La Tour Info n° 4 - La Tour Réseau de Soins

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Magazine d’information de La Tour, réseau de soins • Numéro 4 • Juin 2005
L'Acupuncture
Rénovation Maternité
Allergies Alimentaires
Prévention Cancer du Sein
La Tour sport medicine
Label “Sport Medical Base – Approved by Swiss Olympic”
Urgences Cardiologiques
Chirurgie Réfractive au Laser
Pneumologie
02 SOMMAIRE
3
4
6
8
10
11
12
Editorial
13
14
16
18
Mike Horn
20
24
28
Cardiologie
Allergies
Pneumologie
Cancer du sein
Stérilisation
Chirurgie laser
Catherine
Destivelle
Acupuncture
Maternité
Médecine
du Sport
Brèves
Bilan
Magazine d’information de La Tour, réseau de soins
Numéro 4 - © Juin 2005
Comité de rédaction:
James Bissell - Antoine Bloch - Véronique Harant
Liliane Jacquet - Paul Nogent - Philippe Lamballe
EDITIONS • INFOPUBLIC SA • ©Liliane Jacquet
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Crédit photos: ©La Tour SA (Vanessa Cuisinier)
Illustrations: Sidonie Carillat
Les éditeurs ne sont pas responsables des textes et
illustrations publiés qui n’engagent que leurs auteurs.
EDITORIAL 03
J
e suis particulièrement fier de la
reconnaissance obtenue par notre
département de médecine du sport :
« Sport Medical Base- approved by
Swiss Olympic » Un projet datant d’une
dizaine d’années, lors de l’ouverture du
cabinet des Docteurs Finn et Per Bo Mahler
dont l’équipement se limitait alors à quelques appareils de base et des locaux de
taille modeste.
Au bout
du rêve
La vision que je partageais alors avec
le Docteur Finn Mahler a été celle d’un
concept global de médecine du sport,
en symbiose avec les services de physiothérapie, des urgences, de cardiologie et
de pneumologie et l’activité de chirurgie
orthopédique.
Après cinq années d’activité, le service
a dû déménager pour disposer d’une surface cinq fois supérieure à la précédente,
permettant d’ouvrir une piscine pour la
rééducation et d’accueillir la clinique et
l’école du dos, créées sur la base d’une
approche multidisciplinaire. Malgré cela,
nous sommes à nouveau confrontés, cinq
années plus tard, à une demande grandissante ; la prochaine étape sera donc de
doubler la surface actuelle.
Quel bonheur pour les sportifs du
week-end (comme moi-même) de pouvoir
bénéficier d’un service apte à évaluer et
soigner les pathologies aussi diverses que
le nombre de disciplines sportives représentées par nos athlètes suisses aux jeux
olympiques.
Je termine en exprimant ma profonde
reconnaissance aux Docteurs Finn et
Per Bo Mahler et Souheil Sayegh pour
l’obtention de ce label.
James B. Bissell
Directeur Général
La Tour SA
04
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
Prévention
Allergies
alimentaires
C
’est un pédiatre viennois, Clément
von Pirquet, qui inventa le terme
“allergie” en 1906. Est-ce assez
dire que le phénomène d’hypersensibilité qu’il englobe affecte les enfants
comme les adultes ? En fait les allergies
alimentaires semblent privilégier nos bambins. Protéines du lait, œufs, céréales… les
allergènes de la petite enfance ne manquent pas. Chez les sujets sensibles, ils
vont déclencher des eczémas, de l’asthme,
parfois même un choc anaphylactique qui
impose un traitement médical d’urgence.
Les mères seront donc particulièrement
vigilantes. Bonne nouvelle : la plupart des
allergies de la petite enfance disparaissent
spontanément vers 4 ou 5 ans.
Contrepartie regrettable : les allergies
alimentaires de l’adolescent, puis de l’adulte, se révèlent beaucoup plus coriaces,
ainsi l’hypersensibilité à l’arachide, même
en traces infinitésimales peut entraîner un
choc anaphylactique Le choc anaphylacti-
que représente une réaction allergique sévère immédiate survenant dans les minutes suivant l’ingestion de l’allergène avec
urticaire, difficultés respiratoires et
eventuellement chute tensionelle. C’est
la plus fréquente chez le jeune adulte. Un
diagnostic s’impose, suivi de mesures
d’éviction très strictes, car l’arachide est
présente dans d’innombrables préparations industrielles, comme aliment caché
notamment dans les sauces ou il est utilisé comme ligand. Également courantes :
les allergies aux noix, au céleri (donc aux
aromates industriels)… sans parler des
allergies croisées qui associent plusieurs
allergènes, en tête : les pollens de la belle
saison.
Ne prenons jamais une réaction immunologique à la légère ; ne méprisons pas
l’épée de Damoclès du choc anaphylactique. Il convient d’identifier les causes et,
bien souvent, d’entreprendre les mesures
thérapeutiques adéquates.
Tests cutanés standards.
La lecture se fait après 15
minutes. Patient avec une
monosensibilisation au
frêne.
6
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
05
Boîte standard
de tests allergiques4
La légion des allergènes
Liste sans fin ! Il faut se limiter à des
exemples, ainsi le pollen du bouleau et sa
protéine de défense — la profiline — qui
peut engendrer un syndrome d’allergie
orale. L’enflure consécutive des lèvres est
similaire à celle que peuvent déclencher
pommes, poires, pèches et nectarines. Supprimez la sensibilité au bouleau et, dans la
moitié des cas, celle aux fruits disparaît.
Sensibilité au latex : fléau surtout réservé au personnel hospitalier porteur de
gants. Nous en parlons ici, car l’hévéa (arbre à caoutchouc) est très proche de ceux
qui produisent les fruits tropicaux : kiwi,
papaye, mangue, etc. Solution : des gants
en vinyle.
N’accusons pas seulement les aliments.
Les autres causes abondent, surtout à la
belle saison.
• Allergie au soleil. Ses petits boutons et
démangeaisons sur la peau découverte
(surtout le torse) marquent une préférence pour les femmes. Après confirmation
médicale, une exposition préventive aux
rayons UV en dose croissante en a raison.
• Herbe plus soleil forment parfois un mélange détonant lors d’un contact avec la
peau. Les phyto-photo-dermatoses peuvent se traduire par de grosses cloques
assez spectaculaires et non moins désagréables.
• Les insectes. Certes, Moïse aurait dû
écraser le moustique femelle bien qu’il
n’engendre que rarement des réactions
allergiques. Guêpes, frelons et abeilles
s’en chargent. Pas de terrain héréditaire
chez les personnes sensibles.
Débusquer
et combattre
l’innocent
En cas d’allergie conduisant au choc anaphylactique (enflure du corps, démangeaisons généralisées, difficulté à respirer)
l’assistance médicale est urgente. Les sujets
allergiques porteront sur eux une trousse
de secours. Ils devront également envisager la désensibilisation.
• Les fourmis de feu. Nous les avons gardées pour la bonne bouche. Mieux étudiées
que les fameuses abeilles “africanisées”,
elles envahissent les USA. Elles possèdent
un venin de la même famille que celui des
abeilles et guêpes et sont responsables de
nouvelles allergies identiques aux autres
hyménoptères. Pensez-y lors de votre prochaine visite des parcs de l’Ouest.
Propos recueillis auprès du
Dr Hogendijk, allergologue
Une série de tests cutanés avec une panoplie de
« candidats allergènes »
permet d’identifier non
pas le coupable, mais
la ou les substances habituellement anodines
auxquelles notre corps a
décidé de livrer une bataille démesurée. Autre
technique : la recherche
d’anticorps spécifiques
dans le sang. Nous voici
informés. Que faire ?
Tout d’abord éviter l’absorption de l’ennemi ou
même le contact. Dans
les cas menaçants, garder sur soi une trousse
d’urgence qui permet
de s’injecter un composé d’adrénaline. Mieux :
apprendre à éviter le
coupable afin que la
réaction ne se reproduise plus. Le spécialiste
allergologue vous renseignera.
06
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
Pneumologie
R
espirer ! encore faut-il que notre
état de santé le permette. Nombreuses sont les maladies qui
affectent le système respiratoire.
Pour mieux les comprendre et les traiter,
l’Hôpital de la Tour dispose d’un service
de Pneumologie. Ce service travaille en
équipe, avec deux pneumologues, les
Docteurs Jean-Benoît Thorens et Olivier
Guinand, ils sont assistés par cinq physiothérapeutes respiratoires, travaillant dans
le cadre hospitalier et en ambulatoire.
Le service de Pneumologie s’appuie et
communique avec toutes les divisions de
l’Hôpital de la Tour, les Urgences, la
Radiologie, les Soins Intensifs, les unités
de soins et l’unité de Soins Continus. Une
unité est spécifiquement destinée à la
médecine cardio-thoracique et dispose de
15 lits environ.
À pleins
poumons !
Examen endoscopique des
voies aériennes par vidéobronchoscopie.
3
Votre dernière
cigarette ?
« La Pneumologie est
un métier d’avenir »
constate le Docteur
Guinand. En effet, les
fumeurs actifs et passifs
augmentent le nombre
des consultations car
en raison de leur tabagisme ils développent
plus de maladies respiratoires. Le service de
Pneumologie tente de
combattre le tabagisme
en organisant des consultations pour la prévention et le sevrage
du tabac. En effet, les
chiffres sont terrifiants,
un fumeur sur deux va
mourir de son tabac
avant 65 ans, soit 8000
Suisses cette année,
240000 Américains et 5
millions sur l’ensemble
de la planète.
Le Docteur Thorens enchaîne : « les fumeurs
nous rétorquent parfois
avec un certain humour
qu’ils sont utiles à l’économie sociale, ils paient
leur AVS deux fois, cotisation et taxe sur le tabac, et ils n’en profitent
pas ! » Cet argument
provocateur est encore
faux car le coût global
du tabagisme en Suisse,
direct ou indirect, approche les 15 milliards
par an !
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
07
Pour en savoir plus.
Comme toutes les spécialités en médecine, la Pneumologie dispose de moyens
spécialisés, diagnostiques ou thérapeutiques, nous allons vous les faire découvrir :
de profiter d’une réadaptation et d’un
réentraînement respiratoires. Ce service
enseigne également l’usage de l’oxygène
médical, dans un cadre ambulatoire.
• Epreuves fonctionnelles respiratoires,
pour la mesure des différents paramètres
respiratoires, comme la mécanique, les volumes ou les gaz du sang.
• La thoracoscopie médicale permet, durant une courte anesthésie générale, d’inspecter la plèvre, après avoir introduit, dans
la cage thoracique, une optique rigide. Au
cours de cet examen, on peut également
faire des prélèvements pour permettre un
diagnostic plus précis.
• Test d’effort pneumologique, pour l’investigation des essoufflements et diagnostics difficiles.
• Bronchoscopie diagnostique, cet examen
permet d’inspecter les bronches au moyen
d’un fibroscope souple qui permet également de faire des prélèvements à l’aide
d’une pince, d’une brosse ou d’un système
d’aspiration. On peut également retirer
des corps étrangers découverts dans l’arbre bronchique. Cet examen est pratiqué
avec une bonne anesthésie loco-régionale,
dans un cadre ambulatoire ou hospitalier.
• Le service de réadaptation respiratoire :
ce service est animé par les physiothérapeutes respiratoires et permet aux patients
affectés de maladies respiratoires sévères
Enfin, le service de Pneumologie s’est
intéressé à l’aspect le plus récent des maladies respiratoires : la médecine du sommeil. En effet, les ronflements ne sont pas
seulement désagréables pour l’entourage,
ils peuvent être le signe de troubles respiratoires durant le sommeil que l’on peut
investiguer à l’Hôpital de la Tour par « oxymétrie » ou « polygraphie ». Lorsqu’une
anomalie est détectée, on peut la traiter
au moyen d’appareils qui assurent une
aide respiratoire via un masque nasal ou
facial : il s’agit du BiPAP ou du CPAP.
Propos recueillis auprès
des Drs Olivier Guinand
et Jean-Benoît Thorens,
pneumologues
5
Mesure complète des
fonctions pulmonaires par
plethysmographie.
08
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
Quels facteurs
de risque ?
Pour une maladie aussi
injuste, que de suspects ! Déodorants aux
sels d’aluminium, lait,
viande, additifs alimentaires, pesticides, radioactivité
ambiante,
longue hormonothérapie de substitution chez
les femmes ménopausées… Mieux avérés :
l’alcool, l’obésité, le diabète, l’apparition très
précoce des règles ou
une ménopause tardive. Parmi tant de prévenus et quelques autres,
il doit bien se nicher un
ou deux coupables ou
complices, en d’autres
termes un ou deux facteurs aggravants, sinon
déclenchants. Il n’empêche qu’au-delà des
hypothèses, certaines
femmes doivent être
rangées avec certitude
dans la catégorie “à
risques”.
L’historique
familial ou des prédispositions
génétiques
révélées par de nouveaux marqueurs imposent une surveillance
particulière. Dans des
groupes très ciblés, des
mesures
prophylactiques sont même appliquées, par exemple
pour éviter une récidive
ou un cancer ovarien.
D
5
Après mastectomie droite,
1er temps de reconstruction de sein par prothèse.
5
2ème temps de reconstruction de sein droit
par changement de prothèse,
reconstruction
d’aréole par lambeau
local et greffe cutanés
et symétrisation du sein
controlatéral par pexie.
(Dr Pierre Quinodoz)
ans les pays développés, une
femme sur 10 est touchée. À
Genève, l’incidence apparaît
plus élevée encore. Pour faire
reculer l’ennemi, il faut le connaître et le
reconnaître. Plus tôt nous le détecterons,
plus grandes sont les chances de guérison
totale. En Suisse romande, lors de vastes
campagnes préventives, la Fondation pour
le Dépistage du Cancer du Sein a confirmé
l’efficacité d’une mammographie périodique (tous les deux ans) pour poser un
diagnostic précoce. Sur 10’000 mammographies, 4% ont révélé une anomalie et
6,7‰ un cancer.
La mammographie n’est pas le seul
éclaireur à la disposition du médecin.
Outre l’examen physique, celui-ci peut
avoir recours à l’échographie, à l’IRM chez
les femmes jeunes aux seins dits “denses”,
parfois à la cytoponction peu douloureuse,
ou même à la biopsie. Cependant, chaque
femme peut précéder l’examen médical
périodique par un auto-examen et une
autopalpation systématiques à effectuer
tous les mois. Les gestes sont simples, mais
il faut les connaître et les pratiquer. Modification de la forme générale, changement
notoire de l’aspect de la peau, petit écoulement par le mamelon, petite grosseur
dans le sein ou l’aisselle ? Il convient de les
signaler au médecin, tout en se souvenant
que la plupart des grosseurs (4 sur 5) sont
totalement bénignes : des petits fibromes
le plus souvent. Rappelons qu’à partir de
50 ans, la surveillance radiographique est
couverte par les assurances.
Propos recueillis auprès du
Dr Michel Forni
Prévenir
le cancer du sein
Prévention
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
09
Beaucoup de progrès
IRM mammaire
6
Attitudes de précaution, méthodes de
diagnostic et d’investigation, précocité
de la détection, mesure précise du degré d’évolution : autant de domaines en
progrès certain. Mais la chirurgie n’est
pas en reste. Elle a grandement amélioré
ses techniques de conservation. Dans les
cas d’ablation, une reconstruction postopératoire (ou même pendant l’intervention) prend en compte l’intégrité physique et esthétique. De ce fait, elle atténue
sensiblement le dégât psychologique.
Soulignons aussi la diminution des effets
secondaires. La veille de l’intervention
l’injection d’un produit de contraste et un
examen scintigraphique permettent de
situer les ganglions malades. En arrêtant
son curetage à un “ganglion sentinelle” le
chirurgien limite ou évite les répercussions
sur l’aisselle et l’épaule. Le risque inesthétique du “gros bras”, parfois douloureux
est largement voire totalement contenu.
Reste la thérapie. L’arrivée en force
des traitements anti-hormonaux (antiaromatases) et, en parallèle, une chimiothérapie moins toxique et mieux ciblée apportent un précieux complément à l’acte
chirurgical. De même la radiothérapie ;
aujourd’hui bien mieux contrôlée, elle
n’agresse pas les organes importants tels
que le cœur. Même les tumeurs avancées
peuvent être réduites pour la plupart
au moyen d’une médication, afin de les
rendre opérables.
10
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
Asepsie et stérilisation
Plus propre
que propre
D
Enregistrer
la chaîne de
l’asepsie
L’informatique permet
de garder tout l’historique des opérations
de stérilisation. Mieux :
elle peut préciser sur
quel patient tel ou tel
matériel à été utilisé.
Un tel luxe de traçabilité satisfait aux principes les plus sévères de
précaution. Les causes
du moindre incident
(très éventuel) demeurent ainsi analysables
afin d’être corrigées.
Pour se conformer à ces
nouvelles exigences, le
personnel a suivi une
formation complémentaire. Il faut d’ailleurs
souligner son professionnalisme et un sens
aigu des responsabilités
que l’informatique est
venu encadrer. Ajoutons
y la souplesse, chaque
poste du service pou-
ans un hôpital, la plus extrême
propreté et la stérilisation la plus
poussée vont sans dire. Bonne
raison d’en parler. Une équipe de
plus de dix personnes est mobilisée chaque
jour de l’année, un équipement complexe
et des locaux entièrement rénovés en 2001
sont spécialement conçus. Tout cela et
beaucoup plus afin que l’instrument venu
du bloc opératoire y retourne dans un
état d’asepsie absolue. Module important
du “plateau technique” de l’Hôpital de la
Tour, le service de stérilisation s’articule
autour de deux vastes pièces techniques.
Malgré sa propreté irréprochable, la première s’appelle “zone sale”. Elle accueille
tout le matériel venu des soins. Rinçage,
désinfection chimique des éléments trop
fragiles pour l’autoclave, chargement de
machines à laver assez grandes pour accueillir les chariots, chacun chargé de 8 paniers chirurgicaux. Première désinfection
thermique à 93°.
vant être occupé par
tous les membres.
Garder le journal des
stérilisations ne dispense pas des vérifications.
Des tests intermédiaires
prouvent l’absence de
protéine sur le matériel lavé. Si le cycle de
stérilisation est chimique, des tests bactériologiques dans des incubateurs automatiques
confirment l’asepsie. Si
le cycle de stérilisation
se fait à la vapeur, un
test chimique mis dans
l’autoclave,
prouvera
que notre matériel est
stérile.
Les machines à laver s’ouvrent dans la
zone “propre”, la seconde pièce, elle stérile, à ventilation contrôlée et légère surpression, comme le bloc opératoire. Avant
d’y pénétrer, le personnel échange sa blouse blanche et ses sabots pour une blouse
bleue (couleur du bloc opératoire) et de
nouveaux sabots. Ici, lors d’un cycle de
stérilisation d’une heure, deux autoclaves
vont maintenir les instruments à 134° pendant 18 minutes. Ainsi l’exigent les normes
de lutte contre les divers germes, dont le
prion. Refroidissement et rangement dans
des “compactus” à pression positive pour
redistribuer le matériel dans l’ensemble de
l’hôpital.
Propos recueillis auprès de
Mme Françoise Page
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
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Myopie, hypermétropie, astigmatisme
Le laser
parachève
notre oeil
N
ous avons appris dès l’enfance
que l’œil se présente comme une
sorte d’appareil photographique
dont le cristallin constitue l’objectif biconvexe, la pupille le diaphragme
et la rétine le film (ou le “capteur” en
photographie numérique).
• PKR - PhotoKératectomie
Réfractive
• LASIK – LaserAssisted In Situ
Keratomileusis
L’intervention commence par un “pelage” chirurgical de l’épithélium,
membrane protectrice
qui recouvre la cornée.
Ensuite, le laser est appliqué sur la surface
de cette cornée pour
en remodeler le profil.
Surtout destinée à des
myopies légères, l’intervention est indolore,
mais la cicatrisation
pénible pendant deux
jours environ. Posée sur
la cornée, une lentille
de contact permet la
reconstitution de l’épithélium, mais non sans
douleurs.
Technique de pointe,
elle exige un chirurgien expérimenté, mais
n’engendre pas les inconforts post-PKR, tout
juste une impression de
sable dans l’œil pendant
quatre à six heures.
À l’aide d’un appareil
micromécanique,
le
chirurgien découpe le
sommet de la cornée,
opération rapide, précise et indolore. Ainsi
isolé mais toujours solidaire de l’oeil, le “volet” cornéen superficiel
est repoussé. Ensuite,
selon la programmation enregistrée pour
chaque patient et chaque œil, le laser procède à la photoablation
Myopie, hypermétropie et astigmatisme
peuvent être corrigés en modifiant la courbure de la cornée (donc la réfraction). À
Genève, dès 1990, le Dr Dusan Petrovic fut
le premier ophtalmologue à recourir au
laser pour ce remodelage souverain et rapide. Depuis, la méthode a progressé. Tout
candidat à l’intervention devrait le savoir
afin de choisir en connaissance de cause.
Deux techniques sont proposées : PRK et
LASIK. Avocat de la seconde, car elle est
moderne, sûre et plus confortable dans les
suites post-opératoires (PKR étant réservé
pour les petites myopies), le Dr Petrovic la
met en œuvre à l’Hôpital de La Tour. L’une
et l’autre procédures sont réalisées sans
hospitalisation et sous analgésie locale par
simple collyre. L’une et l’autre recourent
au même laser “Excimer” commandé par
ordinateur (mais surveillé en permanence
par le chirurgien). Il émet un faisceau lumineux froid qui érode avec la plus grande
sécurité le tissu cornéen pour lui conférer
la bonne forme optique. La précision atteint le quart de micron (ou millième de
millimètre).
Propos recueillis auprès du
Dr Petrovic, ophtalmologue
nécessaire de la cornée,
puis le chirurgien repositionne le volet… Un
quart d’heure par œil.
Élémentaire, mon cher
Watson !
En vérité, le Dr Petrovic
insiste sur la complexité
du matériel et son prix
très élevé tant d’acquisition que d’entretien.
Il souligne la longue
expérience indispensable, en particulier pour
la procédure LASIK, sur
la minutie des mesures
préalables, la programmation, le calibrage, la
surveillance et les précautions multiples en
cours
d’intervention,
notamment le contrôle
d’un parfait centrage.
12
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
Catherine Destivelle
Raconter
la passion
J
Le Dr Quinodoz et
Catherine Destivelle
6
e viens raconter ma passion. » Invitée
du Dr Pierre Quinodoz, l’alpiniste et
grimpeuse Catherine Destivelle présente ainsi son exposé au Colloque
du mercredi, une rencontre organisée par
les services des Urgences et de Médecine
Interne de La Tour.
Si la résistance physique de l’athlète et
sa gestion de graves accidents intéressent
les médecins, sa détermination morale
ne peut que passionner les psychologues.
Rien ne destinait cette petite Parisienne à
des exploits uniques… Rien, sinon un talent précoce de grimpe sur les rochers de
la forêt de Fontainebleau. À 25 ans, elle
se présente à la première compétition internationale d’escalade à Bardonnecchia
en Italie. Résultat : 1ère partout (style,
vitesse et difficulté). Cependant, au talent
de grimpeuse (championne du monde
pendant 4 ans), elle veut ajouter celui
d’alpiniste.
« Suis-je capable d’ouvrir une voie en
solitaire ? » Grande question dont la réponse implique un long entraînement et
la sélection, parfois la mise au point, du
meilleur matériel possible pour une sportive « soucieuse d’excellence de la tête aux
pieds ». En 1991, elle s’attaque à la face
ouest des Drus dans la vallée de Chamonix.
Onze jours de solitude sur une verticalité
de 1000 mètres totalement lisse, si l’on
excepte une mince fissure discontinue.
Catherine relève ainsi le défi éminent
d’une nouvelle voie. Ensuite, toujours en
solitaire et après un an d’entraînement
spécifique, elle vaincra la face nord de l’Eiger en hivernal, paroi mythique, la plus
meurtrière des Alpes. Et en 17 heures, s’il
vous plaît ! Suivront l’hivernale solitaire
des Grandes Jorasses, puis la voie Bonatti
au Cervin. Ainsi peut-elle inscrire à son CV
les trois grandes faces nord des Alpes. Passons au Tibet où elle gravira la face sudouest du Shishapangma : « un petit 8000 ».
Surviennent deux handicaps normalement rédhibitoires pour une carrière de
l’extrême : un très grave accident en Antarctique et un très heureux événement à
Paris. En 1999, elle n’en réussit pas moins
la Directe de la Face Nord de la Cima di
Lavaredo dans les Dolomites. Partout,
Catherine Destivelle est la première femme, parfois le premier humain à réussir de
telles entreprises. « J’avais excessivement
mal aux mains. J’étais émue aux larmes.
Suis-je contagieuse ? Tout le monde pleurait. » Au colloque du mercredi, les applaudissements, tout chaleureux fussentils, paraissaient attendris, eux aussi.
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
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Reportage
Mike Horn U
et le froid extrême
Froid dehors,
calories dedans
Quand
le moral va…
Chirurgien, guide de
montagne et sauveteur,
le Dr Richon a posé le sujet par une introduction
sur l’hypothermie et les
gelures. Exposée à une
température de –50º,
la peau risque la gelure
dans les 30 secondes.
Horn tutoyait souvent
de telles conditions. Le
thermomètre a même
atteint -62º. Ajoutez le
vent qui “accentue” la
température apparente
de plusieurs dizaines de
degrés.
Dans un tel climat, le
métabolisme exige ses
12’000 calories quotidiennes. Mais ce régime
pantagruélique, il fallait le transporter sur le
traîneau. Il fallait aussi
un foie qui l’accepte.
« Question d’entraînement, affirme notre
homme. Je me suis préparé en ingurgitant ma
canette d’huile d’olive
quotidienne, fortifiée
de quelques pots de
crème double de la
Gruyère. »
La capacité digestive
force l’estime ; la résistance physique laisse
pantois, mais qu’en estil de la psychologique,
dont Mike Horn affirme
qu’elle a fait l’objet de
l’entraînement le plus
important ? Nuit de
plusieurs mois, absence
de repères et de direction, froid quasi spatial,
solitude absolue, périls
permanents et mortels… Eh bien, le souci
de M. Horn, était de
rester un bon père : une
manière de tenir, peutêtre. En deux ans, il n’a
vu sa famille qu’une
petite dizaine de fois,
une famille qui accorde
à son héros la liberté
de vivre ses passions.
Seule condition : l’engagement de rentrer
dûment vivant et entier.
Quelques
phalanges
n’ont pas tenu parole.
n mutant», dit le Dr Jacques
Richon en présentant Mike
Horn. « Sa résistance au froid extrême, sa gestion des conditions
insupportables et de la douleur… tout
cela confond l’imagination. » Circonstance
aggravante : cette résistance défie la logique médicale, ainsi que le reconnaît le
Dr Claude de Senarclens, artisan d’une soirée organisée par le service de Médecine
de l’Hôpital de la Tour, avec le soutien de
la banque Mirabaud, partenaire exclusif
de Mike Horn pour son expédition autour
du pôle arctique : 20’000 kilomètres en
deux années.
« Je suis l’exemple vivant de la différence entre ce que la médecine pense faisable
et ce qui se passe réellement sur le terrain. »
Mike Horn semble s’amuser du bon
tour qu’il joue ainsi aux 400 médecins de
la région genevoise venus l’écouter le 17
mars dernier dans le “Globe de la Science
et de l’Innovation”. Prêtée par le CERN,
cette sphère de bois cyclopéenne fut un
pavillon remarqué de l’Exposition Nationale Suisse 2002. Après l’événement, la
Confédération en a fait don au CERN pour
son cinquantenaire.
Photos de la soirée disponibles sous:
www.new-event.ch
14
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
Acupuncture
Médecine chinoise
et acupuncture
C
Confirmation
du gynécologue
Gynécologue à l’Hôpital de La Tour, le Dr
Chardonnens recourt régulièrement au Dr Dong
lors de fécondations in
vitro. « Nous constatons que l’acupuncture
agit sur le système nerveux sympathique et
parasympathique, dit-il.
Dans cette mesure, elle
peut modifier la réponse ovarienne, intervenir sur la contractivité
de l’utérus et réduire
ou effacer la douleur.
Ainsi, pour les deux actes pénibles — prélèvement de l’ovocyte et
transfert de l’embryon
— l’acupuncture peut
apporter une alternative à l’anesthésie. Son
action sur les contractions utérines diminue
le risque d’expulsion
mécanique. L’expérience me confirme que les
femmes motivées vivent
sensiblement mieux cette fécondation».
antonner la médecine chinoise
aux 380 points d’acupuncture,
voilà bien une réduction occidentale. Elle fait injure à une science
multiforme qui triomphe depuis 2500 ans.
À l’Hôpital de la Tour, le Dr Hongguang
Dong en est l’apôtre et le praticien. Formé
à Pékin, il a rejoint l’Hôpital Cantonal de
Genève en 1996. L’efficacité de ses pratiques — dont l’acupuncture — y fut soumise à ce scepticisme scientifique qui ne
s’avoue vaincu que par la répétition statistique. Premier terrain d’expérience et
premier défi : la fécondation in vitro. Il fallait préparer les parents présomptifs à la
procréation assistée en augmentant “leurs
chances”, c’est-à-dire leur fertilité. Il fallait aussi consolider leur santé, terme vague qui désigne l’équilibre corporel entre
substance (yin) et fonction (yang). Enfin, il
fallait apaiser la jeune femme et estomper
les douleurs inhérentes à l’intervention
— à la limite, l’insensibiliser. Venu pour
un stage de 3 mois, le jeune médecin est
resté 8 ans aux HUG avant de se fixer à La
Tour, preuves évidentes d’une reconnaissance par ses pairs. Médecin à la double
formation traditionnelle et conventionnelle, il pratique l’acupuncture à La Tour,
mais continue de prôner d’autres facettes
de la médecine chinoise dans la mesure
où notre mode de vie peut les accueillir.
Médecine énergétique, elle recourt à une
pharmacopée extrêmement riche qui puise dans les trois règnes : végétal, animal
et minéral. Elle ajoute des manipulations
et massages tels que le “Tuina”, technique
complexe et précieuse, en particulier en
gynécologie et pédiatrie. Elle adjoint un
régime alimentaire et des exercices comme le Tai Chi Chuan et le Qi Gong, tous
deux fondés sur le Qi. Prononcez “T’chi”
et traduisez grosso modo par “énergie”.
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
Les médecines
font alliance
Comment une aiguille
plantée dans la main
soulage-t-elle un mal de
dent ? Effet placebo ?
Mais alors, comment
expliquer l’efficacité de
l’acupuncture en pédiatrie et médecine vétérinaire ? D’innombrables
tests
psychologiques
n’ont pu établir de corrélation, par exemple
entre l’anesthésie par
acupuncture (domaine
particulièrement spectaculaire) et une haute
suggestibilité du patient. Alors, jugeons
plutôt par les résultats.
« Nos deux médecines
doivent s’harmoniser,
dit le Dr Dong. Aucune
n’est la meilleure. Quelles sont les causes d’une
infertilité féminine ou
masculine ? Pour répondre et préciser, force
m’est de recourir à la
médecine conventionnelle. Pour les solutions
“anatomiques”, force
m’est également de
souscrire à la chirurgie,
ainsi en cas d’obstruction tubaire. Cependant la stimulation et
l’assistance lors de la
période difficile que
représente une fécondation médicalement
assistée, voilà mon domaine parmi d’autres.
L’acupuncture
trouve
sa pleine mesure dans
de nombreux maux. Je
citerai les troubles du
cycle et la ménopause.
80 à 85% des femmes
qui refusent ou arrêtent
une hormonothérapie
y répondent fort bien.
Continuons par les douleurs multiples, chroniques, post-opératoires :
de 55 à 85% de réactions favorables contre
30% avec un placebo.
Il est aujourd’hui prouvé que l’acupuncture
sait stimuler la sécrétion d’endomorphines
(analgésique naturel)
par notre cerveau. Je
citerai encore ses effets
sur les troubles psychosomatiques et le stress
imputables à la vie moderne. Surtout ne croyez
pas qu’une science deux
fois millénaire soit bloquée par la tradition.
Des expériences permanentes l’élargissent.
Parmi les domaines à
l’étude : la régénération
des nerfs. »
15
16
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
Rénovation de la maternité
Pour une maternité
sereine
D
onner la vie : la plus merveilleuse aventure qu’une femme,
qu’un couple puisse connaître.
« Comment leur offrir un environnement digne de cette naissance tant
attendue et souvent idéalisée, ou les mots
sécurité, compétence, respect, écoute
et partage ont un sens » nous dit Odile
Dandine, Sage-femme responsable de la
Maternité.
A ces questions, la Maternité répond
par une infrastructure hospitalière médicale, technique et hôtelière de très grande qualité. Les projets de rénovation des
chambres individuelles avec pouponnières
devraient bientôt voir le jour, tout comme
celui des prestations hôtelières personnalisées.
Priorité a également été donnée à la
formation professionnelle post-diplôme :
conseillères en allaitement, réeducation
urodynamique, néonatologie, massages
bébés; autant de prestations accessibles
aux jeunes mamans et à leurs nouveau-nés,
privilégiant ainsi un accompagnement personnalisé et une prise en charge globale.
Une équipe pluridisciplinaire, obstétriciens, anesthésistes, pédiatres, sagesfemmes, puéricultrices et aides hospitalières, tous sont acteurs de cette merveilleuse
aventure !
« Telle est la griffe Maternité La Tour !
Hôpital-ami des bébés, label OMS depuis
1998 » nous confie Odile Dandine.
Propos recueillis auprès de
Mme Odile Dandine, sage-femme
responsable de la maternité
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
17
Maternité
à l’hôpital
L’hôpital de la Tour propose à toutes les mères et
futures mères un vaste ensemble de prestations avant
et après la naissance :
•
•
•
•
•
•
•
•
Nos cinq cents naissances situent la Maternité
en bonne position : une
dimension idéale.
Quatre salles d’accouchement, dont 2 avec
des baignoires spacieuses, accessoires souvent
précieux pour la relaxation et la dilatation,
sont reliées 24h/24 avec
le bloc opératoire, où
anesthésistes et instrumentistes collaborent
avec les obstétriciens
pour les accouchements
par césariennes.
Un équipement sophistiqué de surveillance
maternelle et foetale
est discrètement présent dans chaque salle,
rendant ainsi cet espace chaleureux et accueillant pour les futurs
parents.
Cours de préparation à la naissance ( français et anglais)
Cours de préparation en piscine par des sages-femmes
Cours de puériculture
Consultations d’allaitement individuelles par des conseillères
en allaitement
Dépistage urodynamique
Gym câline post-partum maman-bébé
Cours d’initiation aux massages bébés (dès 15 jours de vie)
Rééducation périnéale: consultations données par des
sages-femmes sur prescription médicale
L’attitude
maternelle
Rénovation de la maternité
18
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
Médecine du sport
Label “Sport Medical Base –
Approved by Swiss Olympic”
L
’Hôpital de la Tour tient à disposition des sportifs, aussi bien amateurs
que d’élite, l’un des centres médicaux les mieux dotés de la région,
intégrant une équipe multidisciplinaire
complète. Aujourd’hui, son engagement
et les moyens mis en œuvre reçoivent une
reconnaissance officielle très enviée. Ainsi,
notre Hôpital se voit décerner le label de
«Sport Medical Base - Approved by Swiss
Olympic». Avec les dix-sept autres «Sport
Medical Base» répartis sur le territoire
suisse, «La Tour Sport Medicine» répond
aux souhaits de Swiss Olympic de créer des
centres de référence en Suisse répondant à
des standards exigeants. L’obtention d’un
tel label a exigé une évaluation d’une
année, avec des visites de commissions
d’experts et un relevé trimestriel concernant l’activité du centre.
L’équipe multidisciplinaire de la Tour Sport
comprend :
- Des spécialistes reconnus en médecine du
sport. La Tour en compte trois, les Drs. Finn
Mahler, Per Bo Mahler et Souheil Sayegh.
- Un service d’urgences permanent pouvant assister les sportifs blessés. Celui de la
Tour est ouvert 24 h./24h. toute l’année.
- Des investigations d’urgence : Le service
de radiologie de la Tour est doté de tous
les moyens les plus modernes, dont IRM,
CT-Scan, échographie et radiologie conventionnelle.
- Un service de physiothérapie et de rééducation. Notre équipe comporte vingt-trois
physiothérapeutes, avec pour certains
d’entre eux une activité au sein d’équipes
ou de sportifs individuels professionnels.
Présence également de deux ostéopathes
et de deux acupuncteurs. Le service comprend une piscine de rééducation, une
salle d’entraînement, un Aquaciser® (tapis
roulant sous l’eau), offrant aux physiothérapeutes un outil de travail performant
pour garantir un traitement optimal tout
au long de la rééducation.
- Un laboratoire de performances permet de mesurer précisément les capacités
d’endurance (VO2Max, profil de l’acide
lactique, test de Conconi) et de force (test
isocinétique sur Cybex). Ces tests s’appliquent tant aux sportifs d’élite qu’aux sportifs amateurs qui souhaitent évaluer leurs
capacités et profiter de conseils spécialisés
pour parfaire leur entraînement.
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
19
Tous les sportifs
L’expérience acquise depuis de nombreuses années auprès d’équipes
professionnelles dans
des sports variés, que ce
soit le football (Servette
Football Club et Meyrin)
le basket (Geneva-Devils, Meyrin basket), la
voile (Défi Alinghi), ainsi
qu’auprès de nombreux
athlètes individuels allant de la formule 1 au
cyclisme ou à la course
à pied ont permis de
créer un réseau de compétences qui dépasse
nos frontières.
- Une unité de podologie pour des analyses détaillées de la course sur tapis roulant
et la confection de supports plantaires
pour corriger la dynamique du pied, qui
peut être à l’origine de problèmes articulaires et musculaires.
- Un diététicien et un psychologue du
sport.
- Enfin, la présence dans l’enceinte de
l’Hôpital de la Tour des départements de
cardiologie, de pneumologie et de chirurgie orthopédique permet une étroite
collaboration, souvent nécessaire dans les
problèmes spécifiques liés à la médecine
du sport.
Propos recueillis auprès
du Dr Finn Mahler,
responsable Sport Medical Base
Approved by Swiss Olympic
20
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
Urgences cardiologiques
Le temps
c’est du muscle !
L
Coronographie effectuée
par le Dr Urban
6
e temps c’est du muscle ! », dit un
slogan médical. Entendez : le temps
qui suit un accident cardiaque tel
qu’un infarctus. Entendez également : la zone du muscle cardiaque souffrant du fait de l’occlusion d’une artère
coronaire. Pour en sauver le maximum, il
faut réduire au maximum le délai d’intervention. Comment ? Par l’intervention
rapide d’un établissement équipé en spécialistes toujours disponibles et en matériel adéquat. Ces établissements sont
peu nombreux. Une chaîne de bonnes
décisions et d’actions efficaces se propose à nous. Apprenons à les connaître.
Les décisions salvatrices
• Constat du malade
Les symptômes de l’infarctus sont assez
variables. Typiquement : douleurs dans
la poitrine et sensation d’oppression (un
“poids lourd” posé sur la poitrine). Parfois,
la douleur irradie dans le bras gauche ou
les deux, éventuellement la mâchoire. Des
sueurs froides peuvent apparaître, des
vomissements, perte de connaissance…
Les manifestations durent-elles plus de
quelques minutes ? Il faut vite appeler.
• Appel
Appeler un généraliste ? Oui, si un doute
subsiste. Aller le voir ? Non ! Ne perdons
pas de temps. Téléphoner plutôt au 144 à
Genève (ou au 112 en France) afin de faire
venir une ambulance médicalisée.
• Bon établissement
À Genève, l’ambulance pourra conduire
le malade à l’Hôpital Cantonal. Excellente
décision s’il n’est pas éloigné. L’Hôpital de
la Tour est-il plus proche ? Alors, le préconiser absolument. Surtout, ne croyez pas
que nous prêchons pour notre chapelle ;
nous défendons les meilleures chances
du malade. À Genève, les cliniques alignent des praticiens compétents. Questions : sont-ils disponibles 24 heures sur
24 ? Le plateau technique peut-il prendre
en charge toutes les véritables urgences
cardiaques ? Ces urgences où le temps
compte ? Deux établissements seulement
satisfont aux deux exigences : La Tour et
les HUG. Les deux établissements proposent une unité de soins intensifs, une
salle de cathétérisme accessible 24 heures
sur 24, une unité de chirurgie cardiaque.
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
21
La séquence salvatrice
Voici le malade à l’Hôpital de la Tour où
il est pris en charge, nuit et jour, par un
double piquet cardiologique :
- équipe de diagnostic non-invasif
- équipe d’intervention invasive.
• Diagnostic
Les spécialistes confirment ou affirment
l’infarctus par l’examen clinique, l’électrocardiographie, les dosages sanguins et
parfois l’échocardiographie.
• Localisation (angiographie)
En salle de cathétérisme, après une anesthésie locale au point de ponction artérielle, de l’iode injecté dans la circulation
coronaire permet de visualiser avec précision par radiographie (donc de localiser) la
sténose (artère rétrécie ou bouchée).
• Intervention (angioplastie)
Le plus souvent, un stent sera introduit
à travers un cathéter jusqu’au vaisseau
rétréci, toujours sous anesthésie locale.
Ce stent est une sorte de petit ressort en
métal qui maintient ouverte l’artère. Enrobés de diverses substances, les stents de
dernière génération sont bien tolérés. Ils
assurent la reprise de l’irrigation sanguine
dans la zone lésée et permettent d’éviter
la récidive.
Infirmière
au bloc opératoire
Infirmière et enseignante, formatrice pendant 8 ans à l’Hôpital
Cantonal, Valérie Saint
Gérand est aujourd’hui
responsable adjointe du
bloc opératoire à l’Hôpital de la Tour. Parmi
ses responsabilités, la
formation d’infirmières
dans le domaine opératoire. En Suisse, une
telle spécialisation s’effectue en cours de carrière. Elle est sanctionnée par un Certificat
de capacité d’Infirmière
dans le domaine opératoire, certificat dûment
régenté par l’ASI (Association suisse des infirmières). Cet organisme
a récemment agréé
l’Hôpital de la Tour pour
dispenser la formation
requise. Étendue sur
deux années, cette formation met la stagiaire
en contact avec tous
les aspects de sa future
spécialisation. Trois formatrices instrumentistes
et un formateur aidesoignant encadrent une
seule candidate (bientôt
deux, selon l’objectif).
Un enseignement théorique de 6 à 7 semaines
aux HUG complète l’initiation pratique. Pour
une infirmière motivée,
voici une belle opportunité d’élargir l’horizon
professionnel et le domaine d’intérêt.
22
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
Réadaptation Cardiovasculaire – Cardio-Tour
Haut les cœurs !
C
omment reprendre en main son
cœur convalescent ? Disons-le
tout net : La Tour ne pratique pas
la réadaptation cardiovasculaire
tout à fait comme tout le monde. Voyons
pourquoi ; voyons comment.
Pourquoi ?
Aucun patient n’est Monsieur ou Madame Tout-le-monde, justement. Chacun
mérite un accompagnement, un empressement, un traitement adaptés à son cas
comme à ses contraintes personnelles.
Nous assurons la réadaptation cardiovasculaire ambulatoire de quelque 150
personnes. Leur réadaptation bien conduite vient clore “l’événement cardiovasculaire” qu’ils ont connu : dilatation
coronarienne, intervention chirurgicale
ou infarctus, par exemple. Elle peut aussi
prévenir l’infarctus, afin d’en diminuer
grandement l’éventualité. Toute personne
présentant un certain “terrain coronarien”
a donc intérêt à s’y soumettre.
Par comparaison à la prise en charge
de ces patients dans une structure hospitalière plus lourde, celle de La Tour se
révèle quasi individuelle et toujours personnalisée. Un physiothérapeute sous la
supervision du cardiologue, voilà du beau
travail d’équipe. Appliqué à deux ou trois
patients au maximum, il s’assimile au “tous
pour un” : une approche idéale.
Accessible à tous
Pas une “médecine de
riches” ! Les avantages d’une équipe et de
techniques performantes dans le milieu enviable de l’Hôpital de
la Tour sont accessibles
à tous. L’assurance de
base en assure le remboursement.
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
23
Comment ?
Deux écoles principales coexistent. Pas
d’opposition entre elles, car elles peuvent
s’inspirer l’une l’autre. La première préconise une convalescence d’un mois en
milieu hospitalier. La seconde pratique
une technique ambulatoire aux activités
progressives : 6 semaines pendant lesquelles chaque matinée des jours ouvrables
est consacrée à deux sortes d’exercices,
le physique et l’intellectuel. Je vous laisse
deviner l’axe choisi par l’Hôpital de la Tour.
Son programme “actif et informatif ”
a été restructuré en 2000 et validé en 2001
par la Société Suisse de Cardiologie et par
Santé Suisse.
Chaque matinée, selon des plages
horaires souvent à choix, séance de physiothérapie cardiovasculaire en salle de
gym et enseignement thérapeutique. Cet
enseignement associe diététiciens, médecins, psychologues et physiothérapeutes.
Le vendredi : deux heures de marche rapide. Méthode musclée ? Les praticiens,
comme les patients, se récrient contre ce
jugement. L’excellence du travail collectif
entend non seulement guérir le patient
mais le convaincre de sa guérison. Par la
preuve d’une résistance recouvrée, elle
lui rend rapidement une autonomie confiante. Cependant la mesure objective de
cette excellence est sa grande justification,
l’amélioration de pronostic.
Propos recueillis auprès du
Dr Marco Bettoni, médecin
responsable de Cardio-Tour et
de Mme Karine Lörvall, responsable
de la physiothérapie respiratoire
24
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
Dialyse
Reconnaissance
internationale
P
armi les 13 projets internes présentés à la Journée Qualité de l’Hôpital
de la Tour (voir page ci-contre), celui du service d’hémodialyse s’est vu
décerner le premier prix. Son titre : “Intégration d’infirmier(es) du pool en dialyse”.
Certes, il nous faut louer ce lauréat, mais
aussi le jury qui a su le distinguer. Son jugement est confirmé par l’Association Française des Infirmiers(es) de Dialyse, Transplantation et Néphrologie… en bref et en
sigle : l’AFIDTN. N’a-t-il pas récompensé
à son tour le même travail ? Le 27 mai,
Stéphane Thomas, infirmier responsable du
service d’hémodialyse à La Tour, le présente donc à Bordeaux aux 1500 participants
du congrès annuel de cette association. Et
en séance plénière, s’il vous plaît ! Le public dépasse largement les professionnels
de l’hexagone, car le congrès accueille les
divers pays francophones. Ce travail est à
nouveau récompensé, il remporte le 3ème
prix de communication
Pourquoi un tel écho ? Un peu partout,
les services de dialyse souffrent d’un manque chronique de personnel infirmier spécialisé, du moins pendant les périodes de
pointe. Le projet dresse donc la liste des
capacités nécessaires et précise les moyens
de les enseigner aux infirmiers et infirmières “poolistes”. Il traite des cours, de la
documentation technique, des dossiers de
soins, des films…
Bien préparés et dûment encadrés, les
“généralistes” deviennent capables de
remplacer au pied levé un(e) infirmier(e)
spécialisé(e) pour les soins courants. C’est
un atout important et un facteur de
souplesse pour chaque service de dialyse…
à l’Hôpital de la Tour et bien au-delà.
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
25
Journée Qualité
Toujours P
our la 1ère fois
à l’Hôpital de la
Tour est organisée un concours
qualité afin d’encourager et motiver le personnel à présenter des
projets qui tendent à
améliorer nos prestations .
La journée était vraiment exceptionnelle, la
satisfaction générale,
grâce à l’esprit d’équipe
et à tous les participants
internes et externes.
• Prix « Coup de cœur » : Diététique
- Fourchette Verte :
Adopter la fourchette Verte à l’Hôpital
de la Tour permettrait d’augmenter la
qualité nutritionnelle des repas servis
aux employés et personnes extérieures,
afin de favoriser un bon état de santé.
Propos recueillis auprès
de M. Fahrat Ben Saad,
chargé de qualité
mieux !
La remise des diplômes
s’est déroulée en fin
d’après-midi, suivi d’un
apéritif animé par un
quatuor du Conservatoire de Genève.
LISTE DES PRIX
• Premier prix : Hémodialyse
- Intégration d’infirmiers du Pool en
Dialyse :
Livret d’accueil et d’encadrement
du nouveau collaborateur.
- Euréka :
Procédures d’utilisation des machines
de dialyse et techniques de soins.
• Deuxième prix : Bloc opératoire
- Un meilleur accueil au bloc opératoire
grâce au dossier de soins.
• Troisième prix : Unité E – Unité H
- Dossier de soins infirmiers,
un outil au service de la qualité
- Création d’un dossier de soins
infirmiers avec : diagramme de soins
et transmissions ciblées.
• Quatrième prix : Sum
- Informatri :
Mettre en réseau tous les acteurs des
urgences pour une meilleure gestion
(temps d’attente, occupation des boxes)
• Prix « Innovation et Avenir » : Unité I
- Du soleil dans la nuit :
Création d’une consultation infirmière
visant à soutenir, écouter, répondre
aux besoins des patients atteint d’un
cancer, ainsi que de leur famille dans
le cadre ou non de leur hospitalisation.
• Prix « Smile » : CMM
- Accueil : attitude positive:
Définir les différents concepts
d’attitude pour une situation d’accueil
positive.
Elaborer un cours formatif ainsi qu’un
fascicule.
• Prix « Encouragement » : Stérilisation
- L’accueil du matériel en prêt en
stérilisation
Sum
Restructuration de la salle d’attente
des urgences pour améliorer et
faciliter la surveillance des patients.
26
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
« Vous chantiez ? J’en suis fort aise;
Eh bien ! dansez maintenant. »
L
es “Étoiles de la Tour” ne sauraient
donner tort à la folâtre cigale de
la fable, car figurez-vous qu’elles
chantent et qu’elles dansent elles
aussi. Une troupe de chanteurs et danseurs fut montée voici trois ans, à l’occasion du 25e anniversaire de notre hôpital à
l’instigation de son directeur général. Une
douzaine de mordus, la plupart collaborateurs de l’Hôpital de la Tour, consacrent
beaucoup de leurs loisirs à l’entraînement
et aux répétitions sous la conduite d’une
directrice artistique professionnelle “très
talentueuse et mobilisatrice, mais exigeante”, nous assure-t-on. Pas facile de
réunir chaque semaine des gens aux horaires aussi irréguliers. L’enthousiasme et
l’esprit de corps font des miracles. En solo,
en chœur, nos Étoiles défendent un répertoire de comédies musicales et d’opérettes.
Elles lui donnent vie, elles le font pétiller
par la chorégraphie, les danses individuelles, l’entrain et le talent. Quel répertoire ?
Mary Poppins, La Vie Parisienne, Starmania
et bien d’autres. La troupe se produit sur
les scènes de la vaste région franco-suisse.
Elle n’oublie pas diverses maisons de retraite qui la réclament année après année
et l’obligent à toujours se renouveler.
Les Étoiles
de La Tour
Loisirs
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
27
Hôpital la Tour
Hôpital privé
ou clinique privée ?
L
a différence réside en principe dans
la gamme des soins et l’ouverture
conditionnée par un horaire ou par
l’obligation de permanence. Mais
l’Hôpital de la Tour est à la fois une clinique et un hôpital. L’éventail thérapeutique
l’atteste. Tout autant, la disponibilité jour
et nuit, et le service des urgences ouvert
l’année entière, 24 heures sur 24. Ajoutons
le service des soins-intensifs, le seul dans
un établissement privé à Genève.
La plupart des spécialités médicales sont
pratiquées, même les plus “lourdes” et
sans aucune subvention de l'état. Citons les
chirurgies cardiaque et cardiovasculaire, la
chirurgie digestive, la neurochirurgie, l’hé-
modialyse, la cardiologie invasive, la radiologie… Médecins et chirurgiens, mais aussi
les services paramédicaux, disposent d’un
plateau technique complet dans une infrastructure ultramoderne qui bénificient
d’un équipement abondant, sans cesse
enrichi par les dernières technologies. Ils
peuvent opérer ou ordonner la totalité
des investigations et des soins, quelles que
soient les affections à diagnostiquer et à
traiter. Les patients profitent du confort et
de la sécurité de cette “quasi-exhaustivité” sous le même toit. Sans fausse modestie l’Hôpital de la Tour c’est toute la puissance d’un grand hôpital alliée à la “taille
humaine” d’une grande clinique.
28
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
La Tour, Chiffres Clés
Assez bien,
merci !
Admissions
Négligeons les durées inférieures à 24 heures (médecine
et chirurgie ambulatoires). Les 6303 admissions en 2004
marquent une très légère baisse de 1,4%. Regardons de
plus près : faible augmentation à l’Hôpital de la Tour,
le nombre de personnes au bénéfice d’une assurance
complémentaire restant stable. Faible diminution à la
Clinique de Carouge, imputable à la fermeture nocturne
d’une des deux unités de soins. Conséquence positive :
un meilleur taux d’occupation.
Comment va le réseau
La Tour ? Comme prévu,
l’effet de la nouvelle
tarification Tarmed se
révèle désastreux pour
la chirurgie ambulatoire.
Cependant la baisse du
chiffre d’affaires est contenue grâce aux autres
activités. Résultat global :
une légère progression.
Clinique de Carouge
Nombre d'admissions
La Tour
9'000
8'000
7'000
6'000
5'000
4'000
3'000
2'000
1'000
0
Nombre
d'hospitalisations
de jour
Clinique de Carouge
La Tour
6'000
5'500
5'000
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Hospitalisations
de jour
4'500
4'000
3'500
3'000
2'500
2'000
1'500
1'000
500
0
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Chute de 18,4% ! Tarmed a frappé. Ses nouveaux tarifs sont largement insuffisants pour une chirurgie
ambulatoire en milieu hospitalier. Elle plonge de presque 50% et beaucoup de chirurgiens l’abandonnent
au profit d’une activité en cabinet. D’autres domaines
— la cardiologie, par exemple — se développent et apportent un effet compensatoire. Malgré leur caractère
déficitaire, le réseau La Tour a décidé de maintenir ses
services de chirurgie ambulatoire mais en faible quantité. Les chirurgiens se sont ralliés à cette politique qui
assure la gamme complète de prestations, y compris au
service des urgences.
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
29
Durée
moyenne
de séjour
Elle fléchit très légèrement
à l’Hôpital de la Tour, mais
augmente à la Clinique
de Carouge (conséquence
de la fermeture nocturne
d’une unité et de la concentration sur des cas un
peu plus lourds).
Durées moyennes
de séjours
en jours
Durées moyennes
de séjours
en jours
Clinique de Carouge
La Tour
7
7
6
6
5
5
4
4
3
3
2
2
1
1
0
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Nombre de
naissances
0
1999 2000 2001 2002 2003 2004
La Tour
1'000
900
800
Naissances
Après une baisse de plusieurs années, 2004 voit une
augmentation de 2,5% du nombre des naissances. La
rénovation de la maternité, l’offre de chambres toutes
privées et la création d’une unité de néonatologie ne
peuvent qu’accentuer cette heureuse tendance.
700
600
500
400
300
200
100
0
8'000
Nombre total
de chirurgies
Clinique de Carouge
La Tour
7'000
6'000
5'000
Interventions
chirurgicales
L’augmentation de la chirurgie hospitalière ne suffit pas
à compenser la chirurgie ambulatoire qui diminue de
50% sous l’effet pernicieux du Tarmed. Le temps opératoire n’a, par contre, pas baissé et le bloc opératoire a du
faire face à des cas plus lourds.
4'000
3'000
2'000
1'000
0
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
30
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
Chiffre d’affaires
Chiffre d’affaires
total >hospitalier
du réseau
Chiffre d'affaires total
(revenu net)
en millions de fr.
160
> Chiffre d’affaires
« ambulatoire et
hospitalisation de jour »
Chiffre d'affaires ambulatoire
et hospitalisation de jour
Chiffre d'affaires
hospitalier du réseau
> En progression de 6% en raison de
l’augmentation des admissions et de
la complexité des cas.
> Diminution de 3% à cause de l’effet
Tarmed sur la chirurgie ambulatoire.
Mais bien que le volume des soins
ambulatoires augmente (p.ex. en
cardiologie et radiologie), les tarifs
ne permettent pas de compenser.
140
120
100
80
60
40
20
0
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Salaires &
charges sociales
Frais fixes
±10%
±14%
±53%
±23%
Autres charges
Médicaments &
matériel médical
Salaires et
charges sociales
+ honoraires
en millions de fr.
Réseau La Tour Genève
100
90
80
70
Baisse de 2% consécutive à la réduction de personnel de
7%. Entreprise à la fin de 2003 en prévision des effets
négatifs de Tarmed, cette réduction a privilégié les départs naturels et une meilleure utilisation des ressources
humaines. Il faut rappeler que dans tout établissement
hospitalier, la charge du personnel vient en tête, suivie
des médicaments et du matériel.
60
50
40
30
20
10
0
Salaires
et
charges
sociales
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
La Tour Info n° 4 – Juin 2005
31
Coût des médicaments
et du matériel médical
Les prix d’achat continuent de grimper, mais la crise
de la chirurgie ambulatoire retentit sur le volume
d’approvisionnement. Résultat : une baisse des dépenses
de 3,6%.
Coût des médicaments
et du matériel médical
en millions de fr.
Réseau La Tour Genève
27
25
23
21
19
17
15
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Investissements
Au-delà du renouvellement régulier des équipements,
chaque année connait un grand projet. Ainsi l’imagerie médicale (nouveau scanner et nouvelle installation
d’IRM) en 2003. La rénovation de la maternité prévue en
2005. La présente année sera celle de la numérisation de
la radiologie ainsi que des travaux pour la maternité et
la nouvelle unité de néonatologie.
Investissements
en millions de fr.
18
16
14
12
10
8
6
Routine
4
Bloc opératoire
Imagerie
2
0
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Maternité
Anesthésiologie
Angiographie
Angiologie
Allergologie
Cardiologie
Réadaptation cardio-vasculaire
Chirurgie prothétique
Chirurgie endoscopique
Chirurgie générale
Chirurgie ophtalmologique
Chirurgie des voies digestives
Chirurgie de la main
Chirurgie plastique et reconstructive
Clinique du dos
Centre laser dermatologique
Dermatologie
Diabétologie
Diététique
Ecole du dos
Ergothérapie
Gastro-entérologie
Gynécologie/Obstétrique
Hémodialyse
Imagerie médicale (CT/IRM)
Laboratoire d’analyses médicales
Laboratoire d’électophysilogie cardiaque
Lithotripsie
médecine nucléaire
Médecine interne
Médecine du sport
Neurochirurgie
Néonatologie
Oncologie
Ophtalmologie & Laser ophtalmique
O.R.L
Orthopédie
Ostéopathie
Pédiatrie
Physiotéraphie
Pneumologie
Podologie
Radiologie
Rhumatologie
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Soins intensifs
Thérapie respiratoire
Urologie
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