Présentation - Thomas ORLIAC

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Séance 6
Macroéconomie Ouverte
Préalables
• Qu’est-ce que la Balance des Paiements ?
• Qu’est-ce que le taux de change ?
La balance des paiements (BP)
• Définition :
– C’est un document comptable dans lequel son
enregistrées toutes les opérations qui ont lieux
pendant une période de temps déterminée, entre les
agents résidents et non résidents d’un pays.
• La BP est établie par la Banque Centrale selon
les principes établis à l’échelle internationale par
le FMI
• C’est un document d’analyse en terme de flux.
La Balance des Paiements
- Agents et opérations • Les agents :
– Les résidents (entre géographie et juridique)
– Les non résidents
• Les opérations
– Balance des transactions courantes
• Échanges de marchandises (X et M)
• Les services
• Les transferts unilatéraux
– Balance des capitaux à CT (<1an)
– Balance des capitaux à LT (>1an)
La Balance des Paiements
- Agents et opérations • Que mesure-t-on avec ces opérations ?
– BT Courantes = compétitivité d’un pays
– BK CT = spéculation sur la Monnaie
– BK LT = pénétration des capitaux
• La BP, un cadre comptable (partie double …)
• La BP, un cadre théorique : BP = BT + BK
Le Taux de Change
- Définition & Marché • Pour faire quoi ?
– Permet de mesurer la prix des monnaies nationales
les unes par rapport aux autres.
• Le Marché des changes
– Confrontation de l’Offre et de la demande de devise,
ce qui fixe un taux.
• Les acteurs
–
–
–
–
–
Les institutions financières
Les entreprises
Les courtiers
Les investisseurs
Les Banques Centrales …
Le Taux de Change
- 2 types de Marché • Le Marché au comptant
– Opération = livraison en moins de 2 jours
e $/€
Devise directrice
Devise cotante
• Le Marché à terme
– Opération = livraison à une date ultérieure
(utilisé pour les opérations de couverture)
Le Taux de Change
- Formation des cours, Marché au comptant • Cotation au certain
Utilisé pour ce power point
– Le taux exprime le prix d’une unité de M nationale en
unité de M étrangère.
– Appréciation = Hausse valeur M Nationale (et hausse
du taux)
– 1€ = 1,46 $ (avec ici l’Euro comme M Nationale)
• Cotation à l’incertain
– Le taux exprime le nb d’unité de M nationale pour une
unité de M étrangère.
– Appréciation = baisse du taux de change
– 1$ = 0,68 € (Soit 1$ = e €)
Le Taux de Change
- Formation des cours, Marché à terme •
•
•
•
Soit e = tx de change au comptant
Soit et = tx de change à terme
Soit r = tx d’intérêt national
Soit r* = tx d’intérêt étranger
Le Taux de Change
- Formation des cours, Marché à terme 1
$
1 +r*
e
1 +r* €
À terme
Donc et = e 1+r €
1+r*
• r > r*
• r < r*
• r = r*
et > e
et < e
et = e
e 1+r €
1+r*
Pour des taux intérêts faibles
e t - e = r – r*
e
Monnaie coté au report
Monnaie coté au déport
Monnaie coté au pair
Le Taux de Change
- Les opérations d’arbitrages • Pourquoi ?
– Les agents peuvent tirer profit des différences
momentanée des taux de change entre différentes
places financières et les différents taux d’intérêt
• Arbitrage sur les changes
– Si e $/€ = e €/$ , alors mouvements de K
– Donc
e $/€ x e €/$ = 1
• Arbitrage sur les Taux d’intérêt
– Egalité des rendements d’un placement (S) pour un
résident, à l’étranger et dans le pays domestique.
ea– e
r* – r
– Soit S(1+r) = eS(1+r*)
=
ea
e
1+r
Le Taux de Change
- Offre et Demande sur le Marché des changes • Exportations
– Les acheteurs étr ont leur propre devises à
offrir et les exportateurs nat préfère détenir la
M Nationale.
• Importations
– Les importateurs nationaux ont leur propre M
à offrir et les exportateurs étr préfèrent détenir
leur devises.
Le Taux de Change
- Entrée / Sortie de Capitaux • Sortie de K :
– D de M étr et O de M nat
– Importations du pays domestique
• Entrée de K :
– O de M étr et D de M nat
– Exportations du pays domestique
Le Taux de Change
- La détermination du taux de change • Théorie du PPA (Parité Pouvoir d’Achat)
– PPA = tx de ch qui égalise la valeur unitaire de 2 Biens
substituts.
– Version absolue de la PPA : PA d’une M Nat est égale sur le
Marché nat et étr. P = eP*
– Version relative de la PPA : Le tx de croissance du tx de ch =
rapport des tx de croissance des px entre les 2 pays
(de/e) = (dp/p) – (dp*/p*)
• Notion de taux de change réel
– Exprime le prix relatif des pdts étr par rapport aux pdts nat
exprimés dans la M nat : q = (eP*/P)
– En effet, e = taux de change nominal (dépréciation = best
compétitivité, augmentation des px pdts étr en M nat, mais à prix
constant)
Le Taux de Change
- Les politiques de change • Dépend de la flexibilité du tx de ch
• Taux de change flexible
– On laisse le Marché des changes déterminer le tx à
partir de l’égalité O/D
• Taux de change fixe
– Le Gvt fixe le tx qu’il défini comme la parité
– Défence de cette politique
• Intervention en vendant (ou achetant) de la M étr contre de la
M nat
• Contrôle des ch via contraction O/D de ch (douane, quotat…)
• Modification des taux d’intérêts (agir sur les mvts de K)
• Dévaluation ou réévaluation de la monnaie
Le Taux de Change
- dévaluation / dépréciation •
•
•
•
Dévaluation de la M (décidée par l’Etat) [1]
Dépréciation de la M (déséq de l’O/D) [2]
Réévaluation de la M [3]
Appréciation de la M [4]
• Dans ce PowerPoint, cotation à l’incertain
Donc [1] et [2] = Hausse du tx de ch
Le Taux de Change
- Bilan simplifié de la Banque Centrale -
• Actif
– Créances sur l’Etat (CE)
– Créances sur l’étranger (R)
• Passif
– Billet en circulation (B)
ce sont les réserves de change
Masse Monétaire : M = B = CE + R
Le Taux de Change
- La déterminants de la BP • La balance des transactions courantes (BT)
• La balance des capitaux (BK)
• Les variations de changes ( R)
Le Taux de Change
- BT, exportations & importations • Exportations réelles :
X = X(q,Y*)
Si Y* alors X , si q (meilleure compétitivité), X
• Importations réelles :
M = IM(q,Y)
Si q alors importations de pdts étrangers
Si Y alors importations
• Impact d’une variation du tx de ch sur BT :
BT = X(q,Y*) – q IM(q,Y)
+
-
Le Taux de Change
- Quel impact sur BT d’une dépréciation ? • On a BT = X(q,Y*) – q IM(q,Y)
+
-
• 2 effets :
– Effet volume positif (hausse des X et baisse
des M, via amélioration compétitivité)
– Effet prix négatif (renchérissement de la
valeur des importations)
• Lequel l’emporte ?
Le Taux de Change
- La condition de Marshall-Lerner •
•
A l’équilibre BT = 0
dBT/dq = IM(q,Y) [EX(q)-EIM(q)-1]
•
•
dBT/dq > 0 ssi [EX(q)-EIM(q)] > 1
C’est la condition de ML, ou le théorème des élasticités
critiques.
1. Si BT équilibrée (BT=0), une dévaluation ( q) améliore
le solde de la BT ssi [EX(q)-EIM(q)] > 1
2. Si BT non équilibrée, cad (X/q) = IM – (D/q), alors
dBT/dq > 0 ssi [EX(q)-EIM(q)] > 1 + [D/(q.IM)]
Le Taux de Change
- La courbe en « J » BT
En (1) l’effet renchérissement débute
En (2) l’effet volume commence à jouer
En (3) l’effet volume domine l’effet prix
3
t0
t2
t1
1
2
Tps
Le Taux de Change
- Les mouvements de capitaux • BK = B(r-r*) avec B(0)=0
• B(r-r*) = B(r-r*)
• Variations des réserves de changes ( R) :
R = BT + BK
Macro en économie ouverte
- Quel modèle ? • 2 types d’analyses :
– À CT : Keynésienne avec p = p
– À LT : Classique (monétariste) avec p flexible
• Modèle étudié ici :
le Modèle Mundell-Fleming, une
généralisation du modèle IS-LM
Keynésien à une économie ouverte.
Macro en économie ouverte
- Le cadre d’analyse •
•
Economie de type Keynésienne (sous-emploi), à CT p = p
5 agents :
–
–
–
–
–
•
4 marchés :
–
–
–
–
•
•
Ménages
Entreprises
Banque Central (BC)
Etat
Reste du Monde (RDM)
Biens & Services
Titres
Changes
Monnaie
Utilisation de la loi de WALRAS (ici on négligera les titres)
Petite économie ouverte (taille du pays trop petite pour influencer le RDM)
Le modèle Mundell-Fleming
- Le Marché des Biens & Services (IS) • A l’équilibre emplois = ressources
Y+Z=C+I+G+X
• Avec Z = q.IM(q,Y) les importations en
terme de production domestique
Le modèle Mundell-Fleming
- Le Marché des Biens & Services (IS) • Les hypothèses de comportement :
C = C0 + c(Y-T)
I = I0 – hr
G = G et T = T
X = x1q + x2Y*
Z = -z1q + z2Y
• A l’équilibre sur ce marché,
Y = kDA – khr – k[(x1+z1)q+x2Y*]
Avec k = 1/(1-c+z2) et DA=C0+I0+G-cT
Le modèle Mundell-Fleming
- Le Marché de la Monnaie (LM) • A l’équilibre Offre = Demande
(MS/p) = (MD/p)
• (MD/p) = L1(Y) + L2(r) = LY + L0 – fr
• (MS/p) = (R+CE)/p
Le modèle Mundell-Fleming
- Le Marché des changes (BP) • BP = BT + BK
– Avec BT = X – Z = (x1+z1)q + x2Y* – z2Y
– Avec BK = B (r - r*)
• A l’équilibre,
BP = (x1+z1)q + x2Y* – z2Y + B (r - r*) = 0
Le modèle Mundell-Fleming
- Le Marché des changes (BP) r
(BP)
Exédent BP
r > req
Déficit BP
Y
La pente de (BP) est Z2
B
>0
Le modèle Mundell-Fleming
- Le Marché des changes (BP) • La pente de (BP) dépend
– de la sensibilité de la demande d’importation au
revenu (z2) « l’ouverture commerciale »
– et de la sensibilité des mouvements de capitaux au
taux d’intérêt (B) « l’ouverture financière »
• 3 cas pour cette dernière sensibilité :
(BP)
– Immobilité parfaite (B = 0)
• K insensible à r, BP = BT = 0
– Mobilité parfaite (B
infini)
• R s’ajuste instantanément à r* (r = r*)
– Mobilité imparfaite (B > 0)
• BP = BT + BK
(BP)
(BP)
Le modèle Mundell-Fleming
- Le Marché des changes (BP) r
(BP)
r*>0
Y*>0
q >0
Y
Le modèle Mundell-Fleming
- L’équilibre global IS-LM-BP r
(IS)
(LM)
(BP)?
(BP)
Y
Le processus d’ajustement de (BP) va dépendre du régime de change
Modèle IS-LM-BP
- Régime de change Fixe • Tout va se jouer sur la masse monétaire (MM), les autorités
fixent une parité et interviennent sur le marché des changes
en vendant ou achetant des devises étrangères.
Conséquences :
– Variation de R
– Variation de M
r
• Ex : cas excédent BP
–
–
–
–
Banque achète des devises étrangères
Hausse de R et hausse MM
Déséquilibre M de la Monnaie, baisse de r
Effet sur (BP) :
Y
Excédent BP
Pression à la baisse (q)
Tendance appréciation Monnaie
• Donc hausse I, puis Y, puis IM = baisse de BK
• hausse sortie de K = baisse de BK
Modèle IS-LM-BP
- Régime de change Fixe • C’est la MM qui réalise l’équilibre
– Rq : politique de stérilisation M = R + CE
• 2 types d’équilibre :
– Temporaire (avant variation MM)
dR = BK + BT (quand BP est non nul)
– Stationnaire (final)
La contrainte extérieure est vérifiée
Modèle IS-LM-BP
- Régime de change Fixe, Equilibre temporaire (IS) Y = kDA – khr – k[(x1+z1)q + x2Y*]
2
1
(LM) M = R + CE = L1(Y) + L2(r) = LY + L0 – fr
(BP) dR = (x1+z1)q + x2Y* – z2Y + B (r - r*)
• On procède par substitution pour trouver
rET, puis YET et enfin dRET.
Modèle IS-LM-BP
- Régime de change Fixe, Equilibre stationnaire (IS) Y = idem
(LM) R + CE = LY + L0 – fr
(BP) 0 = (x1+z1)q + x2Y* – z2Y + B (r - r*)
• On procède aussi par substitution pour
trouver rES, puis YES et enfin RES.
Modèle IS-LM-BP
- La politique monétaire • M = R + CE
Instrument d’intervention de l’Etat
Variable
d’ajustement
• Cas d’une PM expensive (achat de titres
nationaux)
• L’efficacité est vue à travers l’expression
des multiplicateurs.
Modèle IS-LM-BP
- La politique monétaire Equilibre temporaire
dYET
dCE
>0
drET
dCE
<0
d RET
<0
dCE
Efficace
=0
dRES
dCE
Inefficace
Equilibre stationnaire
dYES
dCE
=0
drES
dCE
= -1
En régime de change fixe, la PM est totalement inefficace, le seul effet est
de modifier la structure des contres parties de la masse monétaire (MM).
M = R + CE
Modèle IS-LM-BP
- La politique monétaire •
•
•
•
•
•
Baisse des titres disponibles
Hausse du cours des titres
Baisse de r
Hausse de I, puis Y
Déplacement (LM) vers la droite
Sur le marché des changes,
A
– Hausse Y = hausse IM = baisse BT
– Baisse r = sortie K = baisse BK
BP déficitaire en A
(LM)
dR<0
(LM’)
dCE>0
• Dépréciation Monnaie, banque vend M étrangère
• Baisse R, donc baisse MM
• Déplacement (LM’) vers la gauche
BP
Modèle IS-LM-BP
- La politique budgétaire (emprunt au près des ménages) Equilibre temporaire
dYET
dG
>0
drET
dG
>0
d RET
=?
dG
>0
dRES
dG
Equilibre stationnaire
dYES
dG
>0
drES
dG
=?
En économie ouverte, en régime de change fixe, la PB est efficace et cette
Efficacité est croissante avec le degré de mobilité des K.
Modèle IS-LM-BP
- La politique budgétaire (emprunt au près des ménages) • dG>0 entraîne dY>0
• Financement PB par Vente et émission de titres
nationaux, donc excès d’offre de titres
• Baisse prix des titres et hausse r
• Baisse de I (qui atténue l’impact initial sur le M des
Biens, l’effet d’éviction)
• Déplacement de (IS) vers la droite
• Solde de (BP)
– Effet négatif : dY>0, hausse IM et baisse BT
– Effet positif : dr>0, entrée de K et hausse de BK
Modèle IS-LM-BP
- La politique budgétaire (emprunt au près des ménages) r
r
(BP)
(LM)
(LM)
(BP)
E’
E’
E
E
(IS’)
dG>0
(IS)
Y
Pente (BP) > Pente (LM)
En E’ (BP) déficitaire
(IS’)
(IS)
Y
Pente (BP) < Pente (LM)
En E’ (BP) excédentaire
Modèle IS-LM-BP
- La politique budgétaire (emprunt au près des ménages) • On regarde la position (BP) par rapport (LM)
– Pente (LM) : L/f
– Pente (BP) : z2/B
• 2 cas de mobilité imparfaite
– Mobilité forte K (BP < LM) alors BK > BT
– Mobilité faible K (BP > LM) alors BK < BT
• 2 cas de mobilité parfaite ou nulle
– Mobilité parfaite des K
• PB maximum d’efficacité
– Mobilité nulle des K : BP = BT = 0
• PB inefficace (éviction totale de I par G)
La politique budgétaire
- Cas mobilité parfaite K (change fixe) r
(LM)
(LM’)
dR>0
E’
r = r*
E
E’’
(BP)
(IS’)
dG>0
(IS)
Y
Pente (BP) < Pente (LM)
En E’ (BP) excédentaire
Seul effet sur M des changes : BK
Donc (BP) excédentaire
Le taux de change va avoir tendance à s’apprécier
La Monnaie nationale s’apprécie
Le BC intervient en achetant de la Monnaie étrangère
Hausse de R
Hausse de M (Masse monétaire en circulation)
L’ajustement de la BC se poursuit jusqu’à ce que l’offre
Interne de monnaie ait suffisamment augmentée pour
Ramener le (r) au niveau étranger.
Déplacement (LM) vers la droite
L’efficacité de la PB est renforcée par l’ajustement de
La BC. La PM est à son maximum d’efficacité.
La politique budgétaire
- Cas mobilité nulle K (change fixe) r
(LM’)
dR<0
(BP)
(LM)
E’’
E’
E
(IS’)
dG>0
(IS)
Y
Pente (BP) > Pente (LM)
En E’ (BP) déficitaire
Seul effet sur M des changes : BT car BK=0
Donc BP déficitaire
Tendance à la dépréciation
Vente de monnaie étrangère
Baisse des réserves de change (R)
Baisse de M
Ici la PB est totalement inefficace
Et ne fait que augmenter (r)
On a une éviction totale de G par I
La politique budgétaire
- Cas mobilité relativement forte K (change fixe) r
(LM)
(LM’)
E’
E
(BP)
E’’
(IS’)
dG>0
(IS)
Y
Pente (BP) < Pente (LM)
En E’ (BP) excédentaire
Sur le M des changes,
La hausse du solde de BK > déficit de BT
En E’ (BP) est excédentaire
Tendance à l’appréciation
Achat de monnaie étrangère
Hausse des réserves de change (R)
Hausse de l’Offre de M
Déplacement (LM) vers la droite
L’effet initial de la PB est renforcé par
L’augmentation des réserves de changes
Provoqués par l’excédent extérieur.
La politique budgétaire
- Cas mobilité relativement faible K (change fixe) r
(BP)
(LM’)
(LM)
E’’
E’
E
(IS’)
dG>0
(IS)
Y
Pente (BP) > Pente (LM)
En E’ (BP) déficitaire
Sur le M des changes,
La hausse du solde de BK < déficit de BT
En E’ (BP) est déficitaire
Tendance à la dépréciation
Vente de monnaie étrangère
Baisse des réserves de change (R)
Baisse de l’Offre de M
Déplacement (LM) vers la gauche
L’effet initial de la PB est diminué par
La diminution des réserves de changes
Provoquées par le déficit extérieur.
(effet d’éviction)
Modèle IS-LM-BP
- La politique fiscale (baisse des impôts) •
•
•
•
•
Baisse des impôts, hausse de Y
Hausse de la consommation
Hausse de la demande de Biens
Mais impact plus faible qu’une PB, car indirect
Sur le marché des changes
– Effet négatif sur BT
– Effet positif sur BK
• On regarde mobilité du K
Modèle IS-LM-BP
- La politique budgétaire (par création montaire dG = dCE > 0) -
• Que la PB soit financée par emprunt ou création
monétaire, on a la même efficacité (moins pour
la monnaie)
• Mais la création monétaire crée un déséquilibre
plus important sur le M des changes qui
nécessite un ajustement plus important de la BC
Modèle IS-LM-BP
Les effets des chocs extérieur
(associés aux mvts de K, dr*)
Equilibre temporaire
dYET
dr*
=0
drET
dr*
=0
d RET
=-B
dr*
>0
dRES
dr*
Equilibre stationnaire
dYES
dr*
<0
drES
dr*
<0
Hausse de r*, sortie de K, baisse de BK, BP déficitaire
Dépréciation M nationale, Bq vend M étrangère
Baisse de Masse Monétaire,
Déplacement (LM) vers la gauche, hausse de r
Baisse de I et baisse de Y
Modèle IS-LM-BP
Les effets des chocs extérieur, dr* > 0
(LM’)
r
(BP’)
(LM)
(BP)
BP<0
E’
dr*>0
E
(IS)
Y
Modèle IS-LM-BP
Les effets des chocs extérieur
(associés aux échanges extérieurs, dY*)
Equilibre temporaire
dYET
dY*
>0
drET
dY*
>0
d RET
>0
dY*
<0
dRES
dY*
Equilibre stationnaire
dYES
dY*
>0
drES
dY*
>0
Hausse Y*, hausse des X, solde BT > 0
Effet direct
dY*>0 positif
Effet indirect
dY>0 négatif
Effet indirect
dr>0 positif
BP exédentaire (maths)
Appréciation M nationale, achat M étr (dR>0)
Hausse de Y
Modèle IS-LM-BP
Les effets des chocs extérieur, dY*>0
r
(LM)
E’
E
dY*>0
dR>0
(BP)
(LM’)
(BP’)
E’’
dY*>0
(IS’)
(IS)
Y
Modèle IS-LM-BP
Les déséquilibres et les réponses en terme de
politiques économiques : un résumé
2
1
(BP)
1.
2.
3.
4.
4
3
Y = YPE
CHO
4 types de déséquilibre :
Sous emploi, BP excédentaire
Inflation, BP excédentaire
Sous emploi, BP déficitaire
Inflation, BP déficitaire
Politiques à mener :
1.
2.
3.
4.
PM ou PB expansionniste
?
?
PM ou PB restrictive
Inflation
En 2 et 3, faire une politique Mixte
Modèle IS-LM-BP
- Règle d’affectation de Timbergen • 2 et 3 sont associés au fait qu’il manque un instrument
de politique économique pour atteindre des objectifs
contradictoires.
Il faut autant d’instruments que d’objectifs à atteindre.
• Exemple :
– PM expansive = baisse de r
– PB expansive = hausse de r
Il va falloir doser chaque politique
Modèle IS-LM-BP
- Timbergen et règle d’affectation de Mundell • En 3,
– PM restrictive pour attirer les K
– PB expansive pour attirer le PE
• En 2,
– PM expansive
– PB restrictive
Mundell :
Il faut affecter la PB pour conduire le PE (objectif
intérieur), et la PM pour conduire l’équilibre de la BP
(objectif extérieur)
Modèle IS-LM-BP
- Effet d’une dévaluation Equilibre temporaire
dYET
dq
>0
drET
dq
>0
d RET
>0
dq
<0
dRES
dq
Equilibre stationnaire
dYES
dq
>0
drES
dq
>0
Sous la condition de Marshall-Lerner, dq>0 (dépréciation ici) va augmenter BT
Hausse de Y (déplacement de IS) et hausse de BP (déplacement de BP)
Une variation de q à plus d’effet sur le marché des changes,
BP excédentaire.
Limites de la dévaluation : effet compétitivité et effet profitables
(tout dépend de la sensibilité de la D au prix et des jeux sur les marges)
Modèle IS-LM-BP
- Effet d’une dévaluation r
(LM)
E’
E
dq>0
(BP)
(LM’)
(BP’)
dR>0
E’’
dq>0
(IS’)
(IS)
Y
Modèle IS-LM-BP
- Impact d’une monnaie faible/forte
(taux de change fort/faible) -
• Monnaie faible
– Les spéculateurs parient contre la Monnaie nationale
– Dépréciation Monnaie et baisse de R
– Spirale dépréciation - spéculation
• Monnaie forte
– Détérioration compétitivité prix
– Recherche changement structurels, qualités des
produits …
– Hausse des X et baisse du déficit extérieur
– Hausse BP et spéculateur confiants
– Mais CHO à CT possible, forts coûts
Régime de change Flexible
- Taux de change flexible et ajustement -
• C’est le taux de change qui joue le rôle
d’ajustement et qui s’adapte de façon
instantanée pour rétablir l’équation entre
l’offre et la demande de change (la BC
n’intervient plus).
Régime de change Flexible
- Efficacité des politiques économiques -
• PM :
– Politique d’open market (achat de titres)
– Excès de demande de titres
– Hausse du prix des titres
– Baisse de r, puis hausse de I
– Hausse de Y
– Sur le M des changes, 2 effets négatifs :
• Effet sur BT: hausse des IM, baisse solde BT
• Effet sur BK: baisse de r entraîne une sortie de K
Régime de change Flexible
- Efficacité des politiques économiques -
• L’ajustement se fait par q, le déficit de (BP)
entraîne une dépréciation de la Monnaie
nationale et l’augmentation de q va agir sur M
des biens et des changes.
• Sur M changes : dépréciation = amélioration du
solde de BT (Marshall-Lerner)
• Sur M des biens : dépréciation = best BT et
demande de B
• L’effet initial est amplifié.
Régime de change Flexible
- Efficacité des politiques économiques r
(LM)
dM>0
(BP)
(BP’)
E
E’’
E’
dq>0
dq>0
(LM’)
(IS’)
(IS)
Y
Valeur d’équilibre et Politiques,
en ouverture
• L’étude des valeurs à l’équilibre permet de dégager des
impacts consécutifs aux politiques budgétaires et
monétaires :
Change Fixe
Change Flexible
Degré de
mobilité des
capitaux (BP)
PM
PG
PM
PG
Nulle
Faible
Forte
parfaite
Nul
Nul
Min
Max
Nul
Atténué par BC
Efficace
Amplifié par dq
Nul
Amplifié par BC
Efficace
Diminué par dq
Nul
Max
Max
Nulle
Le triangle d’incompatibilité
•
•
•
Mundell (1972)
Le fonctionnement d’un régime de change dépend de la nature du
système monétaire international dans lequel ce régime s’inscrit.
Dans la pratique, un système monétaire international fonctionne à
partir d’un ensemble de règles et d’accords qui sont destinés à
organiser les opérations monétaires entre les différents pays. Il y a 3
critères :
– Degré de rigueur de la règle de change (flexible, flottant, fixe)
– Degré de mobilité des capitaux (de nulle à parfaite)
– Degré de sensibilité des objectifs de la PM aux contraintes extérieures
(politique autonome à commune)
Ces 3 critères ne sont pas indépendants entre eux et la combinaison
des 3 critères peut être représenté à partir d’un triangle équilatéral.
Le triangle de Mundell
Mobilité nulle des K
A
Autonomie de la PM
Stabilité des taux de change
a
a’
1
b
c
2
3
4
5
B
PM
commune
b’
c’
Mobilité parfaite des K
C
Flexibilité des
Taux de change
Le triangle de Mundell
1. Système monétaire de Bretton Woods (19441971). Les contrôles sur les mvts de K vont
permettre d’éviter une instabilité trop
importante des taux de change et de
conserver les degrés de liberté sur les
politiques économiques. Système fondé sur un
régime de change fixe avec obligation pour le
pays de corriger ces déséquilibres de balance
commerciale. Sur cette période, imparfaite
mobilité des capitaux car marchés financiers
peu développés.
Le triangle de Mundell
2. SMI Post Bretton Woods (70ies).
Système marqué par la sauvegarde de
l’autonomie politique conjugué à une
intégration financière croissante. Les
changes flexibles deviennent la norme, on
assiste à la généralisation du flottement
des monnaies à partir de 1973.
Le triangle de Mundell
3. Nous sommes dans les 80ies. La convertibilité
de la monnaie devient la priorité, et remplace les
objectifs internes. Dans ce système il ya toujours
une intégration financière qui va permettre de
financer le déséquilibre de BT. Mais la
coordination monétaire va être obligatoire pour
assurer la stabilité du système. Au niveau
européen, SME, le système de change est fixe
avec des marges de fluctuation des parités
limités à + ou – 2,25%
Le triangle de Mundell
4. Nous sommes dans les 90ies.
Mouvement de libéralisation financière et
instabilité accrue des taux de changes.
Les pays européens créés la monnaie
unique où la mobilité des capitaux va être
facilitée. En 1993 le SME va être remis en
cause avec des marges de + ou – 15%.
Au niveau international plusieurs crises de
changes : Mexique (94) Asie (97) Russie
(98) Brésil (99).
Le triangle de Mundell
5. Instauration de l’UE correspond à une
fixité parfaite des taux de change, l’UE
monétaire va se traduire par une perte de
l’autonomie monétaire de la PM.
Les canaux de transmission
des politiques économiques
• Le canal du revenu
– Le plus direct et le plus important à CT
– Variation de BT
• Le canal des marchés financiers
– Les mvts internationaux K relient les Ti des
économies entre eux.
– L’importance des effets transmis croît avec le degré
de mobilité des K
• Le canal des prix relatifs
– Variation des prix relatifs des biens échangés induit
des gains de compétitivités
Prochaine séance
• Relations d’interdépendances
– Entre Marchés
– Entre Pays
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Développement des Politiques économiques
Pays dominant / Pays dominé
Union monétaire
Parallèle avec des cas concrets
• Histoire de la Pensée Economique
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