Chapitre 1.1 : GROS-OEUVRE / CHARPENTE BOIS

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Ville de RICHEBOURG – rue du bas Chemin
CONSTRUCTION D’UN GROUPE SCOLAIRE
PHASE DCE
C.C.T.P. lot « Bâtiment tous corps d’état »
Chapitre 1.1 : GROS-OEUVRE / CHARPENTE BOIS
MAITRE D’OUVRAGE :
Mairie de Richebourg
3, Place du Général de Gaulle
62136 RICHEBOURG
A.M.O :
2L Ingénierie
Rue Flemming
62400 BETHUNE
ARCHITECTE:
AGENCE MAES
2, place Genevières
59000 LILLE
BET Structure, Fluides & Chauffage
EGIS Bâtiment
33, Avenue de FLANDRES
59700 MARCQ EN BAROEUL
BET VRD:
PROFIL INGENIERIE,
12, Rue Harald STAMMBACH BP10093
59443 WASQUEHAL Cedex
BET HQE :
ADA ENVIRONNEMENT,
12, Rue Harald STAMMBACH BP10093
59443 WASQUEHAL Cedex
PAYSAGISTE :
ETAMINE
1, Rue du MIN de LOMME
59170 LOMME
EGIS
5200
DCE
CCTP
TZ
STR
1.01
-
EMETTEUR
AFFAIRE
PHASE
TYPE
IDENT.
LOT
N°
IND
18 OCTOBRE 2012
RICHEBOURG
Groupe scolaire
CHAPITRE 1.1 : GROS-ŒUVRE /
CHARPENTE BOIS
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PRÉAMBULE
Les prescriptions techniques particulières d’exécution des travaux définies dans le présent
C.C.T.P. font référence aux normes françaises homologuées, ainsi qu’aux normes
applicables en France en vertu d’accords internationaux, et dans les conditions prévues au
décret n° 84-74 du 26 janvier 1994 modifié.
Il peut arriver que les normes dont il est fait référence aient été depuis modifiées ou
annulées. Dans ce cas, il sera fait usage des dernières normes en vigueur. Elles prévaudront
sur toute autre disposition.
Le présent document ne pouvant entrer dans tous les détails techniques et dans
l'énumération de tous les travaux accessoires, les entrepreneurs doivent, avant la remise des
offres, émettre toutes réserves qu'ils jugent opportunes et présenter des solutions adéquates
complètement décrites et chiffrées.
« L’entrepreneur, qui a une obligation de résultat, devra comprendre dans ses prix
toutes les prestations nécessaires au bon achèvement des ouvrages. Par rapport aux
documents contenus dans le D.C.E. et aux renseignements qu’il aura pu obtenir à sa
demande auprès du Maître d’Œuvre, l’entrepreneur reconnaît s’être rendu compte
exactement des travaux à exécuter, de leur importance et de leur environnement, de
leur nature et implantation par rapport à l’existant et procèdera aux reconnaissances
et démarches qu’il jugera utiles et nécessaires (sondages, études, essais, etc.) afin de
prévoir sa technique de réalisation et de déterminer ses prix.»
Le présent projet consiste en la construction d’un ensemble de bâtiment indépendant, au
nombre de deux.
-
Un bâtiment nommé « bâtiment école » regroupant toutes les activités liées au
développement de l’enfant depuis une garderie au cours élémentaires, en passant
par l’éveil à l’apprentissage informatique.
-
Un bâtiment nommé « bâtiment restauration » regroupant toutes les activités liées à
la restauration collective et ses services.
Le projet est simple de construction de plein pied, à ossature béton, bois, bardage,…
L’ensemble respectera les normes en vigueur, le projet est situé en zone séisme 2 (faible)
suivant le décret n° 2010-1254 du 22 octobre 2010.
Les bâtiments suivront la réglementation thermique en vigueur suivant le classement :
-
Bâtiment école : RT 2012
Bâtiment restauration : RT 2005 niveau BBC
Les bâtiments répertorié ERP suivant le classement :
-
Bâtiment école : Type R de 3ème catégorie
Bâtiment restauration ; type N de 3ème catégorie.
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CHARPENTE BOIS
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DECOMPOSITION DES CHAPITRES
Le présent document est le C.C.T.P. du lot « Bâtiment tous corps d’état »
Il se décompose en 13 parties :
Chapitre 1.1 GROS ŒUVRE- CHARPENTE BOIS
Chapitre 1.2 COUVERTURE – ETANCHEITE
Chapitre 1.3 BARDAGE
Chapitre 1.4 MENUISERIES EXTERIEURES ALUMINIUM-SERRURERIE
Chapitre 1.5 MENUISERIES INTERIEURES BOIS
Chapitre 1.6 CLOISONS – DOUBLAGES
Chapitre 1.7 PLAFONDS SUSPENDUS
Chapitre 1.8 ELECTRICITE – COURANT FORTS ET FAIBLES
Chapitre 1.9 PLOMBERIE – SANITAIRE
Chapitre 1.10 CHAUFFAGE-VENTILATION
Chapitre 1.11 REVETEMENT DE SOLS DURS & FAIENCES
Chapitre 1.12 REVETEMENT DE SOLS SOUPLES
Chapitre 1.13 PEINTURE-REVETEMENT MURAUX
L’entreprise devra répondre obligatoirement à l’ensemble du lot composé de ses 13 parties.
Toute offre partielle sera considérée comme non-conformité et rejetée lors de l’analyse des
offres.
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CHAPITRE 1.1 : GROS-ŒUVRE /
CHARPENTE BOIS
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SOMMAIRE
1.
DISPOSITIONS GENERALES
8
1.1
DESCRIPTION STRUCTURELLE DU PROJET
8
1.2
CONSISTANCE DES TRAVAUX
1.2.1
Fondations et planchers bas du rez de chaussée
1.2.2
Superstructure
1.2.3
Ouvrages divers
9
9
10
10
1.3
HYPOTHESES DE CONCEPTION BASES DE CALCUL
1.3.1
Classement du chantier
1.3.2
Classe d’exposition des bétons
1.3.3
Règlement de calcul
10
10
11
11
1.4
CHARGES
1.4.1
Charges permanentes
1.4.2
Charges d’exploitation
1.4.3
Charges climatiques
1.4.4
Séisme
12
12
12
12
12
1.5
13
TENUE AU FEU
1.6
CONTEXTE GEOLOGIQUE ET HYDROLOGIQUE
1.6.1
Généralités
1.6.2
Nature des sols
1.6.3
Hydrologie
13
13
13
13
1.7
OBLIGATIONS DE L’ENTREPRENEUR
1.7.1
Prise de possession du chantier
1.7.2
Responsabilité
1.7.3
Variantes
1.7.4
Conditions d’exécution
1.7.5
Essais de contrôle des bétons
1.7.6
Gestion de la qualité
13
13
14
14
14
14
15
2.
TRAVAUX PREPARATOIRES
16
2.1
INSTALLATION DE CHANTIER
2.1.1
Clôture
2.1.2
Voies d’accès au chantier
2.1.3
Locaux de chantier
2.1.4
Dispositifs de sécurité et de protection des personnes
2.1.5
Evacuation provisoire des eaux pluviales et de ruissellement
2.1.6
Panneaux de chantier
2.1.7
Nuisances
2.1.8
Branchements provisoires (eau, électricité, égouts)
16
16
16
16
17
18
18
18
18
2.2
PRESTATIONS PARTICULIERES DUES PAR LE LOT GROS-OEUVRE
2.2.1
Implantation - Traçage - Trait de niveau
2.2.2
Incorporations - Scellements
2.2.3
Réservations
2.2.4
Percements - Travaux de reprises
2.2.5
Calfeutrements - Raccords
19
19
20
20
20
20
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2.2.6
2.2.7
CHAPITRE 1.1 : GROS-ŒUVRE /
CHARPENTE BOIS
Nettoyage des planchers
Equipe de finition
Page 5/70
21
21
2.3
ETUDE TECHNIQUE
21
2.3.1
Généralités
21
2.3.2
P.E.O. note sur l'incidence et la coordination des réservations remise des documents au Maître
d'œuvre 22
2.3.3
Constitution du D.O.E. (Dossier des Ouvrages Exécutés)
22
2.4
CONSTAT D'HUISSIER
3.
DESCRIPTION DES TRAVAUX DE GROS OEUVRE
23
24
3.1
TERRASSEMENTS
3.1.1
Généralités
3.1.2
Travaux de terrassements
24
24
25
3.2
FONDATIONS - PLANCHERS BAS RDC
3.2.1
Fondations par semelles
3.2.2
Canalisations et réseaux enterrés sous planchers coulés sur terre-plein
3.2.3
Planchers bas du RDC
25
25
26
28
3.3
SUPERSTRUCTURE
3.3.1
Poutres
3.3.2
Poteaux
3.3.3
Voiles de façade et intérieurs
3.3.4
Plancher sur cuisine et toitures terrasses
3.3.5
Dalles des préaux
3.3.6
Maçonneries et enduits intérieurs
3.3.7
Isolation par l’extérieur et maçonneries de parement
3.3.8
Enduit extérieur
28
28
28
29
29
29
30
30
30
3.4
OUVRAGES DIVERS
3.4.1
Joints de dilatation
3.4.2
Appuis de baies et seuils
3.4.3
Aménagements des locaux techniques
3.4.4
Ancrages de sécurité sur acrotères
3.4.5
Socles, costières et souches béton en terrasse
3.4.6
Trous, Scellements, Calfeutrements
30
30
31
31
31
31
31
4.
DESCRIPTION DES TRAVAUX DE CHARPENTE BOIS
32
4.1
OSSATURE BOIS
4.1.1
Ossature bois en façade sur la hauteur du RDC
4.1.2
Ossature bois en façade au-dessus du RDC
32
32
32
4.2
CHARPENTE
32
5.
SPECIFICATIONS TECHNIQUES DETAILLEES GROS ŒUVRE
33
5.1
DOCUMENTS DE REFERENCE / NORMES / REGLEMENTS
5.1.1
Règlements des calculs et de conception
5.1.2
Documents concernant les matériaux et l'exécution des travaux
33
33
34
5.2
TABLEAU DES BETONS
35
5.3
ACIERS POUR BETON ARME
37
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5.4
CHAPITRE 1.1 : GROS-ŒUVRE /
CHARPENTE BOIS
MACONNERIES
Page 6/70
38
5.5
MORTIERS / ENDUITS / CHAPES
5.5.1
Textes de référence
5.5.2
Composition des mortiers
38
38
39
5.6
39
ETUDE ET CONTROLE DES BETONS ET MATERIAUX
5.7
FABRICATION / TRANSPORT / MISE EN OEUVRE DU BETON
5.7.1
Béton prêt à l'emploi
5.7.2
Mise en œuvre - cure
5.7.3
Reprise de bétonnage
5.7.4
Bétonnage par temps froid
5.7.5
Bétonnage par temps chaud
40
40
41
41
42
42
5.8
ECHAFAUDAGES ET ETAIS
5.8.1
Pour ouvrages courants
5.8.2
Pour ouvrages spéciaux
42
42
42
5.9
COFFRAGE / DECOFFRAGE
5.9.1
Coffrage
5.9.2
Produits de démoulage
5.9.3
Décoffrage
42
43
43
43
5.10 PAREMENT DES SURFACES COFFREES
5.10.1 Généralités
5.10.2 Parements restant apparents
5.10.3 Traitement des parements destinés à recevoir un revêtement
44
44
44
45
5.11 PAREMENTS SUPERIEURS DES DALLES
5.11.1 Parements
5.11.2 Tolérances sur l'état de surface
46
46
47
5.12 RESEAUX INTERIEURS ET EXTERIEURS ENTERRES
5.12.1 Généralités
5.12.2 Regards de visite
47
47
48
5.13 DALLAGES ET OUVRAGES ASSOCIES
5.13.1 Forme
5.13.2 Interface
5.13.3 Corps du dallage
48
48
49
49
5.14 TOLERANCES DIMENSIONNELLES
5.14.1 Généralités
5.14.2 Situation de la construction dans son ensemble
5.14.3 Tolérances sur le positionnement du tramage
50
50
50
51
5.15
51
TOLERANCE DES ELEMENTS DE STRUCTURE
5.16 DEFORMATIONS
5.16.1 Calcul des déformations
5.16.2 Déformations admissibles
52
52
52
5.17 OUVRAGES EXISTANTS ENTERRES
5.17.1 Découvertes
5.17.2 Travaux préliminaires
5.17.3 Canalisations et branchements divers existants
52
52
52
53
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6.
SPECIFICATIONS TECHNIQUES DETAILLEES
6.1
DOCUMENTS DE REFERENCE / NORMES / REGLEMENTS
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54
54
6.2
SPECIFICATIONS TECHNIQUES DES MATERIAUX
6.2.1
Bois massifs structuraux
6.2.2
Bois lamellé-collé
6.2.3
Nature et protection des bois
6.2.4
État des surfaces
6.2.5
Colle
6.2.6
Assemblages métalliques
6.2.7
Tableau de compatibilité entre éléments constitutifs de fixation et bois
6.2.8
Finitions
6.2.9
Marquage CE
56
56
58
59
60
60
61
62
62
62
6.3
63
HUMIDITE DES BOIS
6.4
DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
6.4.1
Assemblages bois
6.4.2
Les Termites
64
64
64
6.5
SPECIFICATIONS TECHNIQUES DE FABRICATION
65
6.6
TRANSPORT / MANUTENTION / STOCKAGE
65
6.7
MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX
6.7.1
Réception des ouvrages, réglages, implantation
6.7.2
Tolérances de montage
6.7.3
Sujétion de montage
66
66
66
67
6.8
CLASSEMENT DES CHARPENTES
6.8.1
Classes de service
6.8.2
Classes d’emploi
6.8.3
Durées de chargement et coefficients modificatifs
68
68
69
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1. DISPOSITIONS GENERALES
1.1 DESCRIPTION STRUCTURELLE DU PROJET
La présente notice technique a pour objet la description des travaux de fondations, de gros œuvre et
de charpente bois à entreprendre dans le cadre de la construction du groupe scolaire de
RICHEBOURG (Pas de Calais).
Le projet de construction du groupe scolaire comprend 2 bâtiments indépendants :
•
•
Le bâtiment « Ecoles» regroupant les écoles maternelle et primaire,
Le bâtiment «Restauration» abritant cuisine et restaurant.
Ces 2 bâtiments sont conçus et seront construits de la même manière :
•
Il n’y a pas de sous-sol et ils sont de plain-pied.
•
Ils sont fondés sur semelles filantes avec libage rigidificateur en béton,
•
Les planchers bas sont des planchers hourdis polystyrène en zones courantes et des
planchers coulés en place dans les zones sanitaires ou cuisine.
•
Les toitures sont majoritairement des couvertures légères portées par une charpente et
localement, en périphérie, des toitures terrasses végétalisées en continuité des auvents et
préaux.
•
Dans chaque bâtiment, il est prévu localement une dalle en haut RDC sur la partie technique
pour assurer la pose de matériels techniques et assurer également le coupe-feu pour les
locaux à risques.
•
Les porteurs verticaux sont généralement les refends entre classes et les « boites béton» en
périphérie extérieure supportant les toitures terrasses végétalisées.
•
Jusqu’à la hauteur des toitures terrasses, les façades sont soit en béton soit en ossature bois.
En façade sur cour, les éléments de façade au-dessus des poutres béton 60 x 60 ht seront
des ossatures bois.
En façade arrière et au-dessus du niveau des toitures terrasses, les façades comportant
des ouvertures seront en béton, les façades « pleines » étant en ossature bois.
•
Les bâtiments seront isolés par l’extérieur avec soit doublage brique sur voile béton ou
bardage zinc sur ossature bois.
•
Les 2 préaux annulaires délimitent les cours des primaires et des maternelles. Quand ils
longent les façades des bâtiments, les préaux sont repris en console par des poutres béton
intégrées aux façades. L’effort de torsion repris par ces poutres est minimisé par la
prolongation de la dalle béton du préau de 1.00 m à l’intérieur du bâtiment. Les parties de
préau n’étant pas reprises en console par les bâtiments, seront reprises par des poteaux et
dilatées des bâtiments pour éviter les tassements différentiels.
•
Le bâtiment « Ecoles» sera scindé en 5 parties par 4 joints de 4 cm de largeur pour répondre
aux critères de dilatation thermique et de sismicité (voir page suivante). Ces joints seront
créés par double structure.
•
Le contreventement et la stabilité face au séisme seront assurés par les voiles, les toitures
terrasses et les poutres au vent dans la charpente bois.
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IMPLANTATION DES JOINTS DE DILATATION
1.2 CONSISTANCE DES TRAVAUX
Les travaux incombant au présent lot comprennent :
1.2.1
Fondations et planchers bas du rez de chaussée
•
Les terrassements en masse en déblais et remblais pour rehausse du bâtiment et réalisation
de couche de forme.
•
Les éventuels travaux de drainage et pompage.
•
Les terrassements en rigoles et en trous pour la réalisation des semelles filantes et isolées et
des réseaux enterrés.
•
Les réseaux sous planchers bas du rez de chaussée.
•
Les semelles isolées et filantes ainsi que leur libage de rigidification en béton armé.
•
Les planchers bas durez de chaussée en poutrelles hourdis polystyrène et dalle béton coulée
en place avec isolation rapportée ainsi que les décaissés pour le chauffage par le sol.
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1.2.2
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
1.2.3
•
•
•
•
•
•
CHAPITRE 1.1 : GROS-ŒUVRE /
CHARPENTE BOIS
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Superstructure
Voiles de façades, compris trumeaux et allège.
Voiles intérieurs.
Poteaux et poutres.
Planchers en en béton coulé en place, prédalles ou prédalles précontraintes.
Toitures terrasses.
Poutres de charpente en lamellé collé, pannes en lamellé collé ou résineux.
Ossatures bois des façades.
Réservations, trémies et décaissés en plancher.
Escaliers et paliers.
Acrotères hauts et bas.
Préaux en béton.
Ouvrages divers
Ancrages permanents et crochets de service.
Seuils de portes, de gaines techniques.
Réservations en voiles pour ventilations hautes et basses.
Trous, scellements et calfeutrements.
Costières et relevés d’étanchéité en terrasses.
Massifs supports de matériel technique en toiture terrasses et locaux techniques.
1.3 HYPOTHESES DE CONCEPTION BASES DE CALCUL
Les structures sont conçues dans le cadre des textes réglementaires cités en partie et des conditions
particulières suivantes :
1.3.1
Classement du chantier
Suivant le DTU 21 (article 4.2) le chantier est classé en catégorie : A: petite importance.
Les Catégories et Classes définissants le projet se réfèrent aux exigences des Eurocodes 0, 1 et 2 et
de leurs annexes nationales :
•
NF EN 1990 (mars 2003) : Eurocodes structuraux - Bases de calcul des structures (P06-1001) et de son annexe nationale.
•
NF EN 1991-1-1 (mars 2003) : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-1 : Actions
générales - Poids volumiques, poids propres, charges d'exploitation des bâtiments (Indice de
classement : P06-111-1)
•
NF EN 1992-1-1 (octobre 2005) : Eurocode 2 - Calcul des structures en béton - Partie 1-1 :
Règles générales et règles pour les bâtiments (Indice de classement : P18-711-1)
Catégorie de durée d’utilisation
cf. : Eurocode 0 Tableau 2.1 Chapitre 2.3 (NF EN 1990 mars 2003)
La catégorie du projet est la catégorie 4 : 50 ans. Structures de bâtiments et autres structures
courantes.
La classe du bâtiment intervient dans le choix de la classe structurale.
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(Ces durées entrainent la mise en œuvre de bétons respectant la norme NF EN 206-1et notamment
les tableaux N.A.F.1 ou N.A.F.2).
Suivant le document de l’annexe nationale à la NF EN1990/A1 :
Classe Structurale de S1 à S6
« Les bâtiments courant (durée d’utilisation 50 ans) sont de classe structurale recommandée S4 (NF
EN 1992-1-1 note 4.4.1.1).»
Classe de conséquence
NF EN 1990 annexe B.3.1 Tableau B.1 (mars 2003).
CC2 = conséquence moyenne en termes de vie humaine ou conséquences économiques, sociales ou
d’environnements.
Classe de tolérance d’exécution
Conformément à la norme XP ENV 13670-1 10.1 (10.4 et 10.6) et à son annexe G NA4 de (novembre
2002).
Classe 1 : Tolérance normale.
1.3.2
Classe d’exposition des bétons
Suivant le tableau 4.1 de l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1-1 d’Octobre 2005) en conformité avec la norme
NF EN206-1, la classe d’exposition des bétons sera :
•
1.3.3
classe d'exposition pour le risque de corrosion par carbonatation : XC.
Règlement de calcul
Sauf complément ou condition particulière précisés dans les paragraphes ci-dessous, les structures
seront conçues et dimensionnées en fonction des textes réglementaires en vigueur et des règles de
calcul suivant les Eurocodes 2 et 8 pour la conception des superstructures en béton armé.
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1.4 CHARGES
1.4.1
•
•
•
•
•
•
•
Charges permanentes
Densité du béton armé : 2,5.
Carrelages scellés ép. 7 cm : 150 daN/m².
Carrelages collés : 20 daN/m².
Revêtements de sol souples : 8 daN/m².
Cloisons légères : 50 daN/m².
Cloisons lourdes : suivant épaisseur sur plan.
Faux Plafonds + réseaux suspendus : 15 daN/m².
Charges de couverture :
•
•
•
1.4.2
Complexe isolant + étanchéité auto protégée sur support BA : 30 daN/m².
Complexe isolant + étanchéité végétalisée sur support BA : 150 daN/m².
Couverture + isolant + charpente + faux plaf +éclairage et divers : 65 daN/m².
Charges d’exploitation
Les charges d’exploitation sont définies ci-dessous et, à défaut, sont celles de la norme NFP 06 001 :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Salles de classe : 400 daN/m².
Sanitaires / vestiaires : 250 daN/m².
Local ménage/ vidoir : 250 daN/m².
Bureaux, secrétariat : 250 daN/m².
Réunion : 400 daN/m².
Salle à manger, réunion, d’activité ou détente : 400 daN/m².
Circulations générales : 400 daN/m².
Accueil / Hall d’entrée / sas / attente / circulations : 400 daN/m².
Bibliothèque et archives : 800 daN/ m².
Cuisine : 600 daN/m².
restaurant : 400 daN/m².
Locaux techniques chaufferie, climatisation, électricité : 500 daN/m².
Sans oublier de tenir compte du poids unitaires des matériels mis en place.
1.4.3
Charges climatiques
Suivant NV 65 – FEVRIER 2009 :
•
Vent :
Zone = 3 Site : normal (ks = 1)
Pression de base normale = 75 daN/m.
•
Neige :
Région = A1
1.4.4
charge normale = 35 daN/m²
Séisme
Suite à la promulgation du décret N° 2010-1254 du 2 2 octobre 2010 relatif à la prévention du risque
sismique, le projet se trouve en zone de sismicité 2 (faible) et sera conçu suivant les Eurocodes 8. Les
bâtiments sont de catégorie III.
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1.5 TENUE AU FEU
Les degrés SF/CF des structures et planchers sont inscrits en notice de sécurité incendie.
La tenue au feu des éléments métalliques sera assurée par flocage à charge du présent lot.
Dans le cas où l'exécution des dispositions constructives serait jugée non satisfaisante par l'organisme
de contrôle incendie, le Maître d'Oeuvre se réserve le droit de refuser tout ou partie de l'ouvrage, la
déconstruction et la reconstruction étant à la charge de l'entreprise en défaut.
Dans le cas où une solution de rattrapage serait proposée par l'entreprise, elle devrait recevoir
l'agrément du Maître d'Oeuvre et de l'organisme de contrôle incendie. La dépense correspondante
serait à la charge de l'entrepreneur responsable.
1.6 CONTEXTE GEOLOGIQUE ET HYDROLOGIQUE
1.6.1
Généralités
Conformément aux études préliminaires G11 (juin 2010), G12 (mars 2012) et G2 (N° 12 CR01V3BE
du 20 juillet 2012) effectuées par GINGER CEBTP, les bâtiments seront fondés sur semelles filantes
sans renforcement de sols.
1.6.2
Nature des sols
Depuis le terrain naturel, l’étude mets en évidence :
•
•
•
•
1.6.3
Terre végétale limoneuse à remblais = 0.2 -0.4 m.
Complexe argilo limoneux à sableux marron mou = 5.00 à 6.50 m.
Argile plus ou moins sableuse grise = 8.00 à 10.00 m.
Argile grise à passage sableux consistante > 15 m.
Hydrologie
Le niveau de la nappe relevé varie entre -0.60 et 2.8 m du terrain naturel. Le terrain semble sensible
aux inondations et reste avec de grandes flaques après de grandes pluies.
Le niveau bas du rez de chaussée sera relevé au-dessus du terrain naturel.
1.7 OBLIGATIONS DE L’ENTREPRENEUR
1.7.1
Prise de possession du chantier
L'entreprise est censée s'être engagée dans son marché en toute connaissance de cause.
En particulier, lui sont parfaitement connus le terrain et ses sujétions propres, les contraintes relatives
aux constructions extérieures, les projets avoisinant la parcelle, les modalités d'accès par la voirie, les
sujétions des règlements administratifs en vigueur se rapportant à la sécurité sur le domaine public.
Elle ne pourra jamais arguer que des erreurs ou omissions puissent la dispenser d'exécuter tous les
travaux de sa profession ou fassent l'objet d'une demande de supplément sur ses prix.
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1.7.2
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Responsabilité
L'entreprise assurera sous sa responsabilité pleine et entière, la protection et la bonne tenue des
ouvrages voisins et existants (voiries, immeubles, etc...) et prendra une assurance spéciale, couvrant
les risques aux existants pendant toute la durée du chantier. L'entreprise demeure, en outre,
responsable des dégradations causées. Il reste bien entendu que l'entreprise du présent lot sera
responsable civilement de tous les accidents matériels ou corporels du fait de ses travaux.
Les réservations devront être fournies par les lots techniques pendant la période de préparation et
être prises en compte par l'entreprise du présent lot.
1.7.3
Variantes
Si l'Entreprise propose des modifications, celles-ci doivent recevoir l'accord du Maître d'Œuvre et du
contrôleur technique. Cette solution variante inclut le coût des incidences éventuelles sur les autres
corps d'état ainsi que tous les frais d'études consécutifs. En tout état de cause, elles ne doivent pas
remettre en cause la définition architecturale tant au niveau de l’aspect fini que des fonctionnalités.
1.7.4
Conditions d’exécution
La proposition de l'entrepreneur comprend :
•
La réfection des ouvrages défectueux constatés soit en cours d'exécution, soit à la réception.
•
Pour chaque matériau, la fourniture de la notice technique du fournisseur et la mise en
conformité des ouvrages sur les prescriptions édictées par celle-ci.
•
Les sujétions dues à la présence d'autres corps d'état.
•
La protection de ses propres ouvrages, protection mécanique des arêtes et saillies contre les
épaufrures, protection contre la dissociation ou le gel.
•
Les échantillons à fournir à l'approbation du Maître d'Ouvrage et du Maître d'Œuvre au plus
tard 2 mois après la notification du marché.
•
L'accessibilité de ses échafaudages aux autres corps d'état. Chaque fois qu'un changement
d'épaisseur ou de support risque d'entraîner une fissure, l'entrepreneur exécutera un joint
creux et la pose d'un grillage dans le cas d'enduit ciment. (pas de joint sur les surfaces
recevant un revêtement collé).
•
Le bétonnage par temps froid ne sera autorisé qu'après accord du Maître d'Œuvre.
1.7.5
Essais de contrôle des bétons
L'entreprise devra justifier d'un autocontrôle de ses bétons d'une résistance caractéristique minimum
de 25 MPa ou plus si béton spécifique. Il sera également procédé, sous le contrôle du Maître d'Œuvre
et aux frais de l'entrepreneur, à des essais de contrôle des résistances mécaniques à la compression
du béton mis en œuvre ; les épreuves s'effectueront après 7 et 28 jours de durcissement,
conformément à l'article du C.C.T.G.
Les essais seront effectués dans un laboratoire agréé, le plus proche du chantier.
Il est rappelé que ces essais sont effectués aux frais de l'entreprise.
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Si les essais de contrôle font ressortir des résistances inférieures à celles requises, le Maître d'Oeuvre
fera :
•
procéder à un contrôle systématique du béton en œuvre,
•
suspendre provisoirement le règlement des ouvrages correspondants,
•
prescrire le renforcement des ouvrages par l'exécution d'éléments d'ouvrages confortatifs,
dont l'entrepreneur est responsable et qu'il prend à sa charge,
•
à défaut et si l'insuffisance de résistance met en péril la sécurité même de l'ouvrage, sans que
les dispositions précédentes puissent y remédier, prescrire la déconstruction et la
reconstitution des parties d'ouvrages présumées viciées.
1.7.6
Gestion de la qualité
L'entrepreneur pouvant justifier au sein de ses établissements de l'existence d'une organisation
permanente de la Qualité conforme à la norme ISO 9001 et au fascicule 65A (chapitre II) est rendu
autonome en matière de Qualité. Il doit toutefois pouvoir justifier à tout moment et sur simple demande
du Maître d'œuvre ou de l'un de ses représentants, de la réalité de la mise en œuvre du Plan
d'Assurance Qualité établi pour l'exécution du Marché et approuvé préalablement à sa mise en
vigueur. Ce plan d'assurance qualité, conforme à l'article 35 du fascicule 65A, soumis au Maître
d'œuvre pendant la période de préparation contient notamment :
•
•
•
•
•
•
l'organigramme détaillé et nominatif du chantier,
l'organisation du contrôle interne,
la description des méthodes de mise en œuvre et des matériaux et matériels utilisés,
la description des contrôles et de l'organisation de ceux-ci,
les points critiques et les points d'arrêt,
le traitement des non-conformités.
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2. TRAVAUX PREPARATOIRES
2.1 INSTALLATION DE CHANTIER
2.1.1
Clôture
La clôture de chantier sera fournie et posée par le présent lot .Celui-ci devra également l’entretien et
les modifications éventuelles de cette clôture durant le chantier .En fin de travaux, la dépose de la
clôture est à charge du présent lot.
Ces clôtures restent en place jusqu'à la fin des travaux TCE et ne pourront être retirées qu'avec
l'accord du maître d'ouvrage.
Une partie des clôtures sera manœuvrable pour accès des véhicules de secours. Elles seront
maintenues par plots et stabilisateur.
Elles restent à leur emplacement pendant toute la durée du chantier.
Font partie de cet article :
•
Déplacement de la clôture éventuelle demandé par le Maître d'œuvre ou le maitre d’ouvrage.
•
Aménagement d'un passage de sécurité pour accès aux bâtiments terminés depuis la rue
pour permettre l'exécution des travaux des corps d'état secondaires et l'approvisionnement en
matériels et matériaux.
•
L'entretien et la réfection de la clôture et des panneaux pendant la durée du chantier.
2.1.2
Voies d’accès au chantier
Cet article inclut :
•
L'entretien et la remise en état de la voirie existante.
•
Toutes sujétions découlant des ordonnances de police en vigueur.
•
Le nettoyage au jet des boues répandues sur les chaussées à chaque demande du Maître
d'ouvrage.
•
Station de nettoyage des véhicules si nécessaire : La réalisation de la station comprend
l'exécution de la plate-forme en béton, l'adduction d'eau, le réceptacle des boues et
l'évacuation des eaux de lavage.
•
La démolition à la fin du chantier des voies d’accès set l'évacuation des matériaux résultants.
2.1.3
Locaux de chantier
Emplacement des baraques de chantier :
Les emplacements réservés aux installations de chantier sont destinés à recevoir les bureaux et
éventuellement les magasins :
•
Ces installations font l'objet d'un plan d'organisation de chantier, établi par l'entrepreneur au
cours de la période de préparation.
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Sanitaires de chantier :
Sont compris sous cette rubrique les installations W.C, douches, postes d'eau, leur chauffage
éventuel, ainsi que leur raccordement par l'entrepreneur, l'ensemble des frais y afférents étant à sa
charge.
Bureaux de chantier, réfectoire :
L'installation du bureau général de chantier, du réfectoire, ainsi que l'installation de tous les autres
locaux ou baraquements qui se révéleraient nécessaires sont à la charge de l'entrepreneur. Celui-ci
assure également le chauffage, l'éclairage et l'entretien de ces divers locaux. Equipement en armoires
pour contenir tous les échantillons du chantier. Un téléphone et un fax seront prévus dans le bureau
général de chantier. La salle de réunion pourra accueillir 20 personnes.
L'installation et les consommations sont à la charge du présent lot.
L'ensemble de ses dispositions sera conforme aux décrets du 6 Mai 1995.
Dès ouverture du chantier, bureaux chauffés et éclairés comprenant : une salle de réunion suffisante
pour tous les intervenants avec table et sièges, meubles de rangement pour plans et pièces écrites
T.C.E.
Ce local réservé aux réunions et visites de chantier devra comporter un téléphone, et une
photocopieuse A4/A3. Il ne devra pas être utilisé à d’autres fins et ne saurait constituer le bureau
d’aucune entreprise. Il fermera à clé.
Un jeu de tous les plans et pièces écrites : C.C.T.P., C.C.A.G., P.G.C.S.S., compte-rendu de chantier,
P.E.O. et P.A.C. des entreprises y seront déposés et maintenus en état dans des armoires pendant la
durée du chantier.
2.1.4
Dispositifs de sécurité et de protection des personnes
Les garde-corps d'allèges, de trémies, de réservations ou de cages d'escaliers sont réalisés par
l'entrepreneur au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Tous les étais, planchers ou matériels
qui sont mis en place au titre de la sécurité reçoivent une peinture rouge permettant de les repérer s'ils
venaient à être détournés de leur affectation première. Un treillis soudé doit être laissé dans chaque
trémie pour constituer une protection contre les chutes du personnel. Les lots utilisateurs de ces
trémies découpent le treillis en fonction des besoins.
Au minimum, un étai devra être maintenu sur place devant les ouvertures en façade permettant aux
menuisiers de s'accrocher avec leurs harnais.
Les frais correspondants à la fourniture et à la mise en place de toutes les protections sont à la charge
exclusive du lot gros-oeuvre. L'entreprise est responsable de la bonne conservation des protections
dans la zone où elle est appelée à intervenir. Chaque corps d'état doit en conséquence trouver lors de
son intervention les garde-corps en place.
•
L'exécution des maçonneries en élévation se fera avec mise en oeuvre d'une protection type
col de cygne, ou protection grimpante suivant fiche B1.M.08.88 ou B5.MO6.78 de l'OPPBTP.
•
Le travail à l'échelle est interdit (fiche B6.M01 OPPBTP).
•
Au droit de chaque ouverture en façade donnant sur le vide, il sera prévu obligatoirement un
garde-corps provisoire métallique. Les planches sont à proscrire.
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Protection contre l'incendie :
Il est strictement interdit d'allumer des feux tant à l'intérieur des locaux qu'à l'extérieur.
Les dépôts de matériaux inflammables doivent être stockés dans des zones très délimitées et dans les
quantités nécessaires à la consommation journalière.
Les dépôts de carburant sont soumis à la réglementation en vigueur selon leur nature et leur
importance.
L'équipement de lutte contre l'incendie est à réaliser conformément aux dispositions du coordonnateur
de sécurité. Les bouches d'incendie qui peuvent être installées doivent rester accessibles en
permanence et les extincteurs doivent être maintenus en parfait état de fonctionnement.
2.1.5
Evacuation provisoire des eaux pluviales et de ruissellement
Cette évacuation provisoire est à assurer par l'entrepreneur. L'eau recueillie sera évacuée aux égouts
gravitairement ou par pompage.
2.1.6
Panneaux de chantier
Panneau d'identification :
Dès l'ouverture du chantier, un "PANNEAU DE CHANTIER" est composé et mis en place par
l'entrepreneur du lot gros-oeuvre, conformément aux demandes du maître d'ouvrage et du maître
d'oeuvre.
Prévoir dimensions de 3 x 4 m et tout support assurant sa stabilité pendant toute la durée du chantier.
Panneaux de signalisation :
Les panneaux d'interdiction de pénétrer sur le chantier, ainsi que les panneaux de signalisation de
circulation sur le chantier et dans l’emprise de l'ensemble immobilier sont confectionnés et mis en
place par l'entrepreneur de gros-oeuvre, qui veille à leur bonne conservation pendant toute l'exécution
des travaux.
2.1.7
Nuisances
Les travaux se feront pendant les heures prévues au Règlement Sanitaire Départemental et
conformément aux éventuels arrêtés préfectoraux pris en faveur de la protection contre le bruit.
Les moteurs d'engins seront équipés conformément aux règlements en vigueur.
L'attention de l'entrepreneur est attirée sur le fait de l'environnement de la construction. De ce fait, les
Maître d'Oeuvre et Maître d'Ouvrage auront la possibilité de faire arrêter les tâches trop bruyantes, et
demander à l'entreprise de prendre toutes les dispositions pour effectuer ces propres travaux sans
nuisances.
2.1.8
Branchements provisoires (eau, électricité, égouts)
L'entrepreneur du présent lot exécute, ou fait exécuter à sa charge, les divers branchements et
réseaux provisoires d'alimentation en eau, d'assainissement et d'électricité, nécessaires pour les
besoins du chantier préalablement au début des travaux, conformément à la réglementation.
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Les branchements provisoires et les compteurs, les raccordements des installations, l'ensemble des
réseaux extérieurs des distributions, force motrice et éclairage provisoire, ainsi que leur entretien, sont
à la charge de cet entrepreneur.
Ces branchements compteurs d'eau et d'électricité candélabres, luminaires divers provisoires, etc...
resteront sur le chantier tant qu'ils seront nécessaires à un corps d'état quelconque, dans les limites
du délai contractuel augmenté des prolongations dues aux intempéries. Passé ce délai, les frais
occasionnés par leur maintien seront imputés au compte prorata.
L'entreprise devra toujours assurer les alimentations en fluides de tous les bâtiments construits, et
ceux-ci à ses frais.
Cette prestation, à la charge de l'entrepreneur de gros œuvre, comporte le branchement sur le réseau
général et l'amenée jusqu'à la proximité de l'immeuble, en tenant compte des aménagements
d'hygiène nécessaires au chantier.
Se référer au CCTC.
2.2 PRESTATIONS PARTICULIERES DUES PAR LE LOT GROS-OEUVRE
2.2.1
Implantation - Traçage - Trait de niveau
Implantation :
L'entrepreneur de gros-oeuvre fait effectuer, à ses frais et sous sa propre responsabilité par un
géomètre agréé par le Maître d'Oeuvre, les tracés d'implantation des ouvrages d'après les plans qui
lui sont remis et les instructions qui lui sont données par le Maître d'Oeuvre.
L'entrepreneur doit surseoir aux travaux adjacents jusqu'à décision du Maître d'Oeuvre, confirmée par
ordre de service sur les mesures à prendre.
Traçage :
L'entrepreneur de gros-oeuvre doit, au titre de l'incorporation dans ses propres ouvrages des matériels
ou matériaux fournis par d'autres corps d'état, tous les traçages nécessaires.
Appartient toutefois au titulaire du lot fournissant la prestation cloisons légères, le traçage de ses
propres ouvrages. Tous ces traçages sont effectués par référence aux gabarits que sont tenus de
fournir les corps d'état intéressés.
Tous les entrepreneurs concernés à un titre ou à un autre par ces traçages doivent s'assurer que
ceux-ci conviennent bien à l'implantation des ouvrages qu'ils doivent réaliser au titre de leur lot de
travaux.
Trait de niveau :
A chaque niveau et dans tous les locaux, le trait de niveau ne doit être battu, sur les murs et les
enduits à un mètre du niveau fixé pour chaque plancher fini, que par l'entrepreneur de gros-oeuvre,
ceci afin d'éviter les erreurs qui peuvent résulter du tracé par un autre entrepreneur, erreurs dont
l'auteur reste responsable.
Si le trait de niveau vient à être effacé, l'entrepreneur de gros-oeuvre doit le tracer à nouveau et à ses
frais et ce, autant de fois que cela s'avère nécessaire.
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2.2.2
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Incorporations - Scellements
L'entrepreneur de gros-oeuvre doit dans ses ouvrages mettre en place, régler, caler, sceller les
éléments fournis par les autres corps d'état et sur leurs indications incorporés dans ses ouvrages :
fourreaux, dormants, cadres, grilles diverses, huisseries, cornières, taquets, douilles, rails, inserts,
échelles à crinolines, etc….
Il est responsable du positionnement et du bon état de ces éléments jusqu'à leur utilisation par
l'entreprise fournisseur.
Les canalisations de fluides, d'électricité, etc… sont mises en place par les entreprises concernées.
L'entreprise de gros-oeuvre a la sujétion de prévoir l'intervention de ces entreprises simultanément à
ses propres travaux.
2.2.3
Réservations
L'entreprise de gros-oeuvre doit implanter et réserver les ouvrages demandés par les autres
entreprises tels que :
•
trous, trémies, passages horizontaux et verticaux, défoncés, feuillures, caniveaux, socles,
etc…
Elle doit également les renforts qui sont nécessaires.
L'entrepreneur de gros-oeuvre doit obligatoirement faire repérer et vérifier les réservations qu'il a faites
par chacune des entreprises auxquelles elles sont destinées et ceci en contrôlant l'emplacement et les
dimensions desdites réservations. Un trait de peinture de couleur différente pour chaque corps d'état
doit matérialiser cette vérification.
L'entrepreneur du gros oeuvre ne devra que les réservations supérieures à un diamètre de 15 cm.
2.2.4
Percements - Travaux de reprises
L'entreprise de gros-œuvre doit les percements supérieurs à 10 cm, dans ses ouvrages, nécessaires
aux autres corps d'état. Les saignées dans les cloisons sont réalisées par l'entreprise utilisatrice
conformément au DTU concernant le matériau constitutif de la cloison. L'entreprise de gros-œuvre
devra le calfeutrement.
Le Maître d'Oeuvre peut être amené à refuser tout percement jugé dangereux pour l'ouvrage (exemple
: dalles ou poutres précontraintes) ou même inesthétique. Il appartient à l'entreprise en cause de
proposer et de mettre en oeuvre, à ses frais, une solution acceptable par le Maître d'Oeuvre.
2.2.5
Calfeutrements - Raccords
L'entreprise de gros-œuvre doit le rebouchage des trémies, trous et passages dans les planchers,
voiles et cloisons maçonnées ; ce rebouchage doit assurer la continuité du degré coupe-feu et de
l'isolation phonique.
•
les calfeutrements et raccords après scellement des huisseries, fourreaux, etc.,
•
le rebouchage de saignées dans les cloisons maçonnées,
•
tous les dégâts dus à ses interventions sur le matériel technique en place sont réparés par le
lot concerné, à la charge du lot gros-oeuvre.
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2.2.6
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Nettoyage des planchers
L'entrepreneur du lot gros-oeuvre est tenu de procéder régulièrement, à ses frais, au nettoyage des
planchers pour débarrasser leur surface des déchets, de mortier et des débris provenant de ses
travaux.
2.2.7
Equipe de finition
Avant réception :
L'Entreprise est tenue d'assurer d'elle-même, avant la réception, le bon achèvement de ses travaux et
de procéder pour sa part aux finitions et mises au point qui s'y rapportent.
A cette fin, l'entreprise désignera nommément au Maître d'Oeuvre le ou les compagnons mis à la
disposition d'un agent choisi parmi le personnel de l'entreprise pour terminer les travaux en temps
voulu.
En cas de défaillance ou de négligence caractérisée de l'entreprise, le Maître d'Oeuvre pourra la
mettre en demeure par simple lettre recommandée, dans un délai de 48 heures, à entreprendre,
poursuivre et achever les travaux de finition de ses ouvrages. Passé ce délai sans que la mise en
demeure ait reçu effet, le Maître de l'Ouvrage pourra confier ces travaux à toutes autres entreprises
de son choix, aux frais, risques et pour le compte de l'entreprise considérée défaillante, sans préjudice
de tous les dommages intérêts qui pourraient lui être réclamés.
Après réception :
La réception une fois prononcée et pendant la période de garantie contractuelle, l'entreprise doit
réparer les imperfections de construction révélées par la mise en fonction de l'ouvrage.
2.3 ETUDE TECHNIQUE
2.3.1
Généralités
Compte tenu de la mission d'ingénierie de type Base loi MOP, les plans et détails de structure figurant
dans les documents Marché ne sont pas des plans d'exécution (PEO), et ne doivent être considérés
comme tels. Les dimensions sont fournies à titre indicatif, sous réserve de celles obligatoires pour des
raisons architecturales.
L'entrepreneur devra dresser lui-même tous les plans d'exécution, de détail, d'atelier et de chantier
nécessaire à la parfaite définition et exécution des ouvrages. Ces plans seront soumis au visa du
Maître d'œuvre et du Contrôleur technique avant le début de toutes réalisations accompagnées de
toutes les notes de calcul justificatives. Cette étude doit comprendre les documents suivants : (non
limitative)
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Descentes de charges,
Plans de terrassements et de talutages,
Plans de butonnement et de blindage pour travaux enterrés,
Justification des effets du vent,
Justification des effets du séisme,
Notes de calculs de dimensionnements des sections de béton et d'armatures,
Notes de calculs de charpente.
Plans d'exécution de coffrage, d'armatures et maçonnerie lourde,
Plans d'atelier et de chantier (préfabrication,…),
Fiches techniques des matériaux et agrément,
Echantillons représentatifs nécessaires aux prises de décision du Maître d'œuvre.
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2.3.2
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P.E.O. note sur l'incidence et la coordination des réservations remise des documents
au Maître d'œuvre
Les plans d'exécution des ouvrages sont établis par les entreprises.
Les modalités d'établissement des documents graphiques sont les suivantes :
Pendant la phase préparatoire du chantier, toutes les entreprises doivent fournir à l'entreprise de grosoeuvre, sous leur seule responsabilité, un jeu de plans côtés, avec toutes les indications utiles
concernant les trémies, trous, feuillures, massifs, socles, caniveaux, incorporations diverses
intervenant dans le béton armé et les grosses maçonneries. L'ensemble de ces éléments, dont un
exemplaire est parallèlement adressé au Maître d'Oeuvre, doit être remis à l'entrepreneur de grosoeuvre, suivant le calendrier de fourniture des documents établis pour la période de préparation.
L'entrepreneur de gros oeuvre veille à ce que toutes les indications lui soient données en temps utile
et il ne peut se prévaloir d'un retard dans la remise de celles-ci pour justifier son propre retard. il
effectue la synthèse de tous les passages à réserver en présence des entrepreneurs intéressés.
Ceux-ci sont tenus de modifier les emplacements de scellement et les parcours en cas d'impossibilité
de percement ou d'incidences inacceptables dans les positions des armatures du béton armé.
En cas de divergence de vues, il en est référé au Maître d'Oeuvre, qui tranche.
Les renseignements sont alors reportés sur les plans de gros-oeuvre, avec l'identification de
l'entrepreneur utilisateur.
Les travaux supplémentaires ou modificatifs, qui résulteraient de la non-fourniture des renseignements
en temps utile, d'erreur ou d'omissions, seraient exécutés au frais de l'entreprise responsable.
Remise de documents au Maître d'Oeuvre :
Tout document soumis au visa du maître d'oeuvre, aussi bien pendant la période de préparation qu'en
cours d'exécution, doit lui être adressé en quatre exemplaires, accompagnés de toutes les pièces ou
autres plans nécessaires à sa bonne compréhension et à son examen.
Le visa atteste que le document concerné a été présenté au maître d'oeuvre à la date que celui-ci a
précisée à cette occasion. Il n'implique pas l'obligation, pour le Maître d'Oeuvre, d'une vérification
détaillée du document présenté, dont l'auteur garde l'entière responsabilité. Les erreurs, fautes ou
incidents divers, imputables à un manque de connaissance des travaux des autres corps d'état, sont
intégralement supportés par la ou les entreprises responsables.
Pour la détermination ou le partage des responsabilités, le Maître d'Oeuvre est seul juge et sa
décision est sans appel.
Au cas où il est demandé, par le Maître d'Oeuvre, l'établissement d'un plan de détails pour un ouvrage
non prévu ou modificatif, l'entrepreneur doit faire parvenir avec ledit plan, le devis estimatif et signaler
l'incidence éventuelle de la modification sur les travaux des autres corps d'état.
En cours d'exécution, tous les plans établis par les entreprises sont remis au Maître d'Oeuvre selon le
calendrier fixé et, en tout état de cause, au moins trois semaines avant la mise en oeuvre.
2.3.3
Constitution du D.O.E. (Dossier des Ouvrages Exécutés)
Au fur et à mesure de la remise au Maître d'oeuvre pour visa de plans d'exécution d'ouvrages
(P.E.O.), de plans d'atelier et de chantier (P.A.C.) d'une part, et pour approbation d'échantillons d'autre
part, un exemplaire desdits P.E.O. et P.A.C. ou des notices techniques se rapportant aux échantillons
est à fournir après obtention dudit visa ou approbation avec la mention "document à insérer dans le
dossier des ouvrages exécutés (D.O.E.)". Ces remises de documents doivent être accompagnées
d'une lettre d'envoi. Le dossier complet devra être remis au maître d'œuvre au plus tard le jour de la
réception des travaux.
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2.4 CONSTAT D'HUISSIER
Avant démarrage des travaux, l'entrepreneur devra effectuer un état des lieux des voiries et accès au
chantier avec les services techniques de la ville.
Après exécution des travaux, l'entreprise devra incorporer dans son prix la réfection des trottoirs,
voiries, mitoyens, identique à l'existant et la réparation des bordures et caniveaux.
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3. DESCRIPTION DES TRAVAUX DE GROS OEUVRE
3.1 TERRASSEMENTS
3.1.1
Généralités
•
Le terrain sera livré à l’entrepreneur du présent lot, purgé de tout ouvrage enterré reconnu
(citerne, anciennes fondations) mais il est rappelé ici que des vestiges enterrés de
fortifications peuvent exister sur le site.
•
Dès le début des travaux, l’entrepreneur matérialisera un point de référence sur le terrain et il
sera conservé toute la durée des travaux.
•
L’entrepreneur prendra connaissance du plan de réseaux existants sur le site avant
démarrage des travaux de terrassements afin d’ajuster le talutage du sous-sol.
•
Les prix comprendront toutes sujétions telles qu’évacuations à la décharge publique, réglage
de fond de fouille, et purges des poches de sol impropres et déconstruction éventuelle de
maçonnerie, y compris nivellement (remblais, déblais).
•
L’entrepreneur fera son affaire de toutes purges nécessaires à l’exécution des fouilles, sans
supplément de prix.
•
Exécutées à l’engin mécanique ou à la main, les fouilles comprennent les terrassements et
traversées de terrains de toute nature. Au voisinage d’un ouvrage à conserver, l’entrepreneur
est sensé avoir fait les reconnaissances nécessaires et avoir pris toutes mesures
conservatoires qui s’imposent (cf. également, le rapport géotechnique, et éventuellement le
géotechnicien avant remise de l’offre, sur la nature des terrains et les difficultés de
terrassement).
Sont à la charge du présent corps d’état :
•
L’épuisement des eaux de pluie d’infiltration ou de ruissellement par tous ouvrages provisoires
d’assainissement, tels que drains, rigoles, puisard de rassemblement ou absorbant, pompage.
•
L’enlèvement de tuyauteries et canalisations existantes rencontrées dans les fouilles après
d’être assuré auparavant qu’elles sont hors de service.
•
Les déconstructions et l’enlèvement à la décharge de tous ouvrages rencontrés dans les
fouilles.
•
Les sujétions de transport et de manutention des matériaux de déblais ou de remblais dans
l’enceinte du chantier.
•
Le transport et le dépôt à la décharge publique de tous les matériaux de toute nature autre
que ceux prévus pour les remblais, compris frais et droits de décharge éventuels.
•
Le réglage des surfaces planes et talus.
Découverte de réseaux :
L’entrepreneur signale au maître d’œuvre et au maître d’ouvrage, les canalisations et réseaux de toute
nature qu’il pourrait éventuellement rencontrer lors du terrassement. L’entrepreneur restera
responsable, vis-à-vis des compagnies concessionnaires, de tous les désordres qui seraient
occasionnés par l’exécution de ses travaux.
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3.1.2
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Travaux de terrassements
L’entrepreneur réalisera les travaux suivants :
•
Le décapage des terres végétales sur 30 cm.
•
La réalisation d’une couche de forme pour plateforme de travail en matériaux non évolutifs et
drainants sur une épaisseur de 0.25 m minimum. Après remaniement, cette plateforme servira
également de couche de forme pour le coulage des planchers bas RDC des bâtiments.
•
Les terrassements en tranchées et en trous pour la réalisation des semelles filantes et isolées,
la mise en place des réseaux enterrés et gaines de ventilation.
•
Le remblaiement après travaux : Après exécution des ouvrages en infrastructure,
l'entrepreneur du présent lot exécutera les remblais au droit des murs de libages
périphériques et autour des patios avec reprise des terres placées en dépôt compris
chargement, transport, à l'intérieur du chantier, régalage, pilonnage par couches de 30 cm.
Les remblais seront exécutés avec les matériaux sains de bonne qualité pris dans les déblais
ou amenés de l'extérieur du chantier avec un calibre compatible avec un bon compactage.
•
Les tranchées nécessaires à la mise en place du câble de terre par le lot électricité.
•
L'entrepreneur devra assurer un drainage convenable de ses fouilles et installera un pompage
permettant de couler les fondations à sec.
Des pompes de secours devront être prévues pour éviter une interruption de pompage
pouvant mettre en cause la sécurité ou la qualité de l'ouvrage ou le délai d'exécution. Ces
pompes auront une autonomie de deux jours.
•
3.2 FONDATIONS - PLANCHERS BAS RDC
3.2.1
Fondations par semelles
BETON DE PROPRETE
Béton de propreté en béton B0, épaisseur minimum 5 cm, à prévoir sous les ouvrages de fondations.
SEMELLES FILANTES ET ISOLEES
•
•
•
•
semelles en béton type B3,
dimensions suivant calculs (taux de travail 1.5 bar cf. rapport de sol),
coffrage à parement élémentaire,
armatures et attentes en acier à haute adhérence Fe E 500.
Sujétions pour attente de liaisons pour libage en béton armé.
LIBAGES EN BETON ARME
•
libages de rigidification en béton armé type B3,
•
coffrage à parement élémentaire,
•
armatures et attentes en acier à haute adhérence Fe E 500,
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•
isolation périphérique intérieure par panneaux de polystyrène épaisseur suivant
thermique joint au dossier,
•
Compris réservations pour ventilation des vides de construction. Ces ouvertures seront
fermées par grille acier galvanisé anti–rongeurs fournies et posées par le présent lot.
3.2.2
notice
Canalisations et réseaux enterrés sous planchers coulés sur terre-plein
Ce paragraphe décrit les réseaux intérieurs enterrés (canalisations et fourreaux sous la dalle basse du
rez de chaussée).
Les travaux comprennent les raccordements extérieurs avec les VRD jusqu'à 1m des façades en
périphérie du bâtiment, conformément aux spécifications techniques.
La prestation comprend les travaux de terrassement, soit :
•
Fouille, compris dressement et réglage du fond de fouille,
•
Blindage et pompage si nécessaire,
•
Mise en oeuvre de lits sableux de 10 cm,
•
Remblaiement de la tranchée, fourniture et mise en oeuvre des matériaux d'enrobage par
couche de 20 cm avec damage,
•
Évacuation des remblais excédentaires,
•
Reconstitution de la couche en remblais compactés.
CANALISATIONS PVC : EU/ EV ET EP
Pose des canalisations en PVC mise en œuvre conforme à la norme NF P 16.352 :
•
Fourniture et pose des coudes, culottes, raccords, fourreaux, joints, attente, etc…
•
Sujétions de joints étanches au droit des attentes,
•
Coupes, passages divers et obturation des regards,
•
Sujétions de pente 1,5 %,
•
Fourniture et pose de regards de branchement à chaque angle et chaque jonction,
•
Les essais d'étanchéité et de fonctionnement avant que ces canalisations ne soient rendues
inaccessibles selon recommandations prévues au D.T.U. 60.1 article 4.312.3. "essais à la
pression d'eau",
•
les liaisons entre regards et canalisations,
•
Au niveau de la cuisine .l’entrepreneur prévoira également canalisations pour caniveaux et
siphons de sol pour les locaux poubelles et déchets,
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•
l'entrepreneur devra la mise en oeuvre de tous les réseaux sous dallage et effectuer en
présence du Maître d'Oeuvre des essais de mise en charge avant remblaiement,
•
l'entreprise réalisera des essais de fonctionnement de ses réseaux de type COPREC (réseaux
d’amenée et d'évacuation) dont les P.V. seront à fournir.
CANALISATIONS FONTE SMU PLUS : EUG
•
Canalisations enterrées sous cuisine EUG et haute température,
•
Fourniture et pose à la charge du présent lot jusqu’à 1.00m des façades,
•
Les joints de canalisations et leurs assemblages dans l'épaisseur des maçonneries sont
proscrits,
•
Dans le cas d'impossibilité, des précautions particulières doivent être prises afin de donner
toutes garanties possibles (exemple : enrobage avec une bande imprégnée de brai),
•
Lorsque des raccordements ou des changements de direction ne peuvent être exécutés au
moyen de pièces standard, ils sont réalisés au moyen de pièces en plomb ou en cuivre,
façonnées spécialement, ou de pièces en fonte coulées à la demande,
Les fontes sont choisies dans les séries :
•
Super Metallit U Plus (S.M.U.Plus) à bout lisse ou équivalent, avec joint S.M.U. pour les
pressions inférieures ou égales à 5 bars, et joint I.G.H. pour les pressions comprises entre 5
et 10 bars,
•
Toutes les canalisations métalliques enterrées doivent être protégées extérieurement par un
ruban imprégné de brai et munies d'une protection cathodique,
•
Essai de mise en charge dito canalisations PVC.
FOURREAUX DIVERS
•
Terrassement dito canalisations,
•
Fourreaux en gaines annelés aiguillés et bouchonnés des deux côtés (Diamètre suivant
plans),
•
Fourniture et pose des fourreaux de pénétration et fourreaux sous dalles pour passage des
réseaux électriques compris coudes pour remontées,
•
L'entrepreneur se rapportera aux plans techniques pour connaître et chiffrer ses fourreaux.
GAINES ENTERREES POUR PRISE D’AIR FRAIS
•
Pour les prises d’air frais intérieures aux bâtiments, fourniture et pose de gaines enterrées et
de cours anglaises,
•
Réalisation des gaines en tuyau ciment de section identique aux gaines intérieures,
•
Réalisation des cours anglaises avec fonds drainant et grille caillebotis en acier galvanisé
fixée par boulons.
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3.2.3
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Planchers bas du RDC
Ces planchers comprennent toutes les sujétions de trémies, de décaissés (chauffage par le sol et
décaissés pour les carrelages dans les sanitaires), de réservations, de caniveaux et renforts.
PLANCHERS BETON ARME
Planchers en dalle pleine béton armé sur les zones sanitaires et cuisine coulé sur isolant posé sur
terre-plein, mais porté par les fondations.
•
béton B4,
•
isolation par panneaux type Unimat conforme à la notice thermique jointe au dossier,
•
coulés sur terre-plein,
•
armatures et attentes et acier à haute adhérence Fe E 500,
•
Les caniveaux en cuisine seront posés par le présent lot après ajustement par le lot
« Cuisine »,
•
Le miroir d’eau, bassin dans le patio du restaurant sera calculé avec une limitation d’ouverture
des fissures conforme à l’eurocode 2 (NF EN 1992 1.1 OCTOBRE 2005 indice de classement
p18-711-1 paragraphe 7).
PLANCHER POUTRELLES HOURDIS POLYSTYRENE
Planchers composés de poutrelles précontraintes en béton armé avec hourdis (ou entrevous) en
polystyrène, épaisseur et performance thermique conforme à la notice thermique du dossier.
Les poutrelles et hourdis seront recouverts d’une dalle béton armé de recouvrant au minimum de 5
cm.
CHAPE DU PLANCHER CHAUFFANT
La chape d’enrobage et de couverture du plancher chauffant est à charge du présent lot.
L’entrepreneur se rapprochera du fournisseur du chauffage pour définir conjointement la
granulométrie des graviers du béton et le fluidifiant adapté.
3.3 SUPERSTRUCTURE
3.3.1
•
•
•
•
•
3.3.2
•
•
•
•
Poutres
Poutres en béton B4, coulées en place ou préfabriquées,
Coffrage à parement soigné quand les poutres sont apparentes,
Armature en acier à haute adhérence Fe E 500,
Armatures calculées pour la résistance requise et les conditions de flèche,
Sujétions pour incorporation de taquet, réservations, etc…
Poteaux
Poteaux intérieurs réalisés en béton B4 coulés en place ou préfabriqués,
Poteaux circulaires extérieurs du préau coulés en place ou préfabriqués, coffrage très soigné,
Armature en acier haute adhérence Fe E 500,
Compris feuillures pour menuiseries et incorporations diverses.
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3.3.3
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Voiles de façade et intérieurs
•
Les voiles de façades et intérieurs porteurs seront en béton armé.
•
Ils seront en béton B4 avec coffrage donnant des parements de classe P du type P2 ou P3
suivant la nature du revêtement de finition.
•
Armature en treillis soudés et en acier haute adhérence Fe E 500, le recouvrement des aciers
sera de 30 cm minimum, compris toutes sujétions pour mise en place des attentes suivant
Eurocode 8.
•
Les voiles de façades seront munis d’un corbeau en pied et de cheveux pour appuis et
blocage horizontal des maçonneries de parement extérieur.
•
Le contreventement provisoire devra être assuré en phase chantier.
•
Seront compris toutes les sujétions telles que feuillures pour l'incorporation des menuiseries et
tous les raccordements avec la maçonnerie des murs en continuité.
•
Les joints de dilatation seront assurés par double structure.
3.3.4
Plancher sur cuisine et toitures terrasses
•
Dalles pleines en béton B4 coulées en place ou sur prédalles précontraintes.
•
Aciers à haute adhérence Fe E 500 et armature en treillis soudé.
•
Les dalles comprennent toutes les sujétions de trémies de réservations et renforts.
•
Les pentes des terrasses conformes au DTU seront réalisées, soit à partir de l’inclinaison de
la dalle ou par recharge béton.
•
Font partie du présent poste tous les acrotères des terrasses compris les engravures pour les
relevés d’étanchéité.
3.3.5
Dalles des préaux
Font partie de ce poste, toutes les dalles des préaux extérieurs ainsi que celles en prolongement des
préaux à l’intérieur des salles donnant sur la cour. Leurs sous faces respectives seront décalées pour
permettre la pose des menuiseries extérieures et la pose d’isolant.
•
Dalles pleines en béton B4 coulées en place ou sur prédalles.
•
Aciers à haute adhérence Fe E 500 et armature en treillis soudé pour dalle et poutres noyées.
•
Coffrage en sous face très soigné, ragréage particulièrement pour le masquage des joints de
coulage pour donner un aspect continu et monolithique au préau. Les dalles comprennent
toutes les sujétions de trémies de réservations, renforts et bandes noyées.
•
Acrotères périphériques avec engravures pour les remontées d’étanchéité.
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3.3.6
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Maçonneries et enduits intérieurs
MACONNERIES EN AGGLOMERES DE 20 ET 15 CM
Maçonneries intérieures en agglo de béton de sable et gravillons hourdées au mortier bâtard. Joints
pleins rappuyés en mortier de construction destinés à rester apparents, compris tous raccords,
enlèvement des balèvres et brossage et toutes sujétions de raccordement avec les autres
maçonneries.
Font partie de la prestation les réservations, la pose d’inserts ou la réalisation d’achelets pour les
autres corps d’état et en particulier la charpente.
Les faces intérieures des maçonneries des locaux techniques (Sous station, TGBT, local poubelles)
seront soigneusement rejointoyées.
Sujétions pour feuillures et calfeutrements.
ENDUITS
Enduit au mortier dosage n° 2 exécuté sur murs en m açonnerie, finement taloché, préparé en fonction
de la peinture ou du revêtement qu’il reçoit.
Armatures grillagées de l’enduit dans le cas de liaison de maçonneries différentes.
3.3.7
Isolation par l’extérieur et maçonneries de parement
ISOLATION EXTERIEURE
Panneaux de polystyrène épaisseur conforme à la notice thermique et fixés par chevilles et vis corolle.
Ces panneaux seront destinés à être enduits ( à charge du lot peinture ) ou masqués par brique de
parement .
MACONNERIES DE PAREMENT
Brique de 11 cm de chez TERCA ligne moulée main AGORA gris argenté avec joint argenté.
La brique sera posée sur le corbeau en pied de voile et liaisonnée à celui-ci par des cheveux en
attente dans le voile et pris dans le mortier de montage.
3.3.8
Enduit extérieur
Ce poste ne concerne que les enduits en soubassement des façades pour couvrir le haut du libage
sur semelle 1er tas de jusque 10 cm en dessous du niveau du terrain fini extérieur.
3.4 OUVRAGES DIVERS
3.4.1
Joints de dilatation
Les joints de dilatation auront une largeur minimum de 4 cm.
CALFEUTREMENT
Calfeutrement des joints de dilatation par des joints type isophonique, devant assurer le degré CF et
SF au moins équivalent à celui de l'élément dans lequel les joints sont incorporés. En plus de la
protection au feu, tous les joints de dilatation devront être calfeutrés par des joints, y compris retour,
assurant une étanchéité à l'air et à l’eau.
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COUVRE-JOINTS DE DILATATION
Calfeutrement des joints de dilatation par des joints type isophonique, devant assurer le degré CF et
SF au moins équivalent à celui de l'élément dans lequel les joints sont incorporés.
Au droit des joints verticaux de dilatation des façades, couvre-joints métalliques appliqués après
dressement des angles.
3.4.2
Appuis de baies et seuils
Eléments de la façade, réalisation en béton armé coulé en place ou préfabriqués comprenant
raccordement étanche avec les maçonneries entre tableaux joints bourrés et lissés, façons de nez
arrondis, regingot et casse gouttes.
3.4.3
Aménagements des locaux techniques
Dans les locaux sous station et TGBT, réalisation de socles, massifs et caniveaux.
3.4.4
Ancrages de sécurité sur acrotères
Sur les faces intérieures des acrotères, insertion de douilles d’ancrage tous les 2.00 mètres pour la
fixation de garde-corps antichute lors de la réalisation de travaux en terrasse.
3.4.5
Socles, costières et souches béton en terrasse
Socles en béton sur terrasses avec mise en place de dispositifs anti-vibratiles pour les socles des
machines tournantes, la fourniture de ces dispositifs étant à la charge des entreprises fournissant les
machines (ventilateurs, groupes,…).
Costières et souches en bordure de trémie et réservations Epaisseur 15 cm, hauteur 30 cm.
3.4.6
Trous, Scellements, Calfeutrements
L'entrepreneur du présent lot devra toutes les réservations et calfeutrement des autres corps d'état (y
compris raccord d'enduits) dans les ouvrages en béton armé ou maçonnerie pour des dimensions
supérieures à :
•
•
un diamètre de 150 mm en plancher,
150 x 150 mm maçonneries.
Les entreprises des autres corps d'état auront à fournir à l'entreprise de Gros Oeuvre les plans
complétés et détaillés des réservations à exécuter à la coulée du béton.
L'entrepreneur devra le scellement dans le béton et maçonneries des huisseries et de supports de
charpente.
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4. DESCRIPTION DES TRAVAUX DE CHARPENTE BOIS
4.1 OSSATURE BOIS
4.1.1
Ossature bois en façade sur la hauteur du RDC
Ces ossatures seront fournies et posées par le lot bardage bois .Elles seront fixées sur le béton
et les poutres de rives lamellé-collé à charge du présent lot.
4.1.2
Ossature bois en façade au-dessus du RDC
L’ossature bois pour les façades concernées sera constituée de pièces de bois en lamellé-collé ou
résineux et destinée à recevoir en appui les éléments de charpente et en applique les éléments de
bardage.
4.2 CHARPENTE
Ce chapitre décrit tous les éléments de charpente bois nécessaires au soutien de la couverture
sandwich double peau. La charpente a également un rôle de stabilité du bâtiment et principalement
pour la tenue en tête des voiles.
La charpente n’est pas visible et répondra seulement à des critères techniques sans souci de critères
architecturaux.
Le principe général de portée est de poser les poutres principales en lamellé collé de refend à refend,
soit une portée de 9.00 m. Sur ces poutres reposeront des pannes en bois résineux support de
couverture.
Les poutres au vent en toiture seront réalisés en éléments de bois lamelle collé.
Toutes les pièces métalliques, quincaillerie et boulonnerie employées seront galvanisées.
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5. SPECIFICATIONS TECHNIQUES DETAILLEES GROS ŒUVRE
5.1
DOCUMENTS DE REFERENCE / NORMES / REGLEMENTS
L'ensemble des ouvrages prévus au présent lot doit être conformes aux normes françaises et
européennes ainsi que aux textes réglementaires concernant la construction, dans leur édition la plus
récente. Les matériaux ou ensembles non traditionnels doivent faire l'objet d'un Avis Technique
accepté par l'AFAC, ou d'un avis favorable de la part d'un Bureau de Contrôle agréé.
Les ouvrages doivent être calculés et exécutés conformément aux règlements, normes et
recommandations françaises et européennes en vigueur, et notamment en référence aux documents
ci-après :
5.1.1
Règlements des calculs et de conception
NF EN 1990 (mars 2003) Eurocode structuraux (0) : Bases de calcul des structures (P06-100-1) et
son annexe nationale (P06-100-2 de juin 2004).
L’amendement 1 à l’Eurocode 0 : NF EN 1990/A1 (P06-100-1/A1 de juillet 2006) et son annexe
nationale (P06-100-1/A1/NA de décembre 2007).
NF EN 1991-1-1 (mars 2003) Eurocode 1 : Actions sur les structures. Actions générales, poids
volumiques, poids propres, charges d’exploitation des bâtiments (P06-111-1) et son annexe nationale
(P06-111-2 de juin 2004).
NF EN 1991-1-4 (novembre 2005) Eurocode 1 : Actions sur les structures. Actions générales. Actions
du vent + amendement A1 (Octobre 2010) (P06-114-1) et son annexe nationale (P06-114-1/NA de
mars 2008).
NF EN 1991-1-3 (avril 2004) Eurocode 1 : Actions sur les structures. Actions générales. Charges de
neige (P06-113-1) et son annexe nationale (P06-113-1/NA de mai 2007).
NF EN 1998-1 (septembre 2005) Eurocode 8 : Calcul des structures pour leur résistance aux
séismes. Règles générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments (P06-030-1) et son annexe
nationale (P06-030-1/NA de décembre 2007).
NF EN 1998-5 (septembre 2005) Eurocode 8 : Calcul des structures pour leur résistance aux séismes.
Fondations, ouvrage de soutènement et aspects géotechniques (P06-035-1) et son annexe nationale
(P06-035-1/NA d’octobre 2007).
NF EN 15129 (janvier 2010) : Dispositifs antisismiques (Indice de classement : T47-700).
Arrêté du 22 octobre 2010 avec ses Décrets n°2010-1 255 et n°2010-1254
NF EN 1992-1-1 (octobre 2005) Eurocode 2 : Calcul des structures en béton. Règles générales et
règles pour les bâtiments (P18-711-1) et son annexe nationale (P18-711-1/NA de mars 2007).
DTU 13-12 (mars 1988 Règles pour le calcul des fondations superficielles.
NF EN 1997-1-1 (juin 2005) Eurocode 7 : Calcul géotechnique. Règles générales (P94-251-1) et son
annexe nationale (P94-251-1/NA de septembre 2006.
DTU 13-3 (Mars 2005) dallages.
DTU 14-1 (Mai 2000) Règles de calcul applicables aux parties immergées du bâtiment en béton armé
ou précontraint recevant un cuvelage.
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DTU 20-1 (octobre 2008) Règles de calcul et disposition constructives minimales des ouvrages en
maçonnerie de petits éléments - Parois et murs.
DTU 20-12 (septembre 1993) Conception du gros œuvre en maçonnerie des toitures destinées à
recevoir un revêtement d'étanchéité.
NF EN 1996-1-1 (mars 2006) Eurocode 6 : Calcul des ouvrages en maçonnerie. Règles communes
pour ouvrages en maçonnerie armée et non armée (P10-611-1) et son annexe nationale (P10-2111/NA de décembre 2009).
NF EN 1996-2 (juin 2006) Eurocode 6 : Calcul des ouvrages en maçonnerie. Conception, choix des
matériaux et mise en œuvre des maçonneries (P10-620) et son annexe nationale (P10-620/NA de
décembre 2009
NF EN 1991-1-2 (Juillet 2003) Eurocode 1 : Actions sur les structures. Actions générales, actions sur
les structures exposées au feu (P06-112-1) et son annexe nationale (P06-112-2/NA de février 2007).
NF EN 1992-1-2 (octobre 2005) Eurocode 2 : Calcul des structures en béton. Règles générales.
Calcul du comportement au feu (P18-712-1) et son annexe nationale (P18-712-1/NA d’octobre 2007
CPT Planchers Cahier des Prescriptions Techniques Communes aux procédés de planchers. « cf.
Eurocode 2 »
Titre I Planchers nervurés à poutrelles préfabriqués.
Titre II Dalles pleines confectionnées à partir de pré-dalles préfabriquées ou de béton coulé en place.
Titre III Planchers confectionnés à partir de dalles alvéolées en béton précontraint.
Guide pour l'étude et la réalisation des soutènements de l'Union Interprofessionnelle de la FNB et
FNTP.
Règles générales de construction des bâtiments d'habitation (décret n° 69-596 du 14 juin 1969) ainsi
que les arrêtés et circulaires d'application.
5.1.2
Documents concernant les matériaux et l'exécution des travaux
Normes NF P15-010 (octobre 1997) et 15-0301 pour les liants hydrauliques.
NF EN 197-1 (février 2001) : Ciment. Composition, spécification et critère de conformité des ciments
courants+ Amendement A1 (décembre 2004) + Amendement A3 (avril 2009).
NF EN 998-2 (décembre 2010) : Définitions et spécifications des mortiers pour maçonnerie - Partie 2 :
mortiers de montage des éléments de maçonnerie (Indice de classement : P12-221-2)
Pour les liants hydraulique particuliers il est nécessaire de ce référer aux normes suivantes :
NF EN 197-4, NF EN 413-1, NF P15-317, NF P15-318, XP P15-319, NF EN 934-2, NF P15-301, NF
P15-302, NF P15-313, NF P15-314 (19930201), NF EN 14647, NF EN 196-1, NF EN 196-2, NF EN
196-3, NF EN 413-2, NF EN 196-7.
EN 206-1 (avril 2004) Béton. Spécification, performances, production et conformité. + Amendement
A1 (avril 2005) + Amendement A2 (octobre 2005) (P18-325-1)
NF EN 10060 (juin 2004) : Ronds laminés à chaud - Dimensions et tolérances sur la forme et les
dimensions (Indice de classement : A45-003).
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NF EN 1993-1-1 (décembre 2005) : Eurocode 3- Calcul des structures en acier – Partie 1-10 : Choix
des qualités d’acier (P22-380-1).
NF EN 10080 (septembre 2005) : Aciers pour l'armature du béton - Aciers soudables pour béton armé
- Généralités (Indice de classement : A35-010)
NF A35-027 (novembre 2009) : Produits en acier pour béton armé – Armature (Indice de classement :
A35-027).
DTU 13-11 (mars 1988) et la modification de juin 1997 Exécution des fondations superficielles.
DTU 14-1 (mai 2000) et l’erratum au CCT de novembre 2000 Cuvelage dans les parties immergées de
bâtiment.
DTU 21 (mars 2004) Exécution des travaux en béton.
CCTG - fascicule 65A Exécution des ouvrages en béton armé ou en béton précontraint par posttension (pour les ouvrages non traités dans le DTU 21 ou pour ceux se référant expressément à ce
fascicule).
ENV 13670 (novembre 2002) Exécution des ouvrages en béton. Tronc commun et document
d'application nationale (Indice de classement : P18-450-1)
NF EN 14487-2 (août 2007) : Béton projeté - Partie 2 : exécution (Indice de classement : P18-510-2).
DTU 22-1 (Mai 1993) Murs extérieurs en panneaux préfabriqués de grandes dimensions en béton
ordinaire.
NF EN 13369 (décembre 2004) : Règles communes pour les produits préfabriqués en béton +
Amendement A1 (juillet 2006) (Indice de classement : P19-800).
DTU 23-1 (mai 1993) et son annexe de février de 1990 Parois et murs en béton banché.
DTU 26-1 (avril 2008) Enduits sur mortiers de liants hydrauliques.
NF EN 998-1 (décembre 2010) : Définitions et spécifications des mortiers pour maçonnerie - Partie 1 :
mortiers d'enduits minéraux extérieurs et intérieurs (Indice de classement : P12-221-1)
DTU 26-2 (avril 2008) Chapes et dalles à base de liants hydrauliques.
5.2
N° DE
CLASSIFICATION
DU
BETON
B0
TABLEAU DES BETONS
TYPE D'OUVRAGE
Béton de propreté
Béton de propreté
Épaisseur 0,05
CLASSE
D’EXPOSITION
X0
XC..
XD..
XS..
XF..
XA..
CLASSE DE
RESISTANCE
16
CLASSE
DE
CHLORURE
S
CLASSE DE
CIMENT
Cl 0.40
CLK-CEM III
/C 32.5
AUTORISE
ADJUVANTS
CONTRO
LE
SUIVANT
DTU 21
Néant
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N° DE
CLASSIFICATION
DU
BETON
TYPE D'OUVRAGE
B1
Béton non armé
en contact
avec la terre
Gros béton sous
fondation
B1 bis
Béton non armé
en contact avec la
terre et avec l’eau
Gros béton sous
fondation dans la
nappe
Béton pour forme
et recharge non
en contact avec la
terre
Forme de pente,
recharge
Béton armé en
contact avec la
terre ou l'eau
agressive
Semelles
superficielles ou
sur pieux,
Longrines, radiers,
poteaux, voiles,
Dallages, bêches,
Fosses, regards,
puisard.
Béton armé en
élévation
Poteaux, voiles,
dalles, poutres,
escaliers
Éléments
préfabriqués
Béton armé
autoplacant en
élévation pour
façades
Béton
architectural de
parement brut.
Béton clair de
ciment blanc
Béton
architectural de
parement brut.
B2
B3
B4
B5
B6
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CLASSE
D’EXPOSITION
CLASSE DE
RESISTANCE
CLASSE
DE
CHLORURE
S
CLASSE DE
CIMENT
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ADJUVANTS
CONTRO
LE
SUIVANT
AUTORISE
DTU 21
X0
XC..
XD..
XS..
XF..
XA..
X0
XC..
XD..
XS..
XF..
XA..
X0
XC..
XD..
XS..
XF..
XA..
X0
XC..
XD..
XS..
XF..
XA..
C20/25
Cl 1.0
CLK-CEM III
/C 32.5
Atténué
C20/25
Cl 0.40
CLK-CEM III
/C PM 32.5
Atténué
C20/25
Cl 0.40
CPJ-CEM II/A
32.5
Néant
C25/30
C30/37
Cl 0.40
CLK-CEM III
/C PM 32.5
Hydrof. Et
Plastifiant
Strict
X0
XC..
XD..
XS..
XF..
XA..
C25/30
C30/37
Cl 0.40
CPA-CEM
I/32.5
Plastifiant
Strict
X0
XC..
XD..
XS..
XF..
XA..
C25/30
C30/37
Cl 0.40
CPA-CEM
I/42.5
Fluidifiant
Strict
X0
XC..
XD..
XS..
XF..
XA..
C25/30
C30/37
Cl 0.40
CPA-CEM
I/42.5
Strict
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N° DE
CLASSIFICATION
DU
BETON
TYPE D'OUVRAGE
B30
Béton armé en
élévation
Poteaux, voiles,
dalles, poutres,
escaliers
Éléments
préfabriqués
Béton à hautes
performances
B35
B40
Béton à hautes
performances
CHAPITRE 1.1 : GROS-ŒUVRE /
CHARPENTE BOIS
CLASSE
D’EXPOSITION
CLASSE DE
RESISTANCE
CLASSE
DE
CHLORURE
S
CLASSE DE
CIMENT
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ADJUVANTS
CONTRO
LE
SUIVANT
AUTORISE
DTU 21
X0
XC..
XD..
XS..
XF..
XA..
C30/37
Cl 0.40
Fluidifiant
Strict
X0
XC..
XD..
XS..
XF..
XA..
X0
XC..
XD..
XS..
XF..
XA..
C35/45
Cl 0.40
Fluidifiant
Strict
C40/
Cl 0.40
Fluidifiant
Strict
« Les adjuvants utilisés doivent porter la certification NF. »
5.3
ACIERS POUR BETON ARME
Toutes les armatures sont de nuances FeE 500 ou FeE 400 pour les armatures à haute adhérence,
FeE 215 pour les ronds lisses, et FeTe 500 pour les treillis soudés.
Les armatures utilisées doivent être conformes à leur fiche d'homologation et à l'article 3-2 de
l’Eurocode 2-1-1.
Les armatures, au moment de leur mise en œuvre et du bétonnage, doivent être exemptes de trace de
rouille non adhérente, de peinture, de graisse ou de boue.
Les recouvrements, liaisons et assemblages par soudure sont interdits. Toute armature présentant
une soudure sera refusée. Les soudures des aciers de montage sont seules autorisées.
L'enrobage mesuré entre le parement du coffrage et la génératrice extérieure de toute armature est au
moins égal à :
•
2 cm pour les parois situées dans des locaux couverts et clos et non exposés aux
condensations.
•
3 cm pour les parements soumis à des actions agressives, aux intempéries, aux
condensations, au contact d'un liquide ou en contact avec les terres.
•
5 cm pour les ouvrages à la mer, exposés aux embruns et brouillards salins ou à des
atmosphères très agressives.
L'enrobage des armatures est obtenu par des dispositifs efficaces de calage en béton ou en plastique.
Toute partie bétonnée laissant apparaître les armatures sera soit démolie, soit repiquée et
reconstituée avec du béton sur ordre du Maître d'Œuvre. Ces valeurs d'enrobage peuvent être
aggravées pour tenir compte des distances minimum aux parements pour ancrage des barres, pour la
tenue au feu de la structure ou pour tout autre cause qui exigerait des valeurs supérieures à celles
indiquées ci-dessus.
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5.4
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MACONNERIES
Les blocs doivent être conformes à la norme NF EN 771-3 de février 2004 « estampillés de la marque
NF. CE», et au moins de la classe de résistance B 80 pour les blocs pleins et B 60 pour les blocs
creux.
Ces blocs sont hourdés au mortier M1 et leur mise en œuvre est conforme à la norme NF EN 1996-2
(juin 2006) et aux recommandations de l'Union Nationale de la Maçonnerie.
En particulier, les exigences du tableau ci-dessous doivent être respectées :
EPAISSEUR BRUTE DE LA CLOISON
(CM)
HAUTEUR MAXIMALE
DISTANCE HORIZONTALE MAXIMALE
ENTRE LES RAIDISSEURS
4 à 5,5
3,00
6,00
6 à 7,5
3,50
7,00
8 à 15
4,00
8,00
Les hauteurs maximales indiquées ci-dessus peuvent être dépassées si la distance entre éléments
raidisseurs est telle que la surface entre raidisseurs ne dépasse pas 30 m² pour une épaisseur de 15
cm et 35 m² pour une épaisseur de 20 cm.
La bonne liaison entre la maçonnerie et les éléments verticaux en béton (poteau de voiles) sera
assurée soit par repiquage de béton, soit par attaches métalliques (environ une tous les mètres)
5.5
MORTIERS / ENDUITS / CHAPES
5.5.1
Textes de référence
Les travaux de revêtements de sol doivent répondre aux Prescriptions Techniques suivantes :
•
cahier des Clauses Techniques et Cahier des Clauses Spéciales du DTU 52-1, de novembre
2010.
•
cahier des Prescriptions Techniques d'exécution des revêtements de sol céramiques
intérieurs collés au moyen de mortiers-colles, ainsi que la norme NF EN 12004 (avril 2008) :
Colles à carrelage - Exigences, évaluation de la conformité, classification et désignation
(Indice de classement : P61-610)
•
avis techniques de juillet 1974
•
additif pour l'adaptation du classement UPEC aux revêtements de sol céramiques, (e-Cahiers
du CSTB, Cahier 3659_V3, février 2010)
•
cahier n°1609 de novembre 1979
•
DTU 13.3 (NF P11-213) (mars 2005) : Dallages - Conception, calcul et exécution
•
NF DTU 26.2 P1-1 (avril 2008) : Travaux de bâtiment - Chapes et dalles à base de liants
hydrauliques.
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Les travaux de revêtements muraux intérieurs carrelés doivent répondre aux prescriptions techniques
suivantes :
•
cahier des "Prescriptions Techniques d'exécution des revêtements muraux intérieurs collés",
•
Cahier des Prescriptions Techniques d'exécution (e-Cahiers du CSTB, Cahier 3528, juin
2005) + Modificatif 1 (Cahier 3556, mai 2006), Revêtements de murs intérieurs en carreaux
céramiques ou analogues collés au moyen de mortiers-colles ou d'adhésifs sur ancien
carrelage ou ancienne peinture en local EB+ privatif au plus,
•
cahiers n°1368, 1369 et 1370 de Mars 1976,
•
cahier des Charges des revêtements muraux attachés en pierre mince : DTU 55-2, (NF P65202) (octobre 2000)
•
NF DTU 52.2 (décembre 2009) : Travaux de bâtiment - Pose collée des revêtements
céramiques et assimilés.
5.5.2
Composition des mortiers
Le sable doit avoir des caractéristiques géométriques, physiques et chimiques conformes à la norme
NF EN 13139 (janvier 2003) : Granulats pour mortiers (P18-139) » » Granulométrie 0,08/3 mm. En
particulier, le sable doit être propre et ne pas contenir des matières pouvant provoquer des
effervescences. L'emploi du sable de mer est interdit.
L'eau employée pour le gâchage doit répondre aux prescriptions de la norme NF EN 1008 (juillet
2003) (P18-211.
La composition des ciments doit être conforme aux normes NF EN 197-1 (février 2001) +
Amendement A1 (décembre 2004) + Amendement A3 (avril 2009) (P15-101-1) et NF EN 413-1
(décembre 2004) (P15-102) et suivantes :
DÉSIGNATION
M1
M2
M3
M4
DOSAGE EN LIANT
DESTINATION
350 kg de CM 250
400 kg de CPA-CEM I 32.5 ou de liants
spéciaux pour enduit
200 kg de chaux XHN ou XHA
200 kg de ciment CPA-CEM I 32.5
350 kg de CPA-CEM I 32.5 ou CPJ-CEM II
42.5
Liants à maçonner
Enduits ciment
Enduits bâtards
Chapes
Le poids du liant est donné pour 1 m3 de sable sec. L'attention est attirée sur le terme sec. Par
exemple, du sable de Seine, pour une teneur en eau de 5 à 8 %, a un foisonnement de 30 à 40 %. S'il
est mesuré tel quel, il y aura un surdosage important en liant, qui amènera des désordres par
fissuration du retrait.
5.6
ETUDE ET CONTROLE DES BETONS ET MATERIAUX
Suivant la partie 3.1 de la norme NF EN 1992-1-1 (octobre 2005) : Eurocode 2 - Calcul des structures
en béton - Partie 1-1 : Règles générales et règles pour les bâtiments (P18-711-1).
Suivant EN 206-1 (avril 2004) Béton. Spécification, performances, production et conformité. +
Amendement A1 (avril 2005) + Amendement A2 (octobre 2005) (P18-325-1).
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En cas d'utilisation de béton prêt à l'emploi, les bétons sont obligatoirement à caractères normalisés
(type B.P.S. de la norme NF EN206-1 (avril 2004).
L'Entreprise prévoit les dispositions nécessaires pour effectuer les essais et contrôles prescrits aux
chapitres 8, 9 et 10 de la norme NF EN 206-1 (avril 2004) + Amendement A1 (avril 2005) +
Amendement A2 (octobre 2005) (P18-325-1).
Les essais sont effectués dans un laboratoire agréé.
Sur demande du Maître d'Œuvre ou du bureau de contrôle, des essais complémentaires, seront
effectués par le même laboratoire. Les essais complémentaires seront à la charge du Maître
d'Ouvrage exclusivement dans le cas où les résultats seraient conformes aux spécifications. En
particulier, ils devront permettre de s'assurer que pour chaque livraison de béton, les performances
prévues dans les normes soient bien atteintes.
Les prélèvements de contrôle sont effectués par l'Entreprise à la demande du Maître d'Œuvre. Les
essais sont réalisés par un laboratoire agréé. Un prélèvement est composé de trois éprouvettes. La
fréquence de ces prélèvements, dans le cas de contrôle strict, est la suivante :
VOLUME TOTAL DU BETON
V < 1 000 m3
1 000 à 5 000 m3
V > 5 000 m3
UN PRELEVEMENT AU MOINS TOUS
LES :
100 m3
200 m3
300 m3
NOMBRE MINIMUM DE PRELEVEMENTS
5
10
20
Dans le cas d'un contrôle atténué, un prélèvement est effectué pour 300 m3, avec un minimum d'un
prélèvement.
5.7
FABRICATION / TRANSPORT / MISE EN OEUVRE DU BETON
EN 206-1 (avril 2004) Béton. Spécification, performances, production et conformité. + Amendement
A1 (avril 2005) + Amendement A2 (octobre 2005) (P18-325-1) et NF EN 1992-1-1 (octobre 2005)
Eurocode 2 : Calcul des structures en béton. Règles générales et règles pour les bâtiments (P18-7111) et son annexe nationale (P18-711-1/NA de mars 2007)
5.7.1
Béton prêt à l'emploi
Le béton peut être fabriqué dans une centrale extérieure, qui doit être agréée par le Maître d'Œuvre
pour les classes de béton demandées. Le transport doit alors être obligatoirement effectué dans des
camions toupies. Il sera conforme à la norme NF EN 206-1 (avril 2004) Béton. Spécification,
performances, production et conformité. + Amendement A1 (avril 2005) + Amendement A2 (octobre
2005) (P18-325-1).
Après fabrication, la mise en œuvre du béton doit être faite dans un délai maximum fixé en début de
chantier ; à titre indicatif, on pourra adopter un délai de 1h30 par température < 25°C, et 1h00 par
temps plus chaud.
Il peut également être installé des centrales sur le chantier.
Tout ajout d'eau postérieur à la fabrication est interdit.
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5.7.2
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Mise en œuvre - cure
Les coffrages doivent être arrosés préalablement au bétonnage. Leur surface doit être humide mais
non mouillée.
Le béton doit être mis en œuvre à la benne.
Toutefois, certains ouvrages peuvent être coulés à la pompe, après accord du Maître d'Œuvre.
Les coulages, serrages, reprises de bétonnage, etc., sont effectués conformément à la norme ENV
13670-1 (novembre 2002), Eurocode 2 et à la norme NF EN 206-1
Le béton ne doit pas tomber librement d'une hauteur supérieure à 3,00 m ; il doit être mis en œuvre
par couche horizontale de faible épaisseur (20 à 30 cm au maximum). Le laps de temps entre le
bétonnage de deux couches successives doit être au plus égal à 15 minutes. Le temps de vibration
doit être limité pour éviter la ségrégation. La vibration par l'intermédiaire des armatures est interdite.
L'Entrepreneur est tenu d'établir des fiches de coulage indiquant la date, l'heure, les conditions
atmosphériques et de température, la provenance du béton et la partie d'ouvrage coulée
correspondante et les prélèvements de béton pour essais. Ces fiches sont tenues à la disposition du
Maître d'Œuvre ainsi que les procès-verbaux des résultats d'essais.
La cure du béton est exigée pour toutes les surfaces soumises aux effets atmosphériques
susceptibles d'affecter la qualité du béton. Elle consiste à protéger ces surfaces par les procédés
suivants qui peuvent être combinés :
•
protection temporaire imperméable, notamment par maintien prolongé des coffrages et par
création d'une barrière étanche en surface du béton,
•
humidification.
Mise en œuvre de la cure :
L'application de la protection est effectuée dès que possible. Elle est prolongée aussi longtemps que
l'évaporation de l'eau du béton risque d'affecter la qualité requise pour celui-ci. L'Entrepreneur
propose au Maître d'Œuvre dans le cadre du programme de bétonnage, la durée d'application de la
cure.
La protection intéresse toute la surface du béton de manière continue et homogène ; elle est
permanente pendant la durée du traitement et son arrêt simultané sur l'ensemble de chaque zone
d'application.
Les produits de cure ne peuvent être employés que s'ils sont agréés par la commission compétente.
Des essais de convenance peuvent être nécessaires pour vérifier la facilité d'élimination du produit et
sa compatibilité avec les revêtements définitifs (éventuels) prévus pour le béton.
5.7.3
Reprise de bétonnage
L'Entrepreneur soumettra au Maître d'Œuvre pour approbation, au plus tard un mois avant coulage,
les plans proposant la localisation des arrêts de coulage et le détail des joints correspondants.
Lorsqu'il est prévu un arrêt de coulage, le béton est maintenu par un métal déployé à mailles fines fixé
aux armatures. Avant la reprise de bétonnage, la surface de reprise est nettoyée énergiquement et
humidifiée à saturation avant coulage du béton frais.
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5.7.4
CHAPITRE 1.1 : GROS-ŒUVRE /
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Bétonnage par temps froid
Lorsque la température mesurée sur le chantier est inférieure à - 5°C, la mise en place du béton n'est
pas autorisée.
Lorsque cette température est comprise entre + 5°C et - 5°C, la mise en place du béton n'est
autorisée que sous réserve de l'emploi de moyens efficaces pour prévenir les effets dommageables
du froid. Le programme de bétonnage précise alors les dispositions à prendre.
Après interruption de bétonnage due au froid, le béton éventuellement endommagé est démoli, et il
est opéré comme dans le cas de reprises accidentelles.
5.7.5
Bétonnage par temps chaud
Pour les périodes où la température mesurée sur le chantier est supérieure à 25°C, l'Entrepreneur
soumet au Maître d'Œuvre, dans le cadre du programme de bétonnage, les dispositions qu'il propose
de prendre en complément de celles indiquées ci-dessus.
5.8
5.8.1
ECHAFAUDAGES ET ETAIS
Pour ouvrages courants
Les échafaudages et étais doivent être calculés pour résister sans déformation aux charges qui leur
sont transmises par les coffrages et leur contenant, ainsi qu'aux effets du vent. Ils doivent pouvoir être
réglables à tout moment pour conserver aux coffrages supportés leur altitude et leur rectitude.
Ils doivent être disposés de telle sorte qu'ils ne donnent sur les surfaces d'appui que des efforts
compatibles avec leur résistance et qu'ils ne provoquent aucun tassement du sol ou déformation du
plancher, qui entraîneraient, par voie de conséquence, la déformation des coffrages.
Le système de réglage doit permettre la dépose des étais sans provoquer d'efforts sur les ouvrages
réalisés.
5.8.2
Pour ouvrages spéciaux
Conformément à ce chapitre, l'Entrepreneur désigne un responsable "chargé des ouvrages
provisoires" et soumet un projet détaillé conforme.
La déformation maximale au niveau du coffrage, lors du bétonnage, doit rester inférieure en toute
direction à 20 mm.
L'ensemble de ces ouvrages provisoires, y compris leur incidence sur l'ouvrage définitif, doit être
étudié et mis en œuvre, conformément aux dispositions de la norme ENV 13670 (novembre 2002)
Exécution des ouvrages en béton. Tronc commun et document d'application nationale (Indice de
classement : P18-450-1)
Les justifications seront conduites suivant les dispositions prévues par l’Eurocode 2 et l’ENV 13670.
5.9
COFFRAGE / DECOFFRAGE
Voir chapitre 5 de la norme ENV 13670 de novembre 2002.
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5.9.1
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Coffrage
Les coffrages doivent présenter une rigidité suffisante pour résister, sans déformation sensible, aux
charges et pressions auxquelles ils sont soumis ainsi qu'aux chocs accidentels pendant l'exécution
des travaux.
Ils doivent être suffisamment étanches, notamment aux arêtes, pour éviter toute perte de laitance.
L'étanchéité du coffrage doit être telle que ne puissent se produire que de rares suintements de
laitance non susceptibles d'affecter les qualités mécaniques ni, éventuellement, les qualités
d'étanchéité ou d'aspect de la paroi.
Préalablement au bétonnage, les coffrages doivent être débarrassés de tous matériaux étrangers
(papier, polystyrène expansé, bois, fils d'attache, etc.).
Lorsque le béton est demandé brut de décoffrage, toutes dispositions doivent être prises pour que les
faces après décoffrage ne comportent aucune pièce de bois apparente, ni aucune trace qui n’auraient
pas été souhaitée par le Maître d’Œuvre. Aucune ségrégation ne sera tolérée.
5.9.2
Produits de démoulage
Tous les moules et coffrages doivent recevoir sur leur parement, au contact du béton, un produit
destiné à éviter toute adhérence du béton au coffrage. Ce produit ne doit pas tâcher ni être
incompatible avec les revêtements scellés, peints ou teintés, ni attaquer le béton : il doit faire l'objet
d'essais aux frais de l'Entreprise et requérir l'avis du Maître d'Œuvre et du Bureau de Contrôle.
L’application devra se faire soigneusement et régulièrement.
5.9.3
Décoffrage
Le décoffrage doit être entrepris lorsque le béton a acquis un durcissement suffisant pour pouvoir
supporter les contraintes auxquelles il sera soumis immédiatement après, sans déformation excessive
et dans des conditions de sécurité suffisantes.
Les ragréages ou rebouchages ne doivent être effectués qu'après l'avis du Maître d'Œuvre avec des
produits spéciaux; ils sont interdits pour les parements bruts de coffrage.
Tout ragréage ou rebouchage qui serait fait sans l'accord du Maître d'Œuvre entraînerait la démolition
et la reconstruction de l'ouvrage aux frais de l'Entreprise.
Les arêtes des ouvrages bétonnés doivent être, après décoffrage, protégées contre les chocs pendant
toute la durée du chantier.
Les surfaces de béton destinées à rester apparentes doivent être protégées par une feuille de
polyéthylène contre les projections de mortier, de peinture, etc…
Au décoffrage, s’il apparaît des défauts d’aspect, le Maître d’Œuvre demandera la démolition de
l’ouvrage sur la surface nécessaire pour que la reprise se fasse sur des joints de calepinage.
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5.10 PAREMENT DES SURFACES COFFREES
5.10.1 Généralités
Conformément à l'article 7.2.1 du DTU 21 (mars 2004), à l'article 3.9 du DTU 23-1 (mai 1993), il est
distingué quatre types de parements :
•
•
•
•
parement élémentaire,
parement ordinaire,
parement courant,
parement soigné.
Dont les caractéristiques de qualité, de planéité, d'épiderme et d'aspect sont définies dans les
documents cités ci-dessus.
De plus, le parement soigné est lui-même subdivisé en trois classes conformément à l'article 52 du
fascicule 65A :
•
•
•
parement simple,
parement fin,
parement ouvragé.
Dont les caractéristiques sont définies dans le fascicule 65A.
Les parements restant apparents doivent être exempts de tous produits risquant de faire apparaître
des tâches.
Tous les ragréages, ponçages et enduits pelliculaires qui s'avèrent nécessaires pour obtenir un fini
acceptable sont dus. Il en est de même pour le redressement des arêtes, notamment celles des
poteaux, poutres, tableaux, voussures.
5.10.2 Parements restant apparents
Dans le cas de bétons laissés « brut de décoffrage » ou lasurés, et afin de s’assurer que l’aspect des
éléments présentant une fonction esthétique est bien celui demandé par l’Architecte, une planche
d’essais de dimensions 3,00 x 3,00 environ, devra être réalisée dès le début du chantier. Ce voile
témoin d’épaisseur similaire aux ouvrages sera un voile définitif devant être revêtu ; il comportera
obligatoirement un joint de reprise horizontal et un joint de reprise vertical et toute modénature
pouvant faire partie des éléments définitifs. Il sera réalisé autant d’échantillon que nécessaire pour
obtenir l’agrément de l’Architecte.
L’échantillon accepté servira de référence pour les éléments et sera conservé et protégé jusqu’à la fin
du chantier. Le ciment adopté (nature, teinte, provenance, dosage) sera celui pour tous les bétons
avec parements apparents.
En cas de non-acceptation, les essais devront être prolongés.
Les parements restant apparents doivent être exempts de tous produits risquant de faire apparaître
des tâches.
Il sera établi un procès-verbal de réception.
Les parements soignés fin restant apparents, bruts de décoffrage ne souffriront aucun ragréage, ni
reprise.
Afin d’assurer une finition correcte, les voiles de faible épaisseur bénéficieront d’une vibration externe.
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Les aspects de moirage seront évités par les phasages de coulage adaptés, par la mise en place de
méthodes de bétonnage très strictes, et par des compositions de béton strictement suivies.
Tout élément ne répondant pas aux critères esthétiques de la Maîtrise d’Œuvre sera repris
intégralement sur l’emprise de l’ouvrage que la Maîtrise d’Œuvre jugera nécessaire afin que la qualité
de l’ouvrage ne soit pas altérée esthétiquement.
CRITERES DU PAREMENT SOIGNE FIN
Conformément à la norme NF P18-503, les critères de réception sont définis ci après :
•
planéité P (4) :
o 3 mm sous la règle de 2 m.
•
texture E (4) :
o bullage moyen : échelle 1, surface 0,1 cm²/m², profondeur 1 mm, surface 0,5 %,
o bullage concentré : 2 %,
o défaut localisé : 3 cm² à 1 m.
•
teinte T (3).
CRITERES DU PAREMENT SOIGNE :
•
P(3), E(3.2.3), T(1).
Le choix de la teinte sera fait sur la base de l’échantillon retenu, aucune variation ne sera tolérée sur
les ouvrages réalisés, après acceptation de l’échantillon.
5.10.3 Traitement des parements destinés à recevoir un revêtement
L'Entrepreneur du présent lot est tenu de prendre connaissance des revêtements qui seront appliqués
sur les ouvrages en béton.
Les parements doivent être exempts de tout produit nuisant à l'adhérence des enduits, des peintures,
revêtements hydrofuges, etc., ou risquant de faire apparaître des traces.
Les parements des bétons doivent être conformes aux prescriptions des DTU spécifiques aux
revêtements qui viennent les recouvrir :
•
DTU 26-1 (avril 2008 : pour les enduits de liants hydrauliques
•
DTU 25-1 (novembre 2010 : pour les enduits intérieurs en plâtre
•
DTU 55-2 (octobre 2000) pour les revêtements muraux scellés DTU 55 n’existe plus.
•
DTU 59-1 (octobre 1994) et amendements d’octobre 2000 : pour les peinturages
•
DTU 59-2 (mais 1993) et amendements d’octobre 2000 et juillet 2000 : pour les revêtements
plastique épais
Pour les revêtements épais tels qu'enduits aux liants hydrauliques, carreaux céramiques, pierres
scellées, etc., l'Entrepreneur du présent lot doit prévoir systématiquement un bouchardage du
parement sur le béton encore frais dès le décoffrage, soit bouchardage mécanique, soit à l'aide d'un
retardateur de prise de surface passé au préalable à l'intérieur du coffrage (lavage au jet d'eau dès le
décoffrage faisant apparaître les granulats).
Pour les enduits au plâtre, peinturage, enduits plastiques, prévoir le parement "soigné", sans traces
d'huile de décoffrage ou autre produit susceptible de nuire à l'adhérence du revêtement.
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De plus, et afin d'éviter toute contestation entre l'Entreprise de gros œuvre et l'Entreprise de peinture
au sujet de la qualité des parements, au fur et à mesure de la terminaison des travaux de gros œuvre,
ce dernier demande au peintre de contrôler les subjectiles en présence du Maître d'Œuvre.
Les travaux éventuellement nécessaires pour les améliorer sont à exécuter par l'Entreprise de gros
œuvre ou, à ses frais, par l'Entreprise de peinture.
Dans ce dernier cas, les travaux en cause sont réglés directement par l'Entreprise de gros œuvre. Le
Maître d'Œuvre n'intervient en la matière qu'en tant qu'arbitre et constate la matérialité des travaux
exécutés.
5.11 PAREMENTS SUPERIEURS DES DALLES
5.11.1 Parements
On distingue 4 types de parements, dont les caractéristiques de l'état de surfaces sont définies
comme suit:
D1 - Surface brute
Destiné à recevoir un revêtement épais tel que chapes, dallages, carrelages épais scellés sur lit de
sable, nécessitant une réserve d'épaisseur de l'ordre de 5 cm et plus.
Aucune exigence particulière n'est requise pour l'état de surface.
D2 - Surface courante
Régulière obtenue par un surfaçage à la règle.
Destiné à recevoir les types de revêtements tels que :
Carrelages scellés directement sur dalle, nécessitant une réserve d'épaisseur de l'ordre de 2,5 cm.
Parquets flottants :
En lames épaisses, clouées sur lambourdes calées nécessitant une réserve d'épaisseur de l'ordre de
6 à 7 cm.
En panneaux composites, non traditionnels, assemblés sur feutre d'étanchéité et lit de sable mince de
calage nécessitant une réserve d'épaisseur de l'ordre de 4 cm.
D3 - Surface soignée
Idem parement D2, mais destiné à recevoir, en collage direct, des revêtements de sol minces
déformables sous réserve d'un lissage (à la charge de l'applicateur) avec un produit agréé en
consommation limitée à 2,5 kg/m² maximum ; au-dessus de cette valeur, un ponçage sera exigé.
Aucun surfaçage mécanique serré ne sera accepté (finition talochée).
D4 - Surface très soignée (par ponçage si nécessaire).
Destiné à recevoir une peinture de sol, un revêtement résine.
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5.11.2 Tolérances sur l'état de surface
Elles sont définies par les critères ci-après :
Horizontalité
L'instrument de mesure est une règle de 2,00 m de longueur, équipée d'un niveau à bulle d'air. Une
extrémité de la règle est tenue en contact avec un point du plancher; la règle étant horizontale, on
mesure la dénivellation du plancher à l'autre extrémité de la règle. On mesure de la même façon la
dénivellation cumulée à l'intérieur d'une pièce.
Planéité
On distingue trois types de mesures complémentaires les unes aux autres et caractérisant chacune la
planéité à une échelle différente :
•
•
•
on mesure la flèche de la dalle sous une règle de 2,00 m de longueur,
même opération que ci-dessus avec une règle de 0,20 m de longueur,
on mesure la hauteur des saillies locales des grains et des conglomérats de grains.
TYPE
HORIZONTALITE
DENIVELLATION
PLANEITE
D1
10 mm
DENIVELLATION
CUMULEE A L' INT.
D'UNE PIECE
15 mm
D2
6 mm
9 mm
10 mm
3 mm
1 mm
D3
5 mm
7,5 mm
7 mm
2 mm
1 mm
D4
4 mm
6 mm
5 mm
1 mm
SOUS REGLE DE
2M
SOUS REGLE DE
2M
SOUS REGLE DE
0,20 M
HAUTEUR DES
SAILLIES
10 mm
5.12 RESEAUX INTERIEURS ET EXTERIEURS ENTERRES
5.12.1 Généralités
La réalisation des ouvrages, conforme à la norme NF P41-201 (avril 2008) comprend :
Réseaux intérieurs :
Les fouilles en tranchée dans les plates-formes, compris les sujétions de pente, l'évacuation des
déblais, le remblaiement en sablon ou tout-venant sableux compacté.
La fourniture et la pose des canalisations ou fourreaux, définis au paragraphe ci-après, compris
raccords, culottes, tampons et regards, siphons, etc. La mise en œuvre doit être conforme aux
recommandations des fournisseurs.
Réseaux extérieurs :
Les fouilles en tranchée dans les plates-formes jusqu’au regard du VRD, compris les sujétions de
pente, l'évacuation des déblais, le remblaiement en sablon ou tout-venant sableux compacté.
La fourniture et la pose des canalisations ou fourreaux définis au paragraphe ci-après jusqu’au regard
du VRD, compris raccords, culottes, tampons et regards, siphons, fourreaux, etc. La mise en œuvre
doit être conforme aux recommandations des fournisseurs.
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Le fond des tranchées doit être mis en forme à l'aide d'un remplissage en sable de 0,10 m d'épaisseur
minimum, pour que les tuyaux reposent sur au moins 1/4 de leur circonférence et sur toute la
longueur.
Les culottes, en attente des canalisations en élévation, sont réalisées par des coudes 1/8, enveloppés
d'une protection par bande denso verte et provisoirement bouchonnés par des tampons plâtre avec
plaque de fond.
Les essais d'étanchéité et de fonctionnement doivent être réalisés avant que les canalisations ne
soient rendues inaccessibles. Ils sont à la charge de l'Entrepreneur et doivent être exécutés suivant
les recommandations figurant dans le DTU 60-1(Mai 1993) "Essais à la pression d'eau".
5.12.2 Regards de visite
Les regards de visite sont disposés tous les 15 m environ et à tous les changements de direction. Ils
comprennent le regard en béton proprement dit, un tampon fonte posé en feuillure, des échelons si la
profondeur est supérieure à 1 m, un tampon hermétique sur la canalisation. Les dimensions de ces
regards sont fonction de leur profondeur :
•
•
•
jusqu'à une profondeur de 0,60 m
profondeur entre 0,60 et 0,75 m
au-delà de 0,75 m de profondeur
0,50 m x 0,50 m,
0,65 m x 0,65 m,
0,80 m x 0,80 m
Dans l'emprise du bâtiment, construction des regards de visite du type "sec" en maçonnerie de
parpaing plein, épaisseur 15 cm ou préfabriqué, et ce, pour les réseaux EU et EP.
Les dallettes de couvertures sont en béton armé passant dans les feuillures et reçoivent le revêtement
de sol et un double cadre en acier galvanisé scellé.
Voir NF EN 476 (novembre 1997) : Prescriptions générales pour les composants utilisés dans les
réseaux d'évacuation, de branchement et d'assainissement à écoulement libre (Indice de classement :
P16-100).
5.13 DALLAGES ET OUVRAGES ASSOCIES
L'exécution des dallages doit être conforme au DTU 13-3 (mars 2005) (NF P11-213-1partie 1 à 3.
5.13.1 Forme
Elle est constituée de matériaux d'appoint et doit être conforme à l’annexe A du DTU 13-3 (mars
2005).
Après achèvement des fondations, des canalisations intérieures et des remblais correspondants, il est
procédé de la manière suivante :
•
Décapage général du terrain jusqu'à l'obtention du niveau d'assise de la forme en matériau
d'apport,
•
Vérification de la teneur en eau du sol d'assise. Si cette teneur est trop élevée (supérieur de
plus de 5% par rapport à l'optimum proctor) il est procédé à un traitement,
•
Le déroulement d'un géotextile anti contaminant type bidim ou équivalent,
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•
La mise en place d'une forme en matériau pulvérulent 0/31,5 ou 5/31,5 pour tapis drainant
(gravier, sablon...) de 30 cm d'épaisseur après compactage à 95 % de l'optimum de proctor
modifié,
•
Essais CBR ou à la plaque pour déterminer le module de réaction de la forme (Module
Westerguard). Un essai par tranche de 200 m2 et par 15cm d’épaisseur,
•
La tolérance de réglage de la forme est de +/-10mm.
Les vérifications faites par l'entreprise et concernant le teneur en eau du sol d'assise et le module de
la Westerguard doivent être effectuées sous la responsabilité d'une personne nommément désignée
et donner lieu à des fiches de vérification adressées au Maître d'Oeuvre et au Bureau de Contrôle.
Cette forme fait office de tapis drainant :
•
Un réseau de drains réalisé suivant le D.T.U; 20-1 (octobre 2008) et constitué d'une tranchée
de 0,30 m, d'un drain PVC perforé à sa partie supérieure, du remblai de la tranchée en
matériau drainant de la forme, les regards de visites et le raccordement au réseau général EP
fait partie de la prestation.
5.13.2 Interface
Elle est constituée :
•
d’une couche de fermeture constituée de matériaux fins pour fermer la surface de la forme,
•
d’un film de polyane (épaisseur nominale 150 microns) posé avant coulage du béton
recouvrement des lés de 20 cm,
•
d’isolant éventuel.
5.13.3 Corps du dallage
Il doit être conforme à la norme NF EN206-1 (avril 2004. Il est constitué :
•
d'armatures minimales pour dallage non armé :
o dallage « partie 1 » : une nappe de treillis soudés du commerce 6 x 6/100 x 100
(ST15C), située au tiers inférieur,
o dallage « partie 2 » : une nappe de treillis soudés du commerce type PAFC,
•
Des armatures de renforcement (diamètre 8) sont prévues à 45° dans les angles rentrants
ainsi qu’en bordure et angles de trémies ou fosses.
•
de béton B3, épaisseur suivant les plans, 15 cm minimum, compris formes et façons de pente
vers les avaloirs,
•
d’une barrière de capillarité type EPONAL 336 de chez Bostik (AT 12/06/1475) pour les
revêtements de sols adhérents.
Le serrage mécanique doit être fait à la règle vibrante. Le béton aura un affaissement au cône
d'Abrams inférieur à 7 cm.
Si la surface est exposée aux intempéries (ensoleillement, vent, etc.), il sera pulvérisé en surface un
produit de cure pour éviter la dessiccation. Ce produit devra être compatible avec la tenue du
revêtement de sol ultérieur.
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Les dallages doivent être désolidarisés de la structure, sinon les efforts horizontaux sont repris par des
armatures noyées dans le dallage, celles-ci seront calculées en fissuration très préjudiciable pour
limiter les déplacements.
Joints du dallage
Ils doivent être conformes au DTU13-3 (mars 2005).
Les joints longitudinaux ou de construction sont des joints secs.
Les joints transversaux ou de retrait sont :
•
des joints secs de toute épaisseur si le dallage est coulé en damier,
•
ou des traits de scie sur 1/3 de l'épaisseur, sauf pour les dallages « partie 1 » armé en nappe
supérieure.
Les panneaux découpés par ces joints auront des côtés de 5 m pour les dallages non couverts au
moment de leur exécution, et de 6 m pour les dallages couverts.
Les joints seront traités par un produit de remplissage coulé compatible avec la finition de surface.
Renfort dans dallage sous maçonnerie
Des renforts obtenus par épaississement du dallage de dimension 40 x 30 cm et formant longrine sont
prévus aux emplacements de toutes les cloisons lourdes.
Un chaînage constitué de 4 barres HA 8 mm est placé dans ces renforts.
5.14 TOLERANCES DIMENSIONNELLES
5.14.1 Généralités
Les tolérances dimensionnelles indiquées ci-après sont celles admises au moment des mesures de
contrôles opérées entre corps d'état différents et des mises en service. En conséquence, toutes les
imprécisions d'implantation, de déformation de coffrages, les variations de dimensions résultant de la
température et du retrait considérés comme jeu de comportement sont cumulables. Ces valeurs
cumulées doivent entrer nécessairement dans les limites définies ci-après.
5.14.2 Situation de la construction dans son ensemble
L'Entrepreneur du présent lot fait établir, par un géomètre agréé, l'implantation générale de l'ouvrage.
Les axes principaux de référence et le niveau de référence sont matérialisés par des bornes, qui
doivent être protégées pour demeurer en parfait état pendant toute la durée du chantier.
L'écart ponctuel admissible sur les points caractéristiques est limité à + 2 centimètres. Par exemple :
•
•
axes principaux,
intersection avec le sol des principales arêtes verticales et la superstructure.
Cet écart est ramené à = 0, - 2 cm pour les parties de construction situées en limite de propriété.
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5.14.3 Tolérances sur le positionnement du tramage
A chaque étage, l'Entrepreneur doit réimplanter le tramage de l'ouvrage et les cotes de niveau. Les
tolérances de positionnement de ces éléments sont les suivantes :
Niveaux
Distance verticale entre deux repères quelconques de niveau : la plus grande des deux valeurs :
•
•
0,5 cm,
0,05 % de la distance verticale entre ces deux éléments.
Tramage en plan
Distance entre deux points d'intersection du maillage de la trame : la plus grande de deux valeurs :
•
•
0,5 cm,
0,05 % de la distance horizontale entre ces deux points.
Verticalité
Écart de verticalité entre deux points quelconques correspondants du maillage de la trame situés à
des niveaux différents : la plus grande des deux valeurs :
•
•
0,5 cm,
0,05 % de la distance verticale entre ces deux points.
5.15 TOLERANCE DES ELEMENTS DE STRUCTURE
Les éléments de structure ou incorporés à la structure (poteaux, voiles, poutres, trémies, baies, etc.)
sont positionnés par rapport aux éléments réels de tramage définis au paragraphe précédent, suivant
les cotes indiquées sur les plans.
Les tolérances dans les trois directions X, Y, Z :
•
sur l'implantation réelle d'un élément par rapport aux trames,
•
sur les côtes entre deux points quelconques de l'ouvrage construit et la cote théorique
résultant des plans.
Sont données par la formule suivante : 0.07 * d avec un minimum de 1 cm ; d est la distance ou la
dimension en centimètres des éléments comparés ou mesurés.
Si les contrôles, par des dérivements différents conduisent, pour un même point ou élément, à
plusieurs valeurs, c'est celle qui est la plus restrictive qui s'impose.
Les chiffres indiqués ci-dessus concernant par exemple :
•
•
•
•
•
•
•
le positionnement en plan de tout point par rapport au tramage le plus proche,
la verticalité,
la section des poteaux et des poutres,
la distance entre éléments,
les épaisseurs des éléments,
le niveau d'un plancher par rapport à des niveaux de référence,
la dimension et l'implantation de baies ou trémies.
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5.16 DEFORMATIONS
5.16.1 Calcul des déformations
Les déformations sont calculées selon les méthodes données dans les règles de calcul des ouvrages
concernés suivant les normes NF EN 1992-1-1 (octobre 2005) : Eurocode 2 - Calcul des structures en
béton - Partie 1-1 : Règles générales et règles pour les bâtiments (Indice de classement : P18-7111).Paragraphe 7.3 en ce qui concerne la maîtrise de la fissuration du béton et le paragraphe 7.4 pour
les flèches admissibles.
5.16.2 Déformations admissibles
Planchers courants
Ce sont ceux qui supportent des cloisons maçonnées ou des revêtements de sol fragiles, pour
lesquels ont évalué un fléchissement (appelé flèche active) qui, après mise en œuvre des cloisons ou
des revêtements de sol, doit rester inférieur à : (L = portée libre en mètres).
L/500 jusqu'à 5,00 m,
0,5 cm + L/1000 au-delà de 5,00 m.
Autres planchers
Ce sont ceux qui ne supportent ni cloisons maçonnées, ni revêtements de sol fragiles, ainsi que les
planchers de combles non accessibles normalement. Pour ces planchers, on limite leur déformabilité
conventionnellement par leur fléchissement à partir de leur mise en service, qui doit rester inférieur à :
1/350 jusqu'à 3,50 m,
0,5 cm + L/700 au-delà de 3,50 m.
5.17 OUVRAGES EXISTANTS ENTERRES
5.17.1 Découvertes
Dans le cas où les démolitions feraient découvrir ce que l'on appelle généralement des trésors
artistiques, archéologiques ou financiers, ceux-ci seraient soumis aux textes réglementaires en
vigueur.
5.17.2 Travaux préliminaires
Avant travaux, l'Entreprise devra présenter au Maître d'Œuvre, l'ordonnancement des phases des
travaux de démolition.
L'Entreprise, aussitôt après la mise en possession des constructions à démolir, sera tenue d'aviser les
autorités locales et d'exécuter dans les bâtiments à démolir, avant commencement des travaux, toutes
les désinfections qui lui seront imposées. Les caves qui devront être comblées seront dératisées.
L'Entreprise devra prendre les mesures et précautions nécessaires pour éviter que les travaux
n'affectent les propriétés voisines; Elle devra procéder à toutes les notifications d'usage aux
propriétaires voisins.
L'Entrepreneur, avant démolition, procédera à la vidange de toutes les cuves, fosses, citernes existant
dans le sol, le sous-sol ou en élévation, comprises dans le périmètre de l'opération.
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5.17.3 Canalisations et branchements divers existants
L'Entrepreneur doit, en liaison et en accord avec le représentant du Maître d'Œuvre, procéder au
piquetage des différents réseaux éventuellement conservés, provisoirement ou définitivement,
pendant la durée des travaux.
L'Entrepreneur devra, dans ses prestations, s'assurer avant démarrage des travaux, que les bâtiments
ne sont plus raccordés aux réseaux d'eau, de gaz, d'électricité, de téléphone, etc., et accomplir les
formalités d'usage auprès des administrations et services techniques.
Il doit signaler, en temps utile, toutes demandes ou démarches (éventuelles) nécessaires à faire
auprès des Administrations par le Maître de l'Ouvrage ou ses représentants.
Il ne peut déposer aucune canalisation ou aucun compteur, de quelque sorte que ce soit, sans avoir
reçu les autorisations nécessaires et sans s'être assuré de leur nature et de leur destination et que les
coupures (à la charge du Maître de l'Ouvrage) ont bien été effectuées.
L'Entrepreneur restera responsable, vis-à-vis des compagnies concessionnaires, de tous les
désordres qui seraient occasionnés par l'exécution de ses travaux.
Il devra en outre, pendant le cours des travaux.
S’assurer qu'elle ne supprime pas des réseaux dont la destruction nuirait au bon fonctionnement des
bâtiments encore en service.
Signaler toutes canalisations ou ouvrages quelconques dont l'existence ne serait pas connue lors de
la prise de possession des lieux.
L'Entrepreneur devra, dans ses prestations, la coupure des raccordements aux égouts et leur
bouchonnage, de façon qu'aucune remontée ne puisse se produire lorsque les égouts sont en charge.
Si besoin est, les déposes doivent être exécutées par les services publics compétents ou par un soustraitant, qui doit être agréé par le Maître de l'Ouvrage.
Nota important : L'Entrepreneur doit impérativement, avant toute coupure d'un réseau ou branchement
existant, s'adresser au Maître d'Œuvre.
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6. SPECIFICATIONS TECHNIQUES DETAILLEES
6.1
DOCUMENTS DE REFERENCE / NORMES / REGLEMENTS
Les ouvrages prévus au présent lot doivent être conformes aux normes françaises et textes
réglementaires concernant la construction, dans leur édition la plus récente. Les matériaux ou
ensembles non traditionnels doivent faire l'objet d'un Avis Technique accepté par l'A.F.A.C., ou d'un
avis favorable de la part du Bureau de Contrôle agréé.
Les ouvrages doivent être calculés et exécutés conformément aux règlements, normes et
recommandations françaises en vigueur, et notamment en référence aux documents ci-après :
•
Normes ou projets de normes A.F.N.O.R. applicables aux travaux de bâtiment
•
Bases de calcul des structures : NF EN 1990 : Eurocode 0 et Document d’Application
Nationale
•
Actions sur les structures : NF EN 1991 : Eurocode 1 et Document d’Application Nationale
•
Conception et calcul des structures en bois : NF EN 1995: Eurocode 5 et Document
d’Application Nationale
•
DTU n° 31.1 : Travaux de bâtiment – Charpente et e scalier en bois
•
DTU n° 31.3 – Travaux de bâtiment – Charpentes en bois assemblées par connecteurs
métalliques ou goussets
•
DTU n°43.4 : Travaux de bâtiment – Toitures en élé ments porteurs en bois et panneaux
dérivés du bois avec revêtement d’étanchéité
•
Charpentes en lamellé-collé : Guide pratique de conception et de mise en œuvre – SNCCBLC
/ Eyrolles
•
NF P 21-101 : Éléments industrialisés de charpentes en bois
•
NF P 21-102 : Éléments de mur en bois utilisés en structure – Spécifications
•
Eurocode 3 : Norme XP 22-311 Calcul des structures en acier et Document d’Application
Nationale (ferrures et assemblages)
•
NF B 52- 001 : Caractéristiques technologiques des bois - mai 1992
•
NF P 72-203 : DTU 25.41 - Ouvrages de plaques de parement en plâtre - Septembre 1981
•
Recueil de contributions au calcul des éléments et structures en bois. Annales de l’ITBTP - n°
466 et 497
•
Résistance au contreventement des murs à ossature bois. Annales de l’ITBTP - n°476
•
Les EN pour les produits de construction relatifs aux structures en bois
•
NF EN 301(NF T 76-151): Adhésifs de nature phénolique et aminoplaste, pour structures
portantes en bois : Classification et exigences de rétention
•
NF EN 302 (NF T 76-152): Adhésifs pour structures portantes en bois. Méthodes d’essais
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•
PrNF EN 15425 (NF T 76-337PR): Adhésifs polyuréthane, pour charpente en bois portantes :
Classification et exigences de rétention
•
NF EN 386 (NF P 21-360) : Bois lamellé-collé. Exigences de performance. Prescriptions
minimales de fabrication
•
NF EN 1194 : Bois lamellé-collé - Classes de résistances et détermination de valeurs
caractéristiques
•
Plan particulier de sécurité et de protection de la santé - Guide pratique de l’OPPBTP
•
NF EN 14250 (NF P 21-397) : Structure en bois – Exigences de produits relatives aux fermes
préfabriquées utilisant des connecteurs à plaque métallique emboutie
•
NF P 92-703 - Règles BF 88 : Méthode de justification par le calcul de la résistance au feu des
structures en bois - février 1988 - et erratum de septembre 1988
•
NF EN 338 (NF P 21-353) : Bois de structure – Classes de résistance
•
NF EN 385 (NF P 21-360) : Aboutages à entures multiples dans les bois de construction –
Prescriptions de performances et prescriptions minimales de fabrication
•
NF EN 387 (NF P 21-373) : Bois lamellé-collé : Aboutages à entures multiples de grandes
dimensions – Exigences de performances et exigences minimales de fabrication
•
NF EN 390 (NF P 21-352) : Bois lamellé-collé – Dimensions, écarts admissibles
•
NF EN 391 (NF P 21-371) : Bois lamellé-collé – Essai de délamination des joints de collage
•
NF EN 392 (NF P 21-372) : Bois lamellé-collé – Essai de cisaillement des joints de collage
•
NF EN 519 (NF P 21-359) : Bois de structure – Classement – Spécifications pour les bois
classés par machine pour sa résistance et les machines à classer
•
NF EN 1912 (NF P 21-395) : Structures en bois – Classes de résistance – Affection des
classes visuelles et des essences
•
NF EN 14081 (NF P 21-500) : Structures en bois – Bois de structure de section rectangulaire
classé selon la résistance
•
NF P 21-400 : Bois de structure et produits à base de bois – Classe de résistance et
contraintes admissibles associées
•
NF EN 335 : Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois – Définition des classes
d’emploi
•
NF EN 351 : Durabilité des bois et des matériaux dérivés du bois – Bois massif traité avec
produit de préservation
•
NF EN 460 : Durabilité des bois et des matériaux dérivés du bois – Guide d’exigences de
durabilité du bois pour son utilisation selon les classes d’emploi
•
PrNF EN 15228 (P21-600PR) : Bois de structure : Bois de structure traité avec un produit de
préservation contre les attaques biologiques
•
NF EN 14374 (NF P 21-401PR) : Structure en bois – LVL (Lamibois) – Exigences
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•
NF EN 14279 (NF B 54-190PR) : Bois de placage lamellé (LVL) – Définitions, classification et
spécifications
•
NF EN 13986 : Panneaux à base de bois destinés à la construction – Caractéristiques,
évaluation de conformité et marquage
•
Constructions en bois massif : Règles professionnelles de l’AFCOBOIS
6.2
SPECIFICATIONS TECHNIQUES DES MATERIAUX
Tous les produits de construction mis en œuvre doivent être conformes aux normes EN en vigueur.
Les sections utilisées pour le calcul doivent être celles réellement mises en œuvre compte tenu des
tolérances admissibles.
6.2.1
Bois massifs structuraux
Classements des bois
Les bois de sciages à usage structurel doivent être classés suivant leur essence, leur provenance et
conformément à la norme de classement du pays d’origine. Les normes de classement visuel sont
répertoriés dans l’EN 1912.
En France, le niveau de résistance mécanique des bois de structure doit être défini par référence à la
norme B 52-001-1 - Partie 1 : Niveaux de résistance des pièces de bois.
Les correspondances entre les classes visuelles françaises et les classes mécaniques Eurocode sont
définies par la norme NF EN 1912 :
Essences
Sapin, Épicéa,
Pins, Douglas,
Peuplier, Mélèze
Chêne
Classe visuelle selon NF B 52-001
Classe mécanique selon NF EN 338
ST-I
C30
ST-II
C24
ST-III
C18
1
D35
2
D30
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Propriétés des bois massifs RESINEUX définies par NF EN 338, pour les calculs avec EC5
Le dimensionnement des sciages structuraux se fait conformément aux règles EC5. Les valeurs
caractéristiques à utiliser sont celles définies par la norme NF EN 338.
Désignation
Unité
C14
C16
C18
C22
C24
C27
C30
C35
C40
fm,k
Contrainte de flexion
MPa
14
16
18
22
24
27
30
35
40
ft,0,k
Contrainte de traction axiale
MPa
8
10
11
13
14
16
18
21
24
ft,90,k
Contrainte de traction perpendiculaire
MPa
0.4
0.5
0.5
0.5
0.5
0.6
0.6
0.6
0.6
fc,0,k
Contrainte de compression axiale
MPa
16
17
18
20
21
22
23
25
26
fc,90,k
Contrainte de compression perpendiculaire
MPa
2.0
2.2
2.2
2.4
2.5
2.6
2.7
2.8
2.9
fv,k
Contrainte de cisaillement
MPa
1.7
1.8
2.0
2.4
2.5
2.8
3.0
3.4
3.8
E0,mean
Module moyen axial
GPa
7
8
9
10
11
11.5
12
13
14
E0,05
Module axial au 5e pourcentile
GPa
4.7
5.4
6.0
6.7
7.4
7.7
8.0
8.7
9.4
E90,mean
Module moyen transcersal
GPa
0.23
0.27
0.30
0.33
0.37
0.38
0.40
0.43
0.4
Gmean
Module de cisaillement
GPa
0.44
0.50
0.56
0.63
0.69
0.72
0.75
0.81
0.88
ρk
Masse volumique caractéristique
kg/m3
290
310
320
340
350
370
380
400
420
ρmean
Masse volumique moyenne
kg/m3
350
370
380
410
420
450
460
480
500
Propriétés des bois massifs FEUILLUS par NF EN 338, pour les calculs avec EC5
Désignation
Unité
D30
D35
D40
D50
D60
D70
fm,k
Contrainte de flexion
MPa
30
35
40
50
60
70
ft,0,k
Contrainte de traction axiale
MPa
18
21
24
30
36
42
ft,90,k
Contrainte de traction perpendiculaire
MPa
0.6
0.6
0.6
0.6
0.6
0.6
fc,0,k
Contrainte de compression axiale
MPa
23
25
26
29
32
34
fc,90,k
Contrainte de compression perpendiculaire
MPa
8.0
8.4
8.8
9.7
10.5
13.5
fv,k
Contrainte de cisaillement
MPa
3.0
3.4
3.8
4.6
5.3
6.0
E0,mean
Module moyen axial
GPa
10
10
11
14
17
20
E0,05
Module axial au 5e pourcentile
GPa
8.0
8.7
9.4
11.8
14.3
16.8
E90,mean
Module moyen transversal
GPa
0.64
0.69
0.75
0.93
1.13
1.33
Gmean
Module de cisaillement
GPa
0.60
0.65
0.70
0.88
1.06
1.25
3
ρk
Masse volumique caractéristique
kg/m
530
560
590
650
700
900
ρmean
Masse volumique moyenne
kg/m3
640
670
700
780
840
1080
Lorsque les bois massifs ont une hauteur en flexion ou une largeur en traction inférieure à 150 mm,
les valeurs caractéristiques fm,k et ft,0,k peuvent être augmentées par le coefficient kh.
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Tableau de correspondance entre classes visuelles et classes mécaniques
Les correspondances entre les classes visuelles et les classes mécaniques sont définies par la norme
NF EN 1912 :
Essences
Classe visuelle selon NF B 52-001
Classe mécanique selon NF EN 338
ST-I
C30
ST-II
C24
ST-III
C18
1
D35
2
D30
Sapin, Épicéa,
Pins, Douglas,
Peuplier, Mélèze
Chêne
Écarts admissibles
Les écarts admissibles (à 20% d’humidité) sur les dimensions des bois massifs commandées doivent
être conformes à la norme NF EN 1313 :
- épaisseurs et largeurs ≤ 100 mm :
+ 3 mm
- 1 mm
- épaisseurs et largeurs > 100 mm :
+ 4 mm
- 2 mm
- longueur : pas de tolérance contractuelle
6.2.2
Bois lamellé-collé
Propriétés des bois lamellés-collés définies par la NF EN 1194, pour calculs avec EC5
Les bois lamellé-collé doivent répondre aux exigences de la norme NF EN 386. Le classement
structural et les valeurs caractéristiques des bois lamellé-collé utilisés pour les calculs à l’Eurocode 5
sont définies par la norme NF EN 1194.
Lamellés-collés homogènes
Désignation
Lamellés-collés panachés
Unité
GL24h
GL28h
GL32h
GL36h
GL24c
GL28c
GL32c
GL36c
fm,g,k
Contrainte de flexion
MPa
24
28
32
36
24
28
32
36
ft,0,g,k
Contrainte de traction axiale
MPa
16.5
19.5
22.5
26.0
14.0
16.5
19.5
22.5
ft,90,g,k
Contrainte de traction perpendiculaire
MPa
0.40
0.45
0.50
0.60
0.35
0.40
0.45
0.50
fc,0,g,k
Contrainte de compression axiale
MPa
24
26.5
29
31
21
24
26.5
29
fc,90,g,k
Contrainte de compression perpendiculaire
MPa
2.7
3.0
3.3
3.6
2.4
2.7
3.0
3.3
fv,g,k
Contrainte de cisaillement
MPa
2.7
3.2
3.8
4.3
2.2
2.7
3.2
3.8
E0,g,mean
Module moyen axial
GPa
11.6
12.6
13.7
14.7
11.6
12.6
13.7
14.7
E0,g,05
Module axial au 5e pourcentile
GPa
9.4
10.2
11.1
11.9
9.4
10.2
11.1
11.9
E90,g,mean
Module moyen transcersal
GPa
0.39
0.42
0.46
0.49
0.32
0.39
0.42
0.46
Gg,mean
Module de cisaillement
GPa
0.75
0.78
0.85
0.91
0.59
0.72
0.78
0.85
ρg,k
Masse volumique caractéristique
kg/m3
380
410
430
450
350
380
410
430
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Lorsque les bois lamellé-collé ont une hauteur en flexion ou une largeur en traction inférieure à 600
mm, les valeurs caractéristiques fm,k et ft,0,k peuvent être augmentées par le coefficient kh.
Écarts admissibles
Les écarts admissibles (à 12% d’humidité) sur les dimensions des bois lamellés-collés commandées
doivent être conformes à la norme NF EN 390 :
- largeur :
± 2 mm
- hauteur ≤ 400 mm :
+ 4 mm
- 0,5 mm
- hauteur > 400 mm :
+1%
- 0,5 %
- longueur ≤ 2,00 m :
2,00 < longueur ≤ 20,00 :
± 2 mm
± 0,1 %
- longueur > 20,00 m :
± 20 mm
6.2.3
Nature et protection des bois
Les spécifications de traitement doivent répondre aux exigences de durabilité et de sécurité liées à
l’ouvrage, ainsi qu’à l’attente raisonnable de la Maîtrise d’Ouvrage et respecter les mesures prévues
par le décret n°2006-591 du 23 mai 2006.
•
Les bois doivent être aptes à l’emploi dans la classe de risque définie par la norme EN 335
(NF B 50 100). Si l’essence choisie est jugée durable dans la classe considérée
conformément à la norme EN 350, le traitement n’est pas nécessaire.
•
Si l’essence n’est pas suffisamment durable naturellement, les bois doivent faire l’objet d’un
traitement adapté afin qu’ils résistent aux attaques d’insectes à larves xylophages. Ce
traitement doit être efficace pendant une durée minimale de 10 ans.
•
S’ils ne sont ni naturellement durables ni traités, les bois doivent être mis en œuvre de
manière apparente dans un local aménageable ou accessible afin de permettre leur examen
visuel et si nécessaire leur traitement et/ou leur remplacement. Cette mesure n’est pas
autorisée dans les départements d’outre-mer.
La norme EN 351-1 fixe les niveaux de pénétration et les niveaux de rétention nécessaires en fonction
de la valeur critique du produit selon la norme EN 599, afin d’assurer un comportement en service
satisfaisant.
Les bois traités certifiés CTB B+, les produits de traitement du bois certifiés CTB P+ répondent à ces
exigences.
Il sera demandé que les services d’applicateurs de traitements des bois soient certifiés CTB A+.
Les bois de structure traités avec un produit de préservation contre les attaques biologiques sont
conformes à la norme NF EN 15228.
Pour les bois de structure de mur enfermés entre deux matériaux rigides en plaque, lorsque la
durabilité naturelle du duramen du bois retenu est compatible avec les exigences de la classe d'emploi
2 et incluant les différents risques insectes en présence (NF EN 350-2 ; NF EN 460 aux paragraphes
6.3 et 6.4), celui-ci pourra être mis en œuvre sans traitement de préservation avec une proportion
maximale d'aubier n'excédant pas 10 %.
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Si les matériaux rigides en plaque ci-avant font partie intégrante d'un voile travaillant, ils sont soumis
aux mêmes exigences réglementaires relatives à la protection contre les termites et autres insectes à
larves xylophages.
Les produits utilisés doivent être compatibles avec l'emploi des produits de finition intérieur. Les
conditions d’application et de maintenance des produits de finition seront clairement précisées par le
titulaire du lot, surtout si ces produits sont appliqués sur des bois exposés aux intempéries.
Avant exécution des ouvrages, le traitement par produits fongicides et insecticides est fait par un
procédé d'imprégnation périphérique.
Dans le cas de spécifications particulières, le traitement des bois doit être réalisé par procédé
d'imprégnation profonde à l'autoclave par injection à refus. L'entreprise doit, avant travaux, présenter à
l'architecte des échantillons de bois traités suivant différents produits d'injection.
Les traitements doivent être effectués après opération d'usinage.
S'il est procédé à des découpes, la continuité de la protection est assurée par badigeonnage des
surfaces mises à nues.
Dans le cas d'encastrement dans la maçonnerie, il est appliqué sur les zones de contact un produit
hydrofuge.
6.2.4
État des surfaces
Les parements restant apparents doivent être soigneusement rabotés et exempts de tous produits
risquant de faire apparaître des tâches.
Il sera établi un procès-verbal de réception.
Tout élément ne répondant pas aux critères esthétiques de la maîtrise d’œuvre sera repris
intégralement sur l’emprise de l’ouvrage que la maîtrise d’œuvre jugera nécessaire afin que la qualité
de l’ouvrage ne soit pas altérée esthétiquement.
6.2.5
Colle
Les différents types d’adhésifs à utiliser en fonction des conditions climatiques sont définis par la
norme NF EN 301 : Colles pour usages structuraux :
Température de service
Équivalence
climatique
Exemples
Type d’adhésifs
> 50°C
non spécifiée
Exposition prolongée à une
température élevée
I
> 85% HR à 20°C
Pleine exposition aux
intempéries
I
< 85% HR à 20°C
Bâtiment chauffé et ventilé.
A l’extérieur, protégé des
intempéries. Courtes
périodes d’exposition aux
intempéries
II
< 50°C
Les colles à usage structurel doivent réaliser des joints d'une résistance et d'une durabilité telles que
l'intégrité de la liaison soit conservée pour toute la durée de vie envisagée pour l'ouvrage.
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Les adhésifs de type I peuvent être utilisées dans toutes les classes de service.
L’emploi des adhésifs de type II est limité aux classes de service 1 ou 2, tout en excluant les
expositions prolongées aux températures supérieures à 50°C.
6.2.6
Assemblages métalliques
Les assemblages métalliques (boulons, tiges filetées et broches) doivent être conformes à la norme
EN 14592 et les assembleurs métalliques (anneaux et crampons) doivent être conformes à la norme
EN 14545.
Les chevilles métalliques doivent bénéficier d'un Agrément Technique Européen (ATE) émis dans les
conditions prévues à l'ETAG 001.
Tout autre système de fixation doit bénéficier d'un Agrément Technique Européen (ATE), dans les
limites de l'usage visé.
Les assemblages fabriqués sur mesure doivent être réalisés à partir d'aciers de nuances et qualités
conventionnelles définies dans la norme NF EN 10025-1 à 6, compatibles avec les règles définies
dans les Eurocodes 3 et 5 (normes NF EN 1993-1-1 et NF EN 1995-1-1).
Les matériaux de fixation et d'assemblage, en fonction de leur usage, doivent satisfaire au minimum
aux exigences de l'Eurocode 5 (NF EN 1995-1-1). Le tableau ci-après définit les choix des protections
des matériaux à utiliser en fonction de la classe de service et du type d'assemblage :
Tout autre procédé de protection peut être employé à condition de conférer aux matériaux une
protection au moins aussi grande que celle obtenue par galvanisation.
Les matériaux de fixation et d'assemblage recevant une protection électrolytique doivent être
conformes à la norme NF EN ISO 4042.
Les matériaux de fixation et d'assemblage recevant un revêtement par galvanisation à chaud doivent
être conformes à la norme NF EN 10346.
Les matériaux de fixation et d'assemblage recevant un revêtement par shérardisation doivent être
conformes à la norme NF EN 13811.
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Les matériaux de fixation et d'assemblage en acier inoxydable doivent être conformes à la norme NF
EN 10088-3.
L'utilisation de pointes montées sur fil métallique pour pose au pistolet cloueur n'est pas admise pour
les ouvrages visibles.
Le primaire antirouille, complété éventuellement par la couche de finition doit être appliqué avant mise
en oeuvre sur la partie métallique en contact avec le bois.
La stabilité au feu est assurée par application de peinture intumescente (diagonales de
contreventement et assemblages).
6.2.7
Tableau de compatibilité entre éléments constitutifs de fixation et bois
Matériaux
Sapin
Pin
Peuplier
Chêne
Châtaigner
Douglas
6.2.8
zinc
cuivre
alu
plomb
acier
inox
acier
galvanisé
acier
acier
peint
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
non
oui
non
non
selon
qualité
inox
oui
oui
oui
Finitions
Les finitions appliquées sur le bois doivent être prescrites en prenant en compte les paramètres
suivants :
•
•
•
•
•
•
•
•
situation intérieure ou extérieure,
parties vues et non vues de l’ouvrage,
traitement préventif requis,
expositions aux contraintes climatiques (pluies, soleil, neige...),
évolution d’aspect prévisible,
périodicité d’entretien,
mode d’application de la finition,
nombre de couches.
Dans le cas de finitions particulières (concernant par exemple des produits destinées à améliorer la
réaction au feu) des prescriptions particulières doivent être faites pour préciser la nature des produits
et les modes d’application. Pour ces produits les PV d’essais doivent être fournis par l’entreprise.
6.2.9
Marquage CE
Chaque composant structurel de la construction classé et mis sur le marché au sein de l’Europe devra
avoir une attestation de conformité, selon la directive communautaire sur les produits de la
construction (DPC n°89-106), et qui sera matérialis ée par le marque CE.
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Les répartitions des tâches à réaliser en fonction des systèmes d’attestation de conformité sont les
suivantes :
Systèmes
d’attestation
Certificatif
1+
1
2+
Déclaratif
2
3
4
Evaluation du produit
Essai de type initial
ORN
ORN
FAB
Essai sur échantillon
par sondage
ORN
ORN*
FAB*
Contrôle production
en usine (FPC)
FAB
FAB
FAB
FAB
ORN
FAB
FAB
FAB
FAB
Evaluation du contrôle de la production en usine
Inspection initiale
ORN
ORN
ORN
Surveillance continue
ORN
ORN
ORN
ORN
ORN : Organisme notifié (d’essais, d’inspection ou de certification)
FAB : Fabricant
* : Non obligatoire
Depuis le 02/04/2007, tous les bois lamellés-collés (BLC) structuraux mis sur le marché doivent être
marqués CE. Ils nécessitent un système d’Attestation de Conformité de niveau 1, selon les exigences
de la norme européenne harmonisée NF EN 14080.
Depuis le 02/08/2007, tous les bois massifs structuraux mis sur le marché doivent être marqués CE.
Ils nécessitent un système d’Attestation de Conformité de niveau 2+, selon les exigences de la norme
européenne harmonisée NF EN 14081.
6.3
HUMIDITE DES BOIS
Les bois mis en œuvre dans les charpentes taillées ou faisant appel à des assemblages mécaniques
doivent l'être à une humidité aussi voisine que possible de l'équilibre hygroscopique qu'ils atteindront
dans la construction en exploitation.
Ce taux ne peut s'écarter de 5 % en poids par rapport à cet équilibre.
Pour les ouvrages courants, ce taux ne dépasse pas 22 % en moyenne et 25 % localement.
Pour certaines essences à faible retrait, dans des emplois particuliers, une humidité plus élevée peut
être admise pour des bois de grosse section débitée sur liste.
Pour les assemblages collés, les bois doivent avoir un taux plus faible.
Pour les éléments d’ossature bois, l’humidité doit être au maximum de 18 % au moment de
l'assemblage, avec un écart entre deux éléments au maximum de 4 %.
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Eléments de construction
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Taux d’humidité d’équilibre du bois à
sa mise en oeuvre
Classe d’emploi
Charpentes
intérieures,
éléments de toiture abrités
22 %
2
Ossature bois
18 %
2-3
Charpentes
bandeaux
extérieures,
22 %
3-4
Poteaux,
extérieures
passerelles
22 %
4
Jetées, pontons sur mer
5
Les critères d’humidité du lamellé-collé seront conformes à la norme NF EN 386.
6.4
DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
6.4.1
Assemblages bois
Pour éviter les taux d’humidité élevés dans le bois et par conséquent diminuer le risque d’attaques
biologiques, il sera privilégié une conception évitant les stagnations (pièges à eau) et permettant un
drainage des eaux de ruissellement.
Les ancrages des pieds de poteaux se feront avec des ferrures « en âme » et éloignés du sol de
manière à éviter les remontées d’humidité par capillarité. Les chapelles seront bouchonnées.
Les entailles et mortaises pratiquées dans les pièces de bois massif, lamellé-collé ou contrecollé,
seront non-débouchantes dans toutes les faces destinées à rester visibles.
6.4.2
Les Termites
Le site est dans une zone contaminée ou susceptible de l’être à court terme. Elle fait l’objet d’un arrêté
préfectoral ‘termites’.
Les mesures prévues par le décret n°2006-591 du 23 mai 2006 concernent la protection des bois de
structure et des matériaux à base de bois à vocation structurelle (par exemple certains panneaux) mis
en œuvre lors de la construction de bâtiments neufs ou de travaux d’aménagement.
Elles visent la protection contre les termites dans les départements dans lesquels a été publié un
arrêté préfectoral ‘termites’ (date de mise en application: 1er décembre 2007) :
A cet effet, deux types de mesures sont prévus :
a) les bois et matériaux dérivés visés doivent :
•
soit être naturellement résistants aux termites,
•
soit avoir fait l’objet d’un traitement adapté afin qu’ils résistent aux attaques de termites. Ce
traitement doit être efficace pendant une durée minimale de 10 ans,
•
soit, s’ils ne sont ni naturellement durables ni traités, être mis en œuvre de manière apparente
dans un local aménageable ou accessible afin de permettre leur examen visuel et si
nécessaire leur traitement et/ou leur remplacement. Cette mesure n’est pas autorisée dans les
départements d’outre-mer.
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b) Un dispositif capable de faire obstacle au passage des termites depuis le sol vers le bâti doit être
mis en œuvre. Il peut être constitué par un des dispositifs suivants :
•
•
•
barrière physico-chimique
barrière physique
dispositif de construction contrôlable, sauf dans les départements d’outre-mer
Une notice technique, dont le modèle est mentionné dans l’arrêté, doit être fournie au maître
d’ouvrage par le constructeur au plus tard à la réception des travaux. Elle mentionne les modalités et
les caractéristiques des protections mises en œuvre contre les termites et les autres insectes
xylophages.
Dans le cadre de notre projet, l’entreprise devra donc mettre en œuvre une barrière chimique,
physico-chimique (Termifilm) ou physique (Termimesch, Granigard). De plus, tous les bois non
durable naturellement devront être traités.
Les canalisations devront être munies de joints répulsifs ou de collerettes de protection.
Le bâtiment reposera sur des dalles, des dés ou des murs de soubassement de maçonnerie compacte
de bonne qualité sans aucune fissure.
6.5
SPECIFICATIONS TECHNIQUES DE FABRICATION
Les pièces en lamellé collées, sont constituées par des planchettes d'épaisseur maximale de 45 mm,
collées à l'aide d'une colle structurelle agréée (type résorcine pure). Les colles pour usage structurel
doivent réaliser des joints d'une résistance et d'une durabilité telles que l'intégrité de la liaison soit
conservée pour toute la durée de vie envisagée pour l'ouvrage. Si elle est précisée dans les
documents particuliers du marché, l'évaluation des caractéristiques du collage doit être réalisée par
référence aux normes d'essais NF B 51-031 et NF B 51-032.
L'usinage des éléments est réalisé par machines-outils à grande vitesse évitant le glaçage des bois.
Le rabotage doit être effectué dans les 24 h précédant l’encollage (6h bois traité). Le collage s'effectue
avec un outillage garantissant la conformité aux règles professionnelles.
Tous les collages se font dans un atelier climatisé dont la température ambiante n'est pas inférieure à
15° c. environ, avec des colles préparées pour chaq ue opération.
L'encollage est assuré par un appareillage garantissant une répartition minimum de colle sur les deux
faces de 350 g/m² (175 g/m² par face).
L'entaillage, l'ajustage et la pose des ferrures d'assemblage se font en atelier.
L'Entreprise devra indiquer à la Maîtrise d'Œuvre et les modalités d'autocontrôle mises en œuvre lors
de la fabrication.
L’attestation de certification ACERBOIS GLULAM de l’entreprise devra être jointe à l’offre de
l’entreprise.
6.6
TRANSPORT / MANUTENTION / STOCKAGE
Le transport, la manutention et le stockage sur le chantier, de tous les éléments de la charpente sont à
exécuter avec toutes les précautions nécessaires afin d'éviter les détériorations de toute nature.
Les éléments sont stockés de manière à ne subir aucune déformation.
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Pendant le stockage, on prend soin d’éviter tout contact avec le sol, et les bois sont protégés des
intempéries. L’entreprise doit assurer la protection des éléments de structure ou d’ossature durant la
phase chantier si ceux-ci comportent des matériaux isolants.
Les dispositifs choisis pour la protection des intempéries doivent permettre une libre circulation de l’air.
Dans le cas d’un stockage d’une durée supérieure à 15 jours : il est nécessaire de protéger les
charpentes.
Les éléments assemblés par connecteurs métalliques ou goussets sont manipulés de façon telle que
leur plan moyen soit maintenu sensiblement vertical.
Dans le cas de détérioration accidentelle de certains éléments au cours de ces différentes opérations,
l'Entreprise a l'obligation d'effectuer à sa charge les réparations nécessaires avant montage ; ces
interventions en atelier ou sur chantier ne doivent en aucun cas modifier les capacités initiales de
résistance des éléments considérés.
L'Entreprise est tenue de régler les problèmes des aires de stockage sur chantier l'utilisation des
engins de levage et le programme de montage dans le cadre du planning d'ensemble avec les autres
intervenants.
6.7
MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX
6.7.1
Réception des ouvrages, réglages, implantation
L'implantation des ouvrages s'effectue à partir des repères fixes de référence dont l'Entrepreneur du
lot gros œuvre assure sous sa responsabilité la mise en place et l'entretien ; ces repères disposés endehors de l'emprise des ouvrages servent de base pour l'implantation et le nivellement de la
charpente.
Avant le montage, l'Entreprise est tenue de vérifier l'implantation et le nivellement des appuis de tous
genres sur lesquels doivent reposer ses ouvrages, conformément à l'article 5 - DTU 31.1 "Cahier des
Clauses Spéciales". Elle doit réceptionner la nature et la géométrie des supports sur lesquels la
charpente prend appui et auxquels ces ouvrages seront associés. Il lui appartient de signaler avant de
commencer les travaux les défauts susceptibles de nuire à la bonne qualité de l’ouvrage. Les
réglages, calages, mises à niveau, scellements sont à la charge du présent lot.
Dans le cas ou la structure requiert des préscellements, il importe de préciser ici les conditions de
réalisation de ceux-ci et les impératifs de coordination entre les différents lots concernés.
Les cales d'appui doivent être en matériau durable. Elles sont conçues et disposées de façon à
permettre un garnissage éventuel par un mortier. Elles doivent rester en place après scellement.
6.7.2
Tolérances de montage
Le montage et le réglage de l'ossature bois doivent être effectués sur le chantier, selon les règles de
l'art, en observant soigneusement les aplombs, les alignements et les niveaux.
L'Entreprise est responsable et supporte les frais occasionnés lors de la mise en œuvre des autres
corps d'état par le non-respect des tolérances maximales indiquées ci-après :
Tolérances d'implantation
Les tolérances sur les côtes d'implantation et celles sur les grandes dimensions de l'ouvrage sont
égales à :
•
± 0,5 cm jusqu'à 7,5 mètres
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•
•
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± 1,5 cm à 10 mètres
± 5 cm à 100 mètres
Les valeurs intermédiaires sont obtenues par interpolation linéaire entre 7,5 m et 10 m et entre 10 m et
100 m.
Tolérances de nivellement
Les niveaux doivent être respectés avec une tolérance de ± 1 cm sur une longueur de 10 mètres.
Tolérances de verticalité
Les aplombs sont réglés avec une tolérance de ± 2,5 mm/m sans excéder ± 2,5 cm.
Le faux-aplomb des parois verticales sur une hauteur d’étage est limité à 5 mm.
Tolérances de raccordement
Le désaffleurement entre éléments de structure de mur adjacents ou superposés de part et d’autre
d’un plancher est limité à 3mm.
Tolérances de planéité
La planéité mesurée à la règle de 2m entre deux éléments de structure de mur superposés de part et
d’autre d’un plancher est limitée à une flèche de 5mm, sauf si ces éléments sont décalés pour formier
larmier.
Tolérances dimensionnelles
Les tolérances dimensionnelles des façades du bâtiment, mesurées sur 10m, sont :
•
•
6.7.3
Longueur et largeur : ± 0,01 m,
Equerrage : ± 0,01 m.
Sujétion de montage
La conception de l'ouvrage et les contraintes qui s'y rattachent impose à l'Entreprise une analyse
complète de toutes les sujétions inhérentes au montage et au réglage de l'ossature.
En conséquence, la prestation relative au présent lot doit comprendre, outre les moyens de levage
adaptés au chantier, la fourniture, le montage et le démontage de tous les dispositifs complémentaires
nécessaires à la bonne exécution des travaux, et notamment: contreventements, étaiements,
haubanages, échafaudages, filets de protection etc. de caractère provisoires, qui ne sont pas indiqués
explicitement dans le présent marché, car considérés comme du ressort exclusif de l'Entreprise.
Il en est de même pour tous les travaux de renforcements localisés de l'ossature, pouvant résulter des
solutions de montage retenues par l'Entreprise, ainsi que de l'étude d'exécution relative à ces choix.
Le montant du présent marché doit tenir compte de toutes ces sujétions, car aucune plus-value ou
indemnisation supplémentaire ne peut être accordée ultérieurement.
L'accès au chantier s'effectuera à partir de la voie existante de la piste d'accès effectuée par le lotgros
œuvre.
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6.8
CHAPITRE 1.1 : GROS-ŒUVRE /
CHARPENTE BOIS
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CLASSEMENT DES CHARPENTES
Les structures sont conçues dans le cadre des textes réglementaires cités en première partie et des
conditions particulières suivantes :
6.8.1
Classes de service
La norme NF EN 1995 (NF P 21-711) définit des classes de services d’emploi des éléments en bois,
correspondant à une ambiance donnée (température et humidité) :
Classe de service 1 : Structure intérieure en milieu sec : l'humidité moyenne est stabilisée de 7 % à 13
% d'humidité.
Classe de service 2 : Charpente abritée soumise à variations hygrométriques, murs à ossature bois... :
l'humidité moyenne est stabilisée de 13 à 20% d'humidité.
Classe de service 3 : Conditions climatiques conduisant à des taux d’humidité plus élevés qu’en
classe 2.
Les classes de service devront être précisées pour chaque élément bois de la structure. Au sein d’une
même structure, plusieurs classes de services peuvent être considérées pour différents éléments.
La courbe d’équilibre hygroscopique du bois à considérer est la suivante :
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6.8.2
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Page 69/70
Classes d’emploi
La définition de la classe d’emploi des bois est nécessaire car elle influe sur le choix de l’essence et
éventuellement d’un traitement chimique.
Les classes de risques d’attaques biologiques sont définies dans la norme NF EN 335-1 :
Classe
d’emploi
Situation en service
1
Situation dans laquelle le bois ou le
produit à base de bois est sous
abri, entièrement protégé des
intempéries et non exposé à
l'humidification
2
Situation dans laquelle le bois ou
produit à base de bois est sous abri
et
entièrement
protégé
des
intempéries, mais où une humidité
ambiante élevée peut conduire à
une humidification occasionnelle
mais non persistante
3
4
Situation dans laquelle le bois ou le
produit à base de bois n'est ni
abrité, ni en contact avec le sol. Il
est, soit continuellement exposé
aux intempéries, ou soit à l'abri des
intempéries mais soumis à une
humidification fréquente
Situation dans laquelle le bois ou le
produit à base de bois est en
contact avec le sol ou de l'eau
douce et est ainsi exposé en
permanence à l'humidification
Agents
d’altération
Exemples (non
exhaustif)
Zone vulnérable
Insectes
Menuiseries
intérieures et meubles
dans salle de séjour
0 à 3 mm
Termites
Insectes
Champignons
(faible risque)
Menuiseries
intérieures et meubles
dans salle de bain
Termites
Charpente
Insectes
0 à 3 mm (faible
exposition)
Champignons
Menuiseries
extérieures
Termites
Bardage
Insectes
Bois au contact du sol
ou de l’eau douce
Champignons
(risque maximal)
Termites
0 à 3 mm
Sablière basse
> 6 mm en latéral et de 30
à 60 mm en bois de bout
(forte exposition)
Tout le volume
Passerelle
Insectes
5
Situation dans laquelle le bois ou le
produit à base de bois est en
permanence exposé à de l'eau
salée
Champignons
Térébrants
marins
Bois au contact de
l’eau de mer
Tout le volume
Pilotis
Termites
NOTA : La classe 5 n’est pas une simple aggravation de la classe 4, mais caractérise une attaque
différente.
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6.8.3
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Durées de chargement et coefficients modificatifs
Les durées de chargements sont définies suivant la Clause 2.3.1.2 (2) de l’AN de l’Eurocode 5.
Pour chacune des combinaisons d’actions traitées, le facteur modificatif kmod doit être défini vis-à-vis
de l’action variable de base ou sinon des actions permanentes. Pour une combinaison d’actions
appartenant à différentes classes de durée de charge, il est recommandé de choisir une valeur de
kmod qui corresponde à l’action qui a la plus courte durée de charge.
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