Oui mais... (quand le cinéma s'intéresse à l'analyse transactionnelle) Publié sur Alceis (http://www.alceis.com) Oui mais... (quand le cinéma s'intéresse à l'analyse transactionnelle) Une fois n’est pas coutume, point de conférence, de cas de coaching, de méthode, d’apprentissages divers,… non, ce mois-ci je vous propose un film ! Quelle idée, question de coaching se transforme en critique cinématographique ! Non, pas vraiment car le film dont j’aimerais vous parler est à la fois une fiction mais aussi un outil pédagogique pour nous faire découvrir les différents jeux et stratagèmes psychologiques que nous mettons en place dans toute relation personnelle et familiale mais aussi dans nos discussions, nos relations professionnelles et managériales. Il s’agit de « Oui, mais… », film écrit et réalisé par Yves Lavandier en 2001 avec Emilie Dequenne et Gérard Jugnot. L’histoire est simple : une adolescente de 17 ans jouée par Emilie Dequenne, en pleine découverte de l’amour et de la sexualité, souffre de relations difficiles avec ses parents. Elle entame une psychothérapie avec un thérapeute original et plein d’humour, Gérard Jugnot. Celui-ci nous révèle les stratagèmes inconscients que nous mettons en œuvre pour nous protéger, ne pas avancer, rester dans une situation de blocage... Il utilise différentes approches comme l’Analyse Transactionnelle, la gestalt, la systémique que nous mettons en œuvre également en coaching. L’histoire n’est finalement qu’un prétexte pour nous faire découvrir les comportements, les jeux, les scénarios qui sous-tendent les relations humaines. Page 1 sur 3 Oui mais... (quand le cinéma s'intéresse à l'analyse transactionnelle) Publié sur Alceis (http://www.alceis.com) Il illustre en particulier le scénario « Oui mais… », sans doute le plus utilisé dans notre vie courante pour se positionner en victime et avoir tout un tas de bonnes raisons pour ne pas changer. Je vous Page 2 sur 3 Oui mais... (quand le cinéma s'intéresse à l'analyse transactionnelle) Publié sur Alceis (http://www.alceis.com) conseille la scène du jardinier qui veut aller au cinéma et a un tas de bonnes raisons qui l’empêchent d’y aller. Il se positionne en victime jusqu’au moment où son interlocuteur agacé, lui renvoie que finalement il n’a pas vraiment envie d’y aller et là notre victime devient persécuteur en accusant son ami « de ne pas comprendre la situation : c’est pas si simple ! ». Le film est disponible en DVD et vous pourrez, si le cœur vous en dit aller un peu plus loin dans la connaissance de votre personnalité en réalisant le petit test proposé de 62 questions. Cela vous permettra d’avoir une meilleure connaissance de ce que l’Analyse Transactionnelle appelle votre « position de vie » privilégiée, fondée sur des certitudes acquise dès l’enfance. L’AT met l’accent sur la relation qui existe entre le sentiment que l’on a de sa propre valeur et celui que l’on a de la valeur de l’autre. La combinaison des différentes appréciations que l’on porte sur soi et sur les autres permet de dégager 4 positions de vie de base : 1. Je suis OK, vous êtes OK (++) : « je suis quelqu’un de bien et les autres sont des gens bien », constitue la relation idéale selon l'AT 2. Je suis OK, vous n'êtes pas OK (+-) : « personne ne vaut rien sauf moi », peut engendrer mépris, supériorité 3. Je ne suis pas OK, vous êtes OK (-+) : » je ne vaux pas grand-chose, les autres valent mieux que moi », peut conduire au sentiment d'infériorité 4. Je ne suis pas OK, vous n'êtes pas OK (--) : « nous ne valons pas grand-chose ni moi ni les autres », constitue souvent une position de renoncement A partir de notre position de vie privilégiée, le test propose également le rôle dans lequel nous nous enfermons le plus facilement : « victime », »sauveur », « persécuteur ». Pour en savoir plus sur ce film ou l’AT, contacter Danielle Deffontaines, [email protected] Page 3 sur 3