La communication verbale A l`hopital, on insiste l`I

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La Communication
Echange entre un émetteur, un récepteur et feed back
– La communication verbale
A l'hopital, on insiste l'IDE a formulé par oral les actes qu'elle
exerce.
Cela souligne un statut du verbe comme devant
précédé le geste.
- Les compétences linguistiques :
Noam Chomski : maitriser ces compétences donnent du
pouvoir car hierarchie des niveaux linguistiques.
Pierre Bourdieu : compétences linguistiques inégalement
réparties en fonction des catégories sociales.
Les codes de la communication en service
● Ecole de Palo Alto : communiquer s'inscrit dans un contexte
social.
Ex : “déshabillez vous” n'aura pas la même signification
énoncé
par
un
manipulateur
radio
dans
une
salle
d'échographie que par une vendeuse dans une cabine
d'essayage.
● La question de la confidentialité et du secret médical à
propos des dires du patient.
EX : Qu'est ce qu'on transmet aux collègues ou pas ?
● Communiquer entre soignants à propos de ressentis :
Une socialisation émotionnelle accomplie aboutit à la maitrise
des affects. Toutes les émotions sont soumises à une norme.
La norme sociale à l'hôpital est le silence : ne pas dire.
● La communication verbale fait résonnance avec le concept
d'intimité.
● La parole mondaine comme moyen d'échapper à
l'indicible.
Espaces du dicible
Selon les lieux, la présence de personnes ou non, le
sujet abordé, mais aussi la subjectivité de chacun, ce
qui peut être dit ou non diffère. La société
d'aujourd'hui codifie ce dicible.
EX : les lieux de la hchouma
EX : A l'hôpital, on considère que les
parents – la famille – sont le support de la
communication.
- Les mots renvoient à des représentations parfois différentes
qui peuvent générer du conflit, d'autant plus qu'ils sont
chargés d'affect.
EX : Les patientes
sous chimio parlent de leur
«perruque», les médecins et organismes sociaux
utilisent l’expression plus brutale de «prothèse
capillaire» ; quant aux fournisseurs, ils parlent,
de
façon
plus
euphémisée,
(d’appoint, de substitution).
de
«chevelure»
- La langue un marqueur identitaire, voire de distinction
Identité culturelle : la revendication de l’apprentissage d’une
langue comme le breton montre des enjeux idéologiques
constitutifs de l’identité.
Identité professionnelle : l’utilisation d’acronymes spécifiques
qui permettent des procédés de distinction.
EX : « elle a une CRP à 10... »
- Communication non verbale
Naturellement l'être humain et l'animal communique sans
aucun apprentissage.
Ex : Le chat se frotte pour réclamer à manger, le
bébé pleure.
Il existerait donc un langage instinctif ? Mais pourtant, des
codes non verbaux se transmettent, évoluent, et se
différencient selon les époques et les cultures.
• E.T HALL
Les différentes bulles d'interactions : intime, personnelle,
sociale et publique
de 0 à 0,45m
de 0,45 à 1,25m
de 1,25 à 3,5m
+de 3,5m
• E. GOFFMAN
Les rites d'interactions, de rencontre, de séparation.
La notion de “garder la face” organise nos modes de
communication.
• J.C. KAUFMANN
Le regard que pose les hommes sur les seins nus à la
plage est codifié.
La communication est donc un tout. Selon une étude 7%
passerait par le verbal, 38% par le vocal et 55% par le
paralangage.
Concepts abordés:
Communication
Intimité
Rite
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