PROJET D’ETABLISSEMENT 2012-2016 Sommaire p.24 Promouvoir la qualité des soins, p.4 Remerciements p.5 Préambule les droits et la sécurité des patients p.6 Connaître l’hôpital • Développer la démarche d’amélioration continue des pratiques : le projet qualité/gestion des risques. et son environnement • Une population vieillissante. • Un territoire semi-rural marqué par la place centrale de la ville de CHÂTEAUROUX. • Une pénurie de professionnels. • Un paysage sanitaire fortement réorganisé. • Déployer un projet de soins centré sur le patient. • Promouvoir l’éducation thérapeutique. • Lutter contre les infections nosocomiales et les infections associées aux soins. • Être à l’écoute des patients : le rôle de la commission des relations avec les usagers. • Promouvoir une démarche éthique. • L’offre de soins du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX. p.28 Renforcer l’attractivité p.10 Développer l’expertise de l’hôpital des pôles • Développer la réflexion autour des agents contractuels et/ou des emplois aidés. • Faciliter l’accès à l’imagerie par la mise en place d'un second scanner. • Améliorer la place de l’encadrement dans l’établissement. • Renforcer l’activité de chirurgie ambulatoire. • Déployer et spécialiser les capacités de S.S.R. • Développer la gestion prévisionnelle des métiers et des compétences. • Créer un centre médico-psychologique pivot. • Promouvoir les relations sociales. • Conforter le fonctionnement de la pharmacie. • Renforcer le pôle “ Femme - mère - enfant ”. • Anticiper et améliorer le recrutement. • Améliorer la gestion des risques professionnels et la santé au travail. • Développer les compétences en médecine interne. • Consolider l'activité d'ophtalmologie. p.30 Adapter l’organisation des services logistiques p.16 Faciliter les filières de soins • S'engager en faveur du développement durable. • Améliorer les conditions d’accueil et les délais de prise en charge dans le secteur de l’urgence. • Rationaliser la flotte des véhicules automobiles. • Optimiser la filière de prise en charge des accidents vasculaires cérébraux. • La restauration. • Concrétiser la filière gériatrique. • Mutualiser les services techniques. • La blanchisserie. • Promouvoir l'accès aux soins palliatifs. • Structurer la prise en charge des patients en addictologie. • Réorganiser l'activité de soins aux détenus. p.20 Améliorer les coopérations sur le p.32 Déployer un système d’information accessible et partagé p.34 Piloter la gestion financière de l’établissement territoire • Mettre en place la communauté hospitalière de territoire. p.37 Former le personnel paramédical • Constituer un pôle départemental des services d’urgence. • Renforcer les consultations avancées de spécialités. p.38 Lexique Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux 3 Docteur Michel HIRA, président de la commission médicale d'établissement “ Le projet médical, présenté dans les pages qui suivent, est l’aboutissement d’un travail collectif qui a associé les équipes médicales et paramédicales de l'établissement. Qu'elles en soient remerciées sincèrement. ” 4 Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux Préambule Le projet d’établissement est la clef de voûte de l’hôpital : il déploie et articule sa stratégie pour ajuster l’offre de soins aux besoins de la population du département de l’Indre, dans un environnement contraint. Lionel DESMOTS, directeur. La loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009, portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, a récemment modifié le cadre légal de cet outil de planification, en instituant une nouvelle forme de régulation de l’offre de soins sur les territoires. Ainsi, ce projet d’établissement 2012-2016 a été approuvé par le conseil de surveillance de l’hôpital de CHATEAUROUX, et non plus par l’agence régionale de santé (A.R.S.). Pour autant, sa cohérence avec la politique régionale de l’offre de soins demeure essentielle. A ce titre, le projet d’établissement s’est attaché à respecter d’une part les objectifs fixés par les contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (C.P.O.M.), signés entre l’hôpital et l’A.R.S. et d’autre part, les grandes orientations du schéma régional d’organisation des soins (S.R.O.S.) 20122016, dans son volet hospitalier. Au total, tandis que le précédent projet d’établissement de l’hôpital de CHATEAUROUX 2005-2009, prorogé par voie d’avenant jusqu’en 2011, avait été institué sous un régime de tutelle, le présent projet inaugure un nouveau mode de relation avec l’A.R.S. plus fondé sur le mode contractuel. Une démographie médicale déficitaire. Ce projet d’établissement est élaboré dans un contexte particulièrement difficile. D’une part, les orientations nationales imposent aux hôpitaux la poursuite d’importants efforts de rationalisation budgétaire. D’autre part, la grave pénurie de professionnels soignants, dans le département de l’Indre, constitue un réel obstacle au développement de certains projets médicaux. Le projet d’établissement 2012-2016 s’appuie tout entier sur ce trépied stratégique, pour le décliner ensuite dans chaque domaine d’activité du centre hospitalier. La mise en place, courant 20092012, d’une direction commune entre les centres hospitaliers de BUZANÇAIS, de CHÂTILLON-SUR-INDRE, du BLANC et de CHATEAUROUX contribuera au déploiement de cette stratégie. En 2012, la constitution d’une communauté hospitalière de territoire entre ces mêmes établissements a consolidé la démarche en cours. Par ailleurs, la volonté concertée d’améliorer l’articulation avec le secteur médico-social s’est traduite par l’élargissement de la direction commune à trois établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes : les EHPAD d’ARGENTON-SUR-CREUSE, de CLIONSUR-INDRE et de MÉZIÈRES-EN-BRENNE. La mobilisation des professionnels et des représentants des usagers. Au sein même de l’hôpital, l’écriture du projet d’établissement a mobilisé les professionnels : chaque service, puis chaque pôle a rédigé son propre projet. Par ailleurs, les représentants des patients, au sein de la commission des relations avec les usagers, ont été consultés. Ce travail préparatoire collectif a sensibilisé les équipes et les représentants des patients aux enjeux de l’offre de soins sur le territoire : les changements à venir sont ainsi anticipés. L’aboutissement de ce travail est dans les pages qui suivent. Vous y trouverez naturellement le projet médical, mais aussi différents volets qui participent à la qualité des soins : les soins infirmiers, la qualité et la gestion des risques, le projet social, le système d’information, le projet logistique, les aspects financiers et, naturellement, les coopérations sur le territoire. Une coopération renforcée sur le territoire. Dans ce contexte, le projet d’établissement retient trois axes stratégiques majeurs qui mobiliseront les compétences des professionnels du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX dans les cinq années qui viennent : le renforcement de l’expertise des pôles, le développement des filières de soins et le déploiement des coopérations territoriales. Pour les cinq années à venir (2012-2016), ce projet d’établissement établit la politique générale de l’hôpital, au service de tous les habitants de l’Indre. Je souhaite que sa mise en œuvre contribue à la sûreté et à la performance des soins pour tous. Bonne lecture. Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux 5 Connaître l’hôpital et son environnement Une population vieillissante La première caractéristique de l’Indre tient à la moyenne d’âge de ses habitants, bien plus élevée que la moyenne nationale. Aujourd’hui, 29,70 % de la population du département est âgée de plus de 60 ans, contre 22,60 % dans l’hexagone. En 2040, ce chiffre s’élèvera à 39,80 %. En valeur absolue, cela signifie que les établissements de santé de l’Indre couvrent aujourd’hui les besoins de près de 69 000 personnes âgées de plus de 60 ans. A l’horizon 2040, cette tranche d’âge représentera, selon les projections de l’I.N.S.E.E., pratiquement 95 000 personnes. √ Dans Dans les l années à venir, la poursuite du mouvement de vieillissement de la population renforcera la demande de soins. L’espérance de vie en bonne santé augmente. Cependant, la consommation de soins demeure une fonction croissante de l’âge. √ Le département, semi-rural, est caractérisé par la place centrale du bassin de vie de CHÂTEAUROUX. L’A.R.S. recense ainsi trois principales pathologies chez les personnes âgées : les maladies cardiovasculaires (insuffisance cardiaque, hypertension), les tumeurs et les maladies neuro-dégénératives (dont les démences et notamment la maladie d’Alzheimer) . √ Les médecins généralistes et spécialistes sont peu nombreux et relativement âgés : le renouvellement de l’offre de santé sur le territoire est fragilisé. Le projet d’établissement 2012-2016 prend en compte cette évolution démographique et les conséquences qu’elle emporte, en termes de besoins sanitaires à couvrir. √ Depuis les années 2000, le territoire de santé a été considérablement réorganisé. La communauté hospitalière de territoire, créée en 2011, constitue l’instance la plus aboutie, en faveur d’une offre sanitaire concertée, dans le département. Part des populations âgées de moins de 15 ans à l’échelle des bassins de vie Eure-et -Loir √ L’activité, les effectifs et le budget du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX ont considérablement augmenté depuis l’élaboration du précédent projet d’établissement. Part des populations âgées de plus de 60 ans à l’échelle des bassins de vie Eure-et -Loir Loiret Loiret Loir-et -Cher Indre-et -Loir Loir-et -Cher Cher Indre Part des moins de 15 ans Inférieure à la moyenne (51) Indre-et -Loir Cher Indre Part des plus de 60 ans Inférieure à la moyenne (58) Moyenne (21) Moyenne (17) Supérieure à la moyenne (54) Supérieure à la moyenne (51) source : CNOM, INSEE • auteur : CNOM, G. Le Breton-Lerouvillois, 2011 6 Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux Connaître l’hôpital et son environnement Un territoire semi-rural marqué par la place centrale de la ville de CHÂTEAUROUX Répartition de la population à l’échelle des bassins de vie en région Centre. source : CNOM, INSEE auteur : CNOM, G. Le Breton-Lerouvillois, 2011 Loiret Loir-et -Cher Indre-et -Loir Bassin de vie rural (108) Cher Expertise Indre Une pénurie de professionnels Outre l’âge élevé des habitants du département et la place prédominante de la ville préfecture de CHÂTEAUROUX, le département se singularise par sa faible démographie médicale. Densité des médecins spécialistes en activité régulière 109,9 97,2 Eure-et -Loir Eure-et -Loir 111,2 117,5 Loiret Loiret 100 193,9 Indre-et -Loir Cher Loir-et -Cher Indre-et -Loir Cher 104,5 94,6 Indre Indre 110,7 74,9 Moyenne Centre : 119 GEN / 100 000hbs Moyenne Centre : 123 SPE / 100 000hbs Moyene France : 147GEN / 100 000hbs Moyene France : 137 SPE / 100 000hbs Gestion Loir-et -Cher S.I.H. 121,1 143,4 Logistique Densité des médecins généralistes en activité régulière Attractivité La densité des médecins généralistes et spécialistes est largement inférieure à la moyenne nationale. Et la question du renouvellement de l’offre de soins sera particulièrement aiguë dans les années qui viennent, la moyenne d’âge des médecins étant supérieure à la moyenne nationale. Coopérations Filières Bassin de vie urbain (18) Qualité 50,40 % des habitants de l’Indre vivent dans la zone d’emploi de CHÂTEAUROUX, qui, elle-même, représente 40,20 % des emplois du département. Le territoire de santé est donc largement caractérisé par la place centrale du bassin de vie de CHÂTEAUROUX. Eure-et -Loir I.F.S.I. Le second élément à prendre en considération tient aux caractéristiques du territoire lui-même. En s’appuyant sur la notion de bassin de vie, définie par l’institut national de la statistique et de l’étude économique (I.N.S.E.E.), on mesure la place centrale de la ville de CHÂTEAUROUX dans le département. source : CNOM, INSEE • auteur : CNOM, G. Le Breton-Lerouvillois, 2011 Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux 7 Un paysage sanitaire fortement réorganisé Depuis une dizaine d’années, le territoire de santé a connu une importante réorganisation. Situation en 1997 Dans les années 2000-2005, le centre hospitalier d’ISSOUDUN a fermé ses activités de chirurgie et de gynécologie-obstétrique ; les cliniques Valençay Condorcet et Montaigne, à CHÂTEAUROUX, ont également cessé leurs activités au cours de ces années. Une autre évolution est intervenue sur la période 2005-2011 avec la fermeture de la clinique chirurgicale de LA CHÂTRE et l’arrêt des activités d’obstétrique, de réanimation et CH Châtillon-sur-Indre Levroux d’imagerie médicale de la clinique Saint-François à CH Issoudun Buzançais CH CHÂTEAUROUX. Le rattachement de l’ancien centre psychothérapique de Gireugne au centre hospitalier de CH Buzançais CH Buzançais CHÂTEAUROUX, en 2010, a également constitué une CH Châteauroux étape importante de la reconfiguration du paysage sanitaire. Désormais, le pôle de psychiatrie adulte Clinique St François constitue une discipline à part entière du centre Clinique Montaigne hospitalier. Centre psychothérapique Ainsi, la situation actuelle est très différente de de Gireugne CH Le Blanc Clinique Condorcet Clinique celle qui existait lors de l’élaboration du précédent du Haut Cluzeau Centre gériatrique CH La Châtre projet d’établissement (2005-2009, prorogé "Grands-Chênes" Clinique du Boischaut jusqu'en 2011). Clinique du Manoir Aujourd’hui, l’offre de soins départementale en médecine, chirurgie, obstétrique (M.C.O.) est répartie entre trois hôpitaux publics (CHÂTEAUROUX, ISSOUDUN et LE BLANC) et la clinique Saint François de CHÂTEAUROUX. Le mouvement se poursuit, car la demande formulée par l’A.R.S. du Centre au centre hospitalier de CHÂTEAUROUX relative à la réorganisation et à une direction commune avec l’hôpital du BLANC emportera des conséquences sur le projet médical de ce dernier et amènera donc le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX et les autres acteurs de santé du département à adapter leur offre de soins. Médecine Chirurgie S.S.R. Obstétrique Psychiatrie Situation en 2011 Valençay CH Châtillon-sur-Indre Levroux CH Issoudun Buzançais CH Une direction commune inter-établissements. Entre 2009 et 2012, la mise en œuvre d’une direction commune avec les centres hospitaliers de CHÂTILLON-SUR-INDRE, de BUZANCAIS et, plus récemment, du BLANC, et avec les E.H.P.A.D. d’ARGENTON-SUR-CREUSE, de CLION-SURINDRE et de MÉZIÈRES-EN-BRENNE, a permis d’initier un mode de coopération plus intégré. L’articulation des prises en charge des patients est ainsi facilitée. CH CH Buzançais Buzançais CH Châteauroux Clinique St François CH CHLe LeBlanc Blanc Clinique du Haut Cluzeau CH La Châtre Clinique du Manoir La communauté hospitalière de territoire. Créée en 2012, la communauté hospitalière de territoire (C.H.T.) comprend les mêmes établissements que ceux de la direction commune. Cet engagement constitue un degré de plus dans la construction d’une offre de soins concertée dans le département. L’élaboration prochaine de son projet médical lui donnera corps. 8 Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux Médecine Chirurgie Obstétrique S.S.R. Psychiatrie Le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX dispose d’une capacité de 755 lits et places d’hospitalisation entièrement consacrés à l’activité clinique : √ 471 lits et places en médecine, chirurgie, obstétrique. √ 156 lits et places en psychiatrie adulte. √ 67 lits et places en psychiatrie infanto-juvénile. Une organisation en 12 pôles. Conformément aux nouvelles modalités d’organisation hospitalières, douze pôles ont été identifiés ; huit concernent les activités d'hospitalisation, trois sont relatifs à des activités de support aux soins et un dernier à l'administration et la logistique : anesthésie • réanimation √ 61 lits en soins de suite. Expertise cardiologie • maladies respiratoires médecine interne • oncologie médicale Une activité de soins aux détenus. chirurgie Filières Deux unités de consultations et de soins ambulatoires (U.C.S.A.) et un service médico-psychologique régional (S.M.P.R.), au sein du centre pénitentiaire de CHÂTEAUROUX et de la maison centrale de SAINT-MAUR, dispensent les soins aux détenus. femme-mère-enfant Coopérations médecine d’urgence Depuis l’élaboration du précédent projet d’établissement, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX a vu sa place d’hôpital de référence du département confortée : son activité, ses effectifs et son budget ont progressé de façon importante. psychiatrie Attractivité Entre 2003 et 2010 : √ la capacité en lits et places est passée de 417 à 755. √ le nombre de séjours Capacité en lits et places en 2003 et 2010 médicaux, séances in755 cluses, a progressé de 29,40 %. √ le nombre de séjours chirurgicaux a progressé de 52,50 %. 417 √ le nombre de séjours 2003 2010 obstétricaux a progressé de 11,70 %. Qualité neurologie • gériatrie hospitalisation à domicile Une activité, des effectifs et un budget croissants. Connaître l’hôpital et son environnement L’offre de soins du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX soins de suite polyvalents 800 activités transversales* Logistique 700 600 imagerie médicale 500 administration et logistique Gestion Ges es En 2006, la gestion de 50 lits de soins de suite, préalablement assurée par le centre “ Les Grands-Chênes ”, est revenue au centre hospitalier de CHÂTEAUROUX. 11 lits supplémentaires ont été ouverts en 2009, portant la capacité du service à 61 lits. pharmacie • stérilisation centrale vigilances *service de l'information médicale, service départemental d'hygiène et d'épidémiologie de l'Indre, équipe mobile de soins palliatifs, équipe d'appui départementale au soins palliatifs, consultations pluridisciplinaires de la douleur, unité risque et qualité, aumônerie. Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux 9 I.F.S.I. En 2010, les autorisations d’activité de psychiatrie, préalablement détenues par l'U.G.E.C.A.M. du Centre, ont été intégrées à l’activité du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX. S.I.H. 400 Développer l’expertise des pôles Faciliter l’accès à l’imagerie par la mise en place d'un second scanner Le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX exploite aujourd’hui un scanner unique qui est saturé : plus de 15 000 examens par année sont réalisés, alors que la moyenne, pour un appareil, est d’environ 7 500 examens. Le d développement éve de l’expertise des pôles est une responsabilité du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX pour continuer d’offrir un service de santé sûr et performant dans le département. Sept objectifs prioritaires sont identifiés : √ Développer la chirurgie ambulatoire. √ Installer le service de soins de suite et de réadaptation dans un bâtiment neuf, avec de nouveaux équipements et des professionnels spécialisés. √ Ouvrir un centre médicopsychologique pivot, pour améliorer les conditions de prise en charge extra-hospitalières. Cette situation provoque l’allongement des délais de prise de rendez-vous avec pour conséquence la fuite de certains patients vers d’autres structures régionales ou extra-régionales proposant des délais plus raisonnables. D’ores et déjà, après avoir sollicité l’A.R.S. en 2010, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX a obtenu l’autorisation d’installer un second scanner. Le projet d’établissement 2012-2016 vise donc l’installation et la mise en fonctionnement de ce second scanner. Il sera installé au sous-sol du pavillon 5 (plus grande facilité d’installation), dans le secteur des urgences, et constituera une antenne du service de l’imagerie médicale. L’utilisation de ce second scanner permettra une réduction significative des délais de rendez-vous, tout à la fois pour les consultants externes et pour les patients hospitalisés. Également, ce second appareil facilitera la prise en charge des patients accueillis aux urgences. √ Mettre en service un second scanner pour diminuer les délais de rendez-vous et améliorer la prise en charge des urgences. √ Renforcer la sécurité du circuit des médicaments et des dispositifs médicaux. √ Développer la rhumatologie, la diabétologie et l’hématologie, au sein du service de médecine interne. √ Optimiser le fonctionnement du pôle “ femme-mère-enfant ”, pour l'adapter aux besoins des enfants et des professionnels de santé, sur le territoire. 10 6 Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux Connaître Renforcer l’activité de chirurgie ambulatoire Développer l’expertise des pôles La chirurgie ambulatoire offre aux patients la possibilité de bénéficier d’une intervention chirurgicale et de regagner leur domicile le jour même. Il existe différentes listes d'actes concernés par ce mode de prise en charge, notamment celle établie par la C.N.A.M.T.S. (les 17 “ gestes marqueurs ”). Cependant, on considère aujourd’hui que 90 % des patients français sont potentiellement éligibles à cette modalité de prise en charge. L’essentiel ne tient pas à la nature de l’acte chirurgical, mais plutôt à la capacité du patient à assumer son retour à domicile. A ce titre, l’analyse du bénéfice/risque, réalisée par le médecin, est essentielle. La coordination entre la structure hospitalière et la communauté médicale et soignante extérieure sera par ailleurs essentielle pour assurer une prise en charge fluide et sécurisée. Le développement de la chirurgie ambulatoire au centre hospitalier : quels actes sont principalement concernés ? Projet d’établissement 2012-2016 • Centre en ntr tre e Hospitalier de e Châteauroux Châ Gestion S.I.H. √ les coloscopies (service hépato-gastro-entérologie) √ les cures de hernie (service de chirurgie générale digestivecoeliochirurgie) √ les accès de dialyse, avec la pose de cathéters de dialyse (service de chirurgie vasculaire) √ les otoplasties et les interventions rhinosinusiennes sans risque hémorragique important (service d’oto-rhino-laryngologie (O.R.L.), chirurgie cervico-faciale et chirurgie dentaire) √ les varices I.F.S.I. Pour l’hôpital, le développement de la chirurgie ambulatoire repose sur trois outils principaux : une organisation rigoureuse, une technique anesthésique maîtrisée et enfin l’attention portée à “ l’éducation ” et l'information du patient. Logistique Un redéploiement de l’activité de chirurgie. D’une part, ce redéploiement de l’activité chirurgicale consolidera l’attractivité du centre hospitalier en matière d’offre chirurgicale et fera reculer le taux de fuite hors département (44,40 % - dont plus de la moitié concerne l’orthopédie et l’ophtalmologie). D’autre part, il favorisera un rééquilibrage de l’activité vers la prise en charge des pathologies chroniques et, notamment, celles liées au vieillissement de la population. Coopérations Pour le patient, l’enjeu est double. D’une part, le respect des horaires, une hospitalisation écourtée et une moindre exposition aux infections nosocomiales créent les conditions d’une prise en charge optimisée. D’autre part, la chirurgie ambulatoire lui permet d’être davantage acteur de son parcours de soins et notamment de la prise en charge de sa douleur. Qualité Dans l’Indre, le taux de chirurgie ambulatoire est légèrement supérieur au niveau national : 36,40 %, contre 36,20 % pour la France entière. Il s’établit à 35,90 % pour la région Centre. Dans la perspective de poursuivre ce mouvement de mutation, le projet d’établissement 2012-2016 inscrit dans ses priorités le renforcement de l’activité de chirurgie ambulatoire. Un bénéfice pour le patient. Attractivité Ainsi, conformément aux priorités nationales de santé publique, en région Centre, le S.R.O.S. 2012-2016 préconise le développement d’unités de chirurgie ambulatoire disposant d’une organisation spécifique, le renforcement de la formation initiale et continue correspondant à cette pratique, la mise en place de procédures permettant de garantir une continuité et une permanence des soins au sortir de l’hospitalisation et, enfin, la mise en place d’indicateurs de qualité. Filières La chirurgie ambulatoire va progressivement devenir la norme, tandis que la chirurgie avec hospitalisation complète devra trouver une justification plus spécifique. 7 11 Déployer et spécialiser les capacités du service de soins de suite et de rééducation Les services de soins de suite et de rééducation ont pour mission de prévenir ou réduire les conséquences fonctionnelles des déficiences et des limitations de capacité des patients, et de promouvoir leur réadaptation et leur réinsertion. Elles associent, le cas échéant, des actes à visée diagnostique ou thérapeutique. Les services de S.S.R. accueillent essentiellement des personnes âgées. L’enjeu est de fluidifier le parcours des patients : le passage en médecine-chirurgie-obstétrique (M.C.O.) correspond à la phase aiguë de la pathologie ; dès que celle-ci est passée, le patient doit pouvoir être orienté vers un environnement plus adapté, tel qu’un service de S.S.R. par exemple. Il s’agit donc d’optimiser la rotation des lits, tout en assurant une qualité et une sécurité des soins adaptées, en aval. L’atlas de la fédération hospitalière de France (F.H.F.) 2010 a mis l’accent sur le retard du pays en termes de capacité de soins de suite et de rééducation. Dans l’Indre, le taux de fuite hors département reste élevé, malgré une augmentation significative du niveau d’équipement depuis quelques années (la capacité d’accueil actuelle est de 401 lits et places installés). Pour les années à venir, le S.R.O.S. 2012-2016 de la région Centre préconise une pérennisation de l’offre sanitaire existante, tout en encourageant le regroupement des établissements de petite capacité, sans nuire au maillage territorial. Une attention particulière sera portée à l’articulation avec l’amont et l’aval des soins de suite et de rééducation, pour créer les conditions d’un parcours de soins optimal. Enfin, l’hospitalisation de jour sera facilitée. Dans le département de l’Indre, doublement caractérisé par le vieillissement de sa population et la pénurie de personnel médical, la recherche d’une meilleure adéquation entre l’offre de soins en S.S.R. et le besoin des habitants devra d’abord passer par la coordination des acteurs pour rendre cohérente une filière gériatrique à l’échelle départementale. Maquette du futur centre de soins de suite et de rééducation. Renforcer la concertation établissements de santé. avec les autres C’est le premier objectif que retient le projet d’établissement 2012-2016. A ce titre, le cadre de la convention de direction commune, d’une part, le cadre de la communauté hospitalière de territoire, d’autre part, constituent des points d’appui importants pour construire une véritable filière gériatrique et participer à une gestion concertée des lits de S.S.R. dans le département. Construire une nouvelle structure de S.S.R. Aujourd’hui, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX gère 61 lits de S.S.R., sur le site du centre gériatrique “ Les Grands-Chênes ”. En 2010, le renouvellement de son autorisation d’activité a inclus la création de dix places d’hospitalisation de jour. Les locaux actuels deviennent ainsi inadaptés et le centre des “ Grands-Chênes ” a fait connaître son intention de récupérer les locaux actuellement dédiés aux soins de suite. En conséquence, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX envisage la construction d’une nouvelle 12 structure d’accueil en soins de suite et de réadaptation. Le projet d’établissement 2012-2016 retient donc comme priorité absolue l’ouverture de cette structure, à l’horizon fin 2014, début 2015. Le lieu d’implantation retenu est la zone d’aménagement des “ Chevaliers ”, à deux kilomètres du site principal de l’hôpital. Le coût prévisionnel s’élève à près de 16 millions d’euros (construction et équipement). De nouveaux équipements et un personnel spécialisé. Cette nouvelle structure comprendra 60 lits de S.S.R. polyvalents et 10 places d’hospitalisation de jour. Pour ces dernières, les spécifications suivantes seront demandées à l’A.R.S. : “ prise en charge spécialisée des affections cardiovasculaires ” et “ prise en charge spécialisée des affections respiratoires ”. Des équipements spécifiques seront donc installés pour assurer une rééducation performante des personnes : balnéothérapie, oxymètres de pouls, tapis de marche, vélos, plate-forme de rééducation … Enfin, les effectifs seront renforcés pour coordonner et animer les activités de la balnéothérapie et de l’hospitalisation. Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux Actuellement, le dispositif de soins ambulatoires en psychiatrie adulte est composé de : 4 centres médico-psychologiques (C.M.P.) / centres d’accueil thérapeutique à temps partiel (C.A.T.T.P.) localisés à ARGENTON-SUR-CREUSE, BUZANÇAIS, LE BLANC et CHÂTEAUROUX. 2 équipes de liaison, localisées aux urgences des centres hospitaliers de CHÂTEAUROUX et du BLANC. 1 équipe mobile de soins spécialisés en psychiatrie : le réseau RESPIRE (réseau santé précarité de l’Indre rejetant l’exclusion) localisé au centre hospitalier de CHÂTEAUROUX. 1 centre de thérapie familiale (institut du couple et de la famille) localisé à CHÂTEAUROUX. Le projet d’établissement 2012-2016 se fixe donc pour objectif de construire un large C.M.P. pivot, conforme aux termes de l’arrêté du 14 mars 1986. Il sera installé dans de nouveaux locaux, afin de regrouper, outre l’activité du C.M.P. pivot, le C.A.T.T.P. de CHÂTEAUROUX, l’E.M.S.S.P., le centre de thérapie familiale, le C.M.P. post-pénal et le réseau RESPIRE. Sa mission sera d’être le pivot de l’organisation départementale des soins, le lieu de convergence et le point de départ des projets de prise en charge extrahospitalières. Un plateau technique regroupé améliorera l’accompagnement coordonné des usagers et permettra au C.M.P. de jouer pleinement son rôle d’alternative efficace à l’hospitalisation. Connaître Les antennes des C.M.P., à ARGENTON-SUR-CREUSE, BUZANÇAIS et au BLANC, en lien avec le C.M.P. de CHÂTEAUROUX, continueront naturellement à assumer une fonction de prise en charge de proximité auprès des patients. Coopérations Filières On notera que le C.M.P. post-pénal, antenne du service médico-psychologique régional (S.M.P.R.), est également hébergé au C.M.P. de CHÂTEAUROUX. Au total, l’activité du C.M.P. de CHÂTEAUROUX représente plus de la moitié des actes de psychiatrie ambulatoire dans le département. Et aujourd’hui, on regrette des délais de prise en charge trop longs et un accueil d’urgence ou de post-urgence insuffisant, qui oblige à recourir aux soins hospitaliers. L’inadaptation des locaux contribue largement à cette saturation des capacités d’accueil du C.M.P. Développer l’expertise des pôles Créer un centre médico-psychologique pivot Maquette du futur centre médico-psychologique pivot. Le pôle assure également une fonction de vigilance dans quatre directions : l’hémovigilance1, la pharmacovigilance2, la matériovigilance3 et, enfin, la réactovogilance4. La sécurisation du circuit des médicaments et des dispositifs médicaux. Elle sera assurée par le renforcement de son informatisation, le développement de la dispensation nominative individuelle, la participation d’un pharmacien à tous les projets d’éducation thérapeutique menés par l’établissement, le développement d’outils d’information relatifs au bon usage des dispositifs médicaux et, enfin, l’amélioration des démarches “ qualité ”. Enfin, dans le cadre des quatre grands champs de vigilance dont le pôle “ Pharmacie ” a la responsabilité, la mise en place d’outils d’amélioration de la performance est programmée : cartographie des risques, formation du personnel soignant, évaluation des déclarations faites par le personnel soignant, travail sur les évaluations des pratiques professionnelles (E.P.P.) et, enfin, acquisition de matériel et informatisation. 1- Surveillance, évaluation et prévention des incidents et des effets indésirables survenant chez les donneurs ou les receveurs de produits sanguins labiles relatifs au sang. 2- Surveillance des médicaments et prévention du risque d’effet indésirable résultant de leur utilisation. 3- Surveillance et prévention des incidents et risques d’incidents graves mettant en cause des dispositifs médicaux. 4- Surveillance des incidents et risques d’incidents résultant de l’utilisation d’un dispositif médical de diagnostic in vitro. Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux 13 Attractivité Logistique La seconde unité fonctionnelle – l’unité de stérilisation centrale - développe deux axes de progrès, d’une part l’informatisation de ladite unité, d’autre part le renforcement des démarches qualité. La prise en charge de la soustraitance de l’instrumentation chirurgicale et de consultation du centre hospitalier du BLANC peut être envisagée. S.I.H. L’unité de stérilisation centrale assure la soustraitance de l’instrumentation des consultations du centre hospitalier d’ISSOUDUN, du centre hospitalier de CHÂTILLON-SUR-INDRE et des unités de consultations et de soins ambulatoires (U.C.S.A.). Elle sera encore renforcée par l’amélioration des outils d’analyse et la recherche d’une politique d’achat optimisée. Par ailleurs, des investissements et aménagements permettront d’optimiser les locaux et équipements existants. Enfin, pour accompagner le développement des activités de la pharmacie à usage intérieur, des acquisitions spécifiques pourront être envisagées. Gestion La P.U.I. est habilitée à dispenser des médicaments qui ne sont pas disponibles dans les pharmacies en ville, à des patients non hospitalisés, dits “ ambulatoires ”. La maîtrise des dépenses médicales. I.F.S.I. Le pôle “ Pharmacie ” du centre hospitalier se compose de deux unités fonctionnelles : la pharmacie à usage intérieur (P.U.I.) et l’unité de stérilisation centrale. Qualité Conforter le fonctionnement de la pharmacie Renforcer le pôle “ femme-mère-enfant ” Le pôle “ femme-mère-enfant ” du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX comprend trois services : gynécologieobstétrique, pédiatrie-néonatologie et, enfin, centre de planification et d'éducation familiale - centre d’I.V.G. Depuis plusieurs années, une augmentation sensible du volume d’activité caractérise aussi bien le secteur de l’hospitalisation que celui des consultations externes. Pour les cinq années à venir, le schéma régional d’orientation et de soins 2012-2016 met en exergue deux priorités majeures. Premièrement, il s’agit de conserver au sein des territoires une offre de soins compatible avec les contraintes liées à l’accès, à la qualité et à la sécurité des soins. D’autre part, l’accent sera mis sur la recherche et la mise en œuvre de toutes les modalités de coopérations susceptibles d’optimiser les conditions de prise en charge. Le projet d’établissement prend appui sur ces préconisations, mais aussi sur les propres conclusions d’un rapport d’audit mené par l’agence régionale de santé au sein du pôle “ femmemère-enfant ” du centre hospitalier, en 2010. Des mesures organisationnelles. Tout d’abord, l’accueil pédiatrique d’urgence au sein du service des urgences sera renforcé, afin d’uniformiser et de spécialiser les modalités de prise en charge des urgences pédiatriques dans l’établissement et de garantir l’accès à un avis pédiatrique. D’autre part, pour mieux répondre aux besoins de santé des enfants du territoire, des consultations externes de pédiatrie supplémentaires seront développées par les pédiatres seniors sur des plages horaires fixes et dédiées. Par ailleurs, pour mieux adapter l’offre de soins aux besoins de la population, les moyens jusqu'alors affectés à l’hôpital de jour du service de pédiatrie-néonatologie seront redéployés vers d’autres unités fonctionnelles de la pédiatrie. Enfin, le système d’organisation médicale, qui comprend les astreintes, sera également revu pour davantage tenir compte de l’activité. Des mesures stratégiques. Le projet médical du service de pédiatrie-néonatologie sera revu, sur le fondement de la file active du service (ensemble des patients vus au moins une fois dans l’année écoulée). Dans cette perspective, des indicateurs d’activité et de 14 file active seront mis en place, avec un suivi semestriel. Ils faciliteront le travail de réflexion des médecins pour optimiser l’organisation actuelle. Afin d’unifier les pratiques et de formaliser le recours à un pédiatre dans un autre service, lorsqu’un enfant est pris en charge ailleurs qu’en pédiatrie, un protocole relatif aux avis pédiatriques sera élaboré avec l’ensemble des services (en particulier avec la chirurgie). Enfin, le personnel du service de pédiatrie-néonatologie participera à des formations organisées par le réseau régional de périnatalité. Cette implication consolidera les démarches de progrès engagées. Il s'agit d’une part d'optimiser le fonctionnement du service et la prise en charge des enfants et d’autre part de mettre en place les indicateurs nécessaires. Des mesures d’amélioration des performances. Enfin, pour assurer la meilleure qualité des soins, un outil global de pilotage de la performance sera mis en place, qui s’appuiera sur des éléments statistiques et les transformera en indicateurs de résultats, y compris les indicateurs fonciers. Spécialiser la prise en charge des adolescents. Depuis un peu moins d’une génération, on observe que la santé des adolescents tend à se dégrader avec une augmentation des problèmes physiques et psychosociaux. Plusieurs études récentes montrent qu’un tiers de la population des adolescents souffre de difficultés qui auront à la longue un retentissement sur leur santé et leur capacité d’intégration. Ils présentent souvent des problèmes de nature multiple nécessitant une approche globale et pluridisciplinaire. C’est la raison pour laquelle le centre hospitalier souhaite créer une unité de soins psychologiques et somatiques pour adolescent. La prise en charge conjointement réalisée par le service de pédopsychiatrie et de pédiatrie assurera une prise en charge personnalisée et multidisciplinaire de l’adolescent et de sa famille. Des réunions communes entre les équipes de soins permettront un meilleur partage de l’information et l’élaboration de stratégies thérapeutiques concertées. Cette unité sera située au sein du service de pédiatrie et disposera de locaux et de chambres dédiés. Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux Connaître De son côté, l’augmentation de l’activité d’hématologie, qui est liée au vieillissement de la population, a rendu indispensable le recrutement d’un hématologue à part entière, dédié exclusivement à cette prise en charge. Le service de médecine interne continuera à développer des procédures conjointes avec le centre hospitalier régional universitaire (C.H.R.U.) de TOURS, pour garantir la conformité de la prise en charge en cancérologie des pathologies hématologiques et assurer ainsi une prise en charge de proximité. Par ailleurs, il s’attachera à poursuivre et développer la collaboration avec le service d’oncologie médicale. Enfin, l’hôpital de jour poursuivra son activité pluridisciplinaire en développant l’éducation thérapeutique. Rhumatologie Pour sa part, le développement considérable de l’activité de rhumatologie rend nécessaire le recrutement d’un second praticien hospitalier rhumatologue. En effet, le vieillissement de la population du département provoque une croissance importante de la demande de soins (ostéoporose, maladies inflammatoires, douleurs aiguës…). Ce renforcement de l’unité fonctionnelle de rhumatologie permettra d’abord de réduire les délais d’attente pour une consultation. Ensuite, il facilitera le développement d’une activité de rhumatologie au sein du service de soins de suite et de rééducation. La collaboration avec le pôle des urgences sera également développée. La mise en place de consultations dites “ avancées ”, dans d’autres établissements du département, pourra être envisagée. Dans cette perspective, l’acquisition de matériels médicaux sera nécessaire : osteodensitométrie, échographe ostéoarticulaire et appareillage de traction vertébrale. La formation d’un médecin à l’activité d’échographie osteoarticulaire sera organisée. Enfin, l’activité de biothérapie sera développée et, à ce titre, les rhumatologues libéraux pourront suivre leur propre patient en hôpital de jour. Le centre hospitalier vise à consolider et à structurer son activité d’ophtalmologie en créant une activité dynamique pouvant répondre à la forte demande de la population locale. Au-delà de la mise en place d’une nouvelle organisation visant à assurer la continuité des soins et la gestion des urgences, l’hôpital de CHATEAUROUX envisage de développer une activité de consultation d’ophtalmologie centrée sur la prise en charge des pathologies de l’œil associées au diabète ainsi que celles du segment postérieur relevant d’un traitement médical. Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux 15 I.F.S.I. Consolider l'activité d'ophtalmologie Gestion S.I.H. Au total, il est vraisemblable que l’augmentation globale de l’activité du service de médecine interne nécessite une révision du mode d’organisation actuel, ainsi que l’élaboration d’un projet de réaménagement, voire d’agrandissement du service. Développer l’expertise des pôles Hématologie Filières Tout d’abord, l’unité fonctionnelle de diabétologie continuera à se développer. A ce titre, une salle de consultations dédiée aux pieds diabétiques non vasculaires sera identifiée, à laquelle un infirmier sera attaché. Par ailleurs, le développement de l’éducation thérapeutique permettra d’améliorer la qualité de prise en charge globale des personnes diabétiques. Enfin, la coopération avec le réseau de diabétologie du département devra être renforcée grâce à la présence nécessaire d’un médecin diabétologue. Ainsi, l’augmentation de l’activité de diabétologie nécessite le recrutement rapide d’un second diabétologue, notamment pour mettre en place des consultations dites “ avancées ” dans d’autres établissements du département. En fonction de l’augmentation prévisible de l’activité, la perspective de création d’un service de diabétologie pourrait être envisagée. Coopérations Diabétologie Qualité Le projet d’établissement 2012-2016 souligne la nécessité de renforcer le service dans ces trois directions, pour répondre aux besoins de la population. Attractivité Dans le service de médecine interne, la prise en charge du patient est nécessairement globale. Au centre hospitalier de CHÂTEAUROUX, trois disciplines sont cependant plus particulièrement déployées : la diabétologie, l'hématologie et la rhumatologie. Logistique Développer les compétences en médecine interne Faciliter les filières de soins La recherche de l'excellence à l'intérieur des pôles témoigne de l'engagement des professionnels de l'établissement pour des soins de qualité. L'attention portée à la sécurité et à la fluidité des filières de soins constitue le deuxième volet de la politique d'établissement. Il s'agit d'assurer aux patients la cohérence de leur parcours de soins. Six objectifs prioritaires sont identifiés : √ Améliorer les conditions d’accueil Améliorer les conditions d’accueil et les délais de prise en charge dans le secteur de l’urgence En l’espace de dix ans (de 2001 à 2011), le nombre de passages au service des urgences est passé de 29 000 à 44 000. Cette croissance considérable du volume d’activité a généré de nombreuses difficultés de fonctionnement. D’une part, l’aménagement actuel du service des urgences n’est plus adapté au flux des patients. Les zones d’accueil et d’attente et le nombre de salles d’examens doivent être revus. D’autre part, les disponibilités des services, en aval, pour accueillir les patients premièrement pris en charge aux urgences, sont parfois insuffisantes, notamment en période hivernale. On observe des délais d’attente qui peuvent alors être excessivement longs et susciter le mécontentement légitime des patients et de leurs accompagnants. Le nombre de patients poly-pathologiques très âgés augmente. Cette évolution remarquable de la quantité de l’activité se double d’une autre caractéristique : les patients polypathologiques très âgés représentent une part croissante des patients accueillis aux urgences. Particulièrement vulnérable, cette population nécessite une prise en charge particulière, dans le cadre d’une filière de soins en cours de création. et de prise en charge des urgences. √ Améliorer la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (A.V.C.). √ Constituer une filière gériatrique opérationelle dans le cadre de la communauté hospitalière de territoire (C.H.T.). √ Diffuser la culture des soins palliatifs et rendre plus accessible cette offre de soins. √ Formaliser une filière d’addictologie. √ Améliorer le service de santé aux détenus. Dans ce contexte, le projet d’établissement 2012-2016 prévoit quatre axes de progrès permettant de : Réorganiser l'accueil des urgences. Une zone d'attente avant transfert dans les services sera créée. Elle facilitera la prise en charge des patients et notamment des enfants. Mettre en place un circuit dit “ court-court ”. Il sera organisé sous la forme d’une consultation de médecine générale pour les patients ne nécessitant pas l’accès au plateau technique des urgences. Elargir les plages de présence d’un médecin d’accueil et d’orientation (M.A.O.). Les délais d'attente seront ainsi réduits et les “ urgences vraies ” mieux identifiées. Créer une unité d’accueil individualisé des urgences psychiatriques. 16 Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux Expertise Les A.V.C. concernent majoritairement les personnes Connaître Optimiser la filière de prise en charge des accidents vasculaires cérébraux âgées. En France, ils représentent la première cause de handicap moteur de l’adulte, la deuxième cause de démence, la troisième cause de mortalité et l’une des causes d’hospitalisation en urgence qui mobilisent le plus de ressources. Dans un département caractérisé par le Faciliter les filières de soins vieillissement de sa population, l’optimisation de la prise en charge des A.V.C. constitue donc nécessairement un objectif prioritaire. En région Centre, le S.R.O.S. 2012-2016 met essentiellement l’accent sur la réduction des délais de prise en charge des patients, la poursuite de la structuration de la filière de soins, la formalisation des coopérations entre les différents acteurs ou services de la prise en charge (urgences, imagerie, unité neuro-vasculaire, soins de suite et de réadaptation) et, enfin, le suivi des patients après l’hospitalisation. Dans cette perspective, le projet Coopérations d’établissement retient deux objectifs. Améliorer l’accès à la filière de soins pour optimiser le parcours du patient. Il s'agit de la priorité. Dans ce sens, les délais de et les professionnels de santé à la nécessité de faire appel dédiée aux A.V.C. En conséquence, les patients pour au Centre 15 devant toute situation pouvant évoquer lesquels une thrombolyse est envisagée sont transférés un A.V.C. Des programmes de formation seront mis en en urgence vers l’unité neuro-vasculaire (U.N.V.) la plus place, à l’attention des auxiliaires de régulation médicale proche de leur domicile. A l’avenir, le développement de la (A.R.M.), des infirmiers d’orientation et d’accueil (I.O.A.), télémédecine et du travail en réseau pourrait permettre au des transporteurs sanitaires et des secouristes sapeurs- centre hospitalier de CHÂTEAUROUX de réaliser sur place pompiers pour faciliter le repérage des A.V.C. avant la thrombolyse, sur indication du médecin neuro-vasculaire l’arrivée à l’hôpital ou dès l’arrivée aux urgences. Enfin, la de l’U.N.V. de référence (le C.H.U. de TOURS), et avant structuration de la filière de soins associera nécessairement son transfert vers celle-ci. L’indication de thrombolyse serait les médecins urgentistes, les neurologues, les radiologues prescrite par une consultation à distance du médecin neuro- et les médecins rééducateurs vasculaire de l’U.N.V. Elle serait ensuite réalisée dans les Logistique d’être régulièrement réalisées pour sensibiliser les patients S.I.H. améliorés. Des campagnes d’information continueront Attractivité Qualité prise en charge des A.V.C. devront être significativement meilleurs délais au centre hospitalier de CHÂTEAUROUX, Améliorer les délais d’accès à la thrombolyse. Dans le cadre de la prise en charge des A.V.C., la rapidité avec laquelle une thrombolyse peut être prescrite, puis réalisée, est déterminante pour le patient. Dans cette perspective, l’accès à l’imagerie (notamment l’I.R.M.) devra être facilité. Surtout, à terme, l’enjeu est la Gestion avant que le patient ne soit transféré dans l’U.N.V. dispose uniquement d’une unité de soins continus (U.S.C.) U.N.V. A ce titre, la mise en place d’une astreinte dédiée à la thrombolyse devra être mise en place. Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux 17 I.F.S.I. transformation de l’actuelle U.S.C. dédiée aux A.V.C. en Aujourd’hui, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX Concrétiser une filière gériatrique En effet, parmi les trois axes stratégiques énoncés dans la convention fondatrice, figure la “ prise en charge globale du patient âgé et de son entourage ”. L’année 2012 sera notamment consacrée à la rédaction concertée du projet médical, avec l’assistance du centre national d'expertise hospitalière (C.N.E.H.), qui permettra d’élaborer les objectifs opérationnels de cette orientation. Le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX : un établissement “ support ” d'une filière gériatrique. Dès aujourd’hui, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX, dans le cadre de la direction commune avec les centres hospitaliers de BUZANÇAIS, de CHÂTILLON-SUR -INDRE et du BLANC, offre la totalité des services qui caractérisent un établissement “ support ” d’une filière gériatrique : une structure d’urgence, un court séjour gériatrique, une équipe gériatrique, une unité de consultations et d’hospitalisations gériatriques de jour, un S.S.R. polyvalent avec un fort recrutement gériatrique et une unité de soins longue durée (U.S.L.D.) à CHÂTILLON-SUR-INDRE. La communauté hospitalière de territoire : un cadre de référence pour construire la filière gériatrique. La création d’une communauté hospitalière de territoire, en 2012, entre les centres hospitaliers de BUZANÇAIS, de CHÂTILLON-SUR-INDRE, du BLANC et de CHÂTEAUROUX, ainsi que la prochaine association avec les E.H.P.A.D. d’ARGENTON-SUR-CREUSE, de CLION-SUR-INDRE et de MÉZIÈRES-EN-BRENNE, est également à mettre à l’actif de la filière gériatrique, dans le département. Afin de conforter sa place d’établissement “ support ” de la filière gériatrique dans le département, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX retient d’ores et déjà deux axes majeurs de progrès, pour la période 2012-2016. Fluidifier les parcours de soins et notamment faciliter l'accès aux S.S.R. En ce domaine, l'engagement de l'équipe mobile gériatrique sera renforcé. Développer la télémédecine. Le second enjeu a trait au développement de la télémédecine. Le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX est volontaire pour développer l’informatisation des communications entre les établissements de la filière : elle facilitera et sécurisera les parcours de soins des personnes. Cette démarche sera d’abord réfléchie au sein de la direction commune ; le centre hospitalier s’attachera ensuite à ce qu’elle figure dans le projet médical de la communauté hospitalière de territoire. Sa participation à la mise en place du répertoire opérationnel des ressources (R.O.R.) s’inscrit bien dans cette perspective. Promouvoir l'accès aux soins palliatifs L’équipe mobile de soins palliatifs (E.M.S.P.) et l’équipe d’appui départementale en soins palliatifs (E.A.D.S.P.) sont les deux équipes territoriales du réseau régional de soins palliatifs en région Centre, rattachées au pôle d’activités transversales du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX pour répondre aux besoins des patients, de leurs proches et des soignants du département de l’Indre. diffuser la culture palliative et rendre plus accessible cette offre de soins, qui se caractérise par une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave, évolutive ou terminale, qu’elle soit à domicile, dans une structure médico-sociale ou encore un établissement de santé. L’E.M.S.P. intervient à l’intérieur du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX, dans les différents services qui font appel à elle : il s’agit d’une équipe intra-hospitalière. Pour ce faire, et conformément aux orientations du S.R.O.S., qui demandent d’améliorer la qualité de la prise en charge palliative en supprimant la segmentation intra et extra-hospitalière, le décloisonnement des ressources est nécessaire. Dans les cinq années qui viennent, le centre hospitalier s’attachera à davantage favoriser la coordination des équipes E.M.S.P. et E.A.D.S.P., tout en développant les coopérations déjà existantes avec d’autres structures œuvrant dans le même sens (les réseaux “ Onco-Berry ”, “ Etre-Indre ”, “ La Ligue contre le cancer ”, l’association “ Accompagner la vie dans l'Indre (ALAVI) ”, l’association “ Elisabeth Kübler-Ross France ”, l’association France Alzheimer “ aider ceux qui aident ” - Y’ACQUA 36). L’E.A.D.S.P. intervient sur l’ensemble du territoire de l’Indre (dans les établissements médicaux et médicosociaux, auprès des particuliers à domicile) à l’exception de l’hôpital de CHÂTEAUROUX : il s’agit d’une équipe mixte, intra et extra-hospitalière. Enfin, 20 lits sont identifiés “ soins palliatifs ” (L.I.S.P.) dans l’établissement (au total, 35 L.I.S.P. sont autorisés par l’A.R.S. dans le département). Diffuser la culture palliative. Pour les années qui viennent, l’enjeu majeur est de 18 Favoriser la coordination entre les différents acteurs. Enfin, l’accès aux soins palliatifs pour les patients du pôle de psychiatrie sera facilité. Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux Dans le département de l’Indre, il existe deux établissements pénitentiaires : le centre pénitentiaire de CHÂTEAUROUX et la maison centrale de SAINT-MAUR. Le service de santé des personnes incarcérées est assuré par des dispositifs spécifiques que gère le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX : les unités de consultations et de soins ambulatoires (U.C.S.A.) et le service médico-psychologique régional (S.M.P.R.). Chacun des deux établissements pénitentiaires héberge une U.C.S.A., tandis que le S.M.P.R. est implanté au centre pénitentiaire de CHÂTEAUROUX. Enfin, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX, sur son site principal (avenue de Verdun) dispose de deux chambres sécurisées. La situation actuelle est principalement caractérisée par les difficultés à faire face à l’étendue des besoins sanitaires de cette population. Dans ce contexte, le S.R.O.S. 2012-2016 prévoit le transfert du S.M.P.R., situé à CHÂTEAUROUX, vers la maison d’arrêt d’ORLEANS, à SARAN, dans le courant de l’année 2014. Il préconise également la mise en place de soins ambulatoires de proximité diversifiés (tels les centres d‘accueil thérapeutique à temps partiel : C.A.T.T.P.), notamment à la maison centrale de SAINT-MAUR. La mise aux normes des chambres sécurisées représente un autre point d’attention. Enfin, un dépistage organisé du cancer dans les établissements pénitentiaires devra être mis en place. le centre hospitalier projette de créer un service de médecine pénitentiaire qui regroupera la prise en charge somatique et psychiatrique. U.C.S.A. et S.M.P.R. seront alors réunis en un unique service, pour améliorer les conditions d’une prise en charge concertée entre les différents intervenants (médecin, psychologue, psychiatre…) et augmenter le temps de présence des équipes soignantes. Au centre pénitentiaire de CHÂTEAUROUX, les deux activités partageront les mêmes locaux, tout comme à la maison centrale de SAINT-MAUR. Ce dispositif s’accompagnera de la mise en place et du développement d’un dossier médical commun et communiquant qui contribuera également à l’amélioration de l’offre de soins aux personnes incarcérées. Mise aux normes des chambres sécurisées. Concernant les chambres sécurisées, le centre hospitalier s’est engagé en 2012 dans un programme de travaux qui assurera la conformité des équipements et installations des deux chambres sécurisées, suivant les dernières recommandations du ministère de la justice et de l’A.R.S. du Centre. Dépistage du cancer. Il sera organisé avec une priorité visant le quartier “ centre de détention ” du centre pénitentiaire de CHÂTEAUROUX et la maison centrale de SAINT-MAUR. En partenariat avec les deux établissements concernés, Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux Connaître Expertise Faciliter les filières de soins I.F.S.I. Regroupement des services U.C.S.A. et S.M.P.R. Coopérations Réorganiser l'activité de soins aux détenus Qualité Au regard de la progression de la demande de soins en addictologie repérée notamment dans le S.H.C.D., le projet d’établissement prévoit la formalisation d’une filière addictologique dans le département avec deux axes de développement : tout d’abord, la demande de reconnaissance d’un service d’addictologie de niveau 2 sera recherchée (cahier des charges en cours d’élaboration par l’A.R.S.) ; ensuite, la coordination et la concertation des différents acteurs sur le territoire permettront d’améliorer l’offre sanitaire actuelle. A ce titre, l’identification de filières, la création d'une activité territoriale de postcure, l’écriture de protocoles de prise en charge, la formation du personnel et la coopération avec les associations sont repérées comme des objectifs opérationnels. Attractivité La formalisation d'une filière d'addictologie par la reconnaissance d'un service de niveau 2 et le renforcement de la coordination des acteurs. Logistique d’alcoolisation fœtale et le sevrage du nouveau-né ; tandis que les U.C.S.A. continuent à faire face à des problèmes d’addiction. En externe, le centre hospitalier développe des partenariats essentiellement avec le “ réseau toxicomanie ville hôpital ” (R.T.V.H.), l’association nationale de prévention en alcoologie et en addictologie (A.N.P.A.A.) et son centre de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie (C.S.A.P.A.), ainsi qu'avec le réseau santé précarité de l’Indre rejetant l’exclusion (RESPIRE). S.I.H. La notion de conduite addictive comprend à la fois les addictions aux substances psycho-actives (alcool, tabac, drogues illicites) mais également les addictions comportementales, sans substances psycho-actives (le jeu par exemple). L’addiction se caractérise par l’impossibilité répétée de contrôler un comportement et la poursuite de ce comportement en dépit de la connaissance des conséquences négatives. En région Centre, le S.R.O.S. préconise l’organisation d’une prise en charge coordonnée, sur chaque territoire de proximité. Le développement de la filière régionale d’addictologie sera poursuivi, notamment avec la reconnaissance de cinq structures d’hospitalisation de court séjour dont quatre de niveau 2 et une de niveau 3. Dans le département de l’Indre, les acteurs intervenant dans l’accompagnement et la prise en charge des personnes souffrant d’addictologie sont nombreux. Pour ce qui concerne le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX, deux acteurs majeurs sont repérés en interne : √ le service d’hospitalisation de courte durée (S.H.C.D.) qui a réalisé 1 188 interventions et accueilli 702 patients souffrant de cette pathologie, en 2010 ; √ le pavillon d’addictologie du pôle “ psychiatrie adulte ” (25 lits) qui a réalisé 262 entrées, dont 251 hospitalisations complètes et 11 hospitalisations de journée en 2011. On peut également noter que le pôle “ femme-mèreenfant ” est amené à travailler sur les syndromes Gestion Structurer la prise en charge des patients en addictologie 19 Améliorer les coopérations sur le territoire √ La communauté hospitalière de territoire s’attachera à mettre en œuvre les trois objectifs stratégiques identifiés dans la convention fondatrice : la gestion mutualisée des ressources médicales et paramédicales, le déploiement d'une filière gériatrique et la mise en place d'un système d'information partagé. √ La fédération départementale des services d’urgence renforcera son action en faveur du maillage du territoire et de l’harmonisation des modalités de prise en charge. √ La pratique des consultations spécialisées dîtes “ avancées ” sera renforcée, pour favoriser une offre de soins de proximité. 20 Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux Le manque de professionnels de la santé est particulièrement aigu, dans le département de l’Indre. Mais pour autant, l’égal accès de tous à des soins de qualité demeure un objectif essentiel. Dans ces circonstances, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX considère que la coopération entre les différents opérateurs sur le territoire constitue un outil efficace pour mutualiser les ressources et construire une offre de soins plus homogène. Connaître Mettre en place la communauté hospitalière de territoire Expertise D4 VALENÇAIY CH VALENÇAIY D960 D956 VATAN CH Châtillon-sur-Indre EHPAD Clion-sur-Indre D943 EHPAD Mézières-en-Brenne N151 A20 CH ISSOUDUN ISSOUDUN CH Buzançais L'Indre D925 CH Châteauroux D925 Centre gériatrique "Grands-Chênes" D925 D990 D951 LE BLANC D951 CH Le Blanc Améliorer les coopérations sur le territoire D975 LEVROUX CH LEVROUX Filières REUILLY Pour l’heure, la communauté hospitalière de territoire (C.H.T.) associe les centres hospitaliers de BUZANÇAIS, de CHÂTILLON-SUR-INDRE, du BLANC et de CHÂTEAUROUX; tandis que les E.H.P.A.D. d’ARGENTON-SUR-CREUSE, de CLIONSUR-INDRE et de MÉZIÈRES-ENBRENNE sont membres associés. Trois axes prioritaires ont été identifiés : la gestion mutualisée des ressources médicales et paramédicales, le déploiement D951 d'une filière gériatrique et la mise en place d'un système d'information partagé. D918 D943 D940 La Creuse D927 EHPAD Argenton-sur-Creuse D10 CH LA LA CH CHÂTRE CHÂTRE ÂTRE D943 D40 A20 D990 D940 Attractivité Logistique Un pôle de recrutement commun sera créé, dont l’objectif sera de mettre en place les moyens de possibles mutualisations des professionnels entre les établissements membres. La mise en place d’un système d’information partagé pour bâtir une meilleure circulation de l’information, notamment médicale, entre les professionnels des établissements membres. A ce titre, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX, en qualité d’hôpital de référence, sera tête de réseau du dispositif, qui visera la performance au service des membres de la C.H.T. S.I.H. La gestion des ressources médicales et paramédicales des établissements membres. Qualité Courant 2012, les communautés médicales D917 Lac d'Eguzon D56 de chaque établissement seront consultées et des temps d’échanges professionnels interétablissements seront créés. Cette démarche Etablissements associés Etablissements membres aboutira à l’élaboration du projet médical commun de la C.H.T., fondé sur les trois axes pré-cités. Ce il s’agit d’utiliser cet outil dans le cadre de la filière projet devra être conforme au S.R.O.S., aux projets d’établissement et aux C.P.O.M. de chaque signataire de gériatrique pour que les E.H.P.A.D. partenaires du la C.H.T. Naturellement, l’arrivée éventuelle de nouveaux centre hospitalier aient un accès facilité aux avis membres conduira à un élargissement du périmètre de la spécialisés des médecins. coopération. A ce titre, le déploiement de la télémédecine sera encouragé : Les trois axes stratégiques fondateurs de la C.H.T. √ La gestion mutualisée des ressources médicales et paramédicales √ Le déploiement d’une filière gériatrique √ La mise en place d’un système d’information partagé Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux I.F.S.I. Le vieillissement de la population du département rend nécessaire une réflexion globale des acteurs de la santé sur le territoire. L'enjeu est d'adapter une offre de soins à la fragilité des personnes et à leurs besoins évolutifs dans un contexte de rationalisation des moyens qui rend nécessaire une certaine inventivité collective pour maintenir des solutions de proximité, tout en garantissant la sécurité et la qualité des soins. Gestion Le déploiement d’une filière gériatrique. 21 Constituer un pôle départemental des services d’urgence La fédération départementale des services d’urgence, créée en 2003, réunit les structures d’urgence des hôpitaux du BLANC, de CHÂTEAUROUX et d’ISSOUDUN. Trois objectifs communs ont été identifiés : uniformiser les procédures de prise en charge, faciliter l’accès des patients aux filières de soins organisées en limitant les étapes inutiles et, enfin, organiser des formations communes pour l’ensemble des médecins et soignants exerçant dans les services d’urgence. Par ailleurs, depuis 2008, des médecins urgentistes du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX participent au fonctionnement du service des urgences du centre hospitalier du BLANC et de son antenne S.M.U.R. Alors que la démographie médicale du département continue à se dégrader au plan quantitatif, la population fait de plus en plus appel aux services d'urgence. Dans ces conditions, le maillage du territoire et l’harmonisation des modalités de prise en charge sont considérés comme des axes majeurs. A ce titre, le projet d’établissement retient quatre objectifs, dans le cadre de la fédération départementale des services d’urgence, qui pourrait ainsi devenir un pôle départemental inter-hospitalier du secteur d’urgence. Homogénéiser la présence des services d’urgence sur le territoire. Après la mise en place d'une “ unité mobile de correspondants S.A.M.U. ” (U.M.C.) à LA CHÂTRE, il s'agit de localiser une antenne du S.M.U.R. à ISSOUDUN et, enfin, de consolider le réseau des “ médecins correspondants S.A.M.U. ” (M.C.S.) par le développement de la formation continue des 26 M.C.S. existants. Ces médecins correspondants du S.A.M.U. sont des relais dans la prise en charge de l’urgence vitale : formés à l’urgence, ils ont à leur disposition un équipement minimum, en télécommunications et en matériels de réanimation (notamment un défibrillateur). Organiser des filières de soins. Des protocoles et des formations partagées, dispensées par le centre d'enseignement des soins d’urgences (C.E.S.U.), seront mis en place. Mutualiser les effectifs médicaux. La coopération déjà effective avec le centre hospitalier du BLANC sera étendue, tandis qu'une nouvelle collaboration avec ISSOUDUN pourrait être engagée. Créer un pôle départemental des services d’urgence. ence. Il permettra une mutualisation complète des effectifs tence de médicaux afin d’uniformiser le niveau de compétence l’ensemble des praticiens, d’homogénéiser la charge e de travail et de faciliter la réalisation des plannings et la continuité ité des soins. 22 Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux Connaître Renforcer les consultations avancées de spécialités Renforcer l'offre de soins et le maillage du territoire. Pour la période 2012-2016, cette pratique se renforcera et continuera à se déployer, en accord avec les structures d’accueil, pour renforcer l’offre de soins et le maillage du territoire. Notamment, le pôle de chirurgie renforcera son activité de consultations externes dans les hôpitaux du BLANC, de CHÂTILLON-SUR-INDRE et de LA CHÂTRE. À ARGENTON-SUR-CREUSE, une nouvelle maison pluridisciplinaire de santé accueillera les consultations avancées, à compter de la fin d’année 2012. Parallèlement à cet engagement du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX dans les centres hospitaliers de proximité du département, il faut souligner la possible réciprocité du dispositif : des conventions existent qui permettent l’intervention de personnels médicaux au bénéfice du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX. Le C.H.R.U. de TOURS participe également à la qualité des soins dans l’Indre en mettant à disposition, ponctuellement, du personnel médical. Attractivité Qualité En cardiologie, les consultations externes déjà menées dans les centres hospitaliers de CHÂTILLON-SURINDRE, de LA CHÂTRE, d’ISSOUDUN et de la Clinique du Manoir, avec explorations complémentaires classiques de cardiologie, seront consolidées. Le service de consultations pluridisciplinaires de la douleur envisage d’ouvrir une consultation de proximité au centre hospitalier du BLANC. Améliorer les coopérations sur le territoire Filières Expertise En qualité d’établissement de référence du département, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX apporte son soutien à l’activité médicale des centres hospitaliers de proximité : dans le cadre de conventions de coopération, des médecins du centre hospitalier proposent des consultations dites “ avancées ” parce qu’elles sont réalisées hors du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX, dans d’autres établissements de santé. Les consultations avancées du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX sur le territoire en 2011 C.H. de Châtillon / Indre C.H. de la Châtre C.H. d'Issoudun Clinique du Manoir Logistique C.H. du Blanc GYNÉCO - OBSTÉTRIQUE CARDIOLOGIE CHIRURGIE GÉNÉRALE ET DIGESTIVE S.I.H. CHIRURGIE ORL HÉPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE CHIRURGIE VASCULAIRE Gestion CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE PNEUMOLOGIE RADIOLOGIE I.F.S.I. PSYCHOTHÉRAPIE Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux 23 Promouvoir la qualité des soins, les droits et la sécurité des patients De Deux eux fi fillls conducteurs traversent l'ensemble de l'activité et des projets du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX. Premièrement, la qualité et la sécurité des soins demeurent un axe permanent. D'autre part, il s'agit de promouvoir la place du patient, acteur dans la démarche de soins engagée. Dans cette perspective, six objectifs prioritaires ont été identifiés : √ Centrer le projet de soins sur le patient. √ Inscrire le projet qualité et gestion des risques dans une démarche d'amélioration continue des pratiques. √ Développer l'éducation thérapeutique des patients. √ Renforcer l'organisation de la lutte contre les infections nosocomiales. √ Développer la capacité d'écoute et d'analyse des besoins exprimés par les patients. √ Poursuivre le déploiement du Déployer un projet de soins centré sur le patient Quelque soit son âge, son statut social ou encore sa pathologie, toute personne a le droit de bénéficier de soins de qualité, centrés sur ses besoins et délivrés par des professionnels compétents, respectueux du patient et de sa dignité. C’est le sens que la direction des soins de l'établissement donne à son projet pour répondre aux besoins des patients et de leur famille. La qualité de la prise en charge du patient. L’établissement s’attachera d’abord à améliorer et faciliter les parcours de soins des personnes. La prise en charge de la douleur et l’accompagnement des personnes en fin de vie seront privilégiés. Enfin, les actions de lutte contre la maltraitance et le développement de la bientraitance continueront à s’inscrire au cœur des pratiques. La prévention des risques. La direction des soins contribuera aux travaux relatifs à la gestion des risques, dans l’établissement, et développera des actions de prévention. Le développement professionnalisme. compétences et du La formation des futurs professionnels est repérée comme un point essentiel, de même que les actions en faveur du recrutement et de la fidélisation des professionnels. Le développement de compétences techniques et relationnelles nécessaires pour répondre aux besoins des usagers constituera également un point d’attention. L'efficience renforcée des organisations. Le développement de la transversalité et la complémentarité des acteurs seront recherchés, notamment en travaillant sur les filières de soins. La direction des soins s’attachera à rechercher les outils d’amélioration de la performance dans les organisations de travail. La collaboration entre les services et les pôles sera favorisée. La professionnalisation de l’encadrement et la mise en place d’outils de management. La politique de management s’inscrira dans une démarche participative fondée sur la responsabilisation, l’évaluation des pratiques et la transdisciplinarité. comité d'éthique. 24 des Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux et de suivi. L’évaluation des pratiques professionnelles (E.P.P.) sera renforcée. Par ailleurs, la démarche globale de gestion des risques est à poursuivre et à renforcer notamment en termes de formation et communication. Enfin, la communauté hospitalière de territoire permettra de développer la mutualisation des démarches qualité et gestion des risques au sein des établissements membres. Engagé depuis 1989 dans cette démarche, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX a retenu deux orientations majeures pour la période 2012-2016. Différents domaines ont été identifiés et feront l’objet d’une démarche de progrès en priorité : l’identification du patient à toutes les étapes de la prise en charge ; le circuit du médicament ; le fonctionnement du bloc opératoire et du bloc obstétrical ; la prise en charge des urgences vitales, des hospitalisations et soins non programmés ; l’accessibilité des dossiers patients complets 24 heures / 24 ; la prise en charge de la douleur ; la prise en charge des troubles de l’état nutritionnel ; le développement de la réflexion éthique, la promotion de la bientraitance et l’amélioration de la prise en charge des patients en fin de vie ; les examens complémentaires (imagerie, laboratoire…) ; la maitrise du risque infectieux et, enfin, les prestations hôtelières et logistiques. Dans le service de pédiatrie-néonatologie. En pédiatrie, des séances d’éducation thérapeutique sont mises en place chez des enfants asthmatiques, diabétiques et en surpoids. Dans les services de cardiologie, de pneumologie, de soins de suite et de rééducation. L’éducation thérapeutique sera mise en place initialement chez des patients porteurs de bronchopneumopathie chronique obstructive (B.P.C.O.), porteurs d’une artériopathie oblitérante des membres inférieurs, hospitalisés dans le cadre d’un programme de rééducation. Elle s’étendra secondairement chez des patients insuffisants cardiaques, diabétiques, souffrant de dénutrition. Cette Enfin, la recherche d’une coopération avec le réseau de proximité libéral sera un point d’attention. Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux 25 Coopérations Promouvoir la qualité des soins Attractivité activité sera réalisée par les praticiens des services des maladies respiratoires, de cardiologie, de médecine interne, d’oncologie, de chirurgie vasculaire et de pédiatrie pour les domaines relevant de pathologies communes. Après l’élaboration d’un diagnostic éducatif, un programme d’éducation thérapeutique sera défini pour chaque patient. Des séances d’éducation thérapeutique collectives seront planifiées trois fois par semaine. Des techniques pédagogiques seront utilisées pour permettre aux patients d’être actifs dans l’apprentissage, de mettre en lien leur expérience personnelle et le contenu des programmes d’éducation thérapeutique. L’éducation thérapeutique pourra être également proposée dans le cadre d’un suivi régulier. Les programmes d’éducation thérapeutique nécessiteront une évaluation pour chaque patient, ainsi qu’une évaluation de leur déroulement. Ce projet nécessite l’intervention de différents professionnels : diététicienne, kinésithérapeute, éducateur sportif, infirmiers formés en éducation thérapeutique, médecin rééducateur, médecin formé en éducation thérapeutique, psychologue. A ce titre, le centre hospitalier s’engage pour la formation de médecins et des soignants para-médicaux dans le champ de l’éducation thérapeutique. Il est prévu de disposer d'un médecin référent en éducation thérapeutique au sein de l’établissement. Logistique Selon l’O.M.S., l’éducation thérapeutique a pour objectif d’aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique. L’éducation thérapeutique participe à l’amélioration de la santé du patient et à l’amélioration de sa qualité de vie et celle de ses proches. Les finalités sont pour le patient d’obtenir des compétences d’auto-soins et des compétences d’adaptation. Dans le cadre du projet d’établissement 2012-2016, l’éducation thérapeutique sera développée au sein du service de pédiatrie-néonatologie et du service de soins de suite et rééducation. S.I.H. Promouvoir l’éducation thérapeutique Gestion Le travail déjà engagé pour améliorer la gestion des plaintes et réclamations sera poursuivi et une démarche d’évaluation de la satisfaction des partenaires externes sera initiée. Le système d’information “ qualité et sécurité ”, en interne, sera renforcé, ainsi que les différents outils susceptibles de favoriser l’efficacité de la démarche qualité et gestion des risques : outils de sensibilisation, de mesure Qualité et sécurité de la prise en charge du patient. I.F.S.I. Organisation et coordination de la démarche qualité et gestion des risques. Filières L’organisation mondiale de la santé (O.M.S.) définissait en 1987 la qualité des soins comme “ une démarche qui doit permettre de garantir, à chaque patient, l’assortiment d’actes diagnostiques et thérapeutiques qui lui assurera le meilleur résultat en terme de santé, conformément à l’état actuel de la science médicale, au meilleur coût pour un même résultat, au moindre risque iatrogène et pour sa plus grande satisfaction en termes de procédures, de résultats et de contacts humains à l’intérieur du système de soins ”. Expertise Connaître Développer la démarche d’amélioration continue des pratiques : le projet qualité / gestion des risques Lutter contre les infections nosocomiales et les infections associées aux soins La lutte contre les infections nosocomiales et les infections associées aux soins constitue un axe essentiel d’amélioration de la qualité et du service rendu au malade. Sa mise en œuvre est coordonnée par l’équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière (E.O.H.H.) du service départemental d’hygiène et épidémiologie de l’Indre (S.D.H.E.I.), rattaché au pôle d'activités transversales du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX. Dans le cadre du projet d’établissement et conformément au programme national de prévention des infections nosocomiales 2009-2013, l’équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière, partie prenante dans la gestion des risques et en particulier des risques infectieux, a retenu cinq axes de travail prioritaires, supportés par des actions spécifiques et identifiées : Renforcer la prévention et la sécurité des soins. Ainsi, l’analyse des risques a priori et a postériori, l’élaboration ou l’actualisation des procédures en matière d’hygiène hospitalière et le développement de l’expertise seront optimisés. Mobiliser la vigilance et la réactivité de l’E.O.H.H. et de l’ensemble du personnel soignant. La surveillance, l’exhaustivité du signalement interne et externe et l’analyse d’éventuels évènements infectieux graves seront renforcées. Poursuivre la formation continue des acteurs de la santé. Se former sur les enjeux et les moyens de lutte contre les infections nosocomiales et infections associées aux soins (I.A.S.) contribue au développement des compétences. A ce titre, le S.D.H.E.I. poursuivra sa participation active au travail en réseau, avec la société française d’hygiène hospitalière (S.F.2.H.), le relais des hygiénistes du Centre – antenne régionale de lutte contre les infections nosocomiales (R.H.C.- A.R.L.I.N.), la société de pathologie infectieuse de langue française (S.P.I.L.F.) et en lien avec le centre de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales ouest (C.-C.L.I.N. OUEST). Evaluer les pratiques professionnelles en hygiène hospitalière. Dans le but d’optimiser la qualité de la prise en charge du patient, l’E.O.H.H. continuera à conduire cette mission, tout en assurant la mise en œuvre et le suivi des actions d’amélioration. Communiquer à l’intention des professionnels, des usagers et des visiteurs. Il s'agit de sensibiliser à l’enjeu que représente la lutte contre les évènements indésirables associés aux soins. Pour finir, le projet d’établissement maintient le fonctionnement du comité de lutte contre les infections nosocomiales (C.L.I.N.), en qualité de sous-commission de la commission médicale d’établissement (C.M.E.). Cette instance conforte l’expertise du S.D.H.E.I. en matière de prévention des risques infectieux. 26 Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux Connaître Continuer à sensibiliser le personnel médical. Il s'agit de faire connaître la réglementation propre aux droits des patients. A ce titre, la procédure de communication du dossier médical aux patients et la notion de consentement éclairé du patient seront deux points prioritaires. Par ailleurs, les pôles et services continueront à être sensibilisés à cette dimension, par l’inscription des taux de retour des questionnaires de sortie et des taux de satisfaction des patients dans les indicateurs qualité des contrats de pôle. Créé à la fin de l’année 2010, le comité d’éthique du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX a pour mission de réfléchir aux questionnements d’ordre éthique que suscite la pratique professionnelle au sein de l’établissement. Il ne se substitue ni aux équipes médicales, ni aux organes institutionnels. Son fonctionnement est celui d’une instance pluridisciplinaire, consultative et indépendante, dont les missions sont les suivantes : identifier les questions éthiques rencontrées dans l’établissement, sensibiliser et former les professionnels à ces sujets, favoriser l’organisation de temps de réflexion thématique, produire et diffuser des avis ou des orientations générales à partir d’études de cas, de questions particulières ou de thèmes généraux et, enfin, mettre à disposition des ressources documentaires. Dans le cadre du projet d’établissement 2012-2016, le comité s’est fixé des objectifs correspondants à des échéances plus ou moins proches. A court terme, la mise à disposition de ressources documentaires, pour les professionnels, sera organisée et une base documentaire sera créée sur le logiciel interne “ Blue Médi ”. A moyen terme, le comité sera en mesure de traiter les questions éthiques soulevées par les professionnels du centre hospitalier et les travaux ou publications élaborés par le comité à la suite seront diffusés au sein de l’établissement. Enfin, à long terme, un suivi des actions menées par le comité d’éthique sera réalisé (nombre de saisines, nombre de sujets ayant conduit à une réflexion, nombre de sujets traités ayant abouti à une communication auprès des professionnels et suivi des actions d’information / communication). Dans un environnement de plus en plus complexe, l’enjeu consiste à donner aux soignants des repères concrets pour leur pratique professionnelle. Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux 27 Filières Coopérations S.I.H. Promouvoir une démarche éthique Logistique Attractivité Enfin, la formulation des réponses apportées aux patients fera l’objet d’une attention particulière. Promouvoir la qualité des soins Les modalités d’analyse de celles-ci seront affinées, afin de mieux les hiérarchiser par degré de gravité et cibler plus précisément les actions correctives à mettre en œuvre. La commission mènera également une enquête de satisfaction auprès des différents acteurs de la santé du territoire qui sont concernés par les modalités de prise en charge des patients du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX : les centres hospitaliers de proximité, les médecins libéraux, le secteur médico-social, les pharmacies, les laboratoires… Gestion Pour les années à venir, la commission veut développer sa capacité d’écoute et d’analyse des besoins exprimés par les patients et les partenaires extérieurs, afin d’améliorer la qualité et la sécurité des soins. Améliorer la gestion du système d’analyse des plaintes et réclamations. I.F.S.I. Instituée par la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, la commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (C.R.U.Q.P.C.) a une double mission : d’une part, veiller au respect des droits des usagers et faciliter leurs démarches, d’autre part, contribuer à l’amélioration de la qualité de l’accueil et de la prise en charge des usagers et de leurs proches. Elle est composée du directeur du centre hospitalier ou son représentant, d’un médiateur médecin et son suppléant, d’un médiateur non médecin et son suppléant, de représentants des usagers (désignés par l’A.R.S.), d’un représentant de la commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques et son suppléant, d’un représentant de la cellule qualité et gestion des risques, d’un représentant de la direction des soins et, enfin, d’un représentant du pôle “ médecine d’urgence ”. Expertise Être à l’écoute des patients : le rôle de la commission des relations avec les usagers Renforcer l’attractivité de l’hôpital Deux convictions ont guidé Deux l’élaboration du projet social menée conjointement avec les organisations syndicales : d’une part, assurer des conditions de travail satisfaisantes au personnel médical et paramédical contribue à la qualité de la prise en charge des patients ; d’autre part, dans un environnement marqué par une démographie soignante particulièrement défavorable, la reconnaissance d’un bon climat social dans l’établissement peut constituer une force d’attraction. Dans cette perspective, six objectifs sont identifiés : √ Développer la réflexion autour des agents contractuels et/ou des emplois aidés. √ Améliorer la place de l'encadrement dans l'établissement. √ Développer la gestion prévisionnelle des métiers et des compétences. √ Promouvoir les relations sociales. √ Anticiper et améliorer le recrutement. √ Améliorer la gestion des risques Développer la réflexion autour des agents contractuels et/ou des emplois aidés Le projet d’établissement 2012-2016 identifie un objectif propre aux agents contractuels et/ou aux emplois aidés. L’enjeu sera d’établir des outils de suivi spécifique à leur situation, tout en améliorant l’évaluation de leur travail et en continuant à favoriser, dans toute la mesure du possible, leur intégration pérenne dans l’établissement. Améliorer la place de l’encadrement dans l’établissement La mise en place d’un parcours de formation pour les cadres favorisera l’actualisation de leurs connaissances. La création d’espaces d’échanges professionnels sur l’exercice de leur fonction sera également recherchée, avec l’intention de favoriser le dialogue des cadres exerçant leurs fonctions dans les différents établissements de la direction commune. Développer la gestion prévisionnelle des métiers et des compétences Deux axes majeurs ont été retenus ici, dans le cadre du projet d’établissement 2012-2016. Il s’agira premièrement de favoriser la mobilité interne, d’une part en actualisant et en diffusant une note d’instruction à ce sujet ; d’autre part, en publiant les postes administratifs et techniques vacants. Parallèlement, les outils opérationnels propres à la mise en place de la gestion prévisionnelle des métiers et des compétences (G.P.M.C.) seront développés. Un groupe de travail a été créé, qui pourra notamment s’appuyer sur l’outil de l’association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier (l’A.N.F.H.), relatif à la G.P.M.C. professionnels, la santé et la qualité de vie au travail. 28 Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux Connaître Expertise de rééducation et médico-techniques. Ensuite, la traçabilité des échanges avec les syndicats sera améliorée et les règles relatives au service minimum dans l’établissement seront établies afin de favoriser la clarté du dialogue social. Enfin, la place de l’amicale du personnel du centre hospitalier (A.P.C.H.) sera consolidée : meilleure accessibilité aux locaux, meilleure diffusion de l’information auprès de l’ensemble des salariés de l’établissement et, enfin, réflexion sur la mise en place d’une subvention pour des voyages d’agrément à l’intention du personnel à faibles moyens, avec le soutien budgétaire du centre hospitalier. L’engagement du centre hospitalier, en ce domaine, prendra plusieurs formes. Premièrement, les documents relatifs aux risques professionnels seront actualisés et le groupe de travail sur les risques psychosociaux sera redynamisé, avec la mise en place et le suivi d’un plan d’actions. Ensuite, la politique de formation en lien avec les risques professionnels sera poursuivie. La direction des ressources humaines et des affaires médicales (D.R.H.A.M.) s’attachera à créer une “ cellule santé ”, dont la fonction sera d’améliorer la gestion administrative des difficultés de santé des agents dans leur carrière et de mieux associer le service de santé au travail dans cette gestion. Par ailleurs, l’établissement veut faciliter l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap. A ce titre, un groupe de travail sera créé, qui aura pour premier objectif d’établir un bilan. Un plan de communication pourra être élaboré. L’accueil de stagiaires handicapés en vue de leur réinsertion et l’acquisition de matériel adapté constitueront des objectifs. Pour finir, une commission spécifique sera mise en place, pour encadrer la gestion des postes aménagés et examiner les situations individuelles. Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux 29 Logistique Améliorer la gestion des risques professionnels et la santé au travail S.I.H. la visibilité de l’établissement : participation à des salons de recrutement, communication renforcée autour des événements propres à l’établissement et notamment ceux qui concernent des actions portées par le personnel soignant. Enfin, dans le cadre de la communauté hospitalière de territoire, le pôle de recrutement partagé permettra de mutualiser certaines pratiques. L'établissement de grilles d’entretien et de fiches de poste communes, la mise en commun de certains jurys, l'échange de compétences pour le recrutement du personnel technique et administratif, la publicité commune des instituts de formation en soins infirmiers (I.F.S.I.) et, enfin, la création d’un groupe de travail sur des thématiques communes sont autant de domaines où la concertation entre établissements permettra d’enrayer la chute du nombre de professionnels de la santé dans le département. Gestion Le projet d’établissement 2012-2016 identifie clairement l’enjeu relatif au recrutement des professionnels, notamment médicaux et paramédicaux : ce sont eux qui mettent en œuvre et assurent la pérennité du projet médical de l’établissement, au service de la population. Une politique d’accueil sera mise en place, avec la création d’un “ kit de bienvenue ”, notamment composé d’un nouveau livret d’accueil, la rédaction d’une charte de l’accueil (pour l’établissement et pour chaque service) et, enfin, l’organisation systématique d’une journée d’accueil au centre hospitalier. Le centre hospitalier veut s’engager pour faciliter l’accès aux logements pour les nouveaux arrivants : des partenariats avec les bailleurs sociaux devront être développés et une réflexion sera menée sur la politique d’investissement de l’établissement en matière de logement. Différents moyens vont être déployés pour améliorer I.F.S.I. Anticiper et améliorer le recrutement Renforcer l’attractivité de l’hôpital Qualité Coopérations Attentif au bon fonctionnement des lieux d’échange avec le personnel, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX retient trois axes prioritaires dans ce domaine. Il s’agira tout d’abord d’améliorer et d’actualiser les modalités de fonctionnement des instances représentatives, telles qu’elles ont été nouvellement définies par la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009, portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires : le conseil de surveillance, le comité technique d'établissement (C.T.E.), la commission médicale d'établissement (C.M.E.), le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (C.H.S.C.T.), ainsi que la commission des soins infirmiers, Filières Promouvoir les relations sociales Adapter l’organisation des services logistiques Une planification des projets relatifs Un au développement durable a été établie. Elle recense une somme d’actions, extrêmement diverses, dont la mise en œuvre illustre S'engager en faveur du développement durable En octobre 2009, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, la fédération hospitalière de France (F.H.F.), la fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs (F.E.H.A.P.), l’agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (A.D.E.M.E.) et les ministères du développement durable et de la santé ont signé une convention qui a pour objet la promotion du développement durable dans les établissements de santé. Le manuel de certification V2010 établi par la haute autorité de santé (H.A.S.) précise les modalités opérationnelles d’une politique de développement durable. Des aspects importants du fonctionnement hospitalier sont ainsi concernés : la gestion de l’eau, de l’air, de l’énergie, l’hygiène des locaux et, enfin, la gestion des déchets. l’engagement de l’établissement en faveur du développement durable. A titre d’exemples, on retiendra la mise en place d’une nouvelle technique de nettoyage, l’introduction Le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX s’engage de façon volontaire dans des actions concrètes, considérant qu’elles peuvent également représenter des opportunités en termes d’efficience, d’économie, mais aussi de mobilisation des personnels. du chauffage au bois sur le site du pôle de psychiatrie (adulte), la mise en place de solutions de valorisation ou de recyclage de certains déchets, la dématérialisation des documents administratifs, l’utilisation de la visioconférence… Quatre grands domaines sont également concernés : Rationaliser la flotte des véhicules automobiles Le projet d’établissement 2012-2016 prévoit qu’une étude comparative soit menée pour déterminer quel est le meilleur mode de gestion pour l’activité de transports sanitaires : maintien de l’option existante ou bien externalisation de la prestation. L’objectif est de trouver le meilleur mode de gestion économique, au vu du développement de ce secteur. √ L'organisation des services techniques. √ La restauration. √ La blanchisserie. √ La gestion du parc automobile. 30 Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux Actuellement, la blanchisserie du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX assure le traitement du linge pour son site principal, avenue de Verdun. Un prestataire extérieur intervient pour le pôle de psychiatrie (adulte) de Gireugne et le service de soins de suite polyvalents (site des GrandsChênes). Le secteur de la restauration doit être envisagé à l’échelle de la direction commune : c’est l’échelon pertinent, pour envisager la rationalisation des activités. Dans ce cadre, il existe aujourd’hui six unités de production, en liaison chaude et froide : les centres hospitaliers de CHÂTEAUROUX, de BUZANÇAIS et de CHÂTILLON-SUR-INDRE, les E.H.P.A.D. d’ARGENTON-SUR-CREUSE, de CLION-SUR-INDRE et de MÉZIÈRES-EN-BRENNE. L’unité de production du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX dessert uniquement le site principal (avenue de Verdun). En effet, le pôle de psychiatrie adulte (site de Gireugne) est servi par un prestataire privé et le service de soins de suite polyvalents (site des Grands Chênes) par un prestataire public. D’ores et déjà, les achats de denrées alimentaires font l’objet d’un groupement de commandes au niveau d’une très grande majorité des établissements du département. Dans le cadre du projet d’établissement 2012-2016, l’enjeu est de mettre en place un nouveau fonctionnement, au sein de la blanchisserie, capable d’absorber le surcroît de travail qu’implique l’intégration, au moins partielle, du traitement du linge des deux autres sites, pour l’instant servis par des prestataires externes. Des nouveaux outils ont été mis en place au cours de ces dernières années : extension de la capacité de lavage, meilleures performances du nouveau train de repassage et du tunnel de finition. Ces nouvelles fonctionnalités faciliteront l’organisation d’une charge de travail supplémentaire. Le traitement du linge grand plat, nécessitant moins de tâches manuelles, sera premièrement privilégié. Enfin, le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX intégrera un groupement régional, en matière d’achats textiles. Connaître Expertise Gestion En outre, à l’horizon 2014-2015, l’unité de production de CHÂTEAUROUX assurera la livraison des repas sur le site principal, mais aussi dans le futur bâtiment pour les soins de suite et de rééducation et au pôle de psychiatrie (adulte) de Gireugne. I.F.S.I. Cette augmentation significative d’activité nécessitera un travail de réflexion pour déterminer les modalités et les besoins en investissement et en exploitation du service de restauration aux missions ainsi étendues. Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux Filières S.I.H. Le projet d’établissement 2012-2016 retient le principe suivant, pour ce qui concerne la restauration : chaque établissement gardera l’autonomie de sa restauration et les équipes ne seront pas fusionnées. En revanche, les achats alimentaires, la démarche qualité, la veille réglementaire, la politique de formation du personnel et certains processus de fabrication seront mis en commun, afin de gagner en efficacité et d’améliorer le service rendu aux patients/résidents. Coopérations La blanchisserie Qualité La restauration Le rattachement de l'ancien centre psychothérapique de Gireugne au centre hospitalier de CHÂTEAUROUX, en 2009, a provoqué un rapprochement des services techniques des deux sites. A la fin de l’année 2012, conformément au projet d’établissement précédent, la mutualisation des métiers sera réalisée et les ateliers auront fini de se réorganiser, en se répartissant géographiquement. Attractivité Il restera néanmoins à constituer une équipe de sécurité dédiée au pôle de psychiatrie (adulte). En effet, celle qui existe Aujourd’hui, dans le cadre du projet d’établissement 2012-2016, c’est essentiellement la mise en place de la direction commune qui trace les objectifs à venir des services techniques : un nouveau redéploiement des moyens est à étudier pour optimiser les moyens existants des établissements en direction commune. A ce titre, des études seront entreprises, en distinguant chacun des secteurs de la direction de la logistique et des travaux, pour analyser les modes actuels de fonctionnement des établissements concernés, puis élaborer des mesures de réorganisation efficaces et pérennes. Adapter l’organisation des services sur le site de l'avenue de Verdun, déjà restreinte, ne pourra pas élargir son territoire d’intervention sur le site de Gireugne. Mutualiser les services techniques 31 Déployer un système d’information accessible et partagé Le système d'information hospitalier (S.I.H.) couvre l'ensemble des informations utilisées dans un établissement de santé : gestion des plannings, gestion de la paye, facturation, suivi budgétaire, relevé d’activités médicales, communication (internet, intranet, protocoles, messagerie, forum, bon de commande…)… Autant dire que le périmètre du système d’information est extrêmement large et son enjeu éminemment stratégique, même s’il recouvre un aspect technique non négligeable. Il permet notamment la mise en commun d’informations pour assurer la prise en charge adaptée et sécurisée des patients, dans un contexte économique contraint. √ Poursuivre le déploiement Le secteur des systèmes d’information se caractérise notamment par une capacité d’évolution permanente qui rend aléatoire une anticipation trop importante des chantiers. En conséquence le centre hospitalier a déterminé une planification triennale. Les crédits inscrits au-delà le sont à titre indicatifs. et l'optimisation du système d'information médical et de gestion au centre hospitalier de CHÂTEAUROUX. √ Assurer l'exploitation des systèmes d'information des établissements de la direction commune. G.C.S. INFOTECH 36 Ce groupement de coopération sanitaire de moyens, créé en 2012, réunit les établissements membres et associés de la communauté hospitalière de territoire : les centres hospitaliers du BLANC, de BUZANÇAIS, de CHÂTEAUROUX et de CHÂTILLON-SURINDRE, ainsi que les E.H.P.A.D. d’ARGENTONSUR-CREUSE, de CLION-SUR-INDRE et de MÉZIÈRES-EN-BRENNE. Le G.C.S. “ INFOTECH 36 ” assurera la mise en commun des achats et de la gestion des systèmes d’information, ainsi que le regroupement des opérations d’investissement visant à renforcer la qualité et l’accessibilité de soins. 32 Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux Connaître PR OJ ET S I NTE RNE S A U C.H. DE CH Â T E A U R O U X • Câblage Wi-Fi du pavillon 8 ................................................................. 2012 • Doublement du réseau......................................................................... 2014 Expertise RÉSEAUX • Virtualisation du serveur de données médicales.................................. 2012 • Duplication des baies informatiques de données................................. 2012 • Création d'une deuxième salle informatique ........................................ 2013 Filières SERVEURS • Remplacement du serveur Cpage ...................................................... 2014 • Mise en œuvre du logiciel de gestion du temps de travail des personnels médicaux .................................................... 2012 Coopérations GESTION DES PERSONNELS • Migration en mode WEB de la gestion du temps de travail des personnels non médicaux ............................................. 2013 Qualité • Extension du programme de prescription informatisée du médicament à l’ensemble des services.......................................... 2012 - 2014 • Informatisation du circuit du patient opéré .......................................... 2012 - 2013 • Déploiement de la gestion informatisée des produits sanguins labiles (P.S.L.) ...................................................................... 2013 Attractivité DOSSIER MÉDICAL DU PATIENT • Informatisation de la prise en charge anesthésique per-opératoire .... 2013 - 2014 • Informatisation du dossier médical spécifique aux urgences.............. 2012 Logistique • Alimentation et accès au D.M.P. à partir du dossier médical de l'établissement..................................... 2012 PROJETS EXTERNES AU C.H. DE CHÂTEAUROUX C.H.T. Déployer un système d’information • Création d'un groupement de coopération sanitaire (G.C.S.) : INFOTECH 36 ..................................................................................... 2012 • Mise en œuvre du programme de gestion concertée des réseaux et des postes de travail ................................................... 2013 - 2016 • Mise en œuvre d'outils de télémédecine entre les établissements de la C.H.T. et les maisons pluridisciplinaires de santé ...................... 2014 - 2016 • Déploiement d’un logiciel de dossier médical commun dans les établissements de la C.H.T. .................................................. 2012 - 2016 • Installation du logiciel de gestion des ressources humaines : Gestor. 2012 BUZANCAIS • Intégration de la gestion du réseau et des postes de travail.............. 2012 • Création et déploiement de l’informatisation du dossier médical du patient (D.M.P.)................................................ 2013 TÉLÉMEDECINE • Déploiement d’une liaison informatisée entre le centre hospitalier et le S.D.I.S. ............................................... 2013 Gestion SERVICE DÉPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS SDIS • Informatisation du dossier médical du patient..................................... 2012 • Mise en œuvre des dossiers et d'échanges avec le S.D.I.S. .............. 2013 • Participation au P.A.C.S. (picture archiving and communication system) régional ..................... 2014 Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux I.F.S.I. CLION / INDRE 33 Piloter la gestion financière de l’établissement Les comptes du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX se composent du budget principal H et du budget C “ Ecoles paramédicales et de sages-femmes ”. Le budget d'exploitation 2012 s'élève à 137 000 K€. L’achèvement de la montée en L’ac L’ charge de la T2A, une croissance d’activité sensible et régulière ainsi que l’intégration complète en 2010 de l’exploitation du centre psychothérapique de Gireugne ont marqué ces dernières années l'évolution du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX. Les volumes des opérations, passant de 60 400 K€ en 2001 à 136 000 K€ en 2011, ont modifié la structure de l’établissement et donc sa gestion. Dans le cadre du plan global de financement pluri-annuel 20122016, une attention particulière a La capacité d’autofinancement permet de couvrir l’annuité de la dette qui s’élève à 3 074 K€, 1 613 K€ en capital et 1 461 K€ pour les intérêts. Le fonds de roulement global est valorisé à hauteur de 28 336 K€ au 31 décembre 2011. La trésorerie de fin d’année 2011 s’établit à 21 614 K€ et permet de couvrir plus de 50 jours de charges. En l’espèce, les produits d’exploitation liés à l’activité ont connu une croissance soutenue entre 2001 et 2011. Les ratios de fonctionnement, bien qu’affectés en 2010 par le transfert du centre psychothérapique de Gireugne, sont restés à des niveaux voisins de 2009 et augmentent à nouveau en 2011. Au total, la capacité d’autofinancement croît chaque année pour atteindre 13 876 K€ en 2011. Les différents ratios de structures se sont encore appréciés ces cinq dernières années : la couverture de l’annuité de la dette est assurée et l’indépendance financière de l’établissement est sensiblement améliorée. Le capital de la dette au 31 décembre 2011 s’élève à 35 932 K€ pour une durée de vie moyenne de 7,22 ans. été apportée à ce que le programme d'investissement ne dégrade pas à terme les ratios présentés aujourd’hui par l'établissement. Avec un taux supérieur à la moyenne nationale, le renouvellement des immobilisations est régulier et démontre la capacité de l’hôpital de CHÂTEAUROUX à assurer la modernisation de son immobilier et de ses équipements. Dans le cadre du plan global de financement pluri annuel 2012-2016, l’opération de construction du centre de soins de suite et de rééducation (initialement pressentie à la seconde tranche du plan hôpital 2012) n’a finalement pas été retenue. L’établissement doit donc prendre en charge entièrement cette opération. La réussite de ces projets sera néanmoins conditionnée à des efforts quotidiens de contrôle de la gestion courante accompagnés d’une bonne maitrise des dépenses d'exploitation. 34 Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux Connaître PLAN PLURI ANNUEL D’INVESTISSEMENT 2012-2016 480 001 • Solde extension des services techniques .................................... 1 056 • Solde restructuration des garages .............................................. 14 235 • Solde travaux maison pour internes............................................. 68 745 • Travaux d’accessibilité pour personnes handicapées ................. 50 000 150 000 200 000 200 000 345 000 340 000 • Menuiseries extérieures des pavillons 4 et 8 ............................... / / • Projet d'extension des locaux des urgences ................................ 200 000 1 600 000 • Travaux d'installation 2ème scanner............................................ 250 000 • Projet d'agrandissement du service mortuaire ............................. / / 580 000 • Mise en conformité de la galerie souterraine ............................... / 170 000 150 000 • Local Amicale du Personnel du Centre Hospitalier (200 m2) ...... / / 600 000 200 000 / / / / 300 000 705 482 1 920 000 1 875 000 540 000 500 000 SCHÉMA DIRECTEUR • Montant total du schéma directeur informatique ......................... INFORMATIQUE 575 468 664 868 551 950 581 400* 593 000* • Remplacement chaufferie ........................................................... 450 000 800 000 • Installations générales, agencement et aménagement des constructions ........................................... 337 240 • Equipement médical et non médical ............................................ 3 393 357 1 824 000 2 250 000 2 792 000 • Equipement non médical ............................................................ 847 203 • Matériel de transport ................................................................... 183 470 • Acquisition 2ème scanner .......................................................... / • Remplacement standard ............................................................. / / 280 000 • Groupe électrogène .................................................................... / / 200 000 Logistique S.I.H. 650 000 • Centrale traitement d'air (compresseur+installation technique) .. 183 500 183 500 • Total ............................................................................................. 4 547 567 3 677 500 2 304 000 2 250 000 2 792 000 Total CH ........................................................... 5 828 517 6 262 368 4 730 950 3 371 400 3 885 000 4 500 000 4 500 000 5 000 000 • Construction du centre de soins de suite et de rééducation ....... 645 789 • Terrain (solde) ............................................................................. 158 473 • Equipement et mobilier ............................................................... / / / 800 000 • Total S.S.R. ................................................................................. 804 262 4 500 000 4 500 000 5 800 000 • Achat du patrimoine U.G.E.C.A.M. (pôle psychiatrie adulte) ...... 1 955 351 • C.M.P. pivot construction............................................................. 1 819 000 2 078 000 122 620 • C.M.P. pivot équipement ............................................................. / 200 000 • Pavillon sécurisé ......................................................................... 277 062 30 138 • Remplacement du réseau chauffage .......................................... 290 000 • Entretien et rénovation bâtiments (menuiseries, isolation …)..... 1 454 028 980 000 635 000 380 000 Gestion financière S.S.R. PSYCHIATRIE Attractivité • Réfection des terrasses .............................................................. 2 044 000 Filières 51 189 • Solde pavillon 7 ........................................................................... Coopérations • Solde station d’avitaillement de l’hélicoptère ............................... 2016 Qualité 15 829 2015 200 000 • Mobilier et équipement technique ............................................... 127 530 100 000 100 000 100 000 100 000 • Total pôle psychiatrie................................................................... 5 922 971 3 368 138 857 620 480 000 300 000 TOTAL ............................................................... 12 555 750 14 150 506 10 088 570 9 651 400 4 185 000 I.F.S.I. • Solde rénovation pavillon 6 ......................................................... 2014 Expertise 2013 6 427 • Total ............................................................................................. ÉQUIPEMENTS CENTRE HOSPITALIER TRAVAUX 2012 • Frais d'étude (mise en conformité pavillon 8 et pédiatrie)............ *estimatif Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux 35 TA B L E A U D E F I N A N C E M E N T F.R.N.G. RESSOURCES EMPLOIS 2012 2013 2014 2015 2016 • Insuffisance d'autofinancement......................................... 0 0 0 0 0 • Titre 1 - Remboursement des dettes financières .............. 2 846 623 2 949 389 2 814 519 2 711 904 2 967 363 • Capital de la dette antérieure ..................................... 2 846 623 2 819 056 2 684 186 2 314 904 2 303 696 • Capital de la dette nouvelle......................................... 0 130 333,33 130 333,33 397 000 663 666,67 • Autres emprunts et dettes assimilées ........................ 0 0 0 0 0 • Titre 2 - Immobilisations .................................................... 12 555 750 14 150 506 10 088 570 9 651 400 4 185 000 • Immobilisations incorporelles ..................................... 268 677 375 186 260 600 0 0 • Terrains........................................................................ 158 473 0 0 0 0 • Agencements et aménagements de terrains .............. 1 189 189 682 000 667 000 350 000 200 000 • Constructions sur sol propre ....................................... 4 156 667 5 141 638 2 327 620 540 000 500 000 • Constructions sur sol d'autrui ...................................... 0 0 0 0 0 • Installations techniques, matériel et outillage.............. 2 267 873 1 500 000 650 000 1 450 000 650 000 • Autres immobilisations corporelles.............................. 1 537 390 1 731 682 1 463 350 1 700 000 2 242 000 • Immobilisations en cours............................................. 2 977 481 4 720 000 4 720 000 5 611 400 593 000 • Titre 3 - Autres emplois .................................................... 423 043 0 0 0 0 • Autres immobilisations financières ............................. 423 043 0 0 0 0 Total des emplois ................................... 15 825 416 17 099 895 12 903 089 12 363 304 7 152 363 9 248 436 Capacité d'autofinancement ................................................. 6 945 066 7 267 882 7 819 326 8 356 179 • Titre 1 - Emprunts............................................................... 1 955 000 0 4 000 000 4 000 000 0 • Titre 2 - Dotations et subventions d'investissement ........... 298 492 346 500 0 0 0 dont F.M.E.S.P. .... 36 210 0 0 0 0 • Apports [subventions non renouvelables] .................... 87 282 0 0 0 0 0 • Subventions ................................................................. 211 210 346 500 0 0 • Titre 3 - Autres ressources ................................................. 33 0 0 0 0 • Annulations de mandats sur exercices clos ................ 32,93 0 0 0 0 Total des ressources .............................. 9 198 590 7 614 382 11 819 326 12 356 179 9 248 436 Variation du F.R.N.G........................................................... -6 626 825* - 9 485 512* -1 083 763* -7 124* 2 096 073 F.R.N.G. début de période.................................................. 27 887 422 21 260 596 11 775 083 10 691 321 10 684 196 F.R.N.G. fin de période ....................................................... 21 260 597 11 775 084 10 691 321 10 684 196 12 780 270 *reprises sur réserves pour gros travaux 36 SEMENTS FINANCIER TATION D’ÉQUILIBRE CRITÈRES EXPLOI- INVESTIS- RATIOS LIÉS À LA DETTE GRANDEURS BILANCIELLES R AT IO S 10- Fonds de roulement d'investissement [en %]................ 91,37% 85,16% 85,40% 85,77% 86,95% 12- Fonds de roulement net global ............................ 21 260 564 11 775 051 10 691 288 10 684 163 13 032 735 13- Fonds de roulement net global [en %] .......................... 117,59% 108,72% 107,37% 106,91% 108,21% 14- Besoin en fonds de roulement ...................................... 6 936 251 6 936 251 6 936 251 6 936 251 6 936 251 14bis- Besoin en fonds de roulement [en jour] .................... 18,53 18,39 18,11 17,94 17,62 15- Trésorerie ............................................................... 14 870 103 5 884 587 5 040 464 5 011 989 6 821 977 20- Durée apparente de la dette [en années]...................... 5,05 4,42 4,26 4,14 3,42 21- Indépendance financière [en %].................................... 41,01% 38,74% 39,62% 40,18% 37,69% 22a- Remboursement de l'annuité en capital de la dette sur les amortissements............................. 45,21% 40,50% 35,86% 35,64% 35,02% 22b- Coefficient d'autofinancement courant [en %]............. 96,97% 96,88% 96,44% 96,05% 95,68% 23- Taux d'intérêt moyen de la dette ................................... 3,72% 4,04% 3,78% 3,84% 4,15% Recours à l'emprunt [%] ...................................................... 15,06% 0,00% 39,65% 41,44% 0,00% Taux de couverture du capital de la dette par la C.A.F. ....... 243,98% 246,42% 277,82% 308,13% 311,67% 32- Taux de renouvellement des immobilisations [en %]..... 10,80% 10,30% 6,98% 6,28% 2,64% 34- Taux de C.A.F. [en %].................................................... 5,05% 5,25% 5,56% 5,86% 6,36% Taux prévisionnel de marge brut ......................................... 5,99% 6,18% 6,49% 6,81% 7,26% 44- Evolution des amortissements [indice base 100] .......... 66,53 69,75 74,72 72,62 80,24 47- Résultat net comptable ................................................. 389 322 272 278,16 57 438 388 925 383 621 48- Capacité d'autofinancement.......................................... 6 945 066 7 267 882 7 819 326 8 356 179 9 248 436 49- Evolution de la C.A.F. [indice base 100]........................ 65,48 68,53 73,73 78,79 87,20 % de C.A.F. par rapport aux produits d'exploitation des C.R.P. Taux de couverture du capital de la dette par la C.A.F. ....... 5,01%5,21% 243,98% Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux 5,53% 5,84% 6,35% 246,42% 277,82% 308,13% 311,67% (I.F.S.I.) du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX. Trois objectifs prioritaires ont été identifiés qui s'inscrivent dans le cadre de la réforme initiée par l’arrêté du 31 juillet 2009, relatif au diplôme d'Etat d'infirmier : √ Dynamiser la formation initiale des infirmiers et aides-soignants. √ Renforcer les dispositifs de formation continue. √ Développer la communication extérieure. Un partenariat étroit avec le centre hospitalier Au sein de l’équipe pédagogique, la présence de médecins du centre hospitalier de CHÂTEAUROUX contribue à assurer une coopération étroite entre l’I.F.S.I. et les unités de soins. La formation continue Le deuxième axe repéré concerne le développement de la formation continue dispensée par l’I.F.S.I. A ce titre, dans le cadre de la formation des infirmiers, des sessions de formation à l’intention des tuteurs seront organisées. Pour ce qui concerne la formation des aides-soignants, des sessions d’accompagnement des démarches de validation des acquis de l'expérience (V.A.E.) seront mises en place. Enfin, une étude sera réalisée, pour évaluer l’intérêt de mettre en place une formation d’assistant de gérontologie. La communication Pour finir, l’I.F.S.I. s’attachera à davantage communiquer vers l’extérieur, en utilisant les médias, mais aussi en organisant des journées portes ouvertes, en participant à divers évènements propres à faire connaître l’institut et en déployant son site Internet. Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux Coopérations Filières Expertise Connaître La réforme relative à la formation des aides-soignants, de son côté, amènera l’I.F.S.I. à renforcer l’individualisation des suivis pédagogiques, l’attention portée à la collaboration infirmier/aide-soignant et, pour finir, le partenariat avec le lycée des métiers “ Les Charmilles ” à CHÂTEAUROUX, sera renforcé. Qualité de formation en soins infirmiers Attractivité essentiel. C’est la mission de l’institut Logistique du personnel soignant actuel est S.I.H. mais aussi renforcer les compétences Le premier enjeu sera de poursuivre le développement de la formation initiale des infirmiers et des aides-soignants. Pour les premiers, l’accent sera mis sur la mise en place d’un suivi pédagogique individuel, un accompagnement renforcé durant les périodes de stages, la recherche de lieux de stages hors de France et l’accompagnement vers le premier emploi. Dans cette perspective, l’I.F.S.I. renforcera les compétences de son équipe pédagogique, notamment par le biais de la formation continue. Une fonction à part entière de documentation et recherche d’intérêt professionnel sera créée et les échanges avec le centre hospitalier et la médiathèque de CHÂTEAUROUX, le centre départemental de documentation pédagogique (C.D.D.P.) de l’Indre et le comité d’éducation pour la santé (C.O.D.E.S.) 36 seront renforcés. Les partenariats avec les établissements d’accueil de stagiaires, notamment le centre hospitalier de CHÂTEAUROUX, seront développés afin d’améliorer le suivi des étudiants, de conforter et formaliser le rôle des établissements d’accueil dans le cursus de formation professionnelle. Les échanges avec l’université d’ORLÉANS-TOURS, dans le cadre du groupement de coopération sanitaire (G.C.S.) des I.F.S.I., seront renforcés. Enfin, un rapprochement avec le lycée d’enseignement technologique “ Blaise Pascal ” permettra de mieux faire connaître les sessions préparatoires aux épreuves de sélection de l’I.F.S.I. Gestion Former Form Fo rme les professionnels de demain, La formation initiale 37 Former le personnel paramédical Former le personnel paramédical EOHH Lexique ADEME ALAVI ALAVI ALA AVI ANFH A ANF NFH ANPPA APCH ARM ARS AVC BPCO CAF CATTP CDDP CESU CME CNAMTS CNEH CHRU CHSCT CHT CHU CCLIN CME CMP CODES CPOM CRUQPC CSAPA CTE DMP DRHAM EADSP EHPAD EMSP EMSSP 38 : agence e de l’environnement l’ et de la maîtrise de l’énergie. maît ma ît : accompagner la vie dans l’Indre. : association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier. : association nationale de prévention en alcoologie et en addictologie. : amicale du personnel du centre hospitalier : auxiliaire de régulation médicale. : agence régionale de santé. : accident vasculaire cérébral. : broncho-pneumopathie chronique obstructive : capacité d’autofinancement : centre d’accueil thérapeutique à temps partiel. : centre départemental de documentation pédagogique. : centre d’enseignement des soins d’urgence. : commission médicale d’établissement. : caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés. : centre national d’expertise hospitalière : centre hospitalier régional universitaire. : comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail. : communauté hospitalière de territoire. : centre hospitalier universitaire. : comité de coordination et de lutte contre les infections nosocomiales. : commission médicale d’établissement. : centre médico-psychologique. : comité d’éducation pour la santé. : contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens. : commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge. : centre de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie. : comité technique d’établissement. : dossier médical personnel. : direction des ressources humaines et des affaires médicales. : équipe d’appui départemental en soins palliatifs. : établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. : équipe mobile de soins palliatifs. : équipe mobile de soins spécialisés en psychiatrie. Projet d’établissement 2012-2016 • Centre Hospitalier de Châteauroux : équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière. EPP : évaluation des pratiques professionnelles. FEHAP : fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs. FHF : fédération hospitalière de France. FMESPP : fonds pour la modernisation des établissements de santé publics et privés FRNG : fonds de roulement net global GCS : groupement de coopération sanitaire. GPMC : gestion prévisionnelle des métiers et des compétences. HAD : hospitalisation à domicile. HAS : haute autorité de santé. IAS : infections associées aux soins. IOA : infirmier d’orientation et d’accueil. IFSI : institut de formation en soins infirmiers. INSEE : institut national de la statistique et de l’étude économique. IRM : imagerie par résonance magnétique. IVG : interruption volontaire de grossesse LISP : lit identifié soins palliatifs. MAO : médecin d’accueil et d’orientation. MCO : médecine obstétrique chirurgie. MCS : médecin correspondant SAMU. OMS : organisation mondiale de la santé. ORL : oto-rhino-laryngologie. PACS : picture archiving and communication system PSL : produit sanguin labile. PUI : pharmacie à usage intérieur. RESPIRE : réseau santé précarité de l’Indre rejetant l’exclusion. RHC-ARLIN : relai des hygiénistes du Centre-antenne régionale de lutte contre les infections nosocomiales ROR : répertoire opérationnel des ressources. RTVH : réseau toxicomanie ville hôpital. SAMU : service d’aide médicale urgente. SDHEI : service départemental d’hygiène et épidémiologie de l’Indre. SDIS : service départemental d’incendie et de secours SFHH : société française d’hygiène hospitalière SHCD : service d’hospitalisation de courte durée. SIH : système d’information hospitalier. SMPR : service médico-psychologique régional. SMUR : structure mobile d’urgence et de réanimation. SPILF : société de pathologie infectieuse de langue française SROS : schéma régional d’organisation des soins. SSR : soins de suite et de réadaptation. UCSA : unité de consultations et de soins ambulatoires. UGECAM : union pour la gestion des établissements des caisses d'assurance maladie UMC : unité mobile de correspondants SAMU. UNV : unité neuro-vasculaire. USC : unité de soins continus. USLD : unité de soins longue durée. VAE : validation des acquis de l’expérience. Y’ACQUA 36 : aider ceux qui aident - France Alzheimer. CENTRE HOSPITALIER DE CHÂTEAUROUX 216, avenue de Verdun - B.P. 585 36019 CHÂTEAUROUX CEDEX (Tél.) 02 54 29 60 00 http://www.ch-chateauroux.fr/ Paris Orléans C.H.R. Tours Bourges C.H.R.U. C.H. Châteauroux Poitiers C.H. C.H.R.U. Limoges C.H.R.U.