quand nos yeux nous trahissent
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L A NGUE DOC MU T UA LITÉ LE M AGA ZINE DE VOTRE MUTUE LLE 4 MONTPELLIER Imagerie du sein originale et performante 5 GANGES Zoom sur la chirurgie viscérale 10 ORTHODONTIE Bien préparer son premier rendez-vous 13 PERPIGNAN Technologie de pointe en imagerie médicale 14 ERGOTHÉRAPEUTE DOSSIER Redonner un peu de liberté N° 75 Optique QUAND NOS YEUX NOUS TRAHISSENT M A R S 2 0 1 4 r 0 , 7 8 € T R I M E S T R I E L NOUS AVONS DES VALEURS ET NOUS NE LES PERDONS PAS DE VUE Nous sommes un réseau mutualiste, pas une enseigne commerciale. Nous n’avons pas d’actionnaires à rémunérer. Ainsi, notre objectif est de permettre au plus grand nombre l’accès à des produits optiques de qualité. Et nous attachons une importance particulière à construire avec nos clients une relation durable basée sur la confiance, la transparence et la sincérité. Pour découvrir la solution optique adaptée à vos besoins, au prix le plus juste, rendez-vous dans l’un 0 805 500 208 de nos magasins (plus de 700 en France). Trouvez le magasin le plus proche au ou sur www.lesopticiensmutualistes.fr LES OPTICIENS MUTUALISTES VOTRE VUE. NOTREE PRIO ORITÉ. - Visaudio S.A.S Paris 492 361 597 au capital social de 1.800.000 euros. DR courrier] Autonomie S’engager contre les inégalités René Game, président du groupe Languedoc Mutualité © Thinks tock La lutte contre les inégalités est le point distinctif du troisième plan cancer. Inégalités sociales, entre 30 et 65 ans, le cancer tue deux fois plus chez les ouvriers que chez les professions libérales. Inégalités d’accès aux soins, le délai pour passer un examen par IRM peut varier du simple au double selon le lieu d’habitation. Inégalités face aux dépassements d’honoraires, à l’accès à la chirurgie réparatrice, à l’aménagement du temps de travail ou face à l’obtention d’un crédit, « blacklisté » à vie par les assureurs. Les associations de malades se battent depuis toujours contre ces inégalités. Les organismes mutualistes aussi luttent contre l’exclusion et la discrimination. Notre mission est simple, garantir à tous l’accès à des soins de qualité. Les établissements du Groupe Languedoc Mutualité sont engagés dans cette démarche en proposant une prise en charge dans le respect des tarifs conventionnés, c’est-à – dire sans dépassement d’honoraires, tout en développant une réponse de qualité et coordonnée autour du patient pris en charge dans sa globalité. Chaque année, l’ensemble des organismes mutualistes consacrent 100 millions d’euros pour permettre aux personnes en difficulté de continuer de se soigner. « Évaluée GIR 6 à mon départ de l’hôpital, j’ai eu la mauvaise surprise d’être classée GIR 4 dans l’établissement où j’étais en convalescence. Est-ce possible et y avait-il un recours ? » Laurence M. L’évaluation du degré de perte d’autonomie des résidents et leur classement dans le GIR (Groupe Iso-Ressources) correspondant sont effectués sous la seule responsabilité du médecin coordonateur de l’établissement ou, à défaut, d’un médecin conventionné. Dans ce cadre, les textes prévoient des possibilités de recours. En cas de désaccord sur son classement dans un GIR, tout résident peut saisir la commission de règlement amiable des litiges, qui siège auprès du président du conseil général. Il peut également saisir la commission départementale d’aide sociale. Pharmacie « Je voudrais faire le tri dans mon armoire à pharmacie, quels médicaments conserver ? » Stéphanie T. Certains produits, une fois entamés, ne doivent pas être utilisés audelà d’une période limitée : les sirops ne doivent pas être conservés plus de 15 jours après ouverture ; les collyres entre 15 à 30 jours et les crèmes et pommades entre 6 mois et un an après leur première utilisation. Ne jetez surtout pas les médicaments à la poubelle ni dans les équipements sanitaires (éviers, toilettes), certains produits chimiques nuisent à l’environnement. Rapportez-les à votre pharmacien qui participe à leur recyclage. Clinique Beau Soleil Nouveaux médecins Afin de renforcer son offre de soins, la clinique Beau Soleil a récemment accueilli de nouveaux praticiens. Parmi eux, un médecin généraliste qui assure la coordination du programme d’éducation thérapeutique, un chirurgien viscéral, un assistant chef clinique en urologie, un médecin spécialisé en onco-hématologie et deux anesthésistes. Viendront prochainement rejoindre les équipes médicales un médecin ophtalmologiste, un radiologue et un médecin nutritionniste. Clinique Beau Soleil : 04 67 75 99 99. Le Mutualiste Languedoc Mutualité édité par le groupe Languedoc Mutualité, union régie par le Code de la Mutualité enregistrée sous le Or$MJOJRVF#FBV4PMFJMBWFOVFEF-PEÐWF.POUQFMMJFSr5ÍMr%JSFDUFVSEFMBQVCMJDBUJPO3FOÍ(BNFr 3ÍEBDUFVSFODIFG/BUIBMJF5IPVWFOJOr3ÍEBDUFVSFODIFGEÍMÍHVÍ+FBO'SBOÌPJT3FCFZSPMr4FDSÍUBJSFHÍOÍSBMFEFMBSÍEBDUJPO7BOFTTB1BHFPU 'SBOÌPJTFr.BRVFUUFQSÍQSFTTF$ *&.r*NQSFTTJPO.BVSZ*NQSJNFVSr5 JSBHFFYr$ PNNJTTJPO1 BSJUBJSF .r /*44/r1SJYår"CPOOFNFOUOVNÍSPTårN° 75, mars 2014r%ÍQ×U-ÍHBMÉQBSVUJPOr-BSFQSPEVDUJPO EFT BSUJDMFT EF DF OVNÍSP FTU JOUFSEJUF TBVG BVUPSJTBUJPO FYQSFTTF EV SÍEBDUFVS FO DIFG Le Mutualiste FTU VOF QVCMJDBUJPO EV 3ÍTFBVEFTÍEJUFVSTEFSFWVFT3&3 $PVWFSUVSF¨4IVUUFSTUPDLDPNm"BSPO"NBU LEMUTUALISTE MARS 2014 PAGE 3 [actualités Montpellier Imagerie du sein originale et performante © Thinkstock La clinique Beau Soleil s’est équipée d’un mammographe dernière génération à faible dose d’irradiation. Le service d’imagerie médicale de la clinique Beau Soleil est équipé d’un nouvel appareil de mammographie haute technologie. La qualité des images qu’il produit permet d’augmenter les performances du diagnostic. Autre avancée majeure par rapport à l’appareil précédent, il divise par cinq la dose d’irradiation reçue par la patiente ! Avec un tel équipement le débat sur la sur-irradiation n’a plus lieu d’être. La résolution des images qu’il fournit permet de détecter plus d’éléments et de mieux différencier ce qui est bénin de ce qui ne l’est pas. Ainsi, certaines biopsies peuvent être évitées. Ce matériel étant plus facile à manipuler, l’examen s’effectue plus rapidement. Le flux des patients s’en trouve amélioré et le délai d’attente réduit. Côté confort, son support incurvé permet de diminuer la gêne provoquée par la compression. Il diffuse une lumière tamisée colorée, créant une ambiance feutrée adaptée à ce type d’examen. ( Renseignements et rendez-vous : 04 67 75 97 59. Podologie et orthopédie sur mesure DR Un plateau technique complet La clinique Beau Soleil a profité de l’arrivée de ce nouvel équipement pour créer une unité dédiée au « sein » avec une salle d’attente réservée et une salle d’échographie attenante à la mammographie, évitant ainsi à la patiente de circuler dans le service radiologie. La clinique Beau Soleil propose un plateau technique complet, toute la chaîne du dépistage au diagnostic peut être assurée (mammographie, échographie, IRM et biopsie). L’ensemble de ces examens peut être programmé sur une semaine. La structure est agréée dépistage 34. Maison de la mutualité Grande qualité d’image et faible dose de rayon pour ce nouveau mammographe. Fonds de dotation Appel aux dons Le centre médical de la maison de la Mutualité, 88 rue de la 32 e à Montpellier, est désormais équipé de machines permettant la fabrication de semelles orthopédiques. L’avantage pour le patient est que l’ajustement, parfois nécessaire, peut être effectué de suite, sans perte de temps. La détermination du traitement par semelles orthopédiques se fait après un examen complet, associant entretien du patient et examen clinique. ( Pour en savoir plus Le fonds de dotation du Groupe Languedoc Mutualité appelle les mutuelles qui en ont, ou en auront, la possibilité à faire de nouveaux dons. En effet, de nombreux investissements ayant été réalisés, toujours dans l’objectif d’améliorer le service rendu aux patients, il est important que de nouveaux apports puissent venir s’ajouter aux disponibilités actuelles. Le fonds de dotation a pour but d’offrir un meilleur service aux usagers des établissements du Groupe. Le capital de ce fonds est essentiellement constitué par les dons des mutuelles adhérentes au Groupe Languedoc Mutualité et de ses unions. ( Pour en savoir plus, tél. : 04 67 04 34 34. LEMUTUALISTE MARS 2014 PAGE 4 ou prendre rendez-vous, vous pouvez contacter le 04 67 22 85 07. actualités] Clinique Beau Soleil Exploration du sommeil © Fotolia Le pôle sommeil de la clinique Beau Soleil a ouvert une unité de trois lits d’exploration du sommeil de nuit et de somnolence en journée. Elle permet d’enregistrer de nombreux paramètres afin de trouver les principales causes des troubles du sommeil. À l’occasion de la journée nationale du sommeil, le 28 mars prochain, le pôle sommeil organise une opération porte ouverte, associant conférences des intervenants de cette unité et visite guidée du laboratoire. ( Retrouvez le programme complet sur le site www.languedoc-mutualite, rubrique clinique Beau Soleil/ actualités. Téléphone pôle sommeil : 04 67 75 98 47. Zoom sur la chirurgie viscérale La clinique Saint Louis poursuit le développement de son pôle de chirurgie viscérale. Chacune spécialisée dans leur domaine, les deux chirurgiennes du service de chirurgie viscérale offrent aux patients une complémentarité de soins. En plus de l’activité de chirurgie de l’obésité, elles interviennent également dans le domaine colorectal, pariétal, en chirurgie du foie, des voies biliaires (hépato-biliaire) et pancréatique, en proctologie et statique pelvienne. Dans le cadre de la chirurgie de l’obésité, différentes méthodes sont pratiquées : gastroplastie verticale, technique du bypass gastrique et pose d’anneau gastrique. La clinique Saint Louis a intégré l’équipe pluridisciplinaire du CHU de Montpellier. Une fois par semaine, différents praticiens, chirurgiens viscéraux, endocrinologues, diététiciens… se réunissent afin d’étudier les dossiers des patients et déterminer les protocoles de traitement les plus appropriés à chacun. D’autres collaborations de ce type existent avec la clinique Beau Soleil, le CHU de Nîmes et le CHU de Montpellier (équipe de cancérologie et de statique pelvienne). Un pôle chirurgical de pointe. Toujours à la pointe, la clinique Saint Louis a investi dans un nouvel équipement haute-technologie, au bloc opératoire de chirurgie viscérale. Une des chirurgiennes du service étant titulaire d’un diplôme national de robotique, des interventions de ce type seront prochainement proposées au patient, opéré dans un établissement « partenaire » équipé à Montpellier. L’équipe du service de chirurgie viscérale assure les urgences 24h/24. LEMUTUALISTE MARS 2014 PAGE 5 ©Languedoc-Mutualité Ganges St-Martin-de-Londres Un don pour Athéna L’Ehpad Athéna, établissement du Groupe Languedoc Mutualité, a reçu un don de cinq mille euros de la mutuelle Intersolidarité, l’une des entités qui a participé à la constitution du Groupe Languedoc Mutualité. Jean-Louis Rodier, président de cette mutuelle pendant 5 ans, tenait à faire voter ce don avant son départ. Il a remis ce chèque à Sylvain Le Bris, directeur de l’ehpad. René Game, président du Groupe Languedoc Mutualité et Gilles Malaret, qui succède à Jean-Louis Rodier à la présidence de la mutuelle Intersolidarité, étaient présents à cette occasion. Ce don a permis à l’établissement de s’équiper d’une parabole numérique pour recevoir les chaînes de la TNT et d’un poste Hifi. [dossier Optique Quand nos yeux nous trahissent © Thinkstock Presbytie, cataracte ou glaucome sont des troubles de la vue courants après 40 ans. Comment les prévenir ? Peut-on les guérir ? Quelles conséquences sur notre quotidien ? Optique QUAND NOS YEUX NOUS TRAHISSENT « Vieillard », c’est la traduction du grec presbutês pour presbytie. Une vieillesse toute relative qui ne concerne que notre œil, et plus précisément le cristallin, petite lentille transparente et bombée cachée derrière la pupille. Le cristallin nous permet de voir net à toutes les distances grâce à son « élasticité » : lorsqu’on regarde au loin, il s’étire sous l’effet du relâchement des muscles ciliaires ; de près, ses muscles se contractent. Au fil des années, le LEMUTUALISTE MARS 2014 PAGE 6 cristallin perd de sa souplesse et la distance à laquelle les yeux voient distinctement augmente : 10 cm à 20 ans, puis 25 cm à 40 ans et 50 cm à 50 ans. À partir de 40 ans, tout le monde est presbyte, l’âge moyen étant de 47 ans. Les hypermétropes le sont plus tôt, leur vision de près étant déjà altérée et les myopes, plus tard (cf. encadré sur les troubles de réfraction). On triche un peu, en plissant les yeux ou en se rapprochant d’une source lumineuse. Paupière supérieure Les troubles de la réfraction Muscle supérieur Sclère Rétine Macula Corps vitré Conjonctive Cils Corps ciliaire Iris Humeur aqueuse Pupille Cornée Cristallin Artère centrale de la rétine Nerf optique Cils Veine centrale de la rétine Paupière inférieure Muscle inférieur Fovéa Mais l’esquive ne dure qu’un temps, différer la consultation chez l’ophtalmologue ne fera qu’user prématurément le cristallin. L’évolution de la presbytie étant progressive, ne se stabilisant qu’autour de 65 ans, il est essentiel de consulter tous les deux ou trois ans. Si aucun moyen de prévention n’existe aujourd’hui, la presbytie se corrige très bien par le port de lunettes, de lentilles ou par la chirurgie. « La survenue de la presbytie est aussi l’occasion pour les personnes dont la vue n’a jamais été corrigée de faire un examen complet » rappelle le syndicat national des ophtalmologistes de France (SNOF). Cet examen dépiste d’éventuelles maladies oculaires et notamment le glaucome. La cataracte bien soignée Une vision embrouillée, voilée et/ou une perception fade des couleurs sont les signes de la cataracte. Ce trouble de la vision est lui aussi lié au vieillissement du cristallin qui perd, dans ce cas, de sa transparence. L’opacification du cristallin va alors entraîner une baisse inéluctable de la vue associée à un éblouissement à la lumière vive. Selon l’Inserm, l’institut national de la santé et de la recherche médicale, elle touche plus d’une personne sur cinq à partir de 65 ans et près de deux sur trois après 85 ans. Comme la presbytie, la cataracte ne se prévient pas. Pour la soigner, la seule option est l’opération chirurgicale : on extrait le cristallin de l’œil que l’on remplace par un cristallin artificiel. « En France, près de 600 000 personnes sont opérées chaque année. Simulation du champ visuel avec glaucome sévère. r-BNZPQJF elle est caractérisée par une mauvaise vision de loin, alors que la vue de près est bonne. Elle apparaît souvent dans l’enfance et a tendance à augmenter avec l’âge. r-IZQFSNÍUSPQJFla vision n’est nette qu’au prix d’un effort d’accommodation, qui diminue avec l’âge. La vision devient alors floue de loin comme de près. Cela peut entrainer de la fatigue visuelle ou des maux de tête; parfois un strabisme. r-BTUJHNBUJTNF la vision n’est pas nette, quelle que soit la distance. L’astigmatisme peut être isolé ou associé à une myopie ou une hypermétropie. r-BQSFTCZUJF elle se traduit par une vision floue de près alors que la vue reste bonne de loin. Cette opération est sûre et efficace, elle est l’intervention (oculaire) chirurgicale la plus fréquente au monde. », précise l’Inserm. Toutefois, « un œil douloureux, le gonflement de la paupière ou la perception importante de taches ou d’un voile noir doivent amener le patient à contacter d’urgence son chirurgien », observe la société française d’ophtalmologie. Le glaucome difficile à dépister. Maladie oculaire, le glaucome est l’atteinte du nerf optique dû, la plupart du temps, à l’augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil. L’examen ophtalmologique Protéger ses yeux 1. Protéger ses yeux du soleil contre les rayons UVA et UVB © Thinkstock oublier le brocoli, et les épinards, riche en lutéine et en zéaxanthine aux propriétés antioxydantes. LEMUTUALISTE MARS 2014 PAGE 7 © Think stock en portat un chapeau et des lunettes de soleil. 2. Arrêter de fumer, l’abus de tabac peut attaquer le nerf optique. 3. Contrôler sa glycémie en cas de diabète. 4. Opter pour une alimentation équilibrée, riche en vitamine A et C sans $IJĤSFDMÍ 26 à 30 %v © Shutterstock © Thinkstock et l’un peu compenser l’autre, retardant le diagnostic. L’atteinte fonctionnelle peut être évitée par un traitement médical à condition de le débuter avant la destruction des cellules nerveuses. Tout l’enjeu repose donc sur le dépistage précoce de la maladie », fait valoir l’Inserm. Environ 30 % des glaucomes ont un caractère héréditaire. Par ailleurs, l’augmentation de l’âge, une très forte myopie, une hypertension, un diabète, une apnée du sommeil ou encore la prise prolongée de corticoïdes peuvent accroître le risque de cette maladie. DMLA, première cause de cécité Exemple de DMLA entraînant l’apparition d’une tache noire dans le champ de vision central. baisse de l’acuité visuelle et vision déformée ou gondolée. A terme, la DMLA conduit à une perte de la vision centrale. Plusieurs médicaments ont aujourd’hui fait leurs preuves dans la stabilisation de la maladie. La chirurgie au laser, ck Première cause de cécité après 50 ans : la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), vieillissement trop rapide de la macula, partie centrale de la rétine. « Un million de Français en souffrent et ce chiffre pourrait grimper à deux millions d’ici 2025 », souligne l’Inserm. La DMLA est une maladie chronique et évolutive qui peut apparaître dès l’âge de 50 ans. Or, son diagnostic est souvent fait 10 à 15 ans plus tard car les premiers signes de la maladie sont discrets : baisse de la sensibilité aux contrastes, © S hu le glaucome n’est pas anodin, il peut évoluer très vite et conduire à la cécité. Or, « la moitié des glaucomes n’est pas dépistée », s’alarme le SNOF. La destruction du nerf optique étant le plus souvent asymptomatique pendant des années, le déficit visuel devient réellement gênant quand la maladie est déjà très avancée. Elle est alors irréversible. Les collyres constituent le principal axe médical du traitement anti-glaucomateux. Lorsque les collyres prescrits ne sont pas tolérés (douleurs oculaires, allergie, fatigue, etc.) l’ophtalmologue peut avoir recours au laser ou à la chirurgie pour baisser la pression oculaire et stopper l’évolution de la maladie. « Il faut savoir que, si la chirurgie de la cataracte peut restaurer une excellente vision, celle du glaucome ne peut diminuer ou faire disparaître les altérations du champ visuel, qui persisteront après l’intervention », prévient la Société française du glaucome. « Les deux yeux ne sont pas toujours atteints de la même façon tters to (syndicat national des ophtalmologistes de France) à 40 ans permet de le dépister tôt car © Shutterstock des Français sont presbytes. LEMUTUALISTE MARS 2014 PAGE 8 dossier] Docteur Christophe Chassain du service ophtalmologie de la clinique Beau Soleil « En ophtalmologie, le suivi est primordial » Le docteur Chassain, du service ophtalmologie de la clinique Beau Soleil confirme l’importance du contrôle ophtalmologique après 40 ans. L’établissement est spécialisé dans la chirurgie de la cataracte, des troubles de la vision et des pathologies rétiniennes. Le Mutualiste. – Est-ce que tout le monde est concerné par la presbytie ? © Thinkstock elle, n’est possible que pour une seule sorte de DMLA et seulement à son stade précoce, réduisant ainsi le nombre de patients Enfin, si l’âge est le premier facteur, le second est le tabac : 20 cigarettes par jour multiplient le risque de DMLA par 2,5. u Dr. Chassain. – Oui, tôt ou tard, même les myopes sont obligés d’enlever leurs lunettes pour voir de près ou d’utiliser des verres progressifs. Les hypermétropes sont encore plus pénalisés car non seulement la presbytie survient plus tôt, mais la vision de loin aussi se détériore et nécessite une correction. À l’inverse certains astigmates légers de type myopiques qui ne portent pas de lunettes, peuvent bénéficier d’une meilleure profondeur de champ et donc d’une relative protection vis-à-vis de la presbytie. C’est également le cas de la petite myopie sur un seul œil (bascule naturelle). L. M. – Quels sont les traitements qui existent pour la corriger ? La conjonctivite, pas sans risques Maladie bénigne dans la quasi-totalité des cas, la conjonctivite se manifeste par une rougeur, des sécrétions et une sensation de sable sous les paupières. Des soins locaux (collyre ou onguent ophtalmique) suffisent dans la plupart des cas. Cependant, il arrive que l'infection s'étende à la cornée avec une sensation de sable dans l'œil, un larmoiement et une gêne à la lumière. Cette complication doit être traitée rapidement car elle met en danger la vision. Vanessa Pageot-Françoise En savoir plus rSociété française d’ophtalmologie : www.sfo.asso.fr. rSyndicat national des ophtalmologistes de France : www.snof.org. rInserm : www.inserm.fr. rSociété française du glaucome : www.leglaucome.fr. rSite d’information sur la DMLA : www.dmlainfo.fr. Christophe Chassain du service ophtalmologie de la clinique Beau Soleil. u Dr. C. – En dehors des lunettes et des lentilles, on peut remodeler la cornée au laser en privilégiant un traitement par bascule chez les myopes (un œil est laissé légèrement myope), et un prebylasik chez les hypermétropes jusqu’à 60 ans environ. Au-delà, la plupart des ophtalmologistes proposent une chirurgie intraoculaire (essentiellement chirurgie du cristallin clair avec implants multifocaux) mais celle-ci est encore moins anodine que le remodelage de la cornée et n’est pas davantage remboursée par la Sécurité sociale. L. M. – Lorsque le problème de vue du patient a été traité, un suivi est-il nécessaire ? u Dr. C. – Oui, le suivi est primordial car certaines pathologies sont plutôt spécifiques aux (anciens) myopes (risque de décollement de rétine), d’autres aux (anciens) hypermétropes (risque de glaucome aigu). De plus, tous les yeux peuvent développer un glaucome, une cataracte, une dégénérescence maculaire (DMLA) et bien d’autres pathologies… Les antécédents familiaux sont importants à connaitre pour mieux cibler la surveillance à effectuer (notion de glaucome dans la famille, de pathologie rétinienne…). L. M. – Quelles sont les innovations à venir dans les traitements de la presbytie ? u Dr. C. – Il y a l’amélioration continue des lasers actuels pour le remodelage des cornées, et d’autres pistes comme les INLAYS que l’on glisse sous un capot de Lasik. Les implants multifocaux arrivent à maturité mais ils ne sont pas toujours parfaitement tolérés. L’avenir réside peut-être dans les implants accommodatifs, plus proches du fonctionnement des cristallins naturels, mais leur efficacité actuelle laisse à désirer. LEMUTUALISTE MARS 2014 PAGE 7 grand angle] Perpignan Technologie de pointe en imagerie médicale Le pôle d’imagerie médicale de la clinique mutualiste catalane s’est équipé d’appareils de dernière génération. uatre ans après son démarrage Q sur le nouveau site de la clinique mutualiste catalane et fort d’une activité toujours croissante, le pôle d’imagerie médicale est équipé d’appareils de dernière génération, pour être encore plus performant. Un nouveau scanner 16 détecteurs, mis en service en août 2013, permet une optimisation réelle du confort du patient, grâce aux évolutions technologiques. Sa puissance informatique accrue permet d’obtenir une imagerie médicale de haute qualité et un diagnostic rapide, malgré une réduction significative des doses de rayons délivrées au patient. En outre, en imagerie interventionnelle (ponction, infiltration ou drainage), un système de guidage en direct en salle d’examen permet au radiologue de rester près de son patient pendant toute la durée de la procédure, ce qui diminue son stress et renforce sa sécurité. Meilleurs résultats dans le dépistage du cancer du sein La sénologie a également bénéficié de l’installation, en septembre 2013, d’un mammographe intégrant la technologie la plus récente de détecteurs plein champ. En matière de dépistage du cancer du sein, ce procédé permet d’obtenir les meilleurs résultats en qualité d’image, tout en diminuant près de 50 % de la dose de rayons délivrée à la patiente. Cette évolution permet de répondre aux nouvelles normes drastiques (directive Euratom 97/43) relative à la radioprotection des patients et d’être agréé pour la campagne de dépistage du cancer du sein. Enfin, un concept unique de panneau rétro éclairé, créant une ambiance lumineuse qui détend et captive l’attention de la patiente, améliore le confort de la patiente pendant l’examen. Dématérialisation de l’image Le service d’imagerie médicale s’engage, au travers de son système d’archivage, vers la dématérialisation de l’image. Ce qui permet de conserver tous les examens dans un format numérique et autorise la relecture. Ainsi, en cas de nouvel examen, une confrontation avec les examens LEMUTUALISTE MARS 2014 PAGE 13 Du matériel haute technologie, pour une imagerie de haute qualité. antérieurs peut être réalisée, optimisant le diagnostic et le suivi des pathologies. Ce système a permis la création d’un réseau d’images performant avec les différents services de la clinique. Depuis quelques mois, il est possible de consulter des examens via le site Internet www.radiopole.fr, dans les règles de confidentialité et de protection des patients. Cette modernisation constitue une avancée vers un plateau d’imagerie médicale de haute qualité, dans un souci permanent de diminution des doses et d’amélioration de la qualité des soins ainsi que du confort contribuant à une meilleure prise en charge des patients. Clinique Médicale, Chirurgicale et Obstétricale Service d’Accueil des Urgences 7j/7 - 24h/24 SMUR Scanner - Radiologie LES JOURNÉES SANTÉ 2014 >ĂĐůŝŶŝƋƵĞ^ƚ>ŽƵŝƐƐĞŵŽďŝůŝƐĞăů͛ŽĐĐĂƐŝŽŶĚĞƐĐĂŵƉĂŐŶĞƐŶĂƟŽŶĂůĞƐ ĚĞƉƌĠǀĞŶƟŽŶĞŶŵĂƟğƌĞĚĞ^ĂŶƚĠ͘ ZĞŶĚĞnjͲǀŽƵƐĂƵƐĞŝŶĚĞŶŽƚƌĞĠƚĂďůŝƐƐĞŵĞŶƚƉŽƵƌƉĂƌƟĐŝƉĞƌůĞ͗ 20 Février Ͳ:ŽƵƌŶĠĞƐĚĞ&ŽƌŵĂƟŽŶĂƵdž'ĞƐƚĞƐĚĞ^ĞĐŽƵƌƐWĠĚŝĂƚƌŝƋƵĞƐ 13 Mars - JŽƵƌŶĠĞDŽŶĚŝĂůĞĚƵZĞŝŶ͕ĞŶĐŽůůĂďŽƌĂƟŽŶĂǀĞĐů’ ĐƟŽŶƐĚĞĚĠƉŝƐƚĂŐĞĚĞů͛/ŶƐƵĸƐĂŶĐĞZĠŶĂůĞŚƌŽŶŝƋƵĞ 28 Mars Ͳ:ŽƵƌŶĠĞ/ŶƚĞƌŶĂƟŽŶĂůĞĚĞů͛ůůĂŝƚĞŵĞŶƚDĂƚĞƌŶĞů 10 Avril Ͳ:ŽƵƌŶĠĞƐĚĞ&ŽƌŵĂƟŽŶĂƵdž'ĞƐƚĞƐĚĞ^ĞĐŽƵƌƐWĠĚŝĂƚƌŝƋƵĞƐ 31 Mai - Journée Mondiale sans Tabac 20 Juin Ͳ:ŽƵƌŶĠĞĚĞZĠŇĞdžŝŽŶƐƵƌůĞŽŶĚ͛KƌŐĂŶĞƐ ĞƚůĂŐƌĞīĞĞƚĚĞƌĞĐŽŶŶĂŝƐƐĂŶĐĞĞŶǀĞƌƐůĞƐĚŽŶŶĞƵƌƐ Septembre ;ĚĂƚĞƐăĐŽŶĮƌŵĞƌͿ Octobre ;ĚĂƚĞƐăĐŽŶĮƌŵĞƌͿ Ͳ:ŽƵƌŶĠĞDŽŶĚŝĂůĞĚĞů͛ĐĐŝĚĞŶƚsĂƐĐƵůĂŝƌĞĠƌĠďƌĂů;sͿ Ͳ:ŽƵƌŶĠĞDŽŶĚŝĂůĞĚĞ>ƵƩĞĐŽŶƚƌĞůĂŽƵůĞƵƌ Ͳ^ĞŵĂŝŶĞůĞƵĞ͗^ĞŵĂŝŶĞEĂƟŽŶĂůĞĚĞƐZĞƚƌĂŝƚĠƐĞƚĚĞƐ WĞƌƐŽŶŶĞƐąŐĠĞƐ EŽǀĞŵďƌĞ ;ĚĂƚĞăĐŽŶĮƌŵĞƌͿ Ͳ:ŽƵƌŶĠĞDŽŶĚŝĂůĞĚƵŝĂďğƚĞ CLINIQUE Saint Louis WůĂĐĞ:ŽƐĞƉŚŽƵĚŽƵƌĞƐƋƵĞƐ ϯϰϭϵϬ'E'^ dĠůĠƉŚŽŶĞ͗ϬϰϲϳϴϭϲϴϬϬ &Ădž͗ϬϰϲϳϳϯϱϬϮϰ ÉTABLISSEMENT LANGUEDOC MUTUALITÉ www.clinique-saint-louis.fr Union régie par le code de la mutualité - Enregistrée sous le n°402 568 554 Ͳ:ŽƵƌŶĠĞDŽŶĚŝĂůĞĚĞƐWƌĞŵŝĞƌƐ^ĞĐŽƵƌƐ Ͳ:ŽƵƌŶĠĞDŽŶĚŝĂůĞĚĞůĂŽŶƚƌĂĐĞƉƟŽŶ
