Eléménts de correction.Bac Blanc 2 Partie 1 : (8 points) Parenté entre les êtres vivants et fossiles Présentez les critères d'appartenance à la lignée humaine. Justifiez l'appartenance des genres Australopithèque et Homo à cette lignée. Intro : définir les mots clefs, poser le pb, annoncer le plan. - Lignée humaine : aujourd’hui = Homo sapiens + ensemble des groupes fossiles qui l’ont précédé. - 2 genres : Australopithèque et Homo. - Comment déterminer l’appartenance à cette lignée ? = partage de caractères dérivés qui indiquent l’existence d’un ancêtre commun exclusif (daté aujourd’hui de 7 à 10 Ma). - 1) critères d’appartenance. 2) les genres de la lignée humaine. I/ Les critères d’appartenance à la lignée humaine. - Caractères dérivés partagés par les représentant de la lignée : 1) Caractères liés à la bipédie. - Position du trou occipital. - Courbures de la colonne. - Bassin. - Fémurs. - Pied. 2) Caractères liés au développement cérébral (et allègement de la face). 3) Caractères liés à l’évolution de la mâchoire. 4) Caractères liés au développement culturel. - La possession d’1 de ces caractères signe l’appartenance à la lignée humaine. II/ Les représentants de la lignée humaine. - Séparation lignée chimpanzé (plus proche parent chez les primates), lignée humaine évaluée entre –10 et –7 Ma. - Plusieurs représentants très anciens : Toumaï, Abel, Ororin. 1) Les australopithèques. - -4,5 Ma.Afrique - Persistance de caractères primitifs et évolués (bipédie) - Bipédie avérée mais non-parfaite.(trace de Laétoli, lucy) - Plusieurs espèces qui se sont diversifiées, ont cohabités, puis ont disparues. 2) Le genre Homo. - 3,5Ma - Capacité crânienne > 600 cm2 ; - Bipédie avérée. - Développement régulier de la capacité crânienne. - Développement et évolution permanente de la culture. 3) Les représentants du genre Homo. - Plusieurs espèces qui ont cohabité. - Afrique puis monde entier. - Homo habilis, le 1, production d’outils élaborés (encore des caractères primitifs de la face). - Homo erectus, évolution culture, part à la conquête du monde. - Homo néhandertalensis, Europe occidentale, (un descendant d’erectus ?), rites funéraires. - Homo sapiens (origine moyenne orientale ?)homme moderne, invention de la culture artistique. Conclusion : ouverture vers origine de la lignée ? de l’Homme moderne ? Méthode d’études… Partie 2.1 : (3 points) Stabilité et variabilité des génomes et évolution Un modèle possible de l'histoire évolutive des gènes qui codent la lactico-déshydrogénase, enzyme présente chez tous les êtres vivants, est représentée dans le document de référence. Montrez que les informations apportées par le document valident le modèle proposé de l'histoire évolutive des gènes de la lactico-déshydrogénase. Vous devez valider le modèle proposé dans le doc de référence = (au brouillon) - Les 3 gènes étudiés dériveraient d’un gène ancestral commun. - Duplication + transposition sur un chromosome différent. - Evolution indépendante par mutations différentes sur chaque gène issu de la duplication. - Nouvelle duplication d’un des 2 gènes, avec transposition sur le même chromosome ; - Evolution indépendante par mutations différentes sur chaque gène issu de la duplication. - Bilan : 3 gènes, situés sur 2 chromosomes différents, présentant des similitudes qui ne peuvent être dues au hasard et témoignent d’une origine commune. Doc1a : - 3 gènes (LDH A/B/C)codent pour les 3 chaîne constitutives de la LDH. - Ils sont situés sur 2 chromosomes différents, - C/A sur chromosome 11 - B sur chromosome 12 3 gènes dans le modèle Confirme le modèle : - C/A sur un chromosome. - B sur un autre. Doc 1b - Nombreuses similitudes entre les 3 séquences. - Origine commune des 3 gènes (famille multigènique) - A/C, le moins de différences, divergence la plus - A/C dérivent bien par mutation à partir d’une récente. duplication plus récente. - A/B, plus de différences, divergence plus - A/B dérivent à partir d’une première duplication ancienne. plus ancienne. Partie 2.2 : Enseignement obligatoire (5 points) Procréation Une jeune fille de 16 ans, de caryotype XX présente les symptômes suivants : (Puberté) - Pas de développement des seins. Caractères sexuels secondaires. - Une absence de menstruations (aménorrhée primaire).Cycle utérin A partir des informations fournies par les documents mises en relation avec vos connaissances, proposez une explication à l'origine de ces symptômes. - Pas de pb chromosomique : bon phénotype / caryotype. - Hypothèse : Pb dans la mise en place de la puberté : retard pubertaire : Pb hormonal ? Doc1 : Document 1 : données morphologiques et histologiques L'échographie révèle deux ovaires de taille normale. La biopsie des ovaires de la patiente à diverses reprises ne présente que les structures cicontre. Pas de malformation ovarienne Pas d’évolution folliculaire : pas de cycle ovarien Ovaires non-atrophiés Pas de malformation Que des follicules primaires. Pas d’évolution folliculaire, pas de cycle ovarien. Normalement , à partir de la puberté, mise en place du cycle ovarien : tous les mois des vagues de follicules primaires, présents dans l’ovaire depuis la vie embryonnaire, évoluent pour conduire l’un d’eux au stade de follicule mûr, qui ovule puis évolue en corps jaune. Ces structures produisent des hormones : œstrogènes puis oestrogènes + progestérone qui stimulent le cycle utérin (menstruations) et assurent la mise en place des caractères sexuels secondaires (seins, entre autres) Pas de cycle ovarien, pas d’hormones ovariennes, pas de cycle utérin ni des caractères sexuels secondaires. Mais quel est l’origine dde ce retard de puberté ? Hyp : contrôle hypophysaire ? Doc.2 : Dans le sang de la patiente LH (hormone hypophysaire, permettant l’ovulation et la mise en place du corps jaune) en UI.L-1 FSH (hormone hypophysaire permettant la croissance folliculaire) en UI.L-1 Oestrogène (oestradiol) en pg.mL-1 (produit par le follicule en croissance, permet l’épaississement de la muqueuse utérine) Dans le sang d'une femme témoin ne présentant pas ces troubles. 20 à 22 (taux faible, insuffisant pour permettre l’ovulation) Phase folliculaire: 1.5 à 10 Pic ovulatoire : 18 à 90 Phase lutéale: 1 à 16 < 0,5 (taux très faible, ne permet pas la croissance folliculaire ) Phase folliculaire : 2 à 17 Pic ovulatoire : 9 à 26 Phase lutéale : 2 à 8 24 à 26 (taux très faible, dû à la non croissance des follicules, ne permet pas la mise en place de la muqueuse utérine. Phase folliculaire : 30 à 90 Pic preovulatoire : 90 à 400 Phase lutéale : 50 à 20 Les hormones hypophysaires, FSH et LH ont des Insuffisants pour assurer la stimulation du cycle taux très bas. ovarien : pas de croissance folliculaire, pas d’oestrogènes, pas de retrocontrôle + de l’hypophyse, pas de pic ovulatoire, pas d’ovulation, pas de corps jaune, pas de production de progestérone Il semble se confirmer que c’est un dysfonctionnement de l’hypophyse qui est responsable des troubles observés, les hormones hypophysaires produites en trop faible quantité n’assurent pas la mise en place des cycles ovariens, ce qui ne permet pas la mise en place des hormones ovariennes indispensables, à la mise en place du cycle utérin et des caractères sexuels secondaires. Mais quelle est la cause de ce dysfonctionnement ? HYP : Dysfonctionnement de l’hypothalamus qui stimule l’hypophyse. Document 3 : Mesures effectuées lors d'un test hormonal de stimulation pratiqué sur la patiente On réalise une injection de 100 microgrammes de GnRH. Suite à une injection de GnRH, les hormones hypophysaires augmentent et atteignent des taux qui correspondent à un cycle normal. La LH atteint le taux permettant de déclencher l’ovulation. La FSH augmente régulièrement. La GnRH est une neurohormone produite par les neurones hypothalamiques et qui stimule la production de FSH et e LH par les cellules hypophysaires. c’est elle qui contrôle la mise en place des cycles, via l’hypophyse. La LH et la FSH sont ainsi stimulées par l’injection et leur taux se normalise. La FSH reste faible, et la LH présente un pic. Le maintient de taux correspondants au cycle necessite des perfusions régulières de GnRH, qui est produite de façon pulsatile et le rétrocontrôle + des oestrogènes qui au delà d’une certaine concentration correspondant à une taille de follicule>, provoque « l’emballement »du système et le pic ovulatoire. Le pb vient donc d’un mauvais fonctionnement de l’axe hypothalamo-hypophysaire, la GnRh doit être produite de façon insuffisante, ce qui supprime la stimulation hypophysaire et donc le fonctionnement cyclique de tout l’appareil reproducteur. Mise en relation : Pb hypothalamus, puisque corrigé par injection de GnRH (doc 3), l’insuffisance de GnRh entraîne un dysfonctionnement hypophysaire (doc2), le cycle ovarien n’est pas stimulé, les follicules n’évoluent pas, ne produisent pas d’hormones (doc1), ce qui entraîne l’absence de cycle utérin et l’e développement des caractères sexuels secondaires. Il s’agirait donc d’un retard de puberté dû à un dysfonctionnement hypothalamique.