L’enfant malade 1 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 PLAN La mort inattendue du nourrisson Le syndrome de l’enfant secoué Les pathologies digestives et alimentaires Les pathologies respiratoires Les maladies infectieuses infantiles Le programme vaccinal 2 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La mort inattendue du nourrisson Le syndrome de mort subite du nourrisson a été identifié en 1969. Les MSN surviennent à 90% avant 6 mois et le plus souvent chez les petits garçons. Les nombreuses recherches et en particulier épidémiologiques ont abouti à l’identification d’une période de vie particulièrement à risque avec un pic entre 2 et 4 mois En 1991, un facteur de risque majeur a été soulevé : le couchage sur le ventre. Ce facteur de risque est accessible à la prévention. 3 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La mort inattendue du nourrisson La direction générale de la santé et l’association Naitre et Vivre en 1994, 1995, 1996 ont lancé des campagnes de communication sur la nécessité de coucher l’enfant sur le dos, dans une literie adaptée. Le nombre de décès attribués au syndrome de mort subite du nourrisson a chuté considérablement passant de près de 1500 cas au début des années 1990, à moins de 300 cas en 2002 et 245 nouveaux cas en 2005 en France. 4 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 En 2000- 2005: le taux moyen en France est 37,9 enfants sur 100000 naissances. En 2008, on dénombre entre 240 et 250 MSN en France / an. ( dernière année disponible) – stabilisation ( cf : institut de veille sanitaire- enquête nationale 20072009) 5 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La mort inattendue du nourrisson Définition La mort inattendue du nourrisson (MIN) est définie par l’HAS comme « le décès inattendu et brutal d’un enfant de moins d’un an (parfois au-delà, 18 à 24 mois) jusque-là considéré comme bien portant alors que rien, dans ces antécédents connus, ne pouvait le laisser prévoir ». La mort inattendue du nourrisson (MIN), également appelée mort subite du nourrisson (MSN) changement de législation depuis aout 2008, 6 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La mort inattendue du nourrisson Même après une enquête approfondie des lieux et des circonstances, les antécédents et les examens complémentaires comprenant une autopsie, ne permettent pas en déterminer la cause. C’est un diagnostic d’exclusion qui est posé. On note une prédominance dans les 10 premiers mois et plus fréquemment chez les garçons. La survenue brutale et sans signe avant coureur provoque de fortes inquiétudes chez les nouveaux parents. 7 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La mort inattendue du nourrisson On sait maintenant que les facteurs d’environnement jouent un rôle important dans la prévention de la mort inattendue du nourrisson. Grâce à la modification des pratiques de couchage des bébés, le nombre de morts subites à fortement diminué depuis 1992. Outre le respect des rythmes du sommeil de l’enfant, des gestes simples permettent d’éliminer de nombreux facteurs de risque.Voici les gestes à effectuer : 8 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La mort inattendue du nourrisson La position de couchage du bébé Dans la première année, l’enfant doit exclusivement être couché sur le dos. Le visage de l’enfant reste ainsi dégagé, il peut mieux respirer sans inhaler son propre CO2, et peut mieux lutter contre la fièvre. 9 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La mort inattendue du nourrisson La literie Jusqu’à l’âge de 2 ans, un bébé doit dormir : 10 dans un lit rigide à barreaux (les lits d’appoint type lit parapluie sont à réserver aux seul cas de dépannage ou de literie occasionnelle) sur un matelas ferme, adapté aux dimensions du lit. Ne pas rajouter de matelas sur celui prévu dans l’équipement initial. sans oreiller, ni couverture, ni couette, Eviter les tours de lit Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La mort inattendue du nourrisson Ces mesures simples évitent que le bébé : se glisse sous la couette, s’enfouisse le nez dans l’oreiller se coince entre le matelas et le lit. 11 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La mort inattendue du nourrisson L’environnement 12 La bonne température est de 19° à 20°. Ne chercher pas à couvrir l’enfant : un sur pyjama, une gigoteuse, ou une turbulette adaptés à la taille et dont l’épaisseur varie selon les saisons seront suffisantes. La chambre doit être aérer chaque jour La fumée de cigarette est toxique pour la santé du bébé et tout tabagisme doit être proscrit dans cette pièce. On peut étendre cette consigne à toute autre fumée (bâton d’encens par exemple). Stress post Nat (changement d’environnement fréquents) Sédatif, alcool Co-sleeping Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La mort inattendue du nourrisson Conclusion Afin d’éliminer d’autres risques, il est important de consulter un médecin : si le bébé régurgite beaucoup ou vomit, Contexte épidémique hivernal : bronchiolite virale, grippe... s’il est gêné pour respirer même sans fièvre , un rhume s’il a une forte fièvre si son comportement est inhabituel ( irritable, perte de l’appétit, somnolence…) si son teint devient pâle, bleu et si bien sûr un malaise survient. 13 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Le syndrome de l’enfant secoué Définition Le syndrome de l’enfant secoué résulte du ballottement de la tête d’avant en arrière. Le cerveau va subir des accélérations et des décélérations qui le propulsent contre la boite crânienne. Il en résulte une déchirure des vaisseaux autour du cerveau et un saignement à l’origine de séquelles cérébrales qui peuvent être définitives. Cela peut provoquer la mort de l’enfant. 14 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Le syndrome de l’enfant secoué Il concerne les enfants de moins de 2 ans. En effet, chez le tout-petit, la tête est lourde et représente 10% du poids de son corps. Les muscles de son cou ne sont pas encore capables de la soutenir et son cerveau très vascularisé est fragile. 15 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Le syndrome de l’enfant secoué Les circonstances Ce syndrome peut survenir dans plusieurs types de circonstances : les mauvais traitements Dans un moment de grand stress ou énervement de l’adulte : on veut faire taire l’enfant. L’enfant est secoué et / ou jeté brutalement dans son lit. Les manœuvres de réanimation : au cours d’un malaise ou perte de connaissance, l’enfant est secoué sous l’effet de la panique pour le faire revenir à lui. Le jeu : l’enfant de moins de 1 an est lancé en l’air et rattrapé ; il est grisé par les sensations, il rit. Le risque est de recommencer le jeu par méconnaissance des risques. Mais ce jeu peut se terminer en drame. 16 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Le syndrome de l’enfant secoué Ne secouez jamais un bébé… il est fragile Pour donner à ce conseil tout son sens, des mesures d’accompagnement sont nécessaires : En effet, il n’est pas si facile d’être parent : comment rester calme quand bébé pleure, que l’on s’angoisse et qu’on ne trouve pas de réponse, vers qui se tourner quand on est seul(e) face à un bébé qui ne se console par aucun de vos gestes ? 17 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Le syndrome de l’enfant secoué Lorsque les parents ne savent plus que faire…. Et avant de craquer, Il faut trouver du soutien auprès de : son entourage (famille, amis, voisins…) du médecin de la MDR en cas de suspicion de maltraitance, appeler le numéro vert en composant le : ALLO 119 (numéro vert et gratuit) en cas de perte de connaissance ou de malaise appeler les numéros d’urgence 15 ou 112 18 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Le syndrome de l’enfant secoué En limitant l’isolement des mères, En accompagnant les mères dès la naissance de leur enfant En informant les familles des risques… On peut espérer diminuer les risques. 19 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 L’hyperthermie / l’hypothermie La température normale d’un enfant bien portant se situe entre 36,5° C et 37,6° C. D’une manière générale, la température a tendance à augmenter pendant la journée et à diminuer après minuit. Un bébé est considéré comme fiévreux lorsque sa température rectale dépasse 38 ° C. 20 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 L’hypothermie L’hypothermie En dessous de 36°5, le bébé est en hypothermie. Les signes évocateurs d’une hypothermie sont : 21 la cyanose des lèvres et des extrémités une hypotonie les gémissements ou cris plaintifs qui remplacent les pleurs vigoureux habituels. Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 L’hypothermie Celui-ci doit être réchauffé en: l’habillant de vêtements chauds supplémentaires, en proposant de peau à peau, en réchauffant le cas échéant les biberons s’ils étaient donnés à température ambiante. 22 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 L’hyperthermie L’élévation de la température, appelée « fièvre » est le plus souvent le reflet d’une réaction de l’organisme du bébé à une infection virale ou bactérienne. La fièvre fait partie des moyens utilisés par le corps pour combattre l’infection. Les macrophages, cellules de « nettoyage » du corps, patrouillent constamment. Quand elles trouvent quelque chose qui n’est pas à sa place (un virus, une bactérie ou un champignon), elles s’efforcent de l’éliminer. Elles appellent parallèlement à l’aide en faisant signe au cerveau d’augmenter la température du corps. La chaleur tue directement certains types de bactéries. Elle semble également accélérer la production par le corps de globules blancs et de substances chimiques qui tuent les germes. 23 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 L’hyperthermie On parle : d’un enfant sub-févrile lorsqu’il y a une élévation de la température au-dessus de 37°5 d’un enfant fiévreux lorsqu’il a plus de 38° le soir par voie rectale. Dans les 3 premiers mois de la vie toute température supérieure à 38° doit faire l’objet d’une consultation médicale. 24 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 L’hyperthermie la fièvre peut également accompagner un gros rhume, une grippe, un mal de gorge, une otite, une maladie respiratoire, une laryngite, une maladie virale et des infections urinaires. Le comportement de enfant est aussi important que sa température. S’il a 39° C de fièvre, qu’il se nourrit bien, est réactif et se laisse facilement réconforté, vous avez moins de raisons de vous inquiéter que si sa fièvre est de 38° C mais qu’il est inconsolable, mou et peu réactif. Contactez le médecin si le tout-petit agit bizarrement et si sa fièvre dure plus de deux jours . 25 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 L’hyperthermie Les signes évocateurs de la fièvre sont : les pleurs plus que d’ordinaire et l’agitation un comportement inhabituel (léthargie, baisse de l’appétit, difficilement consolable…) des joues rouges et des yeux larmoyants une chaleur du corps « rayonnante » 26 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 L’hyperthermie La conduite à tenir : Si l’enfant a plus de 38°C par voie rectale ou supporte mal la fièvre, le médecin ou pédiatre conseillera certainement de lui administrer une dose de paracétamol en solution buvable, quel que soit son âge, pour faire baisser la température. Attention, demandez toujours conseils au médecin ou pédiatre avant de donner un médicament et respectez les dosages. (une ordonnance médicale récente, au nom de l’enfant, indiquant le poids et la dose à administrer) Déshabiller le et laisser le avec des vêtements légers et en coton (ne l’emmaillotez pas pour faire tomber la fièvre). 27 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 L’hyperthermie Gardez sa chambre fraîche Faites-le boire beaucoup, même la nuit. Les petits bébés ont besoin de beaucoup de lait maternel ou en poudre selon leurs habitudes. L’eau plate reste la boisson à favoriser en cas de fièvre. Il est important ensuite de surveiller l’évolution de l’enfant, ses réactions, et reprendre la température au bout de quelques heures. Eviter Ne pas donner de bain antithermique car le risque de choc thermique est important 28 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 L’hyperthermie Les risques majeurs de la fièvre : 1)la convulsion hyperthermique Elle survient le plus souvent au moment de la montée de la température. Elle se caractérise par : Une pâleur, une raideur, des secousses des membres inférieurs et supérieurs, une révulsion oculaire une perte de connaissance. Elle peut se comparer à un court-circuit électrique au niveau du système nerveux. Elle laisse le plus souvent aucune séquelle. Elle nécessite l’appel systématique d’un médecin. Il faut penser à noter l’heure du début de la crise et l’heure de fin. 29 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 L’hyperthermie 2)La déshydratation L’organisme du fait de l’augmentation de la température va mettre en place des systèmes de défense : sudation, polypnée, augmentation du rythme cardiaque…. Il en résulte une déperdition hydrique au niveau cutané et respiratoire. Le risque est le collapsus artério-veineux au niveau cérébral et rénal. Elle peut donc avoir des conséquences graves. 30 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Les pathologies digestives et alimentaires 31 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Les vomissements du nourrisson Définition Le vomissement est un renvoi brutal, abondant et violent du contenu de l’estomac, provoqué par une contraction à la régurgitation qui se fait sans effort, sans douleur et sans malaise. Le vomissement est un symptôme présent dans de nombreuses maladies. 32 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Etiologie Les causes sont nombreuses : les infections (méningites, stomatites, muguet buccal, infections urinaires, infection ORL, gastro-entérites…) Les erreurs diététiques (débit trop rapide de la tétine, repas trop fréquents, intolérance alimentaire..) Les 33 causes chirurgicales (sténose du pylore,…) Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Le traitement C’est en général celui de la cause. S’ils sont trop importants les vomissements peuvent être à l’origine de déshydratation. Il est donc conseillé de donner à boire des petites quantités d’eau à espace régulier, de préférence avec l’adjonction d’un produit de réhydratation. Le médecin sera appelé si les vomissements se répètent ou s’ils sont accompagnés d’autres symptômes : diarrhées, fièvre, déshydratation. 34 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Les régurgitations C’est un phénomène fréquent et transitoire chez le nourrisson. Cette remontée anormalement fréquente du contenu de l’estomac n’a en général aucune répercussion sur la santé. Elle cesse le plus souvent avec la diversification alimentaire et la station assît. 35 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Le traitement : Il est à base d’épaississants rajoutés dans le lait sur prescription médicale. Il convient de ne pas recoucher l’enfant trop rapidement après la prise alimentaire on privilégie la position assise pendant la tétée, la pause en milieu de tétée, la surélévation du lit en position proclive, en glissant un oreiller sous le matelas sur indication médicale On proscrit les jus de fruits, l’environnement tabagique, les couches de vêtements trop serrés. 36 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La diarrhée aiguë du nourrisson Définition C’est la survenue brutale de selles fréquentes, molles ou liquides. Le risque majeur est la déshydratation. Etiologie les erreurs de régimes Intolérance Protéines du lait de Vache les infections intestinales (ex: gastro-entérites),ORL, urinaires, … 37 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Le traitement Pour le nourrisson de moins de 6 mois, l’examen médical s’avère indispensable. Le médecin prescrira un traitement adapté : soluté de réhydratation en remplacement de l’alimentation lactée momentanément interrompue. 38 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Pour un enfant au-delà de 6 mois, il sera symptomatique avec la mise en place d’un régime anti-diarrhéique : exclusion lactée pendant 48 heures diminution des fibres alimentaires (suppression des légumes verts et des fruits) augmentation des boissons, en petites quantités, mais plus souvent préférence à des aliments astringents (riz, carotte, banane…) réintroduction progressive de l’alimentation lactée si tout va bien. En cas fièvre, de vomissements, l’enfant sera revu par un médecin. 39 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Les mesures d’hygiène s’imposent : lavage des mains à chaque change, après le passage aux toilettes, avant la préparation des repas. L’essentiel sera d’apprécier les facteurs de gravité de cette diarrhée : l’importance de la perte de poids (supérieure à 8%, elle nécessite une extrême prudence, éventuellement la mise sous perfusion de réhydratation) la fièvre les vomissements associés qui empêchent la réhydratation orale. 40 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La constipation C’est une absence de selles au-delà de 48h ou l’émission de selles dures accompagnées de douleurs. Elle peut avoir différentes origines : Les erreurs de reconstitution des biberons, excès de féculents ou de farineux, changement d’habitudes de vie, perturbations affectives. Elle peut être transitoire ou devenir chronique. Le médecin proposera le traitement adapté. 41 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Les allergies alimentaires L’allergie est une réponse excessive de l’organisme à un aliment ou un de ses composants (ou autre type d’allergène non alimentaire) qui implique différents mécanismes du système immunitaire. L’hérédité joue un rôle dans l’apparition du risque ; En France les chiffres d’enfants touchés par ces allergies a doublé en 5 ans. 42 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Les principaux allergènes alimentaires sont : le lait de vache : dès l’introduction du 1er biberon de lait de vache, des diarrhées ou vomissements vont apparaitre. La suppression du lait et son remplacement par un aliment diététique pour nourrisson adapté constitueront le traitement. L’œuf : c’est l’allergène le plus fréquent quel que soit l’âge. Cette allergie disparait spontanément une fois sur deux avant l’âge de 5 ans. L’arachide : elle est en tête de liste en ce qui concerne la fréquence et la gravité de ses manifestations. Elle est contenue dans de très nombreux produits alimentaires (pâtisseries, confiseries, plats cuisinés…) ; cette allergie est souvent définitive. 43 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Le poisson : le poisson de mer est plus allergisant que le poisson d’eau douce. En cas de terrain allergique on ne l’introduira avec précaution qu’au-delà de 1 an. La moutarde : plus rare, on la recherchera notamment dans la composition des petits pots alimentaires Les fruits rouges et les fruits exotiques Les céréales : soja, sésame ou blé peuvent être mis en cause 44 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 L’obésité L’obésité est l’augmentation excessive des cellules graisseuses de réserve de l’organisme. Elle peut avoir des conséquences néfastes sur l’organisme. Elle est aujourd’hui reconnue comme un véritable problème de santé publique. En France le nombre d’enfants en surpoids a doublé en 15 ans ; 12% des enfants entre 5 et 12 ans sont touchés. 1 enfant sur 5 souffre de surpoids actuellement. 45 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Les causes : déséquilibre entre l’apport énergétique et la dépense d’énergie. Apport en protéines chez le nourrisson trop précoce et trop important (Avec quelquefois un déficit en lipides) Pour les plus grands, une alimentation trop riche en lipides et sucres rapides Sédentarité excessive Grignotage souvent associé au facteur précédent Trouble lié à l’environnement familial Association avec une autre pathologie 46 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Les risques : Problèmes cardio-vasculaires et métaboliques Scolioses aggravées par l’excès de poids Apnées du sommeil Image dévalorisante de l’estime de soi (renvoyée par l’entourage familial ou Social) risque de mise à l’écart du groupe social. 47 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La conduite à tenir : respecter l’équilibre des apports nutritionnels en fonction de l’âge, des besoins spécifiques et notamment de l’activité physique. Organiser les repas dans une atmosphère calme, sans parasitage réduire le grignotage réhabiliter petit-déjeuner et goûter favoriser l’exercice physique (trajet à pieds, escalier, activité de plein air…) encourager l’entourage à modifier ses habitudes et ses comportements sans culpabiliser l’autre. 48 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Les pathologies respiratoires 49 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La rhino-pharyngite C’est une pathologie d’origine virale. L’enfant est fiévreux, irritable, agité. L’obstruction de ses narines par les sécrétions rhino-pharyngées l’empêche de respirer par la bouche et sucer son pouce en même temps ; il respire la bouche ouverte. Il éternue, présente un écoulement nasal plus ou moins purulent et fluide ; La gorge peut –être douloureuse. Des signes associés peuvent alourdir le tableau : fièvre, anorexie, toux, fatigue. 50 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Le risque est l’apparition d’une complication telle qu’une bronchite ou une otite. Le traitement sera prescrit par le médecin, mais on pensera à: Hydrater Fractionner les repas Proposer du repos Humidifier l’atmosphère de la chambre (séchoir à linge, serviette de toilette humide, humidificateur d’ambiance) Lutter contre l’hyperthermie Désencombrer le nez du nourrisson avec du sérum physiologique en cas de rhume. 51 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La bronchiolite C’est une maladie des petites bronches due à un virus répandu et très contagieux. Le virus se transmet par. les gouttelettes de salives, les éternuements, la toux, le matériel souillé par les mains. Le rhume de l’enfant et de l’adulte peut entrainer la bronchiolite du nourrisson. Elle débute souvent par un simple rhume et une toux qui se transforme rapidement en gêne respiratoire. 52 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Que faut-il faire si l’enfant est malade? Désencombrer le nez du nourrisson avec du sérum physiologique en cas de rhume, particulièrement avant les repas, et utiliser des mouchoirs jetables Dès l’apparition des premiers signes (gêne respiratoire et difficulté à s’alimenter), il faut consulter, car chez le bébé de moins de 3 mois elle peut être grave. Le traitement du médecin sera médicamenteux associé à des séances de kinésithérapie respiratoire. 53 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Comment limiter les risques de transmission du virus? Les mesures préventives à domicile consisteront à: • se laver systématiquement les mains à l’eau et au savon avant de s’occuper du bébé • Veiller à une aération correcte de la chambre tous les jours • éviter les sorties en période d’épidémie dans les lieux à forte densité de population (grands magasins, transports en commun…) 54 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 • • éviter d’échanger dans la famille, les biberons, les tétines et les sucettes éviter d’exposer le nourrisson à des environnements enfumés qui risquent d’aggraver la maladie. Les • • mesures en période d’épidémie ou quand on est enrhumé éviter d’embrasser les enfants sur le visage (et en dissuader les frères et sœurs fréquentant une collectivité) si on a un rhume, porter un masque (vente en pharmacie) 55 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 LES MALADIES INFECTIEUSES INFANTILES 56 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Les maladies infectieuses, bien que souvent banalisées, elles peuvent être à l’origine de très graves complications, tant respiratoires que neurologiques et peuvent encore être mortelles chez des sujets fragiles (Immunodéprimés, sous alimentés…) Elles sont d’origine virale A l’heure actuelle une vaccination est proposée pour chacune d’entre elles. 57 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La rougeole Incubation de 10 à 15 jours. Eruption en plaques rouges sur l’ensemble du corps en ménageant des intervalles de peau saine. Elle débute derrière les oreilles et au niveau du cou. Elle s’étend de haut en bas en deux jours en une seule poussée. Rhino souvent associée avec larmoiement important Forte fièvre, fatigue intense Ce tableau peut s’accompagner de complications graves : otite, pneumonie, encéphalite aigues Traitement : pas de traitement antiviral spécifique, traitement symptomatique de la fièvre, préventif des convulsions, antibiotique si surinfection 58 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La rubéole Elle est bénigne chez l’enfant et passe souvent inaperçue. Le danger provient de la contamination à la femme enceinte. Le fœtus est alors infecté et cela occasionne des malformations sévères : lésions oculaires, surdité, défaillance cardiaque, complications neurologiques. Cela entraine une vingtaine d’ITG en France chaque année. 59 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Les oreillons La gravité de cette maladie s’exprime surtout chez les adolescents ou les adultes. Elle touche d’abord les glandes salivaires, puis peut s’étendre au cerveau, aux testicules ou aux ovaires, pouvant ainsi produire des stérilités. Pour ces 3 pathologies, il existe un vaccin unique : ROR ou PRIORIX. Il n’est pas obligatoire mais fortement conseillé. On pratique une première injection vers 9 mois si une admission en collectivité est prévue, vers 1 an pour les autres. Une 2ème dose est administrée entre 13 et 24 mois ( de 12 à 15 mois si collectivité) cf. tableau vaccinal 2013 60 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La varicelle 61 C’est une maladie éruptive. Incubation de 15 jours Les boutons apparaissent progressivement sur le corps, en débutant sur le cuir chevelu puis en s’étendant le long du dos, des fesses. Ils s’accompagnent de fièvre. Le bouton simple petit point rouge au départ se transforme en une petite vésicule pleine de liquide clair, translucide. Celui-ci va rapidement devenir purulent, puis s’assécher. Le prurit est intense. La contamination se fait par la propagation du pus contenu dans les pustules. Les boutons sont dits d’âges différents, car de nouveaux boutons apparaissent quand d’autres en arrivent au stade terminal de leur évolution. Le traitement sera local (antiseptique), antiprurigineux et antithermique. Un vaccin est maintenant proposé : VARILRIX : il ne se pratique pas avant 12 mois. Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La coqueluche Elle se présente sous la forme d’une toux sèche avec une mélodie particulière évoquant le chant du cop. Chez le tout petit bébé cette particularité n’est pas typique ; La maladie est d’autant plus dangereuse qu’elle apparait précocement. En effet, elle entraine des vomissements, des difficultés respiratoires nécessitant fréquemment une hospitalisation. Le risque est vital, surtout par les complications cardiorespiratoires. Un vaccin existe : Le vaccin anticoquelucheux est associé à celui de la diphtérie-tétanos –polio sous le nom commercial de TETRAVAC ou INFANRIX TETRA. Lorsque le produit associe en plus une protection contre la méningite à hémophilus il prend alors le nom de PENTAVAC ou INFANRIX QUINTA Actuellement, on associe le même produit avec le vaccin contre l’hépatite B, il prend alors de nom INFANRIX HEXA. 62 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Le programme vaccinal 63 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La vaccination a pour but de créer une protection contre les virus avant qu’ils n’apparaissent dans l’environnement d’un individu ; ainsi en stimulant le système immunitaire, la vaccination déclenche la production d’anticorps dans l’organisme. Par la suite à chaque fois que l’individu sera exposé à un des virus ciblés, l’organisme sera déjà immunisé et saura répondre efficacement. Le tableau du calendrier vaccinal est remis régulièrement à jour par le ministère. 64 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 Vaccinations obligatoires et vaccinations recommandées Les vaccinations obligatoires sont les suivantes: Contre la diphtérie et le tétanos: seule la primo vaccination avec le 1er rappel à 18 mois est obligatoire; Contre la poliomyélite: la primo vaccination et les rappels sont obligatoires jusqu’à l’âge de 13 ans Les vaccinations recommandées concernent : 65 Les maladies telles que la coqueluche, la rubéole, la rougeole, les oreillons, la varicelle, Les infections invasives à haemophilus influenza b, à pneumocoque. Sandrine BARBARAS - 21/10/2013 La diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, (DTP) (TP)* L’hépatite B (ENGERIX) La méningite à pneumocoque (PREVENAR). On pourra conseiller selon les cas des vaccins spécifiques, selon le degré d’exposition au risque : fièvre jaune, hépatite A.. Attention : la vaccination contre la tuberculose, le BCG n’est plus obligatoire depuis 2007 pour l’ensemble de la population ; Son obligation à l’entrée en collectivité notamment est tombée. Toutefois, elle reste fortement conseillée pour les populations à risques : Famille ou l’un des membres est atteint de la tuberculose Départ prévu en pays à risque de contamination… 66 Sandrine BARBARAS - 21/10/2013