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REVUE DE LA PRESSE NATIONALE
18 mai 2015
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http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=32109:-tunisie--la-banque-zitouna-lancela-nouvelle-carte-technologique-&catid=39:eco-finance&Itemid=128
Tunisie : la Banque Zitouna lance la nouvelle Carte
Technologique
Dans un communiqué rendu public, la Banque Zitouna annonce le lancement la nouvelle Carte
Technologique.
Il s'agit d'une carte prépayée rechargeable internationale, destinée à la délivrance d’un droit de transfert au
titre d’une allocation technologique plafonnée à 1 000 TND par an pour les Personnes Physiques et 10
000 TND pour les Personnes Morales résidentes en Tunisie. Le plafond annuel est rechargeable en une ou
plusieurs fois.
Cette Carte permet à son porteur le règlement en devises des transactions réalisées via internet sur
l’ensemble des sites autorisés par la Banque Centrale de Tunisie (BCT), la réception des recettes futures
et le retrait des fonds en dinars dans la limite des plafonds accordés.
Les Paiements en devises s’opèrent via internet et les retraits s’opèrent directement au niveau des points
de vente de la banque. Les clients peuvent suivre les opérations effectuées au moyen du service SMS
Banking.
Tous les services et fonctionnalités rattachés à la Carte Technologique de Banque Zitouna ont été validés
par le Comité Charia.
Investir En Tunisie
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2015/05/18/163697/tunisie-ue-comment-capter-l-investissement
Tunisie – UE :
Comment capter l’investissement?
La Tunisie cherche à mobiliser tous les investisseurs dans son entourage. Le G7, jusque-là, a fait de la
résistance, et l’UE, la sourde oreille.
 Pour mettre plein gaz, le pays a besoin de ressources. L’on n’est pas, momentanément, du bon côté du
manche. Nos partenaires traditionnels sont embourbés dans leurs difficultés internes, et les bailleurs de
fonds ont des conditionnalités prohibitives.
Compter sur soi
N’empêche, il faut toquer à toutes les portes, argumenter et persuader. Et pour l’instant, on ne semble pas
convaincre. Quatre ans auparavant, Georges Soros avait fait le déplacement à Tunis. En fin de son séjour,
il avait confié à ses hôtes que le pays devait d’abord compter sur soi. Et d’ajouter que les Tunisiens
devaient faire repartir la machine par leurs propres moyens. Et, dans l’hypothèse où la machine suivrait,
les investisseurs accepteraient de se mettre à table avec nous. Dur, dur! A ce jour, nos partenaires
semblent tenir le même discours hormis quelques petits gestes de grâce. Il y a bien eu, de-ci de-là,
quelques actes de soutien notamment sous forme de conversion de dettes publiques. Mais au-delà, rien de
bien significatif.
Est-ce que le deal “more for more“ tient toujours?
Il y a dix ans, on pensait monter à la vitesse supérieure avec l’UE grâce à l’accord de voisinage. Romano
Prodi, à la barre du vaisseau Europe, promettait à la Tunisie “Tout, sauf les institutions“. Et le slogan était
“More for More“. Et l’on avait bien spécifié que ce n’était pas “More for Same“ ni même “More for
less“, mais que cela voulait dire ce que cela voulait dire: “More for More“.
Depuis deux ans, on essaie d’activer le Statut avancé en vue de déboucher sur l’ALECA, soit l’Accord de
libre-échange complet et approfondi. Mais les perspectives ne sont pas plus alléchantes que le reste. Et,
nos partenaires du pourtour nord ne semblent pas enclins à desserrer le cordon de la bourse.
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Tentez les échanges Sud-Sud!
Insensibles à notre impuissance financière, certaines voix d’UE considèrent que l’on doit chercher un
appoint de financement en boostant les échanges Sud-Sud. Dans un propos récent, Gariel Bousquets,
ambassadeur d’Espagne en Tunisie, disait en substance que c’était là notre gisement de salut. Mais le
redéploiement marchand des pays du pourtour sud n’est pas une affaire de bonne volonté ni même une
affaire qui peut être réglée en un tour de main. Bien souvent des opérateurs tunisiens font observer à
leurs homologues européens que l’accord d’association a rapporté à la Tunisie moins de 1 point de
croissance, ils répondent que c’est la faute au manque de chance, étant donné que l’Europe connaît une
“croissance médiocre“, selon le terme de Christine Lagarde.
Pourquoi l’Europe, en ce cas, nous a-t-elle refusé la Banque euroméditerranéenne? Cela aurait été une
compensation et un levier de croissance considérable et qui aurait servi de palliatif. Pourquoi l’Europe
nous refuse-t-elle l’accès aux fonds structurels, lesquels sont destinés au développement des régions?
Pourtant elle sait que sans ces fonds précieux, le fléau de l’immigration ne s’arrêtera pas.
Pourquoi on nous ferme l’accès au Mécanisme de stabilisation financière (MSF) alors que les monnaies
de plusieurs pays du sud n’arrêtent pas de vriller? Le MSF aurait contribué à les stabiliser, ce qui est un
élément favorable aux échanges commerciaux avec l’UE et que celle-ci en aurait profité.
Point de détail, le mécanisme a déboursé 9 milliards d’euros l’été dernier pour soulager les banques de
l’île de Chypre dont on dit qu’elle sert de lessiveuse à l’argent noir russe. Comment faire bouger les
lignes avec l’UE? Mystère!
Répliquer le banco de Charm El Cheikh
A l’heure actuelle, nous sommes à un instant propice à l’action. Il faut expliquer à l’Europe que nos
problèmes ne sont pas endogènes mais qu’ils ont un retentissement régional. Si on n’est pas épaulés pour
venir à bout des causes du terrorisme et de l’immigration clandestine, nous ne serons pas seuls à payer
les pots cassés. L’Europe essuiera les plâtres, également. Quand bien même une mer nous sépare, nous
n’en sommes pas moins sur la même galère. C’est probablement l’argumentaire qui a été développé par
l’Egypte à Charm El Cheikh.
Rappelons pour mémoire que le pays des pharaons a récolté une manne financière pharaonique qui
approche les 90 milliards de dollars.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2015/05/16/163691/tunisie-economie-lancement-de-la-plateformetunisia-africa-business-council
Tunisie - Economie :
Lancement de la plateforme "Tunisia-Africa Business Council"
"Tunisia-Africa Business Council", plateforme visant à réunir un réseau d'entrepreneur tunisien désirant
s'ouvrir et se développer en Afrique, a été lancée, vendredi 15 mai au siège de l'Institut arabe des chefs
d'entreprise (IACE), à l'initiative de nombreuses personnalités politiques et d'hommes d'affaires dont l'exministre Jaloul Ayed, l'ex-conseiller Anis Jaziri et l'homme d'affaires Walid Loukil.
La mission du Tunisia-Africa-Business Council est de fournir aux décideurs des informations et des
services permettant d'identifier les opportunités en Afrique et les transformer en projets, lit on dans un
communiqué publié vendredi à Tunis.
Il s'agit également de mettre en relation les entrepreneurs et les investisseurs et réunir des compétences
pour l'assistance technique et l'accompagnement à l'implémentation de projets innovants et intégrateurs en
Afrique, précise la même source.
Cette initiative permettra également de peser sur les politiques gouvernementales pour améliorer les
échanges entre la Tunisie et les pays africains, moyennant une réglementation plus souple, des réformes et
http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2015/05/06/163291/tunisie-finances-la-bourse-de-tunis-cloture-enun
climat d'affaire approprié.
hausse-de-0-45
Des études seront menées dans le cadre de cette initiative et des forums seront organisés pour améliorer la
visibilité, le positionnement sur certains marchés et niches, l'évaluation du risque et le partage des idées,
de la technologie et des projets innovants, ajoute le communiqué.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2015/05/16/163688/economie-habib-essid-promet-des-reformes-ameme-de-booster-la-croissance-tunisienne
Economie :
Habib Essid promet des réformes à même de booster la
croissance tunisienne
Le chef de gouvernement, Habib Essid, a affirmé, samedi 16 mai, que son gouvernement est déterminé
à mettre en oeuvre les réformes nécessaires pour améliorer la compétitivité de l'économie nationale et
booster la croissance.
Il a ajouté, à l'ouverture d'un atelier organisé par la présidence du gouvernement en collaboration avec le
bureau de la Banque mondiale à Tunis sur "la gouvernance des réformes économiques", que la réussite
du processus politique ne doit pas occulter les difficultés économiques que vit la Tunisie actuellement.
Le gouvernement va oeuvrer, durant le prochain quinquennat, à mettre en oeuvre une série de réformes
dans les secteurs de la finance, des banques, de l'investissement et du partenariat public-privé et le
développement de la formation professionnelle et de la santé, a-t-il dit.
Essid estime que le grand défi auquel fait face le gouvernement actuel réside en la réalisation d'un taux
de croissance qui contribue à la réduction du taux de chômage, relevant que le gouvernement va mettre
en place un nouveau schéma de développement basé sur des politiques sociales et économique et sur
l'intégration de l'économie nationale dans l'économie mondiale.
L'atelier, auquel a assisté un groupe de la Banque mondiale conduit par Eileen Murray, représentante de
la BM à Tunis, et les ministres tunisiens des Finances, de la Coopération Internationale et de la
Technologie de la communication et de l'Economie numérique, a pour objectif de trouver des
mécanismes de coordination entre les divers départements pour réussir les réformes structurelles et
mettre en place un tableau de bord pour suivre l'exécution des réformes.
Des experts de la BM ont présenté à cette occasion des expériences de pays tels que la Malaisie et le
Koweït en matière de réforme économique et sociale.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2015/05/14/163616/tunisie-finances-al-karama-holding-cherche-unconseiller
Tunisie – Finances :
Al Karama Holding cherche un conseiller
La société Al Karama Holding lance une consultation auprès des banques d’affaires et des cabinets de
conseil pour l’accompagner dans la mission de cession des participations publiques directes et indirectes
dans le capital des Sociétés SDA Zitouna I et STPEA Zitouna II.
Pour ce faire, Al Karama Holding invite les éventuels soumissionnaires à retirer le cahier des charges
contre le paiement d’un montant de 50 Dt non restituable, et ce depuis le mercredi 13 mai 2015, auprès
de son siège sis à Rue du Lac D’Annecy - Les berges du Lac Tunis - Tunisie.
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http://www.africanmanager.com/186081.html
Tunis-Taux de croissance : Qui croire?
Pour les analystes de la BERD, la performance économique du pays demeure toujours freinée par des
retards dans les réformes économiques et financières, une lente reprise dans la zone euro, la persistance
des troubles sociaux et les problèmes sécuritaires tant au plan national que régional.
On remarquera que la nouvelle prévision 2015 représente une décote de 0,2 points de pourcentage par
rapport aux prévisions en janvier, en raison d'une détérioration de l'environnement de sécurité ces
derniers mois (Attaque du musée du Bardo), ce qui devrait avoir un impact négatif sur le tourisme et
l'investissement, d’après la Banque européenne.
Bien qu’il développe un argumentaire assez voisin, le ministre tunisien des Finances annonce qu’il est de
l’ordre du possible que le taux de croissance de l’économie tunisienne s’établisse à 3% cette année. Une
perspective jumelée cependant à la maîtrise les dettes publiques qui dépassent actuellement la barre de
40,6 milliards de dinars, et à la condition que le taux de change se stabilise à 1,810 dinar par rapport au
dollar et surtout que le prix du baril du pétrole ne dépasse pas les 60 dollars. Un schéma qui ne devait pas
être pris pour de l’argent comptant, d’autant que, a reconnu Slim Chaker, « le pouvoir de l’Etat dans les
régions est faible », ce qui s’est traduit par le blocage de 50% du budget de l'Etat consacré au
développement régional, par un manque d'investissements publics et l'effet négatif de cette situation sur
le secteur privé,, le tout adossé à une absence criante d’une vision globale du développement des régions.
Le reste n’est pas logé à meilleure enseigne. Par exemple, il y a l’endémique crise du bassin minier où la
production du phosphate a chuté de 40% et les dérivés de phosphate de 48%, privant le pays de
consistantes ressources financières plus est en devises pour relancer l’économie et atténuer un tant soit
peu la grogne sociale non seulement sur place mais également presque partout dans le pays où les rangs
des chômeurs, surtout ceux des diplômés se gonflent à vue d’œil et où le pouvoir d’achat de ceux qui
travaillent est notoirement laminé, alimentant la spirale revendicative des salariés.
L’autre source nourricière de l’économie, le tourisme est bien en peine de se relever des retombées de la
Révolution et des troubles par elle induites. Et l’attentat du musée du Bardo a encore envenimé les
choses. Le nombre de nuitées a baissé de 11% au cours du premier trimestre de l'année actuelle, les
arrivées aux frontières ont diminué de 14% et les recettes touristiques ont chuté de 7%.
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Résultat des courses (d’obstacles) : le pays passe par une période difficile et est dans l'obligation
d'optimiser la gestion de ses ressources financières pour pouvoir mieux répartir les richesses. Le verdict est
sans appel, aggravé par le fait que la moitié du budget de l'Etat est accaparée par 5 ministères, ceux de
l'éducation, la santé et l'enseignement supérieur mais aussi les départements de l'intérieur et de la défense.
Seule note positive d’ailleurs toute relative dans ce tableau, les exportations globales ont légèrement
évolué, au cours de la même période de l'année en cours, de 1,5%, tirées principalement par l'évolution des
exportations de l'huile d'olive qui ont été multipliées par 10 par rapport à la même période de l'année
écoulée. Les importations ont, quant à elles, baissé de 5%, ce qui a ramené le taux de couverture de la
balance commerciale à 75%.
Il est dès lors dans l’ordre des choses de se demander s’il y a lieu de donner crédit à la perspective d’un
taux de croissance de 3%, à la fin de cette année. D’autant que les chefs d’entreprise semblent peu enclins
à investir, occupés et préoccupés qu’ils sont par des mouvements sociaux auxquels ils sont appelés à faire
face au quotidien. Au point que l’organisation patronale ne s’est pas gardée de livrer un verdict sans appel
: « l'entreprise tunisienne est en péril ». Et ceci veut tout dire !
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http://www.africanmanager.com/186076.html
Achraf Ayadi à Africanmanager :La Tunisie risque de se
retrouver dans la situation de 1881 pour avoir hypothéqué sa
souveraineté
En fait de taux de croissance, la Tunisie ne sait plus sur quel pied danser. Les chiffres varient et même
fluctuent selon les sources au point de vouloir dire la chose et son contraire. Si la BERD, la Banque
européenne pour la reconstruction et le développement prévoit un taux de 2,8% en 2015, le
gouvernement s’en tient à ses 3%, et le ministre des Finances, Slim Chaker vient de le réaffirmer. Dans
tous les cas de figure, on ne serait pas dans la posture de 2014 où le taux de croissance n’avait pas
dépassé les 2,3%.
Achraf Ayadi, expert bancaire et financier, résident à Paris, a accordé à Africanmanager une interview
exclusive dans laquelle il a évoqué la situation de l’endettement en Tunisie et les risques qui pèsent sur
le pays, estimant que la Tunisie aura contracté entre 2011 et 2015 des emprunts pour une valeur
supérieure à celle du budget de la loi des finances de 2015, soit plus de 29.000 millions de dinars dont
58% en devises.
L’expert bancaire a affirmé, en outre, que le volume des dépenses au titre des salaires aura augmenté de
65% depuis 2010, ce qui a alimenté le cercle vicieux de l’inflation alors que la productivité du travail est
en berne.
S’agissant du blocage qui règne sur l’économie nationale, Achraf Ayadi a évoqué « le fait que nous
avons retardé les réformes qui auraient pu apporter la croissance et éviter autant de dettes ». Interview :
Comment voyez-vous la situation de l'endettement en Tunisie à l'instar des dernières
augmentations dans le secteur public?
Rappelons tout d’abord des réalités simples : l’encours de la dette publique en pourcentage du PIB
passerait de 40,4% en 2010 à 52,9% en 2015. En gros, la Tunisie aura contracté entre 2011 et 2015 des
emprunts pour une valeur supérieure à celle du budget de la loi des finances de 2015 soit plus de 29.000
millions de dinars dont 58% en devises. D’ailleurs, nous devrions nous inquiéter du fait que la part des
emprunts extérieurs en devises étrangères dans les ressources du budget passerait de 7% en 2010 à 15%
en 2015.
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L’Etat ne finance plus le développement et la croissance à moyen et long terme par des emprunts, mais les
dépenses courantes ! En témoigne le fait que les dépenses de salaires dans le budget passeraient de 6.785
millions de dinars en 2010 à 11.197,4 millions de dinars en 2015, soit 39% du budget, alors que les
dépenses d’investissements ne représenteraient plus que 20% ! Les augmentations salariales n’apportent
pas la croissance nécessaire pour disposer des moyens de rembourser toutes ces dettes.
Cette augmentation sera-t-elle vraiment bénéfique pour les employés de la fonction publique?
Après avoir perdu 12 places, passant de la 54ème place en 2012 à la 66ème en 2013, la Tunisie a tout
intérêt à améliorer son climat d’affaire. «Un climat caractérisé par trop de freins à l’investissement, une
réglementation rigide et des procédures administratives obsolètes», souligne Fayçal Derbel, qui déplore le
constat relevé par certains organismes aujourd’hui à propos de notre pays: «La Tunisie se caractérise par
un cadre réglementaire protectionniste qui réduit considérablement la concurrence et l’investissement
privé».
Il ajoute: «Les secteurs dans lesquels l’investissement est confronté aux restrictions représentent 46%
environ de l’économie tunisienne. Soit un manque à gagner de 0,9% du PIB, selon étude ITCEQ. Dans
d’autres pays, et d’après une étude de la Banque mondiale, «le Code de travail ne favorise pas les
investissements dans les activités à forte intensité de main-d’œuvre et contribue paradoxalement à la
précarité de l’emploi». Ce qui impacte négativement l’esprit d’initiative et donc l’investissement, regrette
M. Derbel.
Alors que dans les autres pays, le terme «autorisation» a complètement cédé la place à celui de «cahier de
charges», l’on recense en Tunisie 162 activités réglementées (soit 25%) et qui sont soumises à
l’autorisation préalable de l’autorité administrative. Avis aux jaloux pour la souveraineté nationale inquiets
que la Tunisie subisse un nouveau mode de colonisation (sic). Ils devraient réviser leurs manuels
économiques et surtout s’informer sur l’évolution du contexte économique international.
Sincèrement, pas du tout. De grève en débrayage, les fonctionnaires sont en train de scier la branche sur
laquelle ils sont tous assis. Les compléments de salaires obtenus sont souvent ridicules à l’échelle
individuelle (quelques dizaines de dinars mensuels en plus). Mais globalement, l’effet économique est
négatif.
En effet, le volume des dépenses de salaires aura augmenté de 65% depuis 2010 et contribué à alimenter le
cercle vicieux de l’inflation alors que la productivité du travail est en berne. Aussi, les fonctionnaires ne se
rendent pas compte que les initiatives syndicales maladroites dans l’enseignement et dans les transports,
notamment, ont marqué à jamais l’opinion publique. On peut continuer à creuser jusqu’à atteindre le fond
et là, les réformes douloureuses pourraient leur faire payer l’attentisme politique comme l’opportunisme
syndical. Qu’ils prennent garde à ne pas trop abuser de la scie, la chute n’en sera que plus rapide.
La Tunisie se trouve toujours contrainte de s'endetter de l'extérieur pour financer la consommation.
Est-ce la bonne façon?
La Tunisie a besoin de croissance stable à très court terme et de réformes importantes à moyen terme. Les
clefs de cette croissance sont la productivité des facteurs de production et l’investissement. Disons que
notre blocage aujourd’hui vient du fait que nous avons retardé les réformes qui auraient pu apporter la
croissance et éviter autant de dettes. Dans l’urgence, et sous le poids de pressions étrangères fortes, nous
serons obligés de nous soumettre au diktat de nos créanciers qui exigeront d’être payés. Nos dirigeants se
précipiteront alors dans les bras de l’austérité. Or, l’austérité est capable d’assainir les finances publiques
sans dégager la moindre croissance et avec un coût social que nous ne pourrons pas supporter.
Remarquons à cet effet que les intérêts de la dette augmentent depuis 2010 plus vite que le principal à
servir.
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Il est clair que les politiques, ceux qui concourent aux élections pour être au pouvoir, sont
responsables. Il leur faut comprendre que l’on ne peut pas racheter indéfiniment le silence des
électeurs avec des augmentations financées par les dettes en devises. Ce que je crains est qu’à un
moment ou un autre, nous serons dos au mur et nous nous retrouverons dans la situation de 1881 : celle
d’un pays qui a été tellement mal géré qu’il aura hypothéqué sa souveraineté nationale. Nous devons nous
ressaisir, avoir le courage de la réforme et privilégier l’intérêt général sur celui des corporatismes quels
qu’ils soient.
Khadija Taboubi
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http://www.africanmanager.com/186085.html
Slim Chaker : La baisse des prix du carburant est encore sous la
loupe du ministère
Le ministre des Finances, Slim Chaker, a déclaré, ce lundi 18 mai 2015, sur Mosaïque fm, que les
informations qui ont été relayées par certains médias relatives à la baisse des prix du carburant ne sont
pas « précises » puisqu’elle est encore à étudier en raison de l’évolution journalière de la bourse des prix
du pétrole.
Il a ajouté que les prix des produits subventionnés ne verront pas de changements au niveau de leurs prix
et que l’Etat assurera, indiscutablement, le paiement des salaires.
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18 mai 2015
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http://www.africanmanager.com/186082.html
Tunisie-Algérie : Signature d’une série d’accords
Une série de séances de travail ont eu lieu, dimanche, entre ministres tunisiens et ministres algériens, dans
le cadre de la visite officielle de deux jours (16-17 mai) qu'effectue le chef du gouvernement, Habib Essid,
en Algérie, à la tête d'une délégation gouvernementale.
Ces rencontres ont abouti aux accords suivants :
- La réactivation de la commission mixte tuniso-algérienne du tourisme et de l'artisanat qui se réunira la
semaine prochaine.
- Le renforcement de la coopération tuniso-algérienne en matière de formation dans les domaines du
tourisme et de l'artisanat.
- L'engagement de la Tunisie à améliorer les services dans les 10 postes-frontaliers sur les frontières entre
les deux pays.
- La mise en place d'un nouveau programme de développement de la coopération bilatérale dans les
domaines du tourisme et de l'artisanat.
- L'élaboration d'un programme commun de promotion des destinations tunisienne et algérienne, à travers
la valorisation des grandes potentialités dont disposent les deux pays.
- La réflexion sur la possibilité de la création d'une ligne maritime touristique entre les deux pays pour
favoriser les flux touristiques dans les deux sens.
- L'amélioration de la qualité des services d'assurance et de santé.
- Le renforcement du transport aérien et terrestre entre les deux pays.
- Le développement de la coopération entre les agences de voyage.
- L'incitation à l'investissement dans le domaine touristique.
- La relance du protocole de coopération conclu, en 2003, entre la Tunisie et l'Algérie dans le domaine de
l'artisanat.
- La réactivation de la Commission mixte tuniso-algérienne du commerce.
- Le renforcement de la coordination sécuritaire et militaire entre la Tunisie et l'Algérie, particulièrement
sur les frontières.
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18 mai 2015
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http://www.africanmanager.com/186055.html
Tunis : Al Karama Holding sollicite Les cabinets de conseil pout la
cession des parts publiques dans Car Pro
La société AL KARAMA HOLDING lance une consultation auprès des banques d’affaires et des cabinets
de conseil pour l’accompagner dans la mission de cession des participations publiques directes et
indirectes (100%) dans le capital de la société Car Pro concessionnaire de véhicules de la marque
SUZUKI.
Les soumissionnaires intéressés sont invités à retirer le cahier des charges contre le paiement d’un
montant de 50 Dt non restituable à partir du vendredi 15 mai 2015 auprès de son siège sise au Rue du Lac
d’Annecy les berges du lac 1053 Tunis-Tunisie.
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18 mai 2015
Page 15
http://www.africanmanager.com/186080.html
Tunis-Formation professionnelle : Lancement bientôt de nouvelles
filières
La Tunisie a régulièrement accordé une significative priorité au secteur de la formation professionnelle,
qui connaît un essor plus ou moins important depuis des années. C’est dans ce contexte qu’une réforme
en profondeur du système de la formation professionnelle demeure un facteur clé pour faciliter l’insertion
des jeunes tunisiens dans le marché de l’emploi et créer plus de travail au profit de jeunes chômeurs.
Selon de récents chiffres fournis par le ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi, la
Tunisie compte 136 centres publics de formation professionnelle d'une capacité de 90 mille jeunes
dispensant 270 spécialités.
Le secteur privé dispose de 3 mille centres accueillant 40 mille stagiaires. D’après la même source, le
gouvernorat de Tunis accapare le part du lion au niveau de la répartition de ces postes à travers les centres
de formation au niveau régional avec 4347 postes, suivi par Nabeul (2999) et Sousse (2928). La région de
Kebili vient en dernière position avec seulement 317 postes de formation.
De nouvelles filières dans le domaine de la formation professionnelle
Pour créer plus de postes d’emploi et réduire le taux de chômage en Tunisie essentiellement dans les
régions intérieures de la Tunisie, le ministère de la Formation professionnelle et de l’emploi, a récemment
annoncé, une batterie de mesures, dont notamment l’insertion de nouvelles filières dans le domaine de la
formation professionnelle dans le guide d’orientation universitaire pour l’année 2015 afin d’attirer les
nouveaux bacheliers vers des spécialités professionnelles demandées sur le marché de l’emploi.
Le but de cette mesure, selon ledit ministère, est de résoudre le problème du chômage, renforcer et
améliorer les compétences et créer des nouvelles spécialités répondant aux besoins du secteur privé.
Nadia Ben Tamansourt
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18 mai 2015
Page 16
http://www.africanmanager.com/186087.html
Tunis : Révision à la baisse du budget de tous les ministères sauf
ceux de la Défense et de l’Intérieur
Le budget de la majorité des ministères sera révisé à la baisse à l’exception de ceux de la Défense et de
l’Intérieur.
Cette révision à la baisse sera effectuée dans le cadre de la loi des finances complémentaire 2015, apprend
Africanmanager d’une source du ministère des Finances.
En revanche, le budget du ministère de l’Intérieur ainsi que celui de la Défense seront révisés à la hausse,
et ce dans le cadre de la lutte contre le terrorisme qui ne cesse depuis la Révolution de frapper partout dans
le pays
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18 mai 2015
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http://www.kapitalis.com/kapital/29474-habib-essid-la-tunisie-est-determinee-a-reussir-les-reformes-economiques.html
Habib Essid: «La Tunisie est déterminée à réussir les réformes
économiques»
Le gouvernement tunisien est déterminé à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour améliorer la
compétitivité de l'économie nationale et impulser la croissance.
C’est ce qu’a affirmé le chef de gouvernement Habib Essid, samedi 16 mai 2015, à l'ouverture d'un
atelier organisé par la présidence du gouvernement, en collaboration avec le bureau de la Banque
Mondiale à Tunis sur «la gouvernance des réformes économiques», ajoutant que la réussite du processus
politique ne doit pas occulter les difficultés économiques que vit actuellement la Tunisie.
M. Essid a indiqué, par ailleurs, que son gouvernement va œuvrer, durant le prochain quinquennat (20162020), à mettre en œuvre une série de réformes dans les secteurs de la finance, des banques, de
l'investissement, du partenariat public-privé, de la formation professionnelle et de la santé.
Il a estimé que le grand défi auquel fait face son gouvernement consiste dans la réalisation d'un taux de
croissance susceptible de réduire le taux de chômage, en annonçant la mise en place prochainement d’un
nouveau schéma de développement basé sur des politiques sociales et économiques plus inclusives et
assurant une meilleure intégration de l'économie nationale dans l'économie mondiale.
L'atelier, auquel ont assisté un groupe d’experts de la Banque Mondiale conduit par Eileen Murray,
représentante de la BM à Tunis, et les ministres tunisiens des Finances, de la Coopération internationale
et de la Technologie de la communication et de l'Economie numérique, visait à trouver des mécanismes
de coordination entre les divers départements pour réussir les réformes structurelles et mettre en place un
tableau de bord pour suivre leur exécution.
Des experts de la BM ont présenté, à cette occasion, les expériences de la Malaisie et du Koweït en
matière de réforme économique et sociale.
I. B. (avec Tap)
OECT/Service Communication
REVUE DE LA PRESSE NATIONALE
18 mai 2015
Page 18
http://www.kapitalis.com/kapital/29472-la-cnss-accede-desormais-aux-donnees-registre-central-de-commerce.html
La CNSS accède désormais aux données Registre central de
commerce
Les services centraux et régionaux de la CNSS vont désormais avoir un accès en ligne aux données
consignées dans le Registre central de commerce (RCC).
L'Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (Innorpi) et la Caisse nationale de la
sécurité sociale (CNSS) ont signé, vendredi 15 mai 2015, au siège de l'Institut, une convention de
licence portant sur l'accès en ligne aux données du RCC.
Aux termes de cette convention, 50 utilisateurs appartenant aux services centraux et régionaux de la
CNSS, bénéficieront d'un accès illimité aux données du RCC pour la consultation et le téléchargement.
Par ailleurs, l'accès au service veille, qui constitue une première pour l'Innorpi, permettra aux
utilisateurs de la CNSS d'être avertis des principaux événements concernant les immatriculés au RCC,
dès lors que ces événements font l'objet d'une formalité d'inscription modificative, d'un dépôt d'actes ou
de comptes annuels au RCC.
Le RCC, tenu par l'Innorpi, regroupe et relate l'ensemble des informations relatives aux personnes
physiques et morales qui exercent des activités de nature commerciale ou ayant une structure
commerciale. Il est destiné à faire connaître l'existence, les caractéristiques et le devenir de ces
professionnels de l'activité commerciale, afin de renseigner les tiers.
Pour l'Innorpi, les informations consignées dans la base de données du RCC revêtent une importante
capitale dans la transparence économique et contribuent à la stimulation de l'investissement étranger.
Le directeur général de l'Innorpi, Nébil Ben Béchir, a affirmé que la signature de cette convention
constitue la troisième licence conclue après celle consentie au profit de l'Association professionnelle des
banques et la Direction générale des impôts relevant du ministère des Finances.
Rachid Barouni, Pdg de la CNSS, a souligné, pour sa part, que le registre de commerce constitue un
outil incontournable permettant aux cadres de la CNSS de suivre constamment les évolutions de la
situation juridique et économique des affiliés de la CNSS.
IB
OECT/Service Communication
REVUE DE LA PRESSE NATIONALE
18 mai 2015
Page 19
http://www.lapresse.tn/15052015/99596/balance-alimentaire-un-excedent-de-1841-md.html
Commerce extérieur
Balance alimentaire : un excédent de 184,1 MD
La valeur des exportations alimentaires a représenté, au cours du 1er semestre 2015, 15,8% des
exportations globales du pays contre 7 % au cours de la même période 2014
La balance commerciale alimentaire a généré, de janvier à avril 2015, un excédent de 184,1 millions de
dinars (MD) contre un déficit de 616 MD, au cours de la même période 2014. Le taux de couverture de la
balance alimentaire a enregistré, au cours des 4 premiers mois 2015, une nette amélioration de 114%
contre 51% au cours de la même période 2014, d’après le ministère de l’Agriculture. Si les importations
alimentaires ont progressé de 7,7%, les exportations ont évolué de 139,8%, vu que les revenus des
exportations de l’huile d’olive ont été multipliées par huit (de 104,2 à 928,4 MD).
Les quantités exportées sont passées de 19,1 mille tonnes à 157,5 mille tonnes et les prix de l’huile d’olive
ont enregistré une hausse de 8%, par rapport à l’année dernière.
En outre, les exportations des dattes ont cru de 38% et celles des agrumes de 15%. De même, les ventes
des préparations de légumes et fruits ont doublé passant de 9 MD, à 30,2 MD. Par contre, les exportations
des fruits de mer frais et congelés et des légumes frais ont enregistré des baisses respectives de 12 % et
10%. La valeur des exportations alimentaires a représenté, au cours du 1er semestre 2015, 15,8% des
exportations globales du pays contre 7 % au cours de la même période 2014.
En ce qui concerne les importations des produits alimentaires, le ministère de l’Agriculture a expliqué
cette hausse (+7,7%) par l’augmentation des achats de certains produits de base, tels que le blé dur (28%),
l’orge (16%), le maïs (65%) et les pommes de terre (81%). Par contre, d’autres importations ont affiché
des baisses à l’instar du blé tendre (-8%), du lait et ses dérivés (-32%) et des viandes (-56%). Les
importations alimentaires ont constitué, au cours du premier semestre 2015, 10,2% des importations
totales du pays contre 9,2% au cours de la même période 2014.
OECT/Service Communication
REVUE DE LA PRESSE NATIONALE
18 mai 2015
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http://www.letemps.com.tn/article/91379/le-trio-bna-bna-et-stb-dopent-la-cote
Le Temps 14- 05- 2015
Le Tunindex frôle les 5700 points
La Bourse de Tunis a clôturé la séance d’hier dans le vert. L’indice phare Tunindex a gagné 0,56% pour
se maintenir au seuil des 5699,34 points. L’indice des 20 a également clôturé la séance en hausse de
0,32% pour 2415.09 points.
Avec 23 valeurs à la baisse et 33 titres dans le vert et 9 valeurs inchangées, le volume des échanges a
atteint les 13,1 MDT pour 65 valeurs cotées. Un marché dynamique qui fait montre d’un regain de
confiance chez les investisseurs.
Les plus fortes hausses de la journée profitaient aux titres BNA, STB, BH, ML et MGR. La BNA a
enregistré le plus important volume d’échanges en quantité et en valeur avec respectivement 588 417
titres négociés et une capitalisation de 6,7 MDT.
Côté baisse, les titres GIF, XABYT, TLNET, SOTET et AETEC ont clôturé la séance dans le rouge.
YGA
OECT/Service Communication
REVUE DE LA PRESSE NATIONALE
18 mai 2015
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http://www.letemps.com.tn/article/91377/la-tunisie-en-queue-de-peloton-pour-la-r%C3%A9gion-du-sud-et-del%E2%80%99est-de-la-mare-nostrum
La BERD prévoit une croissance de 2,8% en Tunisie pour 2015 et
de 3,6% en 2016
La Tunisie en queue de peloton pour la région du Sud et de l’Est
de la Mare Nostrum
La Banque Européenne pour la reconstruction et le Développement (BERD) a publié hier son rapport sur
les perspectives économiques régionales. La banque subodore d’une stagnation durant l’année en cours
pour 35 pays couverts par le rapport et un léger accroissement en 2016 de 1,4%. Une disparité est dès lors
relevée dans le rapport de la BERD entre les régions. Pour les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée,
la Tunisie ferme la marche pour la clore la liste en termes de perspectives de croissance de la région.
Selon le rapport : « la politique d'assouplissement monétaire poursuivie par la Banque centrale
européenne (BCE), l'affaiblissement de l'euro et la baisse des cours profitent aux économies de l’Europe
du Sud-Est. Une politique qui a permis l’assouplissement des conditions monétaires dans les pays ayant
des liens économiques étroits avec la zone euro. Cependant, toute volatilité liée à la Grèce pourrait freiner
les perspective».
Croissance tunisienne
Pour les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée dont la Tunisie le rapport a souligné l’impact positif de
la baisse des cours de pétrole dans la région et notamment pour l’économie égyptienne.
En ce qui concerne la Tunisie, la BERD a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l’économie
nationale de 3% prévus en janvier 2015 à 2,8% actuellement et un taux de croissance de 3,6% prévu pour
l’année 2016. Par ailleurs, l’Egypte confirme sa reprise en tablant sur une croissance de 4% en 2015. Le
Maroc arrive en tête du peloton avec une prévision de croissance de 4,6%, suivi par l’Egypte, et la
Jordanie. La Tunisie a beaucoup à s’emplyer pour stimuler la croissance et regagner le leadership de la
région. Rappelons que la BERD a récemment choisi la Tunisie pour abriter une conférence internationale
sur les affaires. La BERD a par ailleurs engagé plus de 232 millions d’euros dans une vingtaine de projets
à travers divers secteurs et signé deux accords de financement des échanges avec des banques tunisiennes
dont la BT et la BTK.
Yosr GUERFEL AKKARI
OECT/Service Communication
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18 mai 2015
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‫‪http://www.assabah.com.tn/article/102146/%D8%A3%D8%AF%D9%81%D8%A7%D9%86%D8%B3‬‬‫‪%D8%AA%D9%88%D9%86%D8%B3-%D9%84%D9%84%D8%AA%D9%85%D9%88%D9%8A%D9%84‬‬‫‪%D8%A7%D9%84%D8%B5%D8%BA%D9%8A%D8%B1-%D8%AA%D9%82%D8%AF%D9%85‬‬‫‪%D9%82%D8%B1%D9%88%D8%B6%D8%A7-%D8%AA%D8%B5%D9%84-%D8%A5%D9%84%D9%89-20‬‬‫‪%D8%A3%D9%84%D9%81-%D8%AF%D9%8A%D9%86%D8%A7%D8%B1‬‬
‫أدفانس تونس" للتمويل الصغير تقدم قروضا تصل إلى ‪ 20‬ألف دينار"‬
‫افتتح اول فرع )‪(advans‬أدفانس تونس للتمويل الصغير في حي االنطالقة من والية اريانة في انتظار افتتاح مركزين فيشهري جويلية‬
‫وديسمبر القادمين ويهدف أدفانس تونس الى تمويل اصحاب المشاريع الصغرى مثل التجارة واالعمال اليدوية في انتظار فتح فروع اخرى‬
‫في كامل البالد‪.‬‬
‫وستقدم هذه المؤسسة قروضا تتراوح قيمتها بين ‪ 500‬دينار و‪ 20‬الف دينار لفائدة المؤسسات والمشاريع الصغرى وقد أنشأت ادفانس‬
‫تونس في شكل شركة خاصة برأس مال يناهز ‪ 2.2‬مليون دوالر أي ما يعادل حوالي ‪ 4.6‬مليون دينار‬
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‫‪18 mai 2015‬‬
‫‪REVUE DE LA PRESSE NATIONALE‬‬
‫‪OECT/Service Communication‬‬
‫‪http://www.assabah.com.tn/article/102275/%D8%A8%D9%8A%D9%86‬‬‫‪%D8%A7%D9%84%D8%A7%D8%A8%D8%AA%D8%B2%D8%A7%D8%B2‬‬‫‪%D8%A7%D9%84%D8%B3%D9%8A%D8%A7%D8%B3%D9%8A‬‬‫‪%D9%88%D8%A7%D9%84%D8%A5%D8%B9%D9%84%D8%A7%D9%85%D9%8A‬‬‫‪%D9%88%D8%A7%D9%84%D9%82%D8%B6%D8%A7%D8%A6%D9%8A-%D8%B1%D8%AC%D8%A7%D9%84‬‬‫‪%D8%A7%D9%84%D8%A3%D8%B9%D9%85%D8%A7%D9%84‬‬‫‪%D8%A7%D9%84%D9%85%D8%AC%D9%85%D8%AF%D9%88%D9%86-%D9%81%D8%B1%D9%8A%D8%B3%D8%A9‬‬‫‪%D9%84%D9%84%D8%AC%D9%85%D9%8A%D8%B9‬‬
‫بين االبتزاز السياسي واإلعالمي والقضائي‪ ..‬رجال األعمال "المجمدون" فريسة للجميع‬
‫مازال ملف رجال االعمال التونسيين يراوح مكانه رغم كل الوعود التي اطلقها عدد من السياسيين والمترشحين لالنتخابات الرئاسية‬
‫‪.‬واالنتخابات التشريعية في اشارة واضحة الى ان الملف هو ملف سياسي بامتياز بغض النظر عن طبيعته االقتصادية والمالية‬
‫وخالل بحثنا عن االسباب الحقيقية لعدم فتح الملف بشكل جدي من قبل السلطات المتعاقبة على بالدنا فقد تبين لنا ان هناك صنفين من‬
‫رجال االعمال صنف انتهج سياسة اللعب تحت الطاولة واغراق المتدخلين في هذه الملفات بكل انواع الود والهدايا تحت شعار «اطعم الفم‬
‫تستحى العين» وهو ما عجل بسقوطهم من قائمات التتبع والمنع من السفر‪ ،‬وصنف ثان خير المحافظة على هامش االمل في عدالة قد‬
‫‪.‬تتحقق فكان «فريسة» لكل أصناف االبتزاز سواء كان سياسيا او إعالميا او قضائيا‬
‫‪».‬تونس لم يكن من السهل النبش فيه لتداخل الفاعلين حتى ان هناك من وعد بالحديث ثم بات «غير متاح حاليا ملف رجال االعمال في‬
‫ولئن كان ملف رجال األعمال ملفا سياسيا بالدرجة األولى فقد عملت جهات ضاغطة على ادخال تحويرات اساسية على مستوى العدد‬
‫االجمالي للمعنيين لتعرف مثال المؤسسات المصادرة ارتفاعا في عددها مرات وتراجعا مرات اخرى كما كان االمر ذاته مع عدد رجال‬
‫‪.‬االعمال الممنوعين من السفر الذين تغير عددهم وحتى الهياكل المسؤولة كما هو حال منظمة االعراف ال تعرف العدد الحقيقي لهؤالء‬
‫الصباح» حاولت البحث والتحقيق لتسليط الضوء على اربع نقاط اساسية وهي العدد الجملي والحقيقي لرجال االعمال الممنوعين من «‬
‫السفر وقيمة الخسائر المقدرة في هذا الملف والحجم االجمالي للثروة باإلضافة الى حقيقة التالعب بالملف والجهات المتدخلة فيه الى جانب‬
‫مسالة المصالحة في اطار عدالة انتقالية‬
‫حديد هوية رجل االعمال‬
‫مع بداية البحث في الملف كانت وجهتنا االولى منظمة االعراف وتحديدا عضو المكتب التنفيذي خليل الغرياني الذي تحدث لـ»الصباح»‬
‫عن االمر قائال « بداية من الضروري ان نحدد مفهوم رجل االعمال ألنه من غير المقبول ان نصنف كل المتدخلين في الموضوع على‬
‫انهم كذلك الن هناك مقاييس معينة تحدد هوية رجل االعمال الن هناك من سعى للخلط بين اصحاب المؤسسات واصحاب االعمال‬
‫والمستثمرين وبين من دخلوا على هذا الخط دون ان تكون لهم عالقة بالموضوع وهو ما يحيلنا للقول ان العدد الحقيقي لرجال االعمال‬
‫»‪.‬وفقا للهوية المذكورة هو عدد قليل جدا‬
‫وأضاف الغرياني أن ثمة إرادة من بعض الجهات لتعميم هذا الخلط ولكي يصبح الملف اكثر تشابكا وبالرغم من كل هذا فان ثقتنا واسعة‬
‫‪.‬في القضاء الذي يقوم بواجبه على اكمل وجه‬
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‫حول الخسائر المقدرة كنتيجة لهذا المنع ّ‬
‫بين الغرياني انه ال يمكن حصر قيمتها وذلك الختالف طبيعة االعمال بالنسبة للمعنيين باألمر بيد‬
‫‪.‬ان الثابت هو خسارة لألسواق الخارجية وبالتالي ضياع الحرفاء لفائدة اطراف اخرى‬
‫‪conect‬موقف‬
‫منية السعيدي بأن منظمتهم ال تمر بمثل هذه االشكاليات المتعلقة برجال ‪conect‬من جهتها افادت الناطقة باسم كنفدرالية مؤسسات المواطنة‬
‫األعمال الممنوعين من السفر لكن هذا ال يحول دون ابداء موقفهم العام في الخصوص حيث اكدت رفضهم لتعرض هؤالء لالبتزاز او‬
‫‪.‬لضغوطات جانبية‬
‫كما دعت الناطقة باسم الكنفدرالية الى ضرورة التعجيل في البت قضائيا في ملفات رجال األعمال الممنوعين من السفر حتى ال يتم استغالله‬
‫‪.‬سياسيا وحتى ال يؤثر سلبا على اقتصاد البالد مع األخذ بعين االعتبار ما يكفله الدستور التونسي لكافة المواطنين من حرية التنقل‬
‫ما حقيقة االرقام؟‬
‫في واقع االمر أحيط الملف بغموض وضبابية كبيرة الزمت في شأنها الحكومات المتعاقبة التكتّم والتستّر‪ ،‬حيث ال احد يعرف الرقم‬
‫‪.‬الصحيح لرجال األعمال الممنوعين من السفر والمعنيين بالمصادرة إلى حد اآلن‬
‫وقد اتهمت حينها منظمة االعراف بالتخاذل في الدفاع عن منظوريها وذهب البعض الى الحديث عن تصفية للحسابات بين رجال األعمال‬
‫‪.‬فيما بينهم وليفتح باب التأويل على مصرعيه في ظل تواصل سياسة الغموض‬
‫من جهته انتقد الخبير المالي والمتصرف القضائي عياض اللومي منظمة االعراف قائال انها لم تقدم اي شيء للمعنيين باألمر اضافة الى‬
‫انها لم تقم بتقييم موضوعي للواقع االقتصادي مما خلق اختالال واضحا االمر الذي انهك رجال االعمال بعد ان فتحت كل االبواب امامهم‬
‫‪.‬رغم التنازالت التي قدموها‬
‫واضاف اللومي ان اتحاد الصناعة خسر موقعه المتقدم وجعل منظوريه محل هرسلة المافيات الجديدة اضافة الى كونهم موضع هرسلة‬
‫‪.‬قانونية حيث لم تنجح حزمة القوانين في إنصافهم‬
‫ووصف الخبير المالي مجموع اللجان الموجودة في بالدنا والتي هي في عالقة مباشرة بالملف انها بمثابة القضاء الموازي اضافة الى‬
‫‪.‬ضعف السند السياسي لرجال االعمال كل ذلك الى جانب الموقف المهادن لمنظمتهم مقارنة بموقف اتحاد الشغل‬
‫واكد اللومي انطالقا من نشاطه في مجال التصرف في عدد من المؤسسات المصادرة أن المستوى التشريعي والردعي فتح األبواب البتزاز‬
‫وتحطيم البرجوازية الوطنية واعتماد المغالطة ضدهم في إطار «عدالة انتقامية» وهو ما عط ّل مبدأ المصارحة والمصالحة‬
‫الخسارة لم تحدد بعد‬
‫وبخصوص المعطيات واالرقام لم يستطع اي هيكل تحديد قيمة الخسار بشكل واضح حيث تراوحت نسبة الخسائر المادية بين ‪ 5‬مليار دينار‬
‫‪.‬و ‪ 9.2‬مليار دينار وهي خسارة يتقاسمها كل الفاعلين في الملف سواء كان رجل االعمال او البنوك او الدولة في حد ذاتها‬
‫وقد ذكر كل من عياض اللومي وخليل اللومي انه الى جانب الخسارة في بعدها المادي فان ذلك لم يمنع الخسارة من ناحيتها الجغرافية من‬
‫‪.‬خالل خسارة عدد كبير مناالسواق والحرفاء في الخارج اضافة الى خسارة سمعة صاحب االعمال‬
‫كما بين اللومي ان المؤسسات خسرت جزءا كبيرا من قيمتها نتيجة تداخل الفاعلين وهو ما قد ينذر بإمكانية خسارة عدد كبير من العمال الى‬
‫مواقعهم داعيا في ذات االطار الى ضرورة رد االعتبار الى قيمة العمل لتطوير االنتاج وابعاد شبح االفالس عن المؤسسات‬
‫راجع االستثمار‪...‬ارتفاع القروض‬
‫من جهتها حذرت رئيسة اتحاد االعراف في اكثر من مرة من خطورة استعمال ملف رجال االعمال كمطية لعقاب جماعي قد يعود بالخطر‬
‫على المناخ االستثماري في بالدنا‪.‬‬
‫واعتبرت بوشماوي ان االطر القانونية هي الضمانة الوحيدة لعودة االستثمارات وتقديم مناخ االعمال في بالدنا على انه قادر على تحقيق‬
‫تحوالت اقتصادية حقيقية‪.‬‬
‫وسجلت كل المؤشرات تراجعا في نسب االستثمار في بالدنا وهو ما مس من مصداقيتها امام الرأسمال الوطني واالجنبي الذي خير التريث‬
‫الى حين‪ .‬االمرالذي كبد البالد تراجعا في مستوى االنتاج المعد للتصدير وارتفاع حجم البطالة وارتفاع نسبة المديونية‪.‬‬
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‫منذ انتفاضة ‪17‬ديسمبر‪ 14‬جانفي‪ ،‬بلغ عدد القروض المسجلة في بالدنا ‪ 72‬قرضا بقيمة جملية تقدر بنحو ‪ 28.9‬مليار دوالر امريكي أي‬
‫ما يعادل ‪ 54.91‬مليار دينار تونسي وهو ما يقارب مرتين ميزانية تونس سيما اذا علمنا ان حجم ميزانية ‪ 2015‬حددت بما يناهز ‪ 29‬مليار‬
‫دينار تونسي‪.‬‬
‫وكلها مناخات ال تشجع على االستثمار نتيجة تخوفات المستثمرين من الوضع الراهن على المستوى االقتصادي من نقص في النمو‬
‫وتدهور قيمة الدينار والتهريب واالقتصاد الموزي‪.‬‬
‫اي لون للمصالحة الوطنية؟‬
‫منذ توليه رئاسة الحكومة اقرّ الحيبب الصيد بان النظر في ملف رجال االعمال يعد اولوية لحكومته بل ذهب الى ابعد من ذلك من خالل‬
‫ضرورة اقرار قانون يعنى بالمسالة‪.‬‬
‫وقد توافق رئيس الجمهورية وتماهى مع موقف رئيس الحكومة حين دعا في خطابهيوم ‪ 20‬مارس الفارط إلى إرساء «مصالحة وطنية‬
‫تشمل الجميع» داعيا إلى رفع كافة القيود عن رجال األعمال المعنيين بعد صدور األحكام القضائية في شأنهم وإيجاد إطار قانوني لهذا‬
‫الصلح من أجل غلق الملف نهائيا‪.‬‬
‫وقال النائب والقيادي البارز في حركة النهضة عبداللطيف المكي إن تحقيق المصالحة الوطنية يجب أن يأتي بعد «إظهار الحقيقة‬
‫والمحاسبة في كل ما وقع من جرائم وذلك ضمن قانون العدالة االنتقالية الذي يقوم على المصارحة (االعتراف) والمحاسبة ومن ثم‬
‫المصالحة‪ ،‬وهذا ما اتفق عليه التونسيون جميعا في وقت سابق‪».‬‬
‫وقد اعتبر المكي ان « ما طرحه رئيس الدولة أمر غامض‪ ،‬فنحن على مستوى المبدأ نرحب بكل جهد لدعم المصالحة الوطنية‪ ،‬ولكن على‬
‫مستوى التنفيذ وا لتفصيل فأي دعوة للمصالحة الوطنية يجب أن ال تمس العدالة االنتقالية بل يجب أن تدعمها‪ ،‬وسننتظر لنرى إن كانت‬
‫دعوة رئيس الجمهورية هي مبادرة تحوي مضمونا وتفصيال ينتظر التوضيح‪ ،‬أم أنها مجرد دعوة على مستوى المبدأ‪ ،‬وفي الحالة األخيرة‬
‫نحن نساندها‪ ،‬رغم أننا نعتقد أن العدالة االنتقالية ستحقق هذه المصالحة‪».‬‬
‫من جهته اعتبر رئيس الحركة الشيخ راشد الغنوشي أن الدعوة إلى المصالحة االقتصادية التي دعا إليها رئيس الجمهورية الباجي قائد‬
‫السبسي هي تسوية تهدف إلى حماية الثروة الوطنية من التبديد إذ ال مصلحة لتونس من بقاء رجال األعمال وثرواتهم خارجها وال من سوء‬
‫إدارة بعض الشركات المصادرة‪.‬‬
‫وأضاف الشيخ الغنوشي أن تونس ينبغي أن تتصالح مع تاريخها وأن دعوات المصالحة الوطنية ال تعني عدم المحاسبة او التغطية على‬
‫الجرائم بل تنظيف الجروح واعتذار من أخطأ حتى يتم تصدير بالد موحدة لجيل جديد يستقبل الحياة بعيدا عن الثأر مشددا على أن ذلك ال‬
‫يمس من دور هيئة الحقيقة والكرامة المشرفة على ملف العدالة االنتقالية باعتبارها هيئة دستورية لها قانونهاومهماتها‪.‬‬
‫ويبقى السؤال االبرز هو متى تنتهي هذه االزمة؟ ولماذا عجزت الحكومات المتعاقبة على حل االشكال في وقت يدرك صناع القرار حاجة‬
‫البالد الى مثل هؤالء؟ كما ان لمشروع المصالحة الدور االبرز فلماذا كل هذا التأخير؟‬
‫خليل الحناشي‬
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