2.2.2 Les acteurs du marché des changes.

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1. Définition
+ Le taux de change nominal/réel
C'est un taux de change permer de comparer la valeur d'un bien ou d'un actif dans deux
pays différents. L'évolution de cette valeur dépend de la variation des prix, plus ou
moins rapide selon les pays. Le taux de change nominal au comptant indique le nombre
d'unités d'une monaie qui doit être échangé pour obtenir une unité d'une autre monaie.
+
2. Le marché de changes
2.1 Fonctionnement de marché des changes
Le Marché de changes est un marché informel, rapide et efficace où concentre
l'ensemble des offres et des demandes de devises. Il n'est donc guère qu'une
interconnexion électronique de tables d'arbitrage ( endroit où les cambistes travaillent
dans une banque) à travers le monde, faisant appel aux providers (télécommunications)
et autres agences spécialisées (agence de liquidation des opérations). Le marché des
changes est ainsi un endroit virtuel composé par ce réseau d'ordinateurs spécialisés et
interconnectés mondialement. L'interconnexion est assurée par Swift (Society for
Worldwide Interbank Financial Telecommunication), société sise à Bruxelles, qui assure
la liquidation des opérations de change internationales. La Swift propose ainsi un
langage informatique universel, sorte de carrefour entre l'informatique et les
télécommunications représentant le canal de tous les paiements. Elle gère les
virements de change de ses 6 600 institutions financières adhérentes. Ainsi, toutes les
banques qui agissent sur le marché des changes ont un compte auprès de la Swift et lui
communiquent leurs opérations, et celle-ci les comptabilise sur leurs comptes
respectifs. Les mouvements de capitaux ne sont ainsi que des données informatiques
se modifiant automatiquement selon les ordres d'achat et de vente des opérateurs.
Les opération se déroulent quasiment en continu vingt-quatre heures sur vingt-quatre,
cinq jours sur sept. Lorsque le marché, actif de 9h à 17h environ, ferme en Europe, il
est déjà ouvert aux États-Unis. Lorsque le marché cesse ses activités en Californie, les
opérarion débutent à Hong-Kong ou Singapour où elles cessent quand elles débutent à
Londres et Zurich. Ainsi certianes banques à New York opèrent avec des équipes de
cambistes qui se relayent jour et nuit.
Bổ sung biểu đồ
La salle de marché. C'est le lieu qui regroupe différents services spécialisés
permettant aux banques d'intervenir sur les marchés des capitaux internationaux. On
peut apeler ce lieu par autres nom: Dealing Room, direction des marchés.
Cette salle est elle- même subdivisée en secteurs permettant:
- La négociation des opérations, c'est le front office
- Le suivi administratif des opérations, c'est le back office.
Le front office est le lieu où les combistes sont regroupés par activité, travaillent et
concluent des contrats en direct: c'est la partie visible de la sallede marché. C'est bien
souvent une des vitrines de la banque. Un front office se doit en effet d'être à la pointe
de la technologie, tant en ce qui concerne les communications, que la gestion des flux
d'information, ou encore les différents systèmes informatique. On trouve des cambistes
de marché eux-même parfois spécialisés par type de marché: comptant, terme,
trésorerie, option, swap de taux, FRA... et par type d'échance: court, moyen et long
termes. On trouve également les cambistes clientèle, dont le rôle ét de dévelpper la
vente de produits et: ou de stratégies auprès de la clientèle de la banque.
Le back office est l'endroit où l'on gère l'exécution administrative des ordres (portage,
règlement, vérification). C'est également l'endroit où l'étude des riques et le contrôle de
gestion sont réalisés. C'est donc le secteur administratif de la salle des marchés. Les
paiements peuvent être de type clientèle (en compte) ou de type interbancaire (Swift,
Target). On y comptabilíe lé opérations et, dans bon nombre d'établissements, on y
détermine les différentes positions.
On distingue générelement trois missions au back ooffice:
+ Le traitement adminitratif des opérations de change: leur tranfert et l'annonce aux
services comptables des mouvements de fonds qui en résultent.
+ Le définition de la limition des risque encourus par les opérateurs de salle de marché.
+ La gestion des relations humaines, cette mission comporte deux volet:
- La gestion interne à l'établissement et notamment les relations parfois difficiles avec le
front office
- La gestion des relations externes avec les parternaires de la banque.
Le rôle des cambistes
p10,11 Yves SiMon, marché des changes et gestion du risque de change
Les transactions sur le marché des changes s'effectuent à deux niveaux
complémentaires
+ Le marché de gros (wholesale market). Il s'agit d'un marché strictement interbancaire
où se trouvent uniquement les très grandes banques internationales traitant entre elles
et avec banques centrales directement ou par l'intermédiaire de courtiers. Les banques
qui sont actives sur ce marché sont peu nombreuses: de 50 à 80 au grand maximum.
Elle remplissent une fonction de dealer ou de market maker. Pour ce faire, elles sont en
permenence présentes sur le marché par l'intermédiaire de leurs cambistes et elles sont
en mesure d'offrir à tout instant un cours acheteur et un cours vendeur sur un très grand
nombre de devises.
+ Le marché de détail (retail market). Il s'agit des les transactions entre les banques et
leurs clients et mus particulièrement les relations entre les banques et les corporates.
Au niveau des établissements financiers, ces relations sont assurées par des cambistes
clientèle.
2.2 Organisation de marché des changes
2.2.1 Les composantes du marché des changes
Pour représenter l'ensemble des opérations de change, Il convient de distinguer:
+ Le marché des changes proproment dit, où les opérations au comptant et à terme et
les opérations de trésorerie
+ Les marchés dérivés qui font intervenir les produit dérivés
a. Le marché au comptant:
Sur le marché au comptant s'effectuent des achats et des vents de devises qui doivent
être livrées au plus tard deux jours ouvrables (48 heures) après la date de conclusion
de la transaction.
Le marché des changes interbancaire est un marché décentralisé. Les transactions
entre les participants se font par téléphone ou internet. Il s'agit par conséquent d'un
marché de gré à gré ( over the counter market), fontionnant en continu 24 heures sur
24. Les banques et les autres acteurs interviennent par l'intermédiaire d'opérateurs que
l'on appelle les cambistes. Sur ce marché, l' USD est la monnaie de référence. Tous les
monnaies sont traitées contre l' USD. Les cotations des autres monnaies entre elles
s'effectuent en utilisant le dollar US comme devise pivot.
Le taux de change au comptant:
Le tau de change de la monnaie A par rapport à la monnaie B exprime le nombre
d'untités de B qui peutvent être achetées sur le marché au comptant par une unité A.
Les taux de chande peuvent être cotés de deux manière différentes:
- Dans la première formulation, dite cotation "à l'incertain", le taux de change est le
prix d'une unité de devise étrangère en terme de monnaie nationale.
A Paris, le 25 février 2007, l'USD valait .... EURO
A Hanoi, le 25 février 2007, Yen Japonais valait ... Vietnam Dong
- Dans la seconde formulation, dite cotation "au certain", le taux de change est le prix
d'une unité de monnaie nationale en terme de monnaie étrangère.
A Hochiminh Ville,le 25 février 2007, le Dong valait....
Ces deux formulations traduisent une même réalité. Le 25 février 2007, la cotation à
l'incertain du Vietnam dong donnait 1 VND= ... USD et la cotation au certain donnait
USD 1=... VND.
Les cotaions sur le marché au comptant sont faites sous la forme de deux pris: un cous
acheteur et un cours vendeur. Le premier est le prix auquel la banque se propose
d'acheter les devises, le seconde est celui auquel la banque se propose de vendre les
devives. La différence entre le cours acheteur et le cours vendeur représente la marge
de la banque.
Co the bo sung dac diem cua marché au comptant
b. Marché des changes à terme
C'est un marché où les devises s'échangent pour un montant fixé et à un cours
déterminé immédiatement, mais pour une livraison à une date ultérieure, fixé au
moment de l'engagement.
Le taux de change à terme
Taux de change de la monnaie A par rapport à la monnaie B exprime le nombre
d'unités de B qui peuvent être achetées sur le marché à terme par une unité A.
Le taux de change à terme n'est jamais égal, sauf par hasard, au taux de change au
comptant. il lui est supérieur ou inférieur.
On considère deux devises A et B,
- Le cours à terme de A est en prime ou en report par rapport au cours au comptant
quand il permet d'acheter d'avantage de monnaine B que le cours au comptant. La
prime est égale à la difference entre les deux cours.
- Le cours à terme de A est en perte ou en déport quand il permet d'acheter moins
d'unités de la monnaie B.
- La devise est dite "au pair" quand le taux à terme est égal au taux au comptant.
Le taux à terme se définit de manière différente, se lon que la cotation se fait à
l'incertian ou au certain.
En cas d'une cotation à l'incertain, un écart positif entre le taux à terme et la taux au
comptant indique une plus- value de la monnaie à terme. c'est un report. En revanche,
on parle d'un déport.
Thieu Marché dérivés
2.2.2 Les acteurs du marché des changes.
Le marché des changes est réservé aux institutions financiers banques, investeurs
institutionnels et institutions financiers non bancaires.
Ces acteurs interviennent le manière plus ou moins importante sur le marché des
changes.
A- Les banques commerciales et les banques d'investissement.
Les banques sont le plus importants opérateurs sur le marché des changes. Elles
prennent en charge les opérations de change pour leur propre compte ou celui de leurs
clients. Pour faciliter leurs opérations, les banques ont des dépôts auprès d'institutions
financières étrangères qui jouent le rôle de corespondants.
Le profit des banques sur le marché des changes a deux origines: la première est
commerciale, la seconde est spéculative.
Leprofit commercila s'explique par la diférence entre les cours sur le marché
interbancaire: celui auquel la banque achète des devises et celui auquel elle les vend. A
cette différence, le cambiste ajoute une marge supplémentaire lorsqu'il négocie avec un
client commercial. Laréduction du profit commercial explique que les banques sont
conduites à prendre des positions spéculatives sur le marché dans l'anticipation d'une
variation dutaux de change.
Les banques se trouvent souvent en posotion de change. En entreprenant de telles
opérations, elles prennent en effet en charge le risque de change dont se débarrasent
les exportateurs et les importateurs. Elles jouent le rôle de contrepartie et apportent de
la liquidité au marché, ce qui est fort utile lorsque la grande mojorité de leurs clients
commerciaux sont soit acheteurs, soit vendeurs de devises. Les opérations de
spéculation prises par les cambistes sont encardées par les limites imposées par la
direction générale de la banque.
B- Les courtiers
Les courtiers (brokers) sont des intermédiaires non obligatoires sur le marché des
changes. Ils centralisent les ordres d'achts et de ventes de devises et fournissent des
cours pour lesquels ils font la contrepartie à l'achat et/ ou à la vente. Ils assurent ainsi,
en regroupant les ordres de leurs clients, la fluidité et surtout l'anonymat du marché.
Certaines instituions financière, de même que quelques opérateurs importants préfèrent
parfois ne pas faire connaître à la place leur position dans telle ou telle devise. Il n'en
demeure pas moin que les opérateurs de banque expérimentés savent que tel cortier
gère plus spécialemnt les demandes de tel autre intervenant, voire de la banque
centrale; l'anonymat ne porte alors plus sur l'entité, mais seulement sur le montant.
C- Les entreprises
Leurs motivation principale est liée au commerce extérieur et leur stratégie en matière
de placements de capitaux à l'étranger, qu'il s'agisse d'investissements directs ou de
porteuille, de prêts, d'emprunts... D'ailleurs, l'activité de change traditionnelle a pour
origine la diversité des monnaies de facturation des importations et des exportations de
biens et services et celle des devises dans lesquelles sont réalisées les operations
financières internationales.
Un contexte de liberté parfaite des mouvements de capitaux renforce l'importance du
marché des changes. Il offre alors à certains trésoriers de groupes industriels non
seulement la possibilité de couvrir leurs opérations commerciales, mais aussi
d'effectuer des opérations d'arbitrage, voire de spéculation. Dans la mojorité des cas,
les entreprises accèdent au marché des changes par l'intermédiaire des banques ou
des courtiers. Cependant, certains grands groupes possèdent leur propre salle de
marché, ce qui ne les empêche pas d'entretenir e, même temps des relations régulières
avex les intermédiaires financiers, qfin d'échanger les oponions et de recueillir des
infprmations et des impressions.
D- La banque centrale
La banque centranle intervient sor le marché des changes dans un double but:
- Satisfaire les ordres de sa clientèle ( trésor, banques centrales étrangères,...)
- Contrôler et/ ou défendre la valeur de sa monnaie.
Ce seconde aspect du rôle de la banque centrale diffère selon que le pays participe ou
non à un mécanisme de change. On peut ansi distinguer deux cas extrêmes mettant en
évidence que, en l'absence de liens institutionnels entre les devises, les intrventions
sont exclussivement discrétionnaires:
- Les banques centrales des pays membres du SME étaient obligées d'assurer le bon
fonctionnement du régime de change qui prévoyait jusqu'à la fin juillet 1993 que les
devises devaient fluctuer selon une marge de +- 2.25% , centré autour d'un cours pivot
(+- 6% pour la peseta et l'escudo). Elles s'engageaient donc à intervenir dès lors que
leur monnaie tendait à diverger. Depuis la crise du SME, les marges de fluctution sont
passées à +- 15%
- La Réserve fédérale américaine a très longtemps agi comme si elle ignorait la terme
même de politique de change. Aujourd'hui, l'évolution d'USD face à l'EURO et au YEN
devient un sujet de préoccupation des autorités monétaires.
L'intervention d'une banque centrale lui permet de contrôler et de superviser le marché.
Cette emprise est plus ou moins forte selon l'importance de contrôle des changes. Elle
lui permet également d'influencer l'évolution du taux de change, soit pour des raisons
de politique économique interne, soit pour faire respecter certains engagements
internationaux formels (le traité Bretton Woods) ou informels (les accords du G7).
E- Les investisseurs institutionnels.
Les investisseurs institutionnels sont les plus importants participants non bancaires du
marché des changes. Cet ensemble regroupe plusieurs catégories d'opérateurs:
- les fonds de pension, les caissesde retraite,
- les sociétés d'assurance, les fonds gérés pour le compte de tiers,
- les fonds d'investissement
- les départements des banques commerciales chargés de la gestion de fortune de leur
clientèle privée.
F- La clientèle privée.
La clientèle privée n'intervient pas directement sur le marché des changes. Elle procède
à des achats et à des ventes de devises en s'adressant aux banques qui ont une
activité de teneur de marché, ou en utilisant les services de courtiers.
La clientèle privée regroupe trois catégories d'opérateurs:
- Les particuliers, dont l'influence est marginale
- Les entreprises industrielles er commerciales, souvent dénommées sociétes non
financières
- Les institutions financières qui n'ont pas une présence permanente sur le marché des
changes ou qui ne disposent pas des foands propres requis pour participer directement
à ce marché.
Ces opérateurs interviennent sur le marché des changes pour satisfaire des besoins en
devises induits par des opérations commerciales (exportations et importations) ou des
opérations financières internationales (prêts et emprunts en devises). Ils interviennent
également sur le marché des changes pour des motivations de spéculation.
3. Les Régime des changes.
3.1 Le regime des changes fixes
Les régimes des changes fixes rattachent la monnaie domestique à une devise
étrangère ou à un panier de devises avec une parité fixe. Ce rattachement se fait
lorsque la plupart des transactions internationales du pays sont libellées dans cette
devise. Dans un tel système, les taux sont maintenus constants ou peuvent fluctuer à
l'intérieur d'une fourchette étroite. Lorsqu'une monnaie a tendance à dépasser les
limites prévues, les gouvernements interviennent pour la maintenir à l'intérieur de ces
limites.
Dans un régime de taux de change fixes, les parités, c'est-à-dire le prix d'une monnaie
par rapport à une autre, sont établies en termes d'un étalon (or, DTS*, autre devise),
des marges de fluctuations étant éventuellement précisées. Dès que le cours de
change atteintune des limites unférieures ou supérieures, les banques centrales doivent
intervenir sur le marché des changes, des mersures de politiques économiques visant à
corriger les déséquilibres à l'origine de ces tensions peuvent accompagner ces
interventions. Si ces mesures s'avèrent insuffisantes, une modification du système doit
être envisagée: modification des cours de référence (cours pivot dans le SME),
aménagements techniques, réforme d'ensemble, abandon, élargissement des marges
de fluctuation...
DTS: Droits de tirage spéciaux (Special Drawing Rights)
3.1.1 Les avantages des changes fixes.
Le système des changes fixes présente les avantages suivants:
- Il confère une certaine confiance en la devise du pays, dans la mesure où celle-ci est
rattachée une devise déterminée ou à un panier de devises en garantissant par avance
un taux de change fixe ou peu volatil. Dans le cas où il existe une marge de fluctutaion
de part et d'autre d'un cours pivot, le système permettrai aux opérateurs de s'engager
sans risque dans des contrats commerciaux ou financiers. La réduction de la volatilité
des changes réduit l'incertitude et instaure un climat de confiance.
- La fin de la spéculation: théoriquement, ce système découragerait la spéculation
puisque les gains potentiels seraient, soit inexistants, soit très faibles.
- Une meilleure maitrise des fondamentaux économiques: la volonté de préserver le
système impose aux pays les moins vertueux de prendre les mersures visant à une
plus grande convergence des principales variables (prix, déficit budgétaire...) avec
celles du pays dont la devise sert de référence (implicite ou explicite)
- Il oblige les autorités publiques à s'astreindre à une discipline monétaire et à une
coordination des politiques conjonturelles, sans les quelles les parités ne pourraient être
maintenues
- Il encourage la coopération internationale du fait que les changement de parité
nécessitent l'accord des pays participants
- Il procure un ancrage nominal bien défini qui réduit les anticipations inflationnistes et
donc les taux d'intérêt.
Les inconvénients des changes fixes
Les critiques portées à l'encontre du système de fixité des taux de change sont les
suivant:
- La perte de l'autonomie de la politique monétaire qui ne peut plus être utilisée en tant
qu'instrument de pilotage de l'économie par le biais des taux d'intérêt, comformément
aux enseignements de Mundell et du triangle d'incompatibilité
-Les politiques de rééquilibrage des balances des paiements s'appuient sur des
pratiques nationales inflationnistesou déflationnistes, affectant la politique de tarification
dans ce pays
- Les taux de change peuvent être maintenus à des niveaux incompatibles avec la
situation économique et amener l'Etat à une crise fiancière comparable à celle que les
pays asiatiques ont connue en 1997.
- La banque centrale doit posséder des réserves de change. Cela constitue un montant
de liquidités inutilisables pour le commerce international et sujet à dépréciation (encas
de dévaluation)
- L'objectif de fixité du taux de change mobilise un instrument de politique économique
qui pourrait être utilisé à d'autres fins. En fixant et en figeantle prix des monnaies, on
empêche le système d'ller spontanément vers sa position d'équilibre , c'est-à-dire vers
l'optimum. L'inadéquation entre les instruments et les objectifs de politique économique
est une source de déséquilibres. Les pays à régime de taux change fixe ne disposent
souvent plus que d'un seul instrument, les taux d'intérêt, dont on peut douter de
l'efficacité pour atteindre simultanément plusieurs objectifs (prix, monnaie, change), ce
qui peut s'avérer préjudiciable, selon les conclusions de Robert Mundell, 1962
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