DH - FRANCE: 1 € - DEPOT LEGAL: 100/1991 - DIRECTEUR DE PUBLICATION: ABDELMOUNAIM DILAMI LUNDI 14 DÉCEMBRE 2015 NUMERO 4667 - PRIX MAROC: 5 Système de Management de la Qualité BUREAU VERITAS MAROC LE PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU MAROC Accord agricole Editorial E piège du fétichisme... C’est visiblement une maladresse que la Cour européenne de justice n’a pu éviter. L’étrange arrêt rendu sur l’accord agricole MarocUE est révélateur d’une conception du droit dépassée où le décalage entre les fondements doctrinaux et leurs usages techniques est patent. L’action juridique, pour être crédible, doit savoir accorder les principes contenus dans la norme aux réalités et s’inscrire dans une logique de réévaluation permanente. Le sujet, objet de la production de droit, a parfois pu évoluer, voire radicalement changer, ce qui est le cas du dossier du Sahara, et plaide par conséquence pour les prises de hauteur nécessaires pour comprendre pourquoi et comment les choses sont ce qu’elles sont. Pour avoir cautionné une vision monolithique de la démocratie, le droit international a été bien myope sur des dégâts collatéraux au MoyenOrient, pour faire de cette région une poudrière et l’un des plus gros génocides de l’histoire de l’humanité. Bien évidemment, la partie marocaine fait bien de rappeler que ce travail-là, de réadaptation de ses instruments juridiques, c’est à l’UE et ses Etats de le transformer dans un souci de cohérence, et de convergence (terme qu’affectionne particulièrement Bruxelles), vis-à-vis des engagements pris. Jusque-là les juridictions européennes avaient bien compris les enjeux à distinguer impérativement dans le cas du Maroc, à savoir que le projet marocain pour son Sahara est l’unique alternative, stable, face à des foyers d’insécurité géopolitique à l’Est et au Sahel. C’est aussi la seule option concrète pour le développement économique et social. Elle l’est pour la raison simple qu’elle est déjà opérationnelle sur le terrain, et elle marche. La preuve, c’est ce même accord agricole dénoncé par la Cour européenne qui permet à des milliers de Marocains sahraouis d’exporter leurs cargaisons de tomates-cerises, de poissons vers l’Europe, et d’en vivre. o Mohamed BENABID La contre-attaque • Un appel entamé par le Conseil de l’UE dès ce lundi • Alerte maximale chez les exportateurs • Interview de Mbarka Bouaida Voir pages 2 à 4 Axa Henri de Castries se livre L E groupe Axa qui emploie 2.200 personnes au Maroc y a tenu récemment son comité exécutif. C’est une première sur le continent. Le Royaume abrite la plus importante filiale africaine du groupe. En outre, les activités dans la partie francophone du continent sont pilotées depuis Casablanca et Rabat. Axa, la première marque mondiale d’assurance, s’ouvre de plus en plus aux marchés émergents. La croissance future du groupe proviendra de ces territoires. Henri de Castries, PDG d’Axa, l’une des figures de proue du capitalisme français et européen, se confie en exclusivité à L’Economiste. o Voir pages 10 à 12 Prix de L’Economiste La conférence, la cérémonie, les gagnants Voir pages 36 à 39 (Ph. Jarfi) L Cohérence ■ Mauvais temps sur le tourisme Voir page 15 ■ Samir: Négociations imminentes avec la Douane Voir De Bonnes Sources ■ Industrie pharmaceutique: Les écosystèmes dès janvier Voir page 21 Académie du Royaume Carton plein pour la 43e session Voir pages 31 & 32 Abdeljalil Lahjomri, Secrétaire perpétuel de l’Académie Dossier de presse: 19/91 - L’ECONOMISTE 70, Bd Massira Khadra - Casablanca - Tél. : 05.22.95.36.00 (LG) - Fax: Rédaction 05.22.39.35.44 - 05.22.36.59.26 - Commercial 05.22.36.46.32 - www.leconomiste.com - [email protected]