Prévention des Infections Associées aux Soins & Actes invasifs à domicile Journée Régionale ARLIN Lorraine – CClin Est N. Vernier O4 AVRIL 2O12 1 RISQUE INFECTIEUX & CONTEXTE de SOINS (1) Soins à domicile versus soins hospitaliers Mêmes règles professionnelles Mêmes recommandations de bonnes pratiques Contexte de soins différents 2 Moyens Organisation Démarche qualité / certification RISQUE INFECTIEUX & CONTEXTE des SOINS Évolution du système de santé Vers une baisse des séjours hospitaliers et des DMS Progression du maintien à domicile des patients Développement des alternatives à l’hospitalisation 3 (Ambulatoire – HAD – SSIAD- Soins de ville) Augmentation significative des soins ambulatoires (2) = soins extrahospitaliers réalisés le plus souvent sur prescription médicale dans le cadre d’une prise en charge à domicile. Développement de soins techniques à domicile Intervenants pluridisciplinaires Professionnels de santé – prestataires médico-techniques RISQUE INFECTIEUX & CONTEXTE des SOINS Prise en charge plus complexe et plus lourde de patients à domicile niveau de salubrité en milieu rural comme en milieu urbain. Progression des actes de soins avec gestion de DMI* immunodéprimés, donc sensibles au risque infectieux. Impact des conditions de vie et d’hygiène Cathétérismes, chambres implantables, sondages, stomies. Augmentation niveau de risque lié à l’usage de DMI Nécessaire prise de conscience professionnelle du risque infectieux lié à l’exercice à domicile 4 (3) * IAS : infection associée aux soins / * DMI : dispositif médical implantable Une seule attitude collective Comportement professionnel et Respect les règles déontologiques Application des bonnes pratiques Développement professionnel continu 5 d’hygiène de base de gestion du matériel de l’environnement de soins des modes opératoires / protocoles Développer ses compétences techniques Actualiser ses connaissances Cadre déontologique professionnel Tout soin, où qu'il soit délivré, peut être à l'origine d'une complication infectieuse. 6 La gestion du risque infectieux relèvent du « primum non nocere » tout professionnel de santé est concerné et doit tout mettre en oeuvre pour ne pas nuire au patient. Quel que soit son lieu d'exercice, il doit se conformer à des bonnes pratiques d’hygiène pour limiter le risque infectieux pour chaque patient et pour luimême. La « chaîne de soins » ne doit pas être interrompue, au risque d’anéantir ou de ralentir les efforts effectués par d’autres soignants dans d’autres lieux PREVENTION DU RISQUE INFECTIEUX ASSOCIE AUX SOINS A DOMICILE 7 Transmission par voie directe ou indirecte 8 Risque infectieux lié au patient Évaluation du risque en fonction de la situation pathologique du niveau de défenses immunitaires des facteurs de majoration du risque 9 Âge – État nutritionnel ATCD médicaux, chirurgicaux,pathologies associées ATCD d’hospitalisation et risque de portage BMR Conditions de vie Niveau d’implication / connaissances patient/entourage Risque infectieux lié à l’environnement Propreté environnementale = facteur de risque surtout si patient immunodéprimé. Frein à la pratique sécuritaire des soins si défaut des conditions d'asepsie nécessaire : 10 Risque ++ lors de soins invasifs Maintien d’un état de propreté: des surfaces et du mobilier constituant » l’espace de soins » du linge utilisé (lit et tenue du patient) du plan de travail propre au soin Environnement sain = élément de base pour sécuriser les soins à risque infectieux élevé pour le patient et son entourage, pour le soignant également. Risque infectieux lié au soignant Vecteur de transmission croisée si non respect des règles professionnelles Porteurs sains de germes potentiellement contaminants (y compris BMR) transmis de patient à patient. Vecteurs de transmission 11 par le biais des équipements (matériels, véhicules..) La problématique des bactéries multi résistantes (BMR) Augmentation de la fréquence des BMR en France et émergence de bactéries hautement résistantes (BHR) - Diffusion communautaire de BMR « hospitalières » Les BMR qui font l’actualité : Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) Entérobactéries productrices de β-lactamases à spectre étendu (EβLSE) Entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC) Entérocoque résistant aux glycopeptides (ERG) Acinetobacter baumannii multi résistant (ABR) Pseudomonas aeruginosa multi résistant (PAR) Clostridium Difficile (Cd) Les BMR pas plus pathogènes ni plus " virulentes" que les espèces sensibles mais plus difficiles à traiter La propagation des BMR peut mener à des situations d’ impasses thérapeutiques 12 BMR et transmission croisée Transmission manuportée (dans la majorité des cas) par le personnel médical et paramédical à partir de patients porteurs (colonisés ou infectés) Transmission indirecte (surfaces inertes) par des supports contaminés : stéthoscopes, brassards à tension, thermomètre... par du mobilier et des surfaces contaminées Réservoir environnemental (variable selon type MO) Résistance ++ des spores (Clostridium par ex) Exemples 13 Risque de transmission lié à la fréquence des contacts avec les patients porteurs de BMR. Staphylococcus aureus : plusieurs semaines sur des surfaces sèches P. aeruginosa : 1 semaine sur surface humide Rotavirus : 1 à 10 jours sur les surfaces, plusieurs jours sur les mains VRS jusqu’à 6 heures sur surfaces et linge, 30 mn à 1h sur les mains Recommandations « BMR » 14 Information essentielle des professionnels / des patients sur le portage BMR (colonisation/infection) nature du(des) MO en cause site(s) anatomique(s) colonisé(s) ou infecté(s) résultats de l’antibiogramme dates des prélèvements réalisés et à réaliser. Respect strict des précautions standard = moyen de prévention essentiel de la diffusion des BMR Application des précautions complémentaires (C-G-A) selon prescription médicale Le portage BMR d’un patient ne doit pas supporter ni refus ni retard de PEC exemple : l’hospitalisation à domicile 15 L’HAD: une offre de soins en plein essor 16 CONTEXTE REGLEMENTAIRE Un cadre réglementaire pour responsabiliser les professionnels de santé dans le maintien de la chaîne sécuritaire des soins Règles déontologiques professionnelles (CSP) Programme stratégique de prévention des infections associé aux soins 2009-2013 17 Déclinaison d’un dispositif en place depuis vingt ans et qui a fait ses preuves en terme d’efficacité dans les ES français 18 19 Prévention du risque infectieux associé aux gestes techniques invasifs Recommandations de bonnes pratiques 20 Typologie des soins dispensables à domicile 21 Qu’entend-on par actes invasifs ? Actes invasifs nécessitent une effraction macroscopique ou microscopique de la peau ou d'une muqueuse Risque lié aux actes invasifs corroboré à l’usage de dispositifs médicaux implantés (DMI) et à leur niveau de criticité 22 lié au site d’insertion/d’injection lié aux manipulations et à la réfection des pansements Le risque infectieux lié aux actes invasifs Risque majoré selon actes et DMI 23 sondes urinaires, digestives cathéters périphériques et centraux, chambres implantables Injections et prélèvements pansements (système VAC) Actes exigeant des compétences techniques pose, manipulations, gestion des DMI Actes nécessitant le recours à la formation Initiale et Continue (DPC -FMC-EPP) Classification des soins selon leur criticité Caractère des actes Nature du contact Types d’actes Professionnels Aérosol, soin de bouche, nursing, VNI (ventilation mécanique non invasive) Soins de trachéotomie kiné, AS, IDE sagefemme, médecin.. Non invasif Contact avec une peau saine ou muqueuse saine buccale ou génitale Soins de plaie, de brûlures sur muqueuse lésée prélèvement capillaire Aspiration trachéale IDE, sage-femme, médecin, chirurgien Semi invasif Contact avec peau lésée, muqueuse lésée (buccale -digestivegénitale) Contact avec cavité opératoire muqueuse urinaire bronchique - digestive Acte chirurgical, acte endoscopique, cathétérismes veineux –artériel, urinaire Injections (IM-IV-SC) Infirmière, sagefemme médecin, chirurgien Invasif 24 Exemple des HAD Soins palliatifs = mode de prise en charge principal et le plus fréquent en terme de JH 25,3 % en 2009* Soins de pansements complexes 18,3 % Soins de nursing lourd 9,6 % des journées Exposition à un dispositif invasif ** 50 % d’abord veineux central 20 % de porteurs d’une sonde urinaire à demeure Source FNEHAD ** - Source Enquêtes de prévalence publiées*- 25 Prévention du risque infectieux associé aux actes invasifs Recommandations de bonnes pratiques 26 L’abord cutané Pansements de plaies et sutures 27 Les recommandations concernant les pansements (1) Respect des précautions standard et complémentaires Usage de sets de pansements à UU à privilégier sécurité et efficacité du soin Utilisation de DM et produits adaptés à la pratique individualisés (unique, flacons dose) préparés à l’avance sur un plan de travail propre Respect de la prescription médicale (rythme, produits) Maîtrise des techniques de soin Réalisation du pansement (après la toilette du patient si possible) 28 statut infectieux du patient portes et fenêtres fermées dans un environnement propre et aéré Si plusieurs pansements chez un un même patient procéder du propre au plus sale Les recommandations concernant les pansements (2) Antisepsie des plaies Utilisation peu efficace des ATS sur plaies chroniques bénéfice /risque : sélection de souches résistantes, pénétration systémique, toxicité, sensibilisation). utilisation contre-indiquée pour certains pansements. Produit référencé pour le nettoyage des escarres(à tous les stades) 29 prévention de l’infection et meilleure cicatrisation des plaies… Consensus (fort) pour limiter l’utilisation des ATS inconvénients (intolérance, allergie, retard de cicatrisation). Utilisation de pansements occlusifs élimine flore résidente et contaminations exogènes sérum physiologique ou chlorure de sodium à 0,9 % 30 31 Exemple de disposition à la réalisation d’un pansement 32 Technique de pansement 33 Ablation du pansement souillé avec des gants à usage unique non stériles. Nettoyage de la plaie en allant du plus propre au moins propre (technique de l'escargot). Technique différente selon état de la plaie Plaie propre Plaie sale Pour en savoir plus sur les pansements Quelques références bibliographiques 34 HAS. Les pansements. Indications et utilisations recommandées. Synthèse de rapport. 2009, 1-4. (NosoBase n°22866) SFHH. Prévention de la transmission croisée : précautions complémentaires contact. Hygiènes 2009, XVII(2): 81-138. (NosoBase n°24184) HAS. Évaluation de pansements primaires et secondaires. 2007, 1195. (NosoBase n°19779). CCLIN Sud-Ouest. Hygiène des plaies et pansements. 2004, 1-104. (NosoBase n°14315) ANAES. Prévention et traitement des escarres de l’adulte et du sujet âgé. Conférence de consensus. décembre 2001, 1-32. (NosoBase n°9635) L’abord urinaire Le sondage urinaire 35 Recommandations générales (1) La prévention des Infections Urinaires (IU) repose sur : 36 La mise en oeuvre d‘une hygiène globale des patients, des soignants et des soins, Une hydratation des patients suffisante et adaptée à la saison, à l‘âge et aux pathologies, Des mesures spécifiques des soins de la sphère uro-génitale. Les recommandations (2) 37 Limitation du sondage aux seuls cas indispensables Antibioprophylaxie déconseillée pour un sondage vésical à demeure Utilisation d’un système clos contrôlé Éducation des patients Formation du personnel Procédures écrites et fiches techniques Les recommandations (3) Mesures d’asepsie adaptées aux actes Usage de dispositifs adaptés (matériau, modèle) Respect des précautions standard ++ 38 pose et retrait manipulations Surveillance des signes d’infection ++ Les recommandations (4) Pose de la sonde en condition d’asepsie (gants stériles) Respect de l’antisepsie en 4 temps pour la pose Hygiène uro-génitale avec savon doux liquide Limitation des contacts manuels directs 39 préalable au sondage urinaire à demeure quotidienne voire bi quotidienne chez patient sondé Utilisation de compresses avec ATS si manipulations Prélèvements aseptiques des urines Importance de l'hygiène des mains et du port de gants pour toute manipulation Les recommandations (5) Actualisation des pratiques .. Privilégier les sondages évacuateurs Limiter le sondage à demeure autant que possible Les sondages itératifs (auto ou hétéro sondage) 40 Gestes « propres » et non « aseptiques » But = respecter la flore propre du patient. Utilisation de sondes pré lubrifiées et de drainage clos Education du patient en auto sondage= démarche systématique. Pour en savoir plus sur l’abord urinaire Quelques références bibliographiques 41 Prévenir et surveiller les infections associées aux soins HCSP-SF2H septembre 2010 Hygiène en urologie. CCLIN Ouest. 2004, 88 pages. Prévention de l'infection urinaire nosocomiale: recommandations pour la pose et la gestion d'une sonde vésicale CCLIN Sud-ouest. 2003, 29 pages. Infections urinaires nosocomiales : conférence de consensus. SPILF, AFU. 2002. Qualité de la pose et de la surveillance des sondes urinaires. ANAES. 1999, 54 pages. Hygiène en urologie. CCLIN Ouest. 2004, 88 pages L’ abord vasculaire 42 Les abords vasculaires Recommandations des Cathéters Veineux Périphériques(CVP) superposables à celles pour cathéters veineux centraux (CVC) 43 Hygiène des mains, port du gants voire masque Préparation du site d’insertion (++) Respect du « système clos » Respect strict des modalités de réfection de pansements et de changements de lignes de perfusion Élimination du matériel en DASRI Conduite à tenir en cas d’accident d’AES 44 45 Recommandations VVP (1) Plan de travail, préalablement désinfecté. FHA et port de gants (non stériles à UU) Set de pose à UU à privilégier selon contexteAntisepsie cutanée ++ 46 Dépilation si besoin Savon et ATS de la même gamme. Nettoyer la peau (1) avec un savon antiseptique, rincer(2) à l’eau stérile, sécher(3), appliquer la solution antiseptique en solution alcoolique (4) et laisser sécher(5) Recommandations VVP (2) FHA ou geste d’hygiène des mains adapté – port de gants 47 Préparation - Pose – Manipulations diverses Introduction aseptique du cathéter Elimination du mandrin au plus près dans un container OPTC Perfusion + prolongateur avec robinet à 3 voies. Fixation correcte du cathéter (vérification fonctionnalité de la perfusion) Pansement adhésif stérile , semi perméable et transparent (surveillance du point d’insertion) Recommandations VVP (3) FHA ++ Utilisation de compresses stériles imbibées d’ATS alcoolique pour manipulation de ligne veineuse et changement d’obturateurs (à UU) Respect du système clos Regrouper les manipulations Intervalle de changement de la "ligne veineuse » de 96 heures 48 changement immédiat si passage des produits visqueux Changement du pansement Pas de changement systématique si bien occlusif et non souillé. Recommandations VVP (4) Rinçage du cathéter au sérum physiologique Si cathéter bouché, préférer le changement de site Pas de manœuvre de désobstruction en force (risque d’embolie par migration). Prolongateur proximal adjoint au cathéter 49 après chaque perfusion en discontinu fait partie du cathéter donc changé en même temps que le cathéter. 50 51 52 53 54 55 Les chambres à cathéter implantables (CCI) L’actualité des recommandations SF2H - Mars 2012 56 Recommandations CCI [R90 à 98] Consignes générales 57 Carnet de surveillance patient Information/éducation patient/ aidants (risque infectieux complications) Formation/évaluation des professionnels spécifique à l’usage de ces DMI Protocoles écrits et communs au réseau professionnel- information sur protocoles Surveillance et signalement des IAS et EIG (matériovigilance) Recommandations CCI [R18 à 23] Préparation cutanée et conditions de pose Acte opératoire programmé par un opérateur entraîné Empoussièrement maîtrisé (conditions de bloc) Check-list lors de la pose d’une CCI Hygiène corporelle (douche ou toilette + shampoing ) Dépilation chimique ou tondeuse seulement si besoin Préparation du site réalisée avec un ATS alcoolique Respect++ de l’antisepsie au plus près de l’incision 58 détersion, rinçage, séchage, application d’un antiseptique Pas d’Antibioprophylaxie pour la pose de CCI Recommandations CCI [R33 à 89] Utilisation de la CCI & lignes perfusion Utilisation réglementaire d’aiguilles de Huber Longueur de l’aiguille adaptée profondeur de la chambre et corpulence patient Utiliser de seringues de volume au moins égal à 10 ml Pour tout geste sur CCI ou sur ligne de perfusion Sets pour soins surtout à domicile (Accord fort). Utilisation de compresses stériles (Accord fort) 59 Gauge 22 à privilégier Recommandations CCI [R33 à 89] Utilisation de la CCI & lignes perfusion 60 Rinçage efficace par injection de manière pulsée par poussées successives de 10 ml de Na Cl à 0,9 % (Accord fort). Première ponction dans la CCI est un acte médical Vérifier absence signes cutanés et douleur avant toute pose d’aiguille Recommandations CCI [R33 à 89] Pose et retrait aiguilles Huber 61 FHA avant toute manipulation du pansement. Dénudation suffisante du patient préparation cutanée et manipulations sécurisées (Accord fort). Tenue opérateur / patient mêmes que pour la pose de l’aiguille (Accord fort). Technique de réfection idem que préparation cutanée pour la pose de l’aiguille. Si aiguille déjà en place, phase d’antisepsie effectuée avec des gants stériles. Recommandations CCI [R33 à 89] Pose et retrait aiguilles Huber 62 Séchage spontané et complet de l’ ATS avant pst (Accord fort). Tenue professionnelle opérateur propre ; à défaut blouse à UU (Accord fort). Port casaque stérile seulement si patient en isolement protecteur (Accord simple). Port masque de type chirurgical (Accord fort) et coiffe (Accord simple). FHA au plus près de la pose de l’aiguille Port des gants stériles au plus près de la ponction (Accord fort). Recommandations CCI [R33 à 89] Utilisation de la CCI & lignes perfusion Lignes secondaires remplacées entre 2 produits différents (Accord simple). Si perfusion continue d’un même produit, Si perfusion discontinue d’un même produit, 63 changement à 96 H (Accord fort). changement immédiat après chaque poche (Accord simple). Brancher les émulsions lipidiques sur site proximal (au plus proche du patient) facilitant le rinçage du dispositif de perfusion. Tubulure et poche remplacée en même temps (Accord fort). Recommandations CCI [R50 à 62] Généralités sur le pansement 64 Première réfection de pansement dans les 48 premières heures après la pose de (Accord simple). Tout pansement souillé ou décollé refait sans délai (Accord fort). Si pansement adhésif stérile avec compresse : toutes les 96 H Si pansement transparent semi-perméable stérile, en place jusqu’au changement de l’aiguille (soit 8 j max) (Accord fort). La réfection du pansement n’entraîne pas systématiquement un changement d’aiguille (Accord simple). Les recommandations concernant les PICC LINE(1) Définition : Picc Line (Peripheral Inserted Central Catheter) CVC inséré par une veine périphérique du bras, puis poussé jusqu’à la partie distale de la veine cave supérieure. Entretien d Picc Line : Comme pour toute voie veineuse ou artérielle, les manipulations réduites au minimum et rigoureusement aseptiques Injection au travers des valves, désinfectées au préalable avec une compresse stérile imprégnée d’un ATS alcoolique. 65 Les recommandations concernant les Picc Line (2) Avant toute manipulation du Picc Line : Porter un masque chirurgical et un calot coiffe Réaliser une FHA Manipulation avec compresse stérile imprégnée ATS alcoolique. Réfection du pansement à J+1 de la pose, puis une fois par semaine sauf si le pansement est mouillé, souillé ou s’il n’est plus occlusif. Ne jamais retirer les valves mises sur le ou les extrémité(s) des cathéters, sauf lors de la réfection du pansement. 66 67 Pour en savoir plus les abords vasculaires Quelques références bibliographiques Pose et entretien des cathéters veineux périphériques: critères de qualité pour l’évaluation et l’amélioration des pratiques professionnelles. Prévention des infections liées aux cathéters veineux périphériques, recommandations pour la pratique clinique. 68 SF2H Novembre 2005, 68 pages. (NosoBase n°16251 ) Recommandations CCLIN Paris Nord (2001) Actualisation 2002 de la 12° conférence de Consensu s en réanimation et Médecine d’urgences : Infections liées aux cathéters veineux centraux en réanimation (1994) Prévention des infections associées aux chambres à cathéter implantables pour accès veineux; recommandations par consensus formalisé d’experts. SF2H. Avril 2007, 18 pages. (NosoBase n°18913) SF2H mars 2012, 87 pages, HygièneS Cathéters centraux insérés par voie périphériques Picc Line: note technique SF2H, juin 2011 Prévenir et surveiller les infections associées aux soins HCSP-SF2H septembre 2010, Merci de votre attention 69