Transmission et transformation de mouvement TP TT 45 cordeuse EE TP TT 45 cordeuse EE TSI1 TSI2 Transmission et transformation de mouvement Etude Experimentale EE TP Cordeuse Cycle 4&5: Théorie des mécanismes Transmission et Transformation de mouvement X Période 1 2 3 4 5 Durée : 4 semaines X Projet technique : Déterminer les performances cinématiques d’un système de transmission de puissance. Analyser Résoudre Expérimenter Modéliser Proposer et justifier un protocole expérimental Concevoir Savoirs faires associés Réaliser Communiquer % Question(s) bilan % Question(s) bilan Prévoir l’allure de la réponse attendue Prévoir l’ordre de grandeur de la mesure Choisir les configurations matérielles du système en fonction de l’objectif visé Justifier le choix de la grandeur physique à mesurer Choisir les entrées à imposer pour identifier un modèle de comportement Choisir les appareillages et les conditions d’exploitation en adéquation avec la législation Proposer et justifier le lieu de prise de mesures vis-à-vis de l’objectif à atteindre Justifier les caractéristiques d’un appareil de mesure Mettre en œuvre un protocole expérimental Savoirs faires associés Mettre en œuvre un appareil de mesure adapté à la caractéristique de la grandeur à mesurer Paramétrer une chaîne d’acquisition en fonction des caractéristiques des capteurs et des résultats de mesures attendus Paramétrer les constituants d’un réseau local Choisir une fenêtre d’observation en fonction des résultats attendus Régler les paramètres de fonctionnement d’un système Mesurer les grandeurs potentielles et les grandeurs de flux dans les différents constituants d’une chaîne d’énergie Mettre en œuvre un système complexe en respectant les règles de sécurité Respecter les protocoles expérimentaux Effectuer des traitements (filtrage, régression linéaire, méthode des moindres carrés, analyse statistique, …) à l’aide de logiciels adaptés à partir des données de mesures expérimentales Commentaires Lycée Jules Ferry Page 1 sur 7 TSI1 Transmission et transformation de mouvement TP TT 45 cordeuse EE 1 Présentation de la cordeuse Un des éléments importants dans les sports de raquette tels que le tennis ou le badminton est la tension du cordage. Pour connaitre « sa » tension, le joueur doit faire un compromis entre puissance et précision. Pour donner des repères, un joueur comme Roger FEDERER utilise une tension comprise entre 21 et 23 kg, alors qu’un joueur comme Raphael NADAL utilise une tension de 25 kg et Novak DJOKOVIC une tension de 27 à 28 kg. Une tension de cordage plus importante implique une perte de puissance mais une plus grande précision. Si on regarde les gabarits de deux joueurs comme NADAL et FEDERER, on peut comprendre aisément ces choix. Le cordage d’une raquette de tennis ou de badminton nécessite de nombreuses manipulations manuelles. La partie automatisée de la machine permet d’assurer la réalisation précise de la tension de chaque brin. L'ensemble présenté ici permet de réaliser ces fonctions. La figure ci-dessous met en évidence les éléments de la structure de la machine (modèle SP55). Le berceau reçoit le cadre de la raquette sur lequel il est fixé efficacement. L’extrémité de la corde est attachée sur le cadre puis glissée dans le mors de tirage. L’opérateur met la machine sous tension électrique. Celle-ci, asservie en effort, ajuste la valeur de la tension, préréglée sur le pupitre de commande. Des pinces maintiennent la corde pendant que l’opérateur la retire du mors, la glisse au travers des œillets du cadre et retourne le berceau pour pouvoir la saisir à nouveau et la tendre. Pince Berceau Mors de tirage Pupitre de commande Figure 1 : Machine à corder SP55 Lycée Jules Ferry Page 2 sur 7 TSI1 Transmission et transformation de mouvement TP TT 45 cordeuse EE Diagramme des Exigences Diagramme des Blocks Lycée Jules Ferry Page 3 sur 7 TSI1 Transmission et transformation de mouvement TP TT 45 cordeuse EE Fonctionnement La structure de la machine peut être découpée en deux zones : le berceau et les pinces permettant respectivement de fixer la raquette et maintenir la tension de la corde. Cette zone correspond à des opérations manuelles de la part du cordeur ; le mécanisme de mise en tension : cette partie, entièrement automatisée, permet d’obtenir de façon précise la tension souhaitée dans la corde. Mécanisme de mise en tension Berceau et pinces Figure 2 : Berceau, pinces et mécanisme de mise en tension. Berceau et pinces Le berceau (Figure 1) permet d'immobiliser le cadre de la raquette. Pour s'adapter aux différentes dimensions de raquettes, le berceau est équipé : de deux colonnes en liaison glissière sur l’embase du berceau.; d'un mécanisme de serrage qui réalise la fixation de la raquette. L'ensemble est mobile en rotation pour permettre le cordage alternativement des montants (sens longitudinal) et des travers (sens transversal). Deux pinces assurent le maintien en tension de la corde pendant le retournement du berceau. Le pincement est réalisé par un mécanisme à genouillère. Mécanisme de mise en tension Il est constitué principalement d'un moto réducteur et d'une transmission par chaîne. Elle assure le déplacement du chariot portant le mors de tirage dans lequel sera fixée la corde à tendre. Le brin tendu de la chaîne est attaché à un poussoir en appui sur le chariot par l’intermédiaire d’un ressort calibré. Lors de l’opération de tension de la corde, le poussoir se déplace vers la droite par rapport au chariot en écrasant le ressort. Ce déplacement est mesuré par un potentiomètre linéaire qui envoie un signal, image de la tension dans la corde, à la carte électronique. Celle-ci gère alors la commande du moteur nécessaire à la réalisation précise de la tension. Lycée Jules Ferry Page 4 sur 7 TSI1 Transmission et transformation de mouvement TP TT 45 cordeuse EE Asservissement en effort Le schéma bloc de la figure 3 ci-dessous permet de mettre en évidence la structure asservie du mécanisme de tension : comparateur ; chaîne d’action ; chaîne de retour. La tension de consigne étant donnée, la carte de commande gère la tension du moteur et donc son couple pour ajuster la valeur effective de la tension de cordage. Le retour d’information est réalisé par le ressort calibré et le potentiomètre linéaire, l’ensemble constituant un capteur d’effort. Tension de U mot C mot consigne Réducteur Tension Carte de Moteur commande Tension mesurée Capteur position Chaîne Chariot - Corde Ressort k Capteur d'effort 2 Modélisation Les photographies et le schéma ci-dessous permettent de mettre en évidence le module de mise en tension constitué principalement d'un motoréducteur et d'une transmission par chaîne. Elle assure le déplacement du chariot portant le mors de tirage. Le brin tendu de la chaîne est attaché à un poussoir (P) en appui sur le chariot par l’intermédiaire d’un ressort calibré (R). Lycée Jules Ferry Page 5 sur 7 TSI1 Transmission et transformation de mouvement TP TT 45 cordeuse EE Lors de l’opération de tension de la corde, le poussoir (P) de déplace vers la droite par rapport au chariot en écrasant le ressort (R). Ce déplacement est mesuré par un potentiomètre linéaire qui envoie un signal, image de la tension dans la corde, à la carte électronique. Celle ci gère alors la commande du moteur nécessaire à la réalisation précise de la tension. Tension T Chariot Capteur de position Cordage Motoréducteur + Pignon Couple Cm Ressort raideur K O Poussoir + Chaîne Modèle simplifié (une mobilité) T Cordage Ressort k Motoréducteur Cm Chariot Chaîne Bâti Lycée Jules Ferry Page 6 sur 7 TSI1 Transmission et transformation de mouvement TP TT 45 cordeuse EE 3 Projet. On désire connaître les performances cinématiques de ce système. Pour cela on cherchera à caractériser les éléments suivants : Rapport de réduction du réducteur motoréducteur Vitesse de déplacement du chariot pour v1, v2 et v3 Nombre de tours moteur pour 50 mm de déplacement du chariot pour v1, v2 et v3. Hyperstatisme et mobilité de la liaison composée entre le chariot et le bâtit. 4 Etude Expérimentale. Q1. Modéliser la chaîne de puissance du système de tension (schéma bloc). Q2. Mesurer la vitesse de rotation à la sortie du réducteur pour une vitesse position V1. Chaque mesure (pour cette question et la suite du sujet) doit être justifié par une capture d’écran et une mise en évidence des valeurs retenues. Q3. Mesurer la vitesse de rotation du capteur de vitesse. Q4. Mesurer la vitesse de translation du chariot. Q5. Déterminer le nombre de tours effectués par le moteur pour 50 mm de déplacement du chariot avec une vitesse V1. Q6. Même question pour V2 et V3. Q7. Déterminer le temps pour le déplacement de 50 mm en V1. Q8. Même question pour V2 et V3. Q9. Ce mécanisme est il irréversible ? Pourquoi ? Q10. Comment est réalisée la liaison glissière entre le chariot et le bâtit. Q11. Rechercher le degré d’hyperstatisme et de mobilité de cette liaison. Lycée Jules Ferry Page 7 sur 7 TSI1