Gérer les ressources terrestres Correction

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Gérer les ressources terrestres
Devoir surveillé de géographie n°2
Correction
Exercice 1
Q1
Sous-nutrition → problème d’ordre quantitatif (de quantité)
État de manque important de nourriture caractérisé par un apport alimentaire insuffisant pour combler les dépenses
énergétiques journalières d'un individu et entraînant des carences nutritionnelles.
Malnutrition → problème d’ordre quantitatif et/ou qualitatif (qualité)
Désigne un état pathologique causé par la déficience ou l'excès d’un ou plusieurs nutriments. L'apport alimentaire
anormal peut provenir d'une nourriture en quantité inadaptée au besoin (apport calorique insuffisant ou, au contraire,
excessif) ou de mauvaise qualité (carences nutritionnelles ou excès de graisses…).
Donc la sous-nutrition est une forme de malnutrition.
Q2
→ Transition alimentaire : processus qui voit, dans les régimes alimentaires, les calories d’origine animale se substituer
dans des proportions croissantes aux calories d’origine végétale.
Pour produire de la viande il faut cultiver des terres pour nourrir le bétail. Ce sont autant de terres non utilisées pour
nourrir les hommes alors qu’elles leurs seraient nécessaires. Il en est de même pour l’eau qui sert à faire boire les
animaux (certains hommes en manquent). Ce sont de nouvelles habitudes alimentaires des classes moyennes pour vivre
à l’occidentale donc cette viande n’est a priori pas nécessaire à cette population (en tout cas pas en de si grandes
quantités). De plus, alors qu’il serait nécessaire d’utiliser des terres pour cultiver des aliments riches en nutriments afin
de mieux nourrir les hommes, de plus en plus de terres sont utilisées pour élever le bétail. Le manque à gagner en
surface cultivable et en eau est donc énorme.
Q3
IPE = Indice de pauvreté en eau.
De nombreux facteurs sont utilisés pour calculer cet indice (5 indicateurs : présence et qualité de l’eau, accessibilité,
types de gestion, types d’utilisation, respect de l’environnement) et non pas seulement la présence ou non d’eau.
Étudier une carte de l’IPE nous apprend donc beaucoup plus qu’une simple carte sur la présence de la ressource en eau.
Exercice 2
Q4
Auteurs : Lorraine Millot et Laureen Ortiz.
Titre : OGM : le riche avenir du maïs toujours vert.
Nature : extrait d’un article de presse d’information (du journal Libération).
Destinataire : les lecteurs du journal, toute personne souhaitant s’informer sur les OGM.
Q5
Il existe des difficultés pour nourrir et alimenter en eau l’ensemble de la population. De plus, celle-ci augmente de plus
en plus jusqu’à atteindre 9 milliards d’hommes d’ici 2050 d’après les estimations. Les organismes génétiquement
modifiés peuvent l’être dans le but de consommer moins d’eau et d’obtenir un meilleur rendement (produire plus de
nourriture sur une même parcelle).
Mark Edge ajoute que cela ne suffit pas car le climat n’est pas le seul facteur. En effet, les décisions politiques sont
primordiales dans l’accès aux ressources (s’il y a une nappe phréatique d’eau potable, cela ne veut pas dire que la
population y a accès : si aucun puits n’est construit ce ne sera pas le cas).
Il y a aussi des conflits dans lesquelles la famine est utilisée comme arme (famines politiques).  Voir l’activité sur la
sécurité alimentaire et notamment le cas de l’Afrique.
Q6
Un OGM est un organisme génétiquement modifié. Les gènes de la plante sont étudiés et modifiés par des scientifiques
dans le but de l’améliorer (on peut faire en sorte qu’elle soit moins consommatrice d’eau ou qu’elle soit résistante à
certains parasites). Le but est d’améliorer le rendement de production de cette plante.
Cela permet donc de mieux gérer les ressources terrestres puisque les plantes OGM demandent moins d’eau et donc la
ressource est préservée. De même, si le rendement est plus élevé, plus de personnes sont susceptibles d’être nourries
correctement.
Q7
- Il existe une dépendance des agriculteurs auprès des grandes firmes comme Monsanto (qui vend à la fois les OGM et
les pesticides qui vont avec).
- Il y a aussi le risque que les plantes « naturelles » n’existent plus (si trop de champs sont cultivés avec des OGM). De
plus, il y a un risque de propagation de ces plantes aux champs non-OGM.
- Il existe peut-être des risques pour la santé. Rien n’a été prouvé que ce soit en faveur ou en défaveur des OGM. En
effet, selon la provenance des études, celles-ci se contredisent. La France a ainsi choisi de poser un moratoire en
attendant de les autoriser si preuve est faite qu’ils sont inoffensifs.
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