la pratique infirmière en pleine évolution

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HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF
Sir Mortimer B. Davis
VOLUME 43, Nº 2
W W W. J G H . C A
ÉTÉ 2007
L A PRATIQUE INFIRMIÈRE
EN PLEINE ÉVOLUTION
Également à l’intérieur :
• L’intensité de la douleur en chiffres
• L’exercice au nouveau Centre de bien-être de L’espoir, c’est la vie HGJ
• Les préparatifs pour le 3e Week-end pour vaincre le cancer du sein
Au service de tous.
NOUVELLES HGJ
1
M OT D E S R É DAC T E U R S
Au-delà du
chevet du
malade
Faites le nécessaire pour
continuer de recevoir
les Nouvelles HGJ !
L
P
our bon nombre d’entre nous, l’image qui nous vient à l’esprit en pensant
aux infirmières est parfois stéréotypée, et ce, pour une bonne raison : depuis
des décennies, et encore aujourd’hui, les infirmières sont présentes au chevet
des malades leur administrant des médicaments, surveillant leur progrès, les
aidant à bien se rétablir et accomplissant de nombreuses tâches variées, toujours
avec sérieux et compassion. Mais, comme le démontre cette édition des Nouvelles
HGJ, le rôle du personnel infirmier s’est considérablement élargi, surtout depuis
les dernières années. Les infirmières et infirmiers sont plus dynamiques que
jamais en tant que membres actifs de l’équipe de soins de santé.
Par exemple, à l’Hôpital général juif, l’infirmière clinicienne spécialisée aux
soins intensifs joue un rôle essentiel en transmettant rapidement et efficacement
l’information médicale aux patients et à leur famille. Au Centre du cancer Segal,
l’infirmière navigatrice accompagne les patients à chaque étape de leur traitement; elle leur sert de guide, défend leurs intérêts et offre un important soutien
affectif. Aux soins intensifs néonatals, les infirmières améliorent la santé des prématurés en insistant sur l’importance du contact physique entre la mère et le
nouveau-né. L’HGJ est également l’un des rares hôpitaux au Québec où les infirmières praticiennes spécialisées accélèrent la prestation de soins en effectuant
certaines tâches normalement réservées aux médecins.
Ces responsabilités élargies sont le symbole de la grande détermination de
l’HGJ de continuer à améliorer les services dispensés aux patients. Pour ce faire,
l’Hôpital met en application les plus récentes interventions médicales, lance
une gamme toujours plus vaste de cliniques et de programmes, accomplit de
prodigieux progrès en matière de recherche et ouvre de nouveaux locaux qui
s’appuient sur la technologie la plus avancée. Cette volonté tenace de fournir aux
patients les meilleurs soins et traitements a mené à la création du Centre du cancer Segal et du Centre de prévention cardiovasculaire ainsi qu’aux rénovations de
grande envergure, actuellement en cours à la Division de radio-oncologie.
Doit-on alors s’étonner que le Conseil canadien d’agrément des services de
santé ait décerné plusieurs distinctions à l’Hôpital général juif (exposées en détail
dans cette édition) concernant, entre autres, les efforts actuels de l’équipe des soins
oncologiques, l’élaboration du programme du testament de vie, la création d’un
climat favorisant la collaboration interdisciplinaire et le statut de l’HGJ en tant
que centre de référence en matière de chirurgie, de dialyse et d’ophtalmologie.
Durant la mise sur pied de toutes ces initiatives et de bien d’autres, l’engagement
et l’apport des infirmières et infirmiers ont été inestimables pour le bien-être des
patients. Leur dévouement a permis à l’HGJ de s’épanouir et, chemin faisant, de
devenir un catalyseur de leur évolution spectaculaire comme professionnels de la
santé œuvrant bien au-delà du chevet des malades.
’Hôpital général juif poste maintenant son magazine trimestriel
aux personnes qui apportent leur
soutien à l’Hôpital par un don à la Fondation de l’HGJ. Ce changement illustre notre détermination à atteindre un
plus vaste public à Montréal et partout
au Québec.
If this copy of JGH News has come
to you by mail and you wish to regularly receive the English version of the
magazine, please call the JGH Foundation at 514-340-8251 or send an e-mail
to [email protected] to
indicate your preferred language.
En parcourant les pages des Nouvelles HGJ, vous trouverez des articles
originaux et instructifs sur divers sujets
—réalisations médicales, progrès scientifiques, drames en coulisses et personnalités fascinantes étroitement liées à
l’Hôpital général juif. La publication
des Nouvelles HGJ est une façon de vous
témoigner toute notre gratitude pour
votre soutien. En raison de votre réel
intérêt envers notre hôpital, nous désirons vous informer de nos nombreux
projets enthousiasmants, déjà en cours
ou encore à venir.
Nous vous remercions d’avoir soutenu l’Hôpital général juif et nous vous
encourageons à poursuivre l’action de
nos précieux donateurs. En faisant une
contribution de 36 $ ou plus à la Fondation de l’HGJ, vous aiderez l’un des
meilleurs hôpitaux du Québec et vous
aurez la garantie de recevoir les Nouvelles HGJ durant deux autres années,
en gage de notre reconnaissance. Vous
recevrez également un reçu officiel de
la Fondation de l’HGJ pour le plein
montant de votre don. Vous n’avez qu’à
téléphoner à la Fondation au 514 3408251, ou à communiquer votre adresse
en ligne en visitant le www.jgh.ca.
Bonne lecture!
James Alexander
Président
2
ÉTÉ 2007
Henri Elbaz
Directeur général
Care For All.
Henry Mietkiewicz, rédacteur
Glenn J. Nashen, directeur
Affaires publiques et communications
Sommaire
Nouvelles HGJ
ÉTÉ 2007
En couverture
Publié par
LA PRATIQU
PR AT IQUE
E IIN
N FI R MI
M I ÈR
ÈRE
E N PLEINE
PLEIN E ÉVO
É VOLUT
LU T I O N
L’HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B. DAVIS
AFFAIRES PUBLIQUES ET
COMMUNICATIONS
Président :
James Alexander
Depuis l’ouverture de l’HGJ en 1934, le rôle des infirmières et infirmiers au sein de l’équipe soignante
Directeur général :
Henri Elbaz
n’a cessé d’évoluer, notamment en ce qui a trait à
leurs responsabilités et à leur expertise. Ces profes-
Directeur des Affaires publiques
et des Communications :
Glenn J. Nashen
sionnels continuent de prodiguer des soins avec
compassion et d’assurer la continuité des services
tout en offrant du soutien aux proches des patients.
Rédacteur :
Henry Mietkiewicz
Une expertise professionnelle et une main secourable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Des infirmières spécialisées aux soins coronariens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Coup d’œil sur des décennies de soins infirmiers prodigués avec compassion . . . . . . . 6
La méthode « Kangourou », une merveille pour le développement des prématurés . . 7
Une infirmière de l’USI au service des familles des patients . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
La recherche en soins infirmiers : réduire l’anxiété liée au cancer . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Les infirmières aident les patients aux prises avec le cancer à naviguer
à travers le système . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Collaborateurs :
Daniel Nahmias-Léonard,
Belle Ziniuk
Adjointe administrative :
Stephanie Malley
Graphiste :
Christine Lalonde
Traductrice :
Louise Trépanier
Photographie :
Services audio-visuels de l’HGJ :
Felipe Argaez, Jean Marcotte,
Estelle Marcoux, Karina Jacobsen
Également dans cette édition
Un rapport d’agrément très élogieux envers l’HGJ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
L’exercice au nouveau Centre de bien–être pour se remettre d’un cancer . . . . . . . . . . 12
Droit de regard sur la gestion du glaucome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Quelques mises en garde au sujet des sports d’été . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
L’École Mini-Med HGJ : petits accidents, mais grosses fractures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Ceux qui font l’événement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Les cliniques du Week-end : comment trouver chaussure à son pied . . . . . . . . . . . . . . 16
Convention de la
poste-publications #40062499
Retourner toute correspondance ne
pouvant être livrée au Canada à :
Hôpital général juif
3755, chemin de la
Côte-Ste-Catherine, A-106
Montréal (Québec)
H3T 1E2
Tél. : 514 340-8222
www.jgh.ca
L’intensité de la douleur en chiffres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Nouvelles des Auxiliaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
L’HGJ : un leader reconnu en soins palliatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Musique! Lumière! Rideau! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Rapport de la Fondation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Au service de tous.
Hôpital d’enseignement
de l’Université McGill
NOUVELLES HGJ
3
LA PRATIQUE INFIRMIÈRE EN PLEINE ÉVOLUTION
Une expertise professionnelle
et une main secourable
« Ici, quelle que soit l’heure à laquelle vous venez,
vous trouverez espoir, soutien et compassion »
—Inscription sur la lampe à l’extérieur de l’Hôpital Albert Schweitzer
M
R
IE
S
H
N
U
“Here, at whatever hour you come,
you will find light, help and
human kindness.”
JG
es
H c
elebrat
Durant nos moments de grande vulnérabilité, un comprimé ou deux peuvent contribuer
à réduire nos symptômes. Mais rien ne soulage autant que la bienveillance d’une infirmière
qui apporte au patient un oreiller supplémentaire ou qui lui tient la main. En collaboration
avec les médecins, les infirmières nous aident à nous rétablir, à alléger nos souffrances, à nous
réconforter. Elles sont là pour nous bercer à la naissance, nous accompagner en fin de vie et,
entre temps, nous administrer des soins à tous les stades de la vie.
RS
ES
L’HGJ célè
br
D
urant la Semaine nationale des soins infirmiers
Lynne McVey
(du 6 au 12 mai), l’Hôpital général juif a rendu
hommage à son personnel infirmier tout en profitant de l’occasion pour
célébrer la présence des infirmières et infirmiers dans tous ses services, 24 heures
par jour, sept jours par semaine. Quiconque a déjà bénéficié de soins infirmiers
N
I
S
O
est conscient de cette vérité première : même si les progrès de la médecine
INF
sS
le
IR
e “Ici, quelle que soit
ont changé nos vies, une chose demeure immuable—notre besoin de
l’heure à laquelle vous venez,
vous trouverez espoir, soutien
chaleur et de compassion que seul peut fournir un être humain.
et compassion.”
Dans son livre intitulé : Critical Care: Canadian Nurses Speak for Change, le journaliste canadien André Picard a noté avec
grande justesse : « De bien des façons, donner un bain au patient est l’exemple par excellence de l’art infirmier. Cette tâche qui
nous paraît simple permet à l’infirmière d’évaluer en détail l’état du patient. En l’aidant à prendre son bain, elle observe sa mobilité; en lui épongeant la peau à l’eau tiède, elle découvre des plaies de lit; en nettoyant soigneusement une plaie, elle détecte une
infection; en lui lavant les ongles à la brosse, elle obtient d’importants indices sur sa circulation du sang; en lui asséchant le corps,
elle évalue son équilibre. De plus, un bavardage en apparence inoffensif permet de mieux connaître les antécédents familiaux du
patient et de comprendre son état psychologique. » [traduction libre] Comme disait un homme de 90 ans à M. Picard : « Il suffit
d’être patient une seule fois pour apprécier la valeur des soins infirmiers. »
Composé de femmes, d’hommes, de jeunes et de
personnes âgées, le personnel infirmier est aussi varié
que la population qu’il dessert. Ces professionnels
donnent leur temps, partagent leurs connaissances,
puisent dans leur compétence, font preuve de
dévouement et, par-dessus tout, ils se donnent à
nous, jour et nuit. Même si la Semaine des soins
infirmiers est déjà derrière nous, l’esprit de la fête
demeure. Il n’est donc pas trop tard pour souhaiter
une bonne Semaine aux infirmières et infirmiers de
l’Hôpital général juif. La reconnaissance de votre
travail est grandement méritée.
Simple addition
Nombre total d’infirmières à l’HGJ : 1 361
Nombre total d’infirmières en 1934, à l’ouverture de l’HGJ : 14
Nombre de directrices des soins infirmiers depuis l’ouverture de l’Hôpital : 10
Proportion d’infirmières à l’HGJ pour tout le Québec : 2 pour cent
Nombre d’infirmières par 100 000 habitants au Québec : 796
Nombre total d’élèves infirmières formées chaque année à l’HGJ : 655
Nombre le plus élevé d’infirmières dans un seul service à l’HGJ : 117 à l’urgence
Moyenne d’infirmières à l’urgence dans l’équipe de jour : 21 plus 2 aides-soignantes
Moyenne d’infirmières à l’urgence dans l’équipe de nuit : 15 plus 1 aide-soignante
Lynne McVey, inf. M.Sc.
Directrice des soins infirmiers
Nombre total d’infirmières à l’HGJ dans l’équipe de nuit : 123
Moyenne d’heures de travail par jour d’une infirmière : 7 hours, 15 minutes
Nombre d’années d’existence de l’École des sciences infirmières de l’HGJ : 21 ans
(1951 à 1972)
4
ÉTÉ 2007
Care For All.
Des infirmières spécialisées
aux soins coronariens
S
’il vous arrive, d’ici quelques mois, de
passer par l’Unité de soins de chirurgie
cardiaque de l’HGJ, peut-être y verrezvous une ou deux infirmières prescrire des
médicaments, requérir des tests diagnostiques
ou les évaluer. Cette pratique infirmière peut
sembler inhabituelle mais, en fait, elle fait
partie du quotidien des premières infirmières
praticiennes spécialisées de l’Hôpital qui,
outre leurs tâches habituelles, réaliseront
également certaines interventions médicales en collaboration avec les chirurgiens
cardiaques.
Yvon Carriere,
atteint d’une
maladie coronarienne,
est examiné par deux
infirmières-praticiennes spécialisées : Shannon
McNamara (à gauche) et Valérie Giguère.
En exécutant des tâches normalement prescrit par ces infirmières. Elles continueréservées aux médecins, Valérie Giguère et ront toutefois de consulter régulièrement
Shannon McNamara contribuent à élargir les chirurgiens cardiaques de l’HGJ et de
le rôle du personnel infirmier au sein de collaborer avec eux.
l’équipe de soins de santé. Sur le plan praEn raison de leur formation traditiontique, la redéfinition de leurs
nelle, Mme McNamara et
tâches signifie également Un groupe sélect de 22 Mme Giguère ont noté que
d’autres infirmières vienque les soins seront admi- personnes au Québec,
nent souvent leur demannistrés plus rapidement aux qui détiennent une
der conseil, tandis que les
patients atteints de malaformation d’infirmières
patients et leur famille leur
die cardiaque, lorsque les
praticiennes spécialisées posent souvent des queschirurgiens cardiaques ne
dans divers domaines.
tions de nature médicale.
seront pas disponibles.
« Le temps est une denrée
« La cardiologie m’a toujours intéressée, souligne Mme McNamara, précieuse, explique Mme McNamara. Quand
et maintenant je peux utiliser mes con- les chirurgiens cardiaques sont dans la salle
naissances et les appliquer aux patients. d’opération, il est extrêmement important
Sans être parfaitement autonome, je pos- que nous soyons toutes les deux disponibles
sède une expertise beaucoup plus grande pour répondre aux questions des patients et
aujourd’hui. » Mme Giguère ajoute : « Nos donner à leurs proches le soutien dont ils
rôles sont si nouveaux que certains mé- ont besoin. »
decins et infirmières ont pris du temps à
Les deux infirmières ont choisi cette
s’adapter. Maintenant, tous sont beaucoup nouvelle voie après avoir acquis une explus à l’aise avec ce nouvel arrangement. » périence en cardiologie et aux soins intenPour l’instant, Mme Giguère et Mme sifs. En 1997, Mme McNamara a occupé le
McNamara appartiennent à un groupe poste de chef d’équipe de l’Unité de soins
sélect de 22 personnes au Québec, qui dé- coronariens de l’HGJ, tandis qu’en 1999,
tiennent une formation d’infirmières prati- Mme Giguère travaillait à l’Unité des soins
ciennes spécialisées dans divers domaines. intensifs néo-natals, puis à partir de 2000,
Les deux infirmières de l’HGJ exercent leurs à l’Unité des soins intensifs. Mme McNamara
nouvelles fonctions depuis la fin de 2006, s’est intéressée au concept d’infirmière
mais au printemps 2007, elles attendent praticienne spécialisée en lisant un magala reconnaissance officielle de leur statut zine médical; Mme Giguère a entendu parler
par le comité médical exécutif de l’Hôpital. de cette spécialité durant sa maîtrise en
Une fois cette reconnaissance accordée, la sciences infirmières, axée sur la prévention
signature du médecin ne sera plus nécessaire cardiovasculaire.
Pendant deux ans, ces infirmières ont
pour obtenir une ordonnance ou un test
redoublé d’efforts pour terminer leur programme de maîtrise en sciences infirmières
à l’Université de Montréal, où elles ont
également obtenu un diplôme complémentaire en cardiologie. Puis, elles ont reçu huit
mois de formation clinique en compagnie
de résidents en cardiologie, à l’Institut de
cardiologie de Montréal. « Nous étions traitées comme les résidents, car il n’y avait aucune infirmière-praticienne spécialisée pour
nous former, se rappelle Mme McNamara.
Nous avons donc participé aux visites des
malades, élaboré des plans de traitement, lu
des radiographies et réalisé des évaluations
de suivi. Bref, nous avons exécuté toutes les
tâches réservées aux résidents. »
Grâce à cette formation, les infirmières
seront habilitées à faire des interventions
médicales comme la ponction pleurale (prélèvement de liquide pleural à l’aide d’une
aiguille) et la gazométrie sanguine (insertion d’une aiguille dans l’artère radiale du
bras). « Naturellement, ajoute Mme Giguère,
nous consulterons un chirurgien cardiaque
avant et après ces interventions. »
L’expérience des deux infirmières aura
pour conséquence d’inciter d’autres collègues de l’HGJ à suivre leur exemple. « De
nombreuses infirmières, dont trois en chirurgie cardiaque, ont manifesté de l’intérêt
pour notre spécialité, et elles nous ont posé
des questions sur notre formation, indique
Mme McNamara. Jamais je n’aurais cru que
nous serions perçues comme des modèles.
C’est gratifiant de voir leur réaction. »
Au service de tous.
NOUVELLES HGJ
5
LA PRATIQUE INFIRMIÈRE EN PLEINE ÉVOLUTION
Coup d’œil sur des décennies de soins
infirmiers prodigués avec compassion
Octobre 1934
L’HGJ admet son premier patient. Les soins sont dispensés par la
première directrice de soins infirmiers, Amy Mendels, en collaboration
avec 13 autres infirmières, dont 8 sont logées dans une petite maison
située sur le site actuel du pavillon E Cumming.
1950
L’Hôpital termine la construction de son aile est de 9 étages
(dénommé aujourd’hui pavillon A). Cette aile sert à abriter l’École
de sciences infirmières de l’HGJ, comprenant des chambres pour
125 infirmières, des salles de cours, des laboratoires et une salle
de conférence.
Emblème de l’École
des sciences
infirmières de l’HGJ
1951
Les premières étudiantes de l’École des sciences infirmières de
l’HGJ entament leur programme de formation de trois ans avec
Evelyn Kessler, directrice des soins infirmiers. Elles étudient
notamment la physiologie, la microbiologie, la physiothérapie,
la pharmacologie et la nutrition.
Infirmières en chirurgie, milieu
des années 1930
1954
Le premier cours des 14 diplômées de l’École des sciences
infirmières de l’HGJ.
Automne 1965
Joan Gilchrist, directrice des soins infirmiers, annonce la création
Soins infirmiers, 1960
d’un projet visant l’implantation d’une nouvelle approche axée sur
le travail d’équipe : chaque infirmière autorisée exécutera des tâches
complexes en assignant d’autres tâches aux infirmières de son équipe.
De cette façon, les patients reçoivent des soins personnalisés perfectionnés,
et les membres de l’équipe peuvent mieux se familiariser avec chaque cas.
Janvier 1966
Dans le cadre d’un premier programme de ce genre au
Canada, l’École des sciences infirmières de l’HGJ lance
un stage de quatre semaines dans un établissement
autrefois dénommé Hôpital Maimonides et Résidence
d’accueil pour les aînés. En travaillant auprès de ces
résidents âgés, qui ne sont ni malades ni alités, les
étudiantes obtiennent un excellent aperçu des tâches
liées aux soins gériatriques.
Résidence des
infirmières à l’Hôpital,
milieu des années 1930
Avril 1969
Mary Barrett, directrice des soins infirmiers, annonce
que l’École des sciences infirmières de l’HGJ s’apprête à
admettre ses dernières étudiantes. À compter de 1970,
Laboratoire des étudiantes en sciences
les étudiantes du Québec en soins infirmiers doivent
fréquenter le cégep et faire des études préuniversitaires. infirmières, 1960
Toutefois, les stagiaires acquièrent encore leur expérience
Directrices des soins infirmiers de l’HGJ
clinique dans les hôpitaux d’enseignement.
Printemps 1972
L’École des sciences infirmières de l’HGJ décerne un diplôme à ses dernières 51
étudiantes. Les locaux de l’École dans le pavillon A sont graduellement convertis
en salles d’examen, en bureaux de médecin et en locaux administratifs.
Automne 1983
En restructurant le rôle des infirmières, le système hiérarchique fait place à
une philosophie de soins qu’on appellera soins intégraux ou soins primaires.
L’infirmière soignante joue désormais un plus grand rôle décisionnel, l’infirmière
en soins intégraux étant responsable des soins infirmiers de l’admission jusqu’au
congé du patient.
6
ÉTÉ 2007
Care For All.
Amy Mendels 1934-1949
Evelyn Kessler 1949-1956
Norena Mackenzie 1956-1959
Joan Gilchrist 1960-1966
Helen Taylor 1966-1974
Pamela Georges 1974-1976 (par interim)
Mary Barrett 1976-1986
Marilyn Monk 1987-1995
Mona Kravitz 1996-2006
Lynne McVey 2006-
La méthode « Kangourou », une merveille
pour le développement des prématurés
E
n voyant Blake Alexander
Mearns le jour de sa naissance, le 22 février, qui
aurait imaginé qu’il puisse passer
les premières semaines de sa
vie ailleurs que dans l’environnement protecteur d’un incubateur. Blake est venu au monde
un mois et demi avant terme;
il pesait alors 910 grammes
(2 livres), et l’incubateur était
nécessaire pour l’aider à
prendre des forces et être en
santé.
Cindy Mearns utilise la méthode « Kangourou » pour dorloter son fils de 34 jours,
Blake, avec l’aide de l’infirmière Melissa Gentile.
Pourtant, plusieurs jours après sa naissance, les infirmières de
« Le nouveau-né a besoin de périodes de sommeil profond. Or,
l’Unité des soins intensifs néonatals (USIN) ont commencé à le sortir l’USIN peut être un environnement trop éclairé et hyper stimulant,
de son incubateur durant quatre à six heures, tous les jours, pour dit Kathryn Sherrard, infirmière-conseil familiale à l’USIN. Les soins
l’installer sur la poitrine nue de sa mère ou de son père. Encore bran- Kangourou sont si intimes et réconfortants qu’ils isolent le bébé du
ché à ses fils et à ses tubes, Blake dormait profondément, réconforté reste du monde, ce qui lui permet de dormir profondément et de
par la chaleur de la peau et par les rythmes cardiaques du parent.
se développer sur le plan neurologique. L’enfant apprend aussi à
Résultat : Blake n’a pas uniquement survécu à cette épreuve. reconnaître la voix et l’odeur distinctives de sa mère, ce qui plus tard
Ses séances de « soins Kangourou » à l’extérieur de l’incubateur facilitera beaucoup l’allaitement. »
—un programme initié par les infirmières
Cynthia Certosini, infirmière-chef en
de l’USIN—l’ont aidé à combattre une
néonatologie, précise que les mères des
« Les soins Kangourou sont si intimes
infection précoce et à s’épanouir. Autre
bébés prématurés se sentent parfois couavantage : ses parents se sont déclarés et réconfortants qu’ils isolent le bébé
pables de ne pas avoir mené leur bébé à
beaucoup plus heureux et satisfaits de du reste du monde, ce qui lui permet
terme, et cela augmente leur risque de désavoir qu’ils avaient contribué au bien- de dormir profondément et de se
pression post-partum. Les soins Kangourou
être de leur fils.
réduisent ce stress en faisant appel au condévelopper sur le plan neurologique. »
Les soins Kangourou – une expression
tact physique pour cicatriser les blessures
qui décrit la façon dont l’enfant est enveaffectives.
loppé par l’un de ses parents comme s’il était dans une poche—est
Comme les soins Kangurou peuvent ne pas convenir à certains
une méthode relativement courante auprès des bébés nés à terme. bébés ou à certains parents, les infirmières de l’USIN évaluent les
Mais depuis les deux dernières années, on assiste à la popularité candidats potentiels, puis elles abordent tranquillement le sujet
croissante de cette forme de soins, offerts sous le regard attentif des avec les parents susceptibles de bénéficier de cette pratique. Mais il
infirmières aux nourrissons prématurés qui sont plus vulnérables et arrive que des parents prennent l’initiative de poser des questions
plus malades que les bébés nés à terme.
sur les soins Kangourou après avoir vu d’autres parents serrer con« Blake a réellement besoin de l’attention médicale qu’il reçoit tre eux leur bébé à l’USIN.
ici, mais moi et mon mari Ron voulons aussi contribuer à ses soins
« Cela peut sembler simple, mais le processus peut-être assez
autant que possible », explique Cindy Mearns. Tout en se berçant complexe, et on doit être bien organisé, dit l’infirmière clinicienne
doucement dans sa chaise et en enveloppant délicatement son fils Melissa Gentile. Comme le bébé est encore branché aux fils et aux
de 34 jours, Mme Mearns ajoute : « Nous pouvons lui donner notre tubes, il faut environ 10 minutes à trois infirmières pour le sortir de
amour et notre temps, et c’est ce qui fait toute la différence. »
son incubateur en toute sécurité. »
« La mère remplace en quelque sorte l’incubateur pendant
« Mais en bout de ligne, l’expérience est réellement positive,
qu’elle tient son enfant, explique Elizabeth Jack, infirmière clini- ajoute Lyne Charbonneau, infirmière clinicienne spécialisée en
cienne à l’USIN. La température de son corps rafraîchit l’enfant néonatologie. Nous insistons sur le fait que dans l’USIN, le rôle de
quand il fait chaud et elle le réchauffe quand il fait froid. Sa respira- nos infirmières consiste non seulement à prendre soin de l’enfant,
tion et les battements réguliers de son cœur aident à équilibrer les mais aussi de toute la famille. »
rythmes cardiaques et respiratoires du bébé. »
Au service de tous.
NOUVELLES HGJ
7
LA PRATIQUE INFIRMIÈRE EN PLEINE ÉVOLUTION
Une infirmière de l’USI au service
des familles des patients
E
n février 2006, Norma Levitt-Shtull était à
l’extérieur de la ville au moment du coup
de téléphone fatidique : son mari Hershie
venait d’être envoyé d’urgence à l’Hôpital
général juif à cause d’un grave problème
respiratoire.
Avant de raccrocher, l’Hôpital avait
toutefois avisé Mme Levitt-Shtull d’une formalité, qui allait faire toute la différence
durant les mois à venir. Joanna Bailey, clinicienne spécialisée aux soins intensifs, avait
été assignée pour répondre à ses questions
et la mettre régulièrement au courant, elle
et la famille de M. Shtull, des derniers développements médicaux.
« Je me suis immédiatement sentie soulagée, raconte Mme Levitt-Shtull. En 2004,
mon mari avait été longtemps hospitalisé
à l’HGJ, et malgré les excellents soins infirmiers, je n’arrivais pas toujours à obtenir
son dernier bilan de santé. Différentes infirmières le soignaient à divers moments, et
même si l’une d’elles connaissait son cas,
elle était parfois absente ou avec une autre équipe quand j’avais des questions à
poser. Voilà pourquoi, lorsque mon mari est
retourné à l’Hôpital en 2006, j’ai éprouvé
un immense soulagement de savoir qu’il y
avait toujours sur place une personne vers
qui me tourner. »
C’est précisément ce besoin impérieux
des familles d’être bien informées et supportées qui a donné lieu à la création, en
automne 2005, du programme de soutien
Adler-Sheiner de l’HGJ aux soins intensifs.
Le pilier du programme est Mme Bailey. Cette
infirmière clinicienne spécialisée fournit aux
patients et à leur famille l’information et
le soutien psychologique nécessaires pour
mieux faire face à une maladie grave et à
l’hospitalisation d’un proche ou d’un ami à
l’USI.
Cette insistance à répondre aux besoins
des proches du patient est dans la lignée de
la philosophie de l’HGJ d’offrir du soutien,
lorsque nécessaire, à l’entourage immédiat
du patient. Au meilleur de ses connaissances, Mme Bailey estime que le programme
Adler-Sheiner est le seul programme canadien du genre dans une USI pour adultes,
avec une infirmière désignée à plein temps
pour aider exclusivement les familles. En
8
ÉTÉ 2007
Joanna Bailey (à droite),
infirmière clinicienne
spécialisée, s’entretient
avec Norma Levitt-Shtull
dans l’Unité des soins
intensifs, où son défunt
mari a été traité.
principe, il existe uniquement un autre
programme similaire en Amérique du Nord
pour les adultes.
Le programme a été initié et créé par
Joey Adler, qui a réalisé à quel point il était
important pour les proches d’un patient aux
soins intensifs d’obtenir des mises à jour sur
le dossier médical. Le programme porte le
nom de son défunt mari, Lou Adler et celui
du Dr Nathan Sheiner, chirurgien de l’HGJ,
en reconnaissance pour son amitié et pour
les soins exceptionnels qu’il a prodigués à
M. Adler durant sa maladie.
De 9 à 5, durant la semaine, Mme Bailey
est à la disposition des familles et des amis
de tous les patients de l’USI, ce qui signifie
qu’elle doit suivre simultanément l’évolution
de 20 dossiers. Il lui arrive de n’avoir qu’une
seule rencontre avec un membre de la famille, mais d’autres fois, ses relations avec
les proches peuvent durer jusqu’à un an.
Dans le cas de Mme Levitt-Shtull, ses rapports ont duré longtemps, incluant les sept
mois de M. Shtull à l’USI et son hospitalisation supplémentaire de trois mois, jusqu’à
son décès en décembre 2006.
« J’ai beaucoup apprécié que Joanna
visite mon mari tous les jours et qu’elle
prenne le temps de lui parler, raconte Mme
Levitt-Shtull. Elle était toujours prête à demander les renseignements dont j’avais besoin aux personnes qui le soignaient. Tous
les vendredis, elle assistait à une rencontre,
où la famille et moi recevions les dernières
nouvelles du médecin. Elle utilisait cette
information pour nous expliquer comment
progressait le plan global de soins. Et si
j’avais besoin d’une oreille attentive, elle
jouait tour à tour le rôle de psychologue et
de travailleuse sociale. »
Pour Mme Bailey, la présence de l’infirmière
au cœur du programme est essentielle, car
« ayant reconnu que la santé ou la maladie
affecte plus qu’un individu, les infirmières
ont fait pression pour étendre leurs activités
au profit des familles. Aux soins critiques,
Care For All.
cela signifie qu’elles comblent le besoin des
proches d’être bien informées sur la constante évolution de l’état du patient, sur ses
traitements et sur le pronostic. »
« L’infirmière possède aussi les connaissances de base nécessaires pour comprendre certains détails médicaux et pour transmettre cette information adéquatement
à la famille. Une fois que les proches ont
compris la situation, ils sont mieux outillés
pour y faire face et participer aux prises de
décision en matière de soins. »
Mme Levitt-Shtull vante les qualités innées de Mme Bailey en tant qu’infirmière,
son instinct et sa personnalité qui conviennent parfaitement au rôle qu’on lui a confié
aux soins intensifs. Ironiquement, la carrière d’infirmière de Mme Bailey est encore
relativement courte, car l’aide aux familles
de l’USI est son premier poste en soins infirmiers depuis l’obtention de sa maîtrise et de
son diplôme en sciences infirmières, vers la
mi-2005. Auparavant adjointe administrative, Mme Bailey a voulu changer de carrière
pour mieux servir autrui en temps de crise.
« J’éprouve une passion pour ce que
je fais, c’est-à-dire offrir aux patients et à
leur famille les meilleurs soins, y compris
toute l’information dont ils ont besoin
pour faire face à une crise, explique-t-elle.
Malheureusement, dans un milieu de soins
intensifs, les circonstances sont telles que
les besoins du patients ont souvent la préséance sur ceux de la famille, et c’est là où
j’interviens. »
« C’est un rôle qui m’apporte beaucoup
de satisfaction, poursuit-elle. J’ai le temps
et l’occasion de mieux informer les proches
et de les impliquer dans le processus thérapeutique, ce qui est un complément aux
excellents soins fournis par mes collègues.
J’ignorais quelle tangente allait prendre ma
carrière, mais c’est exactement pour cette
raison que j’ai choisi les soins infirmiers. »
La recherche en soins infirmiers :
réduire l’anxiété liée au cancer
F
ournir au patient l’information la plus récente
sur sa maladie est certes une bonne idée,
mais ne vaut-il pas mieux lui donner des
renseignements adaptés à ses besoins? Imaginez ce
scénario : un patient, en apprenant qu’il est atteint
du cancer, reçoit tellement de données détaillées
sur sa maladie qu’il en devient déprimé ou anxieux;
il éprouve même des difficultés à se conformer au
traitement et au suivi.
re
La D Carmen Loiselle, infirmière et chercheuse senior au Centre de recherche en
soins infirmiers de l’HGJ, examine des données avec la chercheuse Linda Edgar ainsi
que Sylvie Dubois, candidate au doctorat en soins infirmiers à l’Université McGill.
Voilà pourquoi il y a 15 ou 20 ans, on conseillait aux fournisseurs de soins d’user de discrétion en discutant avec les patients
et leur famille de certains aspects du diagnostic du cancer. Mais
aujourd’hui, cette approche, bien que toujours acceptée, est parfois
plus complexe, compte tenu de l’accès à une quantité presque illimitée de renseignements dans Internet.
Est-ce dire qu’il faut mettre en garde les patients contre l’usage
du Web lorsqu’ils veulent des renseignements complémentaires sur
le cancer? Ou au contraire, comment peut-on exploiter adéquatement les avantages des médias électroniques pour que les patients
et leur famille en profitent au maximum? La Dre Carmen Loiselle
tente de clarifier ce problème épineux.
Dans une étude de trois ans qu’elle vient de terminer, la Dre
Loiselle, chercheuse senior au Centre de recherche en soins infirmiers de l’HGJ, constate que l’Internet et d’autres médias électroniques ont un effet positif sur le bien-être des patients et sur leur
confiance en les services de santé. La disponibilité de l’information
en ligne sur la santé réduit le stress du malade et le motive à utiliser
les services de santé de façon plus judicieuse, allégeant les pressions
qui s’exercent sur le système de soins de santé.
Financée par les Instituts de recherche en santé du Canada,
l’étude a été menée en collaboration avec deux coinvestigateurs
—la Dre Linda Edgar, adjointe à la recherche à L’espoir, c’est la vie,
et le Dr Gerald Batist, chef d’oncologie à l’HGJ. Les chercheurs ont
suivi 250 patients aux prises avec un diagnostic du cancer. La moitié
des sujets ont reçu une trousse d’information complète, incluant
une liste de sites Web réputés sur le cancer, un CD-ROM sur leur
type de cancer et une adresse en ligne où poser des questions. Les
autres patients ont reçu des soins traditionnels. Bon nombre des
participants étaient traités à l’HGJ; les autres, à l’Hôpital général
de Montréal, à l’Hôpital Royal Victoria et à l’Hôpital du Sacré-Cœur.
« Intuitivement, nous croyons qu’Internet peut être utile aux patients et qu’il est un bon complément à l’information fournie par
les professionnels de la santé, explique la Dre Loiselle, directrice du
programme de soins infirmiers oncologiques à l’Université McGill et
professeure adjointe à l’École des sciences infirmières de la même
université. Mais l’intuition ne suffit pas quand il faut déterminer la
validité d’interventions novatrices que le personnel infirmier pourrait
promouvoir, le cas échéant. La pratique infirmière doit reposer sur des
données probantes. C’est ce que cherche à produire notre équipe. »
Selon la Dre Loiselle, quand les patients détiennent des renseignements fiables dans une situation non urgente, mais inquiétante, leur
première réaction consiste à vérifier la validité de ces renseignements ou à téléphoner à des organismes comme Info-Santé. Après
cette démarche, s’ils sont convaincus d’avoir besoin d’une attention
médicale personnelle, ils se dirigent vers un service d’urgence hospitalier. Ainsi, précise la Dre Loiselle, un patient mieux informé aura
moins tendance à encombrer le système en cherchant à faire traiter
un problème qui se révélera, plus tard, sans gravité.
Un autre avantage, poursuit la Dre Loiselle, est, généralement, la
meilleure qualité de vie des personnes atteintes de cancer et bien
informées. Grâce à l’accès à des renseignements dignes de foi, les
patients sont plus confiants, moins portés à l’anxiété et plus satisfaits des résultats obtenus grâce à l’information. « Dans certains
cas, ajoute la Dre Loiselle, même ceux qui n’ont pas eu besoin de
consulter notre trousse d’information se sentaient moins anxieux,
uniquement parce qu’ils savaient que l’information était à portée de
main, en cas de besoin. »
Cette étude fait partie d’un projet de recherche plus vaste mené
par la Dre Loiselle sur les aspects psychosociaux de l’oncologie,
notamment sur la façon dont l’information fournie aux patients leur
apporte le soutien nécessaire pour affronter la maladie. « Ma pratique infirmière dans les unités médicales et chirurgicales a motivé
ma décision de faire un doctorat là où il y avait des patients atteints de cancer. J’ai été frappée par la différence dans la façon dont
les gens réagissent au diagnostic et gèrent l’information sur leur
maladie. Certains ne veulent pas en entendre parler ni en discuter;
ils se fient entièrement à l’équipe soignante. D’autres veulent comprendre leur maladie dans ses moindres détails et être étroitement
engagés dans le processus décisionnel. »
Le prochain sujet à l’ordre du jour de la Dre Loiselle est un projet
d’étude visant à examiner le rôle des médias électroniques auprès
de personnes vivant au Québec en région éloignée, dont le cancer
est à un stade avancé. « Ces patients ont désespérément besoin de
soutien pour faire face au cancer, dit-elle. Fournir ce type de soutien
tombe sous le sens. Mais, comment procéder? Quel type de média
promouvoir, à quel genre de patients et dans quelles circonstances?
C’est ce que nous cherchons à savoir. »
Au service de tous.
NOUVELLES HGJ
9
LA PRATIQUE INFIRMIÈRE EN PLEINE ÉVOLUTION
Les infirmières aident les patients aux prises
avec le cancer à naviguer
à travers le système
L
es patients atteints de cancer subissent durant
leur traitement une pression physique et
émotive si forte qu’ils ont parfois l’impression
d’avancer malgré eux sur le tapis roulant des soins
de santé.
Dans le Centre du cancer Segal, la patiente Jone Weltman (à gauche)
s’entretient avec l’infirmière navigatrice Nancy Drummond (à droite)
et l’infirmière en soins intégraux, Nadia Boutaleb (au centre).
Il leur faut alors un guide personnel capable d’intervenir pour
défendre leurs intérêts, coordonner leurs soins, interpréter le jargon
médical et les soutenir sur le plan affectif. En d’autres termes, ce
dont le patient a besoin—et ce qu’il obtient au Centre du cancer
Segal de l’Hôpital général juif—c’est une infirmière navigatrice.
« Cette période a été si difficile que je ne sais pas comment je
me serais débrouillée sans Nancy, affirme la patiente Jone Weltman à propos de Nancy Drummond, son infirmière navigatrice en
gynéco-oncologie. Elle m’a accompagnée chez mon gynécologue,
le Dr Walter Gotlieb, car elle savait à quel point j’étais inquiète. Au
cours de notre rencontre avec le Dr Gotlieb, je faisais l’impossible
pour absorber l’information, mais je dépendais de Nancy pour comprendre les menus détails. »
Atteinte d’un cancer de l’ovaire, Mme Weltman a été opérée par
le Dr Gotlieb en octobre dernier. Nancy est donc devenue la guide
fiable et assidue de la patiente durant sa rude épreuve. Des derniers
mois de 2006 au début de 2007, Mme Weltman a subi six cycles
de traitements intensifs, dont une chimiothérapie intraveineuse et
intrapéritonéale (abdominale), durant son hospitalisation et en clinique externe. À la fin de ses traitements en février, elle apprenait
avec soulagement la rémission de son cancer.
« Je me suis sentie très rassurée de pouvoir téléphoner à Nancy
chaque fois que j’avais besoin d’aide, raconte-t-elle. Je l’ai d’ailleurs
appelée assez souvent durant mes mois de chimiothérapie, car je
me posais beaucoup de questions : mes réactions étaient-elles
normales? quels étaient les médicaments appropriés? Nancy communiquait avec le Dr Gotlieb pour obtenir l’information dont j’avais
besoin rapidement. Elle m’a également suggéré un livre quand j’ai
eu du mal à accepter ce qui m’arrivait. »
« Nancy m’a énormément aidée à endurer ce terrible fardeau
émotif. Le confort est d’une importance vitale quand on est confronté au cancer. Nancy est dévouée, et quand elle vous sourit, vous
sentez qu’elle est sincèrement heureuse d’être là pour vous aider. Je
suis très reconnaissante de l’avoir eu dans ma vie. »
« Je ne peux malheureusement pas agir sur l’évolution de la
maladie, dit Mme Drummond, infirmière clinicienne spécialisée en
oncologie. Mais j’espère qu’en accompagnant les patients et en les
conseillant, je réussis à leur démontrer que nous faisons l’impossible
pour les aider. En ayant l’occasion de très bien connaître les patients
—leurs croyances, leurs valeurs, leurs préoccupations et leurs préférences—je peux mieux personnaliser leurs soins. »
10
ÉTÉ 2007
Care For All.
Il arrive que Mme Drummond suive le cas de 50 à 100 patients,
dont les besoins varient selon le stade du traitement. Son premier
contact avec le patient se fait rapidement, parfois même avant
l’établissement du diagnostic, sinon peu après son annonce. Une
fois établi, le lien sera parfois maintenu plusieurs années, selon les
hauts et les bas de l’état de santé du patient.
Depuis 2003, Nancy Drummond assume cette responsabilité
hautement spécialisée de l’infirmière, des tâches qui sont également inscrites dans le Programme national de lutte contre le cancer
du Québec. Elle a peaufiné son expertise en se tenant au courant
des plus récentes informations en matière de soins infirmiers, en
poursuivant sa formation et en bénéficiant de l’expérience d’autres
membres de l’équipe soignante. Mais par-dessus tout, elle a maintenu d’étroits contacts avec les patients et leur famille et elle les a
conseillés à tous les stades de la lutte contre la maladie.
Mme Drummond insiste sur le fait qu’elle n’est qu’un maillon de
la chaîne parmi les nombreux intervenants de la santé : deux gynécologues oncologues, fellow en médecine, résidents, infirmières et
infirmiers en soins intégraux, travailleuse sociale, médecin chargé
des soins d’entretien, bénévoles de L’espoir, c’est la vie, diététiste,
physiothérapeute et représentant du CLSC. Mais c’est l’infirmière
navigatrice qui oriente le patient et qui assure une bonne continuité
de soins en travaillant étroitement avec toute l’équipe.
« L’expérience du patient peut être perçue comme une histoire
particulière, explique Mme Drummond, et je sens que j’ai fait de mon
mieux en tant qu’infirmière si j’ai suivi cette histoire du début à la
fin, quelle qu’en soit la conclusion. En gardant le fil de l’histoire, j’ai
beaucoup plus que des bribes, et je peux empêcher que les soins
soient administrés de façon hachurée ou épisodique. »
Bref, il s’agit de considérer le patient comme une personne à part
entière. La navigatrice poursuit : « Quand je fais une évaluation,
j’examine bien sûr les médicaments, la capacité fonctionnelle du
patient et ainsi de suite. Mais il est important pour moi de connaître
son contexte familial, sa capacité émotive d’affronter la maladie et
ses convictions sur des questions morales et éthiques. Je veux que
le patient éprouve un véritable soulagement lorsqu’il ou elle réalise
qu’il y a quelqu’un dans cet hôpital qui le connaît bien et qui est prêt
à défendre ses intérêts. »
Un rapport d’agrément
très élogieux envers l’HGJ
D
ans un rapport, qui
renouvelle officiellement
l’agrément de l’HGJ pour
trois autres années, le Conseil
canadien d’agrément des services
de santé (CCASS) a choisi de
rendre un hommage particulier
à l’équipe de soins du cancer et
au programme de testament de
vie de l’HGJ. Publié en janvier, ce
rapport brosse un portrait des
activités de l’HGJ à partir des
observations faites par l’équipe
de visiteurs du CCASS durant leur
visite d’une semaine, l’automne
dernier.
Les soins du cancer à l’HGJ, dont ceux donnés à l’Unité de recherches
cliniques du Centre du cancer Segal, ont fait l’objet de louanges de la
part des visiteurs du programme d’agrément.
Outre l’attribution de l’agrément jusqu’en 2009 (la
durée maximale), le CCASS a procédé de façon habituelle en recommandant d’améliorer certains aspects
des activités de l’Hôpital. Toutefois selon Allan Ptack,
directeur du comité exécutif de l’agrément de l’HGJ,
la plupart de ces recommandations sont d’ordre technique et aucune ne vise les équipes cliniques, une indication de la satisfaction à l’égard de la prestation des
soins à l’Hôpital.
M. Ptack, directeur des Services sociaux et coordonnateur administratif de l’HGJ, ajoute qu’en qualifiant
officiellement l’équipe de soins du cancer et le programme de testament de vie de « principales forces » de
l’HGJ, le CCASS indique que ces activités sont parmi les
meilleures du genre au Canada et qu’elles doivent servir
d’exemple à d’autres établissements de soins de santé.
Le rapport a vanté les qualités de deux aspects essentiels liés aux activités de l’équipe de soins du cancer :
l’excellente coordination des services aux patients qui a
valu à l’équipe d’être la première à obtenir la reconnaissance de la Société européenne d’oncologie médicale
Designated Center of Integrated Oncology and Palliative
Care (voir détails page 20); l’obtention de la plus haute
note pour les liens étroits établis par l’équipe avec différentes disciplines de l’Hôpital (notamment les soins
infirmiers et la pharmacie) et avec les bénévoles de
L’espoir, c’est la vie.
L’autre programme de l’HGJ hautement apprécié est
celui qui assure l’accès du patient au testament de vie.
Le rapport précise : « Les clients et le personnel peuvent
aisément accéder à plusieurs documents concernant
l’importance d’un tel testament, les aspects légaux, les
questions à poser aux médecins et la façon d’aborder
ces questions avec les membres de la famille. »
Le CCASS a dressé une liste de bien d’autres réussites,
notamment :
•
une culture « forte, permanente et intégrée » qui encourage
la collaboration interdisciplinaire;
•
les liens étroits et les nominations conjointes de nombreux
médecins, infirmières et infirmiers de l’HGJ, à l’Université
McGill;
•
le statut de centre de référence accordé à divers types
de chirurgie (orthopédie, cardiologie, oncologie, neurochirurgie) ainsi qu’à la dialyse et à l’ophtalmologie;
•
les projets majeurs d’expansion et de rénovation, dont
le Centre du cancer Segal, un nouveau scanner TEP/CT,
une unité post-partum réaménagée et la modernisation
de l’installation électrique et du réseau d’incendie;
•
le travail de premier ordre du laboratoire décloisonné
—le premier agrément global à être accordé par le CCASS
au laboratoire et à l’hôpital lors d’une seule visite. Le
laboratoire décloisonné est l’endroit où l’on obtient
les résultats rapides de tests urgents en biochimie et en
hématologie;
•
l’intégration de la pharmacie dans tout l’établissement et
ses activités;
•
le développement d’un Centre de prévention cardiovasculaire de niveau international, doté de liens étroits avec des
partenaires communautaires;
•
les activités audacieuses du Service des affaires publiques
et des communications, incluant l’École Mini-Med et
plusieurs publications primées, comme le bulletin du
personnel Pulse et la brochure Frequently Asked Questions
About C. Difficile
Au service de tous.
NOUVELLES HGJ
11
L’exercice au nouveau Centre de bien–être
pour se remettre d’un cancer
A
près plus d’un quart de siècle d’espérances
obstinées (et infinies) en matière de services de soutien à l’intention des patients
atteints de cancer, l’activité à L’espoir, c’est la vie
reprend de plus belle avec l’ouverture d’une salle
d’exercice dans son Centre de bien-être, pour les
personnes qui se rétablissent d’un cancer.
À première vue, ce changement n’a rien de révolutionnaire si l’on pense aux vertus reconnues de l’exercice. Mais
selon la monitrice du Centre de bien-être, Susan Tardif,
il s’agit d’un grand pas en avant, car l’exercice ne fait que
commencer à gagner des points en tant qu’activité potentiellement bénéfique pour les personnes ayant eu le cancer.
En effet, jusqu’à tout récemment, la sagesse traditionnelle
prétendait que pour reconstituer ses forces et combattre la
maladie, il fallait éviter tout effort vigoureux.
Le Centre de bien-être fait également figure de leader en
ayant sur place des appareils de conditionnement physique
et une monitrice. « Il existe d’autres centres de bien-être qui
fournissent de l’information et des conseils, dit Suzanne
O’Brien, directrice générale de L’espoir, c’est la vie. Mais au
meilleur de notre connaissance, le nôtre est le seul où l’on
peut faire de l’exercice sous la supervision d’un expert. »
Nul besoin de convaincre Franceen Gunner sur le bienfondé des objectifs du Centre de bien-être. En tant que monitrice, elle a déjà constaté qu’une heure d’exercice, trois ou
quatre fois par semaine, l’a aidée à accroître sa vitalité et son
endurance en se remettant d’un cancer.
« Non seulement j’adore l’exercice, dit Mme Gunner, mais
venir ici me permet de prendre une pause et ne plus penser
en termes de ‘cancer ‘ et de ‘patient’. Comme je n’ai pas à
me dépêcher pour atteindre un objectif, je peux choisir le
rythme qui me convient. Parfois le simple fait de m’asseoir
et de bavarder avec d’autres personnes me fait du bien. »
Selon Mme Tardif, voilà précisément l’approche que préconise le Centre. « Il est vrai que la fatigue est le principal
problème des personnes qui se rétablissent d’une maladie. Il ne faut donc pas les surcharger. Comme la notion
d’exercice en oncologie est très récente, il n’y a pas de règle
précise sur la durée à consacrer à l’exercice ou le type de
poids à lever. Il ne s’agit pas d’être couvert de sueur. Tout est
dans l’exécution appropriée des mouvements, la posture,
la respiration et une conscience de ses muscles et de leur
utilisation. Certains consacrent uniquement 15 minutes à
faire des exercices légers, et c’est très bien. Selon nous, les
sessions courtes et graduelles peuvent être immensément
bénéfiques, et cela vaut mieux que rien faire. »
Le Centre du bien-être est situé dans un duplex de deux
12
ÉTÉ 2007
Care For All.
Dans la salle d’exercice
du Centre de bien-être
de L’espoir, c’est la vie,
la monitrice Susan Tardif
montre à Franceen Gunner
comment faire des exercices
pour renforcer les muscles
de ses bras.
étages entièrement rénové,
juste à l’ouest de Lavoie sur
le côté nord de Côte-SainteCatherine, à deux pas de
l’HGJ. En créant un centre non loin de l’Hôpital,
L’espoir, c’est la vie a voulu que ce lieu non médicalisé
aide les participants à prendre une nouvelle voie et à appréhender la vie autrement. Avant son ouverture officielle
en juin, le Centre a été à l’essai durant six mois, ce qui a
permis au personnel de peaufiner ses programmes.
Les rénovations du Centre ont été réalisées grâce au
soutien massif de la famille de Joe Adler et de l’entreprise
du vêtement Diesel, où l’on parle affectueusement de « la
maison de Lou », à la mémoire du regretté mari de Mme
Adler. L’objectif consiste avant tout à aider les survivants
du cancer et leur famille à réorganiser leur vie après la fin
des traitements. Quant aux principaux locaux de L’espoir,
c’est la vie dans le Centre du cancer Segal, on continue d’y
offrir soutien et counseling aux patients atteints de cancer
et à leurs proches, à chaque stade de la maladie.
Les dons soutiennent divers programmes du Centre
de bien-être : yoga, artisanat, ateliers de mécanismes
d’adaptation, groupes d’entraides, exercices d’assouplissement et cours de Qi Gong (combinant méditation, exercices physiques et respiration). On estime également que
cet établissement est le seul centre de bien-être au Canada
à être doté d’une cuisine vouée aux démonstrations nutritionnelles.
Les programmes du Centre de bien-être de L’espoir, c’est
la vie HGJ sont offerts gratuitement à tous les survivants du
cancer de la région de Montréal et à leurs proches, même
aux personnes non traitées à l’Hôpital général juif.
Pour faire un don ou pour devenir bénévole, veuillez
composer le 514 340-8255. Pour de plus amples
renseignements sur le programme d’exercices ou
tout autre activité, composez le 514 340-3616.
Droit de regard sur la gestion du glaucome
A
u cours de ses cliniques mensuelles du glaucome,
l’Hôpital général juif fournit aux patients l’occasion
d’obtenir des explications dont ils ont tant besoin sur
leur diagnostic et leur traitement, et ce, de la bouche même
d’experts.
Depuis l’automne 2006, l’HGJ collabore avec l’Université
McGill et le CUSM pour aider les personnes atteintes de glaucome à contrôler leur vision et à la stabiliser. « Nous voulons
renseigner les patients sur la façon de gérer quotidiennement
leur traitement », explique le Dr Oscar Kasner, directeur du
service du glaucome à l’HGJ et professeur agrégé du département d’ophtalmologie de McGill.
Tous les mois, un lundi après-midi, environ 30 personnes
se réunissent dans l’auditorium Samuel S. Cohen du pavillon
A pour assister à des présentations faites par Marc Renaud,
technicien en ophtalmologie et gestionnaire du projet, Carole Desmarais, infirmière en ophtalmologie de l’HGJ et le Dr
Kasner. Alors que M. Renaud explique les causes et les conséquences du glaucome, Mme Desmarais montre comment
bien utiliser quotidiennement les gouttes ophtalmiques. La
dernière tranche de la séance est réservée aux questions que
se posent les patients sur leur état.
« Lorsque vous nous quitterez aujourd’hui, j’espère que
nous aurons répondu à toutes vos questions », émet M. Renaud
en guise d’introduction à ces séances, dont la conception est
similaire à celle de différentes cliniques d’information sur le
De gauche à droite : Dr Shawn Cohen, Dr Oscar Kasner, Marc Renaud et
Carole Desharnais, lors d’une récente clinique du glaucome à l’HGJ.
diabète au Canada et aux États-Unis.
En Amérique du Nord, le glaucome affecte 2,5 millions de
personnes, dont un grand nombre ignore être atteint de la
maladie, car les symptômes sont en général difficiles à détecter à moins d’être médecin. Mais comme le glaucome peut
causer la cécité, le diagnostic précoce et les traitements sont
d’une importance cruciale si l’on veut minimiser les dommages que pourrait subir le nerf optique. Heureusement, le
glaucome peut être stabilisé à l’aide de gouttes ophtalmiques
et d’autres traitements.
Le centre d’éducation sur le glaucome de McGill est ouvert à tous.
Pour plus de renseignements, veuillez composer le 514 340-8222,
poste 4954, ou envoyer un courriel à [email protected].
VOTRE SANTÉ
Quelques mises en garde au sujet des sports d’été
A
Dr Ian Shrier
vec l’arrivée de la chaleur, certains s’imaginent qu’il est relativement facile de se transformer en super athlète du jour au lendemain. « En fait, il faut plus qu’une température
clémente, souligne le Dr Ian Shrier, spécialiste de médecine sportive à l’HGJ. Cela exige de
posséder un bon lot d’énergie pour devenir actif et éviter les blessures. Tout comme le passage
graduel du printemps à l’été, nous avons besoin de nous adapter petit à petit aux fortes exigences
du jogging, du tennis, de la bicyclette, du baseball et d’autres sports similaires. »
Selon le Dr Shrier, investigateur au Centre d’épidémiologie
clinique et de recherche en santé publique et professeur
agrégé de médecine familiale à l’Université McGill, chacun doit trouver, pour commencer, un niveau
d’activité confortable et sécuritaire. Une fois
l’organisme habitué à ce type d’effort, il est
possible d’en faire plus en variant, avec modération, trois aspects de l’exercice :
• La fréquence : la fréquence de l’effort. Malgré vos bonnes intentions, un programme quotidien n’est peut-être pas une bonne chose dès
le départ. Commencez par deux ou trois jours
par semaine, puis augmentez la fréquence.
• L’intensité : le degré d’effort fourni durant chaque séance. En d’autres termes, ne commencez pas en joggant sur
des côtes raides ou en levant des poids très lourds. Exercezvous à un rythme modéré et augmentez graduellement le
niveau de difficulté.
• La durée : la durée de chaque séance. Peut-être pouviezvous faire du jogging durant une heure, l’été dernier. Pour
le moment, ce n’est pas la façon de commencer. Essayez de
faire une séance de 15 minutes, puis augmentez
la durée.
Bien que ces principes s’appliquent aussi à
la natation, le Dr Shrier précise que les nageurs
devraient également varier leurs battements
durant chaque séance, en alternant, par exemple, entre le crawl et la brasse.
Il ajoute : « Cette approche graduelle est
importante même pour les personnes qui font
des activités comme le patin ou le ski de fond
durant les mois d’hiver. Votre cœur et vos poumons sont
peut-être en forme, mais vos muscles travaillaient différemment. Ils ont besoin de s’ajuster aux nouvelles exigences des sports d’été. »
Au service de tous.
NOUVELLES HGJ
13
L’ÉCOLE MINI-MED HGJ
Petits accidents,
mais grosses fractures
I
l suffit souvent d’un moment d’inattention : une chute dans le bain, un pied sur la mauvaise marche,
l’accrochage d’un orteil dans un tapis. Aux dires du Dr David Zukor, ces milliers de petits accidents
font de l’Hôpital général juif la « capitale de la fracture de la hanche au Canada ».
Lors d’une séance de
toute simple : « Mangez bien, demeurez acl’École Mini-Med HGJ, le
tif et amusez-vous ». Autrement, dit-elle, vous
Dr Zukor, chef de chirurgie
vous exposez à des risques d’insuffisance panorthopédique à l’HGJ, a excréatique, de vision embrouillée, d’ulcères aux
pliqué que les fractures de la
pieds et, finalement, de maladies cardiaques
hanche ou d’autres os ne sont
et d’AVC. Mais la Dre Kader insiste sur le fait
pas juste causés par des acque les personnes atteintes de diabète peuvent
cidents graves, mais qu’elles
mener une vie satisfaisante si elles mangent
sont souvent la conséquence
bien, font de l’exercice et prennent les médica« d’une simple mésaventure, La série printemps 2007 de l’École Mini-Med HGJ a
ments appropriés.
c’est-à-dire d’un petit mo- débuté par une conférence du Dr David Zukor, chef
Durant le cours sur l’oncologie, le Dr
de
chirurgie
orthopédique,
que
l’on
voit
en
train
Michael Pollak, cancérologue interniste et
ment d’étourderie ou d’un
d’examiner un patient.
chercheur à l’HGJ, a
faux pas ».
Ces brefs moments de distraction ayant tendance à se ma- dissipé certains mythes sur le cancer,
nifester chez les personnes âgées, et comme l’HGJ traite une incluant une idée fausse, celle que le
proportion relativement élevée d’aînés, l’Hôpital pratique cancer du sein est lié à certains types
plus de remplacements de la hanche et du genou que tout au- de blessure. Le Dr Pollak, professeur
tre hôpital au Québec, a précisé le Dr Zukor, professeur agrégé dans le département d’oncologie à
de chirurgie à l’Université McGill.
l’Université McGill, a ajouté que les
Voilà pourquoi le chirurgien a mis en garde les per- femmes les plus exposées au cancer
sonnes présentes contre les activités comportant des risques du sein sont celles qui ont des seins
r
d’accident—comme la pratique de certains sports ou grimper denses et, surtout, les adolescentes et D Michael Pollak
dans une échelle—mais aussi contre de simples mouvements, les préadolescentes qui fument. Il a toutefois ajouté que les
apparemment inoffensifs, mais susceptibles de mal tourner.
implants mammaires n’ont aucun effet sur le cancer du sein,
Ses conseils ont constitué les faits saillants de la série prin- et que le taux de cancer du sein est plus faible chez les femmes
temps 2007 de l’École Mini-Med HGJ. Les étudiants—soit qui ont commencé jeunes à avoir des enfants.
le public—ont également suivi des cours sur une variété de
Également au programme pour la série printemps 2007 de
sujets médicaux donnés par plusieurs professionnels chevron- l’École Mini-Med HGJ : le Dr Mark Miller, chef de l’équipe
nés de l’Hôpital, dans un langage direct et non technique.
de prévention et du contrôle des infections; le Dr Michael
re
Durant une autre séance, la D Tina
Dworkind, directeur adjoint du Centre de médecine famiKader, endocrinologue de l’HGJ, a exliale Herzl; et le Dr Willis Grad, médecin traitant au Service
pliqué que le diabète de type 2 frappe
de l’urgence.
parfois sans crier gare en raison de
l’absence de symptômes évidents. Bien
Merci à nos commanditaires
que le taux de diabète est à la hausse à
cause de la croissance de l’obésité au
L’Hôpital général juif exprime sa vive reconnaissance envers les
commanditaires de l’École Mini-Med HGJ pour leur généreux soutien.
pays, cette maladie peut également
affecter les personnes minces si elles
re
sont génétiquement prédisposées à la D Tina Kader
Commandite platine
maladie. Par conséquent, il importe de subir régulièrement un
pour un stéthoscope
examen médical, car l’expertise du médecin peut être nécessaire pour détecter rapidement les signes avant-coureurs et
prévenir l’apparition de la maladie.
Commandite or pour
Pour minimiser les risques de diabète, la Dre Kader, éduun stéthoscope
catrice agréée en diabète et membre du comité exécutif de
l’Association canadienne du diabète, a proposé une formule
14
ÉTÉ 2007
Care For All.
Ceux qui font L’ÉvÉnement
Le Dr Mark Levental est nommé chef
du Service de radiologie, après y avoir
exercé les fonctions de chef par intérim
du début de 2006 jusqu’à sa nomination. Au service de l’HGJ depuis 1996,
le Dr Levental est également professeur
adjoint de radiologie et d’oto-rhinolaryngologie à l’Université McGill;
directeur des études universitaires
médicales de premier cycle au département de radiologie
diagnostique de McGill; examinateur du Collège royal des
médecins et chirurgiens du Canada et réviseur du Journal de
l’Association canadienne des radiologistes. Pour l’année 20022003, il a reçu le Prix du professeur de l’année, attribué par les
résidents de radiologie de McGill. « Contrairement à la plupart des autres spécialités, la radiologie dépend beaucoup des
nouvelles technologies », indique le Dr Levental. Voilà pourquoi, dans les années à venir, je veux faire en sorte que nous
puissions continuer d’acquérir les outils nécessaires pour travailler plus rapidement et plus efficacement. J’entends poursuivre le travail exceptionnel de notre chef précédent, le Dr
André Lisbona, qui a jeté les bases de notre service. »
En reconnaissance de ses nombreuses
années de travail dans l’enseignement,
le Dr Philip Gordon, chef de la Division de chirurgie colorectale, a reçu le
prix d’excellence en enseignement de
la faculté de médecine de l’Université
McGill.
La série complète de l’École Mini-Med de l’Hôpital
général juif est maintenant en vente sur DVD!
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Vous voulez savoir comment rester en santé?
Vous préférez prévenir que guérir?
Vous avez raté certaines conférences Mini-Med?
Vous cherchez un cadeau utile pour un proche ou pour un ami?
Le DVD Mini-Med HGJ—
fortement recommandé par les médecins
Selon les médecins, ce DVD vous offre :
• des conseils pratiques sur la santé, prodigués par des cliniciens
et des chercheurs chevronnés de l’HGJ;
• des explications rationnelles sur les plus récentes nouvelles
médicales, si souvent déconcertantes et contradictoires;
• de l’information claire expliquant comment la recherche et
la pratique clinique à l’HGJ répondent aux nouveaux défis
médicaux.
Coût : 39 $ (par personne) 75 $ (par établissement)
pour une série de 5 ou 6 cours
Pour plus d’information : www.jgh.ca
Le Dr Stephen Rosenthal, médecin membre du personnel
du Service de l’urgence, a été nommé l’un des 25 plus grands
innovateurs en matière de soins de santé en Amérique du
Nord, dans l’édition d’avril du Health Imaging & IT, un journal industriel américain. On a vanté les mérites du Dr Rosenthal qui a initié, développé et mis en application des projets
informatiques médicaux, la reconnaissance vocale sur mobile et l’enregistreur vocal numérique. Selon le magazine, la
vision du Dr Rosenthal « consistait à permettre aux médecins
de l’urgence d’accéder aux données temps-réel des patients
partout à l’urgence, bien avant l’adoption globale de la reconnaissance vocale. »
Deux étudiants de l’Université McGill et de l’Université de
Montréal, dont le travail était supervisé par des chercheurs
principaux de l’Institut Lady Davis de recherches médicales
(ILD), ont reçu des bourses d’études de la Fondation Cole
de Montréal, un organisme qui soutient la recherche en
hématologie-oncologie pédiatrique. Le Dr Jacques Galipeau,
directeur de projet à l’ILD, a surveillé le travail de Moïra
François sur le rôle des cellules souches de moelle osseuse
dans la promotion de la santé. Quant à Chantal Autexier,
directrice de projet à l’ILD, elle a supervisé la recherche de
Marie-Eve Brault sur les activités d’une enzyme particulière
dans la reproduction des cellules cancéreuses. En février,
durant la journée de la recherche cardiovasculaire à
l’Université McGill, le Dr Ian Copland, boursier postdoctoral
œuvrant dans le laboratoire du Dr Galipeau, a obtenu le prix
Sarah Strathmore pour sa présentation sur le rôle des cellules
souches dans la réparation cardiaque.
Pour la quatrième fois en
cinq ans, Pulse, le bulletin
du personnel de l’HGJ, a
remporté un prix d’excellence
attribué par l’Association
des relations publiques des
organismes de la santé du
Canada. Pulse s’est classé
troisième dans la catégorie
des bulletins internes lors
du congrès annuel de
l’Association en mai, à
Hunstville (Ontario). Ce bulletin a été
choisi parmi des douzaines de soumissions, dans le cadre du
programme des prix Hygeia, qui reconnaissent l’excellence des
communications dans le domaine des soins de santé au Canada.
La publication gagnante est supervisée par Glenn J. Nashen,
directeur des Affaires publiques et des Communications. La
rédaction est assurée par Henry Mietkiewicz et Suzanne
Gold; la photographie par le Service audio-visuel de l’HGJ; la
conception graphique par Linda VanInwegen; les reportages
additionnels par la bénévole Belle Ziniuk; et l’impression par
Impeccable Printing, représenté par Murray Genis.
Au service de tous.
NOUVELLES HGJ
15
Les cliniques du Week-end :
comment trouver chaussure à son pied
I
l y a des années, alors qu’il était enseignant en
Saskatchewan, Allan Marjerison trouvait naturel de
marcher, à l’occasion, 30 kilomètres jusqu’à l’école où
enseignait sa femme, même en plein hiver. Aujourd’hui,
à 92 ans, M. Marjerison est quelque peu impressionné à
l’idée de parcourir 60 kilomètres pour le Week-end pour
vaincre le cancer du sein. Mais, cela ne l’empêche pas
de s’y préparer en consultant les experts de la récente
clinique du pied de l’HGJ.
« J’ai apporté à la clinique
une paire de chaussures que j’ai
utilisée cette année pour marcher
huit kilomètres, et elles font
l’affaire, raconte M. Marjerison,
qui s’est inscrit à la marche avec
sa fille Elaine, une participante
du Week-end de 2006. Je suis
habitué de marcher et je suis
sûr que tout ira bien. J’ai tout
de même apprécié de pouvoir poser des
questions à des spécialistes. »
M. Marjerison est l’une des 200 personnes venues consulter deux podiatres,
les Drs Bluma Girzon et Charles Faucher,
et s’entretenir avec des représentants
de fabricants de chaussures au sujet
de leurs modèles les plus récents. La
clinique du pied, en avril, et la soirée
de sensibilisation au cancer du sein, en
mai, sont deux exemples d’événements
visant à offrir aux participants le
soutien nécessaire pour s’entraîner, recueillir des fonds et se préparer à une
activité physiquement exigeante, mais
gratifiante sur le plan émotif, qui se
déroulera les 25 et 26 août.
Durant ses deux premières années, le
Week-end pour vaincre le cancer du sein
a recueilli plus de 17 millions pour faire
avancer la recherche, les traitements et
les soins essentiels fournis par le Centre du cancer Segal de l’Hôpital général
juif aux patientes atteintes du cancer
du sein et à leur famille de la région
montréalaise, du Québec et même de
l’extérieur de la province.
Pour la Dre Girzon, dont la mère est
décédée d’un cancer du sein, fournir
16
ÉTÉ 2007
Durant une clinique du pied à l’HGJ, un
représentant du fabricant de chaussures New
Balance rencontre des participantes qui se
préparent pour le Week-end pour vaincre le
cancer du sein.
Lors d’une récente clinique du pied à l’HGJ,
la Dre Bluma Girzon explique comment
choisir une bonne paire de chaussures pour
s’entraîner à la marche du Week-end pour
vaincre le cancer du sein, au mois d’août.
gracieusement son expertise aux orga- pour que les marcheurs—surtout les
nisateurs du Week-end est une façon de femmes—portent des chaussures asfaire sa part pour éradiquer la maladie. sez grandes. « Il est essentiel d’avoir
« En tant que podiatre, je ne traite pas de bonnes chaussettes pour éviter la
formation d’ampoules,
ce type de cancer, un
sujet très émotif sur le
poursuit-elle, et, avant
« Nous voulons tout
plan personnel, dit-elle.
la marche, il vaut mieux
faire pour aider nos
Mais, cela fait du bien de
éviter de subir certains
marcheurs. Nous
participer à une activité
traitements
comme
sommes profondément
contre le cancer du sein,
l’enlèvement des cors et
touchés par leur
surtout à un événement
des durillons.
dévouement et leurs
si bien organisé. J’ai fait
« La clinique du pied
des marathons à New
est une autre façon de
incroyables efforts. »
York et à Boston, mais
remercier les particicette marche à Montréal est particu- pants en les aidant à bien se préparer,
lièrement stimulante. »
rapporte Beverly Kravitz de la FonEn plus de son implication dans les dation de l’HGJ. Nous voulons tout
cliniques du pied, cette année et en faire pour aider nos marcheurs. Nous
2006, la Dre Girzon a été membre de sommes profondément touchés par
l’équipe médicale qui a aidé les mar- leur dévouement et leurs incroyables
cheurs durant les Week-ends de 2005 efforts. Nous apprécions tout ce qu’ils
et 2006, et elle sera encore des nôtres, font pour nous aider à combattre cette
cet été. Elle recommande aux partici- terrible maladie. »
pants de bien s’entraîner. Elle insiste
Care For All.
EN BREF
www.vaincrelecancer.ca
Ci-dessus : la cérémonie
d’ouverture à l’extérieur du stade
Olympique durant le Week-end
pour vaincre le cancer du sein
2006.
À gauche : les participants marchent devant l’Hôpital général juif
durant le Week-end pour vaincre
le cancer du sein 2006.
Ci-dessous : les participants enthousiastes marchent dans les rues de
Montréal durant le Week-end pour
vaincre le cancer du sein 2006.
Photos : Ryan Blau
Le Week-end pour vaincre le cancer du sein 2007 aura lieu du 24
au 26 août. Les profits de l’événement seront versés au Centre du
cancer Segal de l’Hôpital général juif pour la prévention, la recherche et les traitements liés au cancer du sein. Chaque participant
devra payer 75$ de frais d’inscription et s’engager à recueillir un
minimum de 2 000 $.
Après s’être inscrits le vendredi, 25 août,
les participants entameront leur marche de
60 kilomètres, qui se poursuivra dans les
rues de Montréal les samedi et dimanche,
beau temps, mauvais temps. Samedi, les
marcheurs s’arrêteront à mi-chemin dans
une aire de camping. Des divertissements
et des tentes pour passer la nuit ont été
prévus. La marche reprendra dimanche
matin. Les organisateurs fourniront repas,
boissons, casse-croûte, tentes, douches, toilettes et divertissements.
Les participants peuvent s’inscrire en tant qu’individu ou membre d’une équipe.
Toutefois, chaque personne doit payer les frais d’inscription et recueillir un minimum de
2 000 $. Les personnes incapables d’effectuer le parcours peuvent contribuer étroitement
à l’événement en s’inscrivant comme bénévoles pour servir les repas, fournir des cassecroûte aux marcheurs ou accomplir d’autres tâches essentielles. Les bénévoles doivent
payer les mêmes frais d’inscription que les marcheurs et, bien qu’on leur suggère de collecter 500 $, rien ne les y oblige.
Pour obtenir plus de détails sur l’inscription, la participation ou la formation d’une
équipe, la collecte, l’entraînement ou sur tout autre aspect du Week-end pour vaincre
le cancer du sein, visitez le site www.vaincrelecancer.ca ou téléphonez au bureau de
Montréal au 514 393-WALK (9255).
514 393-WALK (9255)
Attention! — Changements aux Nouvelles HGJ
La publication Nouvelles HGJ est désormais postée gratuitement aux lecteurs qui font un don à la Fondation de l’Hôpital
général juif. Ce magazine n’est plus inclus dans la publication Canadian Jewish News, que reçoivent les abonnés.
Comme toujours, des exemplaires des Nouvelles HGJ seront disponibles dans tout l’Hôpital.
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l’Hôpital général juif en téléphonant au 514 340-8251, ou encore en visitant le www.jgh.ca. Cette offre s’applique à tous les
dons attribués à la Fondation, sauf s’ils sont faits à un fonds commémoratif.
• En plus d’obtenir un reçu officiel de la Fondation de l’HGJ pour le plein montant de votre don, vous recevrez les Nouvelles HGJ
en gage de remerciements.
Bonne lecture!
Au service de tous.
NOUVELLES HGJ
17
TION DES RISQU
GES
ES
É · SATISFACTIO
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TIENTS · SÉCUR
S PA
IT
DE
PROGRAMME
DE LA QUALITÉ
DE L'HGJ
L’intensité de
la douleur en chiffres
ÉLIORATION DE L
A
· AM
S
i vous avez un problème médical, vous pouvez expliquer d’une façon relativement simple où vous avez mal.
Mais, si vous tentez de décrire à quel point vous souffrez, vous serez surpris de voir comment c’est difficile.
Si votre douleur est « modérée », jusqu’à quel point souffrez-vous? La douleur « intense » est-elle pire
qu’une « très grande douleur »? Comment la douleur éprouvée aujourd’hui se compare-t-elle à celle d’hier?
La douleur est une expérience très
personnelle, et c’est là le problème.
Voilà pourquoi l’Hôpital général juif
demande maintenant à ses patients de
pointer du doigt un chiffre sur une nouvelle échelle standardisée afin de décrire
le degré de douleur qu’ils éprouvent.
L’échelle d’évaluation de la douleur
d’intensité numérique et d’intensité des
couleurs, développée
à l’HGJ, varie de 0
(aucune douleur : vert
pâle) à 10 (douleur intolérable : rouge vif).
Quand un patient désigne un chiffre, le personnel a une meilleure
idée de l’intensité de
la douleur du malade,
et cela permet de faire,
avec le temps, des comparaisons réalistes entre
les différents niveaux de
douleur.
Utilisée depuis janvier dans tout l’Hôpital,
l’échelle d’évaluation
de la douleur est
maintenant au chevet
de chaque patient. Les
dossiers médicaux ont
également été modifiés
pour enregistrer les données sur la douleur, tout
comme les autres signes
vitaux du patient : température, pouls
et tension artérielle.
Bien que la douleur soit parfois extrêmement pénible, elle peut aussi
indiquer la nature du problème médical, son site et sa gravité, explique le Dr
Bernard Lapointe, chef des soins palliatifs et l’un des leaders de l’équipe qui
a contribué à mettre au point l’échelle.
18
ÉTÉ 2007
« Plus nous comprenons ce que ressent
le patient, plus nous pourrons prescrire
rapidement les médicaments et les traitements les plus efficaces, puis procurer
un soulagement de la douleur. »
Le Dr Lapointe précise que, malheureusement, les patients sont parfois réticents à admettre à quel point
ils souffrent, soit parce qu’ils
craignent de subir un traitement, soit parce qu’ils ne veulent pas être perçus comme
des personnes qui se plaignent tout le temps. Toutefois, quand on leur demande
d’indiquer un chiffre sur une
échelle, ils semblent moins
portés à cacher la réelle intensité de leurs douleurs.
Denise Bédard, l’infirmière
clinicienne spécialisée, qui
a aidé à diriger l’équipe
d’implantation de l’échelle,
ajoute que cet outil est
également précieux pour les
patients légèrement confus
ou dans un tel état de détresse qu’ils sont incapables
de décrire leur douleur.
Aujourd’hui, il leur suffit de
pointer un chiffre.
Selon Mme Bédard, une
version antérieure de
l’échelle s’était révélée utile
dans la gestion des soins
des patients en chirurgie et aux soins
palliatifs. Ces résultats sont à l’origine
d’une analyse menée par un comité de
l’équipe d’amélioration continue de la
qualité sur la gestion de la douleur. Dirigé par le Dr Lapointe, Mme Bédard et
la pharmacienne Cornelia Combiescu,
ce comité incluait des représentants de
nombreux services, dont l’anesthésie,
les soins intensifs néo-natals, l’urgence
Care For All.
Le patient Harry Johnston pointe du doigt
le chiffre approprié sur la nouvelle échelle
d’évaluation de la douleur pour décrire
l’intensité de sa douleur à l’infirmière
clinicienne spécialisée, Denise Bédard.
et la gériatrie.
Leurs efforts ont mené à l’adoption
d’une échelle standardisée d’évaluation
de la douleur dans tout l’Hôpital. Cette
méthode s’ajoute à d’autres activités de
l’équipe de gestion de la douleur, telles
la publication de feuillets d’information
pour les patients et l’organisation de
séminaires de sensibilisation du personnel (les prochains séminaires étant
prévus du 5 au 9 novembre 2007).
« En tirant profit de l’engagement des
professionnels de tout l’Hôpital, nous
sommes devenus l’un des quelques
hôpitaux au Québec à adopter une
telle approche intégrée à la gestion de
la douleur, rapporte le Dr Lapointe. Si
l’on considère l’ampleur et l’intensité
de notre action, je crois que nous sommes certainement uniques. Nous sommes très fiers de ce que nous avons mis
en place. »
nouvelles des auxiliaires
Le cœur en fête durant
la journée d’Israël
Le stand des Auxiliaires au mail Cavendish a été l’un des faits
saillants de la célébration de la journée d’Israël. Au nombre
des bénévoles présentes à l’événement (de gauche à droite) :
la trésorière Phyllis Abosh, la directrice Nancy Rubin et la
présidente sortante Dorothy Rotholz.
Les délices de l’été
C
herchez-vous à donner un nouvel
éclat et du piquant à vos réceptions
estivales? Vous découvrirez une panoplie de délicieuses suggestions dans le
livre de cuisine à succès des Auxiliaires :
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340-8216. Les recettes, fournies par
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Montréal, reflètent la diversité gastronomique
de la ville et elles sont conçues pour tous, des cuisiniers en herbe
aux chefs expérimentés. Les revenus de la vente de Panache contribueront à l’acquisition d’appareils ultra-perfectionnés pour le
Service de l’urgence de l’HGJ. Rédactrice : Shawna Goodman-Sone;
conseillère : Hela Boro.
Les Auxiliaires jouent, l’HGJ gagne
Tout est dans le poignet
L
’Unité des soins coronariens a tous les atouts
en main pour obtenir un
lit spécialisé, grâce aux
profits générés par le 27e
lunch et tournoi de bridge
des Auxiliaires. Plus de 400
joueurs ont afflué, le 2 mai,
à la Congrégation Shaar
Hashomayim pour tenter
leur chance. Présidentes
de l’événement : Ellen Amdursky, Karen Grossbaum
et Bonnie Rothstein.
De gauche à droite : Carole Miller, Elana Green, Karen Grossbaum (présidente), Rona Green (présidente), Marilyn Golfman
(consultante), Dorothy Rotholz (présidente sortante), Bonnie
Rothstein (présidente), Norma Freedman, Ellen Amdursky
(présidente) et Phyllis Karper (consultante).
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Au service de tous.
NOUVELLES HGJ
19
L’HGJ : un leader reconnu en soins palliatifs
E
n matière de soins palliatifs, l’Hôpital général juif est
unique en son genre. En effet, il est le seul hôpital nordaméricain à avoir été nommé Designated Center of Integrated Oncology and Palliative Care par la prestigieuse Société
européenne d’oncologie médicale (ESMO).
« Il s’agit d’une très grande distinction internationale et
d’un stimulant pour maintenir et même améliorer la haute
qualité de nos soins au cours des années à venir », a déclaré le
Dr Bernard Lapointe, chef de la Division des soins palliatifs.
Le certificat du statut spécial de la Division lui a été remis
l’année dernière lors du congrès annuel de la ESMO, à Istanbul. Il est aujourd’hui fièrement affiché au poste infirmier du
4e étage du pavillon B.
L’HGJ fait ainsi partie du cercle restreint de 24 centres
ESMO, dont la plupart sont situés en Europe. Cette désignation est valide pour trois ans et peut être renouvelée
si l’Hôpital continue de se conformer aux 13 principales
normes, notamment à l’existence de soins intégrés de haut
niveau, à l’établissement d’étroits rapports avec la famille des
patients et à une volonté manifeste de former ses cliniciens.
En vigueur depuis quatre ans, le programme de désignation
des hôpitaux vise à promouvoir l’intégration des services de
soins palliatifs aux normes actuelles de soins oncologiques
nationaux; à encourager l’enseignement et la formation en
soins palliatifs des médecins spécialisés en oncologie médicale
Le Dr Bernard Lapointe (troisième à partir de la droite) en compagnie
des membres de l’équipe des soins palliatifs.
et des professionnels de la santé; et à accroître les liens entre la
ESMO et d’autres associations et organismes médicaux.
Selon le Dr Lapointe, plusieurs de ses collègues européens
ont « suggéré que l’HGJ pose sa candidature pour cette désignation, car l’Hôpital pourrait en bénéficier dans le cadre
de ses collaborations avec des spécialistes en oncologie et
en soins palliatifs d’autres centres à l’étranger. Nous avons
accueilli des résidents espagnols durant ce programme et
nous espérons pouvoir accroître nos partenariats internationaux. »
Musique! Lumière! Rideau!
D
urant deux jours cet été, 50 membres du personnel de l’HGJ
échangeront leur stéthoscope contre un microphone, leur carnet
d’ordonnances contre des feuilles de musique et la lumière
fluorescente contre des projecteurs. Ils deviendront chanteurs, danseurs,
acteurs et magiciens dans L’HGJ présente : Nous sommes une famille.
Les profits amassés durant ce superspectacle de deux heures, seront
versés à l’Unité des soins intensifs néonatals, l’étage de la maternité
et la recherche sur le cancer colorectal de l’Hôpital général juif.
Nous sommes une famille sera à l’affiche les 29 et 30
août au Centre Leonardo da Vinci, boulevard Lacordaire
à Saint-Léonard. Les billets de 25 $ chacun (nous acceptons les dons additionnels) seront en vente à compter du
début juillet, à la Fondation de l’HGJ (salle A-107). Pour
de plus amples renseignements, veuillez visiter le www.jgh.
ca, ou téléphonez à la Fondation au 514 340-8251, ou à la
productrice-directrice Enza Vizzi au 514 340-8222, poste
2011.
Le concept de ce spectacle est de Mme Vizzi, aide-soignante à la maternité. Cette dernière a déjà participé à la
création de productions similaires lorsqu’elle était étudiante dans une école secondaire catholique de Laval.
Mme Vizzi se produira comme chanteuse et danseuse. Elle
souligne : « Mis à part l’appui à l’HGJ, ce projet indique
que peu importe notre travail à l’Hôpital, nous savons nous
réunir, comme dans une famille, pour aider nos patients. »
20
ÉTÉ 2007
Care For All.
En guise de preuve, elle donne l’exemple de son comité
organisateur composé de deux préposés aux malades (le
chorégraphe Mario Ponce et le chef d’orchestre Sylvio
Clauser), d’un employé de la cuisine (le répétiteur vocal
Patrick Hinds) et d’une secrétaire médicale (la monitrice
de danse Angela Palumbo). Parmi les artistes à l’affiche, on
compte un médecin, un résident, une infirmière-chef, des
infirmières, des aides-soignants, une travailleuse sociale,
des préposés aux malades et des secrétaires médicales.
« L’automne dernier, j’ai été très surprise de voir 100
personnes se présenter à l’audition, raconte Mme Vizzi.
Pour cette production, nous avons réduit le nombre de
participants à 50. C’était incroyable de constater le nombre
de personnes talentueuses à l’Hôpital. Si tout se passe bien
cette année, j’aimerais de nouveau mobiliser le personnel
et faire de ce spectacle un événement annuel. »
rapport de
la fondation
La Fondation de l’Hôpital Général Juif – Sir Mortimer B. Davis · www.powertoheal. ca
NOUVELLES DE LA CAMPAGNE DE FINANCEMENT
Lancement de la phase II de la campagne Le don de guérir
T
andis que la campagne Le don de guérir frôle son objectif de 130 millions, nous entrevoyons le lancement
de la phase II, en juin, avec un enthousiasme et un regard neuf, qui reflètent l’énergie et le dynamisme du
personnel et de l’équipe de la campagne.
Les travaux d’expansion de la Division de radio-oncologie et
l’aménagement de la nouvelle entrée principale sur le chemin
de la Côte-Sainte-Catherine sont des indicateurs tangibles des
nombreux développements à l’HGJ. Mentionnons également
les nouveaux locaux du Service de médecine familiale (Centre de
médecine familiale Herzl) et de la Division de médecine gériatrique
dans le pavillon H, l’étage rénové pour le traitement des AVC, un
laboratoire de pointe de cathétérisation cardiaque et un nouveau
tomodensitomètre (64 vues anatomiques).
Mais ce n’est pas tout : nous formons un nouveau cabinet de la
campagne pour diriger la phase II. Après leur formation, les participants deviendront les porte-paroles de l’HGJ auprès de diverses communautés desservies par l’Hôpital. Les membres du cabinet devront
rencontrer les donateurs potentiels, animer des cocktails, présider les
événements-bénéfice et apporter leur expertise à la Fondation.
La planification de plusieurs rencontres intéressantes est déjà
entamée, notamment une visite guidée de l’Hôpital, soulignant les
innovations et les ajouts récents réalisés grâce à la générosité des donateurs de l’HGJ; un déjeuner animé par François de Gaspé Beaubien (Zoom Media); un lunch au Café Ferreira, hommage de Carlos
Ferreira; un 5 à 7 à la Suite 701, hommage de Dimitri Antonopoulos,
et une autre rencontre, hommage de Lison Benarroch de S.M. Group
International Inc.
Depuis le début de la campagne Le don de guérir, la collectivité et
le secteur privé ont démontré leur grande générosité et leur soutien
attentionné aux initiatives visant à faire progresser les soins et la
recherche. Le partenariat fructueux entre le gouvernement et le personnel de l’Hôpital, les bénévoles, les dirigeants et les donateurs ont
mené à l’ébauche de nombreuses solutions originales.
Alors que l’élaboration de notre phase II progresse, nous savons
que nous pouvons toujours compter sur le généreux soutien des
Montréalais et même de tous les Québécois pour nous aider à atteindre notre objectif. Nous assurerons ainsi le maintien de l’excellence
des soins et de la recherche pour de nombreuses années à venir.
Nouveaux visages,
nouvelles orientations,
nouvelle énergie
P
our nous assurer que la campagne Le
don de guérir continue de financer les
nombreux projets qui fournissent à l’HGJ
les meilleurs personnes, équipement, locaux et
programmes, nous sommes fiers d’accueillir au
sein de notre équipe les nouveaux membres du
personnel de la Fondation, dont l’une est de retour parmi nous.
De gauche à droite : Norhan Elhakeem, Carolyne Baker,
Simone Gabbay, Kate Kelly, Muriel Amar, Alexis Gaiptman
et Betty Elkaim.
Morton Brownstein, CM
Edward Wiltzer
Coprésident de la campagne
Coprésident de la campagne
Psychologue détentrice d’une maîtrise de
l’Université de Montréal, Betty Elkaim (directrice des relations avec la communauté) a travaillé
en pratique privée et pour les Services d’aide à
la famille juive avant de se joindre à la Fondation. Partageant son temps entre le bénévolat
et sa profession, Betty a été membre du conseil
d’administration de nombreux organismes communautaires. Elle envisage avec enthousiasme son
travail avec l’équipe de la campagne et la communauté du Grand Montréal pour renforcer la position d’excellence de l’Hôpital.
Bernard Stotland, FCA
Myer Bick
Président de la Fondation de l’HGJ
Président et chef de la direction
de la Fondation de l’HGJ
Simone Gabbay (directrice du développement) s’est jointe à l’HGJ après un séjour à l’école
de gestion John Molson de l’Université Concordia.
Suite à la page 22.
Au service de tous.
NOUVELLES HGJ
21
N O U V E L L E S D E L A C A M PA G N E D E F I N A N C E M E N T
Nouveaux visages, nouvelles orientations, nouvelle énergie
… suite de la page 21.
Membre de la direction de la promotion, elle y a dirigé avec succès de nombreux projets, notamment la formation
d’une équipe de sollicitation à Toronto
et à Montréal, le lancement du premier
événement Dean Circle et une collecte
de fonds quatre fois plus élevée que les
précédentes. Prête à passer à l’action,
Simone recueillera des fonds pour
l’HGJ en tant que membre de la nouvelle équipe qui dirigera la phase II de
la campagne Le don de guérir.
Muriel Amar (directrice des dons
d’entreprise) est titulaire d’un baccalauréat en commerce de l’école de gestion John Molson de l’Université Concordia et d’une maîtrise en marketing
aux HEC de Montréal. En dirigeant la
division des entreprises à la Fondation,
Muriel a supervisé leurs multiples engagements au profit de la campagne.
Elle a également aidé à lancer notre
Soirée à Athènes et elle continue de
gérer le tournoi de golf de la Banque
HSBC Canada, deux activités-bénéfice
annuelles, devenues des traditions à
l’HGJ.
Carolyn Baker (adjointe de direction, développement) s’est jointe à nous
après avoir été cinq ans chez Anapharm,
où son dernier mandat important consistait à coordonner un projet d’expansion à Toronto. Elle étudie actuellement
afin d’obtenir un certificat en ressources
humaines à l’Université McGill.
Née en Angleterre, Kate Kelly (coordonnatrice des relations avec les
donateurs) possède un baccalauréat
en gestion de l’University of East Anglia et une maîtrise en sciences de
l’administration (Finance) de l’école
de gestion John Molson de l’Université
Concordia. Auparavant attachée au
Service des affaires publiques et des
communications de l’HGJ, Kate connaît l’Hôpital de fond en comble et envisage avec plaisir de travailler avec nos
nombreux donateurs.
Alexis Gaiptman (coordonnatrice
du Week-end pour vaincre le cancer du
sein et de la Soirée des culottés) se joint
à la Fondation après avoir travaillé au
bureau de Montréal du Week-end pour
vaincre le cancer du sein. Titulaire d’un
baccalauréat en sciences politiques et
d’études sur la femme de l’Université
Concordia, Alexis estime que le Weekend et la Soirée permettent à tous les
participants de vivre une expérience
exaltante et significative. Elle espère
qu’un jour, il ne sera plus nécessaire
de marcher ou de courir pour lutter
coutre une maladie, et que nous pourrons célébrer dans un monde libéré du
cancer!
Le Week-end, l’événement le plus
réussi de l’HGJ, attire des milliers de
Québécois qui marchent pour amasser
des fonds au profit du Centre du cancer Segal de l’HGJ pour la prévention,
la recherche et les traitements contre le
cancer du sein. La Soirée des culottés recueille des fonds et sensibilise l’opinion
publique aux cancers sous la ceinture
(ex. : ovaire, prostate, colon, rectum).
Une nouvelle recrue de la Fondation,
Norhan Elhakeem (spécialiste en
communications) possède un baccalauréat en journalisme radio et télévision de l’Université Concordia. Outre
son aide en communications et en relations publiques, elle prodiguera ses
conseils à la Fondation sur de nouvelles
façons de publiciser l’organisme et ses
nombreuses activités.
Les leaders de l’Hôpital rencontrent
leurs principaux bienfaiteurs
L
e 17 mai, le rôle de l’HGJ dans le système de santé du Québec et les défis auxquels l’Hôpital est
confronté ont fait l’objet d’une analyse pointue durant la discussion d’un panel lors de la réunion des
principaux bienfaiteurs de la Fondation de l’Hôpital, au Club Montefiore.
Les membres du panel étaient le Dr Marc Afilalo,
chef du Service de l’urgence, le Dr Martin Black,
chef du Service de chirurgie, Henri Elbaz, directeur
général, le Dr Michael Malus, chef du Service de
médecine familiale, et le Dr Ernesto Schiffrin,
médecin en chef. Ce panel était animé par Myer Bick,
président et chef de la direction de la Fondation.
Le président de l’HGJ James Alexander, le
président de la Fondation de l’HGJ Bernard Stotland,
FCA, Morton Brownstein, CM, et Edward Wiltzer,
coprésident de la campagne Le don de guérir, ont
également participé à cette rencontre.
De gauche à droite : Dr Martin Black, Dr Michael Malus, Henri Elbaz,
Dr Ernesto Schiffrin et Dr Marc Afilalo.
22
ÉTÉ 2007
Care For All.
La Grèce antique au cœur
du Vieux-Montréal
DONS PLANIFIÉS
D’une génération à l’autre
Mary et Dennis Kounadis, Dre Olga Huk-Papanastasiou.
Bernard Stotland, FCA (première rangée, au centre), en
compagnie de sa famille.
L
D
ors d’une soirée mémorable au printemps dernier, le
légendaire Marché Bonsecours dans le Vieux-Montréal
a troqué ses racines traditionnelles contre un paysage
de la Grèce antique—une transformation phénoménale qui
inaugurait l’édition 2007 de la Soirée à Athènes.
Le 12 mai, près de 400 invités se sont réunis pour participer à une soirée gastronomique divertissante, mais surtout
pour recueillir des fonds afin d’aider le Service d’orthopédie
de l’HGJ à acheter un appareil portable fluoro. Cette pièce
d’équipement essentielle est un dispositif de radiologie qui
permettra de réduire les délais d’attente des patients victimes
d’une fracture.
Présidée une fois de plus par l’incomparable Mary Kounadis, les invités ont eu la chance d’entendre la musique de
First Generation et de déguster les délicieux mets préparés
par Franka Mazza. La maîtresse de cérémonie était Aphrodite
Salas de la station de radio 940 MONTREAL.
Cette brillante soirée n’aurait pu se tenir sans les efforts
infatigables et le soutien de nombreux commanditaires dont :
• Niveau Platine : Mary et Dennis Kounadis, Madisons
New York Grill & Bar Inc. et Planète Mobile – Rogers Sansfil.
• Niveau Or : 940 MONTREAL, Alasko Frozen Foods Inc.,
Landau Sacamoto Inc., Les Aliments Antarctica Foods Inc.,
Les Aliments Stani Foods Inc., Moda Conili Star Inc., Drs
Olga et Vasilios Papanastasiou, Phillips Friedman Kotler, et
Ten Stars Fruits & Vegetables Distributors.
• Niveau Argent : André Allard et associés Inc., Arahova
Souvlaki Ltée, Blake, Cassels et Graydon S.E.N.C.R.L./s.r.l.,
M. et Mme Lino Brandimarti, Buffet La Stanza, Clinique
dentaire Markopoulos, Di Lillo Construction Ltée, Chris
et Connie Goulakos et la famille, Hospira Healthcare Corporation, Dr Dennis Kaloyannis, Demetrius Manolakos
- Mary Manolakos Tsichlias, Tom et Gwen Nacos, Quadvision International Consulting Inc., Banque Royale RBC,
Restaurant L’Autre Saison, et la Fondation familiale Merle
et Bernard Stotland.
epuis de nombreuses années, Bernard Stotland,
FCA, participe à des activités communautaires.
Surnommé affectueusement Bernie, ce philanthrope autodidacte a toujours eu un profond sens des
responsabilités et le désir d’aider les autres, ce qui l’a
naturellement incité à s’engager dans des œuvres philanthropiques. Après l’obtention de son diplôme collégial,
Bernie, en collaboration avec son ancien partenaire Mark
Wasserman, fonde la loge B’Nai Brith Centennial. Plus
tard, il s’implique dans la Fédération CJA et dans d’autres
activités-bénéfice. Il est rapidement connu comme « un
homme d’action qui veut que les choses se fassent. »
En évoquant avec enthousiasme sa présidence à la campagne de financement d’une synagogue, Bernie qualifie
cette expérience de point tournant dans sa vie. On lui
demande alors d’amasser 1,5 million; il recueille plus de
deux. On ne pourra plus l’arrêter. Bernie a commencé à
s’impliquer à l’HGJ, il y a six ans. Ses efforts acharnés et sa
passion pour l’Hôpital sont toujours évidents alors qu’il
continue de présider la Fondation de l’HGJ et le comité
de la 15e Classique de golf de l’Hôpital général juif – Silver
Star Mercedes-Benz.
Généreux donateur au service de nombreuses causes,
Bernie a accru son efficacité dans la gestion de ses dons
avec la création de la Fondation familiale Merle et Bernard Stotland à la Fondation communautaire juive de
Montréal. Dans un style avant-gardiste qui lui est propre,
Bernie pense au moment présent, mais aussi à l’avenir
en créant une dotation permanente, dont l’un des bénéficiaires est l’HGJ. Mais ce n’est pas tout : en engageant ses
enfants et ses petits-enfants dans la fondation familiale,
Bernie leur montre l’importance de s’impliquer dans la
communauté et de faire des dons de charité. C’est ainsi
qu’il transmet ses valeurs philanthropiques d’une génération à l’autre.
Pour plus de détails sur la création d’une dotation permanente ou d’une fondation familiale, ou pour obtenir d’autres
formes de dons planifiés, veuillez communiquer avec Beverley Kravitz, avocate-conseil, directrice des dons planifiés, au
514 340-8222, poste 4123 ou à [email protected].
Au service de tous.
NOUVELLES HGJ
23
La classique
de golf est en
pleine forme!
L
a Classique de golf de l’Hôpital général juif
– Silver Star Mercedes-Benz, l’événement
tant attendu des Montréalais, est de
retour, le 4 juin, au club de golf Elm Ridge pour
sa 15e saison.
L’un des tournois-bénéfice les plus prestigieux
au Canada, la Classique de golf continuera sans nul
doute d’accomplir d’autres prouesses grâce à nos
commanditaires et à un comité infatigable dirigé
par le président du tournoi, Bernard Stotland,
FCA. (Les Nouvelles HGJ sont allées sous presse
avant la compilation des résultats de la Classique de
golf.)
Sur le terrain, golfeurs et invités ont profité d’une
magnifique journée. De plus, ils ont savouré des
mets délicieux et des boissons et ils ont reçu des prix
exceptionnels. En soirée, tous ont été conviés à un
élégant cocktail dînatoire. Au menu, des spécialités
de l’Elm Ridge et de plusieurs des meilleurs
restaurants de Montréal, dont Bice, Mikado et
Olive Orange. Le populaire Gary Mintz animait
la soirée. Cette journée regroupait les personnes
affiliées aux grandes entreprises du milieu financier
et du secteur privé montréalais, dont nos principaux
commanditaires ScotiaMcLeod, RBC, G7 Investment
Group et Bell Canada.
Depuis sa création, la Classique de golf a
amassé près de 9,2 millions au profit de l’imagerie
médicale du Service de radiologie de l’HGJ et de
la Division de médecine nucléaire. En outre, la
Classique de golf a fourni des fonds essentiels pour
les soins et la recherche en oncologie. Les profits
de cette année contribueront au financement de
la construction d’une salle d’angiographie pour
diagnostiquer les problèmes vasculaires et pratiquer
des interventions.
L’animateur de longue date, Sam Eltes de
Silver Star Mercedes-Benz, était présent. Parmi
les représentants de ScotiaMcLeod, le principal
commanditaire du tournoi depuis des années,
mentionnons Charles Larente, directeur, Hamish
Angus, directeur et chef du courtage multiservices,
et André Bourret, directeur et administrateur de
filiale.
Participaient également à cette soirée, le président
de l’HGJ James Alexander, le directeur général
Henri Elbaz, le président de la Fondation de l’HGJ
Bernard Stotland, FCA, les coprésidents de la
campagne de financement, Morton Brownstein,
CM, et Edward Wiltzer, le nouveau président de
l’HGJ, Samuel Minzberg, Stuart Copelovitch et le
président et chef de la direction Myer Bick.
24
ÉTÉ 2007
Care For All.
D’excellents soins dans une langue
ou dans l’autre
L
e 28 mars, lors d’une
réception qui se tenait dans l’Atrium de
l’Hôpital, la Fondation de
l’HGJ a exprimé sa vive gratitude aux donateurs francophones pour leur soutien
indéfectible à l’Hôpital général juif. Suzanne Asselin,
survivante du cancer, a proDe gauche à droite : les invités Muguette
noncé un discours passionné et Claude Bergevin en compagnie de Muriel
en remerciant le personnel Amar, directrice des dons d’entreprise de la
du Centre du cancer Segal, Fondation de l’HGJ.
où elle a été traitée avec compassion, dignité et entourée d’attention.
Mme Asselin est actuellement bénévole dans un groupe de personnes
éprouvées par le deuil.
Le conférencier invité, le Dr Jacques Galipeau, hématologue à l’HGJ,
a appuyé les propos de Mme Asselin en expliquant comment l’Hôpital
tente de promouvoir et de soutenir l’excellence de la recherche au
profit des patients de toutes les origines ethniques et sociales. Isabelle
Caron, directrice des soins infirmiers pour les unités de médecine,
gériatrie et psychiatrie, a également décrit les normes élevées de soins
offerts par le personnel de l’HGJ.
La Fondation de l’HGJ organisera d’autres cocktails de remerciement afin de rendre hommage aux donateurs qui auront exercé un
impact sur la qualité des soins à l’Hôpital.
Adoucir la vie des jeunes
atteints de cancer
Rangée arrière, de gauche à droite : Vassili Cremanzidis, Maria Pergantis, Heidi
Coleman, Dr Petr Kavan, Danny Adornato, Daniela De Santis (présidente de la
Fondation Vita’s Children), Elena Di Raddo. Rangée avant, de gauche à droite :
Gianluca Adornato, Costantina Cremanzidis, Francesco Adornato.
I
l est difficile d’imaginer une chose pire qu’un enfant atteint de cancer.
Mais songez un instant au combat angoissant que mène cet enfant
durant son adolescence ou au début de sa vie d’adulte. Voilà donc
l’objet d’une nouvelle initiative de l’HGJ : le programme d’oncologie
pour adolescents et jeunes adultes, dirigé par le Dr Petr Kavan, hématologue-oncologue au Centre du cancer Segal de l’Hôpital.
Ce programme d’une nécessité absolue a reçu, le 9 avril, une aide
fort précieuse de la Fondation Vita’s Children, qui a permis au Dr Kavan d’embaucher une adjointe à la recherche pour aider à la réalisation
de tests cliniques. L’objectif consiste à accroître le nombre de thérapies
expérimentales de pointe offertes aux patients.
De nouvelles « briques » pour l’Hôpital
L
orsqu’enfant, David Granofsky passait devant l’Hôpital général juif, son père lui disait qu’il fallait aider
à construire cet établissement. Plus tard, David a compris ce que voulait dire son père : ce dernier avait
acheté une brique, en 1929, durant la campagne pour la construction de l’HGJ. Le jeune David n’allait jamais
oublier cette leçon. Depuis, il a toujours voulu aider l’Hôpital et ceux qui dépendent de l’hôpital pour s’y faire
soigner.
Ce rêve s’est concrétisé en 2000. Avec leur premier don
important à l’HGJ, Mini et David Granofsky ont permis
à la Division de radio-oncologie de faire l’acquisition d’un
accélérateur linéaire Linca-Ex. Cet appareil permet aux
médecins d’utiliser des techniques thérapeutiques plus
complexes et mieux ciblées pour administrer des doses
de radiation plus élevées sur le site d’une tumeur, tout en
réduisant la toxicité infligée aux structures environnantes
importantes. Non seulement le nombre de guérisons
augmente, mais les effets secondaires diminuent.
Après le décès de leur fille Louise en 2004, Mini et
David ont créé, à sa mémoire, le programme d’oncologie
psychosociale Louise Granofsky. Codirigé par le Dr Zeev
Rosberger, chef de la Division de psychologie, et par Allan
Ptack, directeur des Services sociaux et coordonnateur
administratif, ce programme centré sur le patient et la
famille combine psychologie, psychiatrie, service social,
soins infirmiers, soins palliatifs et pastorale. Ces services
professionnels sont ainsi intégrés pour traiter les symptômes
médicaux et psychologiques et les effets secondaires du
cancer. Mis au point pour le Centre du cancer Segal de l’HGJ,
le programme d’oncologie psychosociale Louise Granofsky
est le premier du genre au Québec et il joue un rôle essentiel
dans les soins administrés aux patients.
Pour David, donner de l’argent à l’HGJ lui a procuré plus
de plaisir que d’en accumuler. Sa satisfaction était manifeste
le 15 mai lorsque lui et Mini, en compagnie de leur famille et
Mini et David Granofsky
de leurs amis, ont célébré l’ouverture officielle du programme
d’oncologie psychosociale Louise Granofsky. Le rabbin
Sydney Shoham a parlé avec éloquence des Granofsky.
Quant au Dr Rosberger, codirecteur du programme, il
a souligné l’importance des dons qui permettent à l’HGJ
de continuer le développement des services professionnels
d’oncologie psychosociale. Morton Brownstein, CM, et
Edward Wiltzer, coprésidents de la campagne Le don de
guérir de la Fondation de l’HGJ, a remercié Mini et David de
leur engagement de longue date envers l’Hôpital et de leur
sincère désir d’aider les autres dans leur combat contre le
cancer.
Les Femmes d’action appuient
la recherche sur le cancer du sein
À
La Fondation est vivement
la fin de l’an dernier, Mariane
reconnaissante envers les coPearl a fasciné son auditoire par
présidentes de l’événement,
un discours d’ouverture portant
Susan Lavy, Sheryl Rosen Adler,
sur la terrifiante histoire de son mari
Maureen Tajfel et Julie Wiener,
Daniel Pearl, journaliste au Wall Street
pour leur soutien indéfectible.
Journal, enlevé, puis assassiné au PakiGrâce au Fonds pour les dames
stan. Sa conférence était le clou du preroses et à la Fondation pour la
mier brunch Femmes d’action, offert le
recherche sur le cancer (FIRC)
10 décembre par les membres du Fonds
— qui relient les chercheurs
pour les dames roses et de la Fondation
sur le cancer d’Israël à ceux du
pour la recherche sur le cancer (FIRC), à
la Congrégation Shaar Hashomayim.
monde entier—d’importantes
De gauche à droite : Deborah Corber, Mariane Pearl,
Les invités d’honneur étaient Deborah Helen Levy et Michèle Desjardins.
recherches sur le cancer du sein
Corber, avocate et consultante en affaires
continueront à être menées en
autochtones, Michèle Desjardins, conseillère en gestion de la Israël et au Centre du cancer Segal de l’HGJ.
santé, et Helen Levy, leader exceptionnelle de la communauté.
Le 2e brunch des Femmes d’action est prévu pour le
Chacune a parlé de façon émouvante de sa vie dans l’arène 2 décembre. La FIRC et le Fonds pour les dames roses se
professionnelle et caritative.
feront un plaisir de vous y accueillir.
Au service de tous.
NOUVELLES HGJ
25
P L E I N S F E U X S U R L E S D O N AT E U R S
À la mémoire de Jennifer
Des donateurs dans la note
Shoshana et Joe Chemtob étaient en compagnie de leur fille Tali,
de leur gendre Adam Silverman et de leur petit-fils Gabriel ainsi
que de leur famille et amis pour rendre hommage à la mémoire de
Jennifer Hadar Chemtob, fille, sœur, petite-fille, nièce et amie,
regrettée de tous. Les parents de Jennifer ont fait un généreux don en
son honneur au profit de la recherche en gynécologie-oncologie.
Morris Hoffman, membre du conseil d’administration de la Fondation, et le Dr
Albert Cohen, chef de la Division de gastro-entérologie, ont chaudement remercié la
Congrégation Chevra Kadisha pour son généreux don. Étaient également présents
le rabbin Asher Jacobson et Norman et Sally Raicek, en compagnie des membres
du comité organisateur de la soirée qui présentait le chanteur d’opéra Gino Quilico,
vedette de l’événement.
Hommage pour soutenir la recherche
Une affaire de cœur
La famille Toy a rendu hommage à la mémoire de Wanda Toy, fille, sœur,
nièce, cousine et amie, regrettée de tous. Le Dr Arthur Rosenberg a remercié
les invités de leur généreux don attribué par la famille et les amis au Fonds commémoratif Wanda Toy pour la recherche en oncologie.
La famille et les amis de la défunte Michèle de Tremblay se sont réunis pour
célébrer l’attribution de dons à la Division de cardiologie, à sa mémoire. Ces
fonds serviront à sensibiliser l’opinion publique à l’hypertension artérielle pulmonaire.
Un don de bat-mitsva Un bon coup de
pour d’autres femmes raquette pour l’HGJ
Le laboratoire vasculaire,
récipiendaire d’une généreuse
dotation
L
Le 18 avril, à l’occasion de sa bat-mitsva,
Rachel Friedman a souligné cet événement jalon par un don au profit de la recherche sur le cancer du sein.
26
ÉTÉ 2007
Amélie Roy (à gauche) et Julie-Anne
Savard, deux camarades de classe mordues
de badminton, ont remis des chèques à la
Fondation de l’HGJ, après avoir organisé un
tournoi de badminton dans le cadre d’un projet d’école. L’événement a attiré plus de 70
joueurs, et les profits ont été versés au programme de recherche sur le cancer du sein de
l’HGJ. La Fondation félicite Julie-Anne et Amélie pour leur remarquable détermination.
Care For All.
a Fondation de l’HGJ est heureuse de
souligner l’obtention d’une généreuse
subvention de la Fondation de
l’Hôpital Reine-Elizabeth et de la Fondation
du Grand Montréal. Après la fermeture de
cet hôpital, différents établissements de la
région de Montréal, dont l’HGJ, ont accueilli
ses anciens patients. Or, ces hôpitaux ont été
désignés bénéficiaires de la dotation de la
Fondation de l’Hôpital Reine-Elizabeth. La
subvention attribuée à la Fondation de l’HGJ
aidera le laboratoire vasculaire à acquérir un
appareil d’échographie de pointe, ce qui
réduira énormément le temps d’attente des
patients.
Des téléviseurs : une distraction
durant la chimiothérapie
ÉVÉNEMENTS À VENIR
Le 7 juillet (en cas de pluie : le 8 juillet)
L
es traitements de chimiothérapie—qui durent généralement de
quatre à six heures, et parfois toute la journée—seront un peu moins
pénibles lorsque les patients pourront regarder des émissions sur les
téléviseurs bientôt installés dans le Centre du cancer Segal.
Quarante-huit appareils pourvus d’écouteurs et branchés à un
câblodistributeur seront installés
dans les postes de chimiothérapie,
au huitième étage du pavillon E
Cummings.
L’HGJ doit ce merveilleux ajout
à la grande générosité d’un couple.
En visitant une amie, Evelyn Boyaner qui subissait une chimiothérapie, David Fleming a remarqué De gauche à droite : Sybil et David Fleming et Irwin
l’absence de téléviseurs. Après avoir Adelson.
appris la durée des traitements, M. Fleming a décidé de passer à l’action. « Je leur ai
dit que j’achetais tous les appareils, et c’est ce que j’ai fait. » L’achat des téléviseurs
a été coordonné par M. Fleming, sa femme Sybil, et Larry Sidel, administrateur
délégué de la Fondation de l’HGJ.
Dina Linardos, infirmière-chef de la clinique d’oncologie, explique que les
patients ont besoin de distractions. Pour passer le temps, ils apportent souvent
leur ordinateur portatif et des DVD. « Ils aiment demeurer connectés, écouter les
nouvelles. Ces appareils vont beaucoup servir. »
« C’est une merveilleuse idée », soutient Irwin Adelson, qui vient à l’Hôpital
depuis 12 ans pour des traitements contre le myélome multiple, un cancer de la
moelle osseuse. Habituellement, il est accompagné de ses filles qui jouent au bridge
avec lui, mais il pourra varier ses activités en regardant la télévision. « C’est un très
beau cadeau que j’apprécie énormément », ajoute M. Adelson.
Le 5e Cecil’s Ride
Au profit du Service d’oncologie.
Le 2 août
La 10e Classique de tennis
Au Club de tennis Mont-Royal. Au profit
de la recherche sur le cancer de la prostate.
Le 6 août
Le 6e tournoi de golf HSBC
Au Club de golf Royal Montréal.
Au profit du Centre du cancer Segal.
Du 24 au 26 août
Le 3e Week-end pour vaincre le cancer
du sein
Au profit de la recherche sur le cancer du sein,
menée au Centre du cancer du sein.
Du 29 au 30 août
L’HGJ présente : Nous sommes une famille
Au Centre Leonardo Da Vinci. Au profit de la
Division de chirurgie colorectale, de l’Unité postpartum et de l’Unité des soins intensifs néonatals
de la Fondation Maurice Pollack.
Le 18 novembre
Le 4e événement Une affaire de filles
Au restaurant Bâton Rouge, 1050, rue de la
Montagne. Au profit de la recherche sur le cancer
de l’ovaire.
Le 27 novembre
Un cabaret pour une cure
Au Living Room. Au profit de la recherche
sur la leucémie.
Pour plus de renseignements sur l’un
de ces événements, veuillez téléphoner
à la Fondation au 514 340-8251.
Jamais trop jeune pour faire grande impression
Q
uatre jeunes de 12 ans
ont obtenu d’excellents
résultats après que Shira
Satov, une enseignante d’anglais
à l’Académie Solomon Schechter,
a proposé à ses élèves de 6e année
d’organiser une activité-bénéfice
pour la cause de leur choix. Dans
le cadre d’un marchethon, Adam
Elyahou, Callie Friedman, Harley Pesner et Jacob Shapiro ont Rangée avant, de gauche à droite : Janna Shapiro,
recueilli 1 000 $ au profit de la Callie Friedman, Michael Lang, Adam Elyahou. Rangée
campagne de lits de la Fondation arrière : Shira Satov (à droite) et son assistante
Catherine Shapiro.
de l’HGJ.
Les jeunes organisateurs ont persuadé tous les élèves de 6e de marcher ou de
courir durant presque une heure, « ce qui signifie une centaine de jeunes », précise
Janna Shapiro, une compagne de classe de 11 ans. Lors d’une réunion organisée par
la Fondation de l’HGJ pour reconnaître les efforts des enfants, Callie a expliqué :
« Nous avons voulu aider l’Hôpital qui, selon nous, pourrait utiliser l’argent pour de
nouvelles technologies. Mon groupe était fier d’appuyer les adultes, même si nous
sommes juste des enfants. Les gens ne pensent pas que les jeunes peuvent être utiles.
Nous avons voulu leur prouver le contraire. »
Le directeur d’école, Shimshon
Hamerman, a souligné l’importance de
faire comprendre aux jeunes qu’ils doivent tenter d’améliorer l’avenir de tous
et chacun. « Pour nous, a-t-il souligné,
transmettre aux jeunes le goût de donner est plus important que recueillir des
dons ». Partageant son avis, Mme Satov
a ajouté : « Ils ont, eux-mêmes, réalisé
cet événement du début à la fin. Ils en
sont très fiers, ce qui est merveilleux.
Espérons qu’ils voudront continuer. »
Dans un journal auquel les élèves
ont contribué, Adam a écrit : « J’ai appris qu’aider la communauté est une
très belle action; c’est une leçon que
je n’oublierai jamais. » Quant à Jacob
Shapiro, il a découvert « qu’en aidant les
autres, tellement de gens nous sourient.
La récompense est si grande. »
Au service de tous.
NOUVELLES HGJ
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Du 26 juin au 6 juillet
LA MUSIQUE GUÉRIT
L’été commence en musique
Soyez cool et commencez votre été en beauté en assistant aux concerts du Festival de jazz
de l’HGJ, de retour le 26 juin, pour une huitième saison incomparable. Et notez bien que les
spectacles sont gratuits! Nous attendons plus de 75 artistes et musiciens—les meilleurs
à Montréal, incluant une série spéciale avec nos médecins disques-jockeys, les Drs Nayan
Narine et Jonathan Afilalo de l’HGJ.
Tous les patients, les visiteurs et le personnel sont les bienvenus. N’hésitez pas à apporter
votre lunch. Rendez-vous simplement à midi dans l’aire de pique-nique à l’entrée Côte-desNeiges ou, en cas de pluie, à l’Auditorium Samuel S. Cohen, dans le pavillon A.
Le 26 juin : Silvio Clauser (blues)
Le 27 juin : Jean Derome (improvisation libre)
Le 28 juin : Robert Ménard (jazz)
Le 30 juin : Hassan el-Hadi (musique arabe)
Le 2 juillet : (Hôpital de réadaptation Lindsay) Matsu Take Ensemble
(musique traditionnelle du Japon)
Le 3 juillet : Sadio Sissokho et M’Afrique (jazz/musique du monde)
Le 4 juillet : WDJ (jazz/musique d’Amérique latine)
Le 5 juillet : Open Standards (jazz) et Scunks (fusion)
Le 6 juillet : Revue de l’HGJ (employés de l’HGJ)
Les dates ne sont pas encore fixées pour les concerts de Ian Ferrier et de Pharmikon
(poésie électronique), de Laurie Goodman (jazz), de Ève Arsenault (Western classical) et
de Peter Turner (free jazz). Nous prévoyons également la tenue de spectacles en soirée.
Pour obtenir tous les détails, visitez le www.jgh.ca.
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ÉTÉ 2007
Care For All.
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