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CONNAITRE LA
PLANTE ET SON
MILIEU DE VIE
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1
A. BIOLOGIE DES PLANTES
A1 Qu’est ce qu’une plante ?
A2 Les organes de la plante
A3 Les organes souterrains
A4 Les feuilles, usines à gaz
A5 Comment les plantes grandissent ?
A6 Comment les plantes se reproduisent ?
A7 Comment les plantes se défendent-t-elles ?
A8 Les adaptations des plantes à leur environnement
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2
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A6 Comment les plantes se
reproduisent ?
3
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A61 Les organes de la reproduction
4
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A611 Organisation générale de la FLEUR
Qu’est ce qu’une fleur ?
• C’est l’organe sexuel de la plante, ell est issue d’un bourgeon floral
• La fleur porte les organes reproducteurs, et un ensemble d’enveloppes
protectrices et décoratives
• Après pollinisation, la fleur est fécondée, les organes qui la composent sont
transformés en fruit et en graines
5
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A611 Organisation générale de la FLEUR
Une fleur est constituée de différences pièces florales insérés sur une base appelé,
le réceptacle floral.
On distingue 4 verticilles de pièces florales :
! Le CALICE, ensemble des sépales
! La COROLLE, ensemble des pétales
! L’ANDROCEE, ensemble des étamines
(organes mâles)
! LE GYNECEE ou PISTIL, ensemble des carpelles
(organes femelles)
6
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A611 Organisation générale de la FLEUR
ETAMINE
PETALE
SEPALE
PISTIL
RECEPTACLE
PEDONCULE
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Ref 8 Wikipedia
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ILLUSTRATIONS
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ILLUSTRATIONS
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ILLUSTRATIONS
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A 612 LE PERIANTHE de la fleur
Constitué de pièces stériles qui
sont :
• Le calice : formé par les
sépales, pièces généralement
verdâtres ressemblant à des
feuilles
• La corolle : constituée des
pétales fixés au-dessus des
sépales. Les pétales sont des
pièces non chlorophylliennes
mais ils sont colorés par des
pigments
Ref 8 Wikipedia
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a) Le CALICE
•Formé par l’ensemble des sépales, il peut prendre différentes formes
Il peut être :
- DIALYSEPALE : les sépales sont libres les uns des autres
- GAMOSEPALES : les sépales sont soudés entre eux
Ref 8 Tela Botanica
13
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b) La COROLLE
•Formé par l’ensemble des pétales, généralement colorés
On distingue des corolles de différentes formes :
- Les pétales sont libres : corollle DIALYPETALE (a)
- Les pétales sont soudés entre eux : corolle GAMOPETALE (b)
Ref 8 Tela Botanica
14
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b) La COROLLE : les différents types de corolle
Ref 14
15
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c) La symétrie des pièces florales
Sur une fleur, les différentes pièces florales peuvent présenter différentes formes de
symétrie :
•La symétrie RADIALE : les pièces florales
sont disposées autour d’un axe central,
elles ont plusieurs plans de symétrie
•On parle de symétrie ACTINOMORPHE
(exemple chez la Marguerite) ou de fleurs
REGULIERES
•La symétrie BILATERALE : les pièces
florales sont disposées de part et d’autre
d’une ligne médiane et n’ont qu’un seul
axe de symétrie
•On parle de symétrie ZYGOMORPHE
(exemple de la fleur de Lavande) ou de
fleurs IRREGULIERES
16
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c) La symétrie des pièces florales
Fleur ACTINOMORPHE
Fleur ZYGOMORPHE
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A 613 Les différents types de fleurs
Chez certaines espèces, la fleur est unique (ex!: la tulipe), mais dans la plupart
des cas un pied porte plusieurs fleurs : ce sont des fleurs multiples.
Ces fleurs multiples peuvent être isolées (ex!: pervenches), mais souvent elles
sont groupées en ensembles bien individualisés appelés inflorescences.
Fleur simple
18
inflorescence
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Les types fondamentaux d’inflorescences!:
On distingue :
- Les inflorescences définies (Ex : les cymes) :
Le rameau floral se termine par une fleur située au sommet ; elle s'épanouit en
premier, et les fleurs de la base en dernier.
- Les inflorescences indéfinies (Ex : épi, grappe) :
Le rameau floral se termine par un bourgeon végétatif qui continue à pousser.
- Les inflorescences particulières (Ex : capitule, glomérule, chaton)
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Les inflorescences définies
Les cymes
Dans ce type d'inflorescence, le rameau floral se termine toujours par une fleur. Les
boutons floraux de la base sont parfois stériles.
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Cyme unipare : glaieul renoncule
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Cyme bipare : œillet sureau
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Les inflorescences indéfinies
Le rameau floral voit sa croissance se poursuivre grâce à la présence à son sommet
d'un bourgeon végétatif.
Les fleurs apparaissent de bas en haut. Celles de la base s'épanouissent en premier :
on dit que la floraison est ascendante.
On distingue :
• Les grappes
• Les épis
• Les corymbes
• Les ombelles
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Les grappes : les fleurs sont pédonculées lupin, jacynthe, muguet, digitale
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Les épis : les fleurs sont sessiles. orchis, maïs, acanthe
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Les corymbes: Les pédoncules ont des longueurs variables (points d’insertion
différents), mais les fleurs sont toutes situées à peu près au même niveau.
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Les ombelles : Les pédoncules partent tous du même point.
Ex!: cerisier, primevère, lierre, géranium
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Autres inflorescences
On distingue :
• Les glomérules
• Les chatons
• Les capitules
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Les glomérules : lInflorescence dense et globuleuse, constituée par le
regroupement de fleurs sessiles, étroitement rapprochées".
Ex!: lamier, betterave, amaranthe
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Les capitules : Des fleurs sessiles sont fixées sur un réceptacle élargi, généralement entouré
debractées.
Ex : marguerite, tournesol
Ref 8 Larousse
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Les fleurs en châtons : épi à axe souple dont les fleurs unisexuées sont sessiles ou très brièvement
pédonculées
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A 614 LES ORGANES MALES DE LA FLEUR
a) LES ORGANES MALES composent L’ANDROCEE :
Formé de l’ensemble des étamines, Les étamines portent les grains de pollen
ETAMINES
32
Ref 2
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A 614 LES ORGANES MALES DE LA FLEUR
UNE ETAMINE
Chaque étamine comprend le filet, généralement fin et allongé, surmonté d’une partie,
l’anthère.
ANTHERE
FILET
33
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b)Les étamines, vue en coupe
Sacs polliniques
Ref 8 Larousse
L'anthère est formé de 2 loges et de 4 sacs polliniques s'ouvrant à maturité au niveau
de la fente de déhiscence, pour la dispersion des grains de pollen.
Les grains de pollen sont les cellules reproductrices mâles
34
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Étamines
35
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36
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c)Le grain de pollen
• Le grain de pollen est la cellule reproductrice mâle
• Il est porté par les étamines, au niveau des sacs polliniques
• Un grain de pollen contient :
- Une cellule végétative très grande contenant un gros noyau
- Une cellule reproductive qui contient 2 noyaux
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Grains de pollen
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A 615 LES ORGANES FEMELLES DE LA FLEUR
a)LES ORGANES FEMELLES composent le GYNECEE ou PISTIL
Le pistil est formé par l’ensemble des carpelles : ce sont des feuilles
spécialisées portant les ovules.
PISTIL
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A 615 LES ORGANES FEMELLES DE LA FLEUR
Chaque carpelle est constitué d’une partie renflée, l’ovaire (qui contient
les ovules), surmonté d’un style qui se termine par un stigmate (partie où
viendront se fixer les grains de pollen)
Stigmate
Style
Ovaire
Ovule
Schéma simplifié du pistil
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A 615 LES ORGANES FEMELLES DE LA FLEUR
41
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A 615 LES ORGANES FEMELLES DE LA FLEUR
b) Distinction ANGIOSPERME / GYMNOSPERME
Le carpelle est une enveloppe protectrice supplémentaire du pistil, d'origine
foliacée, définissant notamment l'ovaire chez les spermaphytes.
C'est une caractéristique fondamentale des Angiospermes (les feuillus) dans la
mesure où les ovules y sont hermétiquement enfermés.
En opposition chez les Gymnospermes (conifères), ou plantes à ovules nus, il n'y a
ni carpelle ni fleur mais des cônes et des graines.
42
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A 615 LES ORGANES FEMELLES DE LA FLEUR
c)Les différents types d’ovaires
On distingue :
1- les fleurs à carpelle unique : le pistil est "simple". (Ex : Cerisier, Blé).
2- les fleurs à carpelles libres
3- les fleurs à carpelles soudés
43
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A 615 LES ORGANES FEMELLES DE LA FLEUR
On distingue :
Les fleurs à carpelles libres : qui donnent autant de petits pistils indépendants ; ces
pistils dont le nombre varie, comprennent chacun un ovaire, un style et un
stigmate. (Ex : Renoncule, Ficaire, Pissenlit).
Les fleurs à carpelles soudés : le nombre de carpelles est fixe pour une espèce
donnée (3 pour la tulipe). Ils sont plus ou moins soudés entre eux (voir cours sur la
placentation) et l'ensemble constitue l'ovaire. Le style est généralement unique
chez ces fleurs, tandis que le stigmate laisse apparaître autant de divisions qu'il y
a de carpelles.
Ref 8 Tela Botanica
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A 615 LES ORGANES FEMELLES DE LA FLEUR
Carpelles libres de la Mûre
Ref 8 SNV Jussieu
45
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A 615 LES ORGANES FEMELLES DE LA FLEUR
Carpelles soudés de la Tulipe
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A 615 LES ORGANES FEMELLES DE LA FLEUR
d) La placentation : position des ovules au sein du carpelle
!C’est un critère de distinction utilisé pour différencier 2 espèces entre elles
•La placentation pariétale : les carpelle soudés sont ouverts, l’ovaire ne comporte
qu’une seule loge, quel que soit le nombre de carpelles (exemple le chou)
•La placentation axile : les carpelle soudés sont fermés, l’ovaire autant de loges que
de carpelles (exemple le Citron)
•La placentation centrale : les carpelles soudés sont fermés mais les cloisons ne sont
pas formées ou ont disparu, l’ovaire ne comporte qu’une seule loge et les ovules se
trouvent au centre du carpelle (exemple la tomate)
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A 615 LES ORGANES FEMELLES DE LA FLEUR
!La placentation : position des ovules au sein du carpelle
! Les ovules sont en rouge
Placentation axile
Placentation centrale
Placentation pariétale
Ref 8 SNV Jussieu
48
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A 615 LES ORGANES FEMELLES DE LA FLEUR
e) La position de l’ovaire par rapport au réceptacle
•Position supère : l’ovaire n’est absolument pas enfoncé et soudé dans le
réceptacle mais situé au-dessus
•Position semi - infère : l’ovaire est partiellement enfoncé et soudé dans le
réceptacle
•Position infère : l’ovaire est totalement enfoncé et soudé dans le réceptacle
49
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A 615 LES ORGANES FEMELLES DE LA FLEUR
!La position de l’ovaire par rapport au réceptacle
Position supère
Position semi-infère
Position infère
Ref14
50
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A 615 LES ORGANES FEMELLES DE LA FLEUR
e) Organisation générale d’un ovule
Chaque ovule est composé :
- Le Funicule : portion inférieure de l’ovule attachant celui-ci au placenta
- Le nucelle : partie interne qui contient le sac embryonnaire
- Le sac embryonnaire : gamète femelle
- Les téguments enveloppe interne et externe de l’ovule
51
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A 615 LES ORGANES FEMELLES DE LA FLEUR
e) Organisation générale d’un ovule
52
Ref 8 : biologie en flash .net
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A62 La reproduction sexuée
53
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LA REPRODUCTION SEXUÉE
La reproduction sexuée nécessite la rencontre de deux cellules sexuelles qui vont
fusionner!: c’est la fécondation
Ainsi la fécondation est la rencontre de deux gamètes (un gamète mâle et un
gamète femelle). Cette rencontre débouche sur la formation de la graine et donc
d’un nouvel individu.
Mais avant la fécondation, deux phases préparatoires sont nécessaire!:
- La pollinisation
"
- La germination du grain de pollen
54
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A 621 LA REPARTITION DES SEXES CHEZ LES PLANTES A FLEURS
Il existe 3 modes de répartition des organes sexuels mâles et femelles chez les
plantes à fleurs.
• Les plantes HERMAPHRODITES
• Les plantes MONOIQUES
• Les plantes DIOIQUES
55
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• Une espèce est hermaphrodite lorsque chacune de ses fleurs contient à la fois des
organes mâles (étamines) et des organes femelles (carpelles).
C’est le cas de la majorité des espèces
56
Ref 4
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• “Monoique” : Du préfixe mono- (unique, un seul) et du grec oïkos (maison).
• Chez les espèces monoïques, chaque pied porte deux types de fleurs
unisexuées!: des fleurs mâles ne contenant que des étamines et des fleurs femelles
ne contenant que des carpelles.
57
Ref 4
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• “Dioïque” :
!
De di- («!deux!») et du grec ancien !"#!$, oïkos («!maison!»)
• Une espèce dioïque comprend deux sortes d’individus!:
- Les pieds mâles portent uniquement des fleurs mâles
- Les pieds femelles portent uniquement des fleurs femelles
Ex!: Chanvre, saule
58
Ref 4
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A 622 LA POLLINISATION
C’est le transport du pollen émis par une fleur sur le stigmate de la même fleur ou
d’une autre fleur.
Les grains de pollen sont inertes et leur transport doit être assuré.
Un agent extérieur est souvent nécessaire.
- Le vent : pollinisation anémophile
- Les insectes : pollinisation entomophile
- La gravité
- L’eau
- Les animaux (oiseaux et mammifères)
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A 622 LA POLLINISATION
a) La pollinisation par le vent : l’anémogamie
Le transport du pollen par le vent est un mode de pollinisation adopté par de
nombreuses espèces des forêts tempérées et des formations ouvertes (prairies,
steppes,…).
Dans le cas de ces espèces, les plantes libèrent dans l’atmosphère leurs grains
de pollen qui seront transportés jusqu’aux stigmates (organe récepteur femelle)
par le vent.
Dans ce cas, les fleurs sont dites anémophiles.
Chez ces espèces, les grains de pollen sont généralement produit en très grande
quantité, de plus ils sont très léger et la surface du stigmate est très développe.
60
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A 622 LA POLLINISATION
a) La pollinisation par le vent : l’anémogamie
Pour donner plus de chance aux grains de pollen de rencontrer un stigmate, les
plantes anémophiles ont su, par ailleurs, s’adapter morphologiquement :
• réduction de certaines pièces florales (sépales et pétales) au profit de celles plus
utiles à la capture du pollen comme le stigmate. Longs, ramifiés et, parfois même,
munis de petits appendices plumeux comme chez les Graminées, les stigmates des
fleurs se sont, en effet développés de façon à faciliter l’interception et l’adhérence
des grains de pollen ;
• développement d’inflorescences, sous forme de chatons pendants (chêne,
bouleau,…) ou d’épis dressés (avec des anthères au bout de longs filets comme
chez les Graminées)! vont de même faciliter par leur gracilité, la dissémination du
pollen.
61
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A 622 LA POLLINISATION
a) La pollinisation par le vent : l’anémogamie
Exemple d’espèces anémophiles :
•Les conifères (pin, sapin, épicéa, mélèze, cyprès, genévriers, ifs,…).
•La majorités des Graminées sauvages (dactyle, fétuque, ray-grass, brome,…).
•La majorité des Bétulacées (aulne, bouleau, noisetier, charme,…), des Fagacées
(châtaignier, chêne, hêtre), des Salicacées (saules, peuplier), des
Chénopodiacées, des Amarantacées,…
62
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A 622 LA POLLINISATION
b) La pollinisation par le vent : l’anémogamie
A la différence de la pollinisation « aléatoire » par le vent, le transport des grains de
pollen par les insectes est d’une efficacité beaucoup plus grande (intervention
précise du pollinisateur): 90% des végétaux sont pollinisés par des insectes.
Dans se contexte, la majorité des plantes à fleurs (angiospermes) ont évolué
depuis des millions d’années pour séduire les insectes (Coléoptères, Diptères,
Lépidoptères, Hyménoptères).
Les fleurs sont dites entomophiles.
C’est en entrant en contact avec les
étamines que les insectes se couvrent de
pollen, qu’il transportera sur le stigmate des
fleurs qu’il visitera ultérieurement.
63
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A 622 LA POLLINISATION
b) La pollinisation par le vent : l’anémogamie
En jouant sur la taille, la couleur, la forme et l’odeur, et en échange de pollen et de
nectar, les angiospermes ont ainsi fidélisé des insectes qui assurent désormais leur
pollinisation.
La pollinisation par les insectes étant beaucoup plus efficace, les angiospermes ont
progressivement réduit leur production pollinique.
Dans le cas des espèces entomophiles, les grains de pollen sont généralement
collant, souvent huileux, ornementés (aspérités à la surface), agglomérés et ainsi
apte à se fixer à l’insecte pollinisateur.
Exemple d’espèces entomophiles : Familles des Rosacées, Fabacées, Brassicacées,
Apiacées, Renonculacées,…
64
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Contribution des principaux pollens à la production pollinique totale annuelle
dans la région de MONTPELLIER
Source : SUPAGRO Montpellier, Unité de palynologie
65
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A 622 LA POLLINISATION
c) Les modes de pollinisation
La pollinisation peut-être de 2 types :
•Pollinisation directe : pollinisation autogame
•Pollinisation indirecte : pollinisation allogame
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A 622 LA POLLINISATION
c) Les modes de pollinisation
La pollinisation peut-être de 2 types :
•Pollinisation directe : pollinisation autogame
Le pollen d’une fleur pollinise le stigmate de la même fleur ou d’une fleur porté
par le même pied.
Quelques plantes utilisent cette stratégie. Elle permet de conserver une lignée
pure pour tous les gènes mais supprime toute variabilité. Le plantes concernées
réalisent souvent leur fécondation alors que leurs fleurs ne sont pas ouvertes.
Dans ce cas, seule l'autofécondation est possible.
Elle est fréquente chez les graminées cultivés (blé, avoine), c’est également le
cas des haricots et des pois,mais reste exceptionnelle.
67
Ref 17
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A 622 LA POLLINISATION
c) Les modes de pollinisation
•Pollinisation indirecte : pollinisation allogame
Le pollen d’une fleur pollinise le stigmate d’une fleur appartenant à un autre pied.
C’est le mode le plus fréquent!; elle est très avantageuse car favorise la formation
de nouvelles variétés au sein d’une même espèce.
Ce mode de pollinisation est obligatoire dans les cas suivants!:
-Les espèces dioïques
-Les espèces hermaphrodites dont la maturité des organes reproducteurs n’est
pas synchrone. (ex!: géranium, oeillet)
-Les espèces auto-stériles!: incompatibilité physiologique (ex!: vigne)
68
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A 622 LA POLLINISATION
c) Les modes de pollinisation
•Pollinisation indirecte : pollinisation allogame
69
Ref 17
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A 623 LA GERMINATION DU GRAIN DE POLLEN
Rappel : le grain de pollen possède 2 cellules
Lorsque le grain de pollen se pose sur le stigmate, la cellule végétative se
développe, perce l’enveloppe du grain de pollen et forme un tube pollinique
qui va croître à travers le style jusqu’à l’ovule.
Le noyau de la cellule végétative et
la cellule reproductrice descendent
dans le tube pollinique.
70
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A 623 LA DOUBLE FECONDATION
Parvenu au contact de l’ovule, le tube pollinique s’insinue entre les cellules du
tégument au niveau du micropyle.
71
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A 623 LA DOUBLE FECONDATION
Arrivé dans le sacs embryonnaire! ; les deux noyaux provenant de la
cellule reproductive du grain de pollen effectue une double fécondation.
72
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A 623 LA DOUBLE FECONDATION
Principe de la double fécondation :
•Le grain de pollen contient 2 noyaux
✓Un premier noyau est destiné à féconder l’oosphère (cellule reproductrice
femelle) de l’ovule :
! Cette fécondation donnera le germe ou l’embryon
✓Le noyau restant va s’unir aux noyaux polaires de l’ovule:
! Cette fécondation est à l’origine de l’albumen de la graine dont le rôle
sera de nourrir l’embryon lors de la germination
73
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A 623 LA DOUBLE FECONDATION
74
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Après la fécondation :
Ovule fécondé ! graine (embryon + réserve de nourriture)
La paroi de l’ovaire forme le péricarpe qui enveloppe les graines
FRUIT
Graines (ovules fécondés)
Péricarpe (paroi de l’ovaire)
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A63 La formation de la graine et du
fruit
76
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Le fruit est un organe dérivant strictement des parties femelles d'une fleur
fécondée. Sitôt la double fécondation effectuée, le terme de fruit doit être
substitué à celui d'ovaire.
Le fruit renferme autant de graines que l'ovaire renfermait d'ovules (si tous ont été
fécondés).
La graine est le résultat de la fécondation d’un ovule et de sa transformation à
l’intérieur de l’ovaire
Le fruit résulte de la transformation de l'ovaire : d'une part, par croissance de cet
organe et d'autre part, par modification de ses tissus.
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A 631 Qu’est ce qu’une graine ?
La graine est un embryon de plante avec des réserves, protégé par une enveloppe
épaisse.
Graine de
brugnon
Enveloppe de protection
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Attention : Ne pas confondre le fruit et la graine
•Le fruit est l’enveloppe charnue qui renferme et protège les graines
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Différentes graines
Graine de Marronnier
Graine d’Acanthe
Graine de Gingko
Graine d’Olivier de bohème
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A 632 Anatomie d’une graine
La graine provient de la transformation de l’ovule après fécondation, elle est issue
d’une reproduction sexuée.
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A 632 Anatomie d’une graine
a) Développement de la graine et de l’embryon
Après la double fécondation, on obtient deux oeufs qui vont évoluer de façon
différentes!:
- L’œuf principal donne la plantule : on l'appelle aussi le germe ou
l'embryon.
- L’œuf secondaire donne l'albumen, il est aussi appelé!: oeuf accessoire.
Remarque!: L'albumen est le "tissu de réserve d'une graine destiné, tôt ou tard, à
être consommé par l'embryon."
82
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a) Développement de la graine et de l’embryon
83
Evolution de l’ovule après la double fécondation
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A 632 Anatomie d’une graine
b)Formation des téguments et élaboration des réserves
Les téguments de l’ovule se transforme et donnent les téguments de la graine
(" sur l’illustration ci-dessous)
Ils ont un rôle de protection.
84
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A 632 Anatomie d’une graine
b)Formation des téguments et élaboration des réserves
Pendant la maturation de la graine, des substances nutritives s’accumulent, soit
dans l’albumen, soit dans les cotylédons, soit dans le périsperme.
Parmi ces réserves, on trouve!:
- des protéines
Ex : graines de légumineuses (Haricot, Pois, Fève...)
- des lipides
Ex : graines d'oléagineux (Tournesol, Colza...)
- des glucides
Ex : sous forme d'amidon dans les céréales, les Châtaignes, les Glands
La fin de la maturation est marquée par une déshydratation intense!: la teneur en
eau de la graine peut descendre à 5% de sa masse totale
A ce moment la graine est en vie ralentie, elles sont ainsi très résistantes et
peuvent se conserver très longtemps.
85
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A 632 Anatomie d’une graine
b)Formation des téguments et élaboration des réserves
ALBUMEN dans un avocat
ALBUMEN dans un grain de café
86
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A 632 De la fleur au fruit : la formation du fruit
Le fruit résulte donc de la transformation de l'ovaire : d'une part, par croissance de
cet organe et d'autre part, par modification de ses tissus.
En effet, l'enveloppe de l'ovaire est constituée de 3 parties :
• L'épiderme extérieur donne la peau du fruit
• La couche médiane (parenchyme) donne la chair du fruit
• L'épiderme interne donne le noyau du fruit
87
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A 632 De la fleur au fruit : la formation du fruit
a. L’épiderme externe
Il donne l'épicarpe du fruit ; l'épicarpe est la partie la plus externe de la paroi du
fruit.
Il est souvent extrêmement mince et constitue alors "la peau " du fruit (de la pêche
ou du raisin par exemple).
b.La couche médiane
Il donne le mésocarpe du fruit, c'est à dire la partie moyenne du péricarpe
Chez les fruits charnus, c'est très souvent le mésocarpe qui constitue la chair.
c. L’épiderme interne
Il donne l'endocarpe du fruit, c'est à dire, selon les cas :
- le noyau (cerises, pêches...),
- le parchemin cartilagineux (fruits à pépins...).
Ces trois parties peuvent se développer de différentes façons au cours de la
maturation, ce qui conduit à distinguer 3 catégories de fruits.
88
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A 633 La classification de fruits
On distingue 3 grandes catégories de fruits
! Les fruits simples : Ils sont dérivés de l'ovaire unique d'une fleur. On y trouve des
fruits charnus, comme la cerise et le raisin et des fruits secs, comme le haricot et la
noisette.
! Les fruits multiples : Ils sont dérivés de nombreux ovaires libres d'une même fleur. On
trouve aussi dans cette catégorie des fruits charnus et des fruits secs.
! Les fruits complexes : On distingue d'une part les faux fruits résultant d'une
transformation complexe de la fleur, notamment de certains organes comme le
réceptacle, et d'autre part les fruits composés qui sont une association de tous les
fruits dérivés d'une inflorescence.
89
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A 633 La classification de fruits
Fruits CHARNUS
FRUIT SIMPLES
FRUITS SECS
Drupes
Baies
Déhiscents
Indéhiscents
Fruits CHARNUS
Polydrupe
Fruits SECS
Polyakène
FAUX FRUITS / PIRIDIONS
Fraise ou Pomme
INFRUTESCENCES
Ananas
FRUITS MULTIPLES
FRUITS COMPLEXES
90
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A 634 Les fruits simples
Les fruits simples sont formés uniquement par le développement de l'ovaire d'une
seule fleur.
Lorsque la partie femelle de la fleur (gynécée) est formée d'un seul carpelle ou de
plusieurs carpelles soudés, ce gynécée se transforme en un fruit unique après la
fécondation des ovules qui se transforment en graine.
La paroi du fruit (appelée péricarpe) dérive essentiellement de la paroi de l'ovaire
Fleur dont le gynécée est
composé d'un ovaire
formé ici de plusieurs
carpelles soudés. Le
développement de l'ovaire
donnera un fruit simple
unique dont la structure
variera en fonction du
nombre de carpelles et de
la structure du péricarpe
(sec ou charnu).
Exemples : Pois,
Tomate Orange,
Raisin
Ref 17
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91
A 634 Les fruits simples
On distingue :
- Les fruits CHARNUS :
Il s’agit des fruits dont la paroi de l'ovaire (le péricarpe) devient charnue, plus ou
moins juteuse, et parfois comestible
- les fruit SECS :
Il s’agit de fruits dont la paroi de l'ovaire reste mince et se lignifie
92
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A 634 Les fruits simples
a) Les fruits CHARNUS :
On considère 2 sortes de fruits charnus :
• Les BAIES : fruit charnu à pépins dont le
péricarpe, généralement comestible, est
appelé pulpe. Les graines appelées pépins sont
directement en contact avec elle.
Ref 17
• Les DRUPES : ce sont des fruits charnus à noyau. La
graine, presque toujours unique, ou amande, est isolée
de la pulpe par une enveloppe dure appelée noyau.
Ref 17
93
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A 634 Les fruits simples
a) Les fruits CHARNUS :
Exemples de
BAIES
Exemples de
DRUPES
Raisin, Tomate, orange, Citron, Myrtille,
Poivre, Datte, Noix de coco, Groseille,
Pamplemousse, Arbouse, Aubergine, Cassis,
Clémentine, Courgette, Kiwi, Fruit de la
passion, Pastèque, Kaki, Poivron,
Amélanchier, Aucuba, Epine vinette,
Daphne, Laurier, Sorbier, Symphorine
Brugnon, Pêche, Abricot, Cerise, Prune,
Prunelle Amande, Noix, Viorne, Sureau,
Cornouiller, Bourdaine, Nèfle, Elaeagnus,
Argousier, Houx, Cotoneaster, Callicarpa,
Micocoulier, Cornus, Crataegus, Kaki, Troène,
Lonicera, Pistachier, Nerprun,Viorne, Vitex ,
Davidia
94
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A 634 Les fruits simples
b) Les fruits SECS :
On considère 2 types de fruits secs :
• Les fruits secs DEHISCENTS : Ils s'ouvrent tout seuls à maturité en laissant
échapper les graines.
• Les fruits secs INDEHISCENTS : Ils ne s'ouvrent pas seuls à maturité en laissant
échapper les graines.
95
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A 634 Les fruits simples
c) Les fruits SECS DEHISCENTS
Les fruits déhiscents s’ouvrent à maturité et sont très variés. Ils peuvent comprendre
un ou plusieurs carpelles soudés. Ces fruits sont caractérisés par leur mode de
déhiscence.
•
•
•
•
Ce sont :
les follicules,
les gousses,
les capsules
les siliques.
96
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A 634 Les fruits simples
c) Les fruits SECS DEHISCENTS
! Les follicules et les gousses,
sont constitués d'un seul
carpelle fermé, dont les bords sont soudés au niveau des
placentas qui portent les graines.
Ref 17
Un follicule s'ouvre par
une seule fente de
déhiscence située au
niveau de la suture
placentaire.
Une gousse s'ouvre par deux
fentes de déhiscence, l'une
située au niveau de la suture
placentaire et l'autre au niveau
de la nervure médiane du
carpelle
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97
A 634 Les fruits simples
c) Les fruits SECS DEHISCENTS
Quelques gousses,
Quelques follicules
Marronnier
Vanille
Héllébore
Petit pois
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98
A 634 Les fruits simples
c)
Les fruits SECS DEHISCENTS
Exemples de
FOLLICULE
Exemples de
GOUSSES
Héllébore, Hibiscus, Pivoine, Ancolie,
Populage des marais, Anis étoilé,
Magnolia, Spirée, Cercidiphyllum
Robinier, Mimosa, Arbre de Judée,
Haricot, Genêt, Vanille,
Sophora,Albizzia, Coronille, Févier
d’Amérique, Gymnocladus, Cytise,
Caesalpinia, Colutea, Ajonc, Glycine
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99
A 634 Les fruits simples
c)
Les fruits SECS DEHISCENTS
! Les capsules sont formées par deux ou plusieurs carpelles soudés, l'ouverture se
réalise par des fentes de déhiscence. Celles-ci se forment soit au niveau des sutures
placentaires, soit au niveau des nervures médianes des carpelles. Les deux modes
peuvent parfois coexister dans un même fruit.
! Ces modes de déhiscence diffèrent selon le type de placentation :
- Fruit à placentation pariétale
- Fruit à placentation axile
! A maturité, elles s’ouvrent spontanément et de façon variée :
- Capsule poricide : libèrent leurs graines par de spores diversement localisés
- Capsule septicide : s’ouvrent par des fentes longitudinales qui se forment à
l’emplacement des cloisons entre loges
- Capsule
loculicides : s’ouvrent par des fentes longitudinales situées au centre
de chacune des loges constituant le fruit composé
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100
A 634 Les fruits simples
c)
Les fruits SECS DEHISCENTS
! Quelques capsules
Marronnier
Coquelicot
Digitale
101
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A 634 Les fruits simples
c) Les fruits SECS DEHISCENTS
!
Les siliques sont des capsules particulières, rencontrées principalement dans
la famille des Crucifères ou Brassicacées.
L'ovaire est formé de deux carpelles soudés à placentation pariétale. La
déhiscence s'effectue par quatre fentes situées de part et d'autre des
placentas.
Ref 17
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102
A 634 Les fruits simples
c) Les fruits SECS DEHISCENTS
! Il existe 3 types de siliques
Ref 17
Silique classique
Le fruit est mince et
allongé
Exemple : Chou,
Colza...
Silicule
La
longueur
est
approximativement égale à
la largeur. Les valves sont très
profondes.
Exemple : Capselle
Cas particulier
La silique est aplatie et
circulaire et les valves sont
plates.
Exemple : Monnaie du Pape
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103
A 634 Les fruits simples
c) Les fruits SECS DEHISCENTS
! Quelques siliques
Bourse à pasteur
Monnaie du Pape
Chou
104
A 634 Les fruits simples
c) Les fruits SECS DEHISCENTS
Exemples de CAPSULES
Exemples de SILIQUES
Coquelicot, Campanule,
Muflier, Lychnis, Primevère,
Coquelicot, Jacynthe, Violette,
Saule, Joncs, Marronnier,
Digitale, Peuplier, Fusain,
Paulownia, Savonnier,
Copalme, Parrotia, Bignone,
Buddleja, Buis, Camellia,
Campsis, Cistus, Hydrangea
Bourse à pasteur, Monnaie du
pape, Chou, Cardamine,
Géranium, Catalpa
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105
A 634 Les fruits simples
d) Les fruits SECS INDEHISCENTS
Les fruits indéhiscents sont très variés et ne s’ouvrent pas à maturité.
On distingue :
- les Akènes
- les Samares
- les Caryopses
106
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A 634 Les fruits simples
d) Les fruits SECS INDEHISCENTS
! Les akènes : Le péricarpe sec enveloppe une seule loge (ovaire uniloculaire)
qui ne contient qu'une seule graine. C'est l'akène qui est disséminé avec la
graine qu'il contient.
! Ce type de fruit peut être réalisé à partir d'ovaires formés de plusieurs
carpelles dont un seul se développe.
Ovaire uniloculaire
contenant un ovule.
Akène, fruit sec uniloculaire contenant une graine.
Ref 17
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107
A 634 Les fruits simples
d)
Les fruits SECS INDEHISCENTS
!
Quelques AKENES
Gland du Chêne
Samare du Frêne
Châtaigne
Samare de l’Orme
Artichaud
108
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A 634 Les fruits simples
d) Les fruits SECS INDEHISCENTS
! Une fleur peut comporter un seul ou plusieurs carpelles. Lorsque chacun d'eux se
développe en akène, on obtient des diakènes (Ombellifères), ou des tétrakènes
(Labiées).
! En général, ces associations d'akènes se séparent à maturité. Lorsque de
nombreux akènes se développent dans une même fleur (poly-akène) on parle alors
de fruits multiples (voir chap A635)
! Les akènes peuvent présenter des particularités morphologiques :
- Akène ailés ou Samares chez les Erables
- Akène plumeux chez le Pissenlit
109
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A 634 Les fruits simples
d) Les fruits SECS INDEHISCENTS
! Les SAMARES : ce sont des akène ailés dans lesquels la paroi d el’ovaire se
développe en une ou deux expansions latérales qui offrent des prises au vent
! Elles peuvent être simples, à 1 aile :
Frênes, Ailantes, Ormes, Bouleaux,
! Elles peuvent être doubles (di-samares) à 2 ailes : Erables
Samare de l’Ailante
Samare de Frêne
110
Samare de Tilleul
Samare de l’Erable
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A 634 Les fruits simples
d) Les fruits SECS INDEHISCENTS
! Les CARYOPSES : ce sont des akènes dans lesquels la graine n’est pas libre, le
tégument de la graine est soudé au péricarpe du fruit
Ref 17
! Ce sont les fruits caractéristiques des graminées : pâturins, blé, chiendent, raygrass, mais également Maïs
111
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A 634 Les fruits simples
d) Les fruits SECS INDEHISCENTS
! Quelques CARYOPSE
Caryopse du Maïs
-
Caryopse du Blé
112
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A 634 Les fruits simples
d) Les fruits SECS INDEHISCENTS
Exemples d’AKENES
Renoncule, Clematite, Fraisier,
Eglantier, Bourrache, Charme,
Hêtre, Chêne, Mauve,
Châtaignier, Noisetier, Aulne
Exemples de SAMARES
Ailanthe, Erable, Pissenlit,
Bardane, Scabieuse, Artichaud,
Bouleau, Orme, Frêne
Exemples de CARYOPSE
Maïs, Blé, Ray-grass, céréales,
graminées
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113
A 635 Les fruits multiples
Les fruits multiples sont en fait une association de plusieurs fruits.
Lorsque la fleur contient plusieurs carpelles libres, chacun d'entre-eux donne un fruit
simple et la même fleur développe alors plusieurs fruits simples.
On peut alors distinguer des poly-akènes, des poly-drupes, des poly-follicules, selon le
type de fruit unitaire.
Quand on cueille "une" framboise, on cueille en fait plusieurs petits fruits
accolés les uns aux autres.
114
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A 635 Les fruits multiples
Schéma global d'une fleur dont le
gynécée est formé de plusieurs
carpelles libres.
Ref 17
Après la fécondation, chaque carpelle évolue en un fruit. L'ensemble donne donc un
fruit multiple.
Un poly-akène. Chaque
carpelle est transformé en un
akène. C'est le cas des
renoncules.
Une poly-drupe. Chaque carpelle est
transformé en une petite drupe, fruit charnu
dont l'endocarpe est lignifié (noyau). C'est le
cas des framboises et des mûres de la ronce.
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115
A 635 Les fruits multiples
Exemples de POLYDRUPES
Framboise, Mûre
Exemples de POLYAKENES
Cynorhodon, Fraisier,
Renoncule, Platane
116
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A 637 Les fruits complexes
Dans un grand nombre de cas, la formation du fruit fait intervenir d'autres tissus que
la simple paroi de l'ovaire. Il s’agit des fruits dans lesquels d'autres organes que
l'ovaire de la fleur continuent à grossir après la fécondation.
Il s'agit alors de fruits complexes appelés aussi "pseudo-fruits" dans certains ouvrages.
Dans de nombreux cas, le développement du fruit est réalisé à partir d'une fleur à
ovaire infère.
On en distingue 2 types :
- les fruits dont le réceptacle devient charnu et est soudé à l’ovaire : les PIRIDIONS
- Les fruits dont le réceptacle devient charnu mais n’est pas soudé à l’ovaire : ce sont
des FAUX FRUITS
- Les fruits composés dérivent du développement d’une inflorescence : ce sont les
INFRUTESCENCES
117
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A 637 Les fruits complexes
!Les piridions
Le cas de la Pomme :
Ce type de fruit est souvent appelé "fruit complexe" pour bien montrer que son
origine n'est pas essentiellement due au développement de l'ovaire. En fait, dans la
pomme, ce que l'on mange est le conceptacle et le fruit sensus stricto (qui dérive de
la paroi du carpelle) est ce que l'on appelle vulgairement "le trognon".
Ref 17
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118
A 637 Les fruits complexes
!Les faux fruits
Le cas de la fraise :
Le réceptacle s'est développé énormément. Les akènes, tout petits, sont portés par
le réceptacle.
Akènes
Ref 17
CFPPA PEZENAS/ CAPA/GL / AOUT 10
119
A 637 Les fruits complexes
!Les infrutescences
Formés par le développement de l'ovaire de chaque fleur, auquel peuvent s'ajouter le
réceptacle floral, l'axe de l'inflorescence et les bractées florales.
Ref 17
L’Ananas : une infrutescence charnue. Toute l'inflorescence (axe, bractée, ovaire)
est charnue. Ces différentes parties sont soudées les unes aux autres. Le schéma
représente un élément de l'infrutescence en coupe longitudinale
120
CFPPA PEZENAS/ CAPA/GL / AOUT 10
A 637 Les fruits complexes
!Les infrutescences
Formés par le développement de l'ovaire de chaque fleur, auquel peuvent s'ajouter le
réceptacle floral, l'axe de l'inflorescence et les bractées florales.
Ref 17
La figue : l'axe de l'inflorescence devient charnu et se creuse en une petite
ouverture (ostiole). Elle est tapissée par les multiples fleurs dont les ovaires
deviennent des akènes à maturité.
Ce fruit charnu particulier est appelé sycone.
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121
A 638 Evolution de la fleur au fruit
122
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DE LA FLEUR AU FRUIT
Ref 17
123
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DE LA FLEUR AU FRUIT
Ref 17
124
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A64 De la graine à la plante
125
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A 641 Qu’est ce qu’une graine ?
Voir chapitre A 632
126
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A 642 La dissémination des graines
Les espèces végétales dispersent leurs semences sur une étendue plus ou moins
vaste.
Parfois, la plante, elle-même, assure sa dissémination par ouverture brusque de
ses fruits, par allongement de son pédoncule ou par mouvement de ses graines
(dissémination active).
Il existe également des dispositifs variés permettent au vent, à l’eau, aux animaux
ou à l’homme d’entraîner plus ou moins loin les semences (dissémination
passive).
127
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A 642 La dissémination des graines
a)La dissémination active des graines (autochorie)
!
Par déhiscence brusque du fruit
•Par exemple, le fruit de la Balsamine éclate au moindre contact de sorte que ces
graines sont projetées aux alentours.
•Les
baies du concombre sauvage se détachent et leur pédoncule en
expulsant, à plus d’un mètre, le liquide et les graines qu’elles contiennent sous
pression.
128
CFPPA PEZENAS/ CAPA/GL / AOUT 10
A 642 La dissémination des graines
a)La dissémination active des graines (autochorie)
!
Par allongement du pédoncule du fruit
•Sur le trèfle souterrain et l’arachide, le pédoncule des fruits s’allongement,
pénètre dans le sol et enterre ainsi les fruits et les graines qu’il contient autour du
pied mère.
Ref 8
! Par mouvement de la graine
•Sur la semence de la folle avoine une arête genouillée se plie et se déplie quand
l’humidité de l’air varie. Cette arête, en prenant appuie sur son extrémité, pousse
la graine, peu à peu à chaque changement d’hygrométrie de l’air.
129
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A 642 La dissémination des graines
b) La dissémination passive des graines
! Par le vent (anémochorie)
•Le
vent emporte les graines très fines comme celles des orchidées ou du
coquelicot.
•Les samares de l’orme, de l’érable et du frêne!; les akènes des clématites et du
platane possèdent des expansions lamelleuses ou poilues donnant prise au vent
qui peut entraîner ces graines sur une grande distance.
Graine Pissenlit
Graine Erable
130
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A 642 La dissémination des graines
b) La dissémination passive des graines
! Par l’eau (hydrochorie)
•A maturité, le fruit du nénuphar se sépare de la plante et flotte à la surface de
l’eau.
•Sous les tropiques, des courants marins emportent, d’île en île, les semences des
cocotiers.
Graine Cocotier
Graine Nenuphar
131
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A 642 La dissémination des graines
b) La dissémination passive des graines
! Par les animaux (la zoochorie)
- les oiseaux frugivores
- les insectes tels que les fourmis
- les mammifères
Les plantes présentent, généralement dans ce cas, des adaptations
morphologiques facilitant l’accrochage des graines sur le pelage.
Ex!: bardane, gaillet gratteron, ...
Remarque!: certaines graines doivent obligatoirement passer par le tube digestif
d’un animal pour pouvoir germer, afin de fragiliser le noyau. De plus les
excréments parmi lesquels elles sont rejetées forme un bon milieu.
132
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A 642 La dissémination des graines
b) La dissémination passive des graines
! Par les animaux (la zoochorie)
Graine Chardon
Graine Gui
133
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A 643 La diversité des graines
Lorsque les graines sont observées lors de leur libération, ou à l’intérieur de fruits, on
constate qu’elles sont extrêmement diverses.
Leur diversité porte en premier lieu sur leur aspect
général et leur structure. Cette diversité est liée à la
biodiversité végétale et à la grande variété des fruits.
D’un point de vue biologique, on retient surtout 3 critères pour différencier les
graines :
• L’état physiologique des graines
• La localisation des réserves
• L’embryon
La prise en compte de ces critère est indispensable lors des opérations de
multiplication des espèces par semis
134
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A 643 La diversité des graines
a) L’état physiologique de la graine
On distingue : les prégraines et les graines vraies.
! Les prégraines :
- Ne présentent pas de vie ralentie
- Non déshydratées
- Aptes à se développer immédiatement en conditions de milieu favorables
- Rencontrées chez les pré-spermatophytes : Ginkgoales, Cycadales et chez de
nombreuses plantes tropicales (Mangue, Avocat, Cacao)
Graine Cycas
Graine Ginkgo
135
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A 643 La diversité des graines
a) L’état physiologique de la graine
! Les graines vraies : sont en vie ralentie et déshydratées
-
Certaines sont quiescentes : elles sont maintenues au repos uniquement
grâce à leur état déshydraté et germeront dès que les conditions de milieu
(humidité et température) le permettent. C’est le cas des Erables, des
Graminées, des Fabacées
-
Certaines sont en dormance : elle ne germent pas lorsqu’on les place en
conditions favorables dès leur libération. Les dormances des graines sont
diverses et ne peuvent être levées que par certains facteurs particuliers, qu’ils
soient naturels ou reproduits artificiellement.
136
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A 643 La diversité des graines
a) L’état physiologique de la graine
!Les graines dormantes
2 types de dormance sont classiquement reconnues chez les graines vraies : les
dormances tégumentaires et les dormances embryonnaires.
•Les
dormances tégumentaires : elles sont liées à l’épaisseur, la dureté ou
l’imperméabilité (à l’eau, à l’oxygène) du tégument de la graine qui empêche
l’embryon de germer.
Elles disparaissent quand on use ou supprime le tégument (voir levée de
dormance).
•Les dormances embryonnaires : elles persistent après enlèvement des téguments
et sont dues à des équilibres métaboliques particuliers(présence d’inhibiteurs de
croissance notamment) qui doivent être modifiés pour qu’une vie active puisse
reprendre
137
CFPPA PEZENAS/ CAPA/GL / AOUT 10
8
A 643 La diversité des graines
b)La localisation des réserves
En fonction de la proportion de l’albumen par rapport à l’embryon, on peut
distinguer trois types de graines!:
• Graines à périsperme : Le périsperme est constitué par le
tissu du nucelle de l'ex-ovule. Les réserves s'accumulent
donc entre l'albumen et les téguments.
Ref 8
•
Ref 8
Graines sans albumen : L'albumen a été totalement
digéré par l'embryon. Les matières qui en dérivent
s'accumulent dans les cotylédons qui prennent alors tout
l'espace disponible.
•
Graines à albumen : Le nucelle disparaît et l'albumen
occupe à peu près toute la place. Les cotylédons sont alors
très petits. L'albumen n'est utilisé par l'embryon qu'au
moment de la germination.
Ref 8
138
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A 643 La diversité des graines
c)L’embryon
Les graines diffèrent selon qu’elles contiennent ou non un embryon.
• Graines sans embryon : c’est le cas des préspermaphytes, comme le Ginkgo ou
les Cycas. La prégraine se détache de la plante mère avant que l’embryon ne
soit formé
• Graines à embryon rudimentaire :
chez les orchidées, l’embryon est réduit à un
petit massif de cellules dans leurs très petites graines
• Graines à embryon bien formé : présents dans les grains vraies, on utilise
plusieurs critères pour les distinguer :
- Nombre de cotylédons : 1 cotylédon chez les Poacées, les Palmacées, 2
cotylédons chez la plupart des autres plantes à fleurs
- Forme des cotylédons : simple et non plissés chez la noisette ou le gland,
complexe chez la Noix
139
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A 643 La diversité des graines
d) Monocotylédones / Dicotylédones
Chez les Angiospermes, les graines possèdent, à l’issue de leur formation, un ou
plusieurs embryons de feuille, appelés COTYLEDONS qui se développeront à l’issue
de la germination.
Il existe donc 2 groupes :
- les plantes MONOCOTYLEDONES, dont la graine possède 1 cotylédon
- les plantes DICOTYLEDONES, dont la graine 2 cotylédons
Chaque plante issue de l’un ou de l’autre de ces groupes possèdent des caractères spécifiques.
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TABLEAU COMPARATIF
Ref 8
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TABLEAU COMPARATIF
Monocotylédones
Dicotylédones
1 cotylédon
2 cotylédons
‣ Tiges cachées par des feuilles superposées
‣ Croissance limitée en diamètre
‣ Feuilles aux nervures parallèles
‣Pièces de la fleur au nombre de 3 (ou en multiples de 3)
‣ Tiges ramifiées, individualisées par rapport aux feuilles
‣ Accroissement des tiges en épaisseur
‣ Feuilles aux nervures ramifiées
‣Pièces de la fleur au nombre de 4 ou 5 (ou en multiples de 4 ou 5)
Plantes MONOCOTYLEDONES : graminées, bambous, bulbes
(tulipe, ail
Ref 8
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A 644 La germination des graines
! Chaque graine est programmée pour engendrer un nouvel individu
! La première étape de ce développement est la germination de la graine,
phénomène par lequel la graine passe en vie végétative.
D’une espèce de plante à l’autre, les différentes étapes qui assurent le passage
de la graine à la plante ne présent guère de différences.
Ces différentes étapes se
succèdent autour de la
transformation
et
du
développement des différentes
partie de la graine.
L’embryon va engendrer une plantule comprenant :
- une radicule, ébauche de la racine
- une gemmule, ébauche de tige
- un ou plusieurs cotylédons, ébauche de feuilles
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Ref 8
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a) Les aspects morphologiques de la germination
Initialement, la graine gonfle, puis ses téguments se déchirent pour laisser sortir la
radicule.
A ce stade et suivant les espèces, la germination va différer
Ainsi d’un point de vue morphologique, on distinguera 2 types de germination :
•La germination hypogée : chez le Pois,
la tigelle ne
s’allonge pas, les cotylédons restent dans leur position
initiale sur le sol ou dans le sol, demeurant inclus dans
les téguments de la graine
•La germination épigée : chez le Haricot, les
cotylédons sont soulevés hors du sol par l‘allongement
d’un axe appelé tigelle ou hypocotyle
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Ref 8
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a) Les aspects morphologiques de la germination
Germination HYPOGEE
Ref 8 Dictionnaire Larousse
Partie
dérivée de
la gemmule
Partie
dérivée de
la radicule
Espèces à germination hypogée :
Chêne, graminées...
Cotylédons
inclus dans la
graine
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a) Les aspects morphologiques de la germination
Bourgeon terminal
Germination EPIGEE
Ref 8 Dictionnaire Larousse
Cotylédons
Axe hypocotylé :
Tigelle
Espèces à germination épigée :
Pin, Hêtre, Erable...
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A 644 La germination des graines
b) Les phénomènes physiologiques de la germination
① La reprise de la vie active :
Elle est possible grâce à la réhydratation de la graine : celle-ci exerce une force
de succion considérable sur l’eau du milieu extérieur.
Rapidement (en quelques heures), l’embryon est réhydraté ainsi que les tissus de
réserve. Ainsi la graine gonfle peu à peu.
② La mobilisation des réserves :
Pour que l’embryon se développe, il doit impérativement être alimenté. Les
réserves contenues dans l’albumen vont alors être synthétisées et utilisées par
l’embryon comme sources de matière pour la croissance et source d’énergie
pour le développement. La radicule est le premier organe à se développer
③ Le développement de la plantule :
Petit à petit, les mécanismes de développement des organes de la tige, de la
feuille et de la racine assurent la croissance et la formation des nouveaux
organes aériens et souterrains.
Une fois que les organes aériens interragissent avec la lumière, la photosynthèse
est active et la plantule devient autotrophe
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A 644 La germination des graines
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Ref 8
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A 644 La germination des graines
c)Les conditions de la germination
Pour que la graine germe, différentes conditions doivent être réunies :
•Des conditions externes : liées à l’environnement de la graine, ce sont
essentiellement des conditions “climatiques”
•Des conditions internes : liées aux aptitudes anatomiques ou morphologiques
de la graine à germer
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c)Les conditions de la germination
•Des conditions externes :
! L’eau :
Indispensable à la germination, elle permet la réhydratation et est responsable
de l’éclatement des téguments autant que de leur ramollissement.
! L’oxygène :
Indispensable à la respiration, l’oxygène est une source d’énergie intervenant
dans le métabolisme permettant la germination. Certaines graines ayant des
téguments imperméables à l’oxygène rendent la germination difficile voire
impossible, s’ils ne sont pas préparés avant.
! La température :
Facteur important de la germination, la température “idéale” varie fortement
en fonction des espèces. En général, une température comprise entre 15°c et
25°c permet la germination. En dessous de 5°/7°c, les graines ne peuvent pas
germer.
! Les êtres vivants du sol :
Bactéries et champignons interviennent en agissant sur les téguments
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c)Les conditions de la germination
•Des conditions internes
Elles sont propres à la graine et en particulier à ses aptitutes génétiques à la
germination.
!
La graine doit être vivante et posséder un embryon en bon état. Les
attaques de parasites ne sont dommageables que si l’embryon a été attaqué.
!
La graine doit être apte à germer : la dormance de la graine empêche
toute germination. Cette dernière n’est possible que si la dormance de la
graine a été levée par un facteur externe : abrasion des téguments, action du
froid, réhydratation (voir le chapitre sur le semis)
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A 645 La plantule
La plantule est une jeune plante ne comportant que quelques feuilles. Elle est issue
de l’embryon d’une graine, dont le développement débute avec la germination
de la graine.
Elle comporte 3 parties principales :
Les cotylédons
La tigelle
La radicule
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A 646 De la plantule à la plante
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Références et Bibliographie
(1) Dictionnaire de l’académie française
(2) Encyclopédie WIKIPEDIA
(3) Gilles Bourbonnais, CEGEP Ste Foy
(4) Connaître les arbres, B Fischesser, Bordas
(5) Introduction à la botanique, G Ducreux, Belin
(6) Jardin, création - entretien, JC Pamelard,
Mat éditions
(7) Les racines, C. Drénou, IDF
(8) Internet - non identifié
(9) Documents et sources personnels, support de cours,
photographies - GL
(10) Les bases de la production végétale, le SOL, D Soltner STA
(11) La forêt redécouverte, C Leroy - Belin
(12) Les soins naturels aux arbres, Eric Petiot - Edition de
Terran
(13) La taille des arbustes et des jeunes arbres d’ornement,
Pierre Raimbault, ENGREF
(14) http://www.afd-ld.org
(15) La botanique redécouverte, A Raynal Roques - Belin
(16)La taille raisonnée des arbustes d’ornements, Pascal
Prieur Edition Ulmer
(17) http://www.snv.jussieu.fr
(18)
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