L’élargissement de l’Union européenne Le processus d’adhésion Dans ma présentation, j’ai examiné, en général, les conditions et les circonstances de l’adhésion à l’Union Européenne. D’abord, les critères de Coppenhague, ces critères peuvent être regroupés en 3 domaines : les critères politiques (p. ex.: l’Etat de droit); les critères économiques ( p. ex.: l’existence d’une économie de marché viable); la capacité à assumer les obligations d’Etat membre découlant du droit et des politiques de l’UE. La deuxième partie de mon exposé concerne les instruments de ce processus. Ces éléments consistent aux étapes suivants: l’élaboration de la stratégie de préadhésion, la signature d’un accord bilatéral, le maintien du dialogue politique et économique, la participation aux programmes communautaires, etc. Enfin, l’UE assure l’aide financière pour le processus d’adhésion au sein des programmes PHARE, SAPARD et ISPA. (Csicsák Mónika) L’intégration des pays des Balkans occidentaux Dans la 1ère partie de mon discours j’ai présenté le processus de stabilisation et d’association des pays des Balkans occidentaux. L’intégration de ces pays est devenue une priorité pour l’Union européenne. A mon avis, l’intégration signifie le futur pour ces pays puisqu’elle garantira la paix, la stabilité et les cadres d’une prosperité économique. Ce processus se compose de différents éléments, ainsi des partenariats en matière de renforcement des institutions, de justice et d’affaires intérieurs. Ces partenariats listent les efforts à réaliser par chaque pays afin de se rapprocher à la Communauté européenne. L’intensité et les résultats des coopérations régionales, parlementaires et politiques sont également considérables. Quant au financement du processus, le programme CARDS continue à être le principal soutien financier. La 2nd partie de mon exposé concernait un pays qui est déjà bien avancé sur le chemin européen : la Croatie. Après l’acquisition de l’indépendance au cours de la guerre civile (1991-1995), la Croatie est une démocratie présidentielle et parlementaire disposant d’un système pluripartiste. Son économie est principalement basée sur les services et un peu sur l’industrie légère. Ce pays s’est engagé depuis longtemps (1992) dans l’intégration européenne, à partir de 2006 les négociations d’adhésion se poursuivent avec succès. Selon les rapports de la Commission européenne, la Croatie a déjà accompli les critères de Copenhague. Cependant il convient de noter qu’il est nécessaire de régulariser le statut des 300.000 membres réfugiés de la Communauté Serbe de Croatie, de préparer leur retour. Il y a un certain nombre de domaines dans lesquels des mesures sont à prendre : l’amélioration de la coopération avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, les droits de l’homme, la réforme de l’administration, celle-ci du système judiciaire et la réconciliation avec des pays voisins. (Novák Tamás) L’adhésion prochaine de la Turquie Les questions géographiques: Le territoire énormément grand de la Turquie (grosso modo 780.000 km2) peut causer des problèmes dans le cas de l’adhésion. Une autre question si c’est bien ou pas, dans un aspect de la politique de sécurité que la Turquie est la voisine de la Syrie et elle a une frontière commune avec l’Iraque. Les arguments contre l’adhésion La Turquie est trop grande, trop pauvre et (trop) muslime. La population de la Turquie est plus de 72 M et presque la moitié des habitants vit dans des circonstances misérables (manque de l’électricité, de l’eau potable). Selon les estimations les plus optimistes, dans 20 ans, la Turquie sera le pays le plus peuplé de l’Union Européenne ( dans le cas de l’adhésion) avec presque 90 M d’habitants et cela signifie 15% au Parlement Européen, donc la Turquie sera l’un des centres de la prise de décision communautaire. La Turquie est un pays muslim qui peut poser des problèmes par rapport aux traditions chrétiennes de l’Europe. M. Valéry Giscard d’Estaing constate que le religion musulman de la Turquie ne peut être un argument ni contre ni pour l’adhésion de la Turquie mais il apprécie que les Turques vont obéir les ordres des traditions et de la solidarité au lieu des actes des autorités de Bruxelles. Bernard Lewis, un expert américain du sujet écrit qu’à la fin du siècle, l’Europe sera la partie du Maghreb (l’ouest arab). La question de la génocide arméniene est encore ouverte, comme sa reconnaissence est un crime mais p. ex. le parlement francais a adopté une loi sur la reconnaissance publique de la génocide. Il faut aussi règler la situation de Chypre, comme le partie grecque n’est pas reconnue par la Turquie mais le reste du monde ne reconnaît que cette partie, et pas la République turque de Chypre. Les arguments pour l’adhésion Le gouvernement turque a fait de nombreuses mesures pour harmoniser le système juridiques du pays, on a aboli la peine de mort et on a modifié plus de 100 lois, parmi d’autres la Constitution. La Turquie a déjá accomplie des critères de Coppenhague et fait de grands efforts pour assurer les droits des minorités et ceux des femmes. Un groupe d’experts de l’UE apprécie que l’adhésion couterais 0,2 % du budget européene pendant 15 ans et ca sera de moins en moins. Un tiers de la population turque a moins de 25 ans qui est bien complémentaire avec l’Europe vieillissante. Selon plusieurs experts, l’Europe doit prouver que „la lutte des cultures” n’est pas nécessaires, donc c’est l’intérêt de l’Europe de „produir un histoire de succès” vis-à-vis des pays islamiques. (Kovács Sándor)