominer en bases bi ou multi nationales le secteur qui est encore en procès
de monopolization. Des autres filières industrielles et de services suivent le même
chémin, comme était prevoyable. Les périodes d'intensification de la concurrence ne
sont que des intervales pour permettre l'introduction des nouvelles technologies et une
réorganization des marchés chaque fois plus monopoliques et étatiques. La régulation se
fait chaque fois plus international et même supra-nationale. Les rondes Tokyo et
Uruguay du GATT transforment le commerce mondiale dans un grand système
d'interchange planifié par les états nationaux sur le commandement des pouvoirs
économiques centraux dans l'économie mondiale. Malgré qui'ils son fait un nom du
liberalisme, les accords du GATT son sa négation plus complets et créent un commerce
mondial dominé par les
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régulations internationales, par l'interchange intra-firmes, par les cartels, par les
accords bi ou multi-laterales, par les intégrations regionales, etc.
Comme il était aussi prevoyable, la mondialization est un moment du procès de
concentration économique, de la centralization financière, de l'intervention étatique. Ces
processus se prodondisent encore plus quand le système de production même s'inscribe
dans les politiques industrielles qui passent pour la régulation et programation étatique
et monopolistique de la recherche et développement, de la production et de la
comercialization (que s'inscrit chaque fois plus dans les politiques culturelles créstrices
des modèles de consumation).
F- Les Années 1990
Les années 1980 et la prémière moitié des années 1990 represent le moment le
plus aigue du fractionement de l'économie mondiale dans la phase "b" du cicle de
Kondratief inicié en 1967. C'est la compétition la plus fort entre les monopoles, les
entreprises, les états, les nations, les ethnies, les acteurs culturelles, les groupes
idéologiques pour gagner des positions relatives, pour diriger l'introduction des
nouvelles technologies, pour établir des nouvelles alliances qui vont regir une nouvelle
phase d'expansion économique après 1996. Jusqu'á cette année les victoires et les
definitions des tendances fondamentales seront précaires. C'est le cas par éxemple du fin
de l'histoire et de la nouvelle ordre mondiale annoncé dans la chaleur de l'efrondement
du régime stalinien en URSS et l'Europe Orientale, augmenté encore avec la "victoire"
des "alliés" d'un la Guèrre du Golfe. La consequence de ses situations héroiques sont
encore en procès. Elles demontre beaucoup plus les faiblesses du libéralisme que ses
forces.
L'adoption des principes neo-liberales dans l'URSS et d'Europe Orientale vont
generer des réactions croissantes que pouvont même creer des situations des menaces
d'authoritarisme. la victoire militaire et médiatique sur l'Iraque génerait des nouvelles
pretentions d'intervention militaire qui profondisent le déficit du budget nordamericaine. Le déficit fiscal se fait incontrolable et le reste du monde se réfuse a
continuer à le payer et surtout à des nouvelles aventures militaires Le peuple nordamericaine commence a dire non à ses pretentions et a confronter sa réalité économique.
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Le fracas du Tatcherisme est évident. Les socialistes français confronte les limitations
de ses ajustements au monetarisme. L'Allemagne unifié de Kohl s'ensurge contre le père
de l'unité conservatrice. L'ultra neo-liberalisme de l'ex-idéologue communiste Gaithar
entre en crise definitif dans la Russie. Le parti liberal democratique japonais entre dans
une tourboulence très grave. Quelle est l'alternative? Dans toutes ces pays les
alternatives organizés son socialiste ou social-démocrate. Les verts on augmenté ses
forces comme partis indépendants ou á l'interieur des
partis socialistes ou social-démocrats. L'ultra-droite a grandit aussi mais encore
dans des limites étroites. De quelque manière ont peut attendre une diminuition de la
force neo-liberale et des conservateurs et sa succession par des partis socialistes et
social-démocrate (on incluent ici les liberaux nord-americaines, qui se agroupe chaque
fois plus dans le Parti Démocrate).
La question de l'hegémonie est posé autre-fois. L'États-Unies seront
encore le pouvoir d'intégration de cette nouvelle phase de l'économie mondiale, mais sa
force déclinant l'oblige a compartir le pouvoir hegémonique avec l'Europe unifié
(Allemagne et France), le Japon, la nouvelle CEI sur l'hegémonie de la Russie. Mais ces
payes centrales seront obligées d'ouvrir l'espace international pour les pouvoirs
régionales comme la Chine, l'Inde et le Brèsil, pour les forces économique,
démographiques et civilizationel du monde muçulman, encore en procès d'unification et
de lute sur l'hegémonie de cette unification. De cette manière, des forces civilizationels
et régionales seront très important dans cette nouvelle phase de l'économie mondiale:
les Amériques sur l'hegémonie nord-americaine (et une certaine force sub-régionale lié
au Brèsil en projectant sur Sud Atlantique en alliance avec les pays de l'Afrique du
Sud). Le Pacifique divisé entre les États Unies et le Japon, avec l'émergence d'une
Chine allié surtour au Japon. Une Afrique Oriental et l'Ocean Indien sur l'hegémonie
indienne avec un prologement muçulman sur le Golfe Persique et le Proche Orient
jusqu'á la Turquie et l'Iran en emergence. Une Europe Atlantique encore lié aux États
Unies mais developpent chaque fois plus sa intériorization dans la direction de son
"hinterland" - que lie l'Europe a la Russie - pour former la plus grand extension
territoriale du monde oú la civilization se synthetisait pendant le règne de la route de la
soie.
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Dans cette nouvelle phase de l'économie mondiale les changements
technologiques commander par la révolution cientifique-technologique devront
suplanter définifivement le fordisme (ou la production en masse basé sur la chaine de
production) par l'automation et la robotization. Ces changements annoncent la
sustituition massive de la main d'ouevre du secteur productif et sa transition pour les
activités tertiaires particulairement celles liés à la connaissance á la communication, au
loisir, à la gestion, à la vie spirituelle. Il n'est pas claire si la societé dominé encore par
des padrons culturelles passées, pu des intérets restrict et par des rélations de
productions lié à d'autres phases du dévelloppement social pouvont s'ajuster sens grands
conflits et confrontations à ces changements qui paraient irreversibles.
Dans le champ du travail la diminuition de la journée du travail est le
point centrale pour empecher le chomage et pour liberer les travailleurs pour se dedier a
son developpement spirituelle et intelectuel, demandé par les forces productive crée par
l'automation generalisé.
Dans le champ international c'est la possibilité de la transférence de
technologie mais surtout la possibilité des pays qui vont recevoir grand partie de
l'industrie traditional devellopper aussi sa recherche et participer du procès d'expansion
du tertiaire comme producteurs de connaissance, technologie, culture (la lutte pour ses
identités culturelles se vont intensifier comme forme de résistance à la mondialization
destructrice). Ces possibilités sont fondamentales pour incorporer les masses liberés de
l'agriculture et même de l'industrie et des services traditionelles.
L'autre possibilité serait mantenir les journées de travail actuelles et les
masses de chomeurs (30 millions aujourd'hui en Europe! Combien à l'Europe Orientale
et l'ex-URSS sans les activités de recherche, education, création culturelle?).
D'autre coté, l'espécialization des pays moyens dans l'industrie
exportatrice aurait comme consequence l'accentuation des masses de marginales qui ne
sont même de chomeurs parce que ils n'ont pas connus le travail organisé. On parle
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aujourd'hui des billions des misérables. Combien ils seront en 10 ou 20 ans plus avec
l'expansion de l'industrialization de la périphérie que crée très peu d'emplois?
La solution proposé pour le Banque Mondiale est simple: des
investissements sociaux que cout beaucoup moins que la genération d'emplois (ont parle
ici de couts monétaires, sociaux et politique... imédiates!). Mais la création d'une
pauvreté assisté dans le Tiers Monde peut seulement attenuer la tasse d'augmentation
des phenomènes de misère d'un coté et de violence et rebeldie de l'autre. Ces tipes de
solutions (en plein procès d'adoption) seront questionées en 15 ou 20 ans quand la crise
social sérait trop grave et très dificile de controler par des méthodes civilizées!
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