Des actions de formation innovantes 745.88 ko | PDF

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AFN 2015
DES ACTIONS DE FORMATION INNOVANTES
ASSOCIATION NATIONALE POUR LA FORMATION PERMANENTE DU PERSONNEL HOSPITALIER
Conception, réalisation graphique
et rédaction des entretiens : Atelier Marge Design,
avec les services Communication et Développement
de la formation et des compétences (DFC) de l’ANFH.
Illustrations : Lou Rhin.
Impression : Fabrègue – Janvier 2015.
SOMMAIRE
INTRODUCTION
P. 04
onstruire des actions de formation
C
adaptées aux particularités des hospitaliers.
ACTIONS DE FORMATION NATIONALES 2015
P. 06
e travail des seniors
L
et la seconde partie de carrière.
P. 10
Nouvelles technologies et confidentialité.
P. 14
rise en charge somatique des patients adultes
P
ayant une pathologie psychiatrique sévère.
P. 18
ensibilisation aux risques
S
liés aux pratiques complémentaires.
P. 22
avoir identifier les victimes de violence conjugale
S
ou familiale lors de la prise en charge de patients.
P. 26
méliorer la qualité et la sécurité des soins
A
des patients sous chimiothérapies orales.
GUIDE PRATIQUE
P. 30
AFN, AFR, ACN, ACR, l’offre de l’ANFH.
P. 32
Quelle AFN dans quelle région ?
P. 34
Panorama des AFN.
P. 47
Panorama des ACN.
03
CONSTRUIRE DES ACTIONS DE FORMATION
ADAPTÉES AUX PARTICULARITÉS DES HOSPITALIERS
Les évolutions du
secteur hospitalier
et du rôle de la
formation
professionnelle
dans les parcours
individuels
nécessitent une
ingénierie de
formation revisitée,
faisant appel à des
approches et outils
pédagogiques
innovants.
L a formation professionnelle tout
au long de la vie constitue un
investissement humain et organisationnel particulièrement important pour les organisations sanitaires,
médico-sociales et sociales publiques.
L’établissement hospitalier doit faire
face aujourd’hui à des besoins très diversifiés de développement des compétences de ses personnels. De nouveaux métiers se créent, d’autres sont
encore à inventer, les technologies progresssent, le cadre de travail change…
Toutes ces évolutions nécessitent une
ingénierie de formation revisitée, faisant appel à des approches et outils
pédagogiques innovants.
Sur ces sujets, l’ANFH, l’Opca de la
fonction publique hospitalière, accompagne les établissements et leurs personnels depuis plus de quarante ans,
en partenariat avec les acteurs de la
formation, les ressources humaines et
les organismes de formation.
relle, économique et sociale, ainsi
que la réalisation de leurs aspirations
personnelles. Pour répondre à ces différentes attentes, l’ANFH déploie une
offre de services allant de la gestion des
fonds à l’accompagnement à la mise
en place de dispositifs de formation,
à l’appui à l’achat de formation, en
passant par la réalisation des supports
d’information.
L’ANFH, située au cœur du secteur
santé - formation, anime des réseaux
de professionnels autour des thèmes
de la formation, des compétences, des
métiers et des emplois ; elle fédère ces
professionnels pour mener à bien des
projets compétences / métiers, tant à
l’échelle régionale que nationale. Ce
travail en réseau est fortement connecté aux partenariats que l’ANFH noue.
Ils lui permettent d’enrichir son offre
pour des publics particuliers (personnes handicapées, emplois d’avenir…).
UNE DOUBLE MISSION
UN TRAVAIL DE FOND
MENÉ EN AMONT
La mission de l’ANFH est à la fois
tournée vers les établissements, pour
répondre à leurs besoins et anticiper les
évolutions, et vers les agents. L’ANFH
entend ainsi favoriser le développement professionnel des personnels,
leur promotion sociale, leur mobilité,
leur contribution à l’évolution cultu-
L’offre de formation qui parvient aux
établissements est le fruit d’un travail
de fond.
Ainsi, en amont, l’ANFH mène des travaux de recherche & développement :
thématiques, montage des dispositifs
de formation, financements, mais aussi
05
modalités pédagogiques. L’Opca agit
en construisant, avec les acteurs de la
formation, les ressources humaines et
les organismes de formation des actions renouvelées. L’ANFH, au-delà de
son métier “historique” de gestionnaire
de fonds de la formation, est productrice d’idées et de savoirs.
UNE OFFRE QUI VIENT NOURRIR
LES PLANS DE FORMATION
Le Plan de formation des établissements comprend une large variété
d’actions : des formations cœur de
métier, ciblées par public, mais aussi
des formations transversales destinées
à enrichir les compétences des personnels sur des thématiques porteuses.
L’ANFH propose ainsi chaque année
à ses adhérents une série d’actions
innovantes destinées à irriguer tout le
territoire : ce sont les AFN, Actions de
formation nationales.
Au nombre de six ou sept, ces actions
sont construites en lien avec les besoins
de formation identifiés par les délégations régionales de l’ANFH et en partenariat avec les directions générales
du ministère de la Santé. Les AFN
s’inscrivent ainsi régulièrement dans
des plans menés par le gouvernement
– plan cancer, plan de lutte contre le
suicide… Mais une AFN peut être suscitée par l’actualité réglementaire – loi
HPST, réforme LMD, mise en place
du DPC1…– ou encore par des évolutions organisationnelles ou sociétales,
comme le développement de la chirurgie ambulatoire, la part croissante des
seniors dans les équipes… Les sujets,
aussi nombreux soient-ils, sont tous
issus de la réflexion de groupes de travail paritaires, comprenant à la fois des
experts et des professionnels de santé.
Ces actions sont ensuite réalisées par
des organismes de formation retenus après une procédure de mise en
concurrence. Une AFN est une action
innovante à plusieurs égards : par son
sujet ou l’angle de son sujet, sa mise en
œuvre pédagogique ou encore son format… Par exemple, dès 2013, une AFN
proposait d’appréhender les enjeux et
les principes du DPC ; en 2011, l’AFN
“Conduite de l’entretien professionnel” mixait formation en présentiel et
e-learning…
SIX NOUVELLES AFN
POUR L’ANNÉE 2015
Le “cru” 2015 des AFN s’incrit ainsi
dans la lignée de cette précieuse catégorie d’actions créée en 1997 : répondre
aux attentes exprimées par le terrain
et inscrire les établissements dans les
dynamiques de santé publique en respectant le caractère innovant et expérimental de ces actions.
1. Loi Hôpital,
patients, santé,
territoires - Réforme
des diplômes dans
le système Licence,
Master, Doctorat Développement
professionnel
continu.
AFN 2015
Le travail
des seniors et
la seconde partie
de carrière
UN ENTRETIEN AVEC
ODILE TURKO
« IL EST IMPORTANT DE VEILLER
À L’EMPLOYABILITÉ DES SENIORS,
AU MAINTIEN DE LEURS CAPACITÉS,
À LEUR MOTIVATION ET À LEUR
QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL. »
Comment est née l’idée d’une
AFN sur le travail des seniors et la
seconde partie de carrière ?
odile turko Chaque année, tous les
Conseils pédagogiques régionaux
(CPR) des délégations ANFH sont
sollicités pour réfléchir à des thématiques de formation pouvant s’inscrire
dans le cadre des AFN. Nous discutons
ainsi autour des besoins qui émanent
actuellement des établissements, en
s’attachant à repérer des sujets peu ou
pas couverts par l’offre de formation
actuelle. Le caractère innovant est primordial. C’est ainsi que, mi-2014, nous
avons proposé ce sujet, qui a été validé.
À qui s’adresse cette action ?
o. t. Cette AFN s’adresse aux cadres de
santé qui doivent organiser leur service. Deux aspects sont traités : le cas
du cadre qui gère déjà des professionnels en seconde partie de carrière dans
son équipe, et le cas de celui qui doit
l’anticiper, en apréhendant une logique
de parcours professionnel par exemple.
port de la DGOS a montré qu’il y avait
une forte concentration des infirmières
dans la tranche d’âge 35 - 45 ans. Soit
des professionnels expérimentés,
entrant dans leur seconde partie de
carrière. A contrario, le nombre d’infirmiers de moins de 25 ans est en baisse.
Ces chiffres, nationaux, sont corroborés avec les données 2014 de l’Observatoire régional emploi formation (Oref)
alsacien dans le domaine sanitaire et
social. Pour donner quelques chiffres
éloquents, dans le sanitaire, 26,4 %
des actifs ont plus de 50 ans. Pour les
masseurs kinésithérapeutes, ce taux
grimpe à 36,1 % et même à 48,2 %
pour les infirmiers en psychiatrie.
Dernière illustration, pour les Agents
de service hospitaliers (ASH), le
taux est de 31 %, contre 25 % pour la
moyenne nationale. Autre élément,
suite à la réforme LMD 1 , 80 % des
infirmiers ont choisi de passer en catégorie A, ce qui, cumulé avec la réforme
des retraites, conduit ces professionnels à travailler jusqu’à l’âge de 62 ans.
Pourquoi une telle thématique ?
Qu’est-ce qui a motivé la mise
en place de cette AFN ?
o. t. Depuis quelques années, plusieurs
études montrent l’accroissement de la
moyenne d’âge des personnels hospitaliers. Par exemple, en 2004, un rap-
Ces éléments montrent que le
public des seniors est fortement
présent et le sera de plus en plus…
o. t. Oui, voilà pourquoi il est important de veiller à leur employabilité, au
maintien de leurs capacités, à leur motivation et leur qualité de vie au travail.
07
ODILE TURKO
Directrice des soins
du Centre Hospitalier
Sainte-Catherine,
situé à Saverne en
Alsace, Odile Turko
est membre du
Conseil pédagogique
régional de l’ANFH
Alsace, au titre de la
Fédération
hospitalière de
France (FHF).
1. Réingénierie des
diplômes d’infirmiers
dans le système
Licence, Master,
Doctorat.
08
Précisément, quels sont les enjeux
pour les personnels hospitaliers ? o. t. Compte-tenu des métiers qu’ils
exercent, certains professionnels
connaissent une usure physique ou
morale bien compréhensible.
Le port de charges lourdes, les horaires,
le rythme, le quotidien avec des malades, les angoisses des patients ou
des familles à gérer, les tensions sur
les effectifs, etc. Nombreuses peuvent
être les raisons pour lesquelles une personne de 50 ans et plus est susceptible
de peiner au travail. D’où les questions
qui se posent : comment préserver ces
professionnels ? Comment faire pour
qu’ils conservent leur énergie et leurs
capacités ? Quelle organisation mettre
en place ? Comment les valoriser en
encourageant la transmission de leurs
connaissances aux jeunes générations ?
Comment se réorienter en milieu de
carrière ? Ce sont toutes ces questions
qui seront soulevées lors des journées
de formation de cette AFN.
Avez-vous quelques réponses ?
Quelles seraient les solutions
pour soutenir les seniors ?
o. t. Déjà, l’important est la prise de
conscience et la connaissance de ces
publics au sein des établissements. Les
actions liées à la GMPC2, les cartographies des métiers, le travail des Oref3,
du ministère, etc., peuvent apporter ces
informations. Ensuite, il s’agit d’adapter l’organisation et l’ergonomie des
postes, de faire de la prévention – par
rapport aux risques de troubles musculo-squelettiques par exemple, qui sont
à l’origine d’une part croissante des
accidents du travail chez les seniors –,
et bien entendu d’encourager la formation pour permettre des reconversions
ou des repositionnements.
Avez-vous mis en place
de telles initiatives dans
votre propre établissement ?
o. t. Oui, dans le cadre de la GPMC,
nous avons créé en 2013 des stages
de découverte intra-établissement.
Le principe : durant une semaine, un
senior se rend dans un autre service et
partage le quotidien de l’équipe. Cela
peut susciter des envies de changement, ouvrir sur une autre pratique,
tester un métier… Par ailleurs, nous
veillons à la mixité des âges dans les
services, pour favoriser les échanges
inter-générations et essayons de renverser l’image parfois négative associée
aux « anciens ». Et pronons la maturité
des seniors au service de la jeunesse !
Il est également important que direction des soins et direction des ressources humaines travaillent en collaboration sur ces questions.
26,4 %
des actifs du
secteur sanitaire
en Alsace sont âgés
de plus de 50 ans.
TMS
Les troubles
musculo-squelet­ti­
ques sont à l’origine
d’une part croissante
des accidents du
travail chez les
seniors. 2. Gestion
prévision­nelle
des métiers et
des compétences.
3. Observatoire
régional emploi
formation.
AFN 2015
LE TRAVAIL DES SENIORS
ET LA SECONDE PARTIE DE CARRIÈRE
OBJECTIFS
Anticiper l’allongement de la durée des
carrières (temps de travail).
Sensibiliser les agents sur leur seconde
partie de carrière.
Identifier des leviers permettant de
maintenir la motivation en fin de carrière.
Repérer les agents en situation
de burn-out.
Valoriser le rôle des seniors
dans la transmission des savoirs.
PUBLIC Cadres
DURÉE 2 jours consécutifs + 1 jour
09
CONTEXTE
Nouvelles réformes LMD
(passage en catégorie A),
augmentation de l’âge de
départ en retraite, vieillissement de la population active,
port de charges lourdes…
Les soignants connaissent une
usure physique (et /ou morale),
qui interroge la seconde partie
de carrière des agents.
Comment se réorienter en
milieu de carrière ? Qu’en
est-il des seniors ? Comment
peuvent-ils transmettre leurs
savoirs et expériences aux
nouvelles générations ?
AFN 2015
Nouvelles
technologies et
confidentialité
AVEC LA PARTICIPATION
DE LYDIA RIVAT
« LES INTENTIONS SONT INOFFENSIVES
AU DÉPART, MAIS UNE FOIS
LES FICHIERS POSTÉS SUR LE WEB,
LE CONTRÔLE ÉCHAPPE »
Les nouvelles technologies dont il est
question ici sont essentiellement les
téléphones portables et les réseaux
sociaux, qui, comme dans tous les
secteurs d’activité, font intrusion dans
les établissements hospitaliers. « Le
téléphone portable reste dans la poche,
chacun est susceptible de l’utiliser à tout
moment, dans des situations ou des
lieux non appropriés. Et beaucoup ont
accès à un ordinateur dans leur service »,
explique Lydia Rivat, conseillère formation à l’ANFH Rhône.
Autre élément, les applications professionnelles se multiplient sur les smartphones (et pas seulement de type agenda), aussi, il est difficile d’aller contre la
tendance générale qui est de sortir cet
outil pour de mutiples raisons.
Ces usages peuvent poser des problèmes de confidentialité, avec des
“fuites” d’information malencontreuses
hors de l’hôpital.
Des dérives observées
« Quelques dérives ont été observées
dans le secteur, précise Lydia Rivat.
Par exemple, des vidéos prises par des
agents sur le lieu de travail – donc dans
l’enceinte de l’hôpital –, avec des collègues lors d’un moment festif, ou encore de
photos avec hélas des patients reconnaissables en arrière plan, etc. » Il peut s’agir
aussi de photos ou vidéos prises par des
patients ou leurs familles. Ces images
peuvent vite se retrouver sur les réseaux
sociaux. « Les intentions sont inoffensives
au départ, mais une fois les fichiers postés sur le Web, le contrôle échappe ». Les
réseaux sociaux amplifient la diffusion
des informations (texte ou images) et
cela peut devenir très génant, voire préjudiciable, pour les professionnels, le
service, mais aussi pour l’établissement.
Se pose aussi le problème d’agir sans
autorisation de l’établissement ou des
personnes filmées. « La question a été
également abordée lors de conférences
sur l’arrivée ou la présence de la “génération Y” dans les équipes hospitalières, une
génération hyper connectée et friande des
réseaux sociaux. »
Une préoccupation qui mérite
une action au niveau national
Le thème des nouvelles technologies et
de leurs risques associés est “remonté”
initialement par les délégations ANFH
Languedoc-Roussillon et Rhône. « Il
a suscité des discussions au sein des
instances lors des réunions du Conseil
régional de gestion (CRG) et du Conseil
pédagogique régional (CPR), auxquelles
je participe dans le Rhône, et nous avons
proposé cette thématique. » Comptetenu du caractère innovant et universel
du sujet (toutes les régions et tous les
professionnels se trouvent concernés),
11
LYDIA RIVAT
Conseillère formation
à l’ANFH Rhône,
Lydia Rivat soutient
et conseille les
professionnels
chargés de la
forma­tion et du
développement des
compétences dans
les établissements.
12
il a été décidé d’y consacrer une AFN,
“Nouvelles technologies et confidentialité”. La transversalité de la problématique – tous les professionnels et tous
les services concernés –, et la planification d’une journée pour l’évaluation
des pratiques permettent d’inscrire
cette action dans un programme de
Développement professionnel continu
(DPC).
Objectif sensibilisation
Le but de cette AFN est de sensibiliser l’ensemble des professionnels en
contact avec du public sur les risques
liés à l’utilisation des outils numériques
et de leur extension sur les réseaux sociaux notamment, dans les pratiques
professionnelles. « Nous avons affiné le
cahier des charges, et décidé d’une double
approche : l’une, socio-culturelle, sur
les comportements induits par l’usage
des outils numériques au sens large, et
l’autre, axée sur le cadre réglementaire
actuel (statut des professionnels, clauses
de confidentialité, etc.). »
Un programme orienté
vers la mise au point de solutions
Il s’agit tout d’abord d’étudier la place
des outils numériques personnels dans
les services ou l’utilisation des outils
professionnels, comme par exemple
l’ordinateur du service, à des fins per-
sonnelles. Une fois ce point effectué,
alimenté par les expériences des uns
et des autres, le formateur passera
à l’identification des risques et des
précautions à prendre. Et envisagera
ensuite les risques professionnels et
personnels inhérant à la transgression
des règles de confidentialité.
« Enfin, il s’agira de réfléchir à la mise
en œuvre de dispositifs de régulation de
l’utilisation de ces outils. Par exemple,
faut-il rédiger un chapitre dans le réglement intérieur ? Interdire les smartphones personnels ? S’il y a dérive, quels
risques, quelles sanctions ? Les questions
sociologiques et juridiques seront soulevées, et des réponses apportées. »
Accroître la vigilance de chacun
et instaurer des régles communes
« Nous souhaitons, d’une part, que les
professionnels soient davantage vigilants
par rapport à leurs pratiques personnelles ou collectives ; et d’autre part, que
les directions d’établissement prennent
conscience des risques, informent et
mettent en place des outils de régulation
autour de ces nouvelles pratiques.
Il faut faire émerger le bon compromis
entre meilleure utilisation, respect des
libertés individuelles et respect des
règles de l’institution. Sans jamais
perdre de vue que l’établissement doit
veiller à la préservation du patient.
risques
d’usage du téléphone portable en
milieu hospitalier :
> confidentialité
des données,
mais aussi :
> transmission
bactérienne,
> interférences
avec les appareils
électroniques,
> interruption
de tâches et
distraction…
Autant de pistes
de réflexions pour
orienter les pratiques
dans les établissements.
AFN 2015
NOUVELLES TECHNOLOGIES
ET CONFIDENTIALITÉ
13
PROGRAMME DE DPC
OBJECTIFS
Identifier les risques des outils
numériques et les précautions à prendre :
smartphone, réseaux sociaux…
Identifier les risques professionnels
et personnels suite à la transgression
des règles de confidentialité.
Participer à la mise en œuvre d’un
dispositif de régulation de l’utilisation
de ces outils.
Identifier les questions sociologiques
et juridiques qui sont soulevées et les
réponses apportées.
PUBLIC Tout agent de la FPH
DURÉE 2 jours consécutifs + 1 jour
CONTEXTE
Les nouveaux outils numériques (réseaux sociaux,
Youtube, smartphone…)
permettent de partager
son quotidien sur internet.
On peut observer des dérives
de professionnels ou de
patients quant à la divulgation
d’informations ou évènements
recueillis dans l’enceinte
de l’hôpital :
> photos ou vidéos, prises
par des soignants, des familles
ou des patients, de personnes
(en premier ou second plan)
n’ayant pas donné leur
consentement ;
> vidéos de soignants au sein
de l’hôpital sans demande
d’autorisation de l’institution ;
> informations confidentielles
retranscrites sur les réseaux
sociaux…
AFN 2015
Prise en charge
somatique
des patients
adultes ayant
une pathologie
psychiatrique
sévère
UN ENTRETIEN AVEC
LE DOCTEUR PHILIPPE LEBORGNE
« L’ÉTAT DE SANTÉ PHYSIQUE DES
PATIENTS AUX TROUBLES PSYCHIATRIQUES
RESTE ENCORE TROP MÉCONNU
PAR LES PROFESSIONNELS DE SANTÉ »
Dans quel contexte
se situe l’objet de cette AFN ?
dr. philippe leborgne Les patients
présentant une pathologie mentale sévère ont une prévalence importante de
co-morbidités somatiques par rapport
à la population générale. On observe
ainsi chez ces patients une fréquence
plus importante de facteurs de risque
cardiovasculaires tels que surpoids,
obésité, diabète, hypertension artérielle et tabagisme.
Quels sont les types de patients
particulièrement concernés par cette fréquence accrue de
problèmes de santé ?
dr. p. l. Plusieurs études ont souligné la
mauvaise santé physique et la diminution de l’espérance de vie (entre dix et
vingt ans) chez les patients souffrant
de troubles psychiatriques sévères,
en particulier de troubles schizophréniques et de troubles bipolaires. L’espérance de vie d’un patient souffrant de
pathologie psychiatrique sévère s’avère
ainsi de 20 % inférieure à celle constatée dans la population générale.
Quelles en sont
les raisons majeures ?
dr. p. l. Les patients atteints de troubles
schizophréniques et bipolaires ont
recours aux soins somatiques moins
fréquemment en raison de troubles cognitifs ou des perturbations psychiques
liées aux maladies mentales graves, à
leurs difficultés à s’adresser ou à accéder au système de santé en cas de précarité sociale, de leur méconnaissance
du dispositif de soins, à l’inactivité,
voire de leur réticence à exprimer leurs
souffrances physiques.
Les différents acteurs du système de
soins peuvent également sous-diagnostiquer et sous-traiter les pathologies
somatiques masquées par la pathologie psychiatrique et certaines de ses
expressions comportementales.
Ce sont également des personnes
fragilisées par la prise récurrente
de médicaments…
dr. p. l. Tout à fait, il faut également
prendre en compte l’ensemble des effets secondaires liés à la prise au long
cours de psychotropes. Par exemple, le
traitement par les antipsychotiques de
deuxième génération s’associe également à la survenue d’effets secondaires
métaboliques, facteurs de risque de
maladie cardiovasculaire et de diabète.
Qu’est-ce qui a motivé la mise
en place de cette AFN pour
l’année 2015 ?
dr. p. l. L’état de santé physique des
patients aux troubles psychiatriques
15
DR. PHILIPPE
LEBORGNE
Médecin au sein
du bureau Psychiatrie
et santé mentale de
la direction générale
de la Santé, ministère
des Affaires sociales
et de la Santé.
16
Au plan de la prise en charge et
des soins, quel est l’objectif à
atteindre dans les établissements ? dr. p. l. L’objectif est d’initier la prise
en charge somatique lors des hospitalisations en psychiatrie. Pour cela,
l’établissement doit être en capacité de
mettre en œuvre le dépistage et le suivi
des maladies somatiques, d’organiser
des actes de prévention.
L’hospitalisation doit être également
Cette action de formation
utilisée pour identifier les relais poss’inscrit-elle dans un
sibles que sont l’entourage, les procontexte national particulier ?
fessionnels de santé et les services
dr. p. l. Oui, c’est aussi l’un des argu- sociaux, afin de favoriser la continuité
ments pour créer une AFN sur ce des soins.
thème. Le plan “Psychiatrie santé
mentale 2011-2015” recommande Quelles sont vos attentes
ainsi d’améliorer la prise en charge par rapport à cette formation ? somatique des personnes atteintes Dr. P. L. En dehors de l’amélioration
de troubles mentaux, la coordination des pratiques et de l’organisation des
entre les dispositifs de soins psychia- traitements, les attentes de la direction
triques et somatiques et de mettre en générale de la Santé sont la possibilité
œuvre des programmes de Dévelop- d’initier des politiques de prévention
pement professionnel continu (DPC) comme l’éducation thérapeutique,
communs entre professionnels spécia- qui vont cibler les principaux facteurs
lisés dans les soins psychiatriques et de risque, comme à la consommation
dans les soins somatiques.
d’alcool, de tabac et d’autres drogues,
Par ailleurs, des recommandations de les comportements alimentaires à l’oribonnes pratiques sont en cours d’éla- gine de dyslipidémies (taux sanguin
boration, avec la fédération française anormal de lipides), le diabète, l’hyperde psychiatrie et la Haute autorité de tension…
santé (HAS).
schizophréniques et bipolaires reste
encore trop méconnu par les professionnels de santé, tout comme la réduction importante de leur espérance
de vie. Il est donc nécessaire de porter
à la connaissance de ces personnels en
contact avec ces patients un certain
nombre d’informations et pistes d’action pour améliorer l’accompagnement
et les prises en charge.
20 %
L’espérance
de vie d’un patient
souffrant de
pathologie
psychiatrique
sévère est inférieure
de 20 % à celle
constatée dans la
population générale.
AFN 2015
PRISE EN CHARGE SOMATIQUE
DES PATIENTS ADULTES AYANT UNE
PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE SÉVÈRE
17
PROGRAMME DE DPC
OBJECTIFS
Prévenir et repérer de manière précoce
les pathologies somatiques des patients
souffrant de troubles psychiques graves
et chroniques.
Améliorer la prise en charge somatique
en ambulatoire, pendant et après les
hospitalisations en psychiatrie.
Améliorer l’accompagnement des
patients souffrant de ces pathologies
dans le quotidien et au long terme.
PUBLIC Personnels de soins des services hospitaliers
accueillant des patients ayant une pathologie psychiatrique
sévère, infirmiers des services concernés, psychologues
cliniciens.
DURÉE 2 jours consécutifs + 1 jour
CONTEXTE
Les troubles schizophréniques
et bipolaires sont responsables d’une importante mortalité et d’une forte morbidité,
non directement liées à leur
maladie.
L’espérance de vie d’un
patient souffrant de pathologie psychiatrique sévère est
inférieure de 20 % à celle de la
population générale.
De nombreux facteurs de
risques ont été identifiés mais
l’état de santé physique des
patients aux troubles schizophréniques et bipolaires reste
trop longtemps méconnu par
les psychiatres et les médecins généralistes.
De plus, les différents acteurs
du système de soins peuvent
sous-diagnostiquer et soustraiter les pathologies
somatiques masquées par
la pathologie psychiatrique.
AFN 2015
Sensibilisation
aux risques
liés aux pratiques
complémentaires
UN ENTRETIEN AVEC
CHANTAL ESPARZA
« LES TRAITEMENTS SONT LOURDS,
LES PATIENTS CHERCHENT DU RÉCONFORT
AUPRÈS DE SOLUTIONS DOUCES,
MAIS ATTENTION AUX DÉRIVES… »
Qu’englobe précisément le terme
“pratiques complémentaires” ?
chantal esparza Nous qualifions
de “complémentaires” les pratiques
comme l’acupuncture, l’homéopathie,
la naturopathie, la sophrologie, la réflexologie, l’hypnose… autant d’outils
qui peuvent venir en accompagnement
des traitements administrés dans les
établissements de soin. J’insiste sur le
« qui peuvent », car dans la majorité des
cas, ce sont les patients, d’eux-mêmes,
qui se tournent vers ces pratiques. Et de
plus en plus. D’où la nécessité de sécuriser ces comportements, pour qu’ils
soient bénéfiques et n’entraînent pas,
a contrario, une perte de chance pour
les patients.
Quelles sont les tendances
vis-à-vis de ces pratiques ?
c. e. Elles suscitent un véritable engouement. Selon le guide Santé et dérives sectaires publié par la Miviludes1
en avril 2012, quatre Français sur dix et
28 % des patients soignés pour un cancer ont recours à ces pratiques complémentaires. Les traitements et leur effets
secondaires sont lourds, les patients
cherchent du réconfort et des solutions
douces pour mieux supporter tout cela.
Les différents plans cancer ont insisté
d’ailleurs sur l’importance des soins
de support en complément des traite-
19
ments de référence. En regard, de plus
en plus de thérapeutes proposent ce CHANTAL
genre d’accompagnement.
ESPARZA
Quelle est la position des autorités
par rapport à cette évolution ?
c. e. La direction générale de la Santé
a mis en place un groupe d’appui
technique chargé d’évaluer ces pratiques dans l’intérêt du patient, tant
pour lui apporter du confort que pour
le protéger. Car aujourd’hui, force est
de constater l’apparition de disciplines
non éprouvées dans l’accompagnement
des patients qui cherchent un processus
de reconstruction. Dans ce contexte, et
c’est la raison d’être de cette AFN, il
s’agit de sécuriser ces pratiques en sensibilisant les professionnels de santé
aux risques, et en les situant dans une
démarche collective et institutionnelle,
afin de prévenir d’éventuelles dérives.
Et il ne faut en aucun cas que ces traitements se subtituent au protocole de
référence. Au départ, ce sont les délégations ANFH Corse et Alpes qui ont proposé ce thème, et bien évidemment il
concerne tout le territoire, d’où l’envergure nationale donnée à cette action.
Quels sont les sujets au
programme de cette AFN ?
c. e. Tout d’abord, il s’agit de définir
le concept de pratiques complémen-
Cadre de Santé
dans l’unité HAD
(Hospitalisation
à domicile) du Bassin
montilien, Chantal
Esparza est membre
des instances de
l’ANFH Alpes.
1. Mission
interministérielle
de vigilance et
de lutte contre les
dérives sectaires.
20
taires, et de déterminer les apports et
les points de vigilance, tant pour le
patient que pour le professionnel de
santé. Il faut que les soignants soient
capables de répondre à des interrogations ou de mettre en garde un patient
qui, parce qu’il est désorienté, risque
de se tourner vers des disciplines qui
peuvent dériver. Le cadre réglementaire et déontologique applicable à
chaque profession de santé sera examiné. Puis est proposé d’analyser, en
équipe, la possibilité d’intégrer une
pratique complémentaire de prise en
charge du patient dans le respect de
sa dignité.
À quels publics s’adresse
cette AFN ?
c. e. Cette action s’adresse à tous les
professionnels de santé, médicaux,
paramédicaux et membres des directions. Une précision, nous insistons sur
le fait que cette AFN ne concerne pas
seulement la cancérologie, mais toutes
les pathologies prises en charge dans
les services.
Il est, de plus, préconisé que l’action
soit suivie par deux personnes d’un
même établissement, car il est primordial que les pratiques complémentaires
soient intégrées dans le cadre d’un projet de service, d’un réseau, et non à la
suite d’initiatives individuelles.
Il existe certainement des
exemples d’introduction réussie
dans plusieurs établissements ?
c. e. Bien sûr, par exemple, la Ligue
contre le cancer propose la venue de
socio-esthéticiennes pour apporter du
bien-être aux patients, ou des acupuncteurs qui interviennent pour prévenir
les troubles digestifs provoqués par
certains traitements. L’hypnose également, a fait son entrée dans l’offre
de soins de plusieurs établissements.
Pour conclure, quelles sont les
principales attentes vis-à-vis de
cette AFN ?
c. e. Qu’un grand nombre de professionnels soient sensibilisés, puissent
renseigner ou mettre en garde les
patients, et que de réelles initiatives naissent : mise en place de soins
complémentaires avec la venue de
professionnels extérieurs, formation
des personnels hospitaliers à ces pratiques… Le tout dans une démarche
collective, car dans ces domaines, il y
a toujours une part de subjectivité, et
il faut réellement que l’offre de soins, si
elle évolue, soit organisée et comprise
par tous. Le discours doit être cohérent
et éclairé, faire l’objet d’un consensus
au sein de l’hôpital. Toujours dans
l’intérêt du patient, qu’il ne soit pas
pénalisé, mais au contraire, soutenu.
quatre
français
sur dix
ont recours aux
pratiques
complémentaires
à la médecine
classique.
28 % des patients soignés
pour un cancer font
appel, parallèlement
à leur traitement,
à l’homéopathie,
l’acupuncture,
la naturopathie,
la sophrologie…
AFN 2015
SENSIBILISATION AUX
RISQUES LIÉS AUX PRATIQUES
COMPLÉMENTAIRES
21
PROGRAMME DE DPC
OBJECTIFS
Définir le concept de pratiques
complémentaires.
Identifier le cadre réglementaire
et déontologique pour chaque profession.
Déterminer les points de vigilance
d’une pratique complémentaire
pour le patient et le professionnel.
Analyser en équipe la possibilité
d’intégrer une prati­que complémentaire
de prise en charge du patient.
PUBLIC Les professionnels de santé (médical, paramédical)
et de direction. La présence d’une ou deux personnes d’un
même établissement est préconisée.
DURÉE À préciser (le programme n’excèdera pas 3 jours).
CONTEXTE
Face à l’engouement des
patients et des professionnels
de la santé pour les pratiques
complémentaires, la direction
générale de la Santé a mis
en place un groupe d’appui
technique pour évaluer
ces pratiques dans l’intérêt
du patient. Les différents
plans cancer ont insisté
sur l’importance des soins
de support en complément
des traitements de référence.
Aujourd’hui force est de
constater l’apparition de
pratiques non éprouvées
dans l’accompagnement des
patients dans un processus
de reconstruction.
Il s’agit de sensibiliser les
professionnels de santé
aux risques et de situer ces
pratiques dans une démarche
collective et institutionnelle
afin de prévenir d’éventuelles
dérives.
AFN 2015
savoir identifier
les victimes de
violence conjugale
ou familiale
lors de la prise en
charge de patients
AVEC LA PARTICIPATION DU
DOCTEUR FRÉDÉRIQUE BROISIN-DOUTAZ
ET D’ANNIE GARCIA
« TROIS VOLETS DOIVENT PROGRESSER :
LE REPÉRAGE, LA PRISE EN CHARGE
ET L’ORIENTATION DES VICTIMES »
La journée internationale contre la
violence à l’égard des femmes du 25
novembre dernier a été l’occasion de
faire le point sur ce sujet sensible. En
France, chaque année, en moyenne
216 000 femmes victimes de violences
conjugales déclarées sont identifiées.
En 2013, 121 décès de femmes et 25
décès d’hommes morts sous les coups
de leur conjoint(e) ont été répertoriés.
« Ces violences affectent les femmes de
manière disproportionnée, explique
Annie Garcia, conseillère technique
à la MIPROF, mais la nécessité d’agir
concerne bien évidemment aussi les
enfants et les hommes victimes des violences conjugales ».
Repérer, prendre en charge
et orienter
Trois volets doivent progresser : le repérage, la prise en charge et l’orientation
des victimes. C’est l’un des axes du
quatrième plan triennal de lutte contre
les violences faites aux femmes adopté
fin 2013, qui prévoit un renforcement
de l’organisation de l’action publique
et la mobilisation de la société face à
ces violences1, avec une mesure sur la
formation des agents du service public.
Le repérage est fondamental, car les
violences conjugales ou familiales sont
loin d’être toutes signalées ou déclarées par les victimes elles-mêmes. On
estime ainsi à 52 % la part des femmes
n’entreprenant aucune démarche de
signalement. Peinant à s’exprimer ou
restant même parfois dans le déni, ces
victimes sont difficiles à identifier.
Les médecins, avant la police
En outre, selon une étude de l’Insee, les
femmes victimes de violence conjugales
se tournent en premier lieu vers les médecins plutôt que vers la police. « D’où
la nécessité de sensibiliser et former les
professionnels médicaux, paramédicaux
et sociaux. » Ils jouent un rôle-clé dans
le signalement et la protection de ces
patients. « Des progrès ont été réalisés,
dans la verbalisation comme dans la
prise en charge, mais le corps médical en
place est souvent difficile à sensibiliser et
à mobiliser… », déplore pour sa part le
Dr. Frédérique Broisin-Doutaz, médecin
urgentiste depuis vingt ans, qui reconnaît par ailleurs une prise de conscience
et un désir d’être compétents dans ce
domaine chez les étudiants en médecine. Quoi qu’il en soit, « il existe un
vrai besoin de formation ». Le médecin a
participé au groupe de travail national
sur cette AFN pour apporter son expérience. Depuis six ans à présent, aux
urgences, est appliqué un protocole de
prise en charge au sein de l’hôpital mis
au point par la victimologue et avec le
soutien de l’Observatoire des violences
23
DR.
FRÉDÉRIQUE
BROISINDOUTAZ
Médecin urgentiste,
service des urgences
chirurgicales enfants
et adultes à l’hôpital
Robert-Ballanger,
Aulnay-sous-Bois.
ANNIE GARCIA
Conseillère technique
à la MIPROF, mission
interministérielle pour
la protection des
femmes victimes de
violences et la lutte
contre la traite des
êtres humains.
1. Cette AFN s’inscrit
aussi dans la lignée
de la convention du
Conseil de l’Europe
(dite d’Istanbul)
sur “la prévention
et la lutte contre la
violence à l’égard
des femmes et la
violence domes­
tique”, convention
que la France a
ratifiée le 4 juillet
dernier et entrée
en vigueur le
1er novembre.
24
envers les femmes de Seine Saint-Denis. « Pour impliquer tous les services
et élargir le réseau extra-hospitalier,
nous avons créé une journée annuelle de
sensibilisation à l’hôpital. Par ailleurs,
tous les internes et externes en stage aux
urgences ont des cours sur le sujet ainsi
que l’équipe paramédicale. Le turn-over
est rapide et il est important de former
les nouveaux arrivants. » L’accompagnement porte sur la reconnaissance des
signaux d’alerte, comme par exemple
la récurrence des venues, ou le type
de problème présenté. « Cela concerne
les coups et blessures pris en charge par
les urgences chirurgicales, mais il n’y
a pas forcément de traces physiques, il
peut s’agir de souffrance psychologique
qui génère du stress, des malaises, des
céphalées, des douleurs abdominales, des
alcoolisations, des tentatives de suicide…
Les urgences médicales ou psychiatriques
prennent la patiente en charge sans forcément penser au problème sous-jacent
– alors qu’il suffirait de poser la question… ».
Besoin d’outils dans la FPH
Les professionnels des établissements
de santé ou structures sociales ont
besoin d’être guidés sur la manière
de se comporter, de communiquer.
Comprendre également l’importance
d’établir des certificats médicaux,
pour donner des éléments à la justice
qui pourra prononcer des mesures de
protection et poursuivre l’agresseur…
« Il faut aussi parvenir à convaincre
les mères victimes de faire suivre leurs
enfants par des psychologues ou des
pédopsychiatres, car même s’ils ne sont
“que” témoins, les conséquences sont là ».
En termes de supports, il existe beaucoup d’initiatives, mais pas de mutualisation, d’où l’intérêt de cette action
nationale. La MIPROF a élaboré pour
sa part deux outils – “Anna” et “Elisa”– à
destination des professionnels. Ces kits
pédagogiques se composent d’un courtmétrage et d’un livret pour la formation
initiale et continue. Ils seront présentés
lors de la formation.
Des attentes fortes
À l’issue de la formation, les professionnels devront disposer d’outils et de
méthodes pour établir un dépistage systématique à l’hôpital, prendre en charge
les patients et prévenir les récidives. Il
faut créer une véritable synergie autour
des victimes pour améliorer leur parcours santé et social, « c’est pourquoi les
profils visés sont larges et complémentaires. Chacun doit agir dans son domaine de compétences et pouvoir passer
le relais. La prise en charge des victimes
et de leurs enfants impose une interdisciplinarité », explique Annie Garcia.
52 %
c’est la part estimée
de femmes victimes
n’entreprenant
aucune démarche
de signalement.
AFN 2015
SAVOIR IDENTIFIER LES VICTIMES
DE VIOLENCE CONJUGALE
OU FAMILIALE LORS DE LA PRISE
EN CHARGE DE PATIENTS
25
PROGRAMME DE DPC
+
OBJECTIFS
Acquérir les connaissances juridiques
de base relatives à la protection des
personnes victimes de violences familiales.
Repérer les signes et les comportements
permettant de suspecter l’existence
de violences.
Connaître les méthodes facilitant
l’expression des victimes.
Développer en équipe un dispositif de
repérage au sein de la structure d’activité.
PUBLIC Professionnels soignants, paramédicaux et médicaux
(services d’urgence, gynécologie-obstétrique, unités d’IVG,
pédiatrie, prise en charge des adolescents), professionnels
des structures d’accueil des femmes et des enfants, et
travailleurs sociaux.
DURÉE 2 jours consécutifs + 1 jour
CONTEXTE
Au cours de ces deux
dernières années, 400 000
femmes victimes de violences
conjugales déclarées ont été
identifiées. En 2013, 121
femmes sont mortes sous les
coups de leur conjoint ou
partenaire et, dans le cadre de
violences au sein du couple,
13 enfants sont décédés, tués
par un parent ou beau-parent.
Les hommes font aussi partie
des victimes de violence au
sein du couple : 25 décès
d’hommes ont été répertoriés
en 2013.
Le 4e plan triennal de lutte
contre les violences faites
aux femmes, adopté par le
gouvernement fin 2013, prévoit
de renforcer le rôle de l’action
publique dans le signalement
et la protection des victimes.
Une formation spécifique est
proposée aux professionnels
de la FPH afin de mieux
identifier les adultes et enfants
victimes de violences.
AFN 2015
améliorer
la qualité et la
sécurité des soins
des patients sous
chimiothérapies
orales
UN ENTRETIEN AVEC
LE DOCTEUR JULIE AZARD
« LE PATIENT N’ÉTANT PAS À
L’HÔPITAL PENDANT LE TRAITEMENT,
LA GESTION DES EFFETS SECONDAIRES
PEUT ÊTRE DIFFICILE ET LE RISQUE
DE NON-OBSERVANCE EST RÉEL. »
Pourquoi le ministère a-t-il
souhaité mettre en avant
cette thématique ?
dr. julieAazard La DGOS poursuit son
engagement pour améliorer la qualité
de la prise en charge médicamenteuse dans tous les secteurs de soins,
notamment en établissement de santé
et en ville. L’enquête ENEIS 1 2009
avait montré que 60 000 à 130 000
évènements indésirables graves par
an étaient en lien avec le médicament
dont 15 000 à 60 000 étaient évitables.
Dans le secteur ambulatoire, les anticancéreux administrés par voie orale
constituent une classe thérapeutique à
risque d’iatrogénie2 médicamenteuse :
des effets indésirables nombreux, des
médicaments de maniement délicat et
des organisations complexes autour de
la prise en charge notamment. Il était
donc nécessaire d’agir.
Comment avez-vous procédé ?
dr. j.a. La DGOS s’est appuyée sur un
groupe de travail composé de représentants institutionnels et libéraux,
des ordres, des fédérations hospitalières et de structures régionales dans
l’objectif d’améliorer la qualité de la
prise en charge des patients traités par
chimiothérapie orale dans le secteur
des soins de ville. En cohérence avec
les objectifs poursuivis par le plan can-
cer 2014-2019, et avec le programme
national de sécurité des patients, un
programme d’actions autour de cinq
thèmes a été élaboré : bon usage des
chimiothérapies orales, coordination
ville-hôpital, information du patient/
éducation thérapeutique, formation
des professionnels de santé et communication.
Qu’entend-on par chimiothérapie
orale et dans quelle mesure se
développe ce mode de traitement ?
dr. j.a. Les progrès thérapeutiques des
vingt dernières années ont favorisé le
développement des traitements anticancéreux par voie orale, ce qui a permis d’élargir l’éventail des choix thérapeutiques. Les chimiothérapies orales
connaissent ainsi ces dernières années
une forte croissance, expliquée principalement par le développement des
thérapies ciblées (il existe aujourd’hui
sur le marché 71 molécules bénéficiant d’une autorisation de mise sur
le marché – AMM). Elles représentent
environ 5 % de l’ensemble des médicaments de chimiothérapie et 20 à 25 %
des chimiothérapies en essais thérapeutiques.
Selon l’enquête d’Unicancer “Quelle
prise en charge des cancers en 2020 ?”,
d’ici à 2020, la proportion de traitements médicamenteux par voie orale
27
DR. JULIE
AZARD
pharmacien,
chargée de mission
“Qualité de la prise
en charge
thérapeutique des
patients”, à la
direction générale
de l’Offre de soins
(DGOS) du ministère
des Affaires sociales
et de la Santé.
1. Enquête nationale
sur les évènements
indésirables liés aux
soins.
2. Phénomène
qui caractérise
les effets néfastes
dû à une erreur
de dosage par
exemple, ou
de manipulation,
par le patient,
dans le cadre
d’un traitement
prescrit à l’hôpital
mais suivi en ville.
28
pourrait passer des 25 % actuels à 50 %
(expliquée notamment par une augmentation de la file active de patients).
Les bénéfices entraînés par les anticancéreux oraux sont nombreux, par
exemple l’amélioration de la qualité
de vie des patients ou encore l’allongement de leur durée de vie. Cependant, les anticancéreux oraux restent
des médicaments à risque. Parmi les
risques, peuvent être cités l’apparition d’effets indésirables de différents
grades, le défaut d’observance ou les
erreurs médicamenteuses.
Ces médicaments présentent la particularité d’être majoritairement prescrits par des spécialistes hospitaliers
et d’être dispensés en majorité par les
pharmaciens d’officine. Le suivi régulier est organisé par l’établissement
prescripteur, de même que par le médecin traitant. Les infirmiers libéraux
peuvent également intervenir. Ainsi, la
prise en charge des patients fait intervenir de multiples acteurs.
Quels sont les objectifs
de cette AFN ?
dr. j.a. L’objectif est de fournir aux
professionnels hospitaliers des outils
et des méthodes visant à sécuriser le
parcours des patients sous chimiothérapies orales en favorisant la coordination
ville-hôpital. À cet effet, la formation
doit permettre aux professionnels des
établissements de mettre en place des
actions et d’être force de proposition
dans leur établissement pour faciliter
l’information et l’accompagnement des
patients et des professionnels de santé
du secteur ambulatoire.
Comment est construit
le programme ?
dr. j.a. Il comprend une présentation
des chimiothérapies orales, de leur circuit de prescription et de dispensation,
ainsi que les risques iatrogènes liés.
Cette partie s’appuiera notamment sur
les recommandations existantes sur la
gestion de la toxicité (travaux de l’Institut national du cancer attendus en
mars 2015). L’accent sera ensuite mis
sur la connaissance des différents types
de parcours des patients, des structures
et des interlocuteurs dédiés à la prise
en charge du cancer sur la région et
le territoire. En effet, le patient ne
peut seul porter la responsabilité de
la coordination entre les différents
acteurs. À ce titre, cette AFN s’inscrit
dans la politique de renforcement du
lien ville– hôpital et de la démarche
parcours identifiée dans la Stratégie
nationale de santé. Enfin, pour impliquer les équipes, nous préconisons que
plusieurs professionnels d’un même
établissement suivent la formation.
50 %
C’est la part de
chimiothérapies
administrées par
voie orale prévue
en 2020, contre
25 % en 2014.
71 molécules adaptées
à des traitements
par chimiothérapie
orale existent
aujourd’hui.
2 500
établissements
hospitaliers
dispensent des
traitements de
chimiothérapie
en France.
AFN 2015
AMÉLIORER LA QUALITÉ ET LA
SÉCURITÉ DES SOINS DES PATIENTS
SOUS CHIMIOTHÉRAPIES ORALES
29
PROGRAMME DE DPC
OBJECTIFS
Maîtriser les fondamentaux
sur les chimiothérapies orales.
Identifier les différents types de
parcours des patients.
Identifier les réseaux, structures et
interlocuteurs dédiés à la prise en charge
du cancer sur la région et le territoire.
Proposer un plan d’action pour informer
et accompagner des patients et des
professionnels de santé du secteur
ambulatoire.
PUBLIC Équipes hospitalières des unités de prise en charge
des patients cancéreux (infirmières, médecins, mais aussi
éventuellement secrétaires médicales et psychologues).
DURÉE 2 jours consécutifs + 1 jour
CONTEXTE
Le plan cancer 2014-2019
prévoit d’« adapter les
formations des professionnels
aux évolutions de la cancérologie » et de renforcer la « sécurisation de l’utilisation des
chimiothérapies orales ».
L’utilisation des traitements
anticancéreux oraux auprès
des patients est en constante
augmentation et leur délivrance doit être organisée et
sécurisée.
Il paraît nécessaire de fournir
aux équipes hospitalières
concernées des outils leur
permettant de développer une
capacité de suivi et un rôle
d’appui aux professionnels
de ville, ainsi qu’une capacité
d’ information et d’implication
du patient dans la conduite
du traitement.
30
AFN|AFR|ACN|ACR
L’OFFRE DE L’ANFH
Comment l’ANFH aide les responsables
et chargés de formation à intégrer les
orientations nationales dans le plan
de formation de l’établissement ?
Avec les Actions
de formation nationales (AFN) ;
leurs points forts : l’expérimentation,
l’innovation, et le lien avec les priorités
de santé publique.
Pour les actions de formation
récurrentes et obligatoires (habilitations
électriques, sécurité incendie, etc.),
existe-t-il une offre ?
Oui. Les Actions coordonnées
nationales (ACN) et régionales (ACR).
Ce sont des formations « clés en main »
à disposition des établissements.
Les besoins de formation sont
souvent spécifiques à la région,
que propose la délégation
régionale ANFH ?
Les Actions de formation
régionales (AFR).
Chaque délégation propose
des thèmes construits avec les
représentants des établissements.
AN
FH
31
ACTIONS DE FORMATION NATIONALES (AFN)
•
Financement : fonds mutualisés
(non imputé sur enveloppe « Plan de formation »)
•
Thématiques en lien avec l’actualité et les orientations
nationales de santé publique
•
FN
LE +
A
Expérimentations et innovations
LE
+
C
A
• Financement : plan de formation des établissements
•
Réalisation des achats de formation au niveau national
•
N
ACTIONS COORDONNÉES DE FORMATION
NATIONALES (ACN) ET RÉGIONALES (ACR)
N
A
PLDE ION
AT
RM
FO
•
Financement : le plus souvent sur fonds mutualisés
(non imputé sur l’enveloppe “Plan de formation”)
•
Formations adaptées aux besoins exprimés
par les établissements
•
LE
+
Des formations en adéquation avec les
spécificités régionales
A
ACTIONS DE FORMATION RÉGIONALES (AFR)
FR
Formations « clés en main »
à disposition des établissements
QUELLE AFN DANS
QUELLE RÉGION ?
AQUITAINE
AUVERGNE
BASSE-NORMANDIE
BOURGOGNE
BRETAGNE
CENTRE
CHAMPAGNE-ARDENNE
SAVOIR IDENTIFIER LES VICTIMES
DE VIOLENCE CONJUGALE
OU FAMILIALE LORS DE LA PRISE
EN CHARGE DE PATIENTS
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
23
•
•
•
•
•
•
25
•
•
•
•
•
•
•
•
24
•
•
•
•
•
•
•
•
20
•
•
•
ALPES
AMÉLIORER LA QUALITÉ
ET LA SÉCURITÉ DES SOINS
DES PATIENTS SOUS
CHIMIOTHÉRAPIES ORALES
•
NOMBRE TOTAL DE SESSIONS
PRISE EN CHARGE SOMATIQUE
DES PATIENTS ADULTES AYANT UNE
PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE SÉVÈRE
ALSACE
Les sessions de formations AFN sont mises en œuvre par les délégations régionales ANFH
qui en ont fait la demande. Les AFN sont par la suite reprises dans les Plans d’action régionaux.
Il est aussi possible d’organiser la formation au sein de l’établissement (et de bénéficier
de l’ingénierie de formation réalisée par l’ANFH).
24
•
22
LE TRAVAIL DES SENIORS
ET LA SECONDE PARTIE DE CARRIÈRE
NOUVELLES TECHNOLOGIES
ET CONFIDENTIALITÉ
SENSIBILISATION AUX
RISQUES LIÉS AUX PRATIQUES
COMPLÉMENTAIRES
•
•
•
•
•
FRANCHE-COMTÉ
GUYANE
HAUTE-NORMANDIE
ÎLE-DE-FRANCE
LANGUEDOC-ROUSSILLON
LIMOUSIN
LORRAINE
MARTINIQUE
MIDI-PYRÉNÉES
NORD - PAS-DE-CALAIS
PAYS DE LA LOIRE
PICARDIE
POITOU-CHARENTES
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
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•
•
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•
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•
•
•
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•
•
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•
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•
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•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
RHÔNE
OCÉAN INDIEN
PROVENCE - ALPES - CÔTE-D’AZUR
CORSE
33
•
•
•
PANORAMA
DES AFN
(ACTIONS DE FORMATION NATIONALES)
2015
SAVOIR IDENTIFIER LES VICTIMES DE
VIOLENCE CONJUGALE OU FAMILIALE
LORS DE LA PRISE EN CHARGE DE PATIENTS
DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE LA FPH
(PROGRAMME DE DPC)
AMÉLIORER LA QUALITÉ
ET LA SÉCURITÉ DES SOINS
DES PATIENTS SOUS
CHIMIOTHÉRAPIES ORALES
(PROGRAMME DE DPC)
Contexte
S’appuyant sur le 4e plan triennal de lutte contre les
violences faites aux femmes, une formation spécifique
est proposée aux professionnels de la FPH afin de mieux
identifier les adultes et enfants victimes de violences.
Contexte
L’utilisation des traitements anticancéreux oraux auprès des patients
est en constante augmentation
et leur délivrance doit être organisée
et sécurisée.
Objectifs
Acquérir les connaissances juridiques sur la protection des victimes de violences familiales. | Repérer les
signes traduisant l’existence de violences. | Connaître les
méthodes facilitant l’expression des victimes. | Développer en équipe un dispositif de repérage au sein de la
structure.
Public ciblé
Professionnels soignants, paramédicaux et médicaux,
professionnels des structures d’accueil des femmes
et des enfants, et travailleurs sociaux.
Durée
3 jours (2+ 1)
Objectifs
Maîtriser les fondamentaux sur les
chimiothérapies orales. | Identifier les
réseaux, structures et interlocuteurs
dédiés à la prise en charge du cancer.
| Proposer un plan d’action pour informer et accompagner des patients
et des professionnels de santé du
secteur ambulatoire.
Public ciblé
Équipes hospitalières des unités
de prise en charge des patients
cancéreux.
Durée
3 jours (2+ 1)
35
PRISE EN CHARGE SOMATIQUE
DES PATIENTS ADULTES AYANT
UNE PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE
SÉVÈRE (PROGRAMME DE DPC)
Contexte
Les différents acteurs du système de soins
peuvent sous-diagnostiquer et sous-traiter
les pathologies somatiques masquées par
la pathologie psychiatrique.
Objectif
Prévenir et repérer de manière précoce
les pathologies somatiques des patients.
| Amélio­rer la prise en charge somatique
en ambulatoire, pendant et après les
hospitalisations en psychiatrie. | Améliorer
leur accompagnement.
Public ciblé
Personnels de soins et infirmiers des services
concernés, psychologues cliniciens de ces
services.
Durée
3 jours (2+ 1)
LE TRAVAIL DES SENIORS
ET LA SECONDE PARTIE DE CARRIÈRE
Contexte
Les soignants connaissent une usure physique et/ou morale, et les questionnements
sur la seconde partie de carrière des agents
abondent.
Objectifs
Anticiper l’allongement de la durée du travail,
sensibiliser les agents sur leur seconde partie
de carrière. | Identifier des leviers permettant
de maintenir la motivation en fin de carrière.
| Repérer les agents en situation de burn-out.
| Valoriser le rôle des seniors dans la transmission des savoirs.
Public ciblé
Tous les personnels des structures de la FPH.
Durée
3 jours (2+ 1)
36 PANORAMA DES AFN
NOUVELLES TECHNOLOGIES
ET CONFIDENTIALITÉ
(PROGRAMME DE DPC)
SENSIBILISATION AUX RISQUES
LIÉS AUX PRATIQUES COMPLÉMENTAIRES
(PROGRAMME DE DPC)
Contexte
Certains professionnels ou patients
divulguent sur les réseaux sociaux
des informations ou des évènements
recueillis dans l’enceinte de l’hôpital.
Contexte
Il s’agit de sensibiliser les professionnels de santé aux
risques des pratiques complémentaires et de les situer
dans une démarche collective et institutionnelle pour
prévenir d’éventuelles dérives.
Objectifs
Identifier les risques des outils numériques et les précautions à prendre.
| Identifier les risques à la suite
d’une transgression des règles de
confidentialité. | Participer à la mise
en œuvre d’un dispositif de régula­
tion de l’utilisation de ces outils.
| Identifier les questions sociologiques
et juridiques et y apporter des
réponses.
Objectifs
Définir le concept de pratiques complémentaires.
| Identifier le cadre réglementaire et déontologique
pour chaque profession. | Déterminer les points
de vigilance d’une pratique complémentaire pour
le patient et le professionnel. | Analyser en équipe
la possibilité d’intégrer une pratique complémentaire
de prise en charge du patient.
Public ciblé
Tous les personnels de la FPH
et du secteur médico-social.
Durée
3 jours (2+ 1)
Public ciblé
les professionnels de santé, médical, paramédical
et Direction (la présence d’une ou deux personnes
d’un même établissement est préconisée).
Durée
3 jours (2+ 1)
(programme de DPC)
PANORAMA DES AFN 37
2014
QUALITÉ DU DIALOGUE SOCIAL DANS LES
ÉTABLISSEMENTS RELEVANT DE LA FPH
Contexte
Il faut donner toute leur place aux acteurs
locaux dans le portage d’un dialogue social
dynami­que et les accompagner dans les
méthodes à déployer pour y parvenir.
Objectifs
Promouvoir, soutenir et conduire le dialogue
social sur le plan local. | Appréhender le lien
entre la qualité de vie au travail, et qualité
du travail.
Public ciblé
Ensemble des parties prenantes au dialogue
social local (personnels de direction, personnels d’encadrement, représentants syndicaux,
secrétaires et présidents des instances représentatives, communauté médicale).
Durée
3 jours (2 + 1)
ANIMER LE TRAVAIL EN ÉQUIPE
Contexte
Le projet managérial de l’établissement est
important pour soutenir le cadre de proximité
et conforter sa place auprès des équipes
et dans l’animation du collectif de travail.
Objectifs
Définir les rôles et missions des cadres dans
un établissement et dans la ligne managériale.
| Définir les rôles des personnels d’encadrement de proximité dans un collectif de travail.
| Repérer et initier des temps d’échanges et les
espaces favorables aux différents échanges.
| Mobiliser les méthodes et outils d’animation.
Public ciblé
Équipe de direction, encadrement supérieur,
intermédiaire et de proximité (entre 3 et 5
person­nes d’un même établissement avec
une représentation des différents niveaux
d’encadrement).
Durée
3 jours (2 + 1)
38 PARCOURS DE SOINS DES PERSONNES
ÂGÉES EN RISQUE DE PERTE
D’AUTONOMIE (PAERPA)
Contexte
Afin d’améliorer le parcours de soins des
personnes âgées, la modification organisationnelle suppose une adaptation des pratiques
professionnelles des personnels de santé,
une amélioration de leurs connaissances
réciproques et des pratiques.
Objectifs
Appréhender le dispositif organisationnel.
| S’approprier les outils de ciblage, repérer
les situations à risques de dépendance iatrogène. | Mettre en œuvre des plans d’amélioration des pratiques. | Sensibiliser les personnels
à la prévention de la dépendance iatrogène.
Public ciblé
Infirmières diplômées d’État, aide-soignant
masseur, kinésithérapeute, médecin, cadre
de santé, pharmacien, travailleurs sociaux.
Durée
3 jours (2 + 1)
PANORAMA DES AFN
GESTION DES RISQUES ASSOCIÉS
AUX SOINS EN ÉQUIPE DANS
LES ÉTABLISSEMENTS SANITAIRES
ET MÉDICO-SOCIAUX DE LA FPH
Contexte
Il est important de proposer aux professionnels
de santé une démarche de gestion des risques
associant tous les membres d’une équipe afin
d’améliorer la qualité et la sécurité des soins.
Objectifs
Développer la gestion des risques en équipe.
| Élaborer des plans d’actions pour développer
la communication et la culture de sécurité.
| Présenter auprès des acteurs et instances
de la gestion des risques les projets liés
à la GDRAS.
Public ciblé
Équipe de 3 professionnels (dont au moins
2 de professions différentes), mobilisés
autour d’un même projet et issus d’une équipe
constituée, ou d’une équipe formée par les
professionnels mobilisés autour de « parcours »
spécifiques.
Durée
4 jours
PANORAMA DES AFN FORMATION ANIMATEURS/
FORMATEURS DPC
Contexte
Avec le nouveau dispositif DPC, les formateurs
internes seront formateurs et/ou animateurs
et devront adapter leurs postures, sachant que
l’animateur DPC participe à la mise en œuvre
du programme pour lequel il ne sera pas le
concepteur.
Objectifs
Clarifier le rôle d’un animateur et/ou de formateur dans un programme de DPC. | Identifier
les spécificités d’un programme de DPC et
les impacts sur son rôle. | Choisir les techniques
pédagogiques adaptées au regard des
métho­des HAS définies par rapport aux
objectifs du programme de DPC.
Public ciblé
Professionnels ayant déjà animé et suivi
une formation de formateurs.
Durée
2 jours
39
CONNAÎTRE, REPÉRER ET PRENDRE EN
COMPTE LES DÉFICIENCES SENSORIELLES
DES PERSONNES ÂGÉES
Contexte
La déficience sensorielle est un accélérateur
de dépendance et il convient de ralentir ce
processus en agissant sur tous les facteurs.
Les professionnels d’EHPAD pourront adapter
les actes quotidiens et l’environnement des
résidents concernés.
Objectifs
Repérer les déficiences sensorielles touchant
les personnes âgées et leurs impacts. | Analyser
les besoins spécifi­ques de la personne âgée
liée à la perte sensorielle afin d’améliorer la
prise en charge. | Proposer la mise en place
d’adaptations simples. | Élaborer un plan
de sensibilisation des équipes à ces problématiques.
Public ciblé
Tout professionnel en contact avec
des personnes âgées.
Durée
3 jours
40 PANORAMA DES AFN
2013
CONSTRUCTION D’UN PROJET
DE CHIRURGIE AMBULATOIRE
Contexte
Un des leviers du développement de la
chirurgie ambulatoire concerne l’amélioration
de la formation des professionnels impliqués.
Cette évolution majeure pour la chirurgie, toutes
disciplines confondues, impose donc une
adaptation des mentalités et des pratiques.
Objectifs
Acquérir une culture de la chirurgie ambulatoire. | S’approprier les outils existants permettant de définir un parcours de soins en chirurgie
ambulatoire. | Élaborer les pistes d’un projet
de chirurgie ambulatoire.
Public ciblé
Cadres de santé, hygiénistes, médecins,
infirmiers diplômés d’État (IDE), personnel
administratif encadrant et non encadrant.
Il est souhaitable d’organiser les formations
en associant des personnels d’une même
unité (4-5 personnes) pour créer une réflexion
commune et concrète.
Durée
3 jours
FORMATION À LA DÉMARCHE
PALLIATIVE ET À L’ACCOMPAGNEMENT
DES PROFESSIONNELS CONFRONTÉS
À DES SITUATIONS DE FIN DE VIE –
SERVICES NON SPÉCIALISÉS
Contexte
Concernant le développement des soins,
la dynamique de formation engagée dans
les établissements de la FPH doit s’articuler
avec les dispositifs dans le but d’améliorer
les pratiques professionnelles.
Objectifs
Adopter une posture réflexive sur ses pratiques.
| Appréhender l’importance de la pluriprofessionnalité dans la démarche palliative. | Identifier
les ressources disponibles sur son territoire.
| Initier au sein de son service une démarche
d’amélioration des pratiques en soins palliatifs.
Public ciblé
Toutes catégories socioprofessionnelles. Il est
recommandé aux professionnels d’un même
service de venir en équipe (au minimum en
binôme).
Durée
3 jours
PANORAMA DES AFN 41
CONSTRUIRE UN PROGRAMME
DE DPC (DÉVELOPPEMENT
PROFESSIONNEL CONTINU)
FORMATION DES TUTEURS
DE STAGE ENCADRANT
DES ÉTUDIANTS PARAMÉDICAUX
Contexte
Cette action de formation nationale a pour
objectif de permettre aux personnes chargées
de concevoir et suivre des programmes
de DPC d’en appréhender les enjeux et
les principes.
Contexte
Le rôle des tuteurs de stage est directement
impacté par la réforme du système LMD et il
leur appartient de guider les étudiants dans
l’acquisition des compétences, leur évaluation
de stage et l’analyse des situations professionnelles rencontrées.
Objectifs
Identifier les orientations nationales et régionales de DPC. | Sélectionner les méthodes
et modalités validées par la HAS. | Définir le
public concerné par le programme. | Repérer
les ressources internes et externes. | Respecter
les principes de communication des program­
mes de DPC.
Public ciblé
Tous les professionnels chargés de la construction des programmes de DPC au sein des pôles
et service. Il est conseillé de faire participer
à la formation plusieurs membres d’un même
établissement.
Durée
2 jours
Objectifs
Accompagner les tuteurs dans la mise en
œuvre des nouvelles modalités d’encadrement
en stage. | Favoriser le développement et
le renforcement de méthodes pédagogiques
centrées sur l’acquisition de compétences,
l’analyse de situations professionnelles et la
posture réflexive.
Public ciblé
Les tuteurs des établissements de santé
et médico-sociaux accueillant des étudiants
en stage.
Durée
2 jours
42 DÉCLARATION DES ÉVÉNEMENTS
INDÉSIRABLES GRAVES (EIG),
DES VIGILANCES ET SIGNALEMENT
DES INFECTIONS NOSOCOMIALES
Contexte
Les vigilances et les signalements participent à la prévention des risques. Il faut promouvoir des analyses approfondies des causes portant sur les usages, prati­ques et
organisations répondant à des principes et des modalités
communes aux différents systèmes de vigilance.
Objectifs
Développer la culture de la sécurité des soins, articuler
l’organisation des vigilances et de la coordination de gestion de risque au sein des établissements de santé.
| Identifier le rôle de chacun des acteurs. | Améliorer
l’exhaustivité et la réactivité des déclarations et signalements. | Donner des repères concernant les méthodes
d’analyse.
Public ciblé
Coordonnateur de la gestion des risques associés
aux soins, responsable qualité, tout professionnel
de santé, directeur.
Durée
2 jours
PANORAMA DES AFN
MAINTIEN DANS L’EMPLOI,
RECLASSEMENT PROFESSIONNEL
ET RECONVERSION : OUTILS,
DISPOSITIFS ET ACCOMPAGNEMENT
Contexte
Il est nécessaire de mettre en place
et/ou renforcer l’élaboration de dispositifs pour maintenir et reclasser les
personnels de la Fonction publique
hospitalière.
Objectifs
S’approprier les outils et dispositifs
existants. | Mener une réflexion et
mettre en place un dispositif dans
son établissement. | Accompagner
les agents concernés à chaque
étape de changement de son parcours professionnel.
Public ciblé
Personnels de la DRH, membres
du CHSCT, médecins du travail,
directions des soins.
Durée
2 jours
PANORAMA DES AFN 43
2012
IMPACT DE L’ARCHITECTURE ET
DE L’AMÉNAGEMENT DES LOCAUX
SUR L’ORGANISATION ET LES
CONDITIONS DE TRAVAIL
Contexte
Des travaux d’analyse sur l’impact de l’environnement architectural sur la santé des professionnels sont menés. Cette formation a pour objectif
de croiser analyses, expériences pour étayer les
réflexions des prochains projets architecturaux
des établissements de santé.
Objectifs
Acquérir les connaissances relatives à l’impact
de l’architecture sur l’homme. | S’approprier
les résultats d’études. | Nourrir sa réflexion
par la présentation d’expériences menées.
| Identifier des orientations envisageables
pour le projet de sa structure.
Public ciblé
Tous les acteurs de la FPH inscrits dans de
futurs projets architecturaux et/ou d’organisation des locaux de son établissement.
Durée
2 jours
PRISE EN CHARGE BUCCO-DENTAIRE
DES PERSONNES FRAGILISÉES
OU DÉPENDANTES
Contexte
Les affections bucco-dentaires ont souvent
un retentissement majeur sur la santé et la
qualité de vie des personnes fragilisées ou
dépendan­tes. Les besoins sont importants en
termes de soins et surtout d’hygiène buccodentaire, peu intégrée dans la pratique des
soignants comme dans leur formation.
Objectifs
Assurer la prise en charge quotidienne et
conforme aux bonnes pratiques de la santé
bucco-dentaire. | Identifier les besoins
spécifiques en hygiène bucco-dentaire.
Public ciblé
Cadres de santé, infirmiers, aides-soignants,
aides médico-psychologiques, auxiliaires
de vie sociale, personnels de services
de gériatrie, etc.
Durée
2 jours
44 PRÉPARATION POUR CHAQUE
AGENT DE SON ENTRETIEN
PROFESSIONNEL ANNUEL
Contexte
La préparation par l’agent de son évaluation
permet d’envisager l’entretien professionnel
comme un temps de dialogue et d’échange
au service du développement continu
des compétences et dans la perspective
de parcours professionnels accompagnés.
Objectifs
Situer l’entretien professionnel dans une dynamique métier/compétences. | Exposer
au supérieur hiérarchique direct son autoévaluation. | Formuler et argumenter des
besoins. | Appréhender la notion d’objectifs
professionnels et de résultats attendus.
Public ciblé
Tous les agents concernés par l’expérimentation de l’entretien professionnel dans la Fonction publique hospitalière.
Durée
2 jours
PANORAMA DES AFN
FORMATION À LA FIABILISATION
DU BILAN ET AUX IMPÉRATIFS
DOCUMENTAIRES DE LA CERTIFICATION
DES COMPTES
Contexte
Le travail sur la fiabilisation de leur bilan, le
déploiement du contrôle interne comptable
et la mise à niveau des systèmes d’information
nécessite pour les établissements une conduite
de projet soignée avec une communication
interne et un management adéquats.
Objectifs
Maîtrise des impacts sur la production des
comptes et sur la tenue de la comptabilité.
| Effectuer les premiers diagnostics sur la
qualité comptable. | Appréhender la totalité
des travaux, les planifier et animer les équipes
concernées.
Public ciblé
Directeurs et personnel d’encadrement administratif des établissements publics de santé,
contrôleurs de gestion, auditeurs internes.
Durée
2 jours
PANORAMA DES AFN DIAGNOSTIC PRÉCOCE DES PERSONNES
À RISQUE SUICIDAIRE ÉLEVÉ ET PRISE
EN CHARGE DES PERSONNES AYANT
RÉALISÉ UNE TENTATIVE DE SUICIDE
Contexte
Pour aider les soignants à repérer les person­
nes à risques et à améliorer la prise en charge
des patients suicidants afin d’éviter les
récidives, il est important que des actions de
formation continue sur ces thématiques soient
développées.
Objectifs
Permettre un diagnostic précoce des personnes à risque suicidaire élevé. | Améliorer
la prise en charge des personnes ayant réalisé
une tentative de suicide afin de réduire les
risques de récidive.
Public ciblé
Tous les personnels de toutes les catégories
d’établissements (sanitaires et médicosociaux).
Durée
2 jours
45
RESPONSABILITÉ LIÉE À L’INFORMATISA­
TION DE LA PRODUCTION DES SOINS :
IMPACTS SUR LE SECRET MÉDICAL ET
LA CONFIDENTIALITÉ DES DONNÉES
DE SANTÉ
Contexte
Le renforcement de la place des systèmes
d’information hospitaliers dans la production
de soins impose de sensibiliser les personnels
aux contraintes réglementaires régissant
la mise en œuvre et l’utilisation du dossier
hospitalier informatisé.
Objectifs
Rendre effectif le droit au secret médical et
à la confidentialité des informations, tout en
prenant en compte les difficultés organisationnelles de leur respect. | Sensibiliser les acteurs
aux impacts de l’informatisation de la production de soins sur leur responsabilité.
Public ciblé
Toutes les catégories, prioritairement les
équipes médicales, soignantes et administratives.
Durée
2 jours
46 LE TRAVAIL DE NUIT : CONNAÎTRE,
ORGANISER, VALORISER
Contexte
De nombreuses études démontrent que le travail
de nuit a des conséquences sur la santé physique
et mentale. Les temps de transmission d’information
entre équipes de jour et de nuit permettent une prise
en charge cohérente du patient et il faut savoir
les valoriser en trouvant les méthodes les plus
efficaces pour en garantir la sécurité.
Objectifs
Connaître les spécificités du travail de nuit, ses conséquences sur les rythmes biologiques et les problèmes
de santé engendrés. | Mettre en place une organisation
efficiente et opérationnelle pour assurer une transmission
d’information de qualité et sécurisée entre les équipes
de jour et de nuit.
Public ciblé
Personnel d’encadrement de proximité et encadrement
supérieur, personnel d’encadrement des DRH et services
de formation, membre des CHSCT.
Durée
2 jours
PANORAMA DES AFN
LE RÉGIME DES CUMULS
D’ACTIVITÉS DES FONCTIONNAIRES ET AGENTS PUBLICS
Contexte
Les services ressources humaines
(RH) rencontrent des difficultés pour
articuler le statut et les nouvelles
dispositions réglementaires de droit
commun et se retrouvent débordés
par des demandes auxquelles ils ne
savent pas toujours répondre.
Objectifs
Connaître les règles de cumuls
d’activités et co-construire une
jurisprudence entre directions
du personnel des établissements
de la FPH.
Public ciblé
Directeurs, directeurs RH et services
RH.
Durée
2 jours
PANORAMA
DES ACN
47
(ACTIONS COORDONNÉES NATIONALES)
FORMATIONS OBLIGATOIRES
ERGONOMIE,
GESTES & POSTURES
SERVICES DE
SÉCURITÉ INCENDIE
ET D’ASSISTANCE
À PERSONNE
(SSIAPS)
1,2 ET 3
Objectif
Sécuriser son poste
de travail en adoptant
les bons gestes et
postures en conformité Objectif
avec la réglementation Préparer le diplôme
requis.
en vigueur.
Public
Tous publics soumis à
des situations de travail
comportant des manutentions manuelles,
des gestes répétitifs,
des contraintes posturales ou des postures
statiques dans le cadre
de son activité professionnelle (quels que
soient la fonction et le
type de travaux réalisé
par l’agent concerné
au sein d’un établissement de la FPH).
Durée
Variable selon
le module et
l’organisme retenu.
Public
Personnels des
services de sécurité
incendie en exercice
au sein de la FPH.
Durée
Variable selon
le module et
l’organisme retenu.
HABILITATIONS
ÉLECTRIQUES
Objectif
Obtenir le niveau
d’habilitation requis
pour pouvoir réaliser
les tâches de nature
électrique relevant
de son poste de travail
en conformité avec
la réglementation en
vigueur.
Public
Tous publics intervenant dans un environnement électrique
(quels que soient la
fonction et le type de
travaux réalisé par
l’agent concerné au
sein d’un établissement de la FPH).
Durée
Variable selon
le module et
l’organisme retenu.
CERTIFICAT
D’APTITUDE
À LA CONDUITE
EN SÉCURITÉ
(CACES)
1,2 ET 3
Objectif
Sécuriser sa conduite
de chariots automoteurs.
Public
Tous publics, amenés
à utiliser des chariots
automoteurs de manutention à conducteurs
portés de façon permanente ou occasionnelle, possédant une
aptitude médicale et
étant âgés de plus de
18 ans.
Durée
Variable selon
le module et
l’organisme retenu.
48 PANORAMA DES ACN
gpmc
CONSTRUIRE ET ANIMER UNE DÉMARCHE
GPMC (GESTION PRÉVISIONNELLE
DES MÉTIERS ET DES COMPÉTENCES)
Objectif
Mettre en place une démarche GPMC.
Public
Personnes en charge du pilotage de la
démarche GPMC | Chef de projet/équipeprojet GPMC | DRH / responsable / membres
équipe RH, a minima 2 à 3 personnes
d’un même établissement.
Durée
Variable selon le module et l’organisme retenu.
INTÉGRER LA NOTION
DE COMPÉTENCES DANS L’ENTRETIEN
Objectif
Module n°1 :
déterminer et évaluer
les compétences
existantes et attendues des membres
des équipes.
Public
Toutes personnes
encadrant une équipe,
agents du service RH/
formation en charge
du dispositif GPMC et
ayant déjà des notions
sur les compétences
et l’évaluation des
compétences.
Durée
Variable selon
le module et
l’organisme retenu.
Objectif
Module n°2 :
mener un entretien
professionnel en
fonction des orientations de la politique
de l’établissement en
matière GPMC.
Public
Toutes personnes
encadrant une équipe,
agents du service RH/
formation en charge
du dispositif GPMC et
ayant déjà des notions
sur les compétences
et l’évaluation des
compétences.
Durée
Variable selon
le module et
l’organisme retenu.
PANORAMA DES ACN 49
PÉRENNISER SA DÉMARCHE DE GPMC
ET EN EXPLOITER LES DONNÉES
AU PROFIT DE SA POLITIQUE RH
FORMATION DE FORMATEURS
INTERNES À LA CONDUITE
DE L’ENTRETIEN PROFESSIONNEL
Objectif
Utiliser la GPMC comme outil d’adaptation
aux évolutions des métiers et de
l’environnement de l’établissement.
Objectif
Animer une session de formation sur
la thématique de l’entretien professionnel
au sein de son établissement.
Public
Chef de projet/équipe-projet GPMC | DRH/
responsable/membre des équipes RH
Public
Binôme recommandé : un agent du service
RH et un évaluateur.
Durée
Variable selon le module et l’organisme retenu.
Durée
Variable selon le module et l’organisme retenu.
50 PANORAMA DES ACN
DPC
ÉLABORER UN PLAN
DE DPC MÉDICAL
ÉLABORER UN PLAN DE DPC
D’ÉTABLISSEMENT
Objectif
Formaliser un plan de DPC médical
adapté au contexte de l’établissement.
Objectif
Élaborer un plan de DPC au sein
de l’établissement.
Public
Professionnels non médicaux
en charge du DPC médical.
Public
Professionnels en charge du plan de DPC
(DAM, DRH, qualité, Direction des soins,
responsables et chargés de formation).
Durée
3 jours avec une intersession
entre les deux premiers jours
et le troisième.
Durée
3 jours avec une intersession
entre les deux premiers jours
et le troisième.
ANFH
265, rue de Charenton
CS 51218
75578 Paris Cedex 12
Tél. : 01 44 75 68 00
Fax : 01 44 75 68 68
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