Commerce international cours 2ème année

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Commerce
International
Commerce international
Commerce international
• Objectifs
Connaître le contexte économique
Comprendre les stratégies du marketing
international
Maîtriser les techniques de commerce
international
Pouvoir intégrer un service de commerce
international, travailler chez un transitaire,
préparer le concours des douanes …
Commerce international
• 1 . Historique du commerce international
• 2 . Marketing international
• 3 . Techniques de Commerce international
Commerce international
• Définition : ensemble des échanges
internationaux de biens et services.
• Aucun pays ne dispose de toutes les
ressources ni de tous les facteurs de
production donc nécessité d’échanges
internationaux.
Les grands flux du commerce
international
• L’antiquité : le commerce international a débuté avec
l’Egypte antique
Les romains, les phéniciens, les carthaginois avaient
créé des
comptoirs.
Les grands flux du commerce
international
• Le Moyen-Age :
• La route de la soie inaugurée par Marco Polo suivi de
Magellan
• Développement des comptoirs africains et asiatiques
• La Chine commerçait avec le Proche Orient
• Renaissance au 19ème siècle :
• Foire de champagne
• Les Lombards qui gardaient l’or et ont dématérialisé l’argent
avec la création des transactions sur les bancs
• Echange des épices, des colorants, parfums, étoffes
• Commerce triangulaire du 16ème au 19ème
entre Europe, Afrique et Amérique
• Création des comptoirs en Louisiane
• 19ème siècle :
• Révolution des transports
(chemin de fer)
• Ouverture des pays fermés(Japon, Australie…)
• Développement des échanges de l’Angleterre avec les autres
pays(échange de produits manufacturés contre produits
alimentaires)
• Fin du commerce triangulaire en 1850
• 20ème siècle :
• Révolution industrielle, dans les transports, dans
l’informatique
• Spécialisations
• Mouvements protectionnistes
• Importance du pétrole et des matières 1èrespremières
• Forte dépendance des pays
• Croissance exponentielle du volume des exportations
mondiales depuis le milieu du 20ème siècle, échanges
multipliés par 14 depuis 1950
L’environnement économique
• Le GATT(General agreement on tariffs and trade) est créé en 1947
par 27 pays avec la volonté de mettre en place le libre-échange.
• ROUND : Kennedy Round en 1967, TOKYO Round en 1973 - 1979 et
URUGUAY ROUND de 1986 à 1994
• Réductions tarifaires considérables(40% des échanges en franchise)
• Elargissement des champs d’application(agriculture, services et
propriété industrielle)
• Accords sur la réduction des obstacles non tarifaires(normes,
exclusion des marchés publics, licence d’importation, subvention à
l’exportation, quota, dumping) pour cause de protectionnisme
L’OMC
• Organisation Mondiale du Commerce
L’OMC
• L’OMC en 1995, composée de 159 membres adhérents en
mars 2013.
• L'OMC s’occupe des règles régissant le commerce entre les
pays. Sa principale fonction est de favoriser la bonne
marche, la prévisibilité et la liberté des échanges.
• Les Accords de l'OMC sont négociés et signés par la grande
majorité des nations commerçantes du monde.
• L'OMC a aussi des règles qui vont dans le sens du maintien
des obstacles au commerce — par exemple pour protéger
les consommateurs, empêcher la propagation des maladies
ou protéger l'environnement.
L’environnement juridique
• Les systèmes juridiques sont complexes, le
droit obéit à des traditions culturelles
différentes.(ex USA, ex Pays musulmans)
• 5 grands systèmes juridiques dans le monde
Les systèmes juridiques
Systèmes juridiques
Pays ou zones
Fonctionnement
Common Law
25% pop mondiale
(EU, Canada,
anciennes colonies
anglaises)
Tradition anglaise du droit non écrit de
common law. La loi faite par le juge(cad la
jurisprudence des décisions précédentes)
Civil Law(droit civil)
45% pop
mondiale(Europe
latine, Europe du
nord, Grèce, Brésil,
Turquie)
Tradition romano-germanique. Le code civil
est la base de toutes les autres lois. Les codes
sont caractérisés par un niveau d’abstraction
et le juge interprète les situations concrètes
Tradition droit
islamique
+ de 20% pop
mondiale
La Charia trouve sa source principale dans le
livre saint Le CORAN
Droit coutumier
Pays africains, Chine,
Inde, NC
Ens des us et coutumes liés à l’identité
culturelle qui ont acquis force de loi
Systèmes mixtes
Anciens pays
communistes,
nombreux pays
d’Afrique et Moyen
orient. Japon, Israel
Mixage des traditions de common law et de
droit civil, ils comprennent des méthodes
juridiques en concurrence ou en interaction
Les traités internationaux
• Ces traités permettent de réguler la vente
internationale, les brevets , les marques, les
transports, l’arbitrage … Environ 200 traités
commerciaux très importants sur 40 000.
• Les usages commerciaux internationaux ou
droit coutumier des marchands en commerce
international ont pour objectif de favoriser les
échanges.
La CCI
• La CCI représente les entreprises, favorise
l’investissement, l’ouverture des marchés aux biens et
aux services, la libre circulation des capitaux.
• Elle rédige des règles ou contrats types dans la vie des
affaires, adresse des recommandations à l’OMC et
défend les entreprises selon les codifications qu’elle a
établies.
• Les incoterms(établis en 1936, 13 termes qui précisent
qui de l’acheteur ou du vendeur supporte les risques et
les frais du transport) et le crédit documentaire
(technique de règlement)
Développement des accords régionaux
Zones
Membres
Type d’accord
Union Européenne
27 états membres
Union économique et monétaire
Alena(accord de libre
échange nord américain)
Etats-Unis, canada,
Mexique
Zone de libre-échange
Mercosur(marché
commun du sud)
Argentine, Brésil,
Paraguay, Uruguay,
Bolivie, Chili
Union douanière et marché commun en
cours
Communauté andine des
nations
9 états membres
Union douanière
Asean(association des
nations du sud-est
asiatique)
10 états membres
Zone de libre échange à moyen terme
Coopération économique
pour l’Asie Pacifique
ASEAN +13 membres
Structure régionale pour la promotion de
la libéralisation du commerce et de la
coopération économique
Comesa(marché
commun Afrique est
et australe)
19 membres
Zone de libre échange et union
douanière
Le commerce international
• Le commerce mondial semble ainsi s'organiser
autour de grands ensembles géographiques
tandis que le bilatéralisme menace le
multilatéralisme.
• Les accords bilatéraux sont plus rapides à mettre
en œuvre et ils sont tout de même efficaces pour
relancer la croissance. Le bilatéralisme est accusé
de torpiller le multilatéralisme favorable aux pays
en croissance
Le commerce international
• La CNUCED( Conférence des Nations Unies
sur le Commerce et le Développement) aide
les pays en développement. Elle renforce les
capacités de ces pays dans le secteur des
services ; encourage l’intégration du
commerce, de l’environnement et du
développement ; aide les pays tributaires des
produits de base à réduire leur dépendance
par le biais de la diversification des produits et
la gestion des risques.
Le commerce international
Des avantages comparatifs
Des économies d’échelle
La concurrence permet de stimuler
Diversification de l’offre, ressources naturelles
et humaines
• Problèmes d’équité
• Les conflits dans le monde
•
•
•
•
Le marketing international
• 1. Les raisons et les risques de
l’internationalisation
• 2 . Les stratégies de marketing international
• 3 . L’approche internationale
Etude du marché international
Prospection à l’international
• 4 . Le marketing mix international
Les raisons de l’internationalisation
• Facteurs commerciaux :
• Saturation du marché national
• Grande spécialisation de l’entreprise
• Recherche d’une régularisation de l’activité
• Facteurs industriels :
• Recherche d’économie d’échelle
• Amortissement des coûts de recherche
• Facteurs d’environnement :
• Croissance mondiale
• Pays émergents
• Autres facteurs
Les risques de l’internationalisation
• Risques d’environnement :
• Instabilité politique
• Instabilité climatique
• Modifications réglementaires …
• Risques de l’entreprise
• Mauvaise estimation des problèmes culturels, des problèmes
de coûts, de logistique, d’organisation …
Les stratégies de marketing
international
• Marketing de l’exportation :
• Le marketing domestique reste prioritaire, les marchés
étrangers ne sont que des prolongations . Il s’agit d’une simple
adaptation aux exigences des marchés étrangers.
• Marketing pluri domestique :
• L’entreprise doit coordonner et rationaliser des politiques
commerciales différentes
• Marketing international global :
• L’entreprise considère des segments de marchés
internationaux et propose des approches globales par
segment
L’approche internationale
• Etude de marché à l’international :
• 1ère étape : étude des pays et sélection
• 2ème étape : étude approfondie du marché
sélectionné
L’approche internationale
• Etude des pays potentiels :
• Analyse des principaux indicateurs de la
situation socio-économique : PIB(état et croissance),
consommation , investissements des entreprises, taux
d’inflation, taux de chômage, exportations, importations,
répartition des activités économiques par secteur ,population
totale, répartition , niveau d’études, dépenses de
consommation, coût horaire du travail …
• Géopolitique : développement et accès aux ressources
stratégiques, contraintes naturelles et culturelles …
L’approche internationale
•
•
•
•
•
Sélection des marchés :
3 critères pertinents :
Accessibilité du marché
Potentialité du marché
Risques encourus
L’approche internationale
Critères d’évaluation de la valeur du pays
Marchés cibles envisagés
A
B
C
D
1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
Importance du marché en volume
Importance du marché en valeur
Analyse de la croissance
Perspectives de croissance
Etat de la concurrence
Réactions nationalistes des consommateurs
Réactions nationalistes des industriels
Réactions nationalistes des institutions
% d’importations dans la consommation
Adéquation des produits au marché
Structure de la distribution
Situation géographique du pays
L’approche internationale
• Etude approfondie du marché à l’international
• 2 étapes : 1ère recherche documentaire
2ème étude spécifique à l’entreprise
Recherche documentaire
• Les informations secondaires sont acquises auprès
d’organismes officiels, elles sont payantes ou gratuites
et portent sur des notions générales comme la
demande, l’offre, la distribution, la communication et
le macro-environnement
• Les organismes français : Le CFCE, le ministère du
commerce extérieur, la COFACE, les chambres de
commerce, UBIFRANCE(agence française pour le
développement international), les DRCE, les missions
économiques, les Euro chambres …
• Les organismes gouvernementaux étrangers : les
ministères, les ambassades, les douanes étrangères…
• Les organismes internationaux : ONU, FMI, OCDE,
Banque mondiale, FAOSTAT…
• Les organismes privés : les cabinets d’étude (IFOP,
Andersen), les banques et sociétés de bourse, les
annuaires d’entreprises(Kompass),les portails
internet(Fil de l’export, mondissimo.fr), les
entreprises de renseignement(Pouet,
Dun&Bradstreet)
• Les sites internet : ALI BABA
• Les journaux et magazines spécialisés en
commerce international : le MOCI, Class
Export, CCE International
• Les ouvrages spécialisés : Exporter en…
• Global Trade Information Services, Inc. (GTI) est considéré comme le
leader mondial dans le domaine des statistiques du commerce
international. Compagnies, gouvernements et associations, dans plus de
50 pays, utilisent son système pour développer et approfondir leur
connaissance du commerce international.
• Les 10 premiers pays vers lesquels la France exporte
•
Pays
•
Allemagne
Italie
Belgique
Espagne
Royaume-Uni
États-Unis
Pays-Bas
Suisse
Chine
Russie
•
Source : GTI
Exportations 2010 (milliards d'euros) Part de marché
62,61
31,17
29,02
28,65
25,91
22,04
16,09
11,33
10,98
6,28
16,22%
8,08%
7,52%
7,42%
6,71%
5,71%
4,17%
2,94%
2,84%
1,63%
Progression 2009-2010
13,05%
9,91%
13,43%
6,22%
6,04%
12,07%
16,38%
12,40%
39,40%
23,42%
• Les entreprises doivent faire parvenir tous les mois à
l'administration des douanes une déclaration à but
statistique (comptabilisation des échanges) et fiscal
(s'assurer de la bonne perception de la TVA intracommunautaire.
• Selon les douanes, la France a exporté en 2012 pour 433,9
milliards d'euros de biens et de services et importé pour
517,9 milliards. Premiers clients : l'Allemagne, l'Italie,
l'Espagne et les Etats-Unis. Les entreprises sont des
constructeurs automobiles, des entreprises de
l'aéronautique ou de nos fleurons industriels comme
L'Oréal et Michelin.
• Mais aussi des petits secteurs, que ce soit dans les glaces,
les sodas, les cycles et même la construction de chalets.
• Les informations recueillies seront plus précises :
• Offre : production locale, identité et classification des
concurrents, produits présents, marques, positionnements,
prix
• Demande : niveau de consommation, profil des consos,
motivations et freins, comportement d’achat
• Distribution : structure, circuits, intermédiaires,
manifestations, organismes professionnels
• Réglementation : contrats, contraintes d’importation
• Exploitation et diffusion de l’information :
• Sélectionner les informations utiles, vérifier la
fiabilité, rédiger une synthèse et formuler des
préconisations
Diagnostic export
• L’entreprise possède des forces et faiblesses dans
un environnement donné, le diagnostic
permettra de les croiser et de mettre en évidence
les opportunités d’une démarche internationale.
• Le diagnostic portera sur différents points :
La fonction production
La fonction finance
La fonction ressources humaines
La politique commerciale
Diagnostic export
• Fonction production : pbs de capacité(volume, niveau
d’industrialisation, taux de charge, capacité
d’innovation), d’adaptation aux normes…
• Fonction finance : trésorerie, capacité
d’investissement, capacité d’endettement, évolution de
CA, marges …
• Fonction ressources humaines : effectif mobilisable à
l’export, maîtrise dimension culturelle et linguistique …
• Fonction commerciale : définir les politiques produits,
prix, distribution et communication
Les étapes du diagnostic
• - étape 1 : maîtrise des compétences et savoir-faire liés
à son activité (savoir-fabriquer)
• - étape 2 : maîtrise des contraintes logistiques liées au
commerce international (savoir-livrer)
• - étape 3 : maîtrise des circuits de distribution à
l'export (savoir-vendre)
• - étape 4 : maîtrise des choix de développement
stratégique à l'international (savoir-manager)
• - étape 5 : maîtrise des contraintes commerciales,
financières, techniques, réglementaires .... inhérentes
aux relations commerciales à l'international (savoir
marketing)
La matrice SWOT
La prospection internationale
• C’est l’ensemble des actions qui vise à identifier
de nouveaux clients potentiels et à les
transformer en clients réels sur un ou plusieurs
marchés étrangers.
• C’est une démarche commerciale pendant
laquelle l’entreprise recherche et prend contact
avec des clients potentiels pour les convaincre
d’acheter ses produits ou services.
• C’est une démarche opérationnelle qui permet de
définir ou adapter son plan de marchéage à
l’étranger.
Enjeux et objectifs de la prospection
Enjeux
Objectifs
Stratégiques
Initier et consolider sa démarche
d’internationalisation. Collecter des
informations sur le marché visé
Commerciaux
Trouver des intermédiaires de
commercialisation des produits. Connaître
les motivations des consommateurs pour
fabriquer des produits adaptés
Financiers
Pouvoir calculer le coût d’une démarche
de prospection.
Prévoir de demander des aides
financières à des organismes spécialisés
dans la promotion des exportations.
Les types de prospection
Méthode de prospection
Contenu
Exemples
Prospection passive
Veille des marchés et
détection d’opportunités
ponctuelles.
Contacts à distance
Passer par les missions
économiques à l’étranger
Prospection active
Déplacement dans le pays
Participation à un salon
Mission export
Foire de Cologne
SIAL
Mission au Canada
Prospection offensive
Recherche d’informations
pour les utiliser contre la
concurrence
Relevés de prix des
produits à l’étranger
Les étapes de la prospection
• L’avant prospection
• La prospection
• Le suivi de la prospection
• L’avant prospection : définition du cahier des charges
Quels produits ou services proposer, quel positionnement
?
Qui va-t-on prospecter, consommateurs, distributeurs,
intermédiaires, entreprises ?
Quelle est la zone de prospection? Pays, région , villes.
Quelle durée de prospection ?
Quelle méthode de prospection ?
Quels sont les outils nécessaires à la prospection ?
Échantillons, plaquettes, tarifs …
•
•
•
•
•
L’avant prospection : quelles aides obtenir ?
Sources d’informations
Organisations de manifestations
Organisations de déplacements
Aides financières
• Aides financières :
• Assurance prospection COFACE
• La prospection des marchés étrangers implique des dépenses spécifiques
qui même en cas de succès ne s’amortissent que progressivement au fur
et à mesure des commandes enregistrées.
• Le principe de l assurance est de prendre en charge la partie des frais de
prospection engagés par l’entreprise qui n’ont pu être amortis par le
niveau de ventes sur la zone garantie.
• Pour l’entreprise un double intérêt ; un soutien financier et une assurance
contre la perte subie en cas d’échec commercial.
• Ok pour toutes les entreprises françaises dont le CA < 150 millions d’euros.
• Possibilité de couvrir un ou plusieurs pays au choix de l’entreprise dans
des limites de débouchés raisonnables.
• Assurance COFACE
•
Le contrat comporte deux périodes successives
•
la période de garantie d’une durée de 1 à 4 ans :
C’est la phase active de prospection pour l’entreprise au cours de laquelle les
dépenses sont prises en compte dans la limite d’un budget annuel garanti et
indemnisées si les recettes sur la zone ne suffisent pas à les amortir
•
la période d’amortissement
L’entreprise rembourse alors les indemnités reçues en fonction des recettes
réalisées sur la zone couverte. La durée est généralement de un an de plus
que la période de garantie.
•
A la fin de chaque exercice la Coface procède à une liquidation provisoire des
comptes.
•
En période de garantie la COFACE établit un compte d ‘amortissement prenant en compte :
•
•
•
au débit les dépenses de prospection réellement engagées dans la limite du budget fixé
au crédit un pourcentage des recettes réalisé sur la zone couverte pendant la même période.
Le taux retenu est appelé taux d’amortissement. Les taux sont fixés forfaitairement
7 % pour ventes de produits
14 % sur prestations de service
30 % sur les autres produits (licences par ex )
•
Lorsque ce solde est débiteur la COFACE verse à l’entreprise une indemnité égale à 65 % de ce
solde ( quotité garantie)
En période d’amortissement seules sont prises en compte les recettes sur la zone couverte dont un
pourcentage est reversé à la COFACE . Le taux d’amortissement est le même que celui qui est dans
la période de garantie.
•
Le montant ne peut dépasser les indemnités touchées. Si à l’expiration du contrat les résultats n’ont
pas permis le remboursement intégral des indemnité perçues le solde reste acquis.
•
• Dépenses couvertes
• Les dépenses garanties sont constituées de l’ensemble des frais
spécifiques engagés par l’entreprise pour prospecter la zone
géographique choisie. Ce sont les déplacements et séjours à
l’étranger, les frais de création d’un service export, les frais de
fonctionnement d’un bureau local, les frais d’étude de marché, les
frais d’adaptation de produits aux normes et exigences du marché
prospecté, le coût de création et de promotion d’un site internet,
les dépenses de communication, l’invitation en France de clients
étrangers, la participation à des manifestations professionnelles à
caractère international.
• Certaines dépenses peuvent être forfaitisées ou plafonnées.
• Pour une manifestation commerciale ,elle doit être agréée par la
COFACE.
• Coût de la garantie .
Une prime d’assurance est payable pendant la période garantie.
Elle est perçue au début de chaque exercice et est fixée à 3 % du
montant garanti.
Soutien de trésorerie : L’avance sur indemnité
• 32,5 % du montant du budget garanti dès la signature de contrat. La
prime est de 5 % dans ce cas, sinon 3%.
Indemnité intermédiaire en cours d’exercice
• Versement en 2 fois de la prime si pas d’avance
Parrainage bancaire
• C’est la banque qui préfinance les montants de prospection et c’est
elle qui touche directement les indemnités en période de garantie.
Pendant la prospection
• S’assurer de la fiabilité et de l’exactitude des informations
recueillies en amont.
• Engager directement la communication avec les prospects,
pour établir les bases d’une coopération, on cherche à garder
le contact avec les clients potentiels, en prenant les noms, les
adresses, les mails et les cartes de visite.
• A chaque fois que l'on rencontre un prospect, on rédige un
rapport le plus précis possible, un journal de prospection.
•
Pendant la prospection
• On procède à une analyse de la concurrence
(souvent cela se limite à la concurrence de
produits similaires)
On fait des tests de goût et des enquêtes qui
permettent aussi d'apprécier l'accueil du produit
et de le positionner.
• Le prix d'acceptabilité est une étude pertinente
pour la commercialisation
Le suivi de la prospection
• Relance des prospects
• Mise à jour des contacts et alimentation du
SIM
• Décisions commerciales pour adapter le plan
de marchéage aux attentes du marché
étranger
Planification de l’internationalisation (export)
Stratégie
produit
Choix circuit
distribution
Vente en
maîtrise
complète
Outils de
prospection
Vente par
intermédiaire
Vente en
coopération
Prospection
clientèle
Adaptation
produit
Prospection
commerciale
Fixation du prix
Stratégie de
communication
Techniques
de
négociation
Marketing international
Le marketing international
• L’exportation contrôlée : L’entreprise répond
directement aux demandes des clients étrangers. Elle
comprend:
• Exportation directe : (vente sur salons, vente sur appel
d’offre, vente à distance, vente par internet)
• Le représentant à l’étranger : Il s’agit d’un employé de
l’entreprise exportatrice, lié par un contrat de travail, basé
à l’étranger et rémunéré par un salaire fixe(vente,
prospection, information).
• Le bureau de représentation : il s’agit d’une émanation de
la société mère, sans personnalité juridique et sans
possibilité d’accomplir des actes de commerce(vente,
prospection, service). investissement lourd.
• La succursale: il s’agit d’un service décentralisé du
siège de l’entreprise. Les obligations de la succursale
sont proches de la filiale. Investissement lourd
• La filiale de distribution: établissement stable à
l’étranger, doté d’une raison sociale et d’une
personnalité juridique propre mais contrôlée par la
société mère qui possède tout ou partie du capital. Elle
achète les produits de la société mère et les revend.
Gestion réseau de vente, commandes, SAV.
Investissement lourd et dépendance droit local.
• la filiale de production: installation d’une unité de
production à l’étranger motivée par la réduction des
coûts et des incitations à l’investissement. Risques
importants. Accès aux marchés fermés.
• L’agent commercial: mandataire à titre de profession
indépendante chargé de négocier des contrats en
faveur de l’entreprise. Personne physique ou morale.
N’achète pas, met en relation, prospecte, négocie,
assure la promotion. Rémunéré à la commission.
Dépendance et difficulté de sélection.
l
• L’exportation sous traitée: Elle comprend:
L’importateur: est un commerçant qui achète et vend sous son
propre nom les marchandises produites par l’exportateur
moyennant une marge. Il achète pour son propre compte, ne doit
aucune info sur le client, assure SAV et promotion à ses frais.
Dépendance.
• L’importateur exclusif: concessionnaire qui achète et vend sous
son propre nom les marchandises produites par l’exportateur
moyennant une marge. Il est tenu par des obligations
d’informations et de services en contrepartie de l’exclusivité
territoriale. Collaboration sur le plan de marketing. Doit vendre une
quantité minimum. Assure promotion, stockage et SAV.
Dépendance et risque de non paiement
•
• Les sociétés d’accompagnement à l’international:
sociétés de service qui remplissent les fonctions du
service export d’une entreprise, en agissant pour le
compte de son mandant. Elles offrent des services
commerciaux et administratifs en échange d’un
abonnement mensuel et d’une commission sur CA.
Bien pour PME
• Les transferts de technologies: cession de droits de
propriété industrielle ou de savoir faire. Ils peuvent
prendre forme de cession de brevet ou de licence. Peu
d’investissement mais perte contact avec le marché et
création propre concurrence.
• Bureaux d’achat étrangers en France : ce sont des
succursales ou filiales d’entreprises qui recherchent des
fournisseurs du pays. Evite la prospection, la logistique
mais référencement difficile.
• Autres intermédiaires : Le négociant
exportateur(indépendant, achète et vend en nom
propre), SCI(cf négociant exportateur),
Commissionnaire(agit pour le compte d’un
commettant et perçoit une commission),
Courtier(commerçant indépendant qui met en
rapport), Consignataire(achète la marchandise à
l’exportateur quand livrée et déjà payée par le client
final)
• L’exportation concertée: comprend:
• Le groupement d’exportateurs: plusieurs entreprises
mettent en commun tout ou partie de leur activité
exportatrice afin de bénéficier des effets de
synergie.(recherche infos, commercialisation). Non
concurrence, règles strictes.
• Le portage ou parrainage: la mise à disposition d’une
PME par un grand groupe de son réseau commercial
étranger moyennant une commission sur le CA.
Conseil, notoriété, savoir faire, coût limité mais forte
dépendance et parfois faible motivation du porteur.
La franchise: le franchisage est la concession, par une entreprise, à une
ou plusieurs entreprises, en contrepartie d’une redevance, du droit de se
présenter sous sa raison sociale et sa marque pour vendre des produits
ou services. Les contrats de franchisage s’accompagnent d’une
assistance technique et d’une communication de savoir faire. Franchise
de distribution, de production ou de service. Internationalisation rapide,
risque limité mais contrôle difficile.
• Les joint-ventures: appelées également opérations conjointes ou co
entreprises se rapportent soit à une création en commun , par deux
partenaires de nationalité différente d’une entreprise industrielle ou
commerciale, soit par une prise de participation dans le capital d’une
société implantée sur le marché d’exploitation visé. Gain de temps et
d’expérience, partage investissement, risques de conflits d’intérêt.
•
Les stratégies
• Création d’une filiale ou succursale à l’étranger.
Avantage : contrôle sur la filiale/succursale.
Inconvénient : processus long et difficile à mettre en
œuvre.
• Acquisition d’une unité de production ou de
commercialisation déjà existante à l’étranger.
Avantage : entrée rapide sur le marché cible.
Inconvénients : risque de payer un prix excessif et de
faire face à des problèmes d’intégration postacquisition.
• Montage d’une joint-venture. Avantages : profiter des
ressources d’un partenaire implanté ; limiter le risque
propre à l’investissement. Inconvénient : risque de
conflits d’intérêts.
Les stratégies
• Sur un marché à fort potentiel, on choisira une distribution sélective
afin de préserver les éléments du plan de marchéage : la filiale, la
concession exclusive, l’agent commissionné exclusif pour une
distribution maîtrisée.
• Pour un produit de grande consommation, on choisira une stratégie
de distribution intensive et une distribution sous-traitée.
• Sur des marchés difficiles d’accès et risqués(Japon, Afrique), on
peut aussi choisir une exportation sous-traitée et passer par des
sociétés de commerce international(ex CFAO), des enseignes de
vente par correspondance ou des groupes de distribution intégrée.
• Enfin la stratégie de distribution concertée peut être imposée par
des législations restrictives.
Politique produit
Choix entre la standardisation et l’adaptation
• Standardisation
– Lancement d’un même produit sur tous les marchés,
économies d’échelle.
• Adaptation
– Lancement d’un produit adapté au local
– Création d’une gamme spécifique à un marché ou une
cible
Politique produit
• - Adaptation technique des fonctionnalités du produit aux
particularités du marché local
• - Normes obligatoires à l’export
• - Formulation adaptée au type de client (industriel, grand public)
• - Adaptation de la stylique industrielle (forme, couleurs, ...)
• - Adaptation des qualités organoleptiques aux attentes de la
clientèle
• - Adaptation du packaging(étiquetage)
• - Restructuration de la gamme
• - Adaptation du positionnement
• - Traduction et adaptation du nom du produit
• - Protection internationale (brevet)
• Nike avec la chaussure Nike Air, sur laquelle une
typographie du nom inscrit à l’arrière et sous la
semelle évoquait le mot « Allah » en arabe, un
symbole qui porter aux pieds était offensant dans
les pays musulmans. McDonald’s n’a pas pu
utiliser son Clown Ronald au japon car son visage
blanc évoquait la mort. La marque de déodorant
Rexona a dû être modifiée au Portugal, celui-ci
dégage une connotation obscène. Coca-cola avec
sa marque Coke, l’enseigne avait complètement
sous-estimé l’attachement des consommateurs à
leur produit historique.
• La globalisation de l'offre ne va pas sans
pressions ni sur les entreprises et secteurs
industriels de certains pays, ni sur les balances
des paiements de nombreux États.
Politique produit
• Renoncer à sa marque et commercialiser sous
la marque de son distributeur (MDD)
• Utiliser la marque employée en France en
utilisant l’origine nationale de la marque pour
renforcer sa spécificité
• Utiliser une marque spécialement conçue
pour le marché étranger
• La façon de vivre américaine
• Modèle chic : italien, français
• Technologie allemande, qualité japonaise
Politique produit
• Etre prononçable dans toutes les langues
• Ne pas avoir de traduction, de connotation
négative dans la langue
• Etre facilement mémorisable
• Ne pas être contradictoire avec le produit
• Il y a beaucoup d'exemples de noms non
appropriés, connus pour avoir une malheureuse
signification dans une autre langue : le plus
connu est la Vauxhall/Opel Nova, qui signifie "
panne " en espagnol. Blédina veut dire prostituée
en russe.
Politique prix
• Les composantes du coût de revient export
• Le coût de revient export complet qui incorpore les
frais suivants:
Coût de production des produits vendus à L’export
Frais d’adaptation au marché (contraintes techniques
et commerciales)
Coût de distribution export(frais fonctionnement
service, documentation salons, communication…)
Frais financiers et de couverture des risques
+ Marge commerciale nette
Politique prix
•
•
•
•
Frais supplémentaires selon incoterms :
Transports
Assurances
Taxes et droits de douane
Politique prix
• Les facteurs de détermination du prix de vente export à
partir des coûts
• Le coût complet ou le full costing: méthode consistant
à sommer la totalité des coûts précités et ajouter la
marge de profit espérée. A partir de là, on fait une
comparaison avec les prix locaux pour voir où on se
situe
• Le coût marginal ou direct costing: consiste à ne
prendre en compte que les seules charges variables,
qu’elles soient directes ou indirectes, pour le calcul des
coûts et à gérer à partir de la marge sur coût variable .
Politique prix
• Modes de fixation du prix :
• Selon les coûts avec taux de marque, taux de
marge, coefficient multiplicateur
• Selon la demande avec l’élasticité de la
demande par rapport au prix, le prix
d’acceptabilité
• Selon la législation en vigueur
• Selon la concurrence avec le positionnement
et les stratégies
Politique prix
•
•
•
•
Les stratégies possibles:
Pénétration
Ecrémage
Alignement
Politique prix
• Une société française A, propose une large gamme d’autoclaves destinés
au marché hospitalier. L’entreprise a prospecté le marché hongrois et est
en relation avec un distributeur.
• Celui-ci précise que son prix de vente TTC ne peut dépasser 8000 euros.
• A l’aide des éléments déterminez le prix sortie usine France correspondant
au prix du marché hospitalier hongrois.
• Que répondre à la demande du distributeur hongrois sachant que le coût
de revient d’un autoclave est de 4130 euros et le taux de marque de
l’entreprise A est de 30%.
• Eléments de prix : transport routier France – Budapest : 200 euros
assurance : 0,9 % DAP + 10%
taux de marque distributeur : 25%
taxe intérieure équipement santé : 5% du PVHT
(DAP : A destination au point de livraison convenu, non dédouané et
non déchargé)
Politique de distribution
•
•
•
•
Les stratégies possibles :
Stratégie intensive
Stratégie sélective
Stratégie exclusive
Politique de distribution
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Les différents types de commerce :
Commerce indépendant
Commerce associé
Commerce intégré
Les différents types de vente :
Vente en magasin(assistée ou libre service)
Vente par correspondance
Vente à distance(internet, téléphone)
Ventes par distributeur automatique
Ventes à domicile
Politique de communication
•
•
•
•
•
•
Types de communication :
Communication interne
Communication externe
Communication d’entreprise
Communication produit
Communication financière
Politique de communication
• Les stratégies :
• Communication standardisée
• Communication adaptéee
Politique de communication
• Les moyens de communication
• Communication médias ( 6 grands médias)
• Communication hors médias
Marketing direct
Promotion des ventes
Relations publiques
Foires et salons
Sponsoring mécénat
Force de vente
3 - Les techniques de commerce
international
• La logistique : ensemble des moyens et
méthodes d’organisation permettant
d’acheminer les marchandises au bon
moment, dans les bonnes quantités, au bon
endroit, dans un état satisfaisant et
comprenant les opérations de manutention,
de transport, de conditionnement, de
stockage, d’approvisionnement et de gestion
de l’information.
La logistique
Logistique
• La logistique internationale ou supply chain
management intègre un certain nombre
d’intermédiaires comme les transitaires et les
transporteurs.
• Dans un 1er temps on évalue les besoins en
logistique ensuite on sélectionne les
intermédiaires.
Logistique
Evaluation des besoins :
Nature des produits à transporter
Exigences de la clientèle
Itinéraire
Assurance, conditionnement, conditions de
stockage
• Délais
• Budget disponible
•
•
•
•
•
Logistique
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Critères de sélection :
Fréquence livraison
Capacité de stockage
Sécurité
Prix
Délais
Conditions de paiement
Références
Mode de transport
Logistique
• Type d’intermédiaires :
• 1-Transitaires : professionnels qui gèrent l’organisation de la
logistique(itinéraire, mode de transport, prix, formalités
douanières)
• Ils sont des courtiers : agent de fret aérien
des commissionnaires : commissionnaire de
transport(OTM), groupeur, affréteur routier
des mandataires : commissionnaire agréé en douane,
transitaire portuaire ou aéroportuaire
• Différence entre mandataire et commissionnaire :
Mandataire ne choisit pas les sous-traitants et a une obligation
de moyens
Commissionnaire choisit et a une obligation de résultats
Logistique
• Le commissionnaire peut conditionner les
marchandises, assurer le marquage des marchandises
(exemple : haut/bas, fragile, expéditeur, …), le stockage
de la marchandise.
• Commissionnaire en douane : est habilité à assurer le
dédouanement des marchandises pour le compte
d’autrui. Pour être commissionnaire en douane il faut
avoir reçu un agrément de la part du Ministère de
l’Economie et des Finances. Il sera le seul responsable
de la déclaration en douane. Il aura un rôle de conseil
vis-à-vis de ses clients, notamment il peut les conseiller
sur des régimes douaniers qui seraient plus
intéressants que d’autres.
Logistique
• Comment choisir un transitaire ?
• Nature de la prestation souhaitée (mandataire ou
commissionnaire)
• Notoriété du transitaire (expérience, compétence,
importance de l’implantation, réseau de correspondants à
l’étranger, …)
• Spécialisation du transitaire (destination, nature des
marchandises par exemple matières dangereuses, mode de
transport, …)
• Qualité des services (respect des instructions, aptitude à
régler les problèmes, rapidité de transmission des
documents)
• Prix (mettre en concurrence plusieurs transitaires)
Logistique
• Renseignements à donner au transitaire :
• Nature des marchandises : doit être donné très précisément car de la
nature des marchandises dépend le taux des droits de douane
• Poids : conditionne le prix du transport. Il faut distinguer poids brut et
poids net. Le poids brut est celui de la marchandise emballée (ex :
bouteilles emballées dans les cartons). Le poids net comprend
uniquement la marchandise (ex : seulement les bouteilles).
• Volume
• Conditions de vente : peut par exemple conditionner le mode de transport
• Lieux de prise en charge et lieu de livraison
• Tout renseignement intéressant par rapport à la marchandise : animaux
vivants, marchandise qui ne supporte pas le froid/la chaleur, marchandise
dangereuse, etc…
•
I – Les incoterms
• Les incoterms(international commercial terms) ou
conditions internationales de vente précisent le sens
d’une série de termes commerciaux, chacun désigné
par 3 lettres qui reflètent la pratique suivie par les
entreprises lors de l’établissement de contrats pour la
vente de marchandises. Les incoterms indiquent les
tâches, frais et risques afférents à la livraison de
marchandises par les vendeurs aux acheteurs.
• Dès 1936, la CCI a défini les règles précisant les
obligations de chaque partie en fixant le point de
transfert des frais et des risques. C’est un cadre
juridique qui simplifie la négociation et évite toute
ambiguïté sur les obligations de chacun.
I – Les incoterms
• Les incoterms 2010 sont au nombre de 11(suppression de 4
DAF,DES,DDU et DEQ remplacés par DAP et DAT) .
• Utilisation des incoterms :
• Mention des règles dans le contrat
• Choix de l’incoterm approprié aux marchandises, au mode de
transport
• Précision du lieu ou port de livraison à l’acheteur, ou de destination
• Les incoterms ne précisent ni le prix ni le mode de paiement ni la
date ni le lieu de transfert de propriété.
• L’acheteur raisonne coût complet, droits de douane inclus. S’il a
acheté avec un incoterm plus court, il doit ajouter au prix payé à
l’exportateur toutes les prestations qui restent et les payer au
transitaire.
I – Les incoterms
• A quoi servent-ils ? Les incoterms déterminent les
obligations réciproques du vendeur et de l'acheteur
dans le cadre d'un contrat d'achat/vente international.
Les incoterms ont permis de clarifier le langage.
• On définit trois éléments essentiels :
• Le transfert des frais : qui paye quoi ?
• Le transfert des risques : qui supporte le risque et
lequel ?
• Les documents à fournir : l’aspect administratif est
important à l’international (aspect réglementaire,
douane)
I – Les incoterms
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Les incoterms 2010 sont classés en 2 familles :
Règles pour tout mode de transport :
EXW ex works
FCA free carrier
CPT carriage paid to
CIP carriage and insurance paid to
DAT delivered at terminal
DAP delivered at place
DDP delivered duty paid
Règles pour transport maritime et fluvial
FAS free alongside ship
FOB free on board
CFR cost and freight
CIF cost insurance and freight
I – Les incoterms
• Les incoterms sont classés en 4 groupes :
• E : obligations minimales du vendeur
• F : les obligations du vendeur prennent fin
lors de la remise au transporteur
• C : le vendeur paie le transport principal mais
ne supporte pas les risques qui y sont liés
• D : incoterms de vente à l’arrivée
I – Les incoterms
• Chaîne logistique :
• Pays exportateur – emballage : EXW
• + sécurisation, dédouanement export, pré
acheminement : FCA
• + formalités douanières, manutention : FOB
• + transport principal : CPT, CFR
• + assurance : CIF, CIP
• + manutention à l’arrivée : DAT
• + dédouanement, post acheminement : DDP
Incoterms
I – Les incoterms
• Quel incoterm choisir ?
• Intérêts et enjeux pour le vendeur : satisfaction du
client(compétitivité, bon état), délais réalistes,
conséquences du lieu de livraison sur les délais de
paiement, ne faire la douane que dans son pays.
• Intérêts et enjeux pour l’acheteur : méconnaissance ou
manque de moyens pour la logistique, recherche un
coût complet le plus bas possible, recherche du crédit.
• Certains incoterms sont mieux adaptés au produit, au
point de départ, à la destination, à la logistique, à
l’aspect commercial.
I – Les incoterms
• Les obligations du vendeur :
• Fourniture des marchandises et de la facture commerciale
• Licence d’exportation, autorisation, contrôle sécurité et
autres formalités
• Contrat de transport et d’assurance sans obligations sauf si
pratique commerciale
• Livraison en date, lieu et délais convenus
• Support des risques selon incoterm choisi
• Support des frais selon incoterm choisi
• Transfert d’informations sur le suivi de la marchandise
• Documents de livraison
I – Les incoterms
• Obligations de l’acheteur :
• Paiement des marchandises selon contrat de vente
• Obtenir les licences, autorisations et autres formalités
nécessaires
• Fournir contrat d’assurance et de transport selon incoterm
choisi
• Prise de livraison
• Prise de risques selon incoterm
• Répartition des frais additionnels
• Notification au vendeur des informations pour la réception
• Accepter la preuve de la livraison
I – Les incoterms
• Exemple : entreprise française qui vend un produit à une société
japonaise. Au cours du transport maritime la marchandise a été
détruite.
• Contrat conclu en CIF : tout est payé jusqu’au Japon ; L’assurance
est payée mais c’est l’acheteur qui en a la responsabilité => le
vendeur est libéré de ses obligations.
• Contrat conclu en DAT : la seule différence avec CIF est que le
transfert des risques a lieu dans le pays d’arrivée (vente à l’arrivée)
=> c’est au vendeur d’assurer la responsabilité.
• L’incoterm peut être un argument commercial. Choisir un DDP
donne une image de professionnalisme. Le vendeur peut avoir des
prestataires attitrés et avoir des conditions avantageuses. Ce peut
être le cas aussi pour l’acheteur.
• Les incoterms les plus souvent rencontrés : EXW, FOB, CIF, DDP.
I – Les incoterms
• Incoterms à structure simple ou associée :
• à structure simple : incoterms E, F et D. Le transfert des frais et le
transfert des risques se fait au même moment. Quand on gère le
transport on gère également les risques.
• à structure associée : incoterm C. Décalage entre le transfert des
frais et le transfert des risques.
• Les incoterms et les droits de douane :
• Avec l’incoterm DDP, le vendeur prend à sa charge toutes les
opérations de dédouanement. Les formalités de dédouanement
sont lourdes, prennent souvent du temps. Cet incoterm doit donc
être proposé quand on maîtrise parfaitement les formalités de
dédouanement et qu’on est sûr de respecter les délais. Il y a des
pays pour lesquels les droits de douane peuvent changer. Si il y a
une augmentation des droits entre la conclusion de la vente et la
livraison, le vendeur doit tout de même proposer le même prix.
I – Les incoterms
• La référence aux incoterms n’est pas obligatoire. Caractère
facultatif.
• Remarque : dans le contrat de vente il faut noter la version
des incoterms, en l’occurrence CCI 2010 (Chambre de
Commerce Internationale, version de l’année 2010)
• Il existe des variantes. Exemple : à Anvers on parle de CIF
landed (CIF débarqué)
• On ne règle pas dans les incoterms le problème de transfert
de propriété. Cela pose souvent problème car en droit
international il y a des législations différentes en ce qui
concerne le transfert de propriété. En France, le transfert
de propriété se fait en même temps que le transfert des
risques.
Transport
• Les modes de transport
II- Le transport
Plusieurs modes de transport :
Le transport maritime : 1er mode en volume
Le transport aérien : le plus sûr et le plus rapide
Le transport routier : prestation incontournable car
complémentaire
• Le transport ferroviaire : limité à certaines zones
géographiques
• Les autres modes : le transport intermodal, le transport
multimodal, le transport combiné, le SEA-AIR, le
ferroutage, le RO/RO, le fluvial et le fluvio-maritime
• Le transport par gazoducs et oléoducs
•
•
•
•
II- Le transport
• Le choix entre plusieurs modes de transport :
• 3 critères principaux : coût, délai, sécurité(connaître la totalité de la
chaîne logistique : entrepôt vendeur, pré-acheminement, formalités
export, sécurisation, manutention, transport principal,
déchargement, post-acheminement)
• Coût : coût complet de l’acheminement doit être comparé à la
valeur de la marchandise(coût DDP-coût EXW)
• Délai : délai exprimé en unités de temps diverses, on peut
également prendre en compte le temps d’attente au départ, les
délais administratifs, le temps d’attente à l’arrivée.
• Sécurité : risques d’avarie, perte, vol, ruptures de charges
• Autres critères : nature marchandise, distance, contexte commercial
• Le transport a un prix variable car le plus souvent
dépendant du fioul.
• Exemple : un container arrivant d’Europe à Nouméa est
facturé : 300 000 CFP avec une surtaxe de 120 000 CFP
sur le fioul
• Un container de 30m3 à destination de Nouméa coûte
en moyenne 1200$ depuis l’Australie, 2000$ depuis
Shangaï et 2800$ depuis l’Europe.
• Les taxes vont faire la différence car pour les entrées en
provenance hors Union Européenne , la surtaxe
moyenne est de 15 à 20% en plus des taxes spécifiques
à la Nouvelle Calédonie.
Transport
• Transport maritime
Transport
• Transport fluvial
II- Le transport
• 1 – le transport maritime :
• Différents types de contrats :
• Le transport à la demande(tramping) :
affrètement du navire pour une opération
ponctuelle, concerne surtout le transport de
vracs
• Le transport de ligne régulière(sea line) : service à
itinéraire fixe et fréquence régulière, essentiel du
transport de marchandises générales.
II- Le transport
• 1 – le transport maritime :
• Différents types de liaisons :
• Les grandes lignes :transport entre des pôles d’activité
éloignés(Europe-Amérique du Nord, Asie-Amérique du
Nord, Europe-Asie, Europe-Afrique)
• Les services de feedering : approvisionnement des
grandes lignes au départ de ports secondaires.
• Les services de navettes : desserte à fréquences
élevées de ports peu distants(trans-Manche, transMediterranée)
• Les services de cabotage : mise en liaison de points
joignables en suivant une côte.
II- Le transport
• 1 – le transport maritime :
• Les différents types de marchandises :
• Les vracs transportés à même la cale du navire: les
vracs liquides(hydrocarbures, produits chimiques), les
vracs solides(charbon, ciments, engrais, céréales).
• Les marchandises diverses(ayant subi un
conditionnement préalable au transport) :
marchandises conteneurisées(20 pieds ou 40 pieds),
marchandises conventionnelles(caisses), trafic
roulier(ensemble roulier ou remorque non
accompagnée)
II- Le transport
• 1 – le transport maritime :
• Avantages : coût avantageux, possibilité de
stockage en zones portuaires, possibilités de
dessertes géographiques, grande capacité de
transport, sécurité du conteneur.
• Inconvénients : lenteur, encombrement des
ports, fréquentes avaries, risque de piratage
• En 2014 les coûts du transport maritime vont
augmenter du fait de l’agrandissement du
canal de Panama(Hausse de 18 000 CFP par
container)
• Implantation d’un système de tracking
informatique des marchandises »AP+ » qui
permettra aux professionnels de suivre les
marchandises du port d’expédition jusqu’à
leur arrivée sur le Caillou.
II- Le transport
•
•
•
1 – le transport maritime :
Tarification en conventionnel : l’unité payante est la tonne ou le volume en m3 à l’avantage
du transporteur(base tarification 1T=1m3)
Surcharges :
Surcharge BAF qui compense les variations de prix des carburants, en pourcentage du fret de
base
Surcharge CAF qui compense les variations des cours des monnaies, en pourcentage du fret
corrigé
Autres surcharges : poids, longueur, danger
Tarification en conteneur : barèmes proposés en fonction de la destination, de la quantité, de
la classe des marchandises. 2 tarifications, soit à la boîte(conteneur complet), soit à l’unité
payante.
Différentes expéditions :
FCL : marchandise empotée dans conteneur scellé
LCL : marchandises conteneurisées avec d’autres à destination du même port, différents
clients
FCL/LCL : marchandises même exportateur dans un conteneur pour clients différents
LCL/FCL : marchandises d’origine diverses pour un même client
II- Le transport
• 1 – le transport maritime : Ocean bill of lading
• Titre de transport : connaissement maritime, document négociable
qui doit être présenté par le destinataire pour prendre livraison, il
constate la prise en charge et l’engagement du transporteur. Il est
émis par la compagnie de transport sur les instructions du
transitaire, en 3 originaux, soit en nom propre, soit à ordre, soit au
porteur.
• Types de connaissements :
• Port/port seult trajet maritime, combiné trajet maritime + pré ou
post acheminement émis par un commissionnaire , direct trajet
maritime + pré ou post acheminement émis par un mandataire , de
charte-partie un armateur loue un navire à un chargeur, data freight
receipt forme informatisée
Transport
• Transport aérien
II- Le transport
• 2- Le transport aérien :
• Il est harmonisé par les conventions
internationales(IATA).
• Différents types d’avions et développement
d’aéroports et plates-formes de massification
• Avantages et inconvénients : rapidité, sécurité,
grandes distances ; coûteux et limité
II- Le transport
• 2- Le transport aérien :
• Tarification :
• Tarification ULD(unit load device) : prix
forfaitaire reposant sur un poids pivot, le
poids excédentaire est taxé au kilo.
• Tarification générale : tarification au poids par
tranches de poids avec tarif dégressif ; base de
tarification 1T=6m3, le poids retenu, réel ou
théorique, sera à l’avantage du transporteur
II- Le transport
• 2- Le transport aérien :
• Titres de transport : Air Way Bill
• Lettre de transport aérien, document non
négociable et normalisé par IATA,
marchandises remises par le transporteur au
destinataire.
• Emise par le vendeur ou transitaire, signée par
la compagnie et transmise en 3 originaux.
Transport
• Transport routier
II- Le transport
• 3- Le transport routier
• Il est en Europe,(plus des 2/3 du tonnage total) le
concurrent direct du ferroviaire, structure
concurrentielle de l’offre(41000 entreprises en France).
• Mode de transport très diversifié, nombreux types de
camions, nombreux types de transports(transport
spécialisé, transport par lots, groupage, transport
fragile, messagerie…)
• Avantages et inconvénients : grande flexibilité, porte à
porte, bon marché mais lent, peu sécurisé et pollueur
II- Le transport
• 3- Le transport routier :
• Tarification : elle se négocie selon différents critères :
distance, provenance, type de camion, délais,
destination mais surtout, nature de la marchandise,
poids et volume.
• Base de tarification : 1T=3m3 à l’avantage du
transporteur, on tient compte également de la
destination et de la surface au sol occupée.
• Titres de transport : CMR lettre de voiture non
négociable, émise par le vendeur ou transitaire, signée
par le transporteur et expéditeur, en 3 originaux.
Transport
• Transport ferroviaire
II- Le transport
• 4- Le transport ferroviaire :
• 2ème mode en Europe après le routier, en baisse malgré le
ferroutage.
• Différents modes de transport : wagons ou trains de
marchandises complets, trains express(TGV)
• Base de tarification en tonne-kilomètre, elle peut varier
selon le type de marchandise, les accords internationaux
sur les tarifs : ex 10 tonnes sur 100kms = 1000 tonneskilomètres
• Titres de transport : LVI lettre de voiture internationale non
réclamée à l’arrivée et non négociable, complétée et signée
par l’expéditeur et le transporteur.
• Concurrence des sociétés privées.
II- Le transport
5- Les autres modes de transport :
Le transport fluvial augmente surtout pour les matériaux de construction
Le transport par oléoducs baisse(pb sécurité)
Le transport intermodal : Acheminement de marchandises dans un même
contenant spécialisé (Ex : conteneur) par au moins deux modes de
transport, sans transbordement des marchandises elles-mêmes
• Le transport multimodal : Acheminement de marchandises par au moins
deux modes de transport différents.
• Le transport combiné : Forme de transport consistant au recours à
plusieurs modes de transport pour une même opération de transport,
mais selon des régimes juridiques différents, par exemple le pré
acheminement de marchandises par camion suivi du transport principal
par train.
• Le transport accompagné ou non : Transport de véhicules routiers ou de
parties de véhicules par un autre mode de transport (par exemple, par
ferry ou par train) avec ou sans présence du conducteur.
•
•
•
•
Le transport
• L’assurance
II- Le transport
• 6- L’assurance transport :
• Contrat de vente : selon l’incoterm, qui supporte le risque
d’avarie à la marchandise, acheteur ou vendeur ?
• Contrat de transport :quel est l’intervenant logistique qui
peut être responsable de l’avarie ? Il est responsable de la
marchandise entre la prise en charge et la remise à
l’arrivée) C’est la base de la facturation transport, il sert
pour l’assurance, pour les formalités de douane.
• Contrat d’assurance : l’assureur moyennant une prime,
s’engage à indemniser et s’occupe des recours auprès du
transporteur
II- Le transport
•
•
•
•
6- L’assurance transport :
Modalités de l’assurance : 3 parties au contrat d’assurance
1. assureur
2. souscripteur : celui qui prend l’initiative de l’assurance, qui la paie
3. bénéficiaire : celui qui sera indemnisé en cas de sinistre
Exemple CIF et CIP : souscripteur = vendeur ; bénéficiaire = acheteur
Valeur assurée : valeur max que nous allons toucher en cas de perte totale et c’est
aussi la base de la prime que le souscripteur paie au départ. Elle se calcule avec la
facture de la marchandise et le document de transport(valeur du transport). Le
plafond d’indemnisation tient compte de la valeur de la marchandise avec ajout
d’une majoration de 10 à 20% pour tenir compte du préjudice commercial généré
par le sinistre . La valeur assurée est donc de 110% de la valeur CFR ou CPT. Le
pays d’arrivée oblige l’acheteur à s’assurer avec des compagnies nationales.
Conditions d’exonération : faute de l’expéditeur(emballage inapproprié), force
majeure, vice propre à la marchandise. Le transporteur paiera des indemnités
plafonnées(forfait au poids).
II- Le transport
• 6- L’assurance transport :
Vente selon
l’incoterm
FOB
Bordeaux
CPT
Nouméa
CIP
Nouméa
DAT
Nouméa
Qui doit
souscrire ?
Acheteur
Vendeur
Vendeur
Qui doit
constater ?
Acheteur
Vendeur
Qui sera
indemnisé ?
Acheteur
Vendeur
II- Le transport
• 6- L’assurance transport :
• Les différents types de police :
• Police au voyage : idéale pour les opérations ponctuelles,
couvre les marchandises pour une expédition spécifique.
• Police à aliment : couvre les marchandises sans précision
préalable de mode de transport, date, valeur. Les infos sont
progressives.
• Police au CA ou abonnement : idéale pour les entreprises
fortement exportatrices. Couvre les expéditions pour
l’année.
• Police au tiers chargeur : c’est le transitaire qui souscrit
pour son client
II- Le transport
•
•
•
•
•
•
•
•
•
6- L’assurance transport :
Types de risques couverts :
Avaries (accidents, pertes, chutes…)
Risques liés à la manutention ou à l’arrimage
Risques liés au vol
Risques liés à l’incendie ou explosion
Risques liés à l’eau
Risques liés aux conflits politiques ou sociaux
Risques liés à la contamination
II- Le transport
• 6- L’assurance transport :
• Spécificités des contrats :
• Assurance maritime : assurance corps = assurance du bateau ;
assurance facultés = assurance des marchandises
2 types d’avaries :
Avarie particulière pour une marchandise spécifique
Avarie commune : tout le monde doit participer de façon équitable
au préjudice. On oblige tous les chargeurs à souscrire l’assurance
avarie commune(Franc d’Avarie Particulière)
Risques : dommages liés aux mouvements, naufrage, collision,
mauvais entretien
• Possibilité d’une assurance tous risques
• Garantie de bout en bout, depuis la remise au transporteur jusqu’à
60j après le dernier déchargement
II- Le transport
• Assurance aérienne :
• Risques : dommages liés aux accélérations ou
décélérations, trous d’air, turbulences
• Pas d’assurance commune, uniquement
assurance tous risques.
• Garantie de bout en bout, depuis la remise au
transporteur jusqu’à 15 jours après l’arrivée de
l’avion à l’aéroport de destination
II- Le transport
• Assurance routière :
• risques : dommages liés aux accélérations,
décélérations, freinage, attelage, vibrations
• Assurance ferroviaire :
• risques : dommages liés aux accélérations,
décélérations, déraillement, chocs entre les wagons.
• Pas d’assurance commune
• Accidents caractérisés ou tous risques.
• Garantie de bout en bout, depuis la remise au
transporteur jusqu’à 15 j après l’arrivée au magasin de
destination
• Calcul assurance maritime :
• La valeur assurée est le plus souvent 110% du
CIF, la prime est calculée en % de cette valeur
• Prime assurance = taux X 110% X CIF
• Ou CIF = CFR + assurance
• OU CIF = CFR/ (1-(taux X 1,1)
• Exemple CFR = 15000, taux de prime = 0,5%
sur 110% du CIF
• Exercice : Une entreprise développe une
importante activité à l’international. Pour vous
tester à l’embauche, on vous demande d’indiquer
• 1- les documents de transport à utiliser, soit par
mer, soit par air, soit par route, soit par fer
• 2- comment vérifier que la marchandise a été
prise par le transporteur
• Comment calculer le fret pour un envoi de
marchandises de 2500 kg et 12M 3 par air, par
mer, par route ou fer.
Les douanes
Les douanes
La douane, administration fiscale, est rattachée au ministère du
Budget.
Elle exerce une mission fiscale(elle perçoit chaque année environ 13 %
des recettes de l’Etat et contribue au financement du budget
communautaire.)
Elle a un rôle économique, elle contrôle les flux commerciaux avec 3
objectifs :
- la fluidité,
- la sécurité,
- la qualité.
Elle assure une mission de lutte contre la fraude et les grands trafics
internationaux.
Elle a une mission de protection de la sécurité et de la santé publiques
Les douanes
• La douane perçoit :
- les accises (impôts indirects) sur les tabacs et alcools,
les produits pétroliers, mais aussi la TVA sur les
produits importés des pays tiers à l’Union européenne
- les droits de douane à l’importation dans l’Union
européenne.
Elle participe au contrôle du recouvrement de la TVA
dans les échanges intracommunautaires.
Elle lutte contre les fraudes au budget communautaire
et la contrebande des produits fortement taxés (alcool,
tabac).
Les douanes
• Les enjeux des douanes pour 2013 :
• Evoluer vers les 3 S : simplification, sécurité et services.
• Dématérialisation des procédures douanières via
internet, interconnexion de tous les services douaniers
de tous les états membres en 2013.
• Favoriser la compétitivité des entreprises.
• Répondre aux évolutions des douanes internationales.
• S ’adapter aux variations et aux nouveaux dangers des
échanges internationaux (terrorisme, crise,
contrefaçon)
Les douanes
• Le dédouanement :
• 1ère étape : formalité de sûreté et sécurité avec
déclaration sommaire d’entrée ou de sortie du
territoire (obligatoire sous format électronique depuis
2011)
• 2ème étape : il faut affecter aux marchandises un régime
douanier qui prend en compte leur destination. Le
dédouanement à l’importation consiste à acquitter les
droits de douane et la TVA, plus des contrôles pour des
produits soumis à réglementation. Le dédouanement à
l’exportation ouvre le droit à l’exonération de la TVA,
plus contrôles réglementaires si nécessaire.
Les douanes
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La déclaration en douane : pour exporter ou importer en UE, il faut un numéro
EORI(Economic Operators Registration and Identification).
La déclaration en douane est établie sur un DAU(document administratif unique),
utilisé par les états membres (UE + AELE + DOM) pour les échanges avec les pays
tiers. Le DAU couvre le placement de toute marchandise sous un régime douanier.
Attention pour des échanges intracommunautaires pas de DAU, un
DEB(déclaration d’échange de biens)
Autres documents nécessaires :
Documents commerciaux(facture, poids, colisage…)
Documents de transport et d’assurance
Document prouvant l’origine préférentielle
Licences d’importation ou d’exportation(si contingentement)
Passeports sanitaires et phytosanitaires)
Document de transit
Les douanes
• Le déclarant en douane :
• Le déclarant peut être un intermédiaire
prestataire(commissionnaire en douane), il a
une procuration du mandant.
• Le lieu de dédouanement :
• A l’importation , il est libre, en frontière ou sur
le territoire
• A l’exportation, en général dans un bureau
douanier proche de l’entreprise
Les douanes
• 3 points essentiels à la MLP et MAC :
• MLP : mise en libre pratique, elle est effective lorsque les
droits de douane sont acquittés sur une valeur en douane(
CIF à l’entrée X taux de douane ou TEC). Pour la circulation
des marchandises sans MLP, on peut demander un régime
de transit provisoire(le calcul des droits est suspendu
jusqu’à destination). Les droits de douane en UE sont
harmonisés : le Tarif extérieur commun varie selon l’origine
et la nature des produits.
• MAC : mise à la consommation, elle est effective lorsque la
TVA est acquittée ( Taux normal TVO, taux réduit TVR)+
taxes parafiscales. La TVA se calcule sur une assiette =
valeur rendue lieu de dédouanement) CIF + droits de
douane + post acheminement au lieu de dédouanement
•
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•
le taux normal de 20 % (art. 278 du code général des impôts) concerne la majorité
des ventes de biens et des prestations de services ;
le taux réduit de 10% (art. 278 bis et suivants du CGI) est applicable aux biens et
prestations de services qui relevaient du taux de 5,5 % avant le 1er janvier 2012 à
l’exception de certains biens et services limitativement énumérés par l’article 2780 bis du CGI ; sont notamment concernés les produits agricoles non transformés, le
bois de chauffage, la livraison de logements sociaux, les transports de voyageurs,
la restauration, les travaux d'amélioration du logement, les droits d'entrée dans les
cinémas, musées, zoo, etc. ;
le taux réduit de 5,5% (art. 278-0 bis du CGI) concerne les produits alimentaires de
1ère nécessité, équipements et services pour handicapés, abonnements gaz et
électricité, fourniture de repas dans les cantines scolaires, fourniture de chaleur
produite à partir d’énergies renouvelables, livres sur tout support, billeterie de
spectacle vivant ;
le taux particulier de 2,1% (art. 281 quater et suivants du CGI) est réservé aux
médicaments remboursables par la sécurité sociale, aux ventes d’animaux vivants
de boucherie et de charcuterie à des non assujettis, à la redevance télévision, à
certains spectacles et aux publications de presse inscrites à la Commission
paritaire des publications et agences de presse.
Les douanes
• 1- la nomenclature ou espèce tarifaire ou TARIC:
Cette notion dépend :
• du caractère libre, réglementé ou prohibé de la marchandise.
• des contrôles
• des documents nécessaires
• du tarif
• de la fiabilité des statistiques
Le code TARIC comprend 10 chiffres :
• Les 6 1ers sont communs aux 180 pays adhérents à l’OMD(organisation
mondiale des douanes)
• Nomenclature combinée (8 1ers chiffres de L’UE)
• Tarif intégré des Communautés Européennes + 2 chiffres pour intégrer les
mesures réglementaires de l’UE
• On peut demander un REC(renseignement tarifaire commun) si le produit
est complexe.
Les douanes
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2- L’origine douanière ou couple produit/pays
A l’importation :
c’est l’origine non préférentielle associée au classement tarifaire qui permet de
déterminer à l’importation, les réglementations applicables(droits de douane).
L’origine non préférentielle d’un produit est celle du pays où a eu lieu une
transformation jugée substantielle, économiquement justifiée(pas un simple
reconditionnement), elle est différente de la provenance géographique du produit.
C’est l’origine préférentielle qui permet d’obtenir une préférence
tarifaire(réduction ou suspension). Pour cette origine, le produit doit être obtenu
dans un pays tiers de l’UE avec accord commercial ou concession tarifaire
unilatérale ou ancienne colonie. Il faut un certificat d’origine.
A l’exportation :
Origine non préférentielle pour attester l’origine du produit
Origine préférentielle pour exonération ou réduction
Statut d’exportateur agréé permet de sécuriser et simplifier les preuves.
En cas d’incertitude, on peut demander aux douanes, un renseignement
contraignant d’origine RCO
Les douanes
• 3- La valeur en douane ; l’assiette TVA, la valeur
statistique
• A- La valeur en douane à l’import est la valeur CIF
frontière européenne( si FOB, on ajoute le transport et
l’assurance ; si DDP , on retire le post acheminement)
La valeur est présentée sur une déclaration de valeur
en douane accompagnée des documents(facture…)
• B- L’assiette TVA à l’import est = CIF + droits de douane
+ post-acheminement jusqu’au lieu de dédouanement
La TVA est perçue dans tous les cas.
• C- la valeur statistique : c’est la valeur CIF à l’entrée du
territoire
Les douanes
• Dette douanière :
• Elle doit être payée au point d’entrée en UE et
comprend les droits et taxes.
• C’est la valeur douanière multipliée par le TEC +
la TVA + les taxes parafiscales
• On peut demander des crédits pour le règlement
• Crédits de droits et taxes : durée 120j, intérêts
• Crédit d’enlèvement : durée 30j, remise 1% sur
liquidation
Les douanes
• Les procédures de dédouanement :
• Processus : conduite en douane, mise en douane,
déclaration(DAU système DELTA), obtention d’un BAE(bon à
enlever) puis liquidation de la dette.
• Procédures : 2 catégories
• Procédure de droit commun ou procédure normale :
présentation des marchandises au bureau de
dédouanement(1 jour franc pour l’importation,
immédiatement à l’export et 3 jours pour réaliser le DAU).
Contrôle de la douane et paiement des droits.
Les douanes
• Procédure de dédouanement à domicile : procédure simplifiée sur
autorisation écrite accordée sur garanties financières, personnel
qualifié, locaux organisés). Gain de temps et d’argent. La déclaration
se fait avec une DCG(déclaration complémentaire globale)
• 1-La PDD est accordée sous garanties financières, gros volumes.
L’entreprise signe une convention et adresse les avis d’arrivée aux
douanes ou d’expédition.
• 2-La PDU est accordée aux entreprises disposant de plusieurs sites
sur un même territoire national . Une seule domiciliation
douanière.
• 3-La PDUC est accordée aux entreprises disposant de plusieurs sites
dans plusieurs états de L’UE
• 4-La PE(procédure express) est accordée pour les colis postaux et
express
Les douanes
• Les régimes douaniers :
• Le régime de droit commun : classique, il
concerne les importations et exportations
définitives
• A l’exportation : exonération des droits de
douane et de TVA et rédaction d’un DAU
• A l’importation : paiement de la dette
douanière avec MLP et MAC
Les douanes
• Les régimes douaniers :
• Les régimes économiques : ils permettent d’importer
ou de ré importer des marchandises en suspension de
droits et taxes, afin de les stocker, les utiliser ou les
transformer avant de les ré exporter hors UE.
• D’exporter des marchandises communautaires pour
les faire transformer dans un pays tiers à l’UE et de
n’être taxé que sur la plus value réalisée à l’étranger.
• L’avantage principal est financier.
• Les autres sont commerciaux et économiques.
• L’obtention de ces régimes se fait sur justification du
besoin économique et respect de la concurrence
Les douanes
• Les régimes économiques : 3 cas ( stockage,
utilisation, transformation)
• Stockage :
• Entrepôt douanier à l’importation : permet le
stockage de marchandises d’origine tierce n’ayant
pas acquitté les droits et taxes. A la sortie, il faut
un DAU qui précise le nouveau régime
• Entrepôt douanier à l’exportation : évite de
stocker à l’étranger et permet de bénéficier des
avantages fiscaux à l’exportation
Les douanes
• Utilisation :
• Admission temporaire : importation d’un bien étranger
pour réexportation dans un délai de 24 mois. Convient
pour les matériels pédagogiques ou prototypes.
Exonération partielle ou totale de droits et taxes.(prorata
du temps d’utilisation 3% des droits de douane/an)
• Exportation temporaire : ré-importation en exonération des
droits et taxes de marchandises utilisées temporairement
hors UE.
• Carnet ATA : exportation temporaire et transit
d’échantillons ou d’objets d’exposition dans plusieurs pays
hors UE.
Les douanes
• Transformation :
• Perfectionnement actif : permet une entrée en suspension de droits
et taxes, nécessite une caution sauf système rembours et se
termine par une réexportation avec présentation des produits
compensateurs. Préserve la compétitivité en ne taxant pas les
composants.
• Perfectionnement passif : permet d’exporter les marchandises
européennes, de les transformer dans un pays tiers et de ne payer
les droits et taxes à la réimportation que sur la différence entre le
montant sur les produits finis et celui sur les composants. Préserve
la compétitivité et évite le stockage à l’étranger.
• Transformation sous douane : transformation dans un entrepôt
sous douane, dédouanement différé à la sortie de l’entrepôt et sur
les produits finis.
Les douanes
• Les régimes de transit : circulation en suspension
de droits et taxes
• Transit communautaire externe : marchandises
non mises en LP circulant entre 2 points de l’UE
• Transit communautaire interne : marchandises
non mises en LP circulant entre les DOM, entre
les TOM et l’UE, entre l’AELE et L’UE, traversant
un pays de l’AELE.
• Transit international routier : transport à
destination ou en provenance d’un pays tiers;
Les douanes
• Les opérations à l’intérieur de l’Union Européenne
• Pas de formalités douanières et exonération des droits
de douane.
• On parle d’expédition au lieu d’exportation
• On parle d’introduction au lieu d’importation
• On émet une DEB ou déclaration d’échange de biens
mensuelle et par type de flux
• On doit payer la TVA(TVA due = TVA collectée – TVA
versée)
• Depuis 2010, il existe une déclaration européenne des
services pour éviter la fraude sur la TVA
Les douanes
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Les droits et taxes applicables à l’importation en Nouvelle Calédonie
Le droit de douane (DD) applicable sur tous les produits importés, en fonction de
leur origine douanière et de la codification tarifaire. Les produits d’origine
privilégiée(UE, TOM associés et états ACP) sont dispensés de ce droit sur
production d’un document EUR1
La TBI : taxe de base à l’importation, taux fixé à 5% par voie maritime
La TFA : taxe sur le fret aérien, 8% pour les produits empruntant la voie aérienne.
La Taxe de péage : 1% exigible pour les produits empruntant la voie maritime
On compte 4 taux de droits de douane : 5%, 10%, 15%, 20%
Les droits de douane sont assez modérés mais il s’y ajoute la TGI ou taxe générale
à l’importation dont le taux normal est de 21%. Comme elle n’est pas récupérable,
c’est un élément du coût d’achat.
La TGI est variable suivant les familles de produits:
les biens de 1ère nécessité, les produits de l’art et culture, les timbres, billets de
banque… sont exemptés
• Les taux de produits alimentaires sont répartis en fonction du degré
de nécessité(4 à 26%)
• Le taux anti-évasion(TE 11%) parfums, jeux électroniques …
• Le taux des produits sportifs ( CS 11%)
• Le taux majoré (TM 31%) tabacs, alcools, carburants, armes, bijoux,
fleurs coupées)
• La TGA devrait rentrer en application au 1er juillet 2014.
• La TSS concerne les services et se monte à 5%.
• On compte aussi des quotas ou taxes supplémentaires pour
protéger la production locale. Certaines exportations sont
également interdites.
• Taxe sur les énergies renouvelables(essence auto)
• Taxe conjoncturelle pour la protection de la production locale
• Taxe de soutien à la production agricole
• La TCPPL(taxe conjoncturelle pour la
protection de la production locale) et la
TSPA(taxe de soutien à la production agricole)
sont exigibles pour les produits importés
Exercice récapitulatif
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Exercice 2 : cotation simplifiée
Mr Gaspard, producteur et transformateur de fruits à Boulouparis, en Nouvelle Calédonie , doit
expédier 10 tonnes de dessert fruité à Bruxelles en Belgique via Anvers.
Le pré-acheminement se fera par route jusqu’à Nouméa, le transport principal par bateau, et le
post-acheminement par route de Anvers à Bruxelles.
Les frais sont les suivants :
Transport Boulouparis- Nouméa 307
Transport routier Anvers- Bruxelles 402
Transport maritime
1304
Frais d’embarquement 432
Frais de déchargement 272
Assurance maritime
219
Emballage des marchandises
297
Dédouanement à Nouméa
129
Dédouanement à l’arrivée à Bruxelles et paiement des droits et taxes 238
Le kg de marchandise est vendu 3 € prix de revient Boulouparis.
Calculez les montants EXW, FAS, FOB, CFR, CIF, DAT, DDP.
Le paiement
Le paiement
• Facture pro forma : elle est exigée pour entamer
l’étude d’un moyen de paiement
• Elle exprime le délai de livraison et le délai de
paiement, c’est un engagement unilatéral du vendeur
sur le prix et le délai.
• Elle précise l’incoterm, les conditions de paiement.
• Elle est établie par le vendeur, envoyée à un client qui a
fait une demande d’offre.
• Il faut limiter l’offre dans le temps pour la fluctuation
des prix et c’est un engagement dans le crédit
documentaire
Les moyens de paiement
Les espèces : on exige un reçu mais mode interdit dès que la facture
dépasse un certain montant
Le chèque : ordre écrit de payer une somme au bénéficiaire
Chèque d’entreprise : émis par l’acheteur, éventuellement certifié par
la banque
Chèque de banque : la banque s’engage à payer
L’encaissement peut se faire : en crédit après encaissement, la banque
crédite après avoir encaissé.
: sauf bonne fin, la banque crédite avant
d’encaisser
Le chèque présente une preuve écrite et permet une garantie quand la
banque s’engage
Mais il présente des risques de vol, de falsification et des problèmes
d’harmonisation entre pays
Les moyens de paiement
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Le virement : ordre donné par le débiteur(acheteur) à sa banque de prélever, sur
son compte, la somme due et de la transférer au crédit du compte du
créancier(vendeur)
Mode de paiement direct privilégié/ chèque et espèces
Plusieurs types :
IPI : Norme de virements au niveau européen, intègre le code IBAN(identifiant
international du compte)
Swift : virement international(Society for Worldwide Interbank Financial
telecommunication), tous pays, toutes devises. Messages codés chiffrés selon les
transactions engagées
SEPA :(Single Euro Payments Area) créer une gamme de moyens de paiement en
euros, utilisables partout en Europe, depuis un même compte quelque soit le pays
SEPA où l’on se situe. Pays membres : UE, AELE, Suisse, DOM. Le virement sera
exécuté dans 1 jour ouvré, utilisation du code IBAN et du code BIC(identifiant
international de l’établissement financier). Permet une rationalisation des
traitements, offre aux entreprises de centraliser leurs opérations sur un seul
compte qui peut être localisé dans n’importe quel pays au sein de l’espace SEPA.
Gains de productivité et économies d’échelle
Les moyens de paiement
• Les moyens de paiement différés :
• La lettre de change : effet de commerce qui
matérialise une créance commerciale,
transmissible, par lequel le vendeur donne l’ordre
à l’acheteur de lui payer une certaine somme à
une date déterminée.
• La lettre de change peut être endossée par un
tiers pour une dette, elle ne garantit pas le
règlement sauf aval bancaire, utilisation qui
dépend de la législation des pays.
• Effet à l’initiative du vendeur
Mode de fonctionnement de la lettre de change
1) Envoie facture et lettre de change
Vendeur – Exportateur
Tireur
Acheteur - Importateur
Tiré
2) Accepte la lettre de change
3) Transmet
la traite
5) Informe
du débit
4) Présente la traite à échéance
Banque de l’exportateur
Banque de l’importateur
5) Virement sur compte du vendeur
• Le billet à ordre : ou lettre de crédit
• L’importateur s’engage à payer à l’exportateur
une somme déterminée, à vue ou à une
certaine date. C’est une lettre de crédit à
l’initiative de l’acheteur.
• Il comporte une échéance, endossable,
avalisable, ne garantit pas le règlement,
dépend de la législation des pays.
Mode de fonctionnement du billet à ordre
1) Envoie la facture
Vendeur – Exportateur
Tireur
Acheteur - Importateur
Tiré
2) Emet le billet à ordre
3) Transmet
le billet à ordre
5) Informe
du débit
4) Présente le billet à échéance
Banque de l’exportateur
Banque de l’importateur
5) Virement sur compte du vendeur
Les paiements documentaires
• Ces moyens permettent d’offrir plus de
garanties au paiement grâce à la présentation
de documents.
• 3 types : le crédit documentaire, la remise
documentaire et la lettre de crédit stand by
Le crédit documentaire
• Le crédit documentaire : c’est une technique bancaire qui
apporte une sécurité aux 2 parties :
• Le vendeur exportateur a la garantie qu’il sera payé, à
échéance, donc de façon différée avec crédit commercial
éventuellement dès qu’il aura livré les marchandises.
• L’acheteur importateur s’engage à payer via sa banque, il
peut poser ses conditions sous forme de documents exigés.
Il a la garantie d’une livraison conforme à sa commande;
• Documents exigibles : facture conforme à la pro forma,
expédition dans les délais convenus à vérifier sur le
document de transport, certificat d’assurance en fonction
de l’incoterm conclu, certificats de provenance et
d’authenticité pour un dédouanement convenable.
Le crédit documentaire
• 1ère partie du crédoc : mise en place
• C’est le vendeur qui généralement demande, sur
la pro forma, un règlement par crédit
documentaire.
• Si l’acheteur est d’accord, il demande à sa banque
de s’engager à payer à réception des documents,
c’est une demande d’ouverture de crédoc. Le
client importateur est appelé donneur d’ordre.
• La banque sert de conseiller et émet un
engagement, elle est banque émettrice.
Mode de fonctionnement du crédit
documentaire
1) Offre commerciale
avec pro forma
Vendeur – Exportateur
Bénéficiaire
4) La banque
transmet
l’avis
d’ouverture
Acheteur - Importateur
Donneur d’ordre
5)
L’exportateur
vérifie que
l’avis
d’ouverture
est conforme
à la pro forma
Banque de l’exportateur,
notificatrice
3) Avis d’ouverture envoyé par la
Banque émettrice au bénéficiaire
Via la banque notificatrice
2) l’importateur
demande à sa
banque
de s’engager
pour lui,
demande
l’ouverture de
crédoc
Banque de l’importateur,
émettrice conseille
l’importateur et s’engage
à payer
Le crédit documentaire
• 2ème partie du crédoc : réalisation
• Le vendeur accepte l’ouverture et livre les
marchandises. Il transmet, dans les délais, les
documents à sa banque. Les documents doivent
être strictement conformes(dates, orthographe).
• La banque notificatrice les transmet à sa banque
émettrice qui les vérifie à son tour.
• La banque peut émettre des réserves si non
conformes ou tardifs, le client peut lever les
réserves et demander le paiement.
Mode de fonctionnement du crédit
documentaire
Vendeur – Exportateur
Bénéficiaire
8) La banque
vérifie la
conformité
6) Livre la marchandise
à un transporteur
7) transmet les
documents via sa
banque
Banque de l’exportateur,
notificatrice
Acheteur - Importateur
Donneur d’ordre
10) La banque émet
des réserves pour
anomalies
9) Transmet les documents dans
les délais à la banque émettrice
11)
l’importateur
lève les
réserves s’il
juge qu’elles
sont
acceptables
Banque de l’importateur,
émettrice vérifie la
conformité des
documents
Le crédit documentaire
• 3ème partie : le paiement
• Pour une réalisation au comptant, par virement
swift, le libellé est à réception des documents.
• Pour une réalisation à crédit, le point de départ
est la date de livraison selon les incoterms, c’està-dire la date d’embarquement.
• À crédit, la banque ne paie pas mais matérialise
son engagement à payer à échéance par
acceptation d’une traite tirée sur elle-même
Mode de fonctionnement du crédit
documentaire
Vendeur – Exportateur
Bénéficiaire
Si pas de réserves ou levées
Banque de l’exportateur,
La banque règle à vue ou en différé
notificatrice
Acheteur - Importateur
Donneur d’ordre
Banque de l’importateur,
émettrice
Le crédit documentaire
• Le principe du crédoc est de substituer à l’engagement
d’un client, un engagement de payer d’une banque.
• Le crédoc peut être irrévocable, le risque commercial
est couvert. La banque émettrice doit honorer sa
signature et payer.
• Le crédoc peut être confirmé s’il subsiste un doute sur
la qualité de la banque ou sur le contexte du pays. Le
vendeur demandera à sa banque notificatrice d’ajouter
son engagement à payer.
• La procédure est coûteuse, elle n’est pas fréquente.
Le crédit documentaire
• Incidents possibles dans le traitement d’un crédoc :
• La banque peut refuser d’émettre et demander des
garanties au donneur d’ordre(connaissement à son
nom). Si le crédoc n’est pas ouvert, le vendeur
n’expédie pas car l’offre est refusée.
• Le donneur d’ordre peut refuser les amendements
proposés ou demander à sa banque de modifier le
crédoc initial. Si les documents présentent des
anomalies, le bénéficiaire demande au donneur d’ordre
de faire amender le crédoc.
• Le donneur d’ordre confirme les réserves de sa banque
et la banque ne paie pas.
La remise documentaire
• Un exportateur remet des documents à sa
banque, en même temps que l’expédition des
marchandises et lui ordonne de les remettre à la
banque de son client uniquement contre le
règlement des marchandises.
• Les banques n’engagent pas leur garantie.
• Avantages : plus simple que le crédoc et permet
de garder le contrôle des marchandises
• Inconvénients : pas de garantie de règlement et le
vendeur est responsable des marchandises
expédiées si elles n’ont pas été payées.
Mode de fonctionnement de la remise
documentaire
1) Contrat commercial
et expédition de la marchandise
Acheteur - Importateur
Vendeur – Exportateur
2) Transmet
les documents
commerciaux et
éventuellement
la traite
4)bis l’acheteur
peut prendre
livraison des
marchandises avec
les documents
6) La banque
transmet le
paiement ou
notifie son
acceptation de la
3) Remise des documents
traite
4) La banque de
l’exportateur remet
les documents
contre paiement
ou l’acceptation
d’une traite
Banque de l’importateur
Banque de l’exportateur
5) paiement sur compte du vendeur
ou transmission de traite acceptée
La lettre de crédit stand by
• Garantie bancaire utilisée par le vendeur pour assurer
le paiement de marchandises. La banque s’engage de
manière irrévocable à indemniser le vendeur si
l’acheteur se révèle insolvable.
• La lettre de crédit ne s’applique que si l’acheteur est
insolvable, ce n’est donc pas une technique de
paiement, c’est une garantie du risque de non
paiement.
• Avantages : garantie irrévocable, plus simple, moins
coûteuse.
• Inconvénients : technique peu répandue voire
inexistante dans certains pays.
Mode de fonctionnement de la lettre de crédit
stand by
Contrat commercial prévoyant la lettre
Vendeur – Exportateur
bénéficiaire
Acheteur - Importateur
Donneur d’ordre
3) Notification au vendeur
par sa banque, de l’engagement
de la banque émettrice
Banque de l’exportateur
1) l’acheteur demande à
sa banque d’ouvrir la
lettre en faveur de
l’exportateur
Banque de l’importateur
2) La banque émettrice notifie son engagement
À la banque notificatrice
Le financement des opérations de
commerce international
•
Les techniques de financement sont :
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•
•
•
•
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•
1- assurance COFACE pour la prospection
2- crédit documentaire red clause qui prévoit la possibilité de verser des acomptes
3- crédit de trésorerie ( facilité de caisse, découvert autorisé)
4- crédit de campagne (6 à 9 mois), pour le financement des activités saisonnières.
5- Crédit de pré-financement export
6- Escompte sur les créances non échues
7- Crédit fournisseurs
8- Facilités douanières
9- Affacturage (l’entreprise vend ses créances nées et exigibles à un factor qui les
lui paie immédiatement)
10- Avances en devises pour couvrir la durée du crédit accordé au client étranger
•
Les risques des opérations de
commerce international
•
•
•
•
•
•
Types de risques :
Risque politique
Risque juridique
Risque économique
Risque technologique
Risque de change
Le risque de change
• Le risque de change est le risque de variation par
rapport à l’euro, de la devise dans laquelle est
libellée l’opération commerciale. Cette variation
crée une incertitude quant à la rentabilité finale
de l’opération.
• Le risque est potentiel dès que le vendeur fixe un
prix d’offre dans une autre devise que l’euro.
• Le risque est certain dès que le client commande.
Il s’éteint lorsque le vendeur a reçu les devises et
les vend à sa banque.
Le risque de change
• 2 cas qui suppriment le risque de change pour
le vendeur en le faisant supporter par
l’acheteur :
• La vente est uniquement faite en euros
• La clause de change fixe est incluse dans le
contrat. Le prix est fixé dans la monnaie de
l’acheteur mais sera ajusté lors du paiement
en fonction de la parité.
Le risque de change
• Pour réduire le risque de change, l’exportateur peut
jouer sur 3 points : la devise, le délai et le montant.
• La devise : sa qualité dépend de son rattachement à
l’euro, parité fixe (franc CFA)
sa volatilité, propension à fluctuer, caractère
plus ou moins spéculatif
. Le délai : plus il est long, plus le risque est grand. Il faut
réduire la durée du crédit, de l’offre.
. Le montant ou position de change : il faut équilibrer le
montant des créances et celui des dettes.
Le risque de change
• A l’importation, l’acheteur risque de voir augmenter son coût de
revient si le cours de la devise augmente entre la commande et le
paiement.
• A l’exportation, le vendeur doit proposer ses prix en devises, avec le
délai de la commande, il peut y avoir évolution du cours de la
devise en sa défaveur.
• De nombreuses techniques permettent aux exportateurs d’utiliser
les marchés des changes pour couvrir les risques générés par leurs
opérations commerciales.
• Techniques internes : auto-couverture, termaillage (jouer sur les
dates), clause de change dans le contrat, netting (compensation au
sein du groupe)
• Techniques externes :La vente à terme de devises, l’avance en
devises, les options de change
Le risque de change
• La vente à terme en devises : dès que l’exportateur est en
risque certain(contrat conclu), il peut vendre ses devises à
terme à son banquier, le banquier s’engage sur le cours à
terme auquel il achètera ces devises. L’exportateur s’engage
à ne pas profiter d’une éventuelle appréciation.
• L’exportateur livre les marchandises contre paiement en
devises dans 3 mois. Il vend les devises à terme en achetant
des euros à sa banque.
• La banque emprunte des devises, les vend au comptant,
achète des euros et place des euros. Quand elle reçoit les
devises, elle paie l’exportateur en euros et rembourse son
emprunt.
Le risque de change
• Le cours à terme : C’est le cours garanti par le
banquier, il est fixé par le marché des changes.
• Il est fonction du cours comptant de la devise,
et d’un report si augmentation ou d’un déport
si baisse.
• Cours à terme = cours comptant + report ou déport
Le risque de change
• L’avance en devises : prêt en devises
• L’exportateur emprunte à sa banque le
montant des devises à recevoir. Il les vend
contre des euros. Il remboursera son emprunt
à échéance, majoré des intérêts, avec les
devises reçues du client. L’exportateur
supprime le risque de change sur sa créance,
il a amélioré sa trésorerie. Le seul coût
correspond aux intérêts.
Le risque de change
• Les options de change : Elles concernent le risque de
change aléatoire.
• Les opérateurs transfèrent le risque sur des
spéculateurs contre rémunération.
• Le principe est d’acheter, contre paiement d’une
prime, le droit de vendre ses devises à échéance à un
cours convenu. Si le cours est plus favorable que celui
du marché en cours, il vendra en abandonnant l’option.
Sinon, il vendra au cours en exerçant l’option et perdra
sa prime. Si la devise évolue défavorablement, le
spéculateur subit toute la perte.
Le risque de change
• Forfaitage : cession de créances export .
• Les créances doivent être garanties
Le risque de change
• Couverture par assurance :
• Les assurances sont gérées par la COFACE et ne concernent
que les dossiers importants.
• L’assurance négociation couvre les opérations avec phase
de négociation longue et concurrence vive. L’assurance
garantit les pertes et récupère les gains entre l’offre et la
signature. Une possibilité d’intéressement aux gains est
offerte contre une prime plus importante.
• L’assurance contrat couvre exceptionnellement des
opérations dans lesquelles l’exportateur se voit imposer
une facturation en devises et ne peut faire appel au marché
des changes
Le risque de change
• Couverture par assurance :
• Assurance CIME : l’exportateur bénéficie,
moyennant une prime, d’un cours de change
défini à l’avance avec COFACE, pour une
période et un montant de CA donné.
• Assurance change négociation : adapté aux
gros contrats, il garantit un cours de change de
référence.
Le risque de non paiement
• Ce risque correspond aux situations dans
lesquelles, en l’absence de litige commercial, le
client, soit refuse de payer, soit est dans
l’incapacité financière ou technique de payer.
• Le risque de crédit peut-être soit :
• Un sinistre commercial qui touche un seul client
• Un sinistre bancaire qui touche tous les clients de
la banque
• Un sinistre politique qui concerne toutes les
opérations du pays
Le risque de non paiement
• Critères d’intensité du risque :
• Le client : quel type, quel pays, quel profil,
quelle ancienneté
• Le délai : plus le crédit commercial est long,
plus la situation peut se dégrader
• Le montant en risque : c’est l’encours de
créances et le % de notre CA
Le risque de non paiement
• La suppression du risque :
• Refus de crédit commercial avec paiement à la
commande ou à la livraison
• Techniques bancaires :
• Ouverture d’un crédit documentaire
• Lettre de crédit stand by
Le risque de non paiement
• La réduction du risque :
• Sélection des débiteurs : l’entreprise doit savoir refuser les
commandes qui proviennent de clients présentant trop de
risques d’impayés. L’entreprise peut s’informer par sources
documentaires, par les banques commerciales, par les
sociétés d’assurance crédit.
• Le choix des modalités de paiement :
Demande d’acomptes pour réduire les montants
Réduction des délais de paiement consentis
Réduction des délais d’encaissement grâce aux
virements
Prise de garanties : aval bancaire sur les traites
Le risque de non paiement
• La réduction du risque :
• La gestion des comptes clients :
Un suivi régulier
Une réaction rapide
Le blocage des livraisons
L’information de l’assureur crédit
• Les verrous juridiques :
Clause de réserve de propriété, le vendeur reste propriétaire
jusqu’au paiement intégral
Intérêts et pénalités de retard
Clause résolutoire qui permet au vendeur de cesser ses
obligations contractuelles si l’acheteur ne respecte pas les siennes.
Le risque de non paiement
• Le transfert du risque :
• L’affacturage comprend :
Le suivi des comptes clients et la gestion des
recouvrements
La prise en charge par le factor du risque de
crédit
Le financement des créances
L’affacturage repose sur un agrément préalable
des clients
Le risque de non paiement
• La couverture du risque avec assurance crédit
• Elle comporte un agrément client imposé avant
livraison
• Un encours maximal de créances et un délai maximal
de crédit
• Les incidents doivent être immédiatement signalés
• L’assuré fait une demande d’intervention à l’assureur
qui vaut subrogation
• Les récupérations éventuelles par l’assureur après
indemnisation sont généralement partagées.
Le risque de non paiement
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La couverture du risque avec assurance crédit
Les modalités sont les suivantes :
CA garanti
Risques couverts
Franchises éventuelles
Quotité garantie suivant l’origine du sinistre
Garanties supplémentaires
Le risque de non paiement
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La couverture du risque avec assurance crédit
Plusieurs étapes :
1- demande d’agrément
2- accord de l’assureur qui fixe l’encours
3- livraison si paiement à échéance
4- si non paiement à échéance : immédiatement Déclaration de menace
de sinistre
5- relances
6- si non paiement demande d’intervention
7- délai de carence
8- constat du sinistre
9- délai d’indemnisation
10- versement de l’indemnité
11- récupérations éventuelles.
Le risque de non paiement
• Le type d’assurance crédit à moyen et long
terme :
• Pour des contrats lourds et supérieur à 180
jours, la couverture est obligatoire
• L’état français peut aider dans sa politique
d’assurance crédit fixée annuellement avec la
COFACE.
• Certains assureurs privés proposent des
polices.
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