Rupture du tendon d’Achille M. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , le ..../..../........ Fiche conçue pour fournir un support et/ou un complément à l’informa- Informations tion orale délivrée par le chirurgien au cours des consultations précé- Rupture du tendon d’Achille tée à chacun, à sa demande. Elle donne la possibilité de répondre aux dant la décision opératoire. Seule, l’information orale peut être adapquestions posées, et constitue l’essentiel de l’information délivrée. Dr Christian L EONARDI L A RUPTURE DU TENDON D ’ACHILLE Anatomie Le tendon d’Achille relie les muscles du mollet au calcanéum qui est l’os du talon. C’est une sorte de corde constituée de nombreux filaments qui prolonge le muscle. Le tendon d’Achille est un tendon épais, prolongement du triceps sural, il s’insère sur le calcanéum. Pour se soulever sur la pointe du pied, les muscles du mollet vont se contracter et se raccourcir. Le tendon va donc exercer une traction vers le haut et décoller le talon du sol. La rupture du tendon d’Achille s’accompagne d’un bruit de déchirement et d’une douleur vive mais fugace. Le diagnostic est clinique, à la palpation on constate une dépression au niveau du tendon. La rupture du tendon va provoquer une difficulté à la marche, des douleurs et une diminution de la force. L’évolution spontanée se fait vers un élargissement progressif de la rupture, et donc une gêne de plus en plus importante, une réparation plus difficile et un résultat plus aléatoire. D EUX MÉTHODES THÉRAPEUTIQUES adaptées en fonctions de différentes situations (localisation de la rupture du tendon, état général, activité, sport, âge . . . Tendon d’Achille La rupture Avec le temps ou lors des sollicitations répétées, les filaments du tendon peuvent s’affaiblir et le tendon peut alors se rompre brutalement lors d’un effort. On parle alors de rupture du tendon d’Achille. La rupture du tendon d’Achille survient principalement lors d’un effort musculaire intense, la contraction brutale du mollet entraînant la rupture. Rupture en plein corps du tendon d’Achille On distingue les ruptures récentes et fraiches des ruptures anciennes passées inaperçues, négligées ou mal traitées. Le traitement orthopédique Une immobilisation en résine est confectionnée, maintenant le pied en équin (hyperextension) de façon à rapprocher les deux parties du tendon et le laisser cicatriser. Le patient ne doit pas appuyer sur le membre inférieur pendant trois mois et bénéficie d’un traitement anticoagulant pendant cette période. Risques du choix thérapeutique Z Récidive : le risque de nouvelle rupture est important. Z Phlébite : Formation d’un caillot à l’intérieur d’une veine. La stase veineuse, due à la diminution de la mobilité en postopératoire ou à la diminution de retour veineux lors une immobilisation post traumatique (attelle, plâtre, etc.), favorise la formation de caillot (ou thrombus) dans les veines. Ce caillot peut être important, allant jusqu’à obstruer totalement la veine sur plusieurs centimètres. Le traitement et les risques ne sont pas les mêmes selon qu’il s’agisse d’une thrombose superficielle (atteignant une veine accessoire) ou profonde (atteignant une veine profonde donc plus grosse). Les signes sont la douleur, l’œdème de la région concernée, une — Dans les ruptures fraîches, on dissocie les ruptures en plein tendon des ruptures en zone myotendineuse c’est-à-dire à la frontière entre le muscle et le tendon. — Dans les ruptures anciennes, le muscle se rétracte et une résorption des berges se fait progressivement. Cela crée un espace entre les berges de la rupture avec une perte de substance tendineuse. Page 1/5 Rupture du tendon d’Achille fièvre discrète. Les thromboses superficielles sont sans gravité mais nécessitent un traitement pour le confort du patient et pour éviter l’aggravation. Les thromboses profondes doivent être traitées sans délai. Le traitement dépendra de la taille et du caractère « sédentaire » ou non du caillot. Il ira de la simple augmentation du traitement anticoagulant, au port de bas de contention jusqu’à même l’alitement strict plusieurs jours durant, s’il existe un danger de migration du caillot. Si ce caillot se détache de la paroi de la veine, il migre dans le système circulatoire, peut obstruer une artériole pulmonaire et provoquer une embolie pulmonaire. Z Algodystrophie : Complication imprévisible de certaines pathologies des membres supérieurs et inférieurs, déclenchée par un traumatisme parfois minime ou une intervention chirurgicale même mineure. La pathologie évolue en deux phases : - La phase chaude et inflammatoire : les signes sont des douleurs souvent importantes, des raideurs articulaires, un œdème, une peau rougeâtre, une sensation de chaud ou de froid, une diminution de force. La radiographie montre une décalcification - La phase froide : l’évolution vers un enraidissement de l’articulation concernée. Parfois les signes sont limités à une partie du membre concerné, mais tout le membre peut être atteint. Le laçage du tendon Chez les patients actifs ou sportifs, le traitement chirurgical peut être proposé. Il permet de diminuer le temps d’immobilisation, une récupération plus rapide et un taux de récidive moindre. Z en cas de lésion fraîche en zone myotendineuse, la remise en contact entre le muscle et le tendon est assuré par un dispositif appelé « Tenolig ». Ce geste est fait de manière percutanée c’est-à-dire en réalisant des petites incisions de quelques millimètres. Deux fils reliés à un harpon sont passés d’abord dans le muscle puis dans la zone de rupture et enfin dans le tendon pour ressortir par la peau. Les fils sont ensuite tendus. Les harpons viennent ensuite s’ancrer dans le muscle permettant un rapprochement des berges. En fin d’intervention les fils sont noués à leur sortie de la peau sur un bouton afin de maintenir la fixation. Ténolig Z En cas de lésion ancienne, une chirurgie de reconstruction tendineuse est nécessaire pour combler la perte de substance entre les berges. Un abord chirurgical plus important est alors nécessaire. Une bande tendineuse est prélevée en amont de la lésion est retournée sur elle-même. On peut aussi utiliser d’autre tendon (facia lata, ischio-jambiers prélevés au niveau de la cuisse) Elle est suturée solidement par des fils le site de prélèvement est fermé en fin d’intervention et va cicatriser et se renforcer avec le temps. L’intervention se déroule au bloc opératoire dans des conditions rigoureusement aseptiques.Le patient a bénéficié de la préparation cutanée d’usage en chambre avant d’être conduit au bloc opératoire. Intervention Plusieurs techniques sont tout à fait possibles suivant les différentes situations : Z En cas de lésion fraîche en plein corps tendineux, une réparation simple du tendon est réalisée. Un petit abord chirurgical de quelques centimètres est centré sur la lésion. Des fils vont être passés dans le tendon de part et d’autre de la rupture pour rapprocher les berges et réparer le tendon solidement. Des sutures complémentaires vont être ensuite réalisées pour harmoniser le contact entre les berges. Suture du tendon d’Achille Plastie du tendon d’Achille Elle peut se pratiquer sous anesthésie générale ou anesthésie loco-régionale. C’est votre anesthésiste qui décide avec vous de la meilleure anesthésie en fonction de votre état de santé. Le chirurgien et l’équipe du bloc vous installent en position ventrale sur la table d’opération. Après la préparation cutanée d’usage au bloc opératoire, les champs stériles sont placés. L’incision se fait en regard du tendon sur environ 8 cm, le chirurgien suture le tendon et referme soigneusement la plaie opératoire. Une attelle est confectionnée sur le devant de la jambe, maintenant le pied en équin et évitant les contraintes sur le tendon fraîchement suturé. Page 2/5 Rupture du tendon d’Achille Suites opératoires Z Le traitement de la douleur sera mis en place, surveillé et adapté de manière très rapprochée dans la période post-opératoire. Z Le patient ne doit pas appuyer sur le membre inférieur pendant 5 semaine. La marche s’effectue à l’aide de deux cannes et sans appui pendant toute cette période, puis l’attelle en équin sera retirée au profit d’une botte de marche et il pourra reprendre l’appui. Z Le patient bénéficie d’un traitement anticoagulant pendant cette période. Z A l’ablation de la botte de marche, une kinésithérapie débutera pour retrouver une bonne mobilité de la cheville. Z La marche normale est retrouvée à la fin du 2ème mois. Z La reprise du volant est envisageable au 3ème mois ainsi que celle du travail, une activité de bureau pouvant être plus précoce. Z La reprise des activités sportives douces comme le vélo et la natation peut se faire après le 3ème mois. La course à pied est envisageable après le 6ème mois. Il faut souvent attendre le 8ème mois pour reprendre les sports collectifs et la compétition. Que peut-on espérer ? Z Dans le cadre d’une rupture fraîche, le taux de cicatrisation tendineuse est de plus de 95%. Le tendon est d’ailleurs parfois plus épais. Le risque de nouvelle rupture est inférieur à 5%. Z Dans le cadre d’une rupture ancienne, le taux de cicatrisation est sensiblement le même mais avec un délai plus long. La reprise des activités est alors plus retardée. Z Les résultats des réparations chirurgicales du tendon d’Achille sont néanmoins très encourageants puisque la reprise des activités sportives au même niveau est obtenue dans plus de 90% des cas Risques opératoires Les complications sont heureusement rares, mais il faut avoir conscience des risques, aussi minimes soient-ils. En effet, la survenue d’une complication rallonge souvent la récupération, compromet souvent le résultat attendu. Un traitement complémentaire, spécifique est souvent nécessaire. Si la plupart des complications guérissent avec des séquelles mineures, certaines peuvent laisser un handicap lourd, très important. En plus des risques communs à toute intervention chirurgicale et des risques liés à l’anesthésie, notons quelques risques plus spécifiques à cette chirurgie : La liste n’est pas exhaustive et une complication particulièrement exceptionnelle peut survenir, liée à l’état local ou à une variabilité technique. Toutes les complications ne peuvent être précisées, ce que vous avez compris et accepté. Voici celles qui sont le plus couramment rencontrées et pour lesquelles nous réalisons une prévention active (cette liste n’est pas exhaustive) : Z Hématome : Collection de sang. Le saignement post-opératoire est quasiment systématique, certaines interventions nécessitent la mise en place d’un drainage pendant 24 ou 48 heures. Une ecchymose qui apparait autour de la cicatrice est banale et sans gravité, elle se résorbera spontanément en une à trois semaines. Rarement, sans que cela soit prévisible, le saignement au niveau du site opératoire perdure et se cloisonne en une poche (hématome). La plupart du temps, il se résorbe spontanément mais nécessite parfois une évacuation chirurgicale en fonction de l’importance de cet hématome ou de ses conséquences (douleur importante, compression nerveuse,risque d’infection...) Z Troubles de la cicatrisation : La peau peut avoir des difficultés à cicatriser et nécessiter des soins infirmiers pendant plusieurs semaines, voire une reprise chirurgicale. Z Infection : Contamination du site opératoire par un germe. Les germes de la peau, du système digestif ou respiratoire, inoffensifs et même utiles lorsque qu’ils se trouvent dans leur milieu habituel, peuvent devenir pathogènes lorsqu’ils gagnent une autre localisation. La survenue d’une infection, bien que rare (risque inférieur à 1 % dans la plupart des établissements), est une complication sévère et peut nécessiter une reprise chirurgicale et la mise sous antibiotiques plus ou moins longue. Toute incision chirurgicale est une brèche dans l’organisme et le risque de contamination existe. Dans la grande majorité des cas, les germes responsables de l’infection du site opératoire proviennent du patient lui-même malgré toutes les précautions prises au décours de l’intervention. Une infection du site opératoire augmente souvent la durée des suites opératoires, le traitement est variable en fonction de la localisation, de l’étendue, du germe incriminé, une ré intervention peut être nécessaire. En chirurgie prothétique, l’infection est une complication redoutée, c’est pourquoi l’intervention est toujours entourée de précautions drastiques, en préopératoire, peropératoire et postopératoire. Un patient porteur de prothèse doit rester vigilant à vie. En ef- Page 3/5 Rupture du tendon d’Achille fet, lors d’une infection quelque soit sa localisation (urinaire, dentaire, cutanée, pulmonaire etc.) le germe peut migrer dans la circulation sanguine et se greffer dans l’articulation prothétique, même à distance de la pose de prothèse. En cas d’infection de prothèse (appelée aussi sepsis), le changement voire le retrait des implants prothétiques peut s’avérer nécessaire. Z Les nerfs et artères qui entourent la cheville peuvent être accidentellement blessés. Cette complication exceptionnelle peut occasionner une douleur, une perte de la sensibilité voire une paralysie de certaines parties du pied. En cas de lésion artérielle, une chirurgie vasculaire peut être nécessaire. Z Récidive Z Phlébite. Des petits caillots de sang solidifié peuvent se former et se coincer dans les veines des jambes occasionnant une phlébite et nécessitant un traitement anti-coagulant pendant plusieurs semaines. cf ci-dessus. Z Algodystrophie cf ci-dessus Z Des réactions inflammatoires exacerbées peuvent entrainer des adhérences et limiter la mobilité de la cheville. Cependant, de nouveaux traitements existent et permettent de gérer plus facilement cette complication rare. Z Délire postopératoire. Parfois, les personnes âgées vivent une période de confusion ou de délire après une chirurgie. Il se peut qu’elles agissent ou qu’elles parlent de façon anormale. Par exemple, il est possible qu’elles commencent à oublier des choses, qu’elles soient confuses, ou encore qu’elles voient, qu’elles entendent ou qu’elles croient des choses qui n’ont aucun sens. Le délire disparaît généralement en quelques jours, mais, à l’occasion, il subsiste pendant quelques semaines. De façon générale, il est attribuable à plus d’une cause. Les effets secondaires des anesthésiques et des médicaments, le manque de sommeil, la douleur, l’infection, le sevrage d’alcool, la constipation et un faible taux d’oxygène font partie des causes courantes de délire. L’équipe soignante cherche et corrige la cause du délire dans la mesure du possible. Z Rétention urinaire. L’incapacité à uriner est un problème très fréquent après tout type de chirurgie. On règle le problème en insérant une sonde dans la vessie pour évacuer l’urine. Il peut rester en place pendant plusieurs jours ou être retiré immédiatement après qu’on ait vidé la vessie. Z Nausées. L’alimentation par voie intraveineuse est généralement suffisante. Une fois que votre estomac fonctionne normalement, vous pouvez recommencer à vous alimenter comme d’habitude. Si les nausées et les vomissements persistent, un médicament peut être administré. Z Réactions allergiques. Les médicaments que l’on vous a prescrits peuvent causer des réactions allergiques. Les réactions à la pénicilline, aux sulfamides et à la codéine sont les plus courantes. Elles peuvent varier d’une éruption cutanée légère à une réaction grave. N’oubliez pas d’avertir votre médecin si vous avez déjà présenté une réaction allergique. Si vous croyez que vous avez une réaction allergique, informez-en l’infirmière immédiatement. Z Court-on un risque vital en se faisant opérer ? Toute opération chirurgicale comporte un tel risque, si minime soit-il. Si votre état général est bon, ce risque est minime. Cependant si votre état général est moins bon (grand âge, maladies graves du cœur, du poumon, obésité, etc.), le risque peut être plus ou moins important. De toute façon, un bilan de votre état de santé global sera fait avant de vous opérer (généralement lors de la consultation avec le médecin anesthésiste). À son issue, vous serez informé(e) des risques et invité(e) à poser toutes les questions nécessaires et à bien réfléchir avant de prendre votre décision. Dans de rares cas, l’intervention pourra même vous être formellement déconseillée, si le risque encouru est supérieur au bénéfice de l’intervention. Quelles sont les séquelles possibles ? Z La persistance de douleur. La douleur est classiquement modérée après ce type de chirurgie, mais, comme il l’a été expliqué, parfaitement maîtrisée par le traitement qui vous sera prescrit. Elle sera surtout présente en cas de chirurgie associant à la libération du nerf, des fractures des métatarsiens médians. Z Les complications neurologiques. l’anesthésie (perte de sensibilité) ou les douleurs neurologiques, dysesthésies, paresthésies, fourmillement, brulure . . .. Z La persistance d’une raideur plus ou moins importante peut se développer si la rééducation post-opératoire n’est pas bien prise en charge. Z Le gonflement (œdème) n’est pas à proprement parler une complication, mais un élément normal des suites opératoires. Il dépend bien sûr du geste effectué pour traiter votre cas, mais également de particularités qui vous sont propres, en particulier, la qualité de votre réseau veineux. Selon son importance, il sera pris spécifiquement en charge par des cataplasmes d’argile verte qu’il est fortement Page 4/5 Rupture du tendon d’Achille conseillé de démarrer dès la fin du premier mois (la cicatrisation cutanée doit être parfaite), voire, des drainages lymphatiques fait par le kinésithérapeute. Z Une insuffisance de récupération musculaire Il est possible de ressentir une certaine perte de force en particulier pour monter sur la pointe des pieds. Cela peut entraîner Cela peut entraîner une difficulté pour certains gestes : monter une cote ou des escaliers, courir, monter sur la pointe des pieds, monter un escabeau, faire du sport . . .. Risques liés au tabagisme Il est établi que le tabagisme multiplie par 2 à 4 le risque de complications postopératoires, et en particulier celui d’infection et de nécrose cutanée. Cette majoration du risque disparaît lorsque le tabac est arrêté complètement pendant les 6 à 8 semaines qui précèdent l’intervention, et les 2 à 4 semaines qui la suivent. Nous déconseillons fortement l’usage du tabac pendant cette période. votre état de santé global sera fait avant de vous opérer (généralement lors de la consultation avec le médecin anesthésiste). À son issue, vous serez informé(e) des risques et invité(e) à poser toutes les questions nécessaires et à bien réfléchir avant de prendre votre décision. Dans de rares cas, l’intervention pourra même vous être formellement déconseillée, si le risque encouru est supérieur au bénéfice de l’intervention. Votre intervention et une intervention de confort. Si l’équipe médicale vous la propose, c’est que le bénéfice attendu est incomparablement supérieur aux risques encourus. RASSUREZ-VOUS ! Votre médecin connaît bien ces complications et met tout en œuvre pour les éviter. En cas de problème, ou si vous constatez quelque chose d’anormal après l’opération, n’hésitez pas en parler votre chirurgien. Il est en mesure de vous aider au mieux puisqu’il connaît précisément votre cas. EN RÉSUMÉ Court-on un risque assurez-vous vital ? Toute opération chirurgicale comporte un tel risque, si minime soit-il. Si votre état général est bon, ce risque est minime. Cependant si votre état général est moins bon (grand âge, maladies graves du cœur, du poumon, obésité, etc.), le risque peut être plus ou moins important. De toute façon, un bilan de La suture du tendon d’Achille est une intervention justifiée devant une rupture traumatique complète. Le geste chirurgical est bien codifié et les résultats sont en général excellents, avec la récupération d’une résistance normale du tendon d’Achille. Quelques questions que vous devez vous poser ou demander à votre chirurgien avant de vous décider Pourquoi recommandez-vous cette chirurgie? Y a-t-il d’autres solutions pour mon cas et pourquoi ne me les recommandez-vous pas? Si je ne me fais pas opérer, mon état va-t-il se dégrader? Comment se passe l’acte chirurgical et en avez-vous l’expérience? Quel est le temps opératoire? Quelle est la durée de l’hospitalisation? Aurai-je beaucoup de douleurs? Comment la traiter? Quels sont les risques et/ou complications encourus? Quels sont mes bénéfices à être opéré et quel résultat final puis-je espérer? Au bout de combien de temps pourrai-je reprendre mon travail ou mes activités sportives? Quelle sera la durée de ma convalescence? Me recommandez-vous un second avis? Date et signature du patient (e) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . Page 5/5