PROJET D`ETABLISSEMENT

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PROJET
D’ETABLISSEMENT
2012-2016
Sommaire
p.24 Promouvoir la qualité des soins,
p.4 Remerciements
p.5 Préambule
les droits et la sécurité des
patients
p.6 Connaître l’hôpital
• Développer la démarche d’amélioration continue des
pratiques : le projet qualité/gestion des risques.
et son environnement
• Une population vieillissante.
• Un territoire semi-rural marqué par la place centrale de la
ville de CHÂTEAUROUX.
• Une pénurie de professionnels.
• Un paysage sanitaire fortement réorganisé.
• Déployer un projet de soins centré sur le patient.
• Promouvoir l’éducation thérapeutique.
• Lutter contre les infections nosocomiales et les
infections associées aux soins.
• Être à l’écoute des patients : le rôle de la commission
des relations avec les usagers.
• Promouvoir une démarche éthique.
• L’offre de soins du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX.
p.28 Renforcer l’attractivité
p.10 Développer l’expertise
de l’hôpital
des pôles
• Développer la réflexion autour des agents contractuels
et/ou des emplois aidés.
• Faciliter l’accès à l’imagerie par la mise en place d'un
second scanner.
• Améliorer la place de l’encadrement dans
l’établissement.
• Renforcer l’activité de chirurgie ambulatoire.
• Déployer et spécialiser les capacités de S.S.R.
• Développer la gestion prévisionnelle des métiers et des
compétences.
• Créer un centre médico-psychologique pivot.
• Promouvoir les relations sociales.
• Conforter le fonctionnement de la pharmacie.
• Renforcer le pôle “ Femme - mère - enfant ”.
• Anticiper et améliorer le recrutement.
• Améliorer la gestion des risques professionnels et la
santé au travail.
• Développer les compétences en médecine interne.
• Consolider l'activité d'ophtalmologie.
p.30 Adapter l’organisation
des services logistiques
p.16 Faciliter les filières de soins
• S'engager en faveur du développement durable.
• Améliorer les conditions d’accueil et les délais de prise
en charge dans le secteur de l’urgence.
• Rationaliser la flotte des véhicules automobiles.
• Optimiser la filière de prise en charge des accidents
vasculaires cérébraux.
• La restauration.
• Concrétiser la filière gériatrique.
• Mutualiser les services techniques.
• La blanchisserie.
• Promouvoir l'accès aux soins palliatifs.
• Structurer la prise en charge des patients en addictologie.
• Réorganiser l'activité de soins aux détenus.
p.20 Améliorer les coopérations sur le
p.32 Déployer un système
d’information accessible et
partagé
p.34 Piloter la gestion financière de
l’établissement
territoire
• Mettre en place la communauté hospitalière de territoire.
p.37 Former le personnel paramédical
• Constituer un pôle départemental des services d’urgence.
• Renforcer les consultations avancées de spécialités.
p.38 Lexique
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
3
Docteur Michel HIRA,
président de la commission
médicale d'établissement
“ Le projet médical, présenté dans les pages qui suivent, est
l’aboutissement d’un travail collectif qui a associé les équipes
médicales et paramédicales de l'établissement.
Qu'elles en soient remerciées sincèrement. ”
4
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
Préambule
Le projet d’établissement est la clef de
voûte de l’hôpital : il déploie et articule sa
stratégie pour ajuster l’offre de soins aux
besoins de la population du département de
l’Indre, dans un environnement contraint.
Lionel DESMOTS,
directeur.
La loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009,
portant réforme de l'hôpital et relative aux
patients, à la santé et aux territoires, a
récemment modifié le cadre légal de cet outil
de planification, en instituant une nouvelle
forme de régulation de l’offre de soins sur
les territoires. Ainsi, ce projet d’établissement
2012-2016 a été approuvé par le conseil de
surveillance de l’hôpital de CHATEAUROUX,
et non plus par l’agence régionale de santé
(A.R.S.). Pour autant, sa cohérence avec la
politique régionale de l’offre de soins demeure
essentielle. A ce titre, le projet d’établissement
s’est attaché à respecter d’une part les
objectifs fixés par les contrats pluriannuels
d’objectifs et de moyens (C.P.O.M.), signés
entre l’hôpital et l’A.R.S. et d’autre part, les
grandes orientations du schéma régional
d’organisation des soins (S.R.O.S.) 20122016, dans son volet hospitalier. Au total,
tandis que le précédent projet d’établissement
de l’hôpital de CHATEAUROUX 2005-2009,
prorogé par voie d’avenant jusqu’en 2011,
avait été institué sous un régime de tutelle, le
présent projet inaugure un nouveau mode de
relation avec l’A.R.S. plus fondé sur le mode
contractuel.
Une démographie médicale déficitaire.
Ce projet d’établissement est élaboré dans
un contexte particulièrement difficile. D’une
part, les orientations nationales imposent aux
hôpitaux la poursuite d’importants efforts de
rationalisation budgétaire. D’autre part, la
grave pénurie de professionnels soignants,
dans le département de l’Indre, constitue un
réel obstacle au développement de certains
projets médicaux.
Le projet d’établissement 2012-2016 s’appuie
tout entier sur ce trépied stratégique, pour
le décliner ensuite dans chaque domaine
d’activité du centre hospitalier.
La mise en place, courant 20092012, d’une direction commune entre les
centres hospitaliers de BUZANÇAIS, de
CHÂTILLON-SUR-INDRE, du BLANC et de
CHATEAUROUX contribuera au déploiement
de cette stratégie. En 2012, la constitution
d’une communauté hospitalière de territoire
entre ces mêmes établissements a consolidé
la démarche en cours. Par ailleurs, la volonté
concertée d’améliorer l’articulation avec
le secteur médico-social s’est traduite par
l’élargissement de la direction commune à
trois établissements d’hébergement pour
personnes âgées dépendantes : les EHPAD
d’ARGENTON-SUR-CREUSE, de CLIONSUR-INDRE et de MÉZIÈRES-EN-BRENNE.
La mobilisation des professionnels et des
représentants des usagers.
Au sein même de l’hôpital, l’écriture du projet
d’établissement a mobilisé les professionnels :
chaque service, puis chaque pôle a rédigé son
propre projet. Par ailleurs, les représentants
des patients, au sein de la commission des
relations avec les usagers, ont été consultés.
Ce travail préparatoire collectif a sensibilisé
les équipes et les représentants des patients
aux enjeux de l’offre de soins sur le territoire :
les changements à venir sont ainsi anticipés.
L’aboutissement de ce travail est dans
les pages qui suivent. Vous y trouverez
naturellement le projet médical, mais aussi
différents volets qui participent à la qualité
des soins : les soins infirmiers, la qualité et
la gestion des risques, le projet social, le
système d’information, le projet logistique,
les aspects financiers et, naturellement, les
coopérations sur le territoire.
Une coopération renforcée sur le territoire.
Dans ce contexte, le projet d’établissement
retient trois axes stratégiques majeurs
qui mobiliseront les compétences des
professionnels du centre hospitalier de
CHÂTEAUROUX dans les cinq années qui
viennent : le renforcement de l’expertise des
pôles, le développement des filières de soins et
le déploiement des coopérations territoriales.
Pour les cinq années à venir (2012-2016),
ce projet d’établissement établit la politique
générale de l’hôpital, au service de tous
les habitants de l’Indre. Je souhaite que sa
mise en œuvre contribue à la sûreté et à la
performance des soins pour tous.
Bonne lecture.
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
5
Connaître l’hôpital
et son environnement
Une population vieillissante
La première caractéristique de l’Indre tient à la
moyenne d’âge de ses habitants, bien plus élevée que
la moyenne nationale.
Aujourd’hui, 29,70 % de la population du département est
âgée de plus de 60 ans, contre 22,60 % dans l’hexagone.
En 2040, ce chiffre s’élèvera à 39,80 %. En valeur
absolue, cela signifie que les établissements de santé de
l’Indre couvrent aujourd’hui les besoins de près de 69 000
personnes âgées de plus de 60 ans. A l’horizon 2040,
cette tranche d’âge représentera, selon les projections de
l’I.N.S.E.E., pratiquement 95 000 personnes.
√ Dans
Dans les
l années à venir, la
poursuite du mouvement de
vieillissement de la population
renforcera la demande de soins.
L’espérance de vie en bonne santé augmente.
Cependant, la consommation de soins demeure une
fonction croissante de l’âge.
√ Le département, semi-rural, est
caractérisé par la place centrale du
bassin de vie de CHÂTEAUROUX.
L’A.R.S. recense ainsi trois principales pathologies chez
les personnes âgées : les maladies cardiovasculaires
(insuffisance cardiaque, hypertension), les tumeurs et
les maladies neuro-dégénératives (dont les démences et
notamment la maladie d’Alzheimer) .
√ Les médecins généralistes et
spécialistes sont peu nombreux et
relativement âgés :
le renouvellement de l’offre de
santé sur le territoire est fragilisé.
Le projet d’établissement 2012-2016 prend en compte
cette évolution démographique et les conséquences
qu’elle emporte, en termes de besoins sanitaires à couvrir.
√ Depuis les années 2000, le territoire
de santé a été considérablement
réorganisé. La communauté
hospitalière de territoire, créée
en 2011, constitue l’instance la
plus aboutie, en faveur d’une
offre sanitaire concertée, dans le
département.
Part des populations
âgées de moins de 15 ans
à l’échelle des bassins de vie
Eure-et
-Loir
√ L’activité, les effectifs et le
budget du centre hospitalier
de CHÂTEAUROUX ont
considérablement augmenté depuis
l’élaboration du précédent projet
d’établissement.
Part des populations
âgées de plus de 60 ans
à l’échelle des bassins de vie
Eure-et
-Loir
Loiret
Loiret
Loir-et
-Cher
Indre-et
-Loir
Loir-et
-Cher
Cher
Indre
Part des moins de 15 ans
Inférieure
à la moyenne (51)
Indre-et
-Loir
Cher
Indre
Part des plus de 60 ans
Inférieure
à la moyenne (58)
Moyenne (21)
Moyenne (17)
Supérieure
à la moyenne (54)
Supérieure
à la moyenne (51)
source : CNOM, INSEE • auteur : CNOM, G. Le Breton-Lerouvillois, 2011
6
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
Connaître l’hôpital et son environnement
Un territoire semi-rural
marqué par la place centrale de la ville de CHÂTEAUROUX
Répartition de la population
à l’échelle des bassins de vie
en région Centre.
source : CNOM, INSEE
auteur : CNOM, G. Le Breton-Lerouvillois, 2011
Loiret
Loir-et
-Cher
Indre-et
-Loir
Bassin de vie rural (108)
Cher
Expertise
Indre
Une pénurie de professionnels
Outre l’âge élevé des habitants du département et la place prédominante de
la ville préfecture de CHÂTEAUROUX, le département se singularise par sa
faible démographie médicale.
Densité des médecins spécialistes
en activité régulière
109,9
97,2
Eure-et
-Loir
Eure-et
-Loir
111,2
117,5
Loiret
Loiret
100
193,9
Indre-et
-Loir
Cher
Loir-et
-Cher
Indre-et
-Loir
Cher
104,5
94,6
Indre
Indre
110,7
74,9
Moyenne Centre : 119 GEN / 100 000hbs
Moyenne Centre : 123 SPE / 100 000hbs
Moyene France : 147GEN / 100 000hbs
Moyene France : 137 SPE / 100 000hbs
Gestion
Loir-et
-Cher
S.I.H.
121,1
143,4
Logistique
Densité des médecins généralistes
en activité régulière
Attractivité
La densité des médecins généralistes et spécialistes est largement
inférieure à la moyenne nationale. Et la question du renouvellement
de l’offre de soins sera particulièrement aiguë dans les années qui
viennent, la moyenne d’âge des médecins étant supérieure à la
moyenne nationale.
Coopérations
Filières
Bassin de vie urbain (18)
Qualité
50,40 % des habitants de l’Indre vivent
dans la zone d’emploi de CHÂTEAUROUX,
qui, elle-même, représente 40,20 % des
emplois du département.
Le territoire de santé est donc largement
caractérisé par la place centrale du bassin de
vie de CHÂTEAUROUX.
Eure-et
-Loir
I.F.S.I.
Le second élément à prendre en
considération tient aux caractéristiques du
territoire lui-même. En s’appuyant sur la notion
de bassin de vie, définie par l’institut national
de la statistique et de l’étude économique
(I.N.S.E.E.), on mesure la place centrale de la
ville de CHÂTEAUROUX dans le département.
source : CNOM, INSEE • auteur : CNOM, G. Le Breton-Lerouvillois, 2011
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
7
Un paysage sanitaire fortement réorganisé
Depuis une dizaine d’années, le territoire de santé a connu une
importante réorganisation.
Situation en 1997
Dans les années 2000-2005, le centre hospitalier d’ISSOUDUN a fermé
ses activités de chirurgie et de gynécologie-obstétrique ; les cliniques
Valençay
Condorcet et Montaigne, à CHÂTEAUROUX, ont également cessé
leurs activités au cours de ces années.
Une autre évolution est intervenue sur la période 2005-2011
avec la fermeture de la clinique chirurgicale de LA CHÂTRE
et l’arrêt des activités d’obstétrique, de réanimation et
CH Châtillon-sur-Indre
Levroux
d’imagerie médicale de la clinique Saint-François à
CH Issoudun
Buzançais
CH
CHÂTEAUROUX. Le rattachement de l’ancien centre
psychothérapique de Gireugne au centre hospitalier de
CH Buzançais
CH
Buzançais
CHÂTEAUROUX, en 2010, a également constitué une
CH Châteauroux
étape importante de la reconfiguration du paysage
sanitaire. Désormais, le pôle de psychiatrie adulte
Clinique St François
constitue une discipline à part entière du centre
Clinique Montaigne
hospitalier.
Centre psychothérapique
Ainsi, la situation actuelle est très différente de
de Gireugne
CH Le Blanc
Clinique Condorcet
Clinique
celle qui existait lors de l’élaboration du précédent
du Haut Cluzeau
Centre gériatrique
CH La Châtre
projet d’établissement (2005-2009, prorogé
"Grands-Chênes"
Clinique du Boischaut
jusqu'en 2011).
Clinique
du Manoir
Aujourd’hui, l’offre de soins départementale en
médecine, chirurgie, obstétrique (M.C.O.) est répartie
entre trois hôpitaux publics (CHÂTEAUROUX,
ISSOUDUN et LE BLANC) et la clinique Saint François
de CHÂTEAUROUX.
Le mouvement se poursuit, car la demande formulée par
l’A.R.S. du Centre au centre hospitalier de CHÂTEAUROUX
relative à la réorganisation et à une direction commune avec
l’hôpital du BLANC emportera des conséquences sur le projet
médical de ce dernier et amènera donc le centre hospitalier
de CHÂTEAUROUX et les autres acteurs de santé du
département à adapter leur offre de soins.
Médecine
Chirurgie
S.S.R.
Obstétrique
Psychiatrie
Situation en 2011
Valençay
CH Châtillon-sur-Indre
Levroux
CH Issoudun
Buzançais
CH
Une direction commune inter-établissements.
Entre 2009 et 2012, la mise en œuvre d’une
direction commune avec les centres hospitaliers
de CHÂTILLON-SUR-INDRE, de BUZANCAIS et,
plus récemment, du BLANC, et avec les E.H.P.A.D.
d’ARGENTON-SUR-CREUSE, de CLION-SURINDRE et de MÉZIÈRES-EN-BRENNE, a permis
d’initier un mode de coopération plus intégré.
L’articulation des prises en charge des patients est
ainsi facilitée.
CH
CH Buzançais
Buzançais
CH Châteauroux
Clinique St François
CH
CHLe
LeBlanc
Blanc
Clinique
du Haut Cluzeau
CH La Châtre
Clinique
du Manoir
La communauté hospitalière de territoire.
Créée en 2012, la communauté hospitalière de territoire
(C.H.T.) comprend les mêmes établissements que ceux de
la direction commune. Cet engagement constitue un degré
de plus dans la construction d’une offre de soins concertée
dans le département. L’élaboration prochaine de son projet
médical lui donnera corps.
8
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
Médecine
Chirurgie
Obstétrique
S.S.R.
Psychiatrie
Le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX dispose
d’une capacité de 755 lits et places d’hospitalisation
entièrement consacrés à l’activité clinique :
√ 471 lits et places en médecine, chirurgie, obstétrique.
√ 156 lits et places en psychiatrie adulte.
√ 67 lits et places en psychiatrie infanto-juvénile.
Une organisation en 12 pôles.
Conformément aux nouvelles modalités d’organisation
hospitalières, douze pôles ont été identifiés ; huit
concernent les activités d'hospitalisation, trois sont relatifs
à des activités de support aux soins et un dernier à
l'administration et la logistique :
anesthésie • réanimation
√ 61 lits en soins de suite.
Expertise
cardiologie • maladies respiratoires
médecine interne • oncologie médicale
Une activité de soins aux détenus.
chirurgie
Filières
Deux unités de consultations et de soins ambulatoires
(U.C.S.A.)
et
un
service
médico-psychologique
régional (S.M.P.R.), au sein du centre pénitentiaire de
CHÂTEAUROUX et de la maison centrale de SAINT-MAUR,
dispensent les soins aux détenus.
femme-mère-enfant
Coopérations
médecine d’urgence
Depuis l’élaboration du précédent projet d’établissement, le
centre hospitalier de CHÂTEAUROUX a vu sa place d’hôpital
de référence du département confortée : son activité, ses
effectifs et son budget ont progressé de façon importante.
psychiatrie
Attractivité
Entre 2003 et 2010 :
√ la capacité en lits et places est passée de 417 à 755.
√ le nombre de séjours Capacité en lits et places en 2003 et 2010
médicaux, séances in755
cluses, a progressé de
29,40 %.
√ le nombre de séjours
chirurgicaux a progressé de 52,50 %.
417
√ le nombre de séjours
2003
2010
obstétricaux a progressé
de 11,70 %.
Qualité
neurologie • gériatrie
hospitalisation à domicile
Une activité, des effectifs et un budget croissants.
Connaître l’hôpital et son environnement
L’offre de soins du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX
soins de suite polyvalents
800
activités transversales*
Logistique
700
600
imagerie médicale
500
administration et logistique
Gestion
Ges
es
En 2006, la gestion de 50 lits de soins de suite, préalablement assurée par le centre “ Les Grands-Chênes ”, est revenue au centre hospitalier de CHÂTEAUROUX. 11 lits supplémentaires ont été ouverts en 2009, portant la capacité du
service à 61 lits.
pharmacie • stérilisation centrale
vigilances
*service de l'information médicale, service départemental d'hygiène et
d'épidémiologie de l'Indre, équipe mobile de soins palliatifs, équipe d'appui
départementale au soins palliatifs, consultations pluridisciplinaires de la douleur, unité
risque et qualité, aumônerie.
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
9
I.F.S.I.
En 2010, les autorisations d’activité de psychiatrie, préalablement détenues par l'U.G.E.C.A.M. du Centre, ont été intégrées à l’activité du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX.
S.I.H.
400
Développer
l’expertise des pôles
Faciliter l’accès à l’imagerie
par la mise en place d'un
second scanner
Le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX exploite
aujourd’hui un scanner unique qui est saturé : plus de
15 000 examens par année sont réalisés, alors que la
moyenne, pour un appareil, est d’environ 7 500 examens.
Le d
développement
éve
de l’expertise
des pôles est une responsabilité du
centre hospitalier de CHÂTEAUROUX
pour continuer d’offrir un service
de santé sûr et performant dans le
département.
Sept objectifs prioritaires sont
identifiés :
√ Développer la chirurgie ambulatoire.
√ Installer le service de soins de
suite et de réadaptation dans un
bâtiment neuf, avec de nouveaux
équipements et des professionnels
spécialisés.
√ Ouvrir un centre médicopsychologique pivot, pour
améliorer les conditions de prise en
charge extra-hospitalières.
Cette situation provoque l’allongement des délais de
prise de rendez-vous avec pour conséquence la fuite de
certains patients vers d’autres structures régionales ou
extra-régionales proposant des délais plus raisonnables.
D’ores et déjà, après avoir sollicité l’A.R.S. en 2010,
le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX a obtenu
l’autorisation d’installer un second scanner.
Le projet d’établissement 2012-2016 vise donc
l’installation et la mise en fonctionnement de ce second
scanner. Il sera installé au sous-sol du pavillon 5 (plus
grande facilité d’installation), dans le secteur des urgences,
et constituera une antenne du service de l’imagerie
médicale.
L’utilisation de ce second scanner permettra une
réduction significative des délais de rendez-vous, tout à
la fois pour les consultants externes et pour les patients
hospitalisés. Également, ce second appareil facilitera la
prise en charge des patients accueillis aux urgences.
√ Mettre en service un second
scanner pour diminuer les délais de
rendez-vous et améliorer la prise en
charge des urgences.
√ Renforcer la sécurité du circuit des
médicaments et des dispositifs
médicaux.
√ Développer la rhumatologie, la
diabétologie et l’hématologie,
au sein du service de médecine
interne.
√ Optimiser le fonctionnement du
pôle “ femme-mère-enfant ”, pour
l'adapter aux besoins des enfants
et des professionnels de santé, sur
le territoire.
10
6
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
Connaître
Renforcer l’activité de chirurgie ambulatoire
Développer l’expertise des pôles
La chirurgie ambulatoire offre aux patients la possibilité
de bénéficier d’une intervention chirurgicale et de regagner
leur domicile le jour même. Il existe différentes listes d'actes
concernés par ce mode de prise en charge, notamment celle
établie par la C.N.A.M.T.S. (les 17 “ gestes marqueurs ”).
Cependant, on considère aujourd’hui que 90 % des patients
français sont potentiellement éligibles à cette modalité de
prise en charge. L’essentiel ne tient pas à la nature de l’acte
chirurgical, mais plutôt à la capacité du patient à assumer
son retour à domicile. A ce titre, l’analyse du bénéfice/risque,
réalisée par le médecin, est essentielle.
La coordination entre la structure hospitalière et la
communauté médicale et soignante extérieure sera par ailleurs
essentielle pour assurer une prise en charge fluide et sécurisée.
Le développement de la
chirurgie ambulatoire au centre
hospitalier : quels actes sont
principalement concernés ?
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre
en
ntr
tre
e Hospitalier de
e Châteauroux
Châ
Gestion
S.I.H.
√ les coloscopies
(service hépato-gastro-entérologie)
√ les cures de hernie
(service de chirurgie générale digestivecoeliochirurgie)
√ les accès de dialyse, avec la pose de
cathéters de dialyse
(service de chirurgie vasculaire)
√ les otoplasties et les interventions rhinosinusiennes sans risque hémorragique
important
(service d’oto-rhino-laryngologie (O.R.L.),
chirurgie cervico-faciale et chirurgie
dentaire)
√ les varices
I.F.S.I.
Pour l’hôpital, le développement de la chirurgie ambulatoire
repose sur trois outils principaux : une organisation rigoureuse,
une technique anesthésique maîtrisée et enfin l’attention portée
à “ l’éducation ” et l'information du patient.
Logistique
Un redéploiement de l’activité de chirurgie.
D’une part, ce redéploiement de l’activité chirurgicale
consolidera l’attractivité du centre hospitalier en matière d’offre
chirurgicale et fera reculer le taux de fuite hors département
(44,40 % - dont plus de la moitié concerne l’orthopédie et
l’ophtalmologie). D’autre part, il favorisera un rééquilibrage de
l’activité vers la prise en charge des pathologies chroniques et,
notamment, celles liées au vieillissement de la population.
Coopérations
Pour le patient, l’enjeu est double. D’une part, le respect des
horaires, une hospitalisation écourtée et une moindre exposition
aux infections nosocomiales créent les conditions d’une prise
en charge optimisée. D’autre part, la chirurgie ambulatoire lui
permet d’être davantage acteur de son parcours de soins et
notamment de la prise en charge de sa douleur.
Qualité
Dans l’Indre, le taux de chirurgie ambulatoire est légèrement
supérieur au niveau national : 36,40 %, contre 36,20 % pour
la France entière. Il s’établit à 35,90 % pour la région Centre.
Dans la perspective de poursuivre ce mouvement de mutation,
le projet d’établissement 2012-2016 inscrit dans ses priorités le
renforcement de l’activité de chirurgie ambulatoire.
Un bénéfice pour le patient.
Attractivité
Ainsi, conformément aux priorités nationales de santé
publique, en région Centre, le S.R.O.S. 2012-2016 préconise
le développement d’unités de chirurgie ambulatoire disposant
d’une organisation spécifique, le renforcement de la formation
initiale et continue correspondant à cette pratique, la mise en
place de procédures permettant de garantir une continuité et
une permanence des soins au sortir de l’hospitalisation et,
enfin, la mise en place d’indicateurs de qualité.
Filières
La chirurgie ambulatoire va progressivement devenir
la norme, tandis que la chirurgie avec hospitalisation
complète devra trouver une justification plus spécifique.
7
11
Déployer et spécialiser les capacités
du service de soins de suite et de rééducation
Les services de soins de suite et de rééducation ont
pour mission de prévenir ou réduire les conséquences
fonctionnelles des déficiences et des limitations de capacité
des patients, et de promouvoir leur réadaptation et leur
réinsertion. Elles associent, le cas échéant, des actes
à visée diagnostique ou thérapeutique. Les services de
S.S.R. accueillent essentiellement des personnes âgées.
L’enjeu est de fluidifier le parcours des patients : le
passage en médecine-chirurgie-obstétrique (M.C.O.)
correspond à la phase aiguë de la pathologie ; dès que
celle-ci est passée, le patient doit pouvoir être orienté vers
un environnement plus adapté, tel qu’un service de S.S.R.
par exemple. Il s’agit donc d’optimiser la rotation des lits,
tout en assurant une qualité et une sécurité des soins
adaptées, en aval.
L’atlas de la fédération hospitalière de France (F.H.F.)
2010 a mis l’accent sur le retard du pays en termes de
capacité de soins de suite et de rééducation. Dans l’Indre,
le taux de fuite hors département reste élevé, malgré une
augmentation significative du niveau d’équipement depuis
quelques années (la capacité d’accueil actuelle est de 401
lits et places installés).
Pour les années à venir, le S.R.O.S. 2012-2016 de
la région Centre préconise une pérennisation de l’offre
sanitaire existante, tout en encourageant le regroupement
des établissements de petite capacité, sans nuire au
maillage territorial. Une attention particulière sera portée
à l’articulation avec l’amont et l’aval des soins de suite et
de rééducation, pour créer les conditions d’un parcours de
soins optimal. Enfin, l’hospitalisation de jour sera facilitée.
Dans le département de l’Indre, doublement caractérisé par
le vieillissement de sa population et la pénurie de personnel
médical, la recherche d’une meilleure adéquation entre
l’offre de soins en S.S.R. et le besoin des habitants devra
d’abord passer par la coordination des acteurs pour rendre
cohérente une filière gériatrique à l’échelle départementale.
Maquette du futur centre de soins de suite et de rééducation.
Renforcer la concertation
établissements de santé.
avec
les
autres
C’est le premier objectif que retient le projet
d’établissement 2012-2016. A ce titre, le cadre de la
convention de direction commune, d’une part, le cadre
de la communauté hospitalière de territoire, d’autre part,
constituent des points d’appui importants pour construire
une véritable filière gériatrique et participer à une gestion
concertée des lits de S.S.R. dans le département.
Construire une nouvelle structure de S.S.R.
Aujourd’hui, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX
gère 61 lits de S.S.R., sur le site du centre gériatrique
“ Les Grands-Chênes ”. En 2010, le renouvellement de
son autorisation d’activité a inclus la création de dix places
d’hospitalisation de jour. Les locaux actuels deviennent ainsi
inadaptés et le centre des “ Grands-Chênes ” a fait connaître
son intention de récupérer les locaux actuellement dédiés
aux soins de suite. En conséquence, le centre hospitalier de
CHÂTEAUROUX envisage la construction d’une nouvelle
12
structure d’accueil en soins de suite et de réadaptation.
Le projet d’établissement 2012-2016 retient donc comme
priorité absolue l’ouverture de cette structure, à l’horizon fin
2014, début 2015. Le lieu d’implantation retenu est la zone
d’aménagement des “ Chevaliers ”, à deux kilomètres du site
principal de l’hôpital. Le coût prévisionnel s’élève à près de
16 millions d’euros (construction et équipement).
De nouveaux équipements et un personnel spécialisé.
Cette nouvelle structure comprendra 60 lits de S.S.R.
polyvalents et 10 places d’hospitalisation de jour. Pour ces
dernières, les spécifications suivantes seront demandées à
l’A.R.S. : “ prise en charge spécialisée des affections cardiovasculaires ” et “ prise en charge spécialisée des affections
respiratoires ”. Des équipements spécifiques seront donc
installés pour assurer une rééducation performante des
personnes : balnéothérapie, oxymètres de pouls, tapis de
marche, vélos, plate-forme de rééducation … Enfin, les
effectifs seront renforcés pour coordonner et animer les
activités de la balnéothérapie et de l’hospitalisation.
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
Actuellement, le dispositif de soins ambulatoires en
psychiatrie adulte est composé de :
4 centres médico-psychologiques (C.M.P.) / centres
d’accueil thérapeutique à temps partiel (C.A.T.T.P.)
localisés à ARGENTON-SUR-CREUSE, BUZANÇAIS,
LE BLANC et CHÂTEAUROUX.
2 équipes de liaison, localisées aux urgences des centres
hospitaliers de CHÂTEAUROUX et du BLANC.
1 équipe mobile de soins spécialisés en psychiatrie :
le réseau RESPIRE (réseau santé précarité de l’Indre
rejetant l’exclusion) localisé au centre hospitalier de
CHÂTEAUROUX.
1 centre de thérapie familiale (institut du couple et de la
famille) localisé à CHÂTEAUROUX.
Le projet d’établissement 2012-2016 se fixe donc pour
objectif de construire un large C.M.P. pivot, conforme aux
termes de l’arrêté du 14 mars 1986. Il sera installé dans
de nouveaux locaux, afin de regrouper, outre l’activité du
C.M.P. pivot, le C.A.T.T.P. de CHÂTEAUROUX, l’E.M.S.S.P.,
le centre de thérapie familiale, le C.M.P. post-pénal et le
réseau RESPIRE.
Sa mission sera d’être le pivot de l’organisation
départementale des soins, le lieu de convergence et le
point de départ des projets de prise en charge extrahospitalières. Un plateau technique regroupé améliorera
l’accompagnement coordonné des usagers et permettra
au C.M.P. de jouer pleinement son rôle d’alternative
efficace à l’hospitalisation.
Connaître
Les antennes des C.M.P., à ARGENTON-SUR-CREUSE,
BUZANÇAIS et au BLANC, en lien avec le C.M.P. de
CHÂTEAUROUX, continueront naturellement à assumer une
fonction de prise en charge de proximité auprès des patients.
Coopérations
Filières
On notera que le C.M.P. post-pénal, antenne du service
médico-psychologique régional (S.M.P.R.), est également
hébergé au C.M.P. de CHÂTEAUROUX.
Au total, l’activité du C.M.P. de CHÂTEAUROUX
représente plus de la moitié des actes de psychiatrie
ambulatoire dans le département. Et aujourd’hui, on
regrette des délais de prise en charge trop longs et un
accueil d’urgence ou de post-urgence insuffisant, qui
oblige à recourir aux soins hospitaliers. L’inadaptation des
locaux contribue largement à cette saturation des capacités
d’accueil du C.M.P.
Développer l’expertise des pôles
Créer un centre
médico-psychologique pivot
Maquette du futur centre médico-psychologique pivot.
Le pôle assure également une fonction de
vigilance dans quatre directions : l’hémovigilance1, la
pharmacovigilance2, la matériovigilance3 et, enfin, la
réactovogilance4.
La sécurisation du circuit des médicaments et des
dispositifs médicaux.
Elle sera assurée par le renforcement de son
informatisation, le développement de la dispensation
nominative individuelle, la participation d’un pharmacien
à tous les projets d’éducation thérapeutique menés par
l’établissement, le développement d’outils d’information
relatifs au bon usage des dispositifs médicaux et, enfin,
l’amélioration des démarches “ qualité ”.
Enfin, dans le cadre des quatre grands champs de
vigilance dont le pôle “ Pharmacie ” a la responsabilité, la
mise en place d’outils d’amélioration de la performance
est programmée : cartographie des risques, formation du
personnel soignant, évaluation des déclarations faites par le
personnel soignant, travail sur les évaluations des pratiques
professionnelles (E.P.P.) et, enfin, acquisition de matériel et
informatisation.
1- Surveillance, évaluation et prévention des incidents et des effets indésirables
survenant chez les donneurs ou les receveurs de produits sanguins labiles relatifs
au sang. 2- Surveillance des médicaments et prévention du risque d’effet indésirable
résultant de leur utilisation. 3- Surveillance et prévention des incidents et risques
d’incidents graves mettant en cause des dispositifs médicaux. 4- Surveillance des
incidents et risques d’incidents résultant de l’utilisation d’un dispositif médical de
diagnostic in vitro.
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
13
Attractivité
Logistique
La seconde unité fonctionnelle – l’unité de stérilisation
centrale - développe deux axes de progrès, d’une part
l’informatisation de ladite unité, d’autre part le renforcement
des démarches qualité. La prise en charge de la soustraitance de l’instrumentation chirurgicale et de consultation
du centre hospitalier du BLANC peut être envisagée.
S.I.H.
L’unité de stérilisation centrale assure la soustraitance de l’instrumentation des consultations du
centre hospitalier d’ISSOUDUN, du centre hospitalier de
CHÂTILLON-SUR-INDRE et des unités de consultations
et de soins ambulatoires (U.C.S.A.).
Elle sera encore renforcée par l’amélioration des outils
d’analyse et la recherche d’une politique d’achat optimisée.
Par ailleurs, des investissements et aménagements
permettront d’optimiser les locaux et équipements existants.
Enfin, pour accompagner le développement des activités de
la pharmacie à usage intérieur, des acquisitions spécifiques
pourront être envisagées.
Gestion
La P.U.I. est habilitée à dispenser des médicaments qui
ne sont pas disponibles dans les pharmacies en ville, à
des patients non hospitalisés, dits “ ambulatoires ”.
La maîtrise des dépenses médicales.
I.F.S.I.
Le pôle “ Pharmacie ” du centre hospitalier se compose
de deux unités fonctionnelles : la pharmacie à usage
intérieur (P.U.I.) et l’unité de stérilisation centrale.
Qualité
Conforter le fonctionnement de la pharmacie
Renforcer le pôle “ femme-mère-enfant ”
Le pôle “ femme-mère-enfant ” du centre hospitalier de
CHÂTEAUROUX comprend trois services : gynécologieobstétrique, pédiatrie-néonatologie et, enfin, centre de
planification et d'éducation familiale - centre d’I.V.G. Depuis
plusieurs années, une augmentation sensible du volume
d’activité caractérise aussi bien le secteur de l’hospitalisation
que celui des consultations externes.
Pour les cinq années à venir, le schéma régional d’orientation
et de soins 2012-2016 met en exergue deux priorités majeures.
Premièrement, il s’agit de conserver au sein des territoires une
offre de soins compatible avec les contraintes liées à l’accès, à
la qualité et à la sécurité des soins. D’autre part, l’accent sera
mis sur la recherche et la mise en œuvre de toutes les modalités
de coopérations susceptibles d’optimiser les conditions de
prise en charge.
Le projet d’établissement prend appui sur ces préconisations,
mais aussi sur les propres conclusions d’un rapport d’audit
mené par l’agence régionale de santé au sein du pôle “ femmemère-enfant ” du centre hospitalier, en 2010.
Des mesures organisationnelles.
Tout d’abord, l’accueil pédiatrique d’urgence au sein du
service des urgences sera renforcé, afin d’uniformiser et de
spécialiser les modalités de prise en charge des urgences
pédiatriques dans l’établissement et de garantir l’accès à un
avis pédiatrique.
D’autre part, pour mieux répondre aux besoins de santé des
enfants du territoire, des consultations externes de pédiatrie
supplémentaires seront développées par les pédiatres seniors
sur des plages horaires fixes et dédiées.
Par ailleurs, pour mieux adapter l’offre de soins aux besoins
de la population, les moyens jusqu'alors affectés à l’hôpital de
jour du service de pédiatrie-néonatologie seront redéployés
vers d’autres unités fonctionnelles de la pédiatrie.
Enfin, le système d’organisation médicale, qui comprend les
astreintes, sera également revu pour davantage tenir compte
de l’activité.
Des mesures stratégiques.
Le projet médical du service de pédiatrie-néonatologie sera
revu, sur le fondement de la file active du service (ensemble
des patients vus au moins une fois dans l’année écoulée).
Dans cette perspective, des indicateurs d’activité et de
14
file active seront mis en place, avec un suivi semestriel. Ils
faciliteront le travail de réflexion des médecins pour optimiser
l’organisation actuelle.
Afin d’unifier les pratiques et de formaliser le recours à un
pédiatre dans un autre service, lorsqu’un enfant est pris en
charge ailleurs qu’en pédiatrie, un protocole relatif aux avis
pédiatriques sera élaboré avec l’ensemble des services (en
particulier avec la chirurgie).
Enfin, le personnel du service de pédiatrie-néonatologie
participera à des formations organisées par le réseau régional
de périnatalité. Cette implication consolidera les démarches
de progrès engagées. Il s'agit d’une part d'optimiser le
fonctionnement du service et la prise en charge des enfants
et d’autre part de mettre en place les indicateurs nécessaires.
Des mesures d’amélioration des performances.
Enfin, pour assurer la meilleure qualité des soins, un outil
global de pilotage de la performance sera mis en place, qui
s’appuiera sur des éléments statistiques et les transformera en
indicateurs de résultats, y compris les indicateurs fonciers.
Spécialiser la prise en charge des adolescents.
Depuis un peu moins d’une génération, on observe que
la santé des adolescents tend à se dégrader avec une
augmentation des problèmes physiques et psychosociaux.
Plusieurs études récentes montrent qu’un tiers de la
population des adolescents souffre de difficultés qui auront
à la longue un retentissement sur leur santé et leur capacité
d’intégration. Ils présentent souvent des problèmes de nature
multiple nécessitant une approche globale et pluridisciplinaire.
C’est la raison pour laquelle le centre hospitalier souhaite
créer une unité de soins psychologiques et somatiques pour
adolescent.
La prise en charge conjointement réalisée par le service de
pédopsychiatrie et de pédiatrie assurera une prise en charge
personnalisée et multidisciplinaire de l’adolescent et de sa
famille. Des réunions communes entre les équipes de soins
permettront un meilleur partage de l’information et l’élaboration
de stratégies thérapeutiques concertées.
Cette unité sera située au sein du service de pédiatrie et
disposera de locaux et de chambres dédiés.
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
Connaître
De son côté, l’augmentation de l’activité d’hématologie, qui est liée au vieillissement de la population,
a rendu indispensable le recrutement d’un hématologue à part entière, dédié exclusivement à cette
prise en charge. Le service de médecine interne continuera à développer des procédures conjointes
avec le centre hospitalier régional universitaire (C.H.R.U.) de TOURS, pour garantir la conformité
de la prise en charge en cancérologie des pathologies hématologiques et assurer ainsi une prise
en charge de proximité. Par ailleurs, il s’attachera à poursuivre et développer la collaboration avec
le service d’oncologie médicale. Enfin, l’hôpital de jour poursuivra son activité pluridisciplinaire en
développant l’éducation thérapeutique.
Rhumatologie
Pour sa part, le développement considérable de l’activité de rhumatologie rend nécessaire
le recrutement d’un second praticien hospitalier rhumatologue. En effet, le vieillissement de
la population du département provoque une croissance importante de la demande de soins
(ostéoporose, maladies inflammatoires, douleurs aiguës…). Ce renforcement de l’unité fonctionnelle
de rhumatologie permettra d’abord de réduire les délais d’attente pour une consultation. Ensuite,
il facilitera le développement d’une activité de rhumatologie au sein du service de soins de suite
et de rééducation. La collaboration avec le pôle des urgences sera également développée. La
mise en place de consultations dites “ avancées ”, dans d’autres établissements du département,
pourra être envisagée. Dans cette perspective, l’acquisition de matériels médicaux sera nécessaire :
osteodensitométrie, échographe ostéoarticulaire et appareillage de traction vertébrale. La formation
d’un médecin à l’activité d’échographie osteoarticulaire sera organisée. Enfin, l’activité de biothérapie
sera développée et, à ce titre, les rhumatologues libéraux pourront suivre leur propre patient en
hôpital de jour.
Le centre hospitalier vise à consolider et à structurer son activité d’ophtalmologie en créant une activité dynamique pouvant
répondre à la forte demande de la population locale.
Au-delà de la mise en place d’une nouvelle organisation visant à assurer la continuité des soins et la gestion des urgences,
l’hôpital de CHATEAUROUX envisage de développer une activité de consultation d’ophtalmologie centrée sur la prise en charge des
pathologies de l’œil associées au diabète ainsi que celles du segment postérieur relevant d’un traitement médical.
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
15
I.F.S.I.
Consolider l'activité d'ophtalmologie
Gestion
S.I.H.
Au total, il est vraisemblable que l’augmentation globale de l’activité du service de médecine
interne nécessite une révision du mode d’organisation actuel, ainsi que l’élaboration d’un projet de
réaménagement, voire d’agrandissement du service.
Développer l’expertise des pôles
Hématologie
Filières
Tout d’abord, l’unité fonctionnelle de diabétologie continuera à se développer. A ce titre, une salle
de consultations dédiée aux pieds diabétiques non vasculaires sera identifiée, à laquelle un infirmier
sera attaché. Par ailleurs, le développement de l’éducation thérapeutique permettra d’améliorer la
qualité de prise en charge globale des personnes diabétiques. Enfin, la coopération avec le réseau
de diabétologie du département devra être renforcée grâce à la présence nécessaire d’un médecin
diabétologue. Ainsi, l’augmentation de l’activité de diabétologie nécessite le recrutement rapide d’un
second diabétologue, notamment pour mettre en place des consultations dites “ avancées ” dans
d’autres établissements du département. En fonction de l’augmentation prévisible de l’activité, la
perspective de création d’un service de diabétologie pourrait être envisagée.
Coopérations
Diabétologie
Qualité
Le projet d’établissement 2012-2016 souligne la nécessité de renforcer le service dans ces trois directions, pour répondre aux
besoins de la population.
Attractivité
Dans le service de médecine interne, la prise en charge du patient est nécessairement globale. Au centre hospitalier de
CHÂTEAUROUX, trois disciplines sont cependant plus particulièrement déployées : la diabétologie, l'hématologie et la rhumatologie.
Logistique
Développer les compétences en médecine interne
Faciliter
les filières de soins
La recherche de l'excellence à
l'intérieur des pôles témoigne de
l'engagement des professionnels
de l'établissement pour des soins
de qualité. L'attention portée à la
sécurité et à la fluidité des filières de
soins constitue le deuxième volet de
la politique d'établissement. Il s'agit
d'assurer aux patients la cohérence
de leur parcours de soins.
Six objectifs prioritaires sont
identifiés :
√ Améliorer les conditions d’accueil
Améliorer les conditions
d’accueil et les délais de
prise en charge dans le
secteur de l’urgence
En l’espace de dix ans (de 2001 à 2011), le nombre de
passages au service des urgences est passé de 29 000 à
44 000. Cette croissance considérable du volume d’activité a
généré de nombreuses difficultés de fonctionnement.
D’une part, l’aménagement actuel du service des
urgences n’est plus adapté au flux des patients. Les zones
d’accueil et d’attente et le nombre de salles d’examens
doivent être revus.
D’autre part, les disponibilités des services, en aval, pour
accueillir les patients premièrement pris en charge aux
urgences, sont parfois insuffisantes, notamment en période
hivernale. On observe des délais d’attente qui peuvent alors
être excessivement longs et susciter le mécontentement
légitime des patients et de leurs accompagnants.
Le nombre de patients poly-pathologiques très âgés
augmente.
Cette évolution remarquable de la quantité de l’activité
se double d’une autre caractéristique : les patients polypathologiques très âgés représentent une part croissante des
patients accueillis aux urgences. Particulièrement vulnérable,
cette population nécessite une prise en charge particulière,
dans le cadre d’une filière de soins en cours de création.
et de prise en charge des urgences.
√ Améliorer la prise en charge des
accidents vasculaires cérébraux
(A.V.C.).
√ Constituer une filière gériatrique
opérationelle dans le cadre de
la communauté hospitalière de
territoire (C.H.T.).
√ Diffuser la culture des soins
palliatifs et rendre plus accessible
cette offre de soins.
√ Formaliser une filière
d’addictologie.
√ Améliorer le service de santé aux
détenus.
Dans ce contexte, le projet d’établissement 2012-2016
prévoit quatre axes de progrès permettant de :
Réorganiser l'accueil des urgences.
Une zone d'attente avant transfert dans les services
sera créée. Elle facilitera la prise en charge des patients et
notamment des enfants.
Mettre en place un circuit dit “ court-court ”.
Il sera organisé sous la forme d’une consultation de
médecine générale pour les patients ne nécessitant pas
l’accès au plateau technique des urgences.
Elargir les plages de présence d’un médecin d’accueil
et d’orientation (M.A.O.).
Les délais d'attente seront ainsi réduits et les “ urgences
vraies ” mieux identifiées.
Créer une unité d’accueil individualisé des urgences
psychiatriques.
16
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
Expertise
Les A.V.C. concernent majoritairement les personnes
Connaître
Optimiser la filière de prise en charge des accidents vasculaires
cérébraux
âgées. En France, ils représentent la première cause
de handicap moteur de l’adulte, la deuxième cause de
démence, la troisième cause de mortalité et l’une des
causes d’hospitalisation en urgence qui mobilisent le plus
de ressources. Dans un département caractérisé par le
Faciliter les filières de soins
vieillissement de sa population, l’optimisation de la prise
en charge des A.V.C. constitue donc nécessairement un
objectif prioritaire.
En
région
Centre,
le
S.R.O.S.
2012-2016
met
essentiellement l’accent sur la réduction des délais de prise
en charge des patients, la poursuite de la structuration de
la filière de soins, la formalisation des coopérations entre
les différents acteurs ou services de la prise en charge
(urgences, imagerie, unité neuro-vasculaire, soins de
suite et de réadaptation) et, enfin, le suivi des patients
après l’hospitalisation. Dans cette perspective, le projet
Coopérations
d’établissement retient deux objectifs.
Améliorer l’accès à la filière de soins pour optimiser
le parcours du patient.
Il s'agit de la priorité. Dans ce sens, les délais de
et les professionnels de santé à la nécessité de faire appel
dédiée aux A.V.C. En conséquence, les patients pour
au Centre 15 devant toute situation pouvant évoquer
lesquels une thrombolyse est envisagée sont transférés
un A.V.C. Des programmes de formation seront mis en
en urgence vers l’unité neuro-vasculaire (U.N.V.) la plus
place, à l’attention des auxiliaires de régulation médicale
proche de leur domicile. A l’avenir, le développement de la
(A.R.M.), des infirmiers d’orientation et d’accueil (I.O.A.),
télémédecine et du travail en réseau pourrait permettre au
des transporteurs sanitaires et des secouristes sapeurs-
centre hospitalier de CHÂTEAUROUX de réaliser sur place
pompiers pour faciliter le repérage des A.V.C. avant
la thrombolyse, sur indication du médecin neuro-vasculaire
l’arrivée à l’hôpital ou dès l’arrivée aux urgences. Enfin, la
de l’U.N.V. de référence (le C.H.U. de TOURS), et avant
structuration de la filière de soins associera nécessairement
son transfert vers celle-ci. L’indication de thrombolyse serait
les médecins urgentistes, les neurologues, les radiologues
prescrite par une consultation à distance du médecin neuro-
et les médecins rééducateurs
vasculaire de l’U.N.V. Elle serait ensuite réalisée dans les
Logistique
d’être régulièrement réalisées pour sensibiliser les patients
S.I.H.
améliorés. Des campagnes d’information continueront
Attractivité
Qualité
prise en charge des A.V.C. devront être significativement
meilleurs délais au centre hospitalier de CHÂTEAUROUX,
Améliorer les délais d’accès à la thrombolyse.
Dans le cadre de la prise en charge des A.V.C., la rapidité
avec laquelle une thrombolyse peut être prescrite, puis
réalisée, est déterminante pour le patient.
Dans cette perspective, l’accès à l’imagerie (notamment
l’I.R.M.) devra être facilité. Surtout, à terme, l’enjeu est la
Gestion
avant que le patient ne soit transféré dans l’U.N.V.
dispose uniquement d’une unité de soins continus (U.S.C.)
U.N.V. A ce titre, la mise en place d’une astreinte dédiée à
la thrombolyse devra être mise en place.
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
17
I.F.S.I.
transformation de l’actuelle U.S.C. dédiée aux A.V.C. en
Aujourd’hui, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX
Concrétiser une filière gériatrique
En effet, parmi les trois axes stratégiques énoncés dans
la convention fondatrice, figure la “ prise en charge globale
du patient âgé et de son entourage ”. L’année 2012 sera
notamment consacrée à la rédaction concertée du projet
médical, avec l’assistance du centre national d'expertise
hospitalière (C.N.E.H.), qui permettra d’élaborer les objectifs
opérationnels de cette orientation.
Le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX : un
établissement “ support ” d'une filière gériatrique.
Dès aujourd’hui, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX,
dans le cadre de la direction commune avec les centres
hospitaliers de BUZANÇAIS, de CHÂTILLON-SUR -INDRE
et du BLANC, offre la totalité des services qui caractérisent
un établissement “ support ” d’une filière gériatrique : une
structure d’urgence, un court séjour gériatrique, une équipe
gériatrique, une unité de consultations et d’hospitalisations
gériatriques de jour, un S.S.R. polyvalent avec un fort
recrutement gériatrique et une unité de soins longue durée
(U.S.L.D.) à CHÂTILLON-SUR-INDRE.
La communauté hospitalière de territoire : un cadre
de référence pour construire la filière gériatrique.
La création d’une communauté hospitalière de
territoire, en 2012, entre les centres hospitaliers de
BUZANÇAIS, de CHÂTILLON-SUR-INDRE, du BLANC et
de CHÂTEAUROUX, ainsi que la prochaine association
avec les E.H.P.A.D. d’ARGENTON-SUR-CREUSE, de
CLION-SUR-INDRE et de MÉZIÈRES-EN-BRENNE, est
également à mettre à l’actif de la filière gériatrique, dans le
département.
Afin de conforter sa place d’établissement “ support ” de la
filière gériatrique dans le département, le centre hospitalier
de CHÂTEAUROUX retient d’ores et déjà deux axes
majeurs de progrès, pour la période 2012-2016.
Fluidifier les parcours de soins et notamment faciliter
l'accès aux S.S.R.
En ce domaine, l'engagement de l'équipe mobile
gériatrique sera renforcé.
Développer la télémédecine.
Le second enjeu a trait au développement de la
télémédecine. Le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX
est volontaire pour développer l’informatisation des
communications entre les établissements de la filière : elle
facilitera et sécurisera les parcours de soins des personnes.
Cette démarche sera d’abord réfléchie au sein de la direction
commune ; le centre hospitalier s’attachera ensuite à ce
qu’elle figure dans le projet médical de la communauté
hospitalière de territoire. Sa participation à la mise en place
du répertoire opérationnel des ressources (R.O.R.) s’inscrit
bien dans cette perspective.
Promouvoir l'accès aux soins palliatifs
L’équipe mobile de soins palliatifs (E.M.S.P.) et l’équipe
d’appui départementale en soins palliatifs (E.A.D.S.P.) sont
les deux équipes territoriales du réseau régional de soins
palliatifs en région Centre, rattachées au pôle d’activités
transversales du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX
pour répondre aux besoins des patients, de leurs proches
et des soignants du département de l’Indre.
diffuser la culture palliative et rendre plus accessible cette
offre de soins, qui se caractérise par une approche globale
de la personne atteinte d’une maladie grave, évolutive
ou terminale, qu’elle soit à domicile, dans une structure
médico-sociale ou encore un établissement de santé.
L’E.M.S.P. intervient à l’intérieur du centre hospitalier de
CHÂTEAUROUX, dans les différents services qui font appel
à elle : il s’agit d’une équipe intra-hospitalière.
Pour ce faire, et conformément aux orientations du
S.R.O.S., qui demandent d’améliorer la qualité de la prise
en charge palliative en supprimant la segmentation intra et
extra-hospitalière, le décloisonnement des ressources est
nécessaire. Dans les cinq années qui viennent, le centre
hospitalier s’attachera à davantage favoriser la coordination
des équipes E.M.S.P. et E.A.D.S.P., tout en développant
les coopérations déjà existantes avec d’autres structures
œuvrant dans le même sens (les réseaux “ Onco-Berry ”,
“ Etre-Indre ”, “ La Ligue contre le cancer ”, l’association
“ Accompagner la vie dans l'Indre (ALAVI) ”, l’association
“ Elisabeth Kübler-Ross France ”, l’association France
Alzheimer “ aider ceux qui aident ” - Y’ACQUA 36).
L’E.A.D.S.P. intervient sur l’ensemble du territoire de
l’Indre (dans les établissements médicaux et médicosociaux, auprès des particuliers à domicile) à l’exception de
l’hôpital de CHÂTEAUROUX : il s’agit d’une équipe mixte,
intra et extra-hospitalière.
Enfin, 20 lits sont identifiés “ soins palliatifs ” (L.I.S.P.)
dans l’établissement (au total, 35 L.I.S.P. sont autorisés par
l’A.R.S. dans le département).
Diffuser la culture palliative.
Pour les années qui viennent, l’enjeu majeur est de
18
Favoriser la coordination entre les différents acteurs.
Enfin, l’accès aux soins palliatifs pour les patients du pôle
de psychiatrie sera facilité.
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
Dans le département de l’Indre, il existe deux établissements
pénitentiaires : le centre pénitentiaire de CHÂTEAUROUX et
la maison centrale de SAINT-MAUR.
Le service de santé des personnes incarcérées est assuré
par des dispositifs spécifiques que gère le centre hospitalier
de CHÂTEAUROUX : les unités de consultations et de soins
ambulatoires (U.C.S.A.) et le service médico-psychologique
régional (S.M.P.R.). Chacun des deux établissements
pénitentiaires héberge une U.C.S.A., tandis que le S.M.P.R. est
implanté au centre pénitentiaire de CHÂTEAUROUX. Enfin, le
centre hospitalier de CHÂTEAUROUX, sur son site principal
(avenue de Verdun) dispose de deux chambres sécurisées.
La situation actuelle est principalement caractérisée par les
difficultés à faire face à l’étendue des besoins sanitaires de
cette population.
Dans ce contexte, le S.R.O.S. 2012-2016 prévoit le transfert
du S.M.P.R., situé à CHÂTEAUROUX, vers la maison d’arrêt
d’ORLEANS, à SARAN, dans le courant de l’année 2014.
Il préconise également la mise en place de soins ambulatoires
de proximité diversifiés (tels les centres d‘accueil thérapeutique
à temps partiel : C.A.T.T.P.), notamment à la maison centrale de
SAINT-MAUR. La mise aux normes des chambres sécurisées
représente un autre point d’attention. Enfin, un dépistage
organisé du cancer dans les établissements pénitentiaires
devra être mis en place.
le centre hospitalier projette de créer un service de médecine
pénitentiaire qui regroupera la prise en charge somatique
et psychiatrique. U.C.S.A. et S.M.P.R. seront alors réunis
en un unique service, pour améliorer les conditions d’une
prise en charge concertée entre les différents intervenants
(médecin, psychologue, psychiatre…) et augmenter le
temps de présence des équipes soignantes. Au centre
pénitentiaire de CHÂTEAUROUX, les deux activités
partageront les mêmes locaux, tout comme à la maison
centrale de SAINT-MAUR. Ce dispositif s’accompagnera de
la mise en place et du développement d’un dossier médical
commun et communiquant qui contribuera également à
l’amélioration de l’offre de soins aux personnes incarcérées.
Mise aux normes des chambres sécurisées.
Concernant les chambres sécurisées, le centre hospitalier
s’est engagé en 2012 dans un programme de travaux qui
assurera la conformité des équipements et installations
des deux chambres sécurisées, suivant les dernières
recommandations du ministère de la justice et de l’A.R.S.
du Centre.
Dépistage du cancer.
Il sera organisé avec une priorité visant le quartier “ centre
de détention ” du centre pénitentiaire de CHÂTEAUROUX et
la maison centrale de SAINT-MAUR.
En partenariat avec les deux établissements concernés,
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
Connaître
Expertise
Faciliter les filières de soins
I.F.S.I.
Regroupement des services U.C.S.A. et S.M.P.R.
Coopérations
Réorganiser l'activité de soins aux détenus
Qualité
Au regard de la progression de la demande de soins
en addictologie repérée notamment dans le S.H.C.D.,
le projet d’établissement prévoit la formalisation d’une
filière addictologique dans le département avec deux
axes de développement : tout d’abord, la demande de
reconnaissance d’un service d’addictologie de niveau 2
sera recherchée (cahier des charges en cours d’élaboration
par l’A.R.S.) ; ensuite, la coordination et la concertation des
différents acteurs sur le territoire permettront d’améliorer
l’offre sanitaire actuelle. A ce titre, l’identification de filières,
la création d'une activité territoriale de postcure, l’écriture de
protocoles de prise en charge, la formation du personnel et
la coopération avec les associations sont repérées comme
des objectifs opérationnels.
Attractivité
La formalisation d'une filière d'addictologie par
la reconnaissance d'un service de niveau 2 et le
renforcement de la coordination des acteurs.
Logistique
d’alcoolisation fœtale et le sevrage du nouveau-né ; tandis
que les U.C.S.A. continuent à faire face à des problèmes
d’addiction.
En externe, le centre hospitalier développe des
partenariats essentiellement avec le “ réseau toxicomanie
ville hôpital ” (R.T.V.H.), l’association nationale de
prévention en alcoologie et en addictologie (A.N.P.A.A.) et
son centre de soins d’accompagnement et de prévention
en addictologie (C.S.A.P.A.), ainsi qu'avec le réseau santé
précarité de l’Indre rejetant l’exclusion (RESPIRE).
S.I.H.
La notion de conduite addictive comprend à la fois
les addictions aux substances psycho-actives (alcool,
tabac, drogues illicites) mais également les addictions
comportementales, sans substances psycho-actives (le jeu
par exemple). L’addiction se caractérise par l’impossibilité
répétée de contrôler un comportement et la poursuite
de ce comportement en dépit de la connaissance des
conséquences négatives.
En région Centre, le S.R.O.S. préconise l’organisation
d’une prise en charge coordonnée, sur chaque territoire
de proximité. Le développement de la filière régionale
d’addictologie sera poursuivi, notamment avec la
reconnaissance de cinq structures d’hospitalisation de court
séjour dont quatre de niveau 2 et une de niveau 3.
Dans le département de l’Indre, les acteurs intervenant
dans l’accompagnement et la prise en charge des
personnes souffrant d’addictologie sont nombreux. Pour
ce qui concerne le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX,
deux acteurs majeurs sont repérés en interne :
√ le service d’hospitalisation de courte durée (S.H.C.D.)
qui a réalisé 1 188 interventions et accueilli 702 patients
souffrant de cette pathologie, en 2010 ;
√ le pavillon d’addictologie du pôle “ psychiatrie adulte ”
(25 lits) qui a réalisé 262 entrées, dont 251
hospitalisations complètes et 11 hospitalisations de
journée en 2011.
On peut également noter que le pôle “ femme-mèreenfant ” est amené à travailler sur les syndromes
Gestion
Structurer la prise en charge des patients en addictologie
19
Améliorer
les coopérations
sur le territoire
√ La communauté hospitalière de
territoire s’attachera à mettre
en œuvre les trois objectifs
stratégiques identifiés dans la
convention fondatrice : la gestion
mutualisée des ressources
médicales et paramédicales, le
déploiement d'une filière gériatrique
et la mise en place d'un système
d'information partagé.
√ La fédération départementale des
services d’urgence renforcera son
action en faveur du maillage du
territoire et de l’harmonisation des
modalités de prise en charge.
√ La pratique des consultations
spécialisées dîtes “ avancées ” sera
renforcée, pour favoriser une offre
de soins de proximité.
20
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
Le manque de professionnels de la santé est
particulièrement aigu, dans le département de
l’Indre. Mais pour autant, l’égal accès de tous à
des soins de qualité demeure un objectif essentiel.
Dans ces circonstances, le centre hospitalier de
CHÂTEAUROUX considère que la coopération entre
les différents opérateurs sur le territoire constitue
un outil efficace pour mutualiser les ressources et
construire une offre de soins plus homogène.
Connaître
Mettre en place la
communauté hospitalière de
territoire
Expertise
D4
VALENÇAIY
CH
VALENÇAIY
D960
D956
VATAN
CH
Châtillon-sur-Indre
EHPAD
Clion-sur-Indre
D943
EHPAD
Mézières-en-Brenne
N151
A20
CH ISSOUDUN
ISSOUDUN
CH
Buzançais
L'Indre
D925
CH
Châteauroux
D925
Centre gériatrique
"Grands-Chênes"
D925
D990
D951
LE BLANC
D951
CH
Le Blanc
Améliorer les coopérations sur le territoire
D975
LEVROUX
CH
LEVROUX
Filières
REUILLY
Pour l’heure, la communauté hospitalière de territoire (C.H.T.) associe
les centres hospitaliers de BUZANÇAIS, de CHÂTILLON-SUR-INDRE,
du BLANC et de CHÂTEAUROUX;
tandis que les E.H.P.A.D. d’ARGENTON-SUR-CREUSE, de CLIONSUR-INDRE et de MÉZIÈRES-ENBRENNE sont membres
associés. Trois axes prioritaires ont été identifiés : la
gestion mutualisée des ressources médicales et paramédicales, le déploiement
D951
d'une filière gériatrique et la
mise en place d'un système
d'information partagé.
D918
D943
D940
La Creuse
D927
EHPAD
Argenton-sur-Creuse
D10
CH LA
LA CH
CHÂTRE
CHÂTRE
ÂTRE
D943
D40
A20
D990
D940
Attractivité
Logistique
Un pôle de recrutement commun sera créé, dont l’objectif
sera de mettre en place les moyens de possibles mutualisations
des professionnels entre les établissements membres.
La mise en place d’un système d’information
partagé pour bâtir une meilleure circulation de
l’information, notamment médicale, entre les
professionnels des établissements membres.
A ce titre, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX,
en qualité d’hôpital de référence, sera tête de réseau
du dispositif, qui visera la performance au service des
membres de la C.H.T.
S.I.H.
La gestion des ressources médicales et paramédicales
des établissements membres.
Qualité
Courant 2012, les communautés médicales
D917
Lac d'Eguzon
D56
de chaque établissement seront consultées
et des temps d’échanges professionnels interétablissements seront créés. Cette démarche
Etablissements associés
Etablissements membres
aboutira à l’élaboration du projet médical commun
de la C.H.T., fondé sur les trois axes pré-cités. Ce
il s’agit d’utiliser cet outil dans le cadre de la filière
projet devra être conforme au S.R.O.S., aux projets
d’établissement et aux C.P.O.M. de chaque signataire de gériatrique pour que les E.H.P.A.D. partenaires du
la C.H.T. Naturellement, l’arrivée éventuelle de nouveaux centre hospitalier aient un accès facilité aux avis
membres conduira à un élargissement du périmètre de la spécialisés des médecins.
coopération.
A ce titre, le déploiement de la télémédecine sera encouragé :
Les trois axes stratégiques
fondateurs de la C.H.T.
√ La gestion mutualisée des ressources
médicales et paramédicales
√ Le déploiement d’une filière gériatrique
√ La mise en place d’un système
d’information partagé
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
I.F.S.I.
Le vieillissement de la population du département rend
nécessaire une réflexion globale des acteurs de la santé sur le
territoire. L'enjeu est d'adapter une offre de soins à la fragilité
des personnes et à leurs besoins évolutifs dans un contexte de
rationalisation des moyens qui rend nécessaire une certaine
inventivité collective pour maintenir des solutions de proximité,
tout en garantissant la sécurité et la qualité des soins.
Gestion
Le déploiement d’une filière gériatrique.
21
Constituer un pôle départemental des services d’urgence
La fédération départementale des services d’urgence, créée en 2003, réunit les structures d’urgence des hôpitaux du
BLANC, de CHÂTEAUROUX et d’ISSOUDUN. Trois objectifs communs ont été identifiés : uniformiser les procédures
de prise en charge, faciliter l’accès des patients aux filières de soins organisées en limitant les étapes inutiles et, enfin,
organiser des formations communes pour l’ensemble des médecins et soignants exerçant dans les services d’urgence. Par
ailleurs, depuis 2008, des médecins urgentistes du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX participent au fonctionnement
du service des urgences du centre hospitalier du BLANC et de son antenne S.M.U.R.
Alors que la démographie médicale du département continue à se dégrader au plan quantitatif, la population fait de
plus en plus appel aux services d'urgence. Dans ces conditions, le maillage du territoire et l’harmonisation des modalités
de prise en charge sont considérés comme des axes majeurs. A ce titre, le projet d’établissement retient quatre objectifs,
dans le cadre de la fédération départementale des services d’urgence, qui pourrait ainsi devenir un pôle départemental
inter-hospitalier du secteur d’urgence.
Homogénéiser la présence des services d’urgence sur le territoire.
Après la mise en place d'une “ unité mobile de correspondants S.A.M.U. ” (U.M.C.) à LA CHÂTRE, il s'agit de localiser une
antenne du S.M.U.R. à ISSOUDUN et, enfin, de consolider le réseau des “ médecins correspondants S.A.M.U. ” (M.C.S.)
par le développement de la formation continue des 26 M.C.S. existants. Ces médecins correspondants du S.A.M.U. sont
des relais dans la prise en charge de l’urgence vitale : formés à l’urgence, ils ont à leur disposition un équipement minimum,
en télécommunications et en matériels de réanimation (notamment un défibrillateur).
Organiser des filières de soins.
Des protocoles et des formations partagées, dispensées par le centre d'enseignement des
soins d’urgences (C.E.S.U.), seront mis en place.
Mutualiser les effectifs médicaux.
La coopération déjà effective avec le centre
hospitalier du BLANC sera étendue, tandis
qu'une nouvelle collaboration avec ISSOUDUN
pourrait être engagée.
Créer un pôle départemental des services d’urgence.
ence.
Il permettra une mutualisation complète des effectifs
tence de
médicaux afin d’uniformiser le niveau de compétence
l’ensemble des praticiens, d’homogénéiser la charge
e de travail
et de faciliter la réalisation des plannings et la continuité
ité des
soins.
22
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
Connaître
Renforcer les consultations avancées de spécialités
Renforcer l'offre de soins et le maillage du territoire.
Pour la période 2012-2016, cette pratique se renforcera
et continuera à se déployer, en accord avec les structures
d’accueil, pour renforcer l’offre de soins et le maillage du
territoire.
Notamment, le pôle de chirurgie renforcera son
activité de consultations externes dans les hôpitaux du
BLANC, de CHÂTILLON-SUR-INDRE et de LA CHÂTRE.
À ARGENTON-SUR-CREUSE, une nouvelle maison
pluridisciplinaire de santé accueillera les consultations
avancées, à compter de la fin d’année 2012.
Parallèlement à cet engagement du centre hospitalier de
CHÂTEAUROUX dans les centres hospitaliers de proximité
du département, il faut souligner la possible réciprocité
du dispositif : des conventions existent qui permettent
l’intervention de personnels médicaux au bénéfice du
centre hospitalier de CHÂTEAUROUX. Le C.H.R.U.
de TOURS participe également à la qualité des soins
dans l’Indre en mettant à disposition, ponctuellement, du
personnel médical.
Attractivité
Qualité
En cardiologie, les consultations externes déjà menées
dans les centres hospitaliers de CHÂTILLON-SURINDRE, de LA CHÂTRE, d’ISSOUDUN et de la Clinique du
Manoir, avec explorations complémentaires classiques de
cardiologie, seront consolidées.
Le service de consultations pluridisciplinaires de la
douleur envisage d’ouvrir une consultation de proximité au
centre hospitalier du BLANC.
Améliorer les coopérations sur le territoire
Filières
Expertise
En qualité d’établissement de référence du département,
le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX apporte son
soutien à l’activité médicale des centres hospitaliers de
proximité : dans le cadre de conventions de coopération, des
médecins du centre hospitalier proposent des consultations
dites “ avancées ” parce qu’elles sont réalisées hors du
centre hospitalier de CHÂTEAUROUX, dans d’autres
établissements de santé.
Les consultations avancées du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX sur le territoire en 2011
C.H. de
Châtillon / Indre
C.H. de
la Châtre
C.H.
d'Issoudun
Clinique
du Manoir
Logistique
C.H.
du Blanc
GYNÉCO - OBSTÉTRIQUE
CARDIOLOGIE
CHIRURGIE GÉNÉRALE ET DIGESTIVE
S.I.H.
CHIRURGIE ORL
HÉPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE
CHIRURGIE VASCULAIRE
Gestion
CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE
PNEUMOLOGIE
RADIOLOGIE
I.F.S.I.
PSYCHOTHÉRAPIE
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
23
Promouvoir
la qualité des soins,
les droits et la
sécurité des patients
De
Deux
eux fi
fillls conducteurs traversent
l'ensemble de l'activité et des
projets du centre hospitalier de
CHÂTEAUROUX.
Premièrement, la qualité et la
sécurité des soins demeurent un axe
permanent. D'autre part, il s'agit de
promouvoir la place du patient, acteur
dans la démarche de soins engagée.
Dans cette perspective, six objectifs
prioritaires ont été identifiés :
√ Centrer le projet de soins sur le
patient.
√ Inscrire le projet qualité et gestion
des risques dans une démarche
d'amélioration continue des
pratiques.
√ Développer l'éducation
thérapeutique des patients.
√ Renforcer l'organisation de la lutte
contre les infections nosocomiales.
√ Développer la capacité d'écoute et
d'analyse des besoins exprimés
par les patients.
√ Poursuivre le déploiement du
Déployer un projet de soins
centré sur le patient
Quelque soit son âge, son statut social ou encore sa
pathologie, toute personne a le droit de bénéficier de
soins de qualité, centrés sur ses besoins et délivrés par
des professionnels compétents, respectueux du patient
et de sa dignité. C’est le sens que la direction des soins
de l'établissement donne à son projet pour répondre aux
besoins des patients et de leur famille.
La qualité de la prise en charge du patient.
L’établissement s’attachera d’abord à améliorer et faciliter
les parcours de soins des personnes. La prise en charge
de la douleur et l’accompagnement des personnes en fin
de vie seront privilégiés. Enfin, les actions de lutte contre
la maltraitance et le développement de la bientraitance
continueront à s’inscrire au cœur des pratiques.
La prévention des risques.
La direction des soins contribuera aux travaux relatifs à
la gestion des risques, dans l’établissement, et développera
des actions de prévention.
Le développement
professionnalisme.
compétences
et
du
La formation des futurs professionnels est repérée comme
un point essentiel, de même que les actions en faveur
du recrutement et de la fidélisation des professionnels.
Le développement de compétences techniques et
relationnelles nécessaires pour répondre aux besoins des
usagers constituera également un point d’attention.
L'efficience renforcée des organisations.
Le développement de la transversalité et la
complémentarité des acteurs seront recherchés, notamment
en travaillant sur les filières de soins. La direction des soins
s’attachera à rechercher les outils d’amélioration de la
performance dans les organisations de travail. La
collaboration entre les services et les pôles sera
favorisée.
La professionnalisation de l’encadrement
et la mise en place d’outils de management.
La politique de management s’inscrira dans
une démarche participative fondée sur
la responsabilisation, l’évaluation des
pratiques et la transdisciplinarité.
comité d'éthique.
24
des
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
et de suivi. L’évaluation des pratiques professionnelles
(E.P.P.) sera renforcée. Par ailleurs, la démarche globale
de gestion des risques est à poursuivre et à renforcer
notamment en termes de formation et communication.
Enfin, la communauté hospitalière de territoire permettra
de développer la mutualisation des démarches qualité et
gestion des risques au sein des établissements membres.
Engagé depuis 1989 dans cette démarche, le centre
hospitalier de CHÂTEAUROUX a retenu deux orientations
majeures pour la période 2012-2016.
Différents domaines ont été identifiés et feront l’objet
d’une démarche de progrès en priorité : l’identification du
patient à toutes les étapes de la prise en charge ; le circuit
du médicament ; le fonctionnement du bloc opératoire et du
bloc obstétrical ; la prise en charge des urgences vitales, des
hospitalisations et soins non programmés ; l’accessibilité
des dossiers patients complets 24 heures / 24 ; la prise en
charge de la douleur ; la prise en charge des troubles de
l’état nutritionnel ; le développement de la réflexion éthique,
la promotion de la bientraitance et l’amélioration de la
prise en charge des patients en fin de vie ; les examens
complémentaires (imagerie, laboratoire…) ; la maitrise
du risque infectieux et, enfin, les prestations hôtelières et
logistiques.
Dans le service de pédiatrie-néonatologie.
En pédiatrie, des séances d’éducation thérapeutique sont
mises en place chez des enfants asthmatiques, diabétiques
et en surpoids.
Dans les services de cardiologie, de pneumologie, de
soins de suite et de rééducation.
L’éducation thérapeutique sera mise en place
initialement chez des patients porteurs de bronchopneumopathie chronique obstructive (B.P.C.O.), porteurs
d’une artériopathie oblitérante des membres inférieurs,
hospitalisés dans le cadre d’un programme de rééducation.
Elle s’étendra secondairement chez des patients insuffisants
cardiaques, diabétiques, souffrant de dénutrition. Cette
Enfin, la recherche d’une coopération avec le réseau de
proximité libéral sera un point d’attention.
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
25
Coopérations
Promouvoir la qualité des soins
Attractivité
activité sera réalisée par les praticiens des services des
maladies respiratoires, de cardiologie, de médecine interne,
d’oncologie, de chirurgie vasculaire et de pédiatrie pour les
domaines relevant de pathologies communes.
Après l’élaboration d’un diagnostic éducatif, un
programme d’éducation thérapeutique sera défini pour
chaque patient. Des séances d’éducation thérapeutique
collectives seront planifiées trois fois par semaine. Des
techniques pédagogiques seront utilisées pour permettre
aux patients d’être actifs dans l’apprentissage, de mettre
en lien leur expérience personnelle et le contenu des
programmes d’éducation thérapeutique.
L’éducation thérapeutique pourra être également
proposée dans le cadre d’un suivi régulier.
Les programmes d’éducation thérapeutique nécessiteront
une évaluation pour chaque patient, ainsi qu’une évaluation
de leur déroulement.
Ce projet nécessite l’intervention de différents
professionnels : diététicienne, kinésithérapeute, éducateur
sportif, infirmiers formés en éducation thérapeutique,
médecin rééducateur, médecin formé en éducation
thérapeutique, psychologue. A ce titre, le centre hospitalier
s’engage pour la formation de médecins et des soignants
para-médicaux dans le champ de l’éducation thérapeutique.
Il est prévu de disposer d'un médecin référent en éducation
thérapeutique au sein de l’établissement.
Logistique
Selon l’O.M.S., l’éducation thérapeutique a pour objectif
d’aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences
dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une
maladie chronique. L’éducation thérapeutique participe à
l’amélioration de la santé du patient et à l’amélioration de
sa qualité de vie et celle de ses proches. Les finalités sont
pour le patient d’obtenir des compétences d’auto-soins et
des compétences d’adaptation.
Dans le cadre du projet d’établissement 2012-2016,
l’éducation thérapeutique sera développée au sein du
service de pédiatrie-néonatologie et du service de soins de
suite et rééducation.
S.I.H.
Promouvoir l’éducation thérapeutique
Gestion
Le travail déjà engagé pour améliorer la gestion des
plaintes et réclamations sera poursuivi et une démarche
d’évaluation de la satisfaction des partenaires externes
sera initiée. Le système d’information “ qualité et sécurité ”,
en interne, sera renforcé, ainsi que les différents outils
susceptibles de favoriser l’efficacité de la démarche qualité
et gestion des risques : outils de sensibilisation, de mesure
Qualité et sécurité de la prise en charge du patient.
I.F.S.I.
Organisation et coordination de la démarche qualité
et gestion des risques.
Filières
L’organisation mondiale de la santé (O.M.S.) définissait
en 1987 la qualité des soins comme “ une démarche qui
doit permettre de garantir, à chaque patient, l’assortiment
d’actes diagnostiques et thérapeutiques qui lui assurera le
meilleur résultat en terme de santé, conformément à l’état
actuel de la science médicale, au meilleur coût pour un
même résultat, au moindre risque iatrogène et pour sa plus
grande satisfaction en termes de procédures, de résultats
et de contacts humains à l’intérieur du système de soins ”.
Expertise
Connaître
Développer la démarche d’amélioration continue
des pratiques : le projet qualité / gestion des risques
Lutter contre les infections nosocomiales
et les infections associées aux soins
La lutte contre les infections nosocomiales et les infections associées aux soins constitue un axe essentiel
d’amélioration de la qualité et du service rendu au malade. Sa mise en œuvre est coordonnée par l’équipe
opérationnelle d’hygiène hospitalière (E.O.H.H.) du service départemental d’hygiène et épidémiologie de l’Indre
(S.D.H.E.I.), rattaché au pôle d'activités transversales du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX.
Dans le cadre du projet d’établissement et conformément au programme national de prévention des infections
nosocomiales 2009-2013, l’équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière, partie prenante dans la gestion des risques
et en particulier des risques infectieux, a retenu cinq axes de travail prioritaires, supportés par des actions spécifiques
et identifiées :
Renforcer la prévention et la sécurité des soins.
Ainsi, l’analyse des risques a priori et a postériori, l’élaboration ou l’actualisation des procédures en matière
d’hygiène hospitalière et le développement de l’expertise seront optimisés.
Mobiliser la vigilance et la réactivité de l’E.O.H.H. et de l’ensemble du personnel soignant.
La surveillance, l’exhaustivité du signalement interne et externe et l’analyse d’éventuels évènements infectieux
graves seront renforcées.
Poursuivre la formation continue des acteurs de la santé.
Se former sur les enjeux et les moyens de lutte contre les infections nosocomiales et infections associées aux
soins (I.A.S.) contribue au développement des compétences. A ce titre, le S.D.H.E.I. poursuivra sa participation
active au travail en réseau, avec la société française d’hygiène hospitalière (S.F.2.H.), le relais des hygiénistes du
Centre – antenne régionale de lutte contre les infections nosocomiales (R.H.C.- A.R.L.I.N.), la société de pathologie
infectieuse de langue française (S.P.I.L.F.) et en lien avec le centre de coordination de la lutte contre les infections
nosocomiales ouest (C.-C.L.I.N. OUEST).
Evaluer les pratiques professionnelles en hygiène hospitalière.
Dans le but d’optimiser la qualité de la prise en charge du patient, l’E.O.H.H. continuera à conduire cette mission,
tout en assurant la mise en œuvre et le suivi des actions d’amélioration.
Communiquer à l’intention des professionnels, des usagers et
des visiteurs.
Il s'agit de sensibiliser à l’enjeu que représente la lutte contre les
évènements indésirables associés aux soins.
Pour finir, le projet d’établissement maintient le fonctionnement du
comité de lutte contre les infections nosocomiales (C.L.I.N.), en qualité
de sous-commission de la commission médicale d’établissement
(C.M.E.). Cette instance conforte l’expertise du S.D.H.E.I. en matière
de prévention des risques infectieux.
26
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
Connaître
Continuer à sensibiliser le personnel médical.
Il s'agit de faire connaître la réglementation propre
aux droits des patients. A ce titre, la procédure de
communication du dossier médical aux patients et la notion
de consentement éclairé du patient seront deux points
prioritaires. Par ailleurs, les pôles et services continueront
à être sensibilisés à cette dimension, par l’inscription des
taux de retour des questionnaires de sortie et des taux de
satisfaction des patients dans les indicateurs qualité des
contrats de pôle.
Créé à la fin de l’année 2010, le comité d’éthique du
centre hospitalier de CHÂTEAUROUX a pour mission de
réfléchir aux questionnements d’ordre éthique que suscite
la pratique professionnelle au sein de l’établissement. Il
ne se substitue ni aux équipes médicales, ni aux organes
institutionnels. Son fonctionnement est celui d’une instance
pluridisciplinaire, consultative et indépendante, dont les
missions sont les suivantes : identifier les questions éthiques
rencontrées dans l’établissement, sensibiliser et former
les professionnels à ces sujets, favoriser l’organisation de
temps de réflexion thématique, produire et diffuser des avis
ou des orientations générales à partir d’études de cas, de
questions particulières ou de thèmes généraux et, enfin,
mettre à disposition des ressources documentaires.
Dans le cadre du projet d’établissement 2012-2016,
le comité s’est fixé des objectifs correspondants à des
échéances plus ou moins proches. A court terme, la mise
à disposition de ressources documentaires, pour les
professionnels, sera organisée et une base documentaire
sera créée sur le logiciel interne “ Blue Médi ”. A moyen
terme, le comité sera en mesure de traiter les questions
éthiques soulevées par les professionnels du centre
hospitalier et les travaux ou publications élaborés par le
comité à la suite seront diffusés au sein de l’établissement.
Enfin, à long terme, un suivi des actions menées par
le comité d’éthique sera réalisé (nombre de saisines,
nombre de sujets ayant conduit à une réflexion, nombre
de sujets traités ayant abouti à une communication auprès
des professionnels et suivi des actions d’information /
communication). Dans un environnement de plus en plus
complexe, l’enjeu consiste à donner aux soignants des
repères concrets pour leur pratique professionnelle.
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
27
Filières
Coopérations
S.I.H.
Promouvoir une démarche éthique
Logistique
Attractivité
Enfin, la formulation des réponses apportées aux patients
fera l’objet d’une attention particulière.
Promouvoir la qualité des soins
Les modalités d’analyse de celles-ci seront affinées, afin
de mieux les hiérarchiser par degré de gravité et cibler plus
précisément les actions correctives à mettre en œuvre. La
commission mènera également une enquête de satisfaction
auprès des différents acteurs de la santé du territoire qui
sont concernés par les modalités de prise en charge des
patients du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX : les
centres hospitaliers de proximité, les médecins libéraux, le
secteur médico-social, les pharmacies, les laboratoires…
Gestion
Pour les années à venir, la commission veut développer
sa capacité d’écoute et d’analyse des besoins exprimés par
les patients et les partenaires extérieurs, afin d’améliorer la
qualité et la sécurité des soins.
Améliorer la gestion du système d’analyse des
plaintes et réclamations.
I.F.S.I.
Instituée par la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative
aux droits des malades et à la qualité du système de
santé, la commission des relations avec les usagers et
de la qualité de la prise en charge (C.R.U.Q.P.C.) a une
double mission : d’une part, veiller au respect des droits des
usagers et faciliter leurs démarches, d’autre part, contribuer
à l’amélioration de la qualité de l’accueil et de la prise en
charge des usagers et de leurs proches. Elle est composée
du directeur du centre hospitalier ou son représentant, d’un
médiateur médecin et son suppléant, d’un médiateur non
médecin et son suppléant, de représentants des usagers
(désignés par l’A.R.S.), d’un représentant de la commission
des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques
et son suppléant, d’un représentant de la cellule qualité
et gestion des risques, d’un représentant de la direction
des soins et, enfin, d’un représentant du pôle “ médecine
d’urgence ”.
Expertise
Être à l’écoute des patients :
le rôle de la commission des relations avec les usagers
Renforcer
l’attractivité
de l’hôpital
Deux convictions ont guidé
Deux
l’élaboration du projet social menée
conjointement avec les organisations
syndicales : d’une part, assurer des
conditions de travail satisfaisantes
au personnel médical et paramédical
contribue à la qualité de la prise en
charge des patients ; d’autre part,
dans un environnement marqué
par une démographie soignante
particulièrement défavorable, la
reconnaissance d’un bon climat social
dans l’établissement peut constituer
une force d’attraction.
Dans cette perspective, six objectifs
sont identifiés :
√ Développer la réflexion autour
des agents contractuels et/ou des
emplois aidés.
√ Améliorer la place de l'encadrement
dans l'établissement.
√ Développer la gestion
prévisionnelle des métiers et des
compétences.
√ Promouvoir les relations sociales.
√ Anticiper et améliorer le
recrutement.
√ Améliorer la gestion des risques
Développer la réflexion autour
des agents contractuels
et/ou des emplois aidés
Le projet d’établissement 2012-2016 identifie un objectif
propre aux agents contractuels et/ou aux emplois aidés.
L’enjeu sera d’établir des outils de suivi spécifique à leur
situation, tout en améliorant l’évaluation de leur travail et
en continuant à favoriser, dans toute la mesure du possible,
leur intégration pérenne dans l’établissement.
Améliorer la place
de l’encadrement dans
l’établissement
La mise en place d’un parcours de formation pour les
cadres favorisera l’actualisation de leurs connaissances. La
création d’espaces d’échanges professionnels sur l’exercice
de leur fonction sera également recherchée, avec l’intention
de favoriser le dialogue des cadres exerçant leurs fonctions
dans les différents établissements de la direction commune.
Développer la gestion
prévisionnelle des métiers
et des compétences
Deux axes majeurs ont été retenus ici, dans le cadre du
projet d’établissement 2012-2016.
Il s’agira premièrement de favoriser la mobilité interne,
d’une part en actualisant et en diffusant une note
d’instruction à ce sujet ; d’autre part, en publiant les postes
administratifs et techniques vacants. Parallèlement, les
outils opérationnels propres à la mise en place de la gestion
prévisionnelle des métiers et des compétences (G.P.M.C.)
seront développés. Un groupe de travail a été créé, qui
pourra notamment s’appuyer sur l’outil de l’association
nationale pour la formation permanente du personnel
hospitalier (l’A.N.F.H.), relatif à la G.P.M.C.
professionnels, la santé et la qualité
de vie au travail.
28
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
Connaître
Expertise
de rééducation et médico-techniques.
Ensuite, la traçabilité des échanges avec les syndicats
sera améliorée et les règles relatives au service minimum
dans l’établissement seront établies afin de favoriser la
clarté du dialogue social.
Enfin, la place de l’amicale du personnel du centre
hospitalier (A.P.C.H.) sera consolidée : meilleure accessibilité
aux locaux, meilleure diffusion de l’information auprès de
l’ensemble des salariés de l’établissement et, enfin, réflexion
sur la mise en place d’une subvention pour des voyages
d’agrément à l’intention du personnel à faibles moyens, avec
le soutien budgétaire du centre hospitalier.
L’engagement du centre hospitalier, en ce domaine,
prendra plusieurs formes.
Premièrement, les documents relatifs aux risques
professionnels seront actualisés et le groupe de travail sur
les risques psychosociaux sera redynamisé, avec la mise
en place et le suivi d’un plan d’actions.
Ensuite, la politique de formation en lien avec les risques
professionnels sera poursuivie.
La direction des ressources humaines et des affaires
médicales (D.R.H.A.M.) s’attachera à créer une “ cellule
santé ”, dont la fonction sera d’améliorer la gestion
administrative des difficultés de santé des agents dans leur
carrière et de mieux associer le service de santé au travail
dans cette gestion.
Par ailleurs, l’établissement veut faciliter l’accès à l’emploi
des personnes en situation de handicap. A ce titre, un
groupe de travail sera créé, qui aura pour premier objectif
d’établir un bilan. Un plan de communication pourra être
élaboré. L’accueil de stagiaires handicapés en vue de leur
réinsertion et l’acquisition de matériel adapté constitueront
des objectifs.
Pour finir, une commission spécifique sera mise en place,
pour encadrer la gestion des postes aménagés et examiner
les situations individuelles.
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
29
Logistique
Améliorer la gestion des risques professionnels
et la santé au travail
S.I.H.
la visibilité de l’établissement : participation à des salons
de recrutement, communication renforcée autour des
événements propres à l’établissement et notamment
ceux qui concernent des actions portées par le personnel
soignant.
Enfin, dans le cadre de la communauté hospitalière de
territoire, le pôle de recrutement partagé permettra de
mutualiser certaines pratiques. L'établissement de grilles
d’entretien et de fiches de poste communes, la mise en
commun de certains jurys, l'échange de compétences pour
le recrutement du personnel technique et administratif,
la publicité commune des instituts de formation en soins
infirmiers (I.F.S.I.) et, enfin, la création d’un groupe de travail
sur des thématiques communes sont autant de domaines
où la concertation entre établissements permettra d’enrayer
la chute du nombre de professionnels de la santé dans le
département.
Gestion
Le projet d’établissement 2012-2016 identifie clairement
l’enjeu relatif au recrutement des professionnels,
notamment médicaux et paramédicaux : ce sont eux qui
mettent en œuvre et assurent la pérennité du projet médical
de l’établissement, au service de la population.
Une politique d’accueil sera mise en place, avec la
création d’un “ kit de bienvenue ”, notamment composé
d’un nouveau livret d’accueil, la rédaction d’une charte de
l’accueil (pour l’établissement et pour chaque service) et,
enfin, l’organisation systématique d’une journée d’accueil
au centre hospitalier.
Le centre hospitalier veut s’engager pour faciliter l’accès
aux logements pour les nouveaux arrivants : des partenariats
avec les bailleurs sociaux devront être développés et une
réflexion sera menée sur la politique d’investissement de
l’établissement en matière de logement.
Différents moyens vont être déployés pour améliorer
I.F.S.I.
Anticiper et améliorer le recrutement
Renforcer l’attractivité de l’hôpital
Qualité
Coopérations
Attentif au bon fonctionnement des lieux d’échange avec
le personnel, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX
retient trois axes prioritaires dans ce domaine.
Il s’agira tout d’abord d’améliorer et d’actualiser les
modalités de fonctionnement des instances représentatives,
telles qu’elles ont été nouvellement définies par la loi
n° 2009-879 du 21 juillet 2009, portant réforme de l'hôpital
et relative aux patients, à la santé et aux territoires : le
conseil de surveillance, le comité technique d'établissement
(C.T.E.), la commission médicale d'établissement (C.M.E.),
le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail
(C.H.S.C.T.), ainsi que la commission des soins infirmiers,
Filières
Promouvoir les relations sociales
Adapter
l’organisation des
services logistiques
Une planification des projets relatifs
Un
au développement durable a été
établie. Elle recense une somme
d’actions, extrêmement diverses,
dont la mise en œuvre illustre
S'engager en faveur du
développement durable
En octobre 2009, dans le cadre du Grenelle de
l’environnement, la fédération hospitalière de France (F.H.F.),
la fédération des établissements hospitaliers et d’aide à
la personne privés non lucratifs (F.E.H.A.P.), l’agence de
l’environnement et de la maitrise de l’énergie (A.D.E.M.E.)
et les ministères du développement durable et de la santé
ont signé une convention qui a pour objet la promotion du
développement durable dans les établissements de santé.
Le manuel de certification V2010 établi par la
haute autorité de santé (H.A.S.) précise les modalités
opérationnelles d’une politique de développement durable.
Des aspects importants du fonctionnement hospitalier sont
ainsi concernés : la gestion de l’eau, de l’air, de l’énergie,
l’hygiène des locaux et, enfin, la gestion des déchets.
l’engagement de l’établissement en
faveur du développement durable.
A titre d’exemples, on retiendra
la mise en place d’une nouvelle
technique de nettoyage, l’introduction
Le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX s’engage de
façon volontaire dans des actions concrètes, considérant
qu’elles peuvent également représenter des opportunités en
termes d’efficience, d’économie, mais aussi de mobilisation
des personnels.
du chauffage au bois sur le site du
pôle de psychiatrie (adulte), la mise
en place de solutions de valorisation
ou de recyclage de certains déchets,
la dématérialisation des documents
administratifs, l’utilisation de la visioconférence…
Quatre grands domaines sont
également concernés :
Rationaliser la flotte des
véhicules automobiles
Le projet d’établissement 2012-2016 prévoit qu’une étude
comparative soit menée pour déterminer quel est le meilleur
mode de gestion pour l’activité de transports sanitaires :
maintien de l’option existante ou bien externalisation de
la prestation. L’objectif est de trouver le meilleur mode de
gestion économique, au vu du développement de ce secteur.
√ L'organisation des services
techniques.
√ La restauration.
√ La blanchisserie.
√ La gestion du parc automobile.
30
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
Actuellement, la blanchisserie du centre hospitalier de
CHÂTEAUROUX assure le traitement du linge pour son
site principal, avenue de Verdun. Un prestataire extérieur
intervient pour le pôle de psychiatrie (adulte) de Gireugne
et le service de soins de suite polyvalents (site des GrandsChênes).
Le secteur de la restauration doit être envisagé à l’échelle
de la direction commune : c’est l’échelon pertinent, pour
envisager la rationalisation des activités. Dans ce cadre, il
existe aujourd’hui six unités de production, en liaison chaude
et froide : les centres hospitaliers de CHÂTEAUROUX, de
BUZANÇAIS et de CHÂTILLON-SUR-INDRE, les E.H.P.A.D.
d’ARGENTON-SUR-CREUSE, de CLION-SUR-INDRE et de
MÉZIÈRES-EN-BRENNE. L’unité de production du centre
hospitalier de CHÂTEAUROUX dessert uniquement le site
principal (avenue de Verdun). En effet, le pôle de psychiatrie
adulte (site de Gireugne) est servi par un prestataire privé
et le service de soins de suite polyvalents (site des Grands
Chênes) par un prestataire public.
D’ores et déjà, les achats de denrées alimentaires font
l’objet d’un groupement de commandes au niveau d’une très
grande majorité des établissements du département.
Dans le cadre du projet d’établissement 2012-2016, l’enjeu
est de mettre en place un nouveau fonctionnement, au sein
de la blanchisserie, capable d’absorber le surcroît de travail
qu’implique l’intégration, au moins partielle, du traitement
du linge des deux autres sites, pour l’instant servis par des
prestataires externes. Des nouveaux outils ont été mis en
place au cours de ces dernières années : extension de la
capacité de lavage, meilleures performances du nouveau
train de repassage et du tunnel de finition. Ces nouvelles
fonctionnalités faciliteront l’organisation d’une charge de
travail supplémentaire. Le traitement du linge grand plat,
nécessitant moins de tâches manuelles, sera premièrement
privilégié.
Enfin, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX intégrera
un groupement régional, en matière d’achats textiles.
Connaître
Expertise
Gestion
En outre, à l’horizon 2014-2015, l’unité de production de
CHÂTEAUROUX assurera la livraison des repas sur le site
principal, mais aussi dans le futur bâtiment pour les soins de
suite et de rééducation et au pôle de psychiatrie (adulte) de
Gireugne.
I.F.S.I.
Cette augmentation significative d’activité nécessitera
un travail de réflexion pour déterminer les modalités et les
besoins en investissement et en exploitation du service de
restauration aux missions ainsi étendues.
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
Filières
S.I.H.
Le projet d’établissement 2012-2016 retient le principe
suivant, pour ce qui concerne la restauration : chaque
établissement gardera l’autonomie de sa restauration et les
équipes ne seront pas fusionnées. En revanche, les achats
alimentaires, la démarche qualité, la veille réglementaire, la
politique de formation du personnel et certains processus de
fabrication seront mis en commun, afin de gagner en efficacité
et d’améliorer le service rendu aux patients/résidents.
Coopérations
La blanchisserie
Qualité
La restauration
Le rattachement de l'ancien centre psychothérapique de
Gireugne au centre hospitalier de CHÂTEAUROUX, en 2009,
a provoqué un rapprochement des services techniques des
deux sites. A la fin de l’année 2012, conformément au projet
d’établissement précédent, la mutualisation des métiers
sera réalisée et les ateliers auront fini de se réorganiser, en
se répartissant géographiquement.
Attractivité
Il restera néanmoins à constituer une équipe de sécurité
dédiée au pôle de psychiatrie (adulte). En effet, celle qui existe
Aujourd’hui, dans le cadre du projet d’établissement
2012-2016, c’est essentiellement la mise en place de
la direction commune qui trace les objectifs à venir des
services techniques : un nouveau redéploiement des
moyens est à étudier pour optimiser les moyens existants
des établissements en direction commune. A ce titre, des
études seront entreprises, en distinguant chacun des
secteurs de la direction de la logistique et des travaux,
pour analyser les modes actuels de fonctionnement des
établissements concernés, puis élaborer des mesures de
réorganisation efficaces et pérennes.
Adapter l’organisation des services
sur le site de l'avenue de Verdun, déjà restreinte, ne pourra
pas élargir son territoire d’intervention sur le site de Gireugne.
Mutualiser
les services techniques
31
Déployer un
système d’information
accessible et partagé
Le système d'information hospitalier (S.I.H.) couvre
l'ensemble des informations utilisées dans un établissement de
santé : gestion des plannings, gestion de la paye, facturation,
suivi budgétaire, relevé d’activités médicales, communication
(internet, intranet, protocoles, messagerie, forum, bon de
commande…)…
Autant dire que le périmètre du système d’information est
extrêmement large et son enjeu éminemment stratégique,
même s’il recouvre un aspect technique non négligeable. Il
permet notamment la mise en commun d’informations pour
assurer la prise en charge adaptée et sécurisée des patients,
dans un contexte économique contraint.
√ Poursuivre le déploiement
Le secteur des systèmes d’information se caractérise
notamment par une capacité d’évolution permanente qui rend
aléatoire une anticipation trop importante des chantiers. En
conséquence le centre hospitalier a déterminé une planification
triennale. Les crédits inscrits au-delà le sont à titre indicatifs.
et l'optimisation du système
d'information médical et de
gestion au centre hospitalier de
CHÂTEAUROUX.
√ Assurer l'exploitation des systèmes
d'information des établissements
de la direction commune.
G.C.S. INFOTECH 36
Ce groupement de coopération sanitaire de
moyens, créé en 2012, réunit les établissements
membres et associés de la communauté
hospitalière de territoire : les centres
hospitaliers du BLANC, de BUZANÇAIS, de
CHÂTEAUROUX et de CHÂTILLON-SURINDRE, ainsi que les E.H.P.A.D. d’ARGENTONSUR-CREUSE, de CLION-SUR-INDRE et de
MÉZIÈRES-EN-BRENNE.
Le G.C.S. “ INFOTECH 36 ” assurera
la mise en commun des achats et de
la gestion des systèmes d’information,
ainsi que le regroupement des opérations
d’investissement visant à renforcer la qualité
et l’accessibilité de soins.
32
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
Connaître
PR OJ ET S I NTE RNE S A U C.H. DE CH Â T E A U R O U X
• Câblage Wi-Fi du pavillon 8 ................................................................. 2012
• Doublement du réseau......................................................................... 2014
Expertise
RÉSEAUX
• Virtualisation du serveur de données médicales.................................. 2012
• Duplication des baies informatiques de données................................. 2012
• Création d'une deuxième salle informatique ........................................ 2013
Filières
SERVEURS
• Remplacement du serveur Cpage ...................................................... 2014
• Mise en œuvre du logiciel de gestion du temps
de travail des personnels médicaux .................................................... 2012
Coopérations
GESTION DES
PERSONNELS
• Migration en mode WEB de la gestion du temps
de travail des personnels non médicaux ............................................. 2013
Qualité
• Extension du programme de prescription informatisée
du médicament à l’ensemble des services.......................................... 2012 - 2014
• Informatisation du circuit du patient opéré .......................................... 2012 - 2013
• Déploiement de la gestion informatisée des produits
sanguins labiles (P.S.L.) ...................................................................... 2013
Attractivité
DOSSIER
MÉDICAL
DU PATIENT
• Informatisation de la prise en charge anesthésique per-opératoire .... 2013 - 2014
• Informatisation du dossier médical spécifique aux urgences.............. 2012
Logistique
• Alimentation et accès au D.M.P.
à partir du dossier médical de l'établissement..................................... 2012
PROJETS EXTERNES AU C.H. DE CHÂTEAUROUX
C.H.T.
Déployer un système d’information
• Création d'un groupement de coopération sanitaire (G.C.S.) :
INFOTECH 36 ..................................................................................... 2012
• Mise en œuvre du programme de gestion concertée
des réseaux et des postes de travail ................................................... 2013 - 2016
• Mise en œuvre d'outils de télémédecine entre les établissements
de la C.H.T. et les maisons pluridisciplinaires de santé ...................... 2014 - 2016
• Déploiement d’un logiciel de dossier médical commun
dans les établissements de la C.H.T. .................................................. 2012 - 2016
• Installation du logiciel de gestion des ressources humaines : Gestor. 2012
BUZANCAIS
• Intégration de la gestion du réseau et des postes de travail.............. 2012
• Création et déploiement de l’informatisation
du dossier médical du patient (D.M.P.)................................................ 2013
TÉLÉMEDECINE
• Déploiement d’une liaison informatisée
entre le centre hospitalier et le S.D.I.S. ............................................... 2013
Gestion
SERVICE
DÉPARTEMENTAL
D’INCENDIE
ET DE SECOURS
SDIS
• Informatisation du dossier médical du patient..................................... 2012
• Mise en œuvre des dossiers et d'échanges avec le S.D.I.S. .............. 2013
• Participation au P.A.C.S.
(picture archiving and communication system) régional ..................... 2014
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
I.F.S.I.
CLION / INDRE
33
Piloter
la gestion financière
de l’établissement
Les comptes du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX
se composent du budget principal H et du budget C “ Ecoles
paramédicales et de sages-femmes ”.
Le budget d'exploitation 2012 s'élève à 137 000 K€.
L’achèvement de la montée en
L’ac
L’
charge de la T2A, une croissance
d’activité sensible et régulière
ainsi que l’intégration complète
en 2010 de l’exploitation du centre
psychothérapique de Gireugne
ont marqué ces dernières années
l'évolution du centre hospitalier de
CHÂTEAUROUX.
Les volumes des opérations, passant
de 60 400 K€ en 2001 à 136 000 K€
en 2011, ont modifié la structure de
l’établissement et donc sa gestion.
Dans le cadre du plan global de
financement pluri-annuel 20122016, une attention particulière a
La capacité d’autofinancement permet de couvrir l’annuité
de la dette qui s’élève à 3 074 K€, 1 613 K€ en capital et
1 461 K€ pour les intérêts.
Le fonds de roulement global est valorisé à hauteur de
28 336 K€ au 31 décembre 2011.
La trésorerie de fin d’année 2011 s’établit à 21 614 K€ et
permet de couvrir plus de 50 jours de charges.
En l’espèce, les produits d’exploitation liés à l’activité
ont connu une croissance soutenue entre 2001 et 2011.
Les ratios de fonctionnement, bien qu’affectés en 2010
par le transfert du centre psychothérapique de Gireugne,
sont restés à des niveaux voisins de 2009 et augmentent
à nouveau en 2011. Au total, la capacité d’autofinancement
croît chaque année pour atteindre 13 876 K€ en 2011.
Les différents ratios de structures se sont encore
appréciés ces cinq dernières années : la couverture de
l’annuité de la dette est assurée et l’indépendance financière
de l’établissement est sensiblement améliorée. Le capital
de la dette au 31 décembre 2011 s’élève à 35 932 K€ pour
une durée de vie moyenne de 7,22 ans.
été apportée à ce que le programme
d'investissement ne dégrade pas à
terme les ratios présentés aujourd’hui
par l'établissement.
Avec un taux supérieur à la moyenne nationale, le
renouvellement des immobilisations est régulier et démontre
la capacité de l’hôpital de CHÂTEAUROUX à assurer la
modernisation de son immobilier et de ses équipements.
Dans le cadre du plan global de financement pluri annuel
2012-2016, l’opération de construction du centre de soins
de suite et de rééducation (initialement pressentie à la
seconde tranche du plan hôpital 2012) n’a finalement pas
été retenue. L’établissement doit donc prendre en charge
entièrement cette opération.
La réussite de ces projets sera néanmoins conditionnée
à des efforts quotidiens de contrôle de la gestion courante
accompagnés d’une bonne maitrise des dépenses
d'exploitation.
34
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
Connaître
PLAN PLURI ANNUEL D’INVESTISSEMENT 2012-2016
480 001
• Solde extension des services techniques ....................................
1 056
• Solde restructuration des garages ..............................................
14 235
• Solde travaux maison pour internes.............................................
68 745
• Travaux d’accessibilité pour personnes handicapées .................
50 000
150 000
200 000
200 000
345 000
340 000
• Menuiseries extérieures des pavillons 4 et 8 ...............................
/
/
• Projet d'extension des locaux des urgences ................................
200 000
1 600 000
• Travaux d'installation 2ème scanner............................................
250 000
• Projet d'agrandissement du service mortuaire .............................
/
/
580 000
• Mise en conformité de la galerie souterraine ...............................
/
170 000
150 000
• Local Amicale du Personnel du Centre Hospitalier (200 m2) ......
/
/
600 000
200 000
/
/
/
/
300 000
705 482
1 920 000
1 875 000
540 000
500 000
SCHÉMA
DIRECTEUR
• Montant total du schéma directeur informatique .........................
INFORMATIQUE
575 468
664 868
551 950
581 400*
593 000*
• Remplacement chaufferie ...........................................................
450 000
800 000
• Installations générales, agencement
et aménagement des constructions ...........................................
337 240
• Equipement médical et non médical ............................................
3 393 357
1 824 000
2 250 000
2 792 000
• Equipement non médical ............................................................
847 203
• Matériel de transport ...................................................................
183 470
• Acquisition 2ème scanner ..........................................................
/
• Remplacement standard .............................................................
/
/
280 000
• Groupe électrogène ....................................................................
/
/
200 000
Logistique
S.I.H.
650 000
• Centrale traitement d'air (compresseur+installation technique) ..
183 500
183 500
• Total .............................................................................................
4 547 567
3 677 500
2 304 000
2 250 000
2 792 000
Total CH ........................................................... 5 828 517
6 262 368
4 730 950
3 371 400
3 885 000
4 500 000
4 500 000
5 000 000
• Construction du centre de soins de suite et de rééducation .......
645 789
• Terrain (solde) .............................................................................
158 473
• Equipement et mobilier ...............................................................
/
/
/
800 000
• Total S.S.R. .................................................................................
804 262
4 500 000
4 500 000
5 800 000
• Achat du patrimoine U.G.E.C.A.M. (pôle psychiatrie adulte) ......
1 955 351
• C.M.P. pivot construction.............................................................
1 819 000
2 078 000
122 620
• C.M.P. pivot équipement .............................................................
/
200 000
• Pavillon sécurisé .........................................................................
277 062
30 138
• Remplacement du réseau chauffage ..........................................
290 000
• Entretien et rénovation bâtiments (menuiseries, isolation …).....
1 454 028
980 000
635 000
380 000
Gestion financière
S.S.R.
PSYCHIATRIE
Attractivité
• Réfection des terrasses ..............................................................
2 044 000
Filières
51 189
• Solde pavillon 7 ...........................................................................
Coopérations
• Solde station d’avitaillement de l’hélicoptère ...............................
2016
Qualité
15 829
2015
200 000
• Mobilier et équipement technique ...............................................
127 530
100 000
100 000
100 000
100 000
• Total pôle psychiatrie...................................................................
5 922 971
3 368 138
857 620
480 000
300 000
TOTAL ............................................................... 12 555 750 14 150 506 10 088 570
9 651 400
4 185 000
I.F.S.I.
• Solde rénovation pavillon 6 .........................................................
2014
Expertise
2013
6 427
• Total .............................................................................................
ÉQUIPEMENTS
CENTRE HOSPITALIER
TRAVAUX
2012
• Frais d'étude (mise en conformité pavillon 8 et pédiatrie)............
*estimatif
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
35
TA B L E A U D E F I N A N C E M E N T
F.R.N.G.
RESSOURCES
EMPLOIS
2012
2013
2014
2015
2016
• Insuffisance d'autofinancement.........................................
0
0
0
0
0
• Titre 1 - Remboursement des dettes financières ..............
2 846 623
2 949 389
2 814 519
2 711 904
2 967 363
• Capital de la dette antérieure .....................................
2 846 623
2 819 056
2 684 186
2 314 904
2 303 696
• Capital de la dette nouvelle.........................................
0
130 333,33
130 333,33
397 000
663 666,67
• Autres emprunts et dettes assimilées ........................
0
0
0
0
0
• Titre 2 - Immobilisations ....................................................
12 555 750
14 150 506
10 088 570
9 651 400
4 185 000
• Immobilisations incorporelles .....................................
268 677
375 186
260 600
0
0
• Terrains........................................................................
158 473
0
0
0
0
• Agencements et aménagements de terrains ..............
1 189 189
682 000
667 000
350 000
200 000
• Constructions sur sol propre .......................................
4 156 667
5 141 638
2 327 620
540 000
500 000
• Constructions sur sol d'autrui ......................................
0
0
0
0
0
• Installations techniques, matériel et outillage..............
2 267 873
1 500 000
650 000
1 450 000
650 000
• Autres immobilisations corporelles..............................
1 537 390
1 731 682
1 463 350
1 700 000
2 242 000
• Immobilisations en cours.............................................
2 977 481
4 720 000
4 720 000
5 611 400
593 000
• Titre 3 - Autres emplois ....................................................
423 043
0
0
0
0
• Autres immobilisations financières .............................
423 043
0
0
0
0
Total des emplois ................................... 15 825 416
17 099 895
12 903 089
12 363 304
7 152 363
9 248 436
Capacité d'autofinancement .................................................
6 945 066
7 267 882
7 819 326
8 356 179
• Titre 1 - Emprunts...............................................................
1 955 000
0
4 000 000
4 000 000
0
• Titre 2 - Dotations et subventions d'investissement ...........
298 492
346 500
0
0
0
dont F.M.E.S.P. ....
36 210
0
0
0
0
• Apports [subventions non renouvelables] ....................
87 282
0
0
0
0
0
• Subventions .................................................................
211 210
346 500
0
0
• Titre 3 - Autres ressources .................................................
33
0
0
0
0
• Annulations de mandats sur exercices clos ................
32,93
0
0
0
0
Total des ressources ..............................
9 198 590
7 614 382
11 819 326
12 356 179
9 248 436
Variation du F.R.N.G...........................................................
-6 626 825*
- 9 485 512*
-1 083 763*
-7 124*
2 096 073
F.R.N.G. début de période..................................................
27 887 422
21 260 596
11 775 083
10 691 321
10 684 196
F.R.N.G. fin de période .......................................................
21 260 597
11 775 084
10 691 321
10 684 196
12 780 270
*reprises sur réserves pour gros travaux
36
SEMENTS
FINANCIER
TATION
D’ÉQUILIBRE
CRITÈRES
EXPLOI-
INVESTIS-
RATIOS LIÉS
À LA DETTE
GRANDEURS
BILANCIELLES
R AT IO S
10- Fonds de roulement d'investissement [en %]................
91,37%
85,16%
85,40%
85,77%
86,95%
12- Fonds de roulement net global ............................
21 260 564
11 775 051
10 691 288
10 684 163
13 032 735
13- Fonds de roulement net global [en %] ..........................
117,59%
108,72%
107,37%
106,91%
108,21%
14- Besoin en fonds de roulement ......................................
6 936 251
6 936 251
6 936 251
6 936 251
6 936 251
14bis- Besoin en fonds de roulement [en jour] ....................
18,53
18,39
18,11
17,94
17,62
15- Trésorerie ...............................................................
14 870 103
5 884 587
5 040 464
5 011 989
6 821 977
20- Durée apparente de la dette [en années]......................
5,05
4,42
4,26
4,14
3,42
21- Indépendance financière [en %]....................................
41,01%
38,74%
39,62%
40,18%
37,69%
22a- Remboursement de l'annuité en capital
de la dette sur les amortissements.............................
45,21%
40,50%
35,86%
35,64%
35,02%
22b- Coefficient d'autofinancement courant [en %].............
96,97%
96,88%
96,44%
96,05%
95,68%
23- Taux d'intérêt moyen de la dette ...................................
3,72%
4,04%
3,78%
3,84%
4,15%
Recours à l'emprunt [%] ......................................................
15,06%
0,00%
39,65%
41,44%
0,00%
Taux de couverture du capital de la dette par la C.A.F. .......
243,98%
246,42%
277,82%
308,13%
311,67%
32- Taux de renouvellement des immobilisations [en %].....
10,80%
10,30%
6,98%
6,28%
2,64%
34- Taux de C.A.F. [en %]....................................................
5,05%
5,25%
5,56%
5,86%
6,36%
Taux prévisionnel de marge brut .........................................
5,99%
6,18%
6,49%
6,81%
7,26%
44- Evolution des amortissements [indice base 100] ..........
66,53
69,75
74,72
72,62
80,24
47- Résultat net comptable .................................................
389 322
272 278,16
57 438
388 925
383 621
48- Capacité d'autofinancement..........................................
6 945 066
7 267 882
7 819 326
8 356 179
9 248 436
49- Evolution de la C.A.F. [indice base 100]........................
65,48
68,53
73,73
78,79
87,20
% de C.A.F. par rapport aux produits d'exploitation des C.R.P.
Taux de couverture du capital de la dette par la C.A.F. .......
5,01%5,21%
243,98%
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
5,53%
5,84%
6,35%
246,42%
277,82%
308,13%
311,67%
(I.F.S.I.) du centre hospitalier de
CHÂTEAUROUX.
Trois objectifs prioritaires ont été
identifiés qui s'inscrivent dans le
cadre de la réforme initiée par l’arrêté
du 31 juillet 2009, relatif au diplôme
d'Etat d'infirmier :
√ Dynamiser la formation initiale des
infirmiers et aides-soignants.
√ Renforcer les dispositifs de
formation continue.
√ Développer la communication
extérieure.
Un partenariat étroit avec
le centre hospitalier
Au sein de l’équipe pédagogique, la
présence de médecins du centre hospitalier
de CHÂTEAUROUX contribue à assurer une
coopération étroite entre l’I.F.S.I. et les unités
de soins.
La formation continue
Le deuxième axe repéré concerne le développement
de la formation continue dispensée par l’I.F.S.I. A ce titre,
dans le cadre de la formation des infirmiers, des sessions
de formation à l’intention des tuteurs seront organisées.
Pour ce qui concerne la formation des aides-soignants, des
sessions d’accompagnement des démarches de validation
des acquis de l'expérience (V.A.E.) seront mises en place.
Enfin, une étude sera réalisée, pour évaluer l’intérêt de
mettre en place une formation d’assistant de gérontologie.
La communication
Pour finir, l’I.F.S.I. s’attachera à davantage communiquer
vers l’extérieur, en utilisant les médias, mais aussi en
organisant des journées portes ouvertes, en participant à
divers évènements propres à faire connaître l’institut et en
déployant son site Internet.
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
Coopérations
Filières
Expertise
Connaître
La réforme relative à la formation des aides-soignants, de
son côté, amènera l’I.F.S.I. à renforcer l’individualisation des
suivis pédagogiques, l’attention portée à la collaboration
infirmier/aide-soignant et, pour finir, le partenariat avec le
lycée des métiers “ Les Charmilles ” à CHÂTEAUROUX,
sera renforcé.
Qualité
de formation en soins infirmiers
Attractivité
essentiel. C’est la mission de l’institut
Logistique
du personnel soignant actuel est
S.I.H.
mais aussi renforcer les compétences
Le premier enjeu sera de poursuivre le développement
de la formation initiale des infirmiers et des aides-soignants.
Pour les premiers, l’accent sera mis sur la mise en place
d’un suivi pédagogique individuel, un accompagnement
renforcé durant les périodes de stages, la recherche de
lieux de stages hors de France et l’accompagnement
vers le premier emploi. Dans cette perspective, l’I.F.S.I.
renforcera les compétences de son équipe pédagogique,
notamment par le biais de la formation continue. Une
fonction à part entière de documentation et recherche
d’intérêt professionnel sera créée et les échanges avec le
centre hospitalier et la médiathèque de CHÂTEAUROUX,
le centre départemental de documentation pédagogique
(C.D.D.P.) de l’Indre et le comité d’éducation pour la santé
(C.O.D.E.S.) 36 seront renforcés. Les partenariats avec les
établissements d’accueil de stagiaires, notamment le centre
hospitalier de CHÂTEAUROUX, seront développés afin
d’améliorer le suivi des étudiants, de conforter et formaliser
le rôle des établissements d’accueil dans le cursus de
formation professionnelle. Les échanges avec l’université
d’ORLÉANS-TOURS, dans le cadre du groupement de
coopération sanitaire (G.C.S.) des I.F.S.I., seront renforcés.
Enfin, un rapprochement avec le lycée d’enseignement
technologique “ Blaise Pascal ” permettra de mieux faire
connaître les sessions préparatoires aux épreuves de
sélection de l’I.F.S.I.
Gestion
Former
Form
Fo
rme les professionnels de demain,
La formation initiale
37
Former le personnel paramédical
Former
le personnel
paramédical
EOHH
Lexique
ADEME
ALAVI
ALAVI
ALA
AVI
ANFH
A
ANF
NFH
ANPPA
APCH
ARM
ARS
AVC
BPCO
CAF
CATTP
CDDP
CESU
CME
CNAMTS
CNEH
CHRU
CHSCT
CHT
CHU
CCLIN
CME
CMP
CODES
CPOM
CRUQPC
CSAPA
CTE
DMP
DRHAM
EADSP
EHPAD
EMSP
EMSSP
38
: agence
e de l’environnement
l’
et de la
maîtrise
de l’énergie.
maît
ma
ît
: accompagner la vie dans l’Indre.
: association nationale pour la formation
permanente du personnel hospitalier.
: association nationale de prévention en
alcoologie et en addictologie.
: amicale du personnel du centre
hospitalier
: auxiliaire de régulation médicale.
: agence régionale de santé.
: accident vasculaire cérébral.
: broncho-pneumopathie chronique
obstructive
: capacité d’autofinancement
: centre d’accueil thérapeutique à temps
partiel.
: centre départemental de documentation
pédagogique.
: centre d’enseignement des soins
d’urgence.
: commission médicale d’établissement.
: caisse nationale d’assurance maladie
des travailleurs salariés.
: centre national d’expertise hospitalière
: centre hospitalier régional universitaire.
: comité d’hygiène, de sécurité et des
conditions de travail.
: communauté hospitalière de territoire.
: centre hospitalier universitaire.
: comité de coordination et de lutte
contre les infections nosocomiales.
: commission médicale d’établissement.
: centre médico-psychologique.
: comité d’éducation pour la santé.
: contrat pluriannuel d’objectifs et de
moyens.
: commission des relations avec les
usagers et de la qualité de la prise en
charge.
: centre de soins d’accompagnement et
de prévention en addictologie.
: comité technique d’établissement.
: dossier médical personnel.
: direction des ressources humaines et
des affaires médicales.
: équipe d’appui départemental en soins
palliatifs.
: établissement d’hébergement pour
personnes âgées dépendantes.
: équipe mobile de soins palliatifs.
: équipe mobile de soins spécialisés en
psychiatrie.
Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux
: équipe opérationnelle d’hygiène
hospitalière.
EPP
: évaluation des pratiques
professionnelles.
FEHAP
: fédération des établissements
hospitaliers et d’aide à la personne
privés non lucratifs.
FHF
: fédération hospitalière de France.
FMESPP
: fonds pour la modernisation des
établissements de santé publics et
privés
FRNG
: fonds de roulement net global
GCS
: groupement de coopération sanitaire.
GPMC
: gestion prévisionnelle des métiers et
des compétences.
HAD
: hospitalisation à domicile.
HAS
: haute autorité de santé.
IAS
: infections associées aux soins.
IOA
: infirmier d’orientation et d’accueil.
IFSI
: institut de formation en soins infirmiers.
INSEE
: institut national de la statistique et de
l’étude économique.
IRM
: imagerie par résonance magnétique.
IVG
: interruption volontaire de grossesse
LISP
: lit identifié soins palliatifs.
MAO
: médecin d’accueil et d’orientation.
MCO
: médecine obstétrique chirurgie.
MCS
: médecin correspondant SAMU.
OMS
: organisation mondiale de la santé.
ORL
: oto-rhino-laryngologie.
PACS
: picture archiving and communication
system
PSL
: produit sanguin labile.
PUI
: pharmacie à usage intérieur.
RESPIRE
: réseau santé précarité de l’Indre
rejetant l’exclusion.
RHC-ARLIN : relai des hygiénistes du Centre-antenne
régionale de lutte contre les infections
nosocomiales
ROR
: répertoire opérationnel des ressources.
RTVH
: réseau toxicomanie ville hôpital.
SAMU
: service d’aide médicale urgente.
SDHEI
: service départemental d’hygiène et
épidémiologie de l’Indre.
SDIS
: service départemental d’incendie et de
secours
SFHH
: société française d’hygiène hospitalière
SHCD
: service d’hospitalisation de courte
durée.
SIH
: système d’information hospitalier.
SMPR
: service médico-psychologique régional.
SMUR
: structure mobile d’urgence et de
réanimation.
SPILF
: société de pathologie infectieuse de
langue française
SROS
: schéma régional d’organisation des
soins.
SSR
: soins de suite et de réadaptation.
UCSA
: unité de consultations et de soins
ambulatoires.
UGECAM
: union pour la gestion des
établissements des caisses
d'assurance maladie
UMC
: unité mobile de correspondants SAMU.
UNV
: unité neuro-vasculaire.
USC
: unité de soins continus.
USLD
: unité de soins longue durée.
VAE
: validation des acquis de l’expérience.
Y’ACQUA 36 : aider ceux qui aident - France Alzheimer.
CENTRE HOSPITALIER
DE CHÂTEAUROUX
216, avenue de Verdun - B.P. 585
36019 CHÂTEAUROUX CEDEX
(Tél.) 02 54 29 60 00
http://www.ch-chateauroux.fr/
Paris
Orléans
C.H.R.
Tours
Bourges
C.H.R.U.
C.H.
Châteauroux
Poitiers
C.H.
C.H.R.U.
Limoges
C.H.R.U.
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