Mastera lance une nouvelle AEC en Procédés de traitement de minerai PUBLICITÉ INDUSTRIE MINIÈRE ET EMPLOIS ÉDUCATION formation Mastera a mis en place un nouveau programme d’Attestation d’études collégiales (AEC) unique au Québec: l’AEC en Procédés de traitement de minerai. Il s’agit de la première AEC traitant spécifiquement de l’opération de procédés de minerai. Cette nouvelle AEC en technique physique de 1275 heures, incluant 330 heures de stage en milieu de travail, découle du DEC souche en Technique de Génie chimique. Ce programme innovateur est orienté vers la consolidation et le développement de compétences reliées aux procédés d’extraction et de concentration du minerai, ainsi que des nouvelles technologies de contrôle de procédés. Mélissa Bradette, Rédactrice publicitaire [email protected] Cette attestation qui répond à un besoin spécifique du marché du travail vise à former des super opérateurs. Ainsi, les détenteurs de l’AEC en procédés de traitement de minerai disposeront des aptitudes et des connaissances pour agir comme opérateur de console et de plancher, en plus de posséder des qualités de diagnostics, de compréhension des phénomènes de procédés d’extraction et des phénomènes physicochimiques reliés aux procédés. En somme, ces personnes auront une vision d’ensemble du procédé. Les diplômés de l’AEC en Procédés de traitement de minerai seront des professionnels de l’opération d’équipements de procédés, ils deviendront des éléments pivots dans une usine. Au total, les personnes inscrites à ce programme étudieront une douzaine de procédés différents du secteur minier, dont le diamant, l’or, le fer, le phosphore, le niobium et le procédé Bayer. Élément intéressant pour Préalables et aptitudes Pour s’inscrire à l’AEC en Procédés de traitement de minerai, il faut, au minimum, être détenteur d’un DES ou d’un DEP. À ce sujet, soulignons que Mastera travaille actuellement en collaboration avec les Commissions scolaires de la région pour développer une passerelle permettant de passer d’un DEP à l’AEC. Sur le plan des aptitudes, il faut aimer le travail manuel, en usine et les équipements électroniques. Il faut aussi avoir un bon esprit logique, faire preuve de curiosité, être un bon communicateur et aimer travailler en équipe. Puisque les industries minières sont rarement situées dans les centres urbains, la mobilité est, dans ce domaine, un très grand atout. Il faut également être prêt à travailler sur des rotations et des horaires variables. Un besoin en maind’œuvre tangible Pour mettre en place ce programme, Mastera a rencontré différentes entreprises afin de s’assurer de répondre adéquatement à leurs besoins. Le centre de formation continue du Cégep de Jonquière a d’ailleurs reçu de nombreux appuis du milieu. C’est le cas notamment de Niobec, Black Rock, Arianne Phosphate Inc., Stornoway et de certains sous-traitants de RTA. Au cours des prochaines années, les perspectives d’emplois pour les diplômés en Procédés de traitement de minerai seront très intéressantes. Au niveau du secteur minier régional, des démarrages d’usines sont prévus dans les trois prochaines années. À cela s’ajoute les projets en lien avec le Plan Nord. Paul-Arthur-Fortin, 3780, rue Panet, Jonquière, Porte R ou S, 2e étage), au local 1024.2. Pour en savoir davantage, visitez le site Internet de Mastera : www.mastera.qc.ca Pour une usine standard de traitement de minerai, les besoins moyens varient de 40 à 60 opérateurs. Le taux de placement semble donc des plus prometteurs. Séance d’information La première cohorte pour l’AEC en Procédés de traitement de minerai devrait démarrer en avril 2015. Le 27 janvier 2015, Mastera tiendra une séance d’information sur ce programme. La rencontre aura lieu à 18 h, chez Mastera (Pavillon Mastera vient de lancer une nouvelle AEC en Procédés de traitement de minerai. La première cohorte de ce programme démarrera en avril 2015. Crédit photo Serge Desbiens 3645135 LE QUOTIDIEN, LE 3 JANVIER 2015 - C3 La formation sera principalement axée sur: la compréhension des phénomènes physico-chimiques, l’optimisation et le contrôle des paramètres d’un procédé, la capacité d’opérer des interfaces de contrôle central des procédés à plusieurs fonctions, la résolution de problèmes de production, l’application et le respect des règlements en matière d’environnement, de santé et sécurité au travail, l’intervention au sein d’équipes multidisciplinaires et la production de documents techniques. les étudiants, ce savoir est transférable à d’autres procédés dans d’autres secteurs d’activité. Ainsi, les compétences acquises leur procureront une certaine polyvalence qui leur permettra de travailler dans bien d’autres secteurs industriels.